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Mar 1 Mar - 0:29 |
| You're late STEVE R. & PEGGY C. "The war's over, Steve. We can go home." { s o u n d t r a c k }Un vent hurlant s’éveillait dans l’air, dans un endroit aussi lugubre que mystérieux. Aucun son, aucune lumière, pas même un paysage, ni même de l’attrait, seulement le silence, terne, solitaire. Un monde qui semblait venir d’ailleurs, aussi rigide que la glace, mais avec toujours une seule chose qui était restée indemne depuis ses soixante dernières années, celle d’un cœur, envelopper de ce corps qui n’était autre que celle de Peggy Carter. Des battements faibles, réguliers, mais d’une discrétion frappante. Il fallait tendre son oreille afin qu’ils soient perceptibles, se concentrer, rester secret face à cette découverte.
Puis vint une première sensation physique, celle de ses paupières, s'efforçant tant bien que mal à les ciller, à ouvrir les yeux. Les premières sensations lui étaient assez désagréables, elle avait l’impression qu’un lourd poids s’était posé sur celles-ci, de la même manière que si elles ne voulaient jamais s’ouvrir. Quelques longues secondes lui avaient suffi afin de percevoir un semblant de lumière, son champ de vision d’abord trouble, il s’atténuait peu à peu pour observer la première chose à son réveil qu’était un plafond beige crème. Les muscles de son corps se réveillaient eux-aussi timidement, alors que la « jeune agent » sentait ses doigts se mouvoir, puis ses bras, ses hanches, ses jambes et enfin jusqu’au bout de ses orteils. Une grande inspiration avant qu'elle ne se redresse légèrement du lit, ses prunelles inspectaient les alentours. Où était-elle ? Voilà la première question que la super-soldate s’était posée en observant le lieu plutôt étrange à première vue. Son regard s’était posé par la suite sur ses vêtements blancs qui lui semblait beaucoup trop grande pour elle, c’était de très mauvais goût d’ailleurs. En descendant doucement du lit, aucune silhouette à l’horizon et elle ne comprenait surtout pas la structure architecturale faite de verres, d’une matière ressemblant à de l’acier, sans fenêtre, avec des "cadres" où des informations bougeaient seules à l’intérieur, elle n’avait jamais rien vu de tel. Ses pieds nus contre le carrelage froid, Carter avançait prudemment dans cette pièce qui ressemblait à tout sauf une chambre.
- Mais qu’est-ce que…
Peggy semblait confuse, elle avait cette impression de s’être réveillée après un lourd sommeil. Ses pensées s’entremêlaient, essayant tant bien que mal à se souvenir de comment elle était arrivée ici.
- Peggy souviens-toi bon sang…
Après plusieurs minutes à combattre son passé, elle aperçoit enfin des images, de la guerre, de soldats, du super sérum pendant cette expérience et surtout celui d’un visage, celui de Steve Rogers et d’elle, dans cet avion qui fonçait droit devant ces épaisses couches de glace afin de sauver l’humanité d’une catastrophe inévitable. Ils s’étaient sacrifiés tous les deux afin d’en sauver des millions. Mais alors, que faisait-elle ici ? Ne devrait-elle pas être morte, encore enfouie sous cette glace ? Elle pensait alors rêver, mais c’est la présence d’un homme qui entrait dans cette pièce qui allait lui faire penser le contraire.
- Ne vous inquiétez pas Capitaine Carter, vous êtes entre de bonnes mains. Je suis le Doct…
- Où suis-je ? L’interrompt-elle brusquement, sur ses gardes, l’Anglaise n’était pas du tout tranquille face à cette situation.
- Écoutez ce n’est pas vraiment facile à dire… Vous vous êtes réveillée après un très long sommeil… Le médecin se faisait hésitant et cela rendait notre héroïne encore plus nerveuse.
- Après un long sommeil de combien de temps ?! Sa voix se faisait plus forte alors qu’elle s’était procurer une seringue face à ses paroles.
Il finit alors par enfin lui dévoiler la vérité face à l'inquiétude de sa patiente.
- Cela fait plus de soixante ans que vous êtes rester sous la glace, nous vous avons retrouver il y a quelques semaines, vous et Monsieur Rogers.
Le simple fait d’avoir reconnu ce prénom qui lui était si cher lui procurait un frisson sur toute sa colonne vertébrale, les yeux écarquillés et brillant par la surprise et l’incompréhension la plus totales. Seulement, si le médecin pensait influencer les nerfs de la brune en lui avouant d’où elle venait, cela en était malheureusement toute autre. Steve. À peine avait-elle prononcé ce mot que deux gardes étaient apparus de la pièce afin de la maîtriser. La véritable Peggy n’aurait certainement pas agi de la sorte d’un simple coup de tête, la confusion était-elle que ces révélations lui prenaient le dessus en cet instant. Cependant, faire face à un super-soldat et qui plus est contre une Peggy enragée était déjà une bataille perdue d’avance contre deux hommes même les plus entraînés. En quelques fractions de second, l’agent met à terre les deux hommes avant de retenir le médecin en otage, la seringue sous la gorge de celui-ci, lui donnant l’ordre de l’emmener vers Steve. Une course-poursuite avait littéralement lieu alors que les alarmes du bâtiment s’étaient mise à sonner dans tous les sens. Toujours le médecin dans ses bras, Peggy avançait peu à peu vers la sortie du bâtiment, qui buvait ses paroles craignant pour sa vie et s’exécutait sans broncher.
Une voiture aura été nécessaire afin de rejoindre le second QG où devait se trouver le second Captain. La pointe de la seringue toujours posée dangereusement sur le cou de l’homme, sa détermination était sans limite, voyant des ennemis partout autour d’elle alors que la confusion la gagner peu à peu en scrutant son environnement. Tout était si différent, le médecin avait-il dit vrai depuis le début ? Cela était très certainement possible, mais notre Peggy actuelle semblait ne pas vouloir s’accorder cette vérité aussi difficile soit-elle. Arrivée au pas de la porte, elle s’était finalement décidée à libérer son otage, car elle avait trouvé sa destination. Toutefois, elle fut accueillie par d’innombrables soldats. Carter ne perdait aucune seconde pour entamer un second combat plus tenace. Inarrêtable, d’une force démesurée et de techniques de combat perfectionner avec le temps malgré ses nombreuses années de sommeil, le sérum faisait toujours son effet. Ses pas dévalaient les couloirs au fur et à mesure qu’elle y progressait, provoquant une véritable danse mortelle avec ses ennemis et un vacarme digne de ce nom. Elle voulait le retrouver et était prête à utiliser toute la force nécessaire pour obtenir ce qu’elle voulait et savoir s’il se portait bien, s’il était toujours vivant.
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