(Terminé) Le destin mêle les cartes et nous jouons ♧ feat. Harley

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Le destin mêle les cartes et nous jouons

feat. Hisoka

J occulte presque immédiatement sa proposition. Harley, aussitôt, fronce les sourcils, ce qui lui donne cette moue boudeuse dont elle seule a le secret. Elle détaille Hisoka du regard comme si elle réfléchissait ou comme si elle pénétrait par ce biais des pensées hors d’accès. Elle le fait souvent avec ses patients, ça, le coup du regard pénétrant. Ça marche une fois sur deux, on va dire, mais souvent, ça les déstabilise. Cela dit, elle sait bien que ce genre de méthodes ne fonctionnent pas, en revanche, envers celui qu’elle croit être son Joker… Et comme bien souvent, il y a de fortes chances, amnésie ou pas, qu’il ait le dernier mot quoi qu’il en soit. Toujours en pleine hésitation, Harley songe à combien les traits de son visage sont différents, et combien à certains moments, elle ne reconnaît J dans rien de ce qu’elle regarde chez lui… Quand à d’autres, elle est si emplie de cette certitude de l’avoir sous les yeux qu’elle ne peut s’empêcher de se sentir replongé au plus profond de ce qu’elle avait été à une époque qu’elle aurait dû rejeter d’un bloc sans pour autant sans sentir capable.

Elle redresse un peu brusquement son volant en constatant l’approche d’un virage que son observation lui avait fait presque manquer, trop accaparée qu’elle était, au point d’oublier de regarder la route. Elle a envie de protester, elle se demande jusqu’à quel point elle pourrait avoir le droit de protester, au final. Elle hésite mais finalement, c’est dans une sorte d’entre-deux, en s’adressant davantage à la route qu’à son interlocuteur, qu’elle finit par exprimer le fond de sa pensée.

« Pourquoi tu ne veux pas que j’aille chez toi ? » demande-t-elle en semblant s’engager à présent dans une grande conversation avec son pare-brise.

En vérité, elle n’aurait rien contre le fait de dévaliser un hôtel de luxe et de profiter à sa juste valeur du petit pactole qu’ils sont parvenus à récupérer, et se prélasser dans un hôtel aux multiples étoiles serait en soi une activité plus qu’agréable, et peut-être même la meilleure manière de clôturer cette soirée. Mais si séduisante cette entreprise soit-elle, elle garde à l’esprit une arrière-pensée qui ne veut pas la lâcher et l’empêche complètement d’apprécier ce moment comme elle le pourrait peut-être dans d’autres circonstances.

« T’as peur de ce que je pourrais découvrir ? » elle demande alors avec suspicion, retrouvant l’un des travers qu’elle avait aussi oublié le concernant, à savoir cette sorte de possessivité maladive qu’elle peut encore garder en des circonstances tout à fait annexe, mais qu’elle sent doucement gronder en elle comme une sorte d’avertissement dangereux.

C’était inévitable, plus elle passera de temps en sa compagnie, plus dure sera la chute… Mais pour le vertige de la chute seulement, et pas ce qui s’ensuit, elle replonge finalement incessamment dedans, à chaque fois, comme si elle ne savait tout bonnement pas s’en empêcher.

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▿ Date de naissance : 06/06/1994

Comment ne pas s'amuser de la réaction d'Harley ? Déjà, on peut parler de ce drôle de regard qu'elle lui lance. Le genre long et insistant, comme si elle cherchait à percer un mystère chez lui, mais aussi à le faire craquer sous une sorte de pression silencieuse. Tout ça, alors qu'elle conduit, elle pourrait les foutre en l'air à agir de la sorte. La mort n'a jamais fait peur à notre Hunter, alors il la regarde à son tour dans les yeux, mais avec un regard plutôt neutre et innocent. Il ignore ce qu'elle cherche à faire. Le faire craquer ? Changer d'avis peut-être ? Tout ceci lui échappe, mais d'une certaine manière ça l'amuse. Au pire, c'est un peu petit jeu, celui qui craquera le premier, à moins qu'un accident survienne avant. Finalement, elle regarde de nouveau la route et leur évite un tour dans le décors ! Voilà sa question qui tombe. "Je n'ai pas dis que je ne voulais pas ! Je trouvais juste l'idée d'aller dans un hôtel luxueux plus à la hauteur de ma fidèle partenaire de crime ! En plus, on a mérité un service cinq étoiles après ce braquage du tonnerre, tu ne crois pas ? ♢" Ce n'était qu'une simple logique, un moment pour profiter de ça et liquider une partie du liquide ou des cartes bleues avant qu'elles ne se retrouvent bloquées par la banque le lendemain matin. Mais visiblement, l'idée ne lui convient pas. C'est là ou il vit qu'elle veut voir. C'est forcément moins chouette.

