you are the person I'll never stop looking for in a crowded place
Jo ne savait pas ce que c'était que de devoir féter la saint valentin, elle n'avait jamais eu à le faire. Enfin si, elle avait offert des fleurs à ses parents et ses sœurs ce jour précis de chaque année. Mais elle ne savait pas ce que ça voulait dire de le fêter avec un petit-ami. Alors elle avait fait ce que toutes personnes du monde moderne aurait fait, elle avait cherché sur internet. Et quand elle avait réalisé qu'il fallait soit aller au restaurant, soit cuisiner quelque chose à la maison, sa première idée avait été de choisir la première option. Elle avait toujours en tête le jour où elle avait appris que le brun était un sorcier. Disons que depuis, elle avait souvent évité sa propre cuisine. Malheureusement elle s'était également dit que ça serait beaucoup trop remplis ce soir là, et elle savait que Regulus n'apprécierait pas la chose. Donc elle avait fini par opter pour l'autre option. Mais elle s'était entrainé. La jeune autrice avait pris de son temps libre pour regarder un nombre incalculable de vidéo sur internet pour ne pas rater le repas qu'elle allait devoir faire pour la saint valentin. Après de longues heures passés elle fut prête. Pile à temps pour le fameux jour. Elle reçu un message de Regulus. Et elle devait l'avouer, elle était sans voix face à ses paroles. Alors elle fit un truc con. Elle répondit en évitant un peu la chose. Mais en l'invitant à la maison le soir même.
Elle avait réussit à faire en sorte que son colocataire temporaire, Kenneth, ne soit pas à la maison pour la soirée. Et elle avait fait un petit effort vestimentaire, une robe. Et bien assez vite la sonnette retentit dans la demeure et Jo alla ouvrir. « Entre, entre !» Jo déposa un baiser sur ses lèvres avant de lui laisser la place de rentrer dans sa demeure. Elle vint l'aider à retirer son manteau et l'accrocha sur le porte manteau. Et par surprise elle vit Olympia s'approcher de Regulus. Sa chatte, désormais plus une toute petite boule de poils, était d'ordinaire peureuse, mais comme pour Kenneth, l'homme qu'elle hébergeait pour le moment, le félin approchait. C'était peut-être un truc de sorcier, bien que Jo n'ait pour le moment aucune idée que l'homme qu'elle avait accueillis dans sa demeure était un sorcier et clairement pas le plus sympa du monde. Elle sourit en voyant la boule de poils noirs se frotter contre les jambes de son copain. « Viens le repas est prêt. Promis c'est mangeable, j'ai fait des efforts !» Lui dit-elle en lui tendant la main pour l'emmener jusqu'au salon. On pouvait clairement voir les dégâts fait à sa maison, mais les frères Black avaient essayés d'arranger du mieux qu'ils le pouvaient la chose. Jo devait l'avouer, elle était ravie d'avoir emmener son ordinateur avec elle ce jour là pour les enfermer, au moins son travail n'était pas perdu.
Dernière édition par Jo March le Mar 29 Mar 2022 - 1:50, édité 1 fois
Invité
Mar 1 Mar 2022 - 18:00
You are my sun, my moon and all of my stars
feat. Jo
Il avait envisagé de proposer à Jo de passer la Saint-Valentin avec lui, mais bêtement, il a songé que Jo trouverait peut-être ça ridicule. Il le sait pertinemment, quand il est question d’elle, il doit cesser de se poser ces centaines de questions qui l’empêchent de savourer pleinement sa relation avec elle. Ce n’est pas très juste, et ce n’est pas très sain ou très utile non plus, car au final, il ne se sent jamais mieux que quand il met son cerveau en pause et accepte seulement de savourer le moment en présence de cette fille si incroyable qu’il ne comprend toujours pas bien ce qu’elle peut lui trouver. Oui, il n’avait pas voulu que sa démarche semble mièvre ou… va savoir quoi, mais finalement, son message l’était sans doute plus qu’une invitation classique.
Rien que pour cette raison, il devait vraiment s’éloigner des téléphones portables, il n’est pas sûr que ça lui fasse grand bien au bout du compte. Mais c’est vrai, à l’écrit, il a tout de suite plus de facilité à sortir les mots qui ont trop de mal à sortir à l’oral, et ce n’est pas faute de les penser, pourtant. Clairement, il les pense, et il voudrait vraiment que Jo le sache et le comprenne. Même s’il n’assume pas toujours tout quand il se retrouve face à elle au final. Et même son message, il ne l’assume pas vraiment… Parce qu’elle ne lui a pas répondu – enfin si, elle a répondu mais… bref, pas de la même manière. Normal en même temps, qu’est-ce qu’il a cru ? Bref… Elle l’invite chez elle, c’est que ça doit être bon signe quand même, pas vrai ? Bon, il l’espère, en tout cas, même si, au final, il n’en sait trop rien… Elle peut bien décider de le voir pour lui suggérer de ne pas s’emballer et… Arrête d’être stupide, Regulus, personne n’invite son ou sa petit-e ami-e le soir de la Saint-Valentin pour l’envoyer balader… L’ampleur de son inexpérience ne lui permet quand même pas d’ignorer ça.
