Aujourd’hui tu avais enfin un sujet qui t’intéressait plus que par exemple, quels sont les meilleurs endroits où se restaurer dans la ville. Depuis que tu avais réussi à obtenir un rendez-vous en compagnie de la très fameuse Brooklyn Fairbanks, tu étais assez excité. Faut dire que ça te changeais des sujets habituels et ça toucherait une population plus jeune, ce qui ne ferait pas de mal à la gazette, faut savoir vivre avec son temps après tout.
Tu avais accepté d’aller chez la jeune étudiante, afin de vous rencontrer dans le cadre d’une interview. Cette dernière te ferait gagner quelques places dans le cœur des gens mais ça ferait aussi augmenter la popularité de la fille aux cheveux roses. Elle est très suivie sur les réseaux, et même si tu en as, car ici tu as voulu te moderniser, tu es loin d’être aussi célèbre qu’elle, c’est pourquoi cet entretien sera bénéfique pour chacun d’entre vous, toi tu apprendras un peu plus le terme influenceuse et elle pourra se vanter d’être passée dans le journal.
Vêtu d’un jean, une chemise à manche courtes, cachée par ta veste en jean, et d’une paire de baskets blanches, tu sonnes finalement chez ladite intéressée. T’es un peu stressé même si tu sais déjà ce que tu vas lui demander, plus ou moins, mais ça pourrait être un gros sujet et tu pourrais peut-être monter en estime et obtenir de meilleurs sujets à l’avenir, alors, oui, tu vas tout déchirer et tu vas tout donner avec Brooklyn. Quand elle vient finalement t’accueillir, tu souris, glissant ta sacoche dans ta main gauche pour la saluer de ta main doite. « Enchanté de faire enfin votre connaissance en vrai, Brooklyn. Je suis Edmund, on a échangés quelques mails dernièrement pour une interview… » Que tu lui annonces, juste pour rafraichir sa mémoire, au cas où. Elle t’invite à entrer et tu essuies tes pieds avant de la suivre. « Merci de me recevoir, c’est gentil ! »
Made by Neon Demon
Dernière édition par Edmund Pevensie le Ven 20 Mai 2022 - 17:54, édité 1 fois
C'est pas pour te la raconter (mais un peu quand même), ce n'est pas la première fois que tu te retrouves abordée par un journaliste qui tente de rencontrer en contact avec toi pour solliciter une interview. Certes, tu as revu ta cote de popularité à la baisse dans ce nouveau monde, mais tu rencontres quand même ton public, et les nouveaux médias (plus si nouveaux que ça) intéressent et intriguent toujours. Avant, tes entretiens étaient filtrés par les adultes de ton entourage, tu ne choisissais pas vraiment. Là... là, tu devrais peut-être consulter Andréa, mais tu ne t'es pas encore complètement habituée au fait d'avoir un agent.
Généralement, tu évites certains journalistes et certains médias, si c'est pour commencer à entendre que tu fais rien de spécial dans tes vidéos et que tu touches des fortunes pour ça (alors que, scoop : tu gagnes des clopinettes), c'est vraiment pas la peine. Mais là, la différence, c'est que le journaliste est jeune, pas beaucoup plus âgé que toi, et en plus, il a l'air sympathique, alors l'entretien devrait plutôt bien se passer, pas vrai ? Tu décides d'être confiante, de ton côté, en tout cas.
Tu as proposé qu'il vienne chez toi, ce sera un peu moins informel, c'est ce que tu t'es dit, et comme ça, s'il s'interroge sur tes conditions de tournage et autre, tu pourras directement lui montrer ton matériel, ton set up, ce genre de choses. Quand il sonne à la porte, tu es assez nerveuse, mais tu le dissimules derrière un grand sourire au moment de lui ouvrir.
"Enchantée, Edmund. Est-ce que ça te dérange si on se tutoie ? J'ai l'impression d'avoir cinquante ans, sinon." T'es pas du tout à l'aise à l'idée d'être vouvoyée du haut de tes vingt ans. "Entre, je t'en prie. C'est pas bien grand mais tu peux t'asseoir sur mon siège de bureau, si tu veux." Tu marques une pause. "Tu veux boire un truc avant de s'y mettre ? J'ai pas grand chose mais il me semble que j'ai des restes de soda au frigo." Tu attends sa réponse et tu te sers pour toi un verre de Coca avant de reprendre. "Comment tu veux qu'on fasse ça ? Tu as déjà préparé tes questions ?"