La suite vient piquer encore plus sa curiosité. Le fait qu'elle y mette de la jalousie. C'est donc ça ? Un large sourire étire ses lèvres, il aurait presque l'air machiavélique s'il ne ferait pas un effort. Bien que sur le siège passager, il se décale sur le côté pour se rapprocher d'elle. Tant pis si elle conduit... Sa main vint doucement se glisser sur sa jambe pour remonter doucement et sensuellement vers ses côtes. Puis il la retire pour la poser sur son épaule et rapprocher sa bouche de son oreille. "Dois-je sentir une pointe de jalousie ? ♡" demande t'il dans une sorte de pseudo murmure. "Qu'est-ce qui t’inquiète ? Trouver une autre sous mes draps ? Dénicher un mot doux dans un tiroir ? Découvrir une photo de moi et d'une autre ? ♤" Oui, ça l'amuse de jouer la torture de cette manière, mais elle a commencé, alors qu'elle assume. Sans prévenir, comme pour la provoquer, il vint poser ses lèvres dans son coup pour l'embrasser et la perturber. Finalement, il se recule et se remet sur son siège assit comme il faut. "Parfait... allons chez moi, voir si une femme terriblement plus sexy que toi ne s'y cache. Si jamais il y en a une, je te donne même l'autorisation de la massacrer ! ♧" Hisoka n'a rien à cacher, du moins, il n'est pas son monsieur J, mais ça l'amuse de jouer ce rôle. Sur le GPS de la voiture, il rentre son adresse. C'est à elle de voir si elle veut y aller ou si finalement elle choisit l’hôtel.

♤ ♢ ♧ ♡ @Harleen Quinzel ♤ ♢ ♧ ♡

Hisoka Morow

(c) Vent Parisien

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Le destin mêle les cartes et nous jouons

feat. Hisoka

Tout en fixant la route (ce n’est pas du luxe de temps en temps), Harley réfléchit à la réponse de son interlocuteur, comme si elle cherchait à peser le pour et le contre de cette situation et des explications de celui qui dans des instants comme ça lui fait douter de lui, puis dans la foulée d’elle-même, incapable qu’elle est de véritablement mettre des mots sur ce quelque chose qui la trouble, et qui n’est peut-être finalement que l’expression de sa propre fragilité. Jusqu’où peut-être s’autoriser à retrouver ces sombres travers desquels elle avait prétendu s’absoudre ? Et quels en seront, nécessairement, les risques.

Elle hausse finalement les épaules quand il affirme que l’idée de finir leur soirée dans un hôtel cinq étoiles a tout de même de quoi leur vendre davantage de rêve qu’un séjour chez lui. C’est vrai. Mais elle est curieuse, et quand Harley est curieuse, elle est impatiente. Elle a envie de savoir, non besoin de savoir, comme une manière de se conforter dans cette pente descendante dans laquelle elle se laisse dégringoler… Et une chute à ce point vertigineuse ne pourra nécessairement laisser que de brutales séquelles, bien sûr.

« Non, je ne suis pas jalouse du tout », se renfrogne Harley avec une mauvaise foi si puissante qu’elle ne pourrait définitivement pas échapper même à la personne la plus crédule que l’on puisse imaginer.

Non, ce n’est pas que de la jalousie, mais clairement, c’en est quand même. La présence d’Hisoka réveille brutalement tous ses vieux réflexes, et bien sûr la possessivité arrive en tête de liste. Elle n’a pas envie d’être jalouse. Elle a dépassé ça. Elle vaut mieux que ça. N’empêche que quand il commence à la provoquer en lui laissant suggérer tout et n’importe quoi, elle se sent à deux doigts de vriller, d’arrêter le véhicule au beau milieu de la route et de piquer une crise en bonne et due forme. A croire qu’elle n’apprend définitivement rien. Ivy a très probablement raison à son sujet, tout compte fait. Elle est très probablement un cas désespéré. Là où Ivy a tort, c’est que Harley considère de plus en plus ne pas mériter davantage que ce qu’elle a, ici et maintenant.

