Holding Out for a Hero {feat. Fantômette}

Lorsque Fantômette était sur une enquête, elle agissait parfois seule, et parfois, elle se trouvait un coéquipier, ou plusieurs. Il y avait plusieurs justiciers que la lune rouge avait attirés dans la ville. Certains étaient de puissants alliés, mais elle ne les avait pas toujours sous la main. Evidemment, le plus fidèle d’entre eux était Ted, mais elle ne voulait pas toujours l’inclure au risque qu’il finisse par y perdre sa vie. Elle ne voulait pas qu’il risque sa vie pour elle, pas après ce qu’il lui avait apporté. Elle n'oubliait pas que si elle n’était pas à l’orphelinat, c’était aussi parce qu’il l’avait recueillie.

En revanche, un de ses fidèles alliés, c’était ce jeuneot avec un i sur la poitrine. Elle ne savait pas qui il était sous ce masque, mais elle avait la certitude qu’il était probablement au lycée avec elle, quelque part, même si elle ne le cherchait pas. Il ne savait pas non plus qui elle était. Mais il était utile dans plusieurs affaires, et il était un bon allié, même s’il avait un ego un peu au-dessus de la norme et qu’il tenait à considérer la jeune fille comme son acolyte. Clairement, s’il y avait un acolyte, c’était lui.

Récemment, ils avaient entendu parler de faux-monnayeurs et ils étaient en train d’enquêter sur la question chacun de leur côté, du moins, pour l’instant. Mais la jeune fille avait trouvé quelques indices, qui étaient utiles pour démasquer les responsables. Et elle allait avoir besoin d’aide. Mais elle savait aussi que le jeune garçon allait partir dans tous les sens. Il allait falloir le cadrer, et quand elle l’appela, elle en avait pleinement conscience. Mais il lui serait utile, elle en avait la certitude, et puis, elle était loyale. Elle avait dit qu’ils œuvreraient ensemble, ils le feraient, même si ce serait dur.

Quand elle le rejoignit, il avait un enthousiasme puéril qui lui aurait fait lever les yeux au ciel. Mais elle ne devait pas oublier que la plupart des enfants de son âge n’avaient pas la même maturité qu’elle. Il ne faisait que mettre en évidence des éléments qu’elle connaissait déjà, mais il était là pour qu’elle lui transmette les informations qu’elle avait et non l’inverse. Elle leva les mains pour l’exhorter au calme. Il fallait qu’elle explique ce pourquoi elle l’avait appelé et pour cela, il fallait qu’il se calme un peu. Il était par trop surexcité. Ca n’allait pas aider.

« Du calme, du calme, mon vieux. Pour le moment, l’acolyte, c’est toi. Je suis venue te dire que j’ai retrouvé leur trace, justement. Tu te rappelles l’entrepôt abandonné au bout de la route de la forêt ? Ils sont là-bas. Je les ai entendu et ils vont prendre la route demain matin. Une sorte de presse itinérante, dans un camion. Si on ne veut pas les perdre à-travers la ville, faut qu’on les suive. J’ai une trottinette électrique. T’es avec moi ? »

Elle prenait les choses en main, mais ce serait quand-même utile de ne pas les pourchasser toute seule.

Quelque part il était attendrissant. Il ressemblait à un gosse de dix ans à chaque fois que quelque chose de passionnant leur tombait sous la main. Mais si Françoise n'avait plus voulu faire avec, elle aurait tout simplement arrêté de répondre à ses messages. La vérité, c'était qu'il était loin d'être un imbécile ou un incapable et qu'il faisait partie de ceux qui étaient susceptibles de lui sauver la vie, tôt ou tard. Enquêter en compagnie de quelqu'un qui avait un minimum d'expérience c'était l'assurance que le but serait plus facile à atteindre. La ville regorgeait de justiciers. Il aurait été orgueilleux et malvenu de refuser d'en profiter.

