(abandonné) Le suprême potentiel de nos amies les hyènes [Vaas]
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Dim 20 Mar 2022 - 17:56
Le suprême potentiel de nos amies les hyènes
feat. Vaas
Elle avait gardé précieusement son nom et son numéro – précieusement signifiant ici qu’elle l’avait rangé dans la poche de son jean et avait eu la présence d’esprit de vider ladite poche quatre semaines plus tard, au moment de daigner enfin lancer une machine de couleurs. Vaas Montenegro. Il lui a tout de suite plu. Parce qu’elle a tout de suite reconnu en lui ce quelque chose qui lui aurait valu une place de choix dans son cabinet psychiatrique, cette aura de folie non pas douce mais pure qui le lui avait rendu immédiatement sympathique. Cependant ce n’est pas elle qui avait offert ses services à l’autre, mais bien l’autre. Elle ne sait pas exactement combien de verres ils avaient respectivement à leur actif tous deux. C’était avant qu’elle se soit fait virer du bar pour avoir menacé le barman de lui loger une balle entre les deux yeux, mais peut-être après qu’elle se soit proposé de d’improviser un parcours d’obstacle presque intégralement constitué de bouteilles de tequila évidemment vide.
Elle sait qu’elle l’avait bien aimé. Même si elle serait assez infichu, quasiment un mois plus tard, de dire précisément à quoi il pouvait bien ressembler. Chauve peut-être ? Ou bien tout l’inverse ? Blanc… potentiellement, ou bleu schtroumpf, l’éclairage au néon du bar n’aidait pas exactement à répondre à cette question… Peu importe, elle se fiait au moins au souvenir de s’être bien marré, avec lui, et elle ne pensait pas être complètement délirante au moment où il lui avait parlé de ses activités peu recommandables qui avaient augmenté son capital sympathie d’un important pourcentage. Elle doutait un peu de devoir faire appel à ses services un jour, mais elle s’était promis de garder son contact, parce qu’on ne sait jamais, et aussi parce qu’elle l’aimait bien.
Ceci dit, ce n’est pas un faux prétexte qui l’a encouragée à finalement le contacter mais l’idée qu’il pourrait éventuellement l’aider dans sa dernière lubie, concernant laquelle elle n’obtenait qu’un soutien très limité de la part de son entourage. Ivy lui fera une leçon de morale en bonne et due forme quand elle apprendra tout ça, mais c’est pas grave, il sera déjà trop tard, à ce moment-là.. et quand elle tombera sous le charme de son ou ses nouveau(x) compagnon(s) – elle n’est pas encore décidée sur le nombre, ni même sur la nature des compagnons en question (même si elle a renoncé, à contrecœur, aux tigres et aux lions) –, elle ne pourra plus lui en vouloir (elle ne lui en veut jamais très longtemps, dans tous les cas, et Harley a appris à en jouer). C’est sûr, c’était pas le rayon de Vaas d’habitude, mais justement, ça devrait être un jeu d’enfant pour lui… Quoique.
Elle lui a donné rendez-vous, sans beaucoup de précision, à l’entrée du zoo de la ville, à une heure indue de la nuit où ils ne devraient être dérangés que par quelques gardiens de nuit faciles à maîtriser. Ne sachant pas trop ce qu’elle aurait besoin d’emporter dans ces circonstances, elle s’est décidée pour… un peu tout à la fois. Son sac pèse dix tonnes, mais pas grave, elle est impatiente de se mettre à l’ouvrage. Quand elle voit Vaas approcher, Harley lui adresse de grands signes pas discrets pour lui signaler sa présence.
« Vaas ! Merci d’être venu ! Tu vas vois, tu vas pas le regretter. »
Généralement, quand Harley dit ça à quelqu’un, le ou la concerné-e regrette presque immédiatement.
