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You know I’m bad ∇ Ft. Harleen Quinzel

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Mar 22 Mar - 15:32

You know I’m bad
Harleen Quinzel & Joker

Le Lux, dans la nuit du 22 au 23 Mars 2022.
L’île et sa ville énigmatique prenaient un autre visage, une fois la nuit tombée. Tout comme certaines espèces animales qui ne vivent que la nuit, certains êtres humains semblent se trouver bien plus à l’aise sous un ciel noir. Peut-être ce même ciel reflète-il l’âme de ces personnes…Ce n’est certainement pas vrai pour tous, heureusement, mais il en est un dont la noirceur de l’âme est telle que c’est à se demander s’il possède encore une âme.

Sorti du quartier de Lockwood Hill pour affaires, le gros 4x4 noir s’arrêta au bord d’un trottoir pour en laisser sortir ses occupants. Sautant presque hors du véhicule, rajustant sa veste, le Joker huma à plein poumon et avec un certain délice l’air ambiant du quartier de Raccoon Square dans lequel il venait si rarement. Non loin de lui, de l’autre côté de la rue, se trouvait le Lux, l’un des bars, sinon LE bar, le plus class de la ville, disait-on. Depuis sa position, pourtant à une bonne dizaine de mètres de l’entrée du bar, il pouvait entendre les vrombissements des basses de la musique qu’on y jouait, ainsi que les éclats de voix et de rires des personnes qui faisaient la queue pour y entrer. Il fit claquer sa langue contre son palais et détourna le regard vers une ruelle étroite située entre deux bâtiments de son côté de la rue. C’était là qu’il avait rendez-vous pour une rapide transaction. Un de ses hommes sorti une mallette épaisse du coffre du 4x4 puis ils se dirigèrent vers le coupe-gorge où le Joker avait rendez-vous avec un jeune chimiste désireux d’arrondir ses fins de mois difficile d’étudiant avec de l’argent facile. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de subtiliser du laboratoire de son université quelques composants chimiques dont le Joker se servirait pour préparer ses propres explosifs. En ouvrant la mallette qui contenait le précieux chargement, il sautilla d’excitation sur place et ne plus s’empêcher de laisser s’échapper un rire aigu et nerveux de sa gorge. Oui il avait désormais ce qu’il lui fallait pour préparer ses bombes…Le problème c’est que son cerveau semblait ne plus se rappeler de la petite « recette de cuisine » nécessaire à la préparation de ses explosifs alors qu’à Gotham, il aurait pu les préparer les yeux fermés. Pourquoi il ne se souvenait plus d’une chose aussi élémentaire sur cette île ?!

- Je suis un homme de parole, dit-il en refermant brutalement la mallette et en claquant des doigts vers son homme de main qui portait sa propre mallette. On reste en contact hein ?

- Ouais !! Merci m’sieur ! Les yeux du jeune s’éclairèrent d’un coup en recevant son dû.

- Oh juste une petite chose…Rien qu’une. Tu m’as pas vu ici ce soir. Tu m’as rien donné et t’as rien reçu. C’est limpide ?

- C’est limpide, acquiesça-t-il en redevenant sérieux.

Le Joker tourna les talons et tendit la mallette à un autre de ses hommes.

- Ramène ça au QG puis reviens. J’vais aller un peu prospecter au Lux…Voir si y’a pas d’autres jeunes comme mon nouvel ami qui voudrait pas arrondir ses fins d’mois.

Puis, accompagné de deux de ses hommes, il traversa la rue peu fréquentée à cette heure tardive de la nuit et se dirigea droit vers la fin de la file d’attente. Mais au lieu de faire la queue comme tout le monde, il se mit à la remonter en épiant chaque visage. Des jeunes pour la plupart. Des groupes de filles, de garçons ou des groupes mixtes attendant de pouvoir entrer pour faire la fête. Des proies faciles… se dit-il en les observant. Certains semblaient déjà bien alcoolisés, à la façon dont ils s’exprimaient et tenaient à peine debout, ce qui ne lui rendrait la tâche que plus aisée tant il avait noté à quel point l’alcool rendait sa conception de la vie sur cette île plus facile à comprendre pour les non-initiés à ses idéaux. Il allait arriver près de l’entrée du Lux bien gardée par deux videurs lorsqu’une voix féminine l’apostropha dans son dos à plusieurs reprises. S’il ne fit d’abord pas plus attention à elle par-dessus les bruits de voix, de rire et de musique en provenance du bar, ce « Monsieur J !! » répété plusieurs fois finit par lui faire tourner la tête dans la direction de la voix qui l’appelait.