Le jeune homme commença par s'excuser de se montrer aussi enflammé, mais là jeune fille ne lui en voulut pas. Personne n'était parfait et il fallait beaucoup de courage pour admettre ses torts de la manière dont il était en train de le faire. Et puis, il y avait bien plus important que de se chicaner, s'ils voulaient mettre la main sur ceux qui étaient responsables de toutes ces choses horribles. Trafiquer des faux billets, ça ne constituait pas un crime aussi odieux que de s'en prendre aux gens. Mais cela méritait d'être puni et ils allaient peut-être pouvoir le faire tous les deux.

« T'inquiète pas, j'ai l'habitude. Ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'on travaillait ensemble. Je te prendrais pas comme partenaire si je ne t'aimais pas comme tu es. »

Il continua d'insister et Fantômette le regarda avec un petit sourire moqueur, un peu comme pour lui demander s'il trouvait que c'était le bon moment pour s'atteler à ce genre de détail, mais en réalité amusée par les facéties du jeune garçon. La jeune fille avait beaucoup d'humour et ne manquait pas d'en faire profiter tout le monde. Et elle sentait bien que le jeune homme disait surtout ce genre de chose pour la taquiner. Quand il leva les mains en l'air, elle ne put se retenir de pouffer légèrement de rire.

« Eh bien, dans ce cas, monte à l’arrière, Patron ! » dit-elle en riant.

Il était mignon en lui proposant de couvrir ses arrières. Cela dit, elle ne pouvait pas être sûre à 100% qu'ils n'aient pas été repérés et ce serait peut-être pratique d'avoir quelqu'un à l'arrière qui serait capable de voir si on les suivait ou non. De toute façon, elle ne se lançait pas dans ce genre d'entreprise sans être certaine d'avoir un plan B si jamais elle se retrouvait en danger. C’était la promesse qu'elle avait fait un jour à Œil-de-lynx et elle l'avait refaite ensuite à Ted. Sa sécurité devait être la première de ses priorités, même si fondamentalement, ce n'était pas réellement toujours le pas. En arrivant un carrefour à quatre directions, elle se demanda quelle direction prendre.

« J'ai entendu dire qu'ils devaient faire le plein d'essence, tu sais par où il y a des stations par ici ? Ca pourrait nous aider pour nous aiguiller. »

La jeune justicière avait toujours pris pour habitude d'être sincère avec les personnes qu'elle côtoyait. Elle s'efforçait de toujours dire ce qu'elle pensait et si ce n'était pas possible, parce qu'elle ne pensait rien de très positif, elle préférait ne rien dire du tout. Mais avec quelqu'un comme le jeune homme, de qui elle était la partenaire ponctuelle depuis longtemps, elle estimait devoir la sincérité, d'autant plus qu'elle était persuadée que sa trop grande confiance en lui cacher un réel besoin de prouver qu'il était capable d'accomplir ce qu'on attendait de lui. Et elle était certaine qu'il en était parfaitement capable.

De plus, il ne recherchait pas les compliments, ce qui était une raison suffisante pour lui en faire quand ils étaient mérités. Quelqu’un qui s'enorgueillissait de la moindre mise en valeur ne méritait pas qu'on le pousse dans cette direction, mais Dash rougit fortement, ce qui prouvait à Françoise que ce n'était pas son cas. Il n'était pas bête, seulement impétueux, et un peu trop pressé de prendre le contrôle de la situation. Il n'avait pas que de mauvaises idées et la jeune justicière lui laissait ce contrôle, chaque fois que c'était possible, mais ce n'était pas toujours le cas, tout au moins quand elle avait elle-même des informations à lui communiquer.

Elle lui sourit pour toute réponse à son remerciement, et grimpa sur sa motocyclette, en lui faisant complètement confiance pour couvrir ses arrières. Elle était certaine qu'il assurerait et qu'il ferait preuve une fois de plus de sa qualité en tant que partenaire. Dans une mission, il importait de savoir à qui on pouvait faire confiance et à lui, la jeune justicière était persuadée que c'était le cas. Fondamentalement, elle ne pensait pas qu'il y avait quelque chose à craindre derrière eux. Mais ne pas surveiller, c'était prendre un risque que Dash permettait de lui éviter de courir.

