Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
Invité
Sam 26 Fév 2022 - 22:56
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
« Some journeys take us far from home. Some adventures lead us to our destiny.»
L’union fait la force et chez les Pevensie, c’est d’autant plus vrai. Ensemble, ils sont forts et peuvent surmonter de nombreuses épreuves. Quoi qu’il arrive, la famille a toujours énormément compté pour eux. À Narnia, c’est précisément en famille qu’ils ont régné. La prophétie précisait d’ailleurs bien qu’ils devaient être quatre pour vaincre la sorcière blanche. Et après leur victoire, leur règne a été glorieux et Narnia a prospéré. Mais séparés, ils sont brisés et vulnérables. C’est peut-être pour cela au bout du compte que le malheur les a frappés parce qu’ils étaient précisément séparés ce triste jour. Susan n’était pas avec eux. Peter, lui, a toujours émis le souhait de revenir à Narnia d’une façon ou d’une autre même en sachant que normalement il ne pourrait plus y revenir. Il n’a jamais cessé de croire à sa magie et il en va de même pour les autres, excepté pour Susan qui ne croit plus réellement à Narnia. En fait, ce n’est pas qu’elle n’y croit plus, c’est plus comme si elle le reniait. Mais les évènements ne se déroulent malheureusement jamais comme on le voudrait. Peter ne se souvient pas à proprement dit de sa mort. Tout s’est passé si vite. Il se rappelle juste un choc violent. L’instant d’après, il était dans ce monde qui n’est ni le sien ni Narnia. Et subitement, il a compris qu’il a eu droit à une seconde chance. Pourquoi ? Comment ? Il n’en sait rien. Il sait simplement qu’il a la chance de reprendre sa vie là où il l’a laissé dans ce maudit train à Londres. Il a repris ses études et les a terminés avant de devenir professeur de littérature dans un lycée. Lui qui trouvait barbant enfant d’être professeur, voilà qu’il en est un justement aujourd’hui.
Malheureusement, il a manqué quelque chose de très important dans la vie de Peter ces deux dernières années au point où il n’arrivait pas à profiter pleinement de sa nouvelle vie. Et ce quelque chose, c’est ni plus ni moins que sa famille. Ses sœurs et son frère lui manquaient chaque jour cruellement. Se dire qu’ils ne les reverraient plus jamais lui était insoutenable. Les jours étaient tristes, ternes. Et après deux années, il a commencé à accepter cette horrible réalité. Sa souffrance ne s’en soit pas pour autant atténuée, bien au contraire, mais cela lui a quand même permis de continuer d’avancer, bien que péniblement. Il aurait tout donné pour les revoir encore une fois, incluant leur cousin Eustache bien qu’il n’ait pas toujours été agréable. Puis au moment où il s’est dit que garder tout espoir est vain, elle lui est apparue tandis qu’il se trouvait dans la forêt de Lockwood Hill. Susan. Sa sœur lui est revenue sans aucune explication. Et ça lui convient très bien ainsi. Il ne comprend pas comment ce monde fonctionne, pourtant il a essayé. En sachant qu’il est mort dans leur monde et elle non, il n’y a aucune explication rationnelle à ces retrouvailles. Pourtant, ils ont pu se serrer dans les bras et rattraper le temps perdu. Peter, parce qu’il est l’ainé et que le poids de la responsabilité de veiller sur ses cadets lui incombe toujours quelque part, a ressenti le besoin de s’excuser pour l’avoir en quelques sortes abandonné alors qu’il n’y pouvait rien. Ils ont ensuite passé un merveilleux moment. La vie a semblé subitement plus colorée, plus belle.
Ensuite, il y a eu le retour inopiné de Lucy également. Son petit rayon de soleil lui est revenu aussi et sa journée s’en est retrouvé que plus égayée alors. Il a alors promis à Lucy de vivre désormais davantage pour lui. C’est bien la raison pour laquelle il a accepté de participer à cette soirée de speed-dating après que ses deux sœurs ont eu tant insisté. Et elles ont eut raison, il a passé une bonne soirée après tout. Mais dans ce beau tableau, il manque encore une personne très importante : Edmund. Lucy assure avec insistance qu’il apparaitra à son tour prochainement. Comment fait-elle pour être aussi positive en permanence ? C’est un vrai mystère pour Peter qui a toujours admiré ce trait de caractère chez sa benjamine. Néanmoins, Peter y croit aussi maintenant. L’optimisme de Lucy déteint très souvent sur lui après tout, tout comme ses convictions – chacun s’en rappelle probablement avec quelle facilité il a suivi M. Castor sans la moindre hésitation juste parce qu’il a affirmé qu’il connait le faune – à tel point qu’il ne se demande même pas si c’est raisonnable ou non.