Ton stress s’efface dès que la jeune Fairbanks ouvre la porte. Comme si son sourire venait réconforter ton esprit. C’était peut-être une ruse de son côté, un geste qu’elle fait quand elle stresse ou autre, mais dans tous les cas, ça fonctionnait sur toi, alors t’étais certain que l’interview se déroulerait à merveille. « Oh, oui, bien-sûr ! Mauvaises habitudes quand tu nous tiens… » lui avoues-tu quand elle te demande si vous pouvez vous tutoyez plutôt que vous vouvoyez. Faut dire que dans ton monde c’était la mode de vouvoyez tout le monde et puis dans ton boulot aussi, donc ça reste, mais t’es franchement plus à l’aise en tutoyant les personnes face à toi, ça les mets au même niveau que toi, façon de parler.
Tu entres suite aux dires de l’influenceuse et tu ne peux qu’être émerveillé par l’équipement qu’elle possède mais aussi l’appartement en lui-même, c’est très propre et bien rangé. Plus que ce que tu pourrais faire en tout cas. « C’est parfait et non, va-y, prends ton siège, je peux rester debout, j’aimerais grandir un peu plus, histoire de dépasser mon frère… » ris-tu alors que tu hoches la tête quand elle te demande si tu souhaites boire quelque chose avant de démarrer. « Un Coca sera très bien, merci Brooklyn. » Et tu hausses les épaules quand elle en vient aux questions déjà préparées et sur la façon dont tu souhaites que l’interview se fasse. « Et bien j’ai déjà noté quelques questions, oui, mais après je pense qu’on peut y aller au feeling aussi. En dernier lieu j’aimerais bien prendre quelques photos de toi, si tu es d’accord ? Je pourrais te les envoyer et j’en mettrais une sur ton article, même si tout le monde ici sait déjà qui tu es, t’es un peu comme D.Va, enfaîte… » avoues-tu dans un sourire sincère quand tu récupères la canette qu’elle te donne. D.Va c’est une célébrité aussi, un peu comme Brooklyn mais un poil plus vieille et elle gère un magasin de jeux-vidéos. Tu bois une gorgée de ta boisson et sors le fameux calepin et stylo de ta sacoche. « Bien, parles-moi un peu de toi. Qui es-tu et que fais-tu hormis être une célébrité locale ? » Autant démarrer softement, non ?
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Spoiler:
HJ : J’ai adoré ta réponse et les petites pensées, j’vais aimer ce rp’ j’le sens !
Tu te sens un peu rassurée quand il accepte que vous vous tutoyez, ce sera plus simple pour toi de te sentir à l'aise dans ces conditions. T'as envie que ça se passe comme une simple conversation, presque une discussion entre potes, parce que quand tu te laisses gagner par la nervosité, tu peux vraiment sortir des absurdités plus grosses que toi, et t'aimerais éviter ça, là, tout de suite. Tu veux juste que ça se passe bien.
"T'es sûr ? T'inquiète, je peux m'asseoir sur le lit, aussi, y a pas de problème. C'est moi qui vais me sentir toute petite, sinon", tu remarques avec amusement quand il te laisse la chaise de bureau.
Tu as bien gardé en tête la remarque qu'il fait au sujet de son frère, mais tu décides pour commencer de ne pas commenter. Pas tout de suite, mais si la conversation se passe bien, peut-être que tu laisseras parler ta curiosité : c'est plus fort que toi, tu adores poser des questions sur les autres, ce n'est pas pour rien si on t'a plus d'une fois fait remarquer que tu serais peut-être à ton aise à la place que tient Edmund à cet instant. Il va peut-être falloir que tu reconsidères ton cursus, effectivement. Tu te diriges vers le frigo et vous sers deux verres, tire un peu la tronche en en tendant un à Edmund.
"Désolée, ce sera du Coca sans bulles, j'aurais dû penser à aller faire les courses avant que tu viennes."
Enfin bon, vous n'êtes pas non plus là pour prendre l'apéro, vous êtes là parce que Edmund a jugé bon de t'interviewer. Tu souris quand il te propose d'y aller au feeling. Toi, tu dis clairement pas non, tu te sentiras définitivement plus à l'aise en procédant comme ça, et tu penses que c'est comme ça que vous obtiendrez les meilleurs résultats, aussi, quelque chose de plus spontané, quelque chose qui te ressemble plus.
"D'acc, ça me va pour la photo, si tu me laisses choisir celle qui apparaît sur l'article." Toi ? Soucieuse de ton image. Ben oui, tu es influenceuse, bien sûr que tu es au moins un peu narcissique, faut pas charrier. "Une célébrité locale je sais pas..." Tu hésites et tu décides de dire tout ce qui te passes par la tête. "Ici, j'étudie la bio, mais j'ai un peu choisi ça par défaut, pour faire quelque chose... c'est pas que ça m'intéresse pas, mais au final, je suis vraiment pas sûre que ce soit un domaine qui me convienne. Avant ça, j'ai grandi dans le Missouri. Mes parents avaient... pas beaucoup de temps, donc j'ai été biberonnée par les écrans, j'avais douze ans quand j'ai posté ma première vidéo sur Internet. Une vraie horreur... Sinon j'aime... manger, sortir, les soirées sur la plage - et les dinos, je crois que ça s'est vu."