« Maintenant j’espère qu’il y en a une juste pour pouvoir vraiment la massacrer », réplique-t-elle avec une moue boudeuse avant de suivre la trajectoire indiquée par les coordonnées GPS qu’il vient d’enregistrer. Il la piège peut-être en se disant que, rassurée, elle ne voudra pas y aller. Mais la curiosité l’emporte sur absolument tout le reste, elle dévore tout, ronge le peu de raison qu’elle possède encore. « On va chez toi et après on se fait une putain de soirée à l’hôtel ! » décrète-t-elle car, après tout, pourquoi faudrait-il qu’ils coupent la poire en deux. Avec eux, c’est tout ou rien, pas de demi-mesure, ça a toujours été comme ça.

Après plusieurs minutes, elle arrête le véhicule à l’adresse indiqué et en sort en même temps qu’Hisoka.

« Alors, tu me fais visiter ton palace ? »

Même si, à première vue, ça ne paie pas de mine.

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▿ Date de naissance : 06/06/1994

Avec d'habile manipulation, il aurait pu laisser faire en sorte qu'elle oublie cette idée saugrenue de visiter son appartement. Comme si aller chez lui pouvait changer quelque chose. Ce n'est qu'un appart tout ce qu'il y a de plus banal. Hisoka n'a pas l'âme d'un décorateur. C'est peut-être un artiste de rue dans l'âme, mais un pas artiste qui sait dessiner, peindre ou juste décorer avec goût. De plus, il n'accorde que peu d'intérêt au matériel tout comme aux humains, une chose qu'il peut aimer, il la délaissera le lendemain, alors oui, son chez lui n'aura rien de fabuleux et extraordinaire et ne ressemblera possiblement pas à ce qu'elle connait de son monsieur J. Heureusement que son idée d'amnésie peut absolument tout résoudre dans cette situation qui reste périlleuse. Dans le pire des cas, que se passera t'il ? Il aura le droit à une Harley énervé qui fera une crise et qui au pire voudra le frapper... Dommage pour elle, mais elle ne lui fait pas peur du tout. Des ennemis plus coriace et fort qu'elle, il en a connu des tas !

En tout cas, ça l'amuse de voir le comportement de la blonde. Cette pseudo jalousie qu'elle a pour son Joker... Et elle veut lui faire croire que ce n'est pas ça du tout ? A d'autre, mais pas à lui ! Cependant, il ne trouve pas nécessaire de relever ceci, même si ça aurait été amusant de la tourmenter avec. Ceci lui fait une carte de plus à glisser dans sa manche si jamais il a besoin un jour de ressortir cela.

Lui faisant plaisir, il avait donc indiqué la route de son appartement qu'elle s'empressa de suivre. Son commentaire l'amusa. Dommage pour elle, elle ne trouvera personne dans le lit du Hunter, juste des draps vides et froid. Il y a de nombreux mois, il avait bien un coloc, Edmund, mais ce dernier n'est plus ici. La cohabitation avec Hisoka était... un peu trop extrême pour lui. Comme pour se faire pardonner, du moins c'est la sensation qu'il en retient, elle proposa après avoir fait un tour chez lui d'aller à l’hôtel. On dirait qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut ou qu'elle est du genre à vouloir le beurre et l'argent du beurre. Soit ! Qu'il soit ainsi ! "Tout ce que tu désirs ma chère ! ♡"