Ce jour-là, les trois Pevensie ont décidé d’organiser un repas ensemble chez Peter afin de fêter joyeusement leurs retrouvailles. Mais ce qu’ils ignorent encore, c’est qu’un invité très spécial à leurs cœurs est sur le point de faire son arrivée également. La petite fête sera deux fois plus belle que prévue. Tandis que Peter prépare le repas (non ce ne sont pas des macaronis au programme), Lucy doit amener les boissons et Susan apporter le dessert. Les filles arrivent cinq minutes en avance en même temps. Peter les accueille chaleureusement, puis les invite à s’installer confortablement au salon. Mais alors qu’il montre à Susan son épée autrefois reçue du Père-Noël à Narnia qu’il a retrouvé dans ce monde il y a quelques semaines seulement, la sonnette de la porte d’entrée retentit une nouvelle.
-Je me demande qui ça peut être ? Vous avez invité des amis les filles ? demande Peter en allant ouvrir et quelques instants plus tard il se fige sur place. Ed ?! Oh mon dieu c’est vraiment toi !
Trois ans. Trois longues années qui s’étaient écoulées comme si de rien n’était. Tu avais eu du mal, tellement de mal à t’habituer à ce nouvel endroit. Ce n’était ni l’Angleterre, ni Narnia, mais même s’il était déroutant, on s’y sentait bien, du moins, aujourd’hui. Au début c’était compliqué pour toi. Tu avais tout juste vingt ans, et tu as dû trouver de quoi te nourrir, de quoi vivre, alors tu as rejoint une collocation, ça a duré une bonne année mais ton colocataire n’étant pas des plus joviale, avait réussi à avoir une mauvaise influence sur toi et tu avais décidé de partir. Puis, il ne supportait plus tes crises la nuit, ces crises que tu avais depuis ton arrivée dans cette ville. Pour essayer de calmer ces crises, qui t’arrivent encore aujourd’hui si laisses ton passé ressasser dans ton esprit, tu as vu un psychologue. Ça t’a aidé, faut dire que tout aurait pu t’aider, tant qu’on te tendait la main, tu te sentais capable d’avancer, mais sans ta famille, c’était souvent compliqué. Qui aurait cru que l’Edmund égoïste et fourbe que tu étais serait devenu un Edmund plus juste mature ? Ton frère et tes sœurs eux y auraient crus, ils ont pu en voir un aspect lors de votre règne à Narnia. Parfois ça te hante, tu aimerais y retourner, faire comme si de rien n’était, puis tu refais ce cauchemar, celui où tu meurs, ainsi que Peter, Lucy, Eustache… Et tu te réveilles en sueur.
Aujourd’hui tu n’as pas eu ce cauchemar, pourtant tu aurais cru suite aux informations que tu avais recueilli sur ta famille. Car oui, en tant que journaliste tu avais des sources et tu t’étais dit que, comme toi, ces derniers avaient dû débarquer en ville à la même période. Tu as épluché tellement de choses que tu ne saurais plus trop comment, mais tu as réussi à trouver l’adresse de Peter, ton grand-frère. Tu ne savais pas trop ce que tu allais dire, faire, quand tu t’y dirigerais mais une chose était sûre, tu ne voulais pas rester une journée, en l’occurrence soirée pour cette fois, tout seul, c’était hors de question. Surtout que tu avais quelques retards de loyers et que tu sentais qu’une rechute pouvait subvenir à tout moment si tu traînais avec les mauvaises personnes. Tu avais aussi fait des recherches sur tes sœurs mais impossible de trouver leurs lieux de résidences, on va dire que trouver le roi Peter, le magnifique, était déjà une bonne chose, et que tu ne pouvais pas arriver les mains vides, surtout en venant à l’improviste comme tu comptais le faire.
Habillé le plus naturellement possible, c’est-à-dire quasiment tout en noir, sauf tes chaussures, tu pris une grande inspiration en tenant la boite de Loukoums que tu avais été acheté pour l’occasion, dieu que ces Loukoums avait fait rire ta famille à une époque et ce soir ce serait l’occasion de leur donner un aspect positif, moins malaisant. C’est donc après avoir sonné que tu attends derrière la porte. Le stress monte, tu ne sais pas comment tu vas être accueilli, mais t’es sûr que tu es à la bonne adresse en ayant vu Peter Pevensie écrit sur la boîte aux lettres à l’entrée du bâtiment. La porte s’ouvre et tu manques d’en faire tomber tes Loukoums quand tu entends sa voix. Il est là, devant toi, ton insupportable grand-frère, mais dieu qu’il t’a manqué. « Bonsoir Peter, tu m’as manqué… » dis-tu simplement alors que tu viens le prendre dans tes bras. Tu profites de cette chaleur qui t’ai inconnue depuis trop longtemps et tu entres, dévoilant la boite que tu tiens en mains depuis une bonne demi-heure maintenant. « Et j’ai ramené des Loukoums, histoire de faire bonne impression, bien qu’étant ton petit-frère préféré y avait pas réellement besoin de ça… » Toi, imbu de toi-même ? Mais non, juste un peu, de quoi plaire aux garçons et aux filles.