« Normalement, le danger est devant, mais on ne sait jamais. Deux précautions valent mieux qu'une. »

Fantômette avais une bonne connaissance de la ville, mais elle n'était pas aussi étendue que celle de son comparse et elle le savait. Elle ne dirait pas qu'il avait une carte dans la tête, parce que ça n'allait pas jusque là, mais il savait généralement mieux qu'elle où tout pouvait se trouver. La jeune femme ne connaissait pas les routes qui partait de ce carrefour et elle n'avait donc aucun moyen de savoir dans quelle direction s'orienter pour trouver ce qu'elle cherchait. Dash, lui, il le savait. Elle prit automatiquement la direction qu'il lui indiquait en lui faisant totalement confiance sur ses connaissances du coin.

« Tentons le coup ! »

Alors qu'elle obliquait, il sembla ravi de leur avancée, persuadé qu'ils allaient pouvoir les cueillir à la station-service. Fantômette était moins optimiste. Ils étaient partis depuis longtemps et il était possible qu'ils soient déjà passés par là depuis un moment. Elle n'avait aucune certitude, mais si tel était le cas, ils allaient avoir du mal à les retrouver après, à moins que le pompiste n’ait une idée de l'endroit où ils devaient se rendre. Mais il était plus probable qu'ils se seraient servis en automatique et que la personne n'aurait même pas vu qu'ils étaient passés. Il restait donc à voir s'ils auraient ou pas de la chance.

« Ou bien ils peuvent déjà être passés par là et il nous faudra récolter tous les indices disponibles. On ne peut pas vraiment savoir. Tiens, regarde, voilà la station. »

La maturité, c’était de ne pas toujours tenir compte des contrariétés d’une jeune personne qui décidait qu’elle n’avait pas le cœur à laisser de la marge de manœuvre. Fantômette avait toujours été bienveillante et agréable, que ce soit avec Ficelle, ou avec toute autre personne dont les idées, quoique arrêtées et obstinées, faisaient preuve d’un illogisme à toute épreuve. Pour elle, il ne valait mieux pas contrarier quelqu’un qui était persuadé d’avoir raison, et qui ne pensait pas pouvoir se tromper. Elle avait donc tendance à céder, même quand c’était particulièrement dénué de sens. Ca ne la dérangeait pas plus que ça.

Avec Dash, c’était entre-deux. Il avait une certaine immaturité, mais quand il s’agissait d’agir et de combattre le crime, c’était un atout. Elle conduisant son cyclomoteur et lui surveillant l’arrière, c’était une combinaison efficace pour se rendre jusqu’à l’endroit où la piste s’interrompait. Elle était peut-être plus tolérante que la moyenne, mais il était certain qu’elle n’emmènerait pas dans la partie dangereuse d’une enquête quelqu’un dont elle pensait qu’il n’était pas capable de gérer et ce n’était pas le cas de Dash. De là à dire que tout allait se passer comme sur des roulettes, c’était une autre paire de manches, mais elle restait optimiste.

En arrivant, ils étaient déjà passé par là. Dash voulait faire un tour pour fouiller la station-service avant d’entrer tous les deux ensemble. Mais Fantômette n’avait pas les mêmes priorités que lui. Il lui paraissait évident que des hommes de cette trempe n’avaient certainement pas laissé d’indices compromettant n’importe où. Non, il fallait trouver des informations sur leur direction et reprendre leur poursuite aussi rapidement que faire se pouvait. S’ils voulaient les rattraper, ils ne devaient pas traîner. Ils pourraient fort bien s’échapper dans une direction qu’il ne serait pas possible de retrouver par la suite. Il fallait se presser.