La voiture se gara sur le parking le long de l'immeuble. Clairement, on est loin de l’hôtel luxueux et rutilant, mais il l'a dit, c'est juste un banal appartement. Prenant la tête, il l'invite à la suivre et pousse la porte du hall pour lui désigner un petit ascenseur assez grand pour cinq personnes. Par chance, il n'y a aucune mauvaise odeur, les gens ici sont éduqués et propre, personne ne pisse dedans. Sans être un endroit pour les riches, ce n'est pas non plus un quartier défavorisé. C'est au dernier étage que le monte charge les conduits. Deux portes en haut, il ouvre celle au fond du couloir et la laisse passer la première. Le palace n'a rien d'un palace ! Environs soixante mètres carré, ça reste une belle surface pour lui qui est seule. Un grand salon, un peu vide, ouvert sur une cuisine à l'américaine avec un grand comptoir. Deux chambres un peu plus loin et une salle de bain et des toilettes séparés. C'est banal ! L'atout charme de l'appart est un grand balcon-terrasse qui permet de profiter de l'extérieur. Clairement, c'est une surface qui est pas mal, la décoration est juste... pas ouf. Des murs blancs, pas vraiment d'objet personnel, juste quelques babioles mais c'est tout. "Je te l'ai dis... c'est loin d'être un palace... Oh, et si tu veux vérifier, ma chambre est juste là ! ♤" indique t'il en montrant la porte si elle veut check qu'il n'y ait pas une femme qui se cache sous le lit ou dans un placard.

♤ ♢ ♧ ♡ @Harleen Quinzel ♤ ♢ ♧ ♡

Hisoka Morow

(c) Vent Parisien

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Le destin mêle les cartes et nous jouons

feat. Hisoka

Le peu d’instinct de préservation que possède Harley l’invite intuitivement à se méfier des accès de gentillesse de son Monsieur J… Toutes les fois où il s’est montré à ce point agréable et conciliant à son égard, et sur une durée aussi longue, ça a toujours été pour une raison plus spécifique, pour la conserver sous sa coupe après lui en avoir fait voir de toutes les couleurs, par exemple. Alors oui, Harley sait bien qu’elle doit rester sur ses gardes autant qu’elle le peut, mais en même temps, elle a aussi la naïveté de penser que les pieds aspects de son tempérament se seront peut-être effacés en même temps que ses souvenirs. Et dans ce cas, alors il est certain qu’elle doit en profiter. « Tout ce que tu désires »… Cela pourra si facilement se retourner contre elle… Mais elle n’a pas envie d’y résister, et encore moins laisser ses craintes prendre le dessus sur la perspective de gâcher cette soirée qui a si bien commencer jusqu’ici.

Assez dubitative, Harley jauge j’endroit où elle se trouve, et le bâtiment dans lequel son Joker la conduit à présent. On est très loin de ce qu’elle s’était imaginée, c’est le moins que l’on puisse dire. Ce n’est clairement pas un palace, pas le moins du monde, même. Et ce n’est pas vraiment ce à quoi elle s’était attendue non plus. Pourtant, son Joker ne l’avait pas forcément habituée non plus aux climats les plus favorisés, mais quelque chose la met mal à l’aise dans cet endroit, comme si quelque chose n’était pas à sa place… Peut-être est-ce à voir avec la décoration des lieux ? C’est-à-dire qu’il n’y en a pas du tout et que cela tendance à la troubler singulièrement, elle doit bien le reconnaître. Malgré tout, la blonde fait curieusement le tour des lieux, comme si elle s’attendait à trouver quelque chose de particulier… un indice, sans savoir de quoi exactement.

« C’est… »

Décevant ? Est-ce le terme qu’elle recherche ? Faute d’un adjectif plus adéquat, elle n’en formule aucun. En réalité, elle est assez perplexe, en cet instant. Cette soirée avait pourtant été à la hauteur de ses attentes par presque tous ses aspects, mais là… quelque chose ne colle pas, et le pire c’est qu’elle ne sait plus précisément dire quoi. Il y a quelque chose qui lui échappe, et elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus. C’est comme une fausse note dans une symphonie qui, jusqu’ici, avait été parfaitement harmonieuse. C’est… perturbant.

« Tu sais quoi ? Finalement, on peut oublier l’hôtel. Je crois que je préfère rentrer chez moi », dit-elle sans savoir si elle le pense vraiment.

C’est peut-être davantage, en réalité, une manière pour elle d’essayer de le provoquer, de le faire réagir, d’une manière ou d’une autre, mais elle n’a pas vraiment le sentiment que ce soit bien utile ou encore franchement efficace. Mais oui, c’est très probablement ce qu’elle recherche effectivement, et sans complètement le reconnaître pour autant. Elle cherche bel et bien à le voir réagir, d’une façon ou d’une autre.