- Monsieur J ? Qui a dit ça ? Mmh ? QUI ?

Ce ne pouvait être qu’une personne de Gotham. Ici, personne ne l’avait encore appelé comme cela. Pas jusqu’à présent du moins…

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Jeu 24 Mar - 18:37



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feat. le Joker


Sans nouvelles de lui, elle s’était convaincue, à grands renforts de motos stupides et éculés (de type « Mieux vaut être seule que mal accompagnée » et « Je suis enfin libre d’être qui je veux sans lui »), qu’Harley Quinn n’avait pas besoin du Joker pour exister, pour être un individu à part entière, digne d’intérêt, capable du meilleur mais surtout du pire. Oui, Harley Quinn n’aurait pas existé sans le Joker, ou bien différemment, ce n’est pas pour autant qu’elle devait se laisser définir par lui, n’est-ce pas ? D’autant plus en son absence ? Elle avait été utilisée, manipulée, abusée, elle avait tant de fois pardonné, s’était tant de fois jurée de ne jamais lui revenir pour finalement retourner à lui comme un chien maltraité reviendrait à son maître sous prétexte qu’il l’aurait sifflé, honteuse d’elle-même mais fascinée, obnubilée. Amoureuse ? Non, ce n’était pas de l’amour, c’était de l’obsession, malsaine et violente. Oui, n’importe qui le dira, elle était mieux sans lui, sevrée d’une relation toxique de laquelle elle n’aurait peut-être pas été capable de se défaire par ses seuls et uniques moyens.

Être libérée de sa présence, et donc de son emprise, ça avait été par moments agréable, c’est vrai, libre enfin de faire ce qu’elle veut et de se découvrir pour ce qu’elle était vraiment, encouragée pour cela par Ivy, qui veillait au grain afin de s’assurer qu’elle ne retombe pas dans ses anciens travers. Seulement, chassez le naturel… il vous revient en pleine poire sans prévenir. Elle a prétendu ne pas le rechercher, et pourtant, elle était en réalité si désespérée de retrouver ce repère ô combien nocif qu’elle l’a trouvé où elle ne devait pas le chercher. L’esprit intoxiqué de pensées absurdes, elle s’était laissé convaincre qu’un total inconnu dont l’apparence n’était pourtant plus celle de l’homme qu’elle avait désespérément aimé (ou cru aimer), sous le prétexte d’une tenue extravagante et d’un maquillage qui l’était tout autant, était son Monsieur J, son Monsieur J qui avait perdu tout souvenir autant d’elle que de lui-même.

C’était trop gros pour être vrai, n’importe qui de moins désespéré ne mettrait sans doute que quelques secondes à découvrir cette supercherie, mais Harley refuse de voir l’évidence. C’est si réconfortant de retrouver ce repère ancien, armée, qui plus est de ce fantasme sans fondement, celui de croire qu’elle serait véritablement capable de le changer pour de bon. Elle est convaincue, oui, de l’avoir retrouvé, si bien qu’au moment de voir, à l’entrée du Lux, débarquer cet homme à la dégaine à la fois différente et familière. Elle a senti son sang ne faire qu’un tour. Simple coïncidence ? Elle a tenté de se renseigner auprès de quelques clients réguliers, mais aucun d’eux n’a su lui dire qui était cet homme. Ce que Harley sait, de son côté, c’est qu’il n’est pas qui il prétend être. Il ne peut pas être qui il prétend être, pas dans ces conditions.

Décidée à en découdre, d’un pas ferme, son verre encore à la main, elle l’interpelle par le surnom qu’elle accorde à son homonyme avec affection mais qu’elle lui adresse, en cet instant, avec le plus grand des mépris.

« De quel droit ? »
Elle attend à peine qu’il ait posé les yeux sur elle pour lui envoyé son martini au visage. « De quel droit est-ce que vous vous pavanez avec cet… accoutrement ridicule ? Pour qui est-ce que vous vous prenez ? Vous vous imaginez peut-être que vous pouvez tout vous permettre parce que celui dont vous usurpez l’identité a perdu la mémoire ? Vous ne lui arrivez pas à la cheville. »

Elle parle fort. Très fort. Pour couvrir le brouhaha ambiant, et pour laisser éclater sa colère, avec une rage puissante.