PrettyGirl
[HJ : ça me fait super plaisir Je l'aime déjà beaucoup, ce rp ]
Le tutoiement a toujours été étrange à tes yeux, du moins avant ton arrivé ici. Faut dire que dans ton monde c’était le vouvoiement qui l’emportait, sur pratiquement tout, aussi bien au niveau amical que familial mais tu avais très vite pris l’habitude de tutoyer les gens qui étaient assez proches de toi, ça permettait de les mettre en confiance pour certains ou même de prendre plus de plaisirs à échanger, enfin c’était comme ça que tu le voyais de ton côté et tu avais l’impression que Brooklyn pensait la même chose que toi, elle avait l’air plus détendue, rassurée une fois que tu avais accepté qu’elle te tutoie, après tout elle aurait très bien pu être ta sœur, elle était à peine plus âgée que Lucy.
Puis, comme pour lui faire plaisirs, tu prends donc place sur le fameux siège, laissant la jeune étudiante s’installer sur le lit après avoir rapporté de la cuisine vos deux verres de coca, coca sans bulles à en croire ses dires, ce qui te fait doucement rire puisque tu aimes comment elle est, c’est une fille assez naturelle et tu te dis que cette interview était tout bêtement ce qu’il vous fallait, à elle mais aussi à toi. « Merci et ne t’en fait pas, je ne suis pas là pour bruncher ou autre mais faut dire qu’une interview pendant un brunch ou apéritif ça pourrait être sympa, je garde ça en tête pour une fois prochaine… » Que tu lui réponds même si cette remarque est plus pour toi. Tu bois donc une gorgée de la fameuse boisson sans bulles et c’est frais donc ça te fait du bien.
Tu lui proposes finalement d’y aller au feeling et tu ne sais pas pourquoi mais tu penses clairement que c’est la meilleure des choses à faire pour que cet entretien se déroule à merveille. « Bien évidemment, j’aime juste en prendre plusieurs au cas où mais tu auras le dernier mot, promis ! » Que tu lui avoues quand elle t’informe être d’accord pour la photo mais si c’est elle qui choisit celle qui apparaitra dans l’article, ça te semble juste et tu ne peux donc pas refuser. Finalement les questions commencent à partir et tu l’écoutes alors que tu griffonnes quelques notes, histoire d’avoir de quoi rédiger ton article et tu te rends compte que tu n’as pas allumer ton microphone alors tu l’allumes en cours de route, ce n’est pas grand-chose mais tu lui montres quand même pour ne pas la prendre au dépourvu. « Oh que oui, on voit très bien que tu adores les dinosaures, tu saurais me dire d’où te vient cette passion ? » Que tu demandes dans un premier temps pour ensuite lui poser deux autres questions. « D’ailleurs, tu as été baignée jeune dans le milieu des likes, vidéos et influenceurs, tu n’as jamais eu peur ? Du regard des autres ? Du jugement ? » Et tout naturellement une seconde question se pose, suite à ses études cette fois. « Et si jamais tu pourrais te réorienter, au niveau de tes études, qu’envisagerais-tu de faire ? Dis-toi que tout est possible alors soit juste honnête, pas pour les autres mais pour toi-même. » Car mine de rien c’était grâce au journalisme que tu avais réussi à avancer dans ta vie qui était chaotique mais aussi merdique quand tu étais arrivé ici et durant deux ans.
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Spoiler:
HJ : Super alors, j’espère que ça continuera comme ça et si jamais un truc te gêne, hésite pas à me mpotter ici ou sur discord !
"Va falloir m'interviewer une deuxième fois, alors, parce que j'adore les brunchs", tu dis avec un large sourire quand Edmund se satisfait de son piètre Coca sans bulles, faute de mieux. "Quoique je passerais sans doute plus de temps à m'empiffrer qu'autre chose... ceci dit, ça te donnerait l'occasion d'en placer une", tu reprends avec humour avant de chercher, tout de même, à reprendre un minimum ton sérieux.
Tu bois une première gorgée de ton verre, tu grimaces légèrement et décides de le poser sur ta table de nuit sans plus y toucher. A la place, tu préfères te concentrer sur l'interview, parce que même si tu te verrais sans mal bavarder de tout et de rien avec Edmund, vous n'êtes pas là pour ça, à la base, pas vrai ? Tu t'assieds en tailleur tandis qu'il allume son microphone, et d'un seul coup, tu sens comme une légère tension monter, qui ne vient que de toi-même. La peur de dire une grosse connerie, plus grosse que toi... t'en sais rien... La peur aussi de décevoir les attente de ce type sympa qui t'accorde du temps que tu n'as pas envie de lui faire perdre. Tu essaies de parler de toi, de tes passions, et finalement, c'est plutôt fluides, et les questions d'Edmund sont pertinentes. T'essaies d'y répondre de façon tout aussi pertinentes.