« Je ne pense pas que ce soit judicieux. Ils ont pris de l’avance et il faut se dépêcher de les suivre. Le plus urgent, c’est d’interroger le pompiste. Mais si tu veux fouiner pendant que je lui parle, tu peux. Seulement, je pense que tu ne trouveras rien. »

Elle s’avança vers la porte de la boutique. Elle ne savait pas quelle décision Dash allait prendre, mais elle, elle savait ce qu’il fallait faire, et elle irait jusqu’au bout. Une fois qu’ils auraient retrouvé la camionnette, il serait infiniment plus facile de mettre fin à tout cela, et d’impliquer les autorités par ailleurs.

Son camarade de bagarre pour aujourd'hui était impulsif et irréfléchi mais il savait le reconnaître et faire le nécessaire pour corriger le tir une fois que c'était fait. Le résultat, c'était qu'elle avait obtenu ce qu'elle voulait, à savoir aller interroger le pompiste. Elle avait la certitude que les bandits étaient déjà passés par ici et elle espérait qu'ils avaient laissé une piste que Dash et elle pourraient suivre. Elle n'était pas certaine que cela arriverait, parce qu'il était tout à fait possible que la piste mène dans un cul-de-sac. Mais ils devaient tenter le coup car s'ils ne le faisaient pas, ils ne retrouveraient jamais leur cible.

Françoise avait confiance en elle et elle interrogea l'homme qui se trouvait à la caisse avec toute la dextérité d'une jeune justicière. L’homme se moqua de sa jeunesse et plaisanta sur les enfants qui jouent à des jeux dangereux, mais elle avait l'habitude de manquer de crédibilité et c'était même un atout qu'elle utilisait pour paraître plus vulnérable qu'elle ne l'était en réalité. Tant qu'il répondait à ses questions, c'était sans importance. Elle avait besoin des réponses et non d'être considérée comme une personne adulte et responsable.

« Tu as entendu ? » demanda-t-elle à son acolyte. « Ils ne sont pas partis il y a longtemps. Nous devrions pouvoir les rattraper. La piste est la bonne cette fois. »

Ils remontèrent sur le cyclomoteur et partirent dans la direction qui leur avait été indiquée vers laquelle se dirigeait apparemment la fameuse camionnette. Ils avancèrent jusqu'à un endroit où il y avait un à-pic. La camionnette était là, face à eux comme si elle attendait sagement qu’ils viennent la dénicher. Les hommes devaient être à l'intérieur en train de faire leurs petites affaires et c'était le bon moment pour mettre en place les choses. Fantômette agit aussitôt en prenant le contrôle de la situation et en incitant son camarade à agir de la façon la plus sécuritaire possible.

« J'ai remarqué un téléphone un peu plus loin, je vais essayer d'appeler la police. Toi, surveille-les pour ne pas qu'ils s'échappent. »

Face au téléphone, Fantômette était en train de pester. Le combiné lui avait d'abord affirmé que le numéro qu’elle avait essayé n'était pas attribué. Il lui avait ensuite affirmé que la ligne était en dérangement, avant de lui révéler que le téléphone sur lequel elle appelait n'était plus desservi et attendait une nouvelle ligne. Elle raccrocha le combiné d’un air furieux. Dans ces moments-là, elle détestait vraiment les choses qui lui faisaient perdre son temps alors qu'elle n'avait pas les moyens d'en perdre. Elle avait autre chose à faire que de se disputer avec un combiné de téléphone mal luné.

« Tu aurais pu me le dire tout de suite », reprocha-t-elle au combiné qui était rebranché et demeura donc muet.

Il ne lui restait plus qu’à courir à la boutique qu'ils avaient croisé sur le chemin et de demander à utiliser leur téléphone. En général, quand elle était à la poursuite de bandits, les commerçants se montraient compréhensifs. Mais elle ne pouvait pas exclure de tomber sur quelqu'un d'un peu moins sympa que les autres. Elle espérait quand même que ce ne serait pas le cas, car elle avait l'intuition qu'il était urgent de rejoindre Dash avant qu'il ne se mette à nouveau dans les ennuis. Toutefois, le caissier se montra complaisant et lui permit de donner un coup de téléphone. Elle fut alors rapidement en contact avec la police et transmit son message.