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Dim 1 Mai 2022 - 23:33
Le suprême potentiel de nos amies les hyènes. × ft. Harleen
Harleen Quinzel, un charmant et imprudent bout de femme rencontré dans un bar miteux d’un quartier tout aussi peu fréquentable. Son impulsivité et son décadent grain de folie l’avaient tout de suite séduit. D’ordinaire, son franc parlé heurtait la sensibilité des autres jeunes femmes, mais cette créature voyait au-delà de cette sincérité acerbe et brutale. Au cours de la discussion, Vaas se douta aisément qu’elle ne possédait pas toute sa tête. Notamment, au moment, où elle menaça le barman de l’envoyer au Paradis avec une balle entre les deux yeux. Cette violence. Cette manie, de dégainer son arme, lui rappela étrangement sa propre personne. Qui l’eut cru ? Cette distrayante beuverie le conduit à proposer ses services. Peut-être en début de discussion, au milieu ou même à la fin ? Le trafiquant d’êtres humains était incapable de le dire. La tequila, ingurgitée cette nuit-là, avait eu raison de sa mémoire. Toutefois, elle ne l’oublia pas ! Quelques semaines après cette rencontre fortuite, son téléphone vibra et afficha un numéro d’origine inconnue. Sans hésitation, il décrocha et Harleen lui proposa quelque chose d’inhabituelle. Sans foi, ni loi, il accepta. Au moins, cela occupera sa soirée et permettra à son esprit d’oublier son amour obsessionnel pour sa sœur… Une chose qui n’arrivera sans doute jamais…
Deux individus dotés de qualités et de défauts semblables vinrent à s’associer dans un but purement lucratif ! Ceci aurait pu être beau, mais le caractère illégal de leur rendez-vous falsifiait tout cet honnête. Rôdant parmi les containers, son regard observait sa pauvre marchandise acculée au fond du caisson métallique. Un sourire de mauvais augure planait sur son visage. De vils et macabres desseins se profilaient dans son esprit dépravé par l’argent, l’alcool, la drogue et les demandes incessantes de sa famille. Heureusement pour eux, l’heure tournait. Le rendez-vous de Vaas approchait. À contre-cœur, il abandonna cet endroit sordide et se dirigea, sans plus tarder, vers le zoo de la ville. Conscient de l’interdit qu’il s’apprêtait à commettre en compagnie de sa compagne d’infortune, il gara sa Jeep assez loin et continua son chemin à pied. Ainsi, les caméras de surveillance du parking ne pourront pas capturer sa plaque d’immatriculation. Au loin, proche d’un lampadaire, il aperçut les longs bras élancés de la jeune femme s’agiter dans tous les sens. Décidément, la discrétion n’était pas au rendez-vous ! Un gloussement, si caractéristique à Vaas, s’éleva dans le silence de cette nuit sans lune. « Harley ! Harley ! La dernière fois, on s’était bien marré… J’espère que je ne vais pas le regretter ! Tu m’avais parlé d’animaux ? Je t’avoue que je m’attendais à d’autres animaux… Tu sais, moins de poils, bipèdes, qui glapissent comme des porcs dès qu’on les égorge. Et ! Et… Le plus important, qui me rapportent un maximum de fric ! » Trop occupé au moment de l’appel, Vaas ne retint pas toutes les informations. « Qu’est-ce que tu comptes prendre dans ce foutu zoo ? » Demanda-t-il sans émettre de jugement… Après tout, tous les goûts sont dans la nature.
Son sac, bien chargé, attira l’œil avisé du paria. « Hum… Hermana. C’est quoi le plan ? On explose les murs, on tue ces enfoirés de gardiens et on prend ton animal de compagnie ? Ça me plaît bien, ça ! » Gloussa-t-il. Dès qu’il était question de traquer sa proie et de l’abattre, il était toujours partant. « Allez, au boulot ! » Sans plus attendre, il mit la main à la pâte. Empoignant le C4, il l’installa contre le mur de l’enceinte.