"A la base, les dinos, j'avais pas d'opinion dessus, enfin si, je trouvais ça cool mais... En fait, s'ils me fascinent autant maintenant, c'est juste que... ça me rappelle d'où je viens, tu vois ? Et je crois que c'est aussi un gigantesque appel du pied à tous ceux que je voudrais retrouver. Parce que là je fais ma fière, mais crois-moi que si je me retrouvais de nouveau face à un raptor, ce serait pas la même", tu dis avec un sourire, pas certaine que ton discours fasse le moindre sens pour Edmund.
"Pour être honnête, si... c'est toujours le cas, d'ailleurs", tu réponds quand il évoque ton rapport au regard des autres. "Je suis super dépendante de ce qu'on pense de moi, j'essaie de soigner un peu ça mais c'est pas facile. Quand les gens sont protégés derrière un écran, ils oublient qu'ils ont affaire à une vraie personne, c'est des choses que j'essaie de me rappeler... mais bon, selon les jours c'est plus ou moins facile."
Tu ne veux pas t'épancher sur les pires commentaires que tu peux recevoir, les insultes sexistes, les allusions sexuelles, les menaces... Tu en veux parfois à tes parents de ne pas t'avoir assez protégé, mais tu admets aussi que tu ne leur disais jamais rien. C'est le revers de la médaille, on va dire. T'as appris à faire avec.
"Te fous pas de moi", tu reprends quand il te demande ce que tu pourrais aimer faire. "Mais je crois que j'aimerais faire ce que tu fais. Ou quelque chose dans ce goût-là, écrire et réaliser des reportages, ce genre de choses... C'est déjà plus ou moins ce que j'essaie de faire, mais j'ai tout appris sur le tas, alors je manque de méthode."
Tu notes donc intérieurement, que si vos chemins sont amenés à se recroiser à un moment donné, tu devras l’inviter à un brunch. Soit, pourquoi pas, ça changera et puis c’est toujours bon les brunchs. Mais tu vas éviter d’en reparler car tout ça risque de te donner faim et vous venez tout juste de démarrer l’interview, alors va falloir attendre un peu si tu espères pouvoir goûter, pour l’instant tu te contenteras du coca-cola que t’apportes la jeune influenceuse, ça coupera un peu la faim. « J’en prends note alors, ça serait avec plaisirs ! » Bah oui, même s’il elle mange beaucoup, c’était aussi le but, donc pas de soucis de ton côté.
Puis, tout naturellement les questions sortent de ta bouche. Tu lui demandes d’où lui provient sa fascination sur les dinosaures, faut dire que y a pas mal de sujets qu’elle aborde qui sorte un peu du commun, toi-même tu n’aurais jamais pensé aux dinos avant ton arrivée ici, c’est un fait, mais pour toi un lion qui parle est tout à fait normal, du coup tu ne t’épancheras jamais là-dessus, par peur d’être pris pour un fou, ou pire. « Oui, je vois très bien ce que tu veux dire. C’est en même temps ton passé mais aussi ton présent puisque ça te permet de rester toi-même tout en étant dans ce nouvel endroit, pertinent ! » Que tu dis alors que tu lui affiches un sourire, laissant la seconde question sortir de tes lippes, sujet peut-être plus délicat pour la jeune étudiante aux cheveux roses, mais elle s’en sort plutôt pas mal et tu ne peux que lui afficher un sourire compréhensif. « Je me doute, je suis aussi passé par-là mais après je trouve que tu t’en sort plutôt bien, tu as une fanbase solide et les haters, même s’ils sont présents, se font souvent arrêtés par tes fans alors tu peux être fière de ce que tu transmets aux jeunes via tes vidéos, vraiment. » Que tu lui réponds avant d’enchainer sur une dernière question, enfin pas si dernière mais voilà quoi. Et sa réponse te fait rire alors que tu lèves les mains, comme si tu lui disais que tu ne l’attaqueras pas, ni ne te moqueras. « Je vois très bien oui ! Tu sais, ça ne fait pas si longtemps que je fais ce métier, mais après tu pourrais venir le temps d’un stage, si jamais tu voudrais voir un peu le terrain et la méthodologie à pratiquer et au moins ça te permettrait d’être fixée sur ce que tu souhaites réellement faire, il n’est jamais trop tard pour le changement. » Bon, si tu réfléchis toi t’as rien foutu pendant près de deux ans mais en une année tu avais tout rattrapé et tu étais plutôt fier de ce que tu étais devenu aujourd’hui, tu t’aimes tel quel et c’était déjà beaucoup.