Mais elle était restée absente un petit moment et lorsqu'elle arriva à destination, elle aperçut un des hommes qui étaient sur le point d'assommer son comparse. Elle se précipita pour lui faire un croc-en-jambe et l'individu se retrouva bientôt assommé par terre pendant que le jeune garçon cherchait à se défendre pour se retrouver finalement face à une Fantômette, les mains sur les hanches. Le comble, ce fut encore quand il affirma qu'ils n'avaient pas été repérés. Fantômette haussa un sourcil et lui indiqua l'individu assommé par terre.

« Je pense qu'on est bel et bien repérés, au contraire, et il va falloir faire preuve de créativité pour se sortir de ce traquenard. Regarde, ils sont en train de s'en aller, nous devons les suivre de toute urgence. »

Elle l'entraîna vers la trottinette électrique. Il n'y avait pas temps de tergiverser, s'ils ne se dépêchaient pas, ils allaient les perdre de vue. Mais la jeune fille réagissait au quart de tour. En un instant, le duo se retrouva à poursuivre la camionnette qui reprenait la route.

Il était mignon, ce gosse. Bon ok, il était bien plus vieux qu’elle, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de le voir comme un gosse. Il avait des capacités, il n’était pas bête et il était plein d’enthousiasme pour ce genre de projet. Elle ne pouvait pas lui en vouloir de prendre certaines initiatives. Elle ne pouvait pas non plus lui en vouloir si certaines ne se terminaient pas bien. Ça lui arrivait souvent de commettre des erreurs elle-même, mais ce n’était pas si grave. Elle parvenait toujours à se relever. Et cette fois ne serait pas différente. Il ne devait pas s’en vouloir pour cette petite erreur.

« Ne t’en fais pas, va. On fait tous des erreurs, moi compris. »

Ils remontèrent en marche pour les suivre alors que la camionnette se remettait en route. Il fallait bien aller jusqu’au bout des choses et trouver ce qui pourrait révéler quelque chose qui serait transmissible à la police. Ils n’avaient pas de preuves pour le moment, mais cela ne tarderait probablement pas. Elle sourit doucement quand il décida finalement de ne plus la considérer comme son acolyte. Il avait dû avoir peur, ou être inquiet de ce qui venait de se passer. Elle n’en profiterait pas, ce n’était pas son genre, mais elle était contente qu’il ait eu davantage la tête sur les épaules.

Il n’avait pas tort sur le fait qu’il fallait être prudent avant de visiter le dernier quartier général sur lequel ils étaient tombé. Mais elle savait que c’était probablement leur dernière chance d’en savoir plus. Elle hocha la tête, contente de la confiance qu’il lui témoignait. Ce dont elle était certaine, c’était qu’il y avait anguille sous roche, mais elle ne connaissait pas tous les détails. Et à l’intérieur, il y avait la prochaine piste, le prochain indice, des preuves. Elle devait fouiller le bâtiment et voir ce qui allait en ressortir. Elle se tourne vers Dash et fronça les sourcils.

« Ce ne sont pas eux qui sont le plus importants. Ce sont des serviteurs, nous devons trouver qui dirige tout cela. Nous devons fouiller discrètement les lieux. Suis-moi. »

Elle s’avança et poussa la porte avant de poser un doigt sur ses lèvres pour signifier à Dash de ne pas faire de bruit. La pièce n’était pas vide, mais bientôt, ceux qui l’occupaient en sortirent pour passer dans une autre pièce. Elle attendit que la pièce se soit vidée et sourit à Dash pour lui faire signe d’entrer. Rapidement, ils commencèrent à fouiller et dans un bureau de la pièce, elle trouva quelque chose qui lui fit froncer les sourcils. Ils n’étaient pas venus là en vain, elle en avait la preuve devant les yeux. Le plus dangereux était donc probablement fait.

« Regarde, Dash, il s’agit d’une adresse ! »