« Oh pauvre chou va », fait mine de compatir Harley quand, en guise d’introduction, Vaas lui fait remarquer que quand elle lui avait parlé d’animaux, il s’était imaginé que c’était une image. Après tout, les humains sont des animaux comme les autres, et qui manquent parfois bien plus d’intelligence et de dignité que les plus vulgaires des porcs, mais non, en l’occurrence, c’est bel et bien un charmant animal de compagnie, qu’elle veut. « Tu pourras toujours te faire les dents sur un ou deux gardiens de nuits, si y a que ça », fait elle en lui adressant un clin d’œil.
Qu’est-ce qu’elle compte prendre dans ce foutu zoo ? La question est entière, et elle n’est pas encore totalement certaine de sa réponse, au bout du compte. Elle n’est pas décidée, elle pense juste qu’elle trouvera son bonheur ici. Alors elle finit par hausser les épaules, comme si ce n’était pas le plus important au bout du compte.
« J’avais pensé à un tigre, un lion, quelque chose du genre, mais Ivy a dit que c’était une mauvaise idée… », fait-elle, un peu boudeuse, presque agacée d’elle-même d’accepter d’écouter la voix de la sagesse qu’est celle de l’empoisonneuse à ses yeux. Mais ça n’a rien à voir avec les ordres et les directives que lui lançaient Mr J à l’époque. De la part d’Ivy, cette réplique est… bienveillante. Et Harley n’est pas spécialement habituée à ce qu’on se montre sincèrement bienveillant envers elle, au final. « Donc je sais pas, on va faire ça au coup de cœur ? » suggère-t-elle avec un sourire.
Est-ce qu’elle devrait y réfléchir davantage, ou au moins… ne serait-ce que se renseigner sur la bestiole (les bestioles ?) forcément sauvage et dangereuse qu’elle s’apprête à adopter, mais ce serait lui demander des efforts qu’elle n’avait pas envie de fournir sur le moment. Dans tous les cas, elle se dit que Vaas est de la combine, et c’est ce qui importe. Harley, à peu de choses près, n’a pas la moindre idée de ce qu’elle fait. En revanche, elle a la présence d’esprit de savoir qu’il y a des choses qu’il ne faut pas faire.
« Tu lis dans mes pensées », fait Harley avec une lueur d’enthousiasme dans le regard quand Vaas expose ce qui avait été très précisément son plan : simple et efficace. Les gens s’embarrassent trop parfois avec des braquages capillotractés quand bien souvent, la meilleure des méthodes, il faut tout de même le dire, reste de foncer dans le tas, de tout exploser et d’improviser.
L’instant d’après, ils s’affairent donc à faire exploser tout le bordel. Le mur finit par s’effondrer sous les cris d’enthousiasme de Harley qui attrape directement le bras de Vaas pour le conduite à l’intérieur, trop impatiente de se mettre à l’ouvrage.
« J’aurais dû prendre un plan du zoo… Ou bien on passe en choper un à l’accueil ? Oh attends, y a des panneaux là-b… »
Pas le temps de finir sa phrase que trois gardiens armés leur tombent dessus. Logique… leur entrée n’a pas été pour ainsi dire des plus discrètes. Mais tant mieux. Elle avait promis de la chair fraîche à Vaas. Tout en tirant son gun de sa ceinture, elle est ravie de ne pas le décevoir.
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Jeu 21 Juil 2022 - 23:38
Le suprême potentiel de nos amies les hyènes. × ft. Harleen
Heureusement pour Vaas, les cibles ne manquaient pas dans cet endroit. Entre les animaux en cage et les gardiens en sursis, il pourra toujours s’amuser avec ceux-ci. Toutefois, il gardait une nette préférence pour les gardiens… Contrairement aux autres animaux, l’homme adorait supplier et courber l’échine face à son bourreau. Cependant, les supplications s’écoutaient avec modération… Trop de jérémiades avaient tendance à l’énerver. Un véritable lunatique. « Tu sais comment me parler, hermana. » Si seulement sa sœur pouvait faire de même… Un des points négatifs de Citra. Elle refusait en tout point de voir son petit frère tomber dans la déchéance qu’elle a provoquée ! Un véritable paradoxe sur patte… Ou tout simplement une amnésique en quête de son passé… Tant de possibilités et une seule vérité ! Son cœur refusait de croire à cette soi-disant maladie. Vaas s’avançait dans un chemin sinueux, se croyant maître de son destin… La vérité était tout autre… Manipulatrice et rusée, Citra s’immisçait dans son esprit afin de détourner le fauve.