Finalement, tu ne mis pas longtemps à réfléchir à quoi lui demander et donc, reprenant une gorgée de ton coca, que tu terminas aussi par la même occasion, tu l’observas dans un énième sourire. « Ta dernière vidéo, tu peux m’en parler un peu plus en détails ? As-tu prévu une future collaboration, maintenant que plusieurs influenceurs sont en ville ? Et si tu avais des conseils ou autres à donner à tes fans ou ces personnes qui veulent te ressembler, quels seraient-ils ? »
Tu aimes la façon dont Edmund parvient à facilement décortiquer le fond de ta pensée, quand toi-même tu n'es pas totalement convaincue du fait qu'il fasse beaucoup de sens ou que tu t'exprimes convenablement sur la question, il te prouve le contraire. Il a très bien cerné ton discours, oui. Tu n'étais pas une dino-nerd à la manière d'un Darius, à la base, tu ne l'as jamais été autant qu'ici, parce que c'est quelque chose qui fait partie intégrante de ton histoire, et tu as beaucoup trop besoin de te raccrocher à cela, de toutes les manières possibles. C'est le lien entre ton passé et le présent, et une manière essentielle de te définir dans un monde qui brouille facilement, trop facilement, vos identités respectives.
Le rose te monte légèrement aux joues si bien qu'on risquerait de confondre ton visage et tes cheveux quand Edmund complimente ton travail et estime que tu as su te construire une fanbase digne de ce nom. C'est la vérité, et tu aimes la communauté que tu as réussi à construire, peut-être encore plus ici que dans ton monde d'origine... peut-être bien parce que tes followers sont moins nombreux et que tu arrives plus facilement à garder le fil ? Va savoir. Bien sûr, à certains moments, ce n'est pas simple du tout, et tu aurais même envie de baisser les bras, quand tu te prends des tombereaux d'insultes comme surgis de nulle part, mais tout cela est bien vite estompé par le sentiment d'honnête satisfaction de faire quelque chose qui te plaît et qui sait plaire aux personnes que tu cherches à toucher.
"Merci", tu dis avec un fin sourire, quand même contente qu'on ne se focalise pas trop là-dessus, histoire de ne pas intensifier ton embarras plus que nécessaire.
Tu t'étonnes toi-même de ton honnêteté quand tu confies à Edmund le fait que tu apprécierais sans doute de faire un métier similaire au sien, même si pour le moment, tu n'as pas du tout emprunté la voie pour. C'est une confidence que tu as faite à quelques rares amis, mais que tu ne cries pas sous tous les toits, surtout parce que tu n'es pas vraiment sûre de toi, mais le discours de ton interlocuteur te rassure, et dans le fond, tu te dis que tu as bien fait d'aborder le sujet, surtout auprès de quelqu'un qui sait de quoi il parle, en fin de compte.
"Le stage c'est une bonne idée, oui. De toute façon, j'ai besoin d'être sur le terrain pour me faire une meilleure idée des choses. Je suis du genre à apprendre mieux sur le tas que le nez plongé dans des bouquins, tu vois ce que je veux dire ?" Un léger rire accompagne cette remarque pourtant très sincère.
Puis il t'interroge davantage sur tes vidéos, sur les conseils que tu pourrais éventuellement donner, et tu réfléchis à la meilleure manière de présenter les choses.
"Ma dernière vidéo fait partie d'une série d'explorations. En gros, j'entends parler d'endroits un peu intrigants sur l'île, et je vais aller voir de mes propres yeux ce dont il retourne. Sinon, je travaille sur une série d'interviews, j'aimerais bien donner la parole à des habitants de l'île, leur permettre de raconter leur histoire, voire leur permettre de se retrouver peut-être des personnes qu'ils ont perdues." Tu marques une pause. "Pour la collaboration, j'y pense mais pour être honnête... ça se voit peut-être pas là, mais j'ai du mal à aller vers les autres, je sais pas comment expliquer... je veux pas que ça se passe mal, tu vois ?" Nouvelle pause. "En fait, je crois que je n'ai pas de conseils à donner parce que je trouve que c'est une drôle d'idée de vouloir me ressembler..."
Si tu avais eu un sentiment de stress quant à cette interview, à l’heure actuelle ça n’était plus le cas. Faut dire que la jeune étudiante était vraiment accueillante et tout semblait vous venir naturellement. Que ça soit tes questions, ses réponses, c’est un peu comme si vous vous étiez déjà vus auparavant et aviez déjà échangés autour de ces mêmes sujets, alors que non, c’était donc très agréable et la conversation filait aussi vite que l’heure qui venait déjà de s’écouler.