(c)KLM
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Mar 1 Mar 2022 - 19:29
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
feat. Les Pevensie
Quel plaisir de pouvoir à nouveau partager un vrai repas en famille ! Lucy s’est réjouie toute la journée à la perspective du moment privilégié qu’elle allait pouvoir passer en compagnie de son frère et de sa sœur. Certes, il manque toujours Edmund pour compléter le tableau, mais la plus jeune des Pevensie est si convaincue que leurs retrouvailles à tous les trois signifie que son frère manquant leur reviendra très bientôt qu’elle ne sait considérer la chose qu’avec espoir et optimisme. Les rôles sont répartis. Lucy, qui n’y connaît absolument rien, a acheté une bouteille de vin un peu chère (enfin chère selon ses standards d’étudiante fauchée) en espérant qu’elle saura satisfaire le palais de ses aînés.
Elle a hâte de retrouver leur bonne vieille dynamique, et hâte aussi d’entendre Peter leur parler en détails du speed dating auquel elle et Susan ont insisté pour l’inscrire. De même qu’elle compte bien interroger Susan sur ses retrouvailles avec Caspian. Enfin, qu’importe la nature de leurs conversations, quoi qu’il en soit, elle saura les apprécier à leur juste valeur, parce qu’elle est en présence d’exactement les bonnes personnes, celles qui lui permettront définitivement de donner tout son sens à sa nouvelle vie dans ce monde. Elle s’y sent bien, dans ce nouveau décor. Certes, Narnia lui manque vraiment beaucoup, mais elle sait apprécier cet endroit malgré tout. Elle y fait tout un tas de rencontres intéressantes, elle trouve la technologie en usage fascinante, bref, elle aime vraiment se trouver ici. Mais ça n’aurait pas été la même chose si elle avait dû rester seule sans ses frères et sœur.
Et à ce sujet… Cela fait seulement quelques minutes que Susan et Lucy sont arrivées que l’on sonne à la porte. Lucy fronce les sourcils. Non, elle n’a invité personne, elle ne se serait jamais permis d’inviter qui que ce soit lors de cette réunion de famille, qui est la première d’une longue lignée – et là, inviter des gens sera peut-être plus acceptable. Surtout, elle ne se serait pas vue inviter qui que ce soit chez Peter. Alors qui peut bien être de l’autre côté de la porte ? Le mieux, c’est peut-être de ne pas aller ouvrir, c’est peut-être un vendeur qui fait du porte-à-porte ? C’est un peu tard pour ça, mais ce n’est pas impossible, après tout. Ou bien… ?
Lucy est quelques pas derrière Peter quand il ouvre la porte, et elle entrevoit dans l’encadrement de la porte une silhouette qu’elle est quasiment convaincue de reconnaître. Son cœur se réchauffe quand Peter le confirme : oui, c’est bien lui ! Edmund est de l’autre côté de la porte ! Par quel miracle ? Elle s’en fiche ! Elle va retrouver son frère, ils sont enfin tous réunis.
« EDMUND ! »
Lucy n’entend absolument rien aux charmants sarcasmes de son frère, trop occupée à se précipiter dans ses bras pour l’étreindre aussi fort qu’elle le peut – et sans lui demander son avis.
« J’étais sûr que tu étais là, j’en étais sûr ! » dit-elle toujours sans le lâcher. « Oh, tu m’as tellement manqué ! »
Code by Laxy
Invité
Mer 2 Mar 2022 - 22:44
Family reunion
Le clan . Pevensie
Promise me you'll look after the others...
Aujourd'hui, l'ambiance est plutôt à la fête chez les Pevensie. Trois d'entre eux se sont déjà retrouvés : Peter, Lucy et Susan. Susan d'ailleurs, ne pouvait être plus heureuse, surtout après avoir affronté la mort pure et simple de son aîné et de ses cadets. À l'appel, ne manque Qu'Edmund. Le dernier qui est encore perdu, mais que Susan a bon espoir de retrouver bientôt, quand même. Depuis qu'ils se sont retrouvés, c'est comme s'ils n'avaient jamais été vraiment séparés. La douleur, le chagrin... Tout ça a été relayé au second plan dans le coeur de Susan, et ce dès que ses yeux se sont posés sur Peter et Lucy. Ne manque plus qu'Edmund pour qu'elle soit enfin complète et parfaite heureuse.
Ils ont prévu une petite réunion de famille, chez Peter. Chacun amène quelque chose et Susan s'est chargée du dessert. Elle a fait des cupcakes et même un gâteau, comme s'ils allaient être un régiment alors qu'ils ne sont qu'eux trois. C'est avec Lucy qu'elle arrive devant chez Peter et elle sourit gentiment en le voyant ouvrir la porte. La conversation s'engage directement et Peter ne perd pas une minute avant de montrer fièrement à Susan son épée, qu'il a retrouvée même ici. Susan aussi, possède toujours sa corne magique, son arc et ses flèches, alors elle est contente de voir que Peter peut encore s'accrocher à l'objet auquel il tient quand même beaucoup. Puis, quelqu'un sonne à la porte. Apparemment, personne n'attend de visiteur, mais Susan laisse Peter gérer ça, se dirigeant vers la cuisine pour poser toute la nourriture qu'elle a apporté.