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Jeu 31 Mar - 13:55

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Harleen Quinzel & Joker

Le Lux, dans la nuit du 22 au 23 Mars 2022.
Ses lèvres avaient le goût sucré et un brin brûlant de l’alcool qu’il avait reçu en plein visage de la part de celle qui l’avait interpelé. Sa langue goûta ses lèvres pour réceptionner un peu de ce liquide gâché :

- Mmmh… fit-il appréciant le peu qu’il avait pu récupérer et réfléchissant à ce que devait contenir le verre de cette femme avant que son contenu ne vienne lui mouiller le visage, les cheveux et même le haut de sa veste. Martini…..blanc…sans citron. Il passa ses mains dans ses cheveux pour les recoiffer en arrière et s’approcha de cette furie de sa démarche maladroite, penché de côté tel un pantin désarticulé. De l’une des poches de sa veste, il en extirpa un petit poignard à lame courte et rétractable. De quel droit ?! De quel droit ?! De quel droit ?! s’amusa-t-il à répéter d’une voix volontairement plus aigüe pour imiter celle d’une femme. Il se mit alors à lui tourner autour, ignorant totalement qu’à eux deux, ils étaient en train de devenir l’attraction-phare de la file d’attente du Lux.

- Oh tu me blesses là ! Cet…accoutrement ridicule a pourtant coûté cher à la pègre de Lockwood Hill et….attends heiin ? Répètes ?! Il arrêta de lui tourner autour et se planta face à elle, agitant son poignard et scrutant ce visage qui lui était parfaitement étranger là où elle, semblait-il, le connaissait ou le reconnaissait plutôt, assimilant sa physionomie à quelqu’un de sa connaissance. Mais ce n’était pas cela qui l’avait le plus interpelé dans l’histoire. Chérie... T’es en train de me dire que y’a un autre Joker dans cette ville ? L’amusement avait disparu de sa voix, remplacée par un sérieux qui dénotait toujours énormément en comparaison de ses crises de folie. Il actionna le mécanisme qui fit se rétracter la lame de son poignard et le remit à sa place, dans la poche de sa veste, sans pour autant lâcher l’inconnue du regard. Puis ce fut soudain à lui de parler fort. De hurler même.

- LE SPECTACLE EST TERMINÉ MESSIEURS DAMES !!! ALLEZ VOIR AILLEURS !!! ALLÉ !! ON DÉGAGE !! Rob’, Sean, Dex’, nettoyez-moi ça… ordonna-t-il à trois de ses gars qui éparpillèrent rapidement la foule de curieux en tirant en l’air avec leurs armes. Mais parmi les cris, bousculades et autres fuites des clients du nightclub, deux personnes restaient impassibles ; lui et cette femme qui le contemplait avec une telle colère qu’il devait reconnaître que ça commençait à l’exciter méchamment.

- Alors….On va reprendre depuis le début, mmh ? Tu connais visiblement un autre beau gosse comme moi qui me ressemble ou à qui je ressemble beaucoup. C’est….HAHA ! Assez flatteur je le reconnais !!! Mais d’un autre côté, j’approuve moyen qu’on me confonde avec un autre….et qu’on gâche du bon alcool comme ça. Par contre ma belle… Il se rapprocha d’elle, se pencha vers elle et lui murmura à l’oreille : Dis pas des choses que tu ignores sur moi comme ça. Je suis arrivé à tenir la ville de Gotham dans le creux de ma main, à mettre fin au règne de sa misérable et vaniteuse pègre et à discréditer le procureur de la ville, la police et leur précieux justicier masqué. Tu crois alors vraiment que ta petite crise me fait peur ?! HAHAHA ! Elle m’excite ouais… Il recula d’un pas, puis un autre et encore un avant de désigner sa voiture : Mais je suis curieux. J’t’emmène faire un tour ? Tu pourras me parler de…ton Joker…Puisque c’est bien d’un autre-moi dont tu parles nan ? Le vilain a dû te faire du mal pour que tu réagisses comme ça devant sa…comment dirais-je….sa version améliorée ! Nouveau rire incontrôlable avant que, d’un signe de la main, un de ses gars restés près de la voiture ne lui ouvre la porte à l’arrière du véhicule. Honneur aux dames… dit-il en mimant une révérence à son encontre, accompagnant celle-ci d’un geste de la main vers son véhicule.