Pile à l’heure – parce que Regulus déteste être ou trop en avance ou trop en retard, il vient donc sonner à sa porte, le cœur battant. Il y avait une queue monstrueuse chez le fleuriste, mais il a quand même eu le temps de lui prendre un bouquet, et maintenant qu’il l’a entre les mains, il ne peut s’empêcher de se demander si ce n’est pas absolument ridicule, et s’il n’aurait pas dû le bazarder dans une poubelle quand il en avait l’occasion ? D’autant que le bouquin n’a pas l’air d’avoir vraiment apprécié le transplanage, les roses et les primevères tirent un peu la tronche.
« Salut. » Son cœur se réchauffe en la voyant et ses appréhensions s’envolent légèrement. « Tiens », fait-il en lui tendant le bouquet. « Je sais, c’est pas vraiment original, mais… »
Mais il n’a pas de meilleure excuse, alors il retire son manteau, pendant que son chat lui réserve un comité d’accueil qui le fait doucement sourire tandis qu’il se penche légèrement pour lui caresser le sommet du crâne. Bizarrement, le félin se laisse faire.
« T’aurais pas dû t’embêter à cuisiner, tu sais, mais ça sent super bon, en tout cas. » Il affiche un léger sourire. « Je suis sûr que ce sera délicieux. »
Regulus frissonne légèrement en rentrant dans le salon, au souvenir du carnage qui y avait eu lieu… certains détails en sont encore révélateurs, malgré leurs efforts, à lui et à Sirius. Bon, tous les sortilèges de protection avaient normalement été mis en œuvre pour que l’endroit soit sûr… à moins bien sûr que Jo n’invite le mal directement chez elle.
« Tu sais, pour mon message, hum… », tente de se justifier, Regulus, embarrassé… « J’étais pas… enfin, j’aurais pas dû t’écrire ça. Enfin, c’est pas que je le pense pas, au contraire, mais c’est… » Il se racle la gorge et décide de magistralement changé de sujet. « Qu’est-ce que t’as préparé de bon ? »
you are the person I'll never stop looking for in a crowded place
Joséphine March aurait très probablement ris au nez de n'importe qui lui aurait demandé de passer la saint valentin avec elle. Du moins l'ancienne Jo, celle qui n'avait pas encore appris assez de la vie. Qui n'avait pas encore été touché par la flèche de cupidon, celle qui pensait que l'amour n'était qu'un ramassis de connerie qui lui dérobait sa sœur juste sous son nez. Mais maintenant, elle ne voulait qu'une seule chose, célébré l'amour qu'elle éprouvait pour le jeune sorcier. Et elle n'allait pas attendre qu'il le lui propose, parce qu'elle savait pertinemment qu'elle pourrait attendre longtemps. Elle aimait sincèrement le garçon, mais parfois il hésitait un peu trop. Heureusement, ça collait parfaitement avec l'imprévisibilité de Jo.
La jeune femme n'avait pas trop su comment réagir face au message de son petit-ami. C'était soudain. Trop par rapport à ce qu'elle s'attendait des actions de Regulus. Son cœur s'était accéléré, ses joues rougissant à vu d'œil. Et puis elle avait décidé de répondre complètement à côté de la plaque. Pas la meilleure façon de réagir, mais fuir le problème était pourtant une solution si simple et facile d'exécution.
Le cœur de la blondinette se réchauffa en voyant le bouquet que tenait le brun dans ses mains. Elle n'aurait jamais pensé qu'elle serait si contente de voir un bouquet de toute sa vie. Et pourtant, rien que de savoir qu'elle avait été choisis exprès pour elle, suffisait pour la remplir de bonheur. Un sourire étira alors les lèvres de la jeune femme tandis qu'elle réceptionnait le magnifique bouquet. « Elles sont magnifiques. Merci Regulus.» Bon maintenant il suffisait juste qu'elle trouve un endroit pour le dit bouquet. Car sans trop de surprise, Jo ne possédait pas de vase. Pourquoi après tout ? Personne ne lui avait jamais offert de fleurs, heureusement pour eux. Alors pour le moment, sa seule idée, fut de mettre les fleurs dans son plus grand verre possédé, un verre de bière, pour une pinte. Drôle d'assemblage.
« C'est la première fois que je fête la saint valentin, je voulais faire ça bien.» Lui répondit-elle en rougissant doucement. C'est dingue l'effet que Regulus avait sur elle. Il la faisait agir comme une fille, celle des stéréotypes. Mais elle appréciait ça. Puis un rire clairement loin d'être gracieux s'échappa de sa bouche. « Tu places beaucoup d'espoir en moi, je te rappelle que la dernière fois j'ai fait littéralement brûlé une crêpe.»