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▿ Date de naissance : 06/06/1994

Le Hunter aurait dû se douter que d'une manière ou d'une autre, elle allait surement détester cet appartement. Il faut dire... qu'il n'a rien de palpitant ou d'extraordinaire. En même temps, son propriétaire n'y passe pas beaucoup de temps. C'est plus un dortoir qu'une chez soi. La décoration y est impersonnel et neutre, mais Hisoka n'est pas du genre à s'attacher aux objets. Et puis, même si c'était le cas, il pourrait s'en débarrasser le lendemain parce qu'il n'aime plus le dit objet. A quoi bon jouer les décorateurs d'intérieur ?

La jeune femme découvre les lieux, il la laisse faire, s'avancer, visiter et apprécier où pas l'endroit. Impossible pour elle de dire qu'il ne l'avait pas prévenu. Ce n'est pas un palace, il n'y a rien de passionnant et d'excitant en ce lieu. C'est un appartement banal comme tout un tas d'autre. Désolé pour qu'elle, qu'elle ne tombe pas dans un endroit luxueux, décoré d'objet très cher et avec une décoration à la mode. Pour ça, mieux vaut tenter un hôtel comme il l'avait suggéré en voiture. Au moins... Elle a eu ce qu'elle voulait, découvrir l'habitat de son pseudo Monsieur J, qui n'est pas son Monsieur J. Forcément, si elle s'imaginait quelque chose... n'étant pas ce dernier, la déception doit être réelle. Aucun mot ne sort de la bouche de la jeune femme et il imagine qu'elle n'imaginait vraiment pas... ça !

Finalement, elle indique qu'elle va rentrer plutôt que de rester ou d'aller à l'hôtel. Morow n'aime pas ça ! Serait-ce de la déception ? Ou quelque chose dans ce genre qu'il pense déceler ? Est-elle en train de le fuir ? "Tu ne veux même pas rester ? Je sais... cet endroit manque de chaleur, mais je ne me rappelle plus de ce que j'aime. ♧ " N'oublions pas qu'il feint l'amnésie pour l'atteindre et s'amuser. "Tu es si déçu que ça, que tu préfères fuir ton Monsieur J ? ♢" l'interroge t'il en venant se placer devant elle, mais ceci le mettait aussi entre elle et la porte, histoire de l'empêcher de fuir. "Je vois bien que quelque chose te tracasses ? Tu comptes me le dire, ou il faut que je te tire les verres du nez ? ♤ " Ceci n'était pas une menace, mais c'était pour lui faire comprendre qu'il avait compris que quelque chose la dérangeait. Si elle s'en va maintenant, elle pourrait vraiment finir par penser qu'il n'est plus ce fameux Joker. Hisoka se rapprocha d'elle, avec calme, sans la moindre violence. Autant y aller avec un peu de charme, non ? Elle a l'air du genre naïve pour tomber dans ce genre de panneau. Puis, il posa sa main sur sa joue avec douceur. "Si tu ne me dis pas ce qui ne va pas... je ne pourrais rien faire... Je croyais qu'on était une équipe ! Plus qu'une épique ! ♡" dit-il pour la faire plier et voir ce qu'il va se passer.

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Hisoka Morow

(c) Vent Parisien

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Le destin mêle les cartes et nous jouons

feat. Hisoka

Harley ne sait plus trop où elle en est. Elle ne sait plus vraiment faire la différence entre ce qui n’est peut-être que des attentes démesurées, amplifiées par ces trois années passées sans et loin du Joker et qui auront altéré l’image qu’elle avait de lui, et ce qu’elle a sous les yeux. Elle n’aime pas cette espèce de dissonance cognitive qu’elle se découvre tout à coup et qui l’empêche d’apprécier la présence de celui qu’elle avait à la fois recherché et en même temps fui, qu’importe que cela n’ait que bien peu de sens tout compte fait. Parce que de toute manière, sa vie n’avait plus eu beaucoup de sens (ou plutôt elle avait pris trop de directions à la fois) après qu’elle soit tombée irrésistiblement sous le charme du Joker… Et dans le même temps, elle avait parfois eu le sentiment de n’avoir jamais mieux su où se trouvait sa place. C’est tout compte fait assez difficile à expliquer, mais c’est ainsi qu’elle le ressent, et elle est bien incapable de l’éprouver différemment.