Complimentant la plus jeune face à son succès, ses vidéos mais aussi son engouement vis-à-vis de ses fans, tu ne pus que sourire en la voyant rougir. Tu n’avais pas fait tout ça pour la mettre mal à l’aise, au contraire tu le faisais surtout pour la mettre à son aide et puis vous étiez chez elle, tu n’allais pas l’embêter sur son propre terrain, ce n’était pas du tout ton genre. Tu n’insistas sur rien, préférant la laisser répondre à tes questions mais le sujet du stage était une excellente idée, surtout quand elle mentionna qu’elle était plus du genre à apprendre sur le tas que le nez dans les livres. « En vrai on se ressemble beaucoup. Bon, je n’ai toujours pas décidé quelle couleur appliquer sur mes cheveux mais… » plaisantes-tu pour accompagner l’influenceuse, hochant la tête avant de reprendre. « Je n’ai jamais aimé l’école et en arrivant ici j’ai mis énormément de temps avant de trouver ma voie du coup je te comprends parfaitement ! »
Le sujet dévie cette fois sur ses propres vidéos, puis sur une éventuelle collaboration mais aussi sur les conseils qu’elle pourrait donner aux personnes qui la suivent et souhaitent lui ressembler. Tu parles d’abord de sa vidéo. « Tu es vraiment une casse-cou, un peu comme moi. Rien ne t’effraie ! » Et tu enchaînes sur son idée d’interviews qui te semble parfaite. « Wow mais c’est une excellente idée ! Je pourrais même appuyer tout ça en essayant de voir genre une publicité hebdomadaire dans la gazette et H24 sur le site, tu vois le lien où on clique et bam on arrive sur ta page où tu regroupes les différentes personnes qui recherche leurs proches… » C’est un excellent moyen, tu avais retrouvé ta famille toi mais au bout de trois ans et avec un peu de mal quand même. Mais quand elle dit que ce serait une drôle idée de lui ressembler, tu arques un sourcil et fais la moue, pas trop d’accord sur le sujet. « Je pense que d’un côté je peux te comprendre, je ne voudrais pas que les gens me ressemble non plus mais, sans vouloir te mousser, je trouve que tu montres toujours tes bons côtés via tes vidéos, donc je pense que beaucoup de personnes aimeraient être comme toi, mais je vois où tu veux en venir… » Tu ne voudrais pas que tes fans apprennent sur ton passé de drogué et d’alcoolo, ni que tu as eu un passif violent par exemple. « Et sinon, dernières questions ; si tu voulais faire une collaboration, même si je vois le fait d’aller vers les autres peut-être difficile et qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre, tu aimerais bien collaborer avec qui ? Elle ou il lira sans doute cette article alors c’est l’occasion ! » demandes-tu avant d’enchaîner avec une autre question. « Et tu comptes parler de quoi dans ta future vidéo ? Genre je peux avoir un petit aperçu ? » Et là tu penses que tu as tout pour faire au moins une page sur la fille aux cheveux roses, tu as déjà hâte de tout écrire.
C'est vrai que plus tu parles avec Edmund, plus tu te trouves de points communs avec lui. T'as l'impression qu'il te ressemble effectivement beaucoup, et ça te rassure un peu, parce que c'est par conséquent plus simple de discuter avec lui. Toi, en ce qui te concerne, t'as quand même l'impression que ça se serait pas aussi bien passé si tu avais dû accorder cette interview à quelqu'un d'autre, tu sais que tu te serais montrée à ce point nerveuse.
"Quand tu te seras décidé sur la couleur, passe me voir, je suis super douée pour les colorations, pas la peine de passer par la case coiffeur", tu lui fais avec un sourire en coin en réplique à sa remarque teintée d'humour. "Je plaisante pas, du bleu ou du vert, ça t'irait comme un gant, vraiment."
Il t'apprend qu'il n'avait jamais trop aimé les cours, que lui aussi avait eu du mal à trouver sa voie. Quand on se retrouve en compagnie de personnes pétries de certitudes, on peut se sentir un peu désemparé de ne pas réussir à se joindre à la masse. Résultat des courses, t'as presque plus l'impression de parler avec un ami qu'avec un apprenti-journaliste.
"Tu sais quoi, on ferait vraiment une team d'enfer, tous les deux", tu le dis en le pensant, alors qu'il rebondit sur tes idées concernant l'aide aux personnes recherchant leurs proches. Tu te projettes et tu t'emballes trop vite, tu sais très bien que c'est un défaut notoire chez toi, mais en même temps, dans ce contexte, ça peut se comprendre, pas vrai ? "Oui, je vois ce que tu veux dire, c'est vrai que je me montre sous mon meilleur jour dans mes vidéos, je pense que tout le monde fait un peu ça... Mais du coup c'est un peu trompeur, quand on y pense. C'est genre... une infime facette de ce que je suis, en fait."
Tu prends le temps d'y réfléchir longuement quand Edmund te demande avec qui tu rêverais de collaborer. T'y penses longtemps, et finalement, tu donnes une réponse qui te fait rire toi-même.