(c) DΛNDELION


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Ven 1 Avr - 20:18



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feat. le Joker




Harley croise les bras sur sa poitrine, bien décidée à ne pas se laisser impressionner par son interlocuteur, quoi qu’il puisse dire ou faire. Qu’il soit capable de déterminer la nature du cocktail qu’elle vient de lui envoyer à la figure ne doit pas pour autant l’inviter à l’indulgence. Comme quoi, tout est toujours relatif : une telle réaction de la part de son Joker – que, contrairement à ce qu’elle pense, elle n’a pas retrouve – l’aurait sans doute séduite, parce que c’est lui et qu’elle s’est laissé biaiser par ses préconçus. Là, elle part en guerre contre une insupportable imposture, et c’est forte de la conviction de devoir laver l’honneur de son Mr J diminué par sa condition qu’elle parte en guerre contre ce charlatan. Elle lu adresse son regard le plus sévère quand il singe sa voix avec ce qu’elle observe comme du mépris. Elle se fiche que tous les regards se tournent vers eux. S’ils doivent en venir aux mains, elle l’accepte sans problème, et s’ils doivent devenir l’objet de toute l’attention, eh bien… tant mieux !

« Tu emploies mal la pègre de Lockwood Hill si t’as vraiment casqué pour cet accoutrement stupide »,
le raille-t-elle en soutenant son regard sans ciller en voyant son poignard s’agiter à quelques centimètres seulement de son visage. Elle est, en réalité, familière de ces comportements au point d’en être devenue insensible. Absence d’instinct de survie ? Oui et non. Se mettre en danger est la spécialité de Harley. Mais se tirer de toutes ces situations dangereuses est, aussi, une spécialité de sa part. « Je suis pas ta chérie », reprend-elle tandis qu’il range son poignard dans sa poche.

Oui, mais… presque malgré elle, le doute commence à s’immiscer dans son esprit. Parce qu’il lui ressemble. Physiquement pas vraiment, si ce n’est cet accoutrement qui ressemble à s’y méprendre à celui de son Mr J, mais dans l’attitude… Soit il l’imite à la perfection, soit… Mais se peut-il vraiment qu’il y ait plus d’un Joker ici ? Et ses méthodes lui plaisent. Elle sourit presque malgré elle quand elle voit celui qui est peut-être ou n’est peut-être pas le Joker disperser la foule en ordonnant à ses sbires de tirer en l’air afin de faire fuir la clientèle du night-club. D’accord, elle aime ce genre de méthodes, et d’accord, ça ne la laisse pas insensible mais eh… Elle n’en a pas fini avec lui et elle ne doit pas oublier de lui régler son compte. Il n’y a pas de place pour deux Joker dans cette ville… il ne manquerait plus que ça.

Laissés tranquille, le Joker reprend. C’est presque déroutant pour elle de constater la manière dont son interlocuteur a l’air de prendre la chose. Elle fronce les sourcils quand il évoque Gotham… est-ce qu’il pourrait vraiment savoir s’il n’en venait pas lui-même ? Non, ça ne veut rien dire, il pouvait connaître son Mr J depuis leur ancienne vie et avoir décidé de tenter sa chance ici, comme le super-vilain de bas étage qu’il est sans doute. Si c’est le cas, ça le rend encore plus pathétique, mais il doit y avoir un moyen de le piéger. Ce n’est pas parce qu’il a su se bâtir un empire absolument pathétique qu’il peut être capable de quoi que ce soit. Il y en a eu pour vouloir détrôner le Joker, aucun d’eux n’y est parvenu, il n’y parviendra pas davantage.

« Sa version améliorée »,
répète Harley, les lèvres pincées. « Tu rêverais de lui arriver à sa cheville, sinon tu ne prendrais pas autant exemple sur lui », ajoute-t-elle, rejetant en bloc l’idée d’un Joker alternatif en dépit de ses quelques doutes. Ce serait remettre en question des convictions sur lesquelles elle ne tient pas spécialement à revenir. « Comment tu l’as connu ? À Arkham ? »

Elle ne devrait pas le suivre dans sa voiture, c’est même la dernière chose qu’elle doive faire, mais le goût du danger l’emportera toujours, avec elle, sur l’appréhension naturelle qui devrait la pousser à dire non quand sa vie pourrait éventuellement être en danger. Mais pourquoi ce serait nécessairement sa vie à elle qui serait en danger en cet instant, après tout. Alors oui, elle accepte de rentrer dans la voiture en question.