Cette dénommée Ivy n’avait pas totalement tort dans ses indications. Un fauve était une créature imprévisible et potentiellement mortelle. Certes, certains propriétaires limaient les crocs ainsi que les griffes de ces majestueux fauves, les reléguant au rang de décoration d’intérieur. Si ça ne tenait qu’à Vaas, il aurait choisi un tigre. Notamment, dû à son passé avec ce félidé. Ses épaules se haussèrent. À vrai dire, il ne s’intéressait pas vraiment à la marchandise qu’elle venait chercher. « Huh… Ouais ! Très bonne idée ! Ah… Les coups de cœur… L’amour au premier regard… Quelle putain de poésie. J’aime bien. » Répondit-il, enthousiaste. Vaas ne connaissait que trop bien cette chanson… Son regard s’était posé sur une charmante métisse et, depuis, il ne l’avait plus jamais quitté…
Tout comme Harley, Vaas n’était pas du genre à faire des plans rocambolesques. Il préférait foncer dans le tas et massacrer tout opposant à sa volonté. Rapidement, les explosifs parsemèrent le mur de l’enceinte. Un bruit de détonation. Un nuage de poussière... Et une ouverture leur tendait les bras ! Une enveloppe chaude enveloppa son bras et le tira avec empressement. Heureuse d’obtenir sa créature de rêve, Harley entraîna Vaas dans ce zoo. Effectivement, avec un plan, l’évolution se ferait plus naturellement. Il n’eut pas le temps de répliquer que des hommes armés arrivèrent. Un sourire carnassier suivit d’un gloussement démontrèrent l’état d’esprit de l’homme. « Là, on va se marrer ! » Amusée, sa main empoigna son arme à feu et les coups commencèrent à pleuvoir. Totalement surpris de cette riposte, les gardes se planquèrent derrière des abris de fortune. Toutefois, plus les projectiles pleuvaient, plus la matière protectrice était rongée... Sans compter que les deux individus s’approchaient dangereusement d’eux. Le feu destructeur perfora avec netteté l’un des individus. Son corps s’écroula au sol et souillait de son sang le sol bétonné.
Le deuxième, ayant un minimum d’amour pour la vie, s’enfuit afin d’avertir les autorités de ce massacre. Le troisième se terrait comme un nuisible entre deux poubelles. L’index du trafiquant pointa en direction de sa cachette. Les deux énergumènes s’approchèrent dangereusement de lui. Un dépliant attira le regard de Vaas. « Tiens, tu voulais un plan. » Sa main lui tendit le papier tant recherché. « Sauf, si tu préfères celui-là… Regarde-le ! Terré comme un rat… Quel pauvre connard ! Ça veut jouer au dur… » Il ricana, mais une idée lui vint à l’instant même où ses iris aperçurent un panneau avec des animaux ressemblant à des chiens. « En parlant de chien… Si celui-ci ne te tente pas, hermana. » Sa tête indiqua le garde. « Un lycaon ? Pas de félin, donc Ivy ne te dira pas que c’est une mauvaise idée… Problème résolue ! Une meute de chiens affamée prête à dévorer le moindre connard qui te fait chier ! Putain, ça ressemble à des hyènes en miniature. » Il est vrai que la fourrure de ce mammifère correspondait à un protèle. Sa partenaire, venait-elle de trouver son coup de cœur ? Seul l'avenir nous le dira.
« Je savais que t’étais un grand romantique, herma…no ? C’est comme ça qu’on dit, Hermano ? » Elle hausse les épaules.