C'est alors qu'elle entend une voix, de loin. Une voix venant tout droit du passé. Une voix qu'elle n'entend plus que dans ses rêves, et parfois même dans ses cauchemars. Mais elle n'y croit pas, pense avoir halluciné. Seulement, c'est lorsqu'elle perçoit l'exclamation de joie de Lucy que Susan en lâche son plateau de cupcake, qui heureusement, ne se brise pas. Le coeur battant la chamade, elle sort de la cuisine et reste à quelques mètres de la porte d'entrée. D'ici, elle arrive à voir Peter et Lucy, mais également une troisième personne. La personne qui leur manquait. "Edmund" dit-elle, la gorge un peu nouée. Et elle attend qu'il pose les yeux sur elle pour sourire et lancer : "Tu en as mis, du temps."
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Peter ne s'est pas attendu un seul instant à ce que la personne qui vienne ainsi à l'improviste ne soit nul autre qu'Edmund. Mais visiblement l'optimisme sans faille de Lucy vient de l'emporter une fois de plus. L'autre jour encore, alors qu'elle était venue chez Peter papoter de tout et de rien, elle a assuré à son ainé que Edmund finirait par montrer le bout de son nez à son tour, n'étant qu'une question de temps. Mais bien trop surpris, Peter ne réagit pas immédiatement. C'est seulement lorsque son frère prend la parole et lui dit qu'il lui a manqué qu'il réalise qu'il est réellement là. Cette petite réunion de famille devient d'un seul coup parfaite. Il était le dernier élément manquant au tableau. Finalement, Peter rend l'étreinte à son frère en le serrant fort contre lui à son tour. Bon sang, son petit frère autrefois si indiscipliné lui a tant manqué !
Une fois l'étreinte entre frères terminée, Edmund rentre à l'intérieur tandis que Peter referme la porte. Son frère dévoile le contenu de sa boite, à savoir des loukoums. Évidemment. C'est tout lui ça. Et alors qu'il ne peut s'empêcher de lancer un sarcasme, Peter roule des yeux mais en même temps un sourire sincère se dessine sur ses lèvres. Ensuite, Lucy se précipite sur Edmund en l'étreignant bien fort, totalement indifférente à son sarcasme elle aussi. Elle aussi reste fidèle à elle-même. Puis sans le lâcher vint le tour de Susan, qui sait mieux contenir ses sentiments. Elle prend à son tour Edmund sans ses bras et face à ce spectacle de retrouvailles attendrissant, Peter ne peut que craquer à son tour. Alors, il vient compléter le câlin de groupe et enveloppe sa fratrie de ses bras. L'avantage d'être le plus grand, c'est clairement de pouvoir enlacer tout le monde. Cette fois, les Pevensie sont bel et bien réunis à nouveau. Désormais, ils sont à nouveau complet.
- On t'attendait avec impatience, tu sais. finit par dire Peter une fois qu'ils s'écartent les uns des autres.
Peter se recule pour mieux détailler son jeune frère. La dernière fois qu'ils se sont vus, il avait 19 ans et c'était le fameux jour de l'accident du train. Tout comme lui, il a encore grandi. C'est un homme maintenant. Il a tellement hâte de savoir ce qui lui est arrivé, ce qu'il est devenu. Tous les quatre, ils ont tant à se dire ! Alors, il lui prend sa précieuse boîte de loukoums et la pose sur le buffet avant d'inviter sa famille à venir s'asseoir au salon sur les canapés. Il s'absente un petit moment et revient ensuite avec une bouteille de champagne pour fêter cela.
- Je crois que ça se fête. Alors Ed raconte-nous, depuis quand es-tu ici ?
Tu as encore du mal à réaliser, pourtant toutes ces heures de recherches t’ont amené ici, dans ce coin de la ville et il ne fait plus de doute quand tu vois le nom de ton frère à l’entrée du bâtiment. Dire que tu ne stress pas serait mentir, chose que tu as souvent fait par le passé et fait encore aujourd’hui, mais la situation réussie à mélanger le stress et l’excitation à la perfection, tu espères juste être accueilli par ton frère et pas une personne voleuse d’identité, après tout, la ville regorge de personnes en tous genres, des voleurs d’identités ne serait pas si fou que ça.
Mais, quand tu sonnes et que finalement la porte s’ouvre pour t’offrir une vision de ton frère, ton cœur s’arrête un instant, tu es au bon endroit, toutes ces heures à chercher ne serait-ce qu’une trace de la présence des Pevensie, ici, dans cette nouvelle réalité, aura fini par payer et sarcastique comme toujours, tu l’accueil et finis même par lui donner les Loukoums. Après un bref câlin en compagnie de ton aîné, c’est Lucy que tu entrevois et un peu plus loin Susan. Bordel, mais tu ne serais pas en train de pleurer quand même ? Tu te ressaisis rapidement et enlace un peu plus Lucy. « Tu m’as manqué aussi, ma toquée préférée… » Que tu lui lances dans un demi-sourire alors qu’elle s’écarte et tu aperçois ta sœur ainée qui arrive, un peu plus réticente. Susan et ses bonnes manières. « Et toi alors ? Je vois que tu préfères tes cupcakes à ton frère… » Puis tu l’attires vers toi pour un léger câlin, leur chaleur t’a manqué, leur présence autour de toi mais surtout leurs bons conseils, sans eux tu divagues, encore aujourd’hui tu restes dans le flou, t’espère qu’ils pourront t’aider. Et tu laisses même tes larmes couler, ça fait du bien de se laisser aller de temps en temps.
