Elle avait dû faire face à son passé. Sissi avait fait de son mieux pour l'éviter, pour retarder le moment où elle serait indéniablement obligé de faire face à tout ce qu'elle avait fuit sans le vouloir. Elle avait revu Aelita. Qui lui avait bien évidemment dit que les autres étaient là. Et c'était aussi douloureux qu'elle l'avait pensé. Enfin après qu'elle ait dû lâché le bouclier qu'elle avait essayé de mettre en place en faisant croire qu'elle ne reconnaissait pas la jeune fille aux cheveux roses. Alors qu'elle l'avait immédiatement reconnu. Sissi c'était alors mise à paniquer, heureusement son chat était là dans son petit studio pour la calmer. Aelita et elle avaient passés 3 ans sans se croiser, mais c'était obligé qu'un jour elles se soient vus. Donc ça voulait dire que la ville leur jouait des tours. Mais est ce qu'elle était capable de faire bien pire ? Bien-sûr que oui. Elle finissait un rêve très agréable lorsqu'elle le réalisa. Odd. Elle était amie avec lui. Et son cerveau n'avait jamais été capable de le relier à celui qu'elle avait connu au collège.
La colère monta en flèche chez la petite brune. Il s'était joué d'elle. Pendant tout ce temps. Bien-sûr, parce que pourquoi ne pas continuer de se jouer de la pauvre Sissi tellement en manque d'attention. C'est en essuyant des larmes de rage que la brunette essayait de se préparer pour la journée. Arrivée au lycée, en avance comme tout les jours, elle se dirigea vers son lieu de rencontre de prédilection avec monsieur Della Robbia. La cafétéria. Elle ouvrit les portes, et le vit en quelques secondes au bout de la grande salle.
« ODD DELLA ROBBIA !» Hurla-t-elle presque à l'entrée de la cafétéria. Heureusement, comme il était encore tôt, il y avait peu de monde. Les seules personnes à faire attention à la scène qui commençait entre les deux adolescents, c'était des élèves aux oreilles indiscrètes. La brunette s'avança d'un pas certain, les talons de ses bottines claquant sur le sol. Odd s'étant retourné vers elle, elle pouvait lui faire face complètement avec quelques pas de plus. Une fois devant lui, elle posa ses mains sur la table, de chaque côté de son visage à lui. « Jusqu'à quand tu allais faire croire qu'on ne se connaissait pas ?» Parvint-elle à dire en un souffle. Elle était énervée. Elle ne savait pas réellement pourquoi. Et encore moins pourquoi en plongeant son regard dans le sien, sa confidence s'évapora presque. La demoiselle se détacha de la table. Ses mains venant instinctivement jouer l'une avec l'autre. Son regard s'attardant dessus pour s'éviter d'avoir à confronter le blond. Mais elle soupira avant de reprendre la parole. « Bon... J'ai autant à m'excuser. Mais je ne pensais réellement pas que tu étais... toi.» Elle vint alors s'asseoir à côté de lui. Reposant son regard dans le sien.
ANAPHORE
Invité
Mer 13 Avr 2022 - 17:03
how did we not notice ? × ft. Sissi
Ce début de semaine s’annonçait calme. Pour une fois, l’adolescent faisait profil bas… Aucune mésaventure ne l’avait embarqué dans des emmerdes sans fin. À vrai dire, depuis le coup de la benne, le jeune délinquant avait levé le pied. Finir étripé par une brute enragée n’était pas réellement dans son top dix de choses à faire avant sa mort. Un frisson parcourra son échine à ce souvenir. Dire qu’il avait entraîné Aelita dans ses activités illicites et que les conséquences auraient pu être dramatique. Secouant frénétiquement sa tête de gauche à droite, il chassa ses mauvaises pensées. Le jappement aigu de son chien l’extirpa définitivement de ce cercle vicieux d’angoisse et de remords. Kiwi mâchonnait sa laisse et tournait autour de ses jambes afin de lui signaler son envie pressante d’aller uriner contre un pot de fleurs. N’ayant aucune envie de nettoyer, il répondit à la requête de Kiwi et empoigna la laisse avant de la clipsant à son collier. « Allez, Kiwi ! On y va. » Lança-t-il, enthousiaste. Tout aussi enflammé, le chien de compagnie tira avec hargne, manquant de renverser son maître.
L’heure des cours approchait. Odd ramena son chien dans sa chambre, lui remplit ses gamelles d’eau et de croquettes avant de se diriger vers le lycée. En cours de route, il planifiait déjà les bêtises qu’il ferait subir à George, le concierge de l’établissement ainsi que le sosie numéro un de Jim ! Décidément, les vieilles habitudes étaient tenaces… Dans un monde comme dans l’autre, l’adolescent ne pouvait pas s’empêcher de faire des conneries. Néanmoins, avant toute action, il lui fallait un petit casse-croûte ! Cet estomac sur pattes ne faisait rien sans son petit déjeuné. L’unique lieu, propice à ce genre de besoin, était la cantine. Certes, la nourriture n’était pas spécialement bonne, mais cela plaisait aux papilles gustatives du trouble-fête. Un plateau entre ses mains, il empoigna un croissant, une barre de chocolat ainsi qu’un soda à l’orange pour faire le plein d’énergie. Toutefois, son moment de bonheur fut détruit dès qu’il déposa ses fesses sur l’une des chaises. Un hurlement brisa le silence presque religieux du réfectoire. Une tornade brune apparut entre les deux portes. Toutes les têtes étaient, désormais, tournées vers elle ! Odd repassait dans sa tête la liste des âneries qu’il avait commise… Rien. Il n’avait rien fait ! Pourquoi rugissait-on son prénom ? Un mystère, qui sera rapidement résolu vu l’empressement de son bourreau.
« Hein ? Quoi ? » Fut sa seule réponse à cet assaut. Ses sourcils se froncèrent. Il tentait de comprendre ce qu’elle souhaitait lui dire. Ses yeux, incrédules, l’analysaient et essayaient de comprendre son erreur. « Ok. Oui… Bon. C’est mon chien, qui, a mangé tes écouteurs, l’autre fois. » Avoua-t-il. Toutefois, sa colère ne venait pas de cet élément. D’un coup, il se sentit affreusement bête et se concentra sur ses propos, afin de noyer le poisson. « Faire croire que tu ne me connais pas ? On t’a lavé le ciboulot ce matin ? Tu t’es faite kidnappée par des aliens ? » Il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Finalement, elle se calma. Della Robbia ne la quittait pas des yeux et la laissa s’asseoir à ses côtés. « Ouais, je fais souvent cet effet-là quand on me connaît ! Mais t’inquiètes pas, tu as toujours une place dans mon fan-club. Le grand et l’unique Odd Della Robbia a de la place pour tous ses fans ! » Se vanta-t-il. « Que j’étais moi ? Quoi ? Tu veux dire quoi par-là ? »