Oui, ce qu’elle veut, c’est un coup de cœur, elle veut une bêbête de compagnie qui sorte du lot mais qui ne cherchera pas non plus à la dévorer durant la nuit, et même si elle n’est pas arrêtée sur son choix, elle est absolument convaincue qu’il doit y avoir de quoi faire son bonheur ici : c’est même obligé, pas vrai ? Et oui, Harls y croit, elle aussi, à l’amour au premier regard, sauf que ça lui avait pas franchement porté chance de son côté… en tout cas pour commencer… Mais on apprend de ses erreurs. Quoique quand on compense l’absence du type toxique qui a détruit votre existence pas l’adoption d’animaux dangereux, on peut avoir de sérieux doutes, mais passons. Décidée à agir à l’instinct, elle est coupée dans son élan par l’intervention d’autres êtres humains – rien de grave ou d’inattendu, ils savaient tous les deux que ça leur pendait au nez, et dans le fond, on peut même affirmer qu’ils l’avaient attendu avec impatience.
Sans un peu d’action à la clé, elle aurait eu le sentiment de tromper Vaas sur la marchandise, et déjà qu’il a la gentillesse de l’accompagner, ce serait quand même con de lui faire regretter le voyage. Elle adresse un sourire complice à Vaas quand ce dernier observe que là, il vont vraiment se marrer, elle est du même avis, et elle ne dit clairement pas non à la promesse d’action que leur offrent les circonstances. Ni une ni deux, Harley a tiré son flingue de sa ceinture, prête à tirer. Les coups de feu se mettent dès lors à fuser, un premier finit la gueule écrasée contre le bitume, l’autre prend ses jambes à son cou et se carapate à la vitesse de l’éclair. Harley tente bien de le toucher, mais il court sacrément vite, le bougre… tant pis. Les renforts arriveraient sûrement, mais c’est pas pour les inquiéter. Reste le troisième, planqué entre deux poubelles. Il ne fera pas long feu.
« T’es un chou », fait Harley en récupérant le dépliant que Vaas lui tend. Elle fait mine de le zyeuter tandis que Vaas lui désigne leur future victime, planquée et fait comme un rat. Elle va répliquer quand Vaas lui fait une suggestion intéressante. « Une mini-hyène, tu crois ? » elle fait l’air perplexe. « C’est vrai qu’elles sont plutôt mignonnes. » Elle tourne son regard vers Vaas. « Tu veux bien t’occuper de notre petit copain pendant que je vais les saluer, je veux voir si le courant passe bien avec eux », propose-t-elle, curieuse de voir si une (ou plusieurs) de ces bestioles pourrait effectivement devenir son nouveau BFF. C’est qu’elle ne compte pas prendre la première bêbête venue non plus, elle se respecte trop pour ça.
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Sam 13 Aoû 2022 - 15:32
Le suprême potentiel de nos amies les hyènes. × ft. Harleen
Un sourire illumina le visage du trafiquant d’êtres humains lorsque Harleen employa le tic de langage de Vaas. « Ouais, c’est bien ça, hermana ! Tu apprends vite. » Il marqua une pause et gloussa légèrement. « Moi ? J’ai toujours été un tendre. » Cette information était fausse… Terriblement fausse… Cet énergumène était loin du compte. Plusieurs adjectifs qualifiaient ce monstre, mais en aucun cas celui-là. Un véritable paradoxe. L’ambiance changea du tout au tout. Trois gardiens déboulèrent en trompe pour arrêter la progression des deux criminels. L’un d’eux réussit à s’en tirer… Cependant, ils n’en prirent pas compte, s’en fichant totalement de voir rappliquer les autorités de cette île. Quant aux deux autres, la mort les fauchera avant l’aube… L’ultime survivant de ce massacre était fait comme rat. Il ne tardera pas à rejoindre son collègue.