Un câlin géant s’ensuit alors que tous les Pevensie se retrouve autour de toi, t’écrasant de tout leur poids alors que tu feins l’étouffement en tapant un peu partout, gentiment, à l’aide de tes mains. « Hey, hey, je ne suis pas revenu pour mourir étouffé… » Que tu lances, grimaçant en voyant la tête de ta famille qui se rappelle sans doute le terrible destin qui vous a fait parvenir ici. Tu secoues la tête, essuies tes yeux à l’aide de tes mains puis tu suis le plus vieux afin de t’installer dans le canapé et d’hocher la tête quand Peter ouvre une bouteille de champagne. « Et bien je pense, après plusieurs années de recherches, avoir réussi à conclure qu’on est tous arrivés en même temps, juste qu’on n’arrivait pas à se retrouver. Cela fait déjà trois ans que je suis ici et j’ai réussi à retrouver ta trace, Peter, grâce à mes talents de fouineur mais je n’ai rien trouvé sur vous mes sœurs… » Que tu dis, triste, mais tu finis par sourire quand tu attrapes la coupe. « Mais nous voilà réunis, c’était le destin, sans doute, alors, trinquons ! » Tu lèves alors ton verre, le faisant tinter ton verre un à un avec ceux de tes sœurs et ton frère. La soirée s’annonce formidable.
Made by Neon Demon
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Sam 5 Mar 2022 - 19:48
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
feat. Les Pevensie
Le sourire de Lucy s’agrandit aux paroles d’Edmund, « ma toquée préférée », qui pourraient sans doute sembler insultantes si Lucy ne savait pas à quel point il y avait de tendresse dans ces mots-là. Elle ne doute pas un seul instant du fait qu’elle lui ait manqué, qu’ils lui aient tous manqué, et c’est un tel soulagement que de pouvoir être à nouveau ensemble, tous réunis, eux que rien n’aurait jamais dû séparer. Bientôt, l’étreinte se change en câlin collectif, et ça lui fait un bien fou. Maintenant que le dernier membre manquant de la fratrie est parmi eux, Lucy se sent vraiment complète, et terriblement heureuse.
Il ne lui manque définitivement plus rien. Mais évidemment, Edmund ne tarde pas à faire son Edmund (c’est quand même très rassurant de constater qu’il n’a décidément pas changé) et à observer qu’il n’est pas revenu pour mourir étouffé. Effectivement, ce serait quand même dommage… Bon, la remarque n’est pas très heureuse étant donné… eh bien, leur mort réelle, mais aucune importance ! Là, tout de suite, il n’est pas question de remuer de vieux souvenirs mais plutôt d’en créer de nouveaux, tous ensemble, dans ce nouveau monde qui leur tend les bras.
Ils sont à présent tous installés dans le salon, et Peter a pris la très bonne décision d’ouvrir le champagne. Il faut au moins ça en effet pour célébrer comme il se doit leurs retrouvailles. Alors Edmund répond plus avant aux questions de Peter. Bien sûr, ce n’est plus vraiment une surprise, lui aussi est là depuis trois ans… et dire qu’il leur a fallu tant de temps pour tous se retrouver. Lucy est heureuse qu’Edmund n’ait jamais renoncé à vouloir remonter leur trace, finalement, ça s’était avéré payant, et au bout du compte, leur frère leur était revenu au meilleur moment, celui où ils étaient tous réunis.
« A nous ! » fait Lucy en levant son verre avant de trinquer avec ses frères et sœurs, le visage si lumineux qu’il pourrait à lui seul éclairer la pièce. « Alors, qu’est-ce que tu fais ici ? T’es étudiant ? T’as un travail ? Tu habites où ? Oh, tu savais que Susan écrivait !! J’ai lu son livre, il est incroyable, et le mieux, c’est que ça parle de nous », dit-elle, malicieuse, parlant sans doute trop et trop vite, mais ils ont tant de choses à rattraper ! Forcément, elle veut qu’Edmund soit au courant d’absolument tout. « Oh, et Peter est parti pour devenir un grand médecin ! » ajoute-t-elle sans dissimuler la fierté qu’elle ressent pour chacun des membres de sa fratrie.
Même dans ces circonstances si particulières, même confrontés à un monde complètement différent, ils ont su tirer le meilleur parti de cet endroit et évoluer, ils ont réussi à tenir le cap en l’absence les uns des autres, et à présent, ils seront plus forts que jamais. Lucy en a l’intime conviction, et elle serait bien incapable d’en démordre. Ceci dit, il serait sans doute pas mal qu’elle laisse ses frères et sœur en placer une.