« Où est-ce que tu m’emmènes ? »


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Dim 8 Mai - 10:16

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Harleen Quinzel & Joker

En route vers ce qu'il reste de l'asile psychiatrique d'Arkham, dans la nuit du 22 au 23 Mars 2022.
Il y a de l’agressivité dans sa voix. Du mépris aussi, qui transparaît encore plus dans son regard que dans les mots qu’elle emploie. Cependant, le Joker ne trouve nulle trace de peur ou de nervosité sur ses traits ou dans son attitude. Elle reste planter là, devant lui, droite, le mettant au défit d’un simple regard ou de ce sourire qu’il vit poindre sur ses lèvres durant le concert des mitraillettes et autres armes à feu illégales dans cette ville pour quiconque ne représenterait pas les forces de l’ordre ou qui ne disposerait pas d’un permis de port d’armes en règle. Mais voilà…Lockwood Hill se démarquait du reste de la ville et pas seulement parce que c’était le quartier le moins flamboyant de la ville, mais parce qu’il régnait ici une loi totalement différente. La loi de l’anarchie et le Joker en était son créateur, celui qu’il l’avait rédigé, signé, acté et répandu en l’espace de trois ans et quelques mois. Et la demoiselle face à lui ne le craignait pas. Elle lui donnait presque la sensation d’être dans son élément, d’avoir déjà connu cela dans le passé et d’y être habituée, en quelque sorte. Pour preuve ; là où la plupart aurait au moins sursauté dès la première vague de tirs vers les étoiles, elle était restée de marbre, se contentant de lui rendre son regard en réprimant ce sourire satisfait. Trop tard ma belle… pensa le Joker. Je l’ai vu.

Les cris de la foule si brutalement dispersée commençaient à s’atténuer à mesure qu’ils fuyaient les abords du bar. Des vigiles employés par le propriétaire des lieux sortirent, attirés par les coups de feu et les hurlements. Le Joker en vit au moins trois d’entre eux porter la main à l’arme qu’ils avaient à leur ceinture. A son tour, il dégaina la sienne, un M1911 à la crosse chromée et la pointa sur eux, geste imité par ses accompagnateurs disposés en arc de cercle autour de lui.

- On s’calme messieurs, leur dit-il. Rangez ça. Vous allez finir par vous faire mal. De toute façon, on s’en allait…

Sur ces mots, trois de ses hommes tournèrent les talons, traversèrent la rue en courant pour rejoindre le véhicule garé sur le trottoir d’en face et mirent le contact, prêts à démarrer en trombe au moindre signe de leur meneur. Ce dernier patienta, impassible quoique le corps secoué de tics nerveux, l’arme toujours brandit sur les vigiles. Ceux-ci finirent par reculer en rengainant leur arme et par disparaître derrière la porte d’entrée du bar. En voyant la porte se refermer sur le dernier d’entre eux, le Joker baissa son arme mais ne la rengaina pas pour autant. Les deux autres membres de son gang qui étaient restés avec lui avaient fait démarrer le moteur de sa voiture dans laquelle il invita désormais la jeune femme à grimper. Ses doigts se crispèrent violemment autour de la crosse de son arme lorsqu’elle passa près de lui, hautaine, moquant la version améliorée qu’il prétendait être de cet autre Joker qu’elle avait connu. Mais ce n’était pas cette pique qui l’avait à ce point contrarié. Arkham. Le mot interdit, maudit, qu’il ne prononçait jamais et qu’il ne voulait ni voir écrit ou dit par quiconque l’entourait. Que la tentation fût grande de la frapper de toutes ses forces avec la crosse de son arme jusqu’à ce qu’elle ne bouge plus, qu’elle gise à ses pieds dans une mare de sang pour avoir seulement dit tout haut le nom de l’établissement psychiatrique qui l’avait hébergé de ses douze ans à ses seize. Quatre longues années à ingurgiter toutes sortes de pilules de toutes les couleurs, chacune pour une autre de ses pathologies et chacune ayant ses propres effets secondaires…Mais il était tellement plus atteint mentalement que tout ce que ces médecins et psychiatres voulaient croire qu’elles finirent par ne plus rien soigner du tout. Il avait alors réussi à se jouer d’eux en leur faisant croire qu’il allait mieux grâce à ce traitement très lourd et il avait réussi. Il y était entré en tant qu’enfant malade psychologiquement. Il en était ressorti en tant qu’adolescent rendu complètement fou par un isolement beaucoup trop long et par une série de traitements tous aussi violents qu’inefficaces. Il s’était alors juré que plus rien ni personne ne devrait lui évoquer ces quatre longues années passées à moisir entre quatre murs immaculés, pieds et poings liés avec pour seuls repères du temps qui passent le rythme auxquels les infirmiers venaient le forcer à avaler ses pilules.

- Tu veux parler d’Arkham ? lui souffla-t-il lorsqu’elle le dépassa. Monte. On va parler d’Arkham. Je vais même t’y emmener tiens.

Il entra à sa suite dans la voiture. Tous les deux sur la banquette arrière du gros 4x4 noir, le Joker claqua la portière et envoya un coup de pied dans le fauteuil du gars assis derrière le volant.