"Tu sais quoi ? J'adorerais faire une vidéo avec le maire de cette fichue ville, qu'il se montre un peu et qu'il réponde enfin aux questions qu'ils se posent tous." Tu marques une pause. "Bon, c'est pas vraiment un influenceur mais si... d'une certaine manière il influence les gens, donc..." Tu marques une pause. "Là, ma prochaine vidéo, c'est sur mon expédition en plongée autour de l'île. Tu veux voir quelques rushes ?"
« Le bleu, pourquoi pas. Ca me rappellera l’océan qu’il y avait dans mon monde et puis ça me permettrait de me mettre au cosplay ! » réponds-tu dans un petit rire, appréciant que la jeune influenceuse t’écoutes et répliques à tes vannes. Tu l’aimes bien, vraiment. Il t’es déjà arrivé de faire des interviews et de ne pas arrêter de zieuter ta monter, tellement cette dernière te paraissait longue ; mais pas avec Brooklyn. Avec elle tout passer vite, c’était même trop rapide à ton goût. « Mais carrément ouais, team Edlynn all the way ! » répliques-tu en levant ta main, histoire qu’elle te fasse un high five. Enfin t’espères que c’est toujours cool de faire ça, sinon tant pis.
Quand elle mentionne le fait que montrer uniquement les bons côtés dans les vidéos c’est un peu comme se faire mousser, c’est trompeur quoi et tu ne peux qu’être d’accord avec elle. « On ne connait vraiment la personne que lorsqu’on la voit en face de soi. Regarde, on aurait fait cette interview en visio ou même en téléphonie et bien le courant ne serait pas aussi bien passé. Je peux être un vrai con en vrai, tu n’auras qu’à demander à ma fratrie si tu croises un autre Pevensie un jour. J’ai changé en arrivant ici… » Et aussi suite aux merdes qui t’étaient arrivé mais ça c’est une autre histoire.
Puis, lorsque tu lui demandes avec qui elle souhaiterait collaborer, tu t’attendais à toutes sortes de réponses, sauf celle-ci. « Ouais, pas mal, excellente idée ! » Que tu lui dis alors que tu hoches la tête à ses dires. « Ah nan mais je te soutiens carrément. On pourrait enfin en savoir un peu plus sur cet endroit, sur le pourquoi du comment donc ouais ! » répètes-tu tandis que tu hoches vivement la tête, un peu trop même quand elle te propose de voir quelques rushes. « Totalement, montres-moi tout ça ! Après tout de mon côté j’ai tout ce qu’il me faut donc disons que le journaliste Pevensie laisse place au simple mortel qu’est Edmund. »
"Fais gaffe, quand j'ai une idée en tête, je l'ai pas ailleurs. Tu me dis que t'es partant pour te faire une coloration, j'achète tout ce qu'il faut dans la seconde et je te fais ça dès demain, pas question de te défiler", tu dis avant tout pour le chambrer, c'est vrai, mais avec quand même un léger filet de sincérité dans la voix, c'est vrai également.
Au fond de toi, coloration ou pas, tu commences à te dire gentiment que t'aimerais bien avoir un prétexte pour passer du temps avec Edmund, parce que tu sens vraiment que vous pourriez devenir très bons amis tous les deux. C'est pas du tout du baratin, en ce qui te concerne, quand t'affirmes que vous avez un paquet de choses en commun et que vous étiez faits pour vous entendre, tu le penses vraiment.
"Edlynn ça sonne bien, c'est un signe", tu fais en riant de bon coeur tout en tapant dans la main d'Edmund en un high five des plus victorieux.
Ce qui est clair, c'est que t'arrives à parler franchement avec lui. Tu sais pas si c'est bon ou mauvais signe, pour le coup, parce que tu devrais sans doute surveiller un peu plus précautionneusement ton image, mais tu n'en fais rien, et à la place, tu t'exprimes au naturel, en espérant que cela n'écorne tout de même pas trop ton image publique. Edmund a raison, faut avoir une personne en face pour savoir à quoi s'en tenir plus exactement.
"Toi, un petit con ? J'y crois pas cinq secondes. Cela dit j'ai pas mal changé en arrivant ici aussi... enfin, même avant... Quand tu passes ta vie à essayer de survivre à des dinos affamés, tu changes du tout au tout." Tu souris. "J'aime bien le Edmund que j'ai en face de moi, mais je retiens de poser des questions bien embarrassantes à ton sujet à tes frère et soeurs. D'ailleurs, je connais un peu l'une d'entre elles, enfin rapidement. Lucy, c'est bien ta soeur, pas vrai ?"
Tu poursuis en discutant de tes projets, réalisables ou non, ce qu'il te plairait de faire sur cette île, en somme. Et t'en as de l'ambition, même si t'as pas la garantie qu'aucun de ces projets aboutira.