Code by Laxy
Invité
Mar 22 Mar 2022 - 15:00
Family reunion
Le clan . Pevensie
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Susan n'arrive pas à croire en leur chance. Quelles étaient-elles pour qu'Edmund apparaisse comme ça, aussi soudainement ? Justement le soir où tout le reste de la fratrie Pevensie est justement censée se réunir ?! Mais peu importe les raison, l'important c'est justement qu'il soit là, maintenant ! Susan serre donc son plus jeune frère contre elle et sent Peter et Lucy se joindre à eux, ce qui la fait rire au travers des larmes dues à l'émotion, qui ont décidé de rouler le long de ses joues. Puis, après un long instant, ils se détachent tous les uns des autres, et Susan prend une profonde inspiration. Enfin. Enfin la fratrie est au complet ! Elle ne l'espérait plus !
Finalement, tous prennent place sur le sofa et Peter va jusqu'à ramener du champagne. Elle prend alors le temps et profite du fait que tous sont en train de parler, pour observer ses frères et sa petite soeur. Ils ont tous l'air particulièrement heureux : autant qu'elle l'est, elle. Mais elle ne peut s'empêcher de penser du coup, à la dernière fois qu'ils ont été réunis dans une seule et même pièce. Cela remonte à tellement longtemps... Et ensuite, ils ont tout simplement disparu. Mais c'est du passé, tout ça, maintenant. Il faut qu'il s'en détache et elle le sait, mais c'est compliqué pour Susan de le faire. Elle avale donc tranquillement une gorgée de son champagne, écoutant Lucy babiller et parler précipitamment comme elle l'a souvent fait, autrefois. Elle est beaucoup trop contente et ça se ressent dans sa manière de s'exprimer, de trépigner. Mais c'est Lucy, et ça fait sourire Susan.« Du calme, Lucy. » sourit-elle, amusée: « Edmund ne va certainement pas se volatiliser, nous avons le temps. » Puis elle regarde Edmund : « Comme tu peux le voir, les choses n'ont pas tant changé que ça, ici ! »
️ Gasmask
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Lun 18 Avr 2022 - 20:59
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
« Some journeys take us far from home. Some adventures lead us to our destiny.»
Peter propose de fêter ces retrouvailles avec une bonne bouteille de champagne et tout le monde accepte, ravi. Mais il à peine le temps de déboucher la bouteille, de servir tout le monde et de porter un toast que Lucy l’assaille de question. Peter esquisse un sourire amusé, cette chère Lucy ne changera décidément jamais. Et c’est une bonne chose. Ce ne serait plus leur petite sœur adorée, pleine de vie autrement. Susan lui demande néanmoins de se calmer un peu. Peter se contente de s’installer confortablement à son tour sur le canapé en sirotant son verre. Susan finit par ajouter que les choses n'ont guère changé ici. C’est très vrai. Mais après tout on ne change pas une équipe qui gagne, n’est-ce pas ? La preuve, Edmund a amené des loukoums, fidèle à lui-même et Peter a presque l’impression pendant un moment qu’ils sont à Narnia. Il manque bien évidemment tous leurs amis qu’ils ont connu. L’ainé des Pevensie s’est déjà demandé à plusieurs reprises si le destin leur permettrait de tous les revoir, une fois encore. S’ils sont tous là, ce n’est pas impossible. Il a espéré si fort revoir Edmund également et son vœu a été exaucé. Alors pourquoi Mr. Tumnus, Mr et Mme Castor ou encore Ripitchip ? Caspian, lui, est lui aussi. Aux paroles de son frère, Peter se demande s’il l’a déjà revu ou pas encore.
- C’est dingue oui de penser que ça fait trois ans que nous sommes tous là et que c’est que maintenant qu’on se retrouve. D’ailleurs en parlant de cela, je suppose que tu n’as pas encore revu Caspian ?
Il était difficile de savoir qui était le plus heureux de ces retrouvailles, Susan ou Caspian ? Peter n’avait pas manqué de taquiner Susan à son sujet, mais derrière son visage toujours sérieux et ses paroles, il savait qu’elle tenait énormément à lui. Il était vrai qu’ils avaient une très grande différence d’âge, mais ici dans ce monde, cela n’avait plus aucune importante. Tous les quatre, ils ont tant de choses à rattraper. Si Peter et Susan savent mieux contenir leur impatience, la vérité c’est qu’eux aussi ont hâte qu’Edmund leur raconte sa vie de son côté.
- Lucy exagère un peu, rien n’est certain que je devienne un grand médecin. Pour l’instant, je suis médecin-assistant et pour te dire vrai, parfois partir au combat avec mon épée me manque. Ce n’est pas facile tous les jours, mais je ne regrette pas un seul jour mon choix.