Alors oui, du coup, elle ne veut pas rester, elle veut rentrer et retrouver ses esprits… Peut-être écrire à Ivy, aussi… En s’épargnant bien de lui apprendre quoi que ce soit des événements de la soirée, bien sûr… Mais en même temps, elle n’a pas envie de partir non plus. C’est cette capacité que son interlocuteur possède à la garder dans son sillage quoi qu’il advienne qui réussit encore à la convaincre qu’elle est bien en présence de son Monsieur J… Mais oui, il y a une certaine forme de déception en elle, qui doit se lire sur son visage à présent. Il ne se souvient pas de ce qu’il aime. C’est aussi ça le problème… Est-ce qu’une partie de sa personnalité n’avait pas résidé dans des souvenirs qui aujourd’hui lui échappent ? Ou peut-être va-t-elle chercher trop loin… mais toute cette situation la taraude… elle n’arrive pas à passer outre.

Certains signes sont néanmoins un peu plus convaincants, et c’était peut-être ça qu’elle recherchait depuis tout à l’heure. Une menace, une certaine forme de résistance. Quand il se positionne en face d’elle, entre elle et la porte, l’empêchant de prendre la tangente, elle ressent immédiatement cette impression déjà plus concrète de déjà-vu. Elle se sent frissonner au moment de sentir la caresse de sa main sur sa joue. Elle ne doit pas se laisser avoir pour si peu, non. Mais ce si peu réussit à représenter beaucoup pour elle, et c’est définitivement un problème.

« Parfois… j’ai l’impression de ne pas te reconnaître », lui avoue-t-elle alors en s’efforçant d’amarrer son regard au sien ce qui, elle le sait, ne peut forcément qu’être une erreur de sa part.

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▿ Date de naissance : 06/06/1994

Cette petite idiote voulait fuir, le fuir ! Non ! C'était tout simplement hors de question. Jouer le rôle de ce Monsieur J avait le don de l'amuser, ceci ne va donc pas se finir maintenant. C'est pour ça qu'il va tout faire pour la retenir et ça ne va pas être facile. Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'il n'a presque aucun élément sur cet homme qui semblait faire tourner la tête de la jolie Harley Queen. Tout ce qu'il peut faire, c'est grappiller petit à petit des informations pour essayer de rentrer dans le personnage et faire du mieux qu'il peut pour lui ressembler. Naturellement, c'est difficile, ceci demande de l'imagination et de la créativité. De plus, il sait qu'il ne pourra jamais être totalement cette personne, juste une fausse copie, très loin de l'original. Sauf qu'il se sait assez bon manipulateur pour l'amadouer et l’appâter. On peut dire que ça marche, surtout avec la carte de l'amnésie, mais il doit jouer intelligemment et avec la plus grande des prudences.

S'interposant entre elle et la porte, il l'empêche de fuir, il se doit de la retenir, par tous les moyens, sinon... il sait que c'est perdu. A sa manière, il tente un brin de douceur. Ce n'est peut-être pas convainquant, ce Joker n'était peut être pas un homme doux et sensible. Ce qui pourrait l'arranger, car ceci ne fait pas vraiment parti de la véritable personnalité d'Hisoka. Ceci semble marcher, elle cesse d'essayer de partir, mais elle a l'air perdu... "Je sais, je ne me reconnais plus moi-même... c'est pour ça que j'ai besoin de toi Harley, j'ai l'intime conviction que tu es la personne qui me connait le mieux ! ♢ " Sa voix était plutôt douce, il voulait lui faire porter le rôle de héros, qu'elle se sente investit d'une grande mission. "Je suis perdue à ne plus rien savoir de ma vie. Tu n'imagines pas à quel point c'est frustrant. Ton aide m'es si précieuse et ta présence... ♧" Hisoka se rapproche d'elle, son corps presque contre le sien, sa glissant sous le menton pour relever se dernier un peu plus vers lui. "m'est vital... ♡" murmure t'il avant d'oser poser ses lèvres sur les siennes comme si ce baiser pouvait l'envouter et la convaincre à tout jamais qu'il est son précieux Monsieur J et ainsi obtenir tout ce qu'il veut d'elle.