- Roule. On va là où tu sais.

- OK boss.

La voiture se mit en route, suivit immédiatement par la seconde qui emmenait avec elle le reste des hommes avec lequel le Joker était de sorti ce soir. Allongé plus qu’assis, le Joker rengaina enfin son arme et, de l’une de ses poches intérieures, il sortit un paquet de cigarettes et un briquet. Du coin de l’œil, il en alluma une et recracha la fumée dans l’habitacle, entrouvrant toutefois très légèrement la vitre de son côté.

- De rien, fit-il, prenant les devants sur d’hypothétiques remerciements de la part de la jeune femme. Tu t’appelles comment ? Nan parce que tu vois…Tu sembles connaître beaucoup de choses sur moi…ou sur cet autre moi-là. Bref. Mais moi, j’sais rien de toi. Tu veux savoir où on va ? Il s’interrompit, coinça la cigarette entre ses lèvres et se pencha vers elle. Dis-moi qui tu es et d’où tu sors ce putain de nom…Arrrrrrkham.

- On arrive, boss.

Cette fois, le Joker glissa vers elle. Son corps tout près du sien, il pointa du doigt un immeuble lugubre et sombre, visiblement à l’abandon depuis des années tant il tombait en ruines.

- C’est de là que tu le tires ? La voiture s’arrêta près d’une haute grille en fer délabrée mais en haut de laquelle on pouvait toujours lire les deux mots suivants écrits en lettres majuscules :

ARKHAM ASYLUM

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Lun 9 Mai - 16:24



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feat. le Joker



Harley demeure interdite face aux propos que son interlocuteur formule dans un souffle. Comment ça, il va l’emmener à Arkham ? Elle fronce les sourcils mais, comme bien souvent, laisse la curiosité et l’impulsion du moment l’emporter sur une réaction plus raisonnable. Elle a vu juste sur ce point, il a connu Arkham, et pas juste de nom… On reconnaît aisément les personnes qui ont vraiment fréquenté l’asile d’Arkham : quelque chose dans leur regard, dans la manière d’évoquer ces lieux… Ce n'est pas nécessairement de la terreur et du mépris, c’est quelque chose d’autre… Arkham laisse sourdre en vous une folie que vous ne vous soupçonniez pas, aspire de vous quelque chose de fondamental et le remplace par quelque chose de… différent. Oui il connaît Arkham… et étrangement, cela le lui rend plus sympathique… Même si elle n’oublie pas pour autant combien cela doit confirmer l’hypothèse qu’elle a formulé plus tôt, et que ce Joker qu’elle estime factice n’a pas cherché à réfuter.

La voiture emprunte une route qu’Harley ne connaît pas, Harley laisse son regard passer du paysage défilant par la vitre à l’homme dont elle ne sait définitivement pas quoi penser. Il lui ressemble trop pour que ce ne soit pas troublant, et en même temps, il ne lui ressemble pas du tout. Et autant pour la première raison que pour la seconde, elle a conscience, par conséquent, qu’il peut être dangereux pour elle. Harley fronce les sourcils au « De rien » du Joker-bis tandis que ce dernier s’allume tranquillement une clope avant d’ouvrir sa fenêtre. Comme si elle allait le remercier.

Elle croise les bras au moment où ce dernier se penche vers elle, lui demande qui elle est, comment elle connaît Arkham. Honnêtement, elle n’a pas envie de répondre, et d’un autre côté, elle veut malgré tout qu’il se souvienne de son nom… Et dans le même temps émerge une idée qui lui déplaît, mais qu’elle ne peut pas complètement occulter : et si c’était vraiment un autre Joker ? Un autre Joker qui aurait connu une autre Harley ? Une Harley trop différente pour qu’il sache qu’il s’agit d’elle.

« Harley Quinn, et si t’as jamais entendu mon nom avant, putain, crois-moi, ça va changer »
, déclare-t-elle alors d’un ton décidé.

Dans le même temps, la voiture s’arrête juste à côté d’un bâtiment pour le moins lugubre, en ruine, à première vue abandonné…

« C’est pas… »


Harley n’attend pas que qui que ce soit l’y invite, elle force immédiatement la porte pour sortir du véhicule, pas dans l’intention de fuir, non, mais dans celle d’observer le bâtiment de plus près, de contempler ces grilles rouillées et les inscriptions notées en leur sommet.

Ce n’est pas possible., songe-t-elle. Mais qu’est-ce qui n’est pas possible, ici ?