"On verra bien ce que je réussirai à faire au bout du compte, mais c'est pas les idées qui me manquent, en tout cas." Et t'es du genre tenace, on ne peut pas te l'ôter. Quand t'as quelque chose en tête, tu vas jusqu'au bout. "Edmund le simple mortel est un gars cool, ça me fait plaisir de faire ta connaissance. Attends, je vais te montrer un peu..."
Tu passes les quelques minutes suivantes sur ton logiciel de montage, à sélectionner quelques moments de ton expédition que tu lui commentes dans la foulée.
"C'est une version très brute, là, ça aura l'air plus sensationnel avec la musique qui va bien. Et j'ai quelques plans au drone que je dois ajouter, aussi."
Oh ça tu n’en doutes pas, qu’elle soit réellement sérieuse vis-à-vis de ta coloration ; mais est-ce que toi tu ne l’étais pas ? Après tout, le changement avait du bon. Tu en choquerais plus d’un avec une nouvelle couleur de cheveux mais au final, si ça te va bien et que ça te fait plaisirs, que risquais-tu ? « Alors je t’appellerais si jamais je veux vraiment sauter le pas ! » Comme ça elle est au courant.
Tu l’apprécies et elle est tellement cool et sympathique avec toi que t’es certains qu’en dehors de cette interview vous vous entendriez plus que bien. « Tu vois, on fait déjà la paire ! » Que tu réponds, un sourire élargi quand la fille aux cheveux roses vient répondre à ton high-five. Elle ne le sait pas mais tu en as bien besoin. Tu n’as pas beaucoup d’amis, en vrai. Ta famille reste ta famille avant tout, du coup tu te dis que vu comment ça se déroule, peut-être que Brooke et toi pourriez devenir amis ? Tu sais que tu chercheras à la revoir après cette après-midi, même si c’est pour une vidéo ou un simple café.
Tandis que tu lui avoues que tu préfères être tombé sur elle en face à face plutôt qu’en visio, tu lui lances également qu’avant ton arrivé ici tu étais un petit con, ce qui n’est pas faux mais aujourd’hui les gens ne peuvent pas réellement s’en rendre compte étant donné que tu as changé. Trois ans et voilà un nouveau toi. « Et pourtant je ne mens pas ! Mais j’avoue que sur ce point tu me bats, enfin, j’ai déjà affrontés des monstres moi aussi mais un dino, c’est genre tout la haut ! » Que tu dis en levant ta main le plus haut possible, pour montrer qu’elle gagne haut la main. « Oh, tu connais ma cadette ? Figures-toi que j’ai aussi une stagiaire sous mon aile et qu’elle s’appelle aussi Lucy, ça m’a fait rire la première fois mais hésites pas à lui parler de moi, la pauvre, je l’ai beaucoup charrié étant jeune… » Tu étais un vrai con, faut le dire.
C’est pourquoi, tout en l’écoutant te parler de ses projets, tu ne peux qu’être fier d’elle ; après tout elle a de la suite dans les idées, elle est belle, intelligente et innovatrice, du coup tu sais qu’elle va aller loin, même si elle souhaite changer de voie. « Plaisir partagé, Brokklynn, reine des dinosaures ! » réponds-tu dans un sourire alors qu’elle te montre le plus gros de son travail et wow. C’est vraiment excellent. Rangeant ton matériel dans ta sacoche, tu tapes dans tes mains en l’observant. « T’es vraiment douée ! J’espère qu’on aura l’occasion de se revoir, même si c’est pour un stage d’immersion, réfléchis-y ! » Que tu lui lances alors que tu regardes ton portable et en voyant l’heure tu t’étires, te redressant en enfilant ta sacoche autour de ton cou. « Allez, je vais pas t’embêter plus longtemps, j’ai tout ce qu’il me faut de toute manière ! » Tu esquisses un sourire alors que tu hésites et finalement tu viens la saluer d’une accolade amicale. « Encore merci de m’avoir reçu chez toi, tiens, si jamais tu veux qu’on se revoit ou même pour parler boulot. L’article sera en ligne et en papier dès la semaine prochaine, alors attends-toi à voir ton compteur exploser ! » Que tu lui dis vis-à-vis de ses futurs vus. Puis, une fois tout ça fait, tu la salues une dernière fois avant de quitter son appartement, direction chez toi, ou plutôt ton frère, prêt à tout écrire en repensant à cette après-midi qui était vraiment sympathique.
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(TERMINE) How the Modern World Was Made {feat. Brooklynn}
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Aujourd’hui tu avais enfin un sujet qui t’intéressait plus que par exemple, quels sont les meilleurs endroits où se restaurer dans la ville. Depuis que tu avais réussi à obtenir un rendez-vous en compagnie de la très fameuse Brooklyn Fairbanks, tu étais assez excité. Faut dire que ça te changeais des sujets habituels et ça toucherait une population plus jeune, ce qui ne ferait pas de mal à la gazette, faut savoir vivre avec son temps après tout.
Je l'aime déjà beaucoup, ce rp