Peter le Magnifique ne manque jamais de flatter son égo. Mais Peter le médecin-assistant, lui, est bien plus modeste. À Narnia, il contrôlait bien mieux leur royaume. Alors que la médecine, c’est si complexe. Mais si passionnant ! Chaque jour, il en apprend davantage. Il travaille dans un hôpital et c’est bien souvent le stress. Il n’aurait jamais pensé que dans un monde où tant de personnes possèdent des pouvoirs et des dons aussi incroyables puissent avoir besoin des hôpitaux. Posant son regard sur Edmund, Peter porte à ses lèvres une nouvelle fois son verre, prêt à écouter le récit de son frère.
Le moment est vraiment parfait, du moins à tes yeux. Tu n’aurais jamais cru, après les deux années pénibles que tu avais traversées, pouvoir un jour t’asseoir autour d’un verre auprès de ta famille. Et pourtant c’était le cas. Un à un, chaque membre de la fratrie Pevensie se mit à te parler et tu remarquas que peu de choses avaient vraiment changés, en effet. Lucy était toujours la même, drôle et bavarde alors qu’à côté Susan était plus en retrait, plus calme. Peter lui semblait moins prétentieux, plus modeste. Toi et bien tu étais toujours toi, en version amélioré peut-être ? Tu n’en savais trop rien, faut dire qu’en plus de ta mort dans le royaume de Narnia et les conneries que tu avais faites avant de te reprendre en main, c’était compliqué pour toi de juger. Tu n’avais pas réellement d’amis, à proprement parler. Klaus était de l’histoire ancienne, Hisoka tu ne l’avais pas revu depuis noël dernier et en vrai la seule personne que tu voyais fréquemment était Elizabeth, ta psychologue.
C’est pourquoi, après avoir porté ce toast, tu bois une gorgée en assimilant les questions de Lucy et les dires des deux plus grands Pevensie. Et bien, en trois ans il s’en était passé des choses quand même. « Wow. Félicitations à vous tous alors, j’aimerais bien lire ce livre, si jamais ! » Tu souris à ta grande sœur en observant ensuite le plus grand, reprenant la parole. « Et bravo à toi, je suis sûr que tu seras un bon médecin, au moins on aura la réduction famille si on vient à ton cabinet… » plaisantes-tu alors que tu repenses aux dires qu’avait lancé Peter un peu plus tôt, à propos de Caspian. « Non, les seuls personnes provenant de Narnia que j’ai croisé en trois ans et bien c’est vous… » avoues-tu, un léger sourire triste ornant tes lèvres alors que tu l’effaces en venant reprendre une gorgée de ta boisson. « Sinon, pour répondre un peu à toutes ces questions, je suis journaliste mais aussi reporter et photographe pour le Daily Bugle. Il m’arrive aussi de faire quelques évènements ou photos en indépendant. » Tu es plutôt fier de ton métier et ça se voit sans doute à ton visage qui s’est illuminé alors que tu parles de ce dernier. « Et pour l’instant je vis seul mais je pense partir, disons que ça devient un peu trop cher pour moi tout seul… » Non tu ne leur feras pas l’aumône et tu ne parleras encore moins de tes problèmes d’argent, du moins pas avec eux trois en face de toi. « Moi je dois avouer que la magie ne me manque pas du tout. J’aime beaucoup cet univers, c’est très différent de ce dont nous avons été habitués aussi bien à Londres que chez ce cher Kirke ou encore à Narnia, mais je m’y suis fait. Enfin ça m’a pris trois ans mais me voilà au top de ma forme ! » ironises-tu en terminant d’une traite ton verre que tu poses sur la table basse. « En tout cas vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureux de vous avoir retrouvés ! »
Made by Neon Demon
Invité
Ven 29 Avr 2022 - 23:38
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
feat. Les Pevensie
En guise de réponse quand Susan l’exhorte au calme, Lucy lui adresse une grimace absolument puérile. Elle sait bien qu’elle devrait limiter un peu son débit de paroles mais c’est plus fort qu’elle. Elle est obligée de manifester son enthousiasme, elle ne sait pas faire autrement. Comment le pourrait-elle, en même temps ? Enfin, sa sœur et ses deux frères sont avec elle. Quand elle songe à ces mois passés seule, à se convaincre petit à petit qu’elle ne reverrait plus jamais aucun d’entre eux ! Et maintenant ils sont là, et même si Susan a raison de souligner qu’Edmund ne va pas se volatiliser d’un coup, elle a comme cette sensation que tout pourrait s’arrêter en un instant… sans doute parce que c’était bel et bien ce qui leur était arrivé. Alors oui, elle ne laisse pas le temps au temps, comme s’il pouvait lui échapper à tout instant. En effet, les choses n’ont finalement pas tant changé que ça, ici, et c’est un vrai bonheur de le constater. Ils semblent, tous, être restés fidèles à eux-mêmes, et pour Lucy, c’est un véritable soulagement.