♤ ♢ ♧ ♡ @Harleen Quinzel ♤ ♢ ♧ ♡

Hisoka Morow

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Le destin mêle les cartes et nous jouons

feat. Hisoka

Dans la manière qu’il a de vouloir la retenir, dans ce quelque chose dans son regard, cette aura de menace qui n’a pas besoin d’aller jusqu’au bout pour laisser suggérer que le pire arriverait si elle ne se pliait pas docilement aux exigences de l’autre, Harley ne tarde pas à retrouver des aspects de la personnalité de son monsieur J, et cela, à vrai dire, la trouble plus qu’autre chose. Elle ne sait plus sur quel pied danser. A certains moments, elle est définitivement convaincue du fait d’avoir en face d’elle celui qu’elle avait aimé au point d’en devenir folle, à d’autres de faire face à un imposteur. Laquelle de ces options doit primer ? Si elle se trompe sur son compte, elle le regrettera éternellement… Si elle a raison, elle le regrettera peut-être tout autant. Elle a besoin de se laisser le temps d’y réfléchir, mais c’est un temps que son interlocuteur ne daigne pas lui accorder tandis qu’il fait si sûrement barrage entre elle et ses pensées, comme ça a été si souvent le cas par le passé.

Il trouve des mots qui la rassurent parce qu’ils forcent tout naturellement sa sympathie. Pour savoir si bien appuyer sur tous les leviers qui la font réagir, il faut bien qu’il s’agisse de lui, non ? C’est juste impossible de ne pas avoir l’espoir qu’il s’agisse de lui quand il lui répète qu’il a besoin d’elle. Combien de fois a-t-elle voulu entendre ces mots ? Elle serait incapable de les dénombrer : trop de fois. Il avait pu les lui dire, toujours dans l’intention de se servir d’elle, mais avec une telle conviction qu’elle y croyait toujours au moins en partie. Et c’est encore le cas. Elle veut qu’il ait besoin d’elle, même s’il ne doit s’agir que d’une simple copie de lui : elle en est bel et bien à cet état avancé de détresse qui la pousse semble-t-il à ne plus savoir réagir convenablement.

« Je suis la personne qui te connaît le mieux. C’est pour ça que je te dis que je ne te reconnais pas. Enfin si. Oui et non. Si t’es perdu, t’imagines moi ? T’es jamais perdu. »

Elle essaie de donner du sens à tout ça, mais quand il rapproche son visage du sien, l’oblige à relever les yeux pour ancrer son regard au sien alors qu’il est si proche, elle n’arrive pas à réfléchir plus longuement. Son souffle sur son visage et ces mots qu’elle aurait voulu qu’il lui dise des dizaines de fois… Ta présence m’est précieuse. Même si ces mots ne sont qu’illusoires, l’illusion est particulièrement agréable. De même que le baiser qu’il lui offre… Il regagne doucement son emprise, et son cœur bat trop fort pour lui permettre de s’entendre penser.

« Je suis là », elle souffle doucement. « Mais je crois vraiment que je devrais y aller… »

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▿ Date de naissance : 06/06/1994

Jouer un rôle n'est pas toujours facile, mais jouer le rôle d'une personne que l'on a jamais rencontré et qu'on ne connait pas, c'est un challenge encore plus difficile. Toutes les informations qu'il a sur ce Monsieur J, il les a grappillé auprès de Harley et encore... elle est toujours assez vague. Du coup, il ne peut que s'imaginer ce personnage avec les quelques informations qu'elle a bien voulu lui donner. Mais il redoute le fait qu'elle puisse comprendre qu'il n'est qu'un parfait imposteur. S'il y a une chose qu'il n'aime pas trop, c'est perdre... Donc, il va essayer de la retenir ou du moins, de lui effacer l'idée qu'il n'est pas celui qu'elle pense. Tout ceci ce joue à coup de manipulation et d'illusion pour avoir l'air d'être son ami.

La fuite commence à faire son apparition chez la demoiselle, voilà qui est embêtant. La violence serait facile à utiliser, mais dans ce cas là, il perdrait surement son petit jeu. Il doit essayer de garder l'identité de cet homme sans devenir un monstre. Le challenge se complique ! Heureusement qu'il a comprit que la relation entre la jolie blonde et son Joker est compliqué, tumultueuse et pas forcément totalement amicale. C'est donc le moment de sortir la carte de l'amour. Hisoka est un sociopathe, l'amour il n'a jamais connu et ce qui l'intéresse, il peut l'oublier dès le lendemain. Mais il a devoir jouer le jeu. Ainsi, il tente le tout pour le tout dans l'espoir qu'elle tombe dans le panneau avec un baiser. Elle semble y croire, peut-être perdue et surprise à la fois. "Depuis que je suis ici, j'ai l'impression d'être personne, mais avec toi... je suis quelqu'un ! ♧" Des mots mielleux mais dans le but de lui prouver qu'elle ne doit pas le fuir. Peut-être qu'il a réussi à disperser les doutes d'Harley, mais malgré ça, elle veut partir et la retenir deviendrait trop dangereux. Alors, il fait un mine un peu triste et se pousse pour lui laisser le champ libre. "Alors, je ne vais pas te retenir si tu ne veux pas rester. Je suis un peu déçu... Promets de revenir vite ? ♡" demande t'il à la demoiselle. Il ne pense pas s'être grillé, mais il va devoir être encore plus prudent à l'avenir.