Alors que Harleen détaillait le plan du zoo, Vaas tenait en joue leur nouvel ami. L’idée des lycaons semblait plaire à la jeune femme. Peut-être une piste adéquate pour débuter cette recherche, vu que les félidés étaient mis sur le banc de touche. « Ça y ressemble. » Lança-t-il. Son regard se détourna et s’ancra avec férocité sur le pauvre gardien. « Je vais bien m’occuper de ce cabrón. Ton grand amour pourra même se nourrir de sa carcasse. Hein, amigo ? » L’idée tétanisait l’homme… L’ancien pirate se retrouva, seul, en compagnie du gardien, Harleen s’étant dirigée vers l’enclos de ces canidés. Un sourire carnassier illuminait son visage. Les iris du salarié imploraient son bourreau. Quelques mots saccadés et tremblants s’extirpaient de son gosier dans l’espoir d’attiser la moindre once de pitié. Malheureusement pour lui, Vaas n’était pas disposé à changer ou à appliquer une quelconque compassion envers n’importe qui. L’embout du canon épousa doucement la chair de son front. Son index enroba la détente. La déflagration partit dans un bruit sourd. Un gargouillis immonde accompagna la progression de la balle au sein de la boîte crânienne de l’individu. La carcasse s’abattit lourdement au sol. Une flaque de sang enrobait peu à peu son crâne.
Satisfait, il partit en direction de l’enclos des bestioles. De loin, il entendait la voix aiguë de sa partenaire de crime. Elle semblait enthousiaste voire hystérique. Avait-elle trouvé bête à son pied ? Avec nonchalance, il extirpa son paquet de cigarette et en cala une entre ses lèvres. Un cliquetis se fit entendre à plusieurs reprises et la flammèche du briquet illumina le bout de sa clope. Ses coudes se posèrent contre la rambarde. « Alors, ces mini-hyènes ? L’amour au premier regard ? Je t’aime… Un peu ? Beaucoup. Passionnément ! À la folie ? » La folie, ces deux-là la connaissaient plutôt bien. « Pas du tout ? Alors, hermanita… Tu es tombé sur quoi ? J’ai l’impression qu’il manque quelque chose, non ? Ah… L’amour… Difficile à trouver, emmerdant à oublier. » La fumée soufflée s’extirpa de ses narines. « Tu aimes bien le modèle ? En plus grand peut-être ? Moins bruyant ? » Proposa-t-il en la fumant du regard.
Dernière édition par Vaas Montenegro le Sam 1 Oct 2022 - 15:40, édité 1 fois
Invité
Mer 24 Aoû 2022 - 21:28
Le suprême potentiel de nos amies les hyènes
feat. Vaas
Harley rit franchement quand Vaas confirme qu’il a toujours été un tendre. Son rire n’a rien de moqueur, pourtant, elle s’amuse juste de ce que la tendresse peut faire de différence selon qui décide de l’exprimer. Harley, par exemple, considère être la plus grande romantique que cette terre (et toutes les autres vu qu’il en existe apparemment à foison) ait jamais porté, et pourtant, y en a beaucoup qui pourraient en douter. Tout est une question de perspective, quoi. Enfin, pas le temps de débattre sur le sujet dans tous les cas, les deux criminels se retrouvent rapidement aux prises avec des gardiens à qui ils ne laissent bien vite qu’une maigre chance de s’en tirer. En fait, les chances sont de zéro, et même si ces proies sont par conséquent faciles, cela ne retire rien à l’amusement éprouvée par la blonde. De toute manière, ce soir, elle est d’humeur joueuse, un rien est susceptible de la mettre d’excellente humeur. Alors oui, quand Vaas accepte de s’occuper du dernier gardien restant pendant qu’elle-même va saluer ses futures meilleures amies, elle lui adresse un large sourire, celui que les enfants accordent à leurs parents quand ils les autorisent enfin à déballer leurs cadeaux au pied du sapin le matin de Noël, après une interminable attente.
« Il va avoir droit à un festin de roi », confirme Harley, ravie, quand Vaas – ce génie – suggère que son futur animal de compagnie pourra se nourrir de la carcasse de ce pauvre type sans intérêt.