Jo savait que sa maison était désormais un lieu sûr. Elle n'en avait clairement pas douté avant, avant qu'on ne vienne saccager son salon alors qu'elle souhaitait simplement rabibocher les frères Black. Mais ce qu'elle ne savait pas encore, c'est que toutes les protections que Regulus avait mis en place, ne servait absolument à rien, puisque la menace était déjà à l'intérieur de la demeure. Jo pouvait être une véritable imbécile lorsqu'elle le voulait, et même lorsqu'elle ne le souhaitait pas le moins du monde.
Elle reporta son attention sur le brun lorsqu'il mentionna le message. Elle se rapprocha de lui, embrassant sa joue avant de chuchoter à son oreille. « Je t'aime aussi.»
Puis elle s'écarta de lui, lui offrant une vue sur la table qu'elle avait dressé du mieux qu'elle pouvait avec ce qu'elle possédait chez elle. « Du magret de canard au miel. J'ai suivi du mieux possible la recette. J'espère sincèrement que ça ira. Sinon Olympia mangera les restes et on commandera.» Elle n'avait pas la moindre pointe espoir quant à ses talents culinaires.
Regulus esquisse un fin sourire quand les fleurs qu’il offre à Jo ont l’air de faire leur effet. C’est peu, trop peu en comparaison de ce qu’elle mériterait qu’il lui offre. Les fleurs c’est d’un… classique. Mais au moins, il n’était pas venu les mains vides, ce qui de sa part était déjà pas mal en soi, au final. Elle a l’air de les apprécier et c’est ce qui compte… Les gestes de ce genre ont toujours bien pâle figure en comparaison de ce qu’il voudrait vraiment lui montrer, lui prouver. Mais il ne sait rien montrer, il ne sait rien prouver. Quand il le fait, c’est toujours avec une proverbiale maladresse, et il le regrette presque aussitôt. Il n’en est clairement pas fier, mais c’est définitivement un fait, et un fait qu’il n’est pas en mesure de nier… Faute de vase (bien sûr qu’elle n’a pas de vase, c’est bien la preuve que les fleurs n’étaient pas une bonne idée – quoique, elle n’en avait donc pas souvent chez elle, donc elle penserait à lui avec ce bouquet ci… bon sang ce qu’il se sent niais), elle dépose les fleurs dans un verre à pinte, ce qui fait clairement sourire Regulus, ça lui ressemble bien, et au final, il préfère voir le bouquet dans ce cadre techniquement inapproprié que dans un cadre plus consensuel.
« D’accord, je reconnais que je devrais plutôt m’attendre à une catastrophe », admet-il en songeant à l’épisode de la crêpe. Mais en fait, il s’en fiche bien de ce qu’ils mangeront ou ne mangeront pas. Tout ce qui compte aux yeux de Regulus, à l’heure actuelle, c’est Jo, définitivement, Jo et rien d’autre, et il pourra très bien se nourrir de sa présence s’ils ne devaient rien avoir de comestible à se mettre sous la main.
C’est ce genre de constat qui aurait semblé si absurde à son lui du passé et qu’il pense pourtant très sincèrement qui ont fait naître en lui cette conviction de plus en plus grande : il ne peut pas douter de ses sentiments pour Jo. Il l’aime vraiment, sincèrement, de tout son cœur, de tout son être. Et si le dire en message était certainement la manière la plus ridicule et maladroite de le lui dire, ça ne l’empêche pas de le penser. Alors il essaie de se rattraper d’une manière qui n’est absolument pas convaincante, et il se sent soulagé, une fois de plus, que Jo ne lui en tienne pas rigueur. Au contraire, même, et il sent ses joues brûler quand elle y dépose ses lèvres en lui disant qu’elle l’aime aussi. Il n’est pas certain de mériter l’amour qu’elle lui porte, mais il ne peut s’empêcher de le savourer, et il s’en veut d’estimer que ce n’est pas le moment de le lui redire de vive voix, parce que ce serait sans doute redondant. Il garde en tête qu’il le dira malgré tout, à un moment ou à un autre de la soirée, ça et toutes les choses qu’il a parfois du mal à lui dire. C’est à ça que ça sert, la Saint-Valentin, pas vrai ?
« Il n’y a qu’une seule manière de le savoir », fait-il en considérant la table qu’elle avait dressée avec les moyens du bord avant de s’y asseoir. Au moment de goûter au plat, il admet s’attendre à ce que ce soit immangeable et à devoir mentir, mais au final. « Hey, mais c’est pas mauvais du tout ! C’est même excellent. »
D’accord, il a l’air un peu trop surpris pour que ça passe pour un compliment.
« Est-ce qu’on trinque ? » propose-t-il après avoir rempli leurs verres. « A notre première Saint-Valentin ensemble ? A ta maison comme neuve ? »
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