« J’ai travaillé ici »,
souffle-t-elle. « J’ai été internée ici. »

Pas ici, ici. Bien sûr. Mais comment expliquer la présence d’Arkham ici ? Peu importe son état. Se pourraient-ils qu’ils soient toujours à Gotham ? Et que tout ceci ne soit qu’une vaste illusion ?

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Lun 16 Mai - 8:40

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Harleen Quinzel & Joker

Devant ce qu'il reste de l'asile psychiatrique d'Arkham, dans la nuit du 22 au 23 Mars 2022.
La cigarette pendant entre ses lèvres, le Joker cligna plusieurs fois des paupières en entendant pour la première fois le nom de cette femme qui prétendait le connaître et pas dans le meilleur sens du terme. Se laissant aller contre le dossier de la banquette arrière, il inspira une grande bouffée et recracha la fumée sans prendre la peine de s’orienter vers la vitre ouverte du véhicule. Il réfléchissait, sondait sa mémoire et ses souvenirs à la recherche d’une Harley Quinn. En vain. Voilà une information qui lui échappait et il avait horreur de ça. Aussi désaxé mentalement pouvait-il être, il n’en restait pas moins un homme incroyablement intelligent et malin pour avoir trompé tout le monde à Gotham, jusqu’au Batman. Car même si ce dernier était parvenu à avoir le dessus sur lui sur la toute-fin, peut de temps avant qu’il ne soit catapulté dans cette nouvelle dimension, il avait littéralement détruit l’image du Chevalier Noir. L’avait-il connu avant de lancer sa guerre contre Batman pour prendre le contrôle de Gotham ? Si oui, où dans ce cas ? Son enfance était aussi floue qu’un vieux rêve dont on ne parvient plus à se rappeler. Quant à son adolescence et ces jeunes années…C’était dans ce lieu même qu’ils contemplaient présentement derrière la vitre du véhicule qu’il les avait passé et autant dire qu’il se serait souvenu de ce nom et de ce visage. Mais lorsqu’elle reconnu l’endroit et sauta de la voiture à peine celle-ci à l’arrêt, il en resta interdit pendant quelques secondes avant d’ouvrir la portière et de la rejoindre devant ce qu’il restait de cet endroit qu’ils avaient visiblement si bien connu tous les deux.

A pas lents et trainants, le Joker allait rejoindre Harley.

- Y’a quelqu’un ou quelque chose sur ce foutu caillou en plein milieu d’l’océan qui s’amuse à nous faire une très, mais alors une TRÈS mauvaise blague, déclara-t-il en jetant son mégot de côté. Tu vois, Harley, fit-il en pivotant sur ses talons pour se retrouver face à elle, j’te pensais plus atteinte que moi quand tu disais connaître un autre beau gosse comme moi. Un double. Mais maintenant… Il fit claquer sa langue contre son palais avant d’humecter ses lèvres avec à plusieurs reprises. J’crois qu’t’es dans l’vrai. J’te connais pas, j’t’ai jamais connu. C’est la première fois que j’vois ta tête et qu’j’entends ton nom. Mais c’est pas ton cas pas vrai ? Mmh ? T’as connu un autre Joker… Sur ce constat, il s’interrompit et émit un grognement sourd du plus profond de sa gorge. Il n’aimait pas du tout ce qu’il venait d’apprendre. Il avait effectivement cru comprendre que certaines personnes sur cette île était confrontée à d’autres versions d’elles-mêmes mais il se considérait comme si unique, si exceptionnel dans le pire des sens du terme, qu’il était persuadé qu’il ne serait jamais concerné par ce fâcheux état de fait. Mais visiblement, il avait tort, et il détestait avoir tort. Cela le mettait dans un état de stress, d’angoisse et de rage qui rendait ses mouvements incontrôlables. D’ailleurs, il en sentait déjà les prémices tant ses mains étaient secouées de tremblements.

- T’as aussi connu cet endroit alors ? Mmh ? Moi aussi ! La rage qui l’avait saisi il y avait à peine quelques secondes se transformait déjà en euphorie tant il peinait à contenir ce fou rire à l’intérieur de ses poumons et de sa gorge. J’avais qu’des vieux dégarnis en psy. Si j’t’avais connu quand j’étais enfermé là-dedans et qu’t’y bossais, j’t’aurais jamais oublié ! De ses mains, il décrivit dans l’air les courbes alléchantes de Harley avant de passer l’une d’entre elles dans ses cheveux verdâtres. C’est là qu’tu l’as rencontré pas vrai ? L’autre moi… ?A nouveau, l’euphorie s’en était allée pour rendre sa place à la haine tant sa voix était grave. Il haïssait cet endroit mais il commençait presque à se demander s’il n’allait pas bientôt haïr plus encore cette copie de lui-même tant il refusait de s’avoir lui-même comme adversaire pour mettre la main sur cette ville et lui faire connaître le même sort que Gotham.  