Elle rejoint donc l’enclos des lycaons. Certes, le temps d’apprivoiser ses nouvelles amies, elle n’aura pas pu profiter du spectacle sans doute savoureux qui s’était joué à quelques mètres, quand la cervelle du récalcitrant avait repeint le bitume, mais c’est pas bien grave. Elle découvre les fameux lycaons. Elle les trouve mignon, mais tandis qu’elle cherche à agripper leurs regards, elle a comme le sentiment que les bestioles la fuient avec une désagréable suffisance. Quelles prétentieuses, celles-là.
« J’aime bien le petit du fond, là-bas », fait-elle en attrapant au passage la cigarette entre les lèvres de Vaas sans le prévenir pour la loger entre ses dents toute en réfléchissant bruyamment. « Mais pourquoi se contenter de hyènes de bac à sable quand on peut en avoir des vraies de vraies, hein ? »
Du plus grand et du moins bruyant, ça c’est une bonne idée. Harley rend sa cigarette à Vaas en la lui fourrant dans la bouche avant de se précipiter en direction de la cage des hyènes. Elle sautille sur place en constatant que ces dernières sont à l’image exacte de tout ce qu’elle attendait d’un animal de compagnie digne de ce nom.
« Aaaaah je les adore !! Regarde celle-là !! » Harley pointe le doigt en direction de l’une d’entre elles. « Bon, comment on les sort de là ? On dynamite tout ? »
Le dynamitage étant la solution idéale à n’importe quel problème, il ne fallait évidemment pas s’attendre à autre chose de sa part.
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Sam 22 Oct 2022 - 21:03
Le suprême potentiel de nos amies les hyènes. × ft. Harleen
Toujours accoudé à la rambarde de l’enclos des lycaons, son regard observait Harley s’approcher des bêtes afin de les apprivoiser. Toutefois, elles ne semblaient pas de cet avis. Les chiens sauvages se dispersaient et la fuyaient avec ardeur. Découragée ou tout simplement agacée, elle revint vers Vaas et extirpa sa cigarette de ses lèvres. Face à ce geste, il ne fit rien. Certaines jeunes femmes avaient subi sa fureur pour une telle banalité. Son regard balaya la zone à la recherche de celui qu’elle désignait. Vaas haussa les épaules… Lui, ne possédait pas une réelle préférence ou même un attrait quelconque envers ces quadrupèdes. « Lequel ? Ils se ressemblent tous. » A ses paroles, la jeune femme eut une illumination ! Vaas esquissa un sourire et hocha la tête. « L’amour avec un grand A, hermanosa ! » L’encouragea-t-il dans sa démarche. Aussitôt, elle refourgua sa cigarette entre ses lèvres. Occupé par autre chose, il manqua de la faire tomber. « Putain. » Grommela-t-il avant de la suivre. À la hauteur de Harley, le trafiquant observa ces animaux. « Hum… J’aime bien. » Il marqua une pause et souffla sa fumée. « Bien mieux que les autres merdes chouineuses ! »
Ses iris observèrent avec attention la structure de la cage. Quelques explosifs, placés à des endroits stratégiques, feraient voler en éclats le mur en béton. « On peut foutre des explosifs ici et là. » Son index pointa deux endroits différents. « Et… Boum ! On se casse avec tes nouvelles copines. » Sans plus tarder, le renégat rejoignit rapidement le sac, qu’Harley avait pris pour cette escapade, et rechercha au milieu des armes, les explosifs. Gourmand sur la charge ou friand d’explosion en tout genre, il agrippa trop de C4 et revint en face du mur. Grossièrement, il colla les charges et se recula. Le feu d’artifice allait pouvoir débuter ! Nostalgie, Vaas se remémora un de ses meurtres. « Barry… Ce petit connard de Barry… Il aurait adoré voir ce putain de spectacle... Dommage, cet enfoiré n’est plus là pour voir cette explosion. » Annonça-t-il avec une certaine ironie, car, au fond, il n’avait que faire de cette victime. Barry, ce pauvre cameraman avait eu le malheur de croiser la route de ce fou… Après avoir traqué, abusé puis torturé cette pauvre âme, Vaas avait décidé de l’achever en l’attachant à la paroi rocheuse d’une falaise et de faire exploser son corps avec un lance-roquette. Au moins, sa mort fut brève et sans douleur.