♤ ♢ ♧ ♡ @Harleen Quinzel ♤ ♢ ♧ ♡

Hisoka Morow

(c) Vent Parisien

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Le destin mêle les cartes et nous jouons

feat. Hisoka

Toutes les paroles que prononce Hisoka trouvent un écho tout particulier dans son esprit. Et pour cause, ce sont des paroles douces, tentatrices, de celles qu’elle a pu entendre par le passé, sous d’autres formes, et qui avaient toujours eu pour but de la garder un peu plus sous son emprise. Elle est davantage consciente de ces mécanismes de manipulation qu’elle ne l’était quand elle était complètement aveuglée par ses sentiments pour lui, trois années de sevrage du Joker lui avaient fait ce bien-là, mais elle n’est pas pour autant capable de rester totalement elle-même quand une telle proximité existe entre eux, quand ces paroles atteignent directement sincère. S’il la manipule, alors il se peut que ce soit lui. Après tout, ça avait toujours été son jeu préféré. Et elle garde à l’esprit cette pensée aussi douce qu’absurde, celle qu’elle pourrait le changer pour de bon, garder le meilleur de leur relation et reléguer tout le reste – la violence, les abus… -- aux oubliettes. La défiance et le bon sens s’étiolent quand son souffle se pose trop près de ses lèvres à chaque mot qu’il prononce.

Elle s’est sentie sombrer une fois encore, et s’est maintenue aux remparts chancelants de ses résolutions avant de se laisser précipiter dans l’abîme tentatrice de promesses trop belles pour être tenues. Les paroles d’Hisoka sont du venin, elle ne devrait pas y croire, elle ne devrait surtout pas y accorder de l’intérêt ou de l’importance, mais elle en accorde beaucoup, et elle a effleuré le point de non-retour du bout des doigts avant de revenir pile à temps à la raison. Non, elle ne peut pas tolérer ça, elle ne doit pas tolérer ça. C’est imprudent, c’est dangereux, elle ne le doit surtout pas. Oui, peut-être qu’il a l’impression d’être quelqu’un avec elle, et peut-être que tout ce qu’il lui dit est vrai, mais il est tout aussi vrai qu’elle ne prendra aucune décision sensée en demeurant ici. Elle doit… fuir. Oui, c’est ce qu’elle fait. Elle prend complètement la fuite. C’est d’une lâcheté sans nom, mais elle ne sait pas quoi faire de mieux.

« Je te le promets », répond-elle tout de même quand celui qu’elle prend tout de même toujours pour son Monsieur J lui fait promettre de revenir rapidement.

Elle ne sera pas capable de s’en empêcher dans tous les cas. Elle se connaît. Elle sait pertinemment de quelle façon elle a tendance à agir et réagir, et elle sait pertinemment que cela sera forcément du pire effet. Elle a réussi à reprendre ses esprits pile à temps pour juste accorder un sourire à Hisoka et prendre ses jambes à son cou. C’est au moment de se retrouver seule à l’extérieur qu’elle a le sentiment de reprendre ses esprits, mais pour combien de temps. Reprendre ses esprits suggère qu’on en dispose encore, et dans le cas d’Harleen Quinzel, la question se pose des plus légitimement.

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[HJ : Merci beaucoup pour ce rp (Terminé) Le destin mêle les cartes et nous jouons ♧ feat. Harley - Page 2 894672784

Je pense qu'on pourra s'en refaire un autre si t'es partante, maintenant qu'Harley a retrouvé son Joker (Terminé) Le destin mêle les cartes et nous jouons ♧ feat. Harley - Page 2 3959672634

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