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Jeu 19 Mai - 18:24



You know I'm bad



feat. le Joker



Ce Joker, puisqu’il tient à ce qu’on le nomme ainsi, même s’il reste désagréable aux yeux d’Harley de lui faire cette faveur, semble sincèrement ne pas connaître son nom, et cette information intrigue la jeune harlequine. Si vraiment il ne sait pas qui elle est, alors il ne peut certainement pas s’inspirer de son J. Car oui, elle ne peut décemment pas concevoir que l’on ait érigé le Joker en modèle au point d’usurper son identité, sans même connaître son existence à elle. C’est impossible. Il faut que ce soit impossible. Elle avait été trop importante pour lui… Quelque chose ne colle pas, et tout comme l’homme qui l’accompagne, elle n’aime pas ça, mais alors pas du tout. Elle n’était déjà pas dans la meilleure des dispositions pour commencer, mais toute cette situation n’arrange définitivement rien quoi qu’il en soit.

Aussi alambiquées (pour ne pas dire folles, mais ils sont fous tous les deux, après tout, et pas vraiment décidés à y changer quoi que ce soit) les hypothèses de cet homme, Harley est bien obligée d’y accorder un semblant de crédit malgré tout. Mauvaise blague ou pas… Il y a bien plusieurs Joker, venant peut-être de… quoi… de mondes différents ? Après tout, Harley croise tant de gens dans son cabinet psychiatriques, elle a entendu tant de récits de vie qui ne coïncidaient pas les uns avec les autres… ce n’est pas improbable, au fond… Mais si ce n’est pas improbable, c’est en revanche très alarmant. Elle ne veut pas apprendre que d’autres versions d’elle se promène en ville, elle ne veut pas non plus avoir à remettre en question le peu de préconçus un tant soit peu stables qu’elle avait emmagasinés jusqu’alors. Mais elle prête l’oreille, elle entend, et même si ça la tue de l’admettre… Elle commence à penser que c’est bien la vérité. Et si c’est la vérité, eh bien elle n’apprécie pas du tout, mais alors pas du tout ce qu’elle sous-tend, très naturellement. Elle ne répond rien, mais l’expression sur son visage en dit long sur ce qu’elle pense de ce que son interlocuteur vient de le dire. Elle a très clairement oublié de sourire, à présent, et découvrir les murs délabrés de l’asile d’Arkham n’arrange évidemment rien à l’état dans lequel elle se trouve en cet instant.

« Je sais… »,
souffle-t-elle alors quand cet autre Joker lui dit que lui aussi avait connu cet endroit. S’il est vraiment une autre version du Joker, il a forcément été interné à Arkham à un moment ou un autre de sa vie, c’est une constante que Harley ne sait pas observer autrement… Mais pourquoi, lui, n’avait-il pas connu d’Harley Quinn ? Qu’était devenu le docteur Harleen Quinzel dans sa dimension ? Il devait forcément y en avoir une, non ? « Ah ça, t’as pas idée », elle ajoute en reportant son attention sur son interlocuteur quand il fait remarquer, de façon ni subtile ni élégante, qu’il s’en serait souvenu s’il avait eu affaire à une psy comme elle. Ses gestes un rien obscènes ne la déstabilisent pas. Elle est habituée à être objectifiée, y compris par lui. Surtout par lui. Ce qui ne veut pas dire qu’elle le cautionne, juste qu’elle le comprend. « J’étais sa psychiatre », fait-elle en soutenant le regard de son interlocuteur quand il suggère qu’elle a rencontré l’autre Joker dans ce monde. Elle ne voit pas d’intérêt de mentir. Et en réalité, elle a autant de questions qu’il n’en a lui-même. Par cet échange de bons procédés, elle espère obtenir des réponses à ses propres questions, en vérité. « Entre autres… », ajoute-t-elle d’un ton éloquent. Elle marque une pause, le toise avec attention. « Pourquoi on vous a interné ? »

Elle veut son histoire, alors qu’elle l’a à peine laissé à la surface de la sienne, d’histoire. Elle a ses suppositions, bien sûr, mais à présent, elle est intriguée – ce qui n’est jamais bon pour elle, d’ailleurs, que de l’être. Mais il est trop tard pour qu’elle ne laisse pas parler sa curiosité.

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