Impatient, il se recula et, avec un sourire malicieux et complice, lança le détonateur à Quinzel. Dès qu’elle pressa sur le bouton, une déflagration retentit accompagnée d’une boule de feu. Instinctivement, ses narines inspirèrent profondément cet air chargé de poussières. Qu’est-ce qu’il appréciait cette doucereuse odeur ! « Ah… » Lâcha-t-il, satisfait. Malheureusement, l’explosion provoqua l’emballement des carnivores. « Tes copines se tirent ! » Apeuré, le groupe de quatre individus s’était scindé en deux. « Plus qu’à les choper, hermana ! Et on se casse. »
Harley se sent définitivement comme une gamine le matin de Noël – en encore mieux parce que puisqu’elle se fais ce cadeau à elle-même, elle ne court pas le risque d’être déçue. Elle trépigne d’impatience à l’idée d’embarquer une de ces hyènes avec elle – ou peut-être deux ou trois, va savoir. Elle est convaincue que le courant passera à la perfection. Et en attendant… eh bien, la simple perspective de faire exploser des trucs la rend suffisamment heureuse pour dépasser, et de très loin, toutes ses autres pensées. Vaas est l’expert, il voit exactement à quels endroit déposer les explosifs afin de pouvoir s’assurer de libérer les hyènes de leur cage : ce sera un jeu d’enfant… tout est parfait, vraiment.
Harley observe, les yeux pétillants, fouiller leur sac en quêtes des ce qu’il faut de C4 pour faire exploser le mur. Oui, ça fera l’affaire. Harley se recule suffisamment pour ne pas se manger de projectile bêtement, mais reste quand même assez près afin de profiter au maximum du spectacle. Un joli feu d’artifice qui remplit Harley de joie, si bien que cette dernière explose de rire et de joie, ravie de voir que leur plan se déroule si facilement, et sans anicroche.
« Pauvre Barry, ouais », fait vaguement Harley, qui pourrait difficilement s’en moquer davantage, en réalité. Elle, tout ce qui lui importe, ce sont ses camarades avec lesquelles elle pourra bientôt faire joujou. Elle ne sait pas trop comment elle va les faire rentrer dans son appartement, certes, mais ça, elle laisse Harley du futur s’y intéresser. Pour l’instant, elle considère le moment présent, et le moment présent n’est vraiment pas si mal, le moment présent est exaltant et lui donne envie de sauter de joie, très clairement.
Les hyènes profitent bien rapidement du carnage pour s’échapper, et il est hors de question pour Harley de les laisser s’échapper. Elle chope son sac au vol et se précipite sur une des hyènes, qui court sacrément vite, la bougresse, Elle a eu l’intelligence de choper des fléchettes tranquillisante dans sa besace, à peu près certaine que ça lui servirait le moment venu. Elle est pas fière d’avoir dû en arriver là, mais c’était couru d’avance. Elle parvient à en immobiliser une, qui s’effondre aux autres, mais les autres, dans le chaos ambiant, sont déjà partie très loin.
« Mince, j’en voulais au moins deux ou trois… » soupire-t-elle avant de se pencher sur la hyène endormie, caressant doucement son pelage. « Pauvre chose… Tu crois qu’elle va m’en vouloir ? » demande-t-elle en se tournant vers Vaas. « Enfin, y avait pas le choix, hein. » Elle se redresse sur ses deux jambes, encore émerveillée par cet excellent cadeau d’elle à elle-même. « Faut que je lui trouve un nom, maintenant. T’as des idées ? T’as ton mot à dire, tu sais. T’es un peu son parrain, quelque part. »
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