Quand Peter fait remarquer qu’il est absolument dingue qu’ils ne se croisent que maintenant en trois ans, Lucy ne peut s’empêcher de hocher la tête. C’est totalement improbable, oui, mais, pour une raison ou une autre, elle se dit que ça devait sans doute arriver maintenant, pas avant ni plus tard. Pourquoi plus spécifiquement ? Aucune idée, en revanche, mais elle préfère se dire ça plutôt que d’envisager qu’ils aient tant mariné pour rien.
« Je n’exagère jamais », décrète Lucy la tête haute quand Peter pondère ses propos en observant qu’il n’est pas convaincu qu’il deviendra un grand médecin. « Tu vas sauver tout un tas de vie et tu seras un héros même si ton épée doit traîner sur ta cheminée », déclare-t-elle avec enthousiasme.
Ensuite, son attention se reporte sur Edmund tandis que ce dernier encaisse toutes les informations qui lui sont données.
« Je te passerai un exemplaire, j’en ai acheté trois, juste au cas où », fait-elle à Edmund au sujet de livre de Susan. « C’est tellement bien, tu verras quand tu le liras, on a l’impression d’être de retour à Narnia, c’est génial. »
Edmund parle alors un peu de lui, et Lucy est sincèrement impressionnée par son parcours. Une écrivaine, un médecin et un journaliste. Si ça ce n’est pas la grande classe, hein ?
« Oh mais tu sais que je lis le Daily Bugle de temps en temps… et dire que je suis passé à côté de ton nom. Ça m’apprendra à lire en diagonale ! Mais je vais guetter tes articles, maintenant ! » Oui, elle continue sur sa lancée, elle est inarrêtable. « Tu vas chercher un coloc ? J’en ai un, moi, Stiles, su-per sympa, faudra que je vous le présente, un de ces quatre. » Elle marque une pause. « C’est vrai que t’as l’air en forme. Et c’est vrai qu’on est pas si mal, ici. » Même si Lucy a tout de même une nette préférence pour Narnia, sa patrie de cœur. « Là où vous êtes, c’est forcément le meilleur endroit du monde. »
Est-ce qu’il faut seulement préciser à quel point elle est heureuse d’être avec eux tous, elle aussi ?
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Sam 30 Avr 2022 - 20:35
Family reunion
Le clan . Pevensie
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Susan se retient de lever les yeux au ciel et retient tout commentaire face à la grimace que lui adresse sa toute jeune soeur. Ce n'est pas le moment pour elle de jouer aux mamans moralisatrices ! Elle l'a déjà assez fait pendant son adolescence et surtout, lorsqu'ils étaient tous à Narnia. C'était elle qui devait faire tampon et qui passait souvent pour la rabat joie parce qu'elle ne voulait pas que ses frères et sa petite soeur prennent des risques inutiles. Mais cette version là d'elle même n'a pas sa place dans la pièce. Pas aujourd'hui, en tout cas. Pas alors qu'ils se retrouvent tous enfin.
« Tu n'exagère jamais ? » ne peut-elle s'empêcher de répéter avec un rire, en réponse à Lucy. « C'est ça, et moi je suis la fiancée cachée du Prince d'Angleterre ! » Il est vrai que Lucy va toujours dans tous les sens, a un don pour s'extasier de rien et elle pourrait presque être épuisante si seulement elle n'était pas aussi mignonne ! Susan a parfois pensé qu'elle se calmerait avec l'âge, mais apparemment ce n'est pas le cas. Et elle ne veut pas que Lucy change, pas à n'importe quel prix. Elle l'aime beaucoup trop comme ça, rayon de soleil qu'elle est. Elle regarde ensuite Peter. « Je suis d'accord avec Lucy, tu n'a pas besoin d'une armure ou d'une épée pour être un héros. Peu importe la manière. » dit-elle en toute honnêteté. Puis elle vient prendre place auprès des autres et manque de s'étouffer avec sa salive. « Tu as acheté trois de mes livres ? Tu sais que j'aurais pu vous les donner, n'est-ce pas ? » Elle sourit néanmoins et pince affectueusement la joue sa cadette. « Mais ton attention me touche, merci. Même si je te prie de garder ton argent la prochaine fois, compris ? » Elle dit cela avec tout l'amour et l'affection qu'elle porte à Lucy. Susan veut vraiment qu'elle garde l'argent qu'elle gagne pour s'offrir des choses qui lui feront vraiment plaisir et qui lui seront utiles.
Puis elle félicite à son tour Edmund pour son emploi. Journaliste... Voilà qui ne la surprend pas tant que cela. « Ça te va bien », dit elle alors à son petit frère. « Je n'achète plus le journal depuis longtemps, mais je vais recommencer pour y chercher tes articles ! » Elle compte bien les garder fièrement de côté également. Dans un album, peut-être ? « Attends, quoi ? Tu es en colocation avec un garçon ? Seule ? » s'enquit Susan, son regard perçant trouvant celui de Lucy. « Depuis quand ? Qui est ce garçon et pourquoi j'en entend parler que maintenant ?! » Et voilà... Maman Susan revient au triple galop. Mais elle ne peut pas s'en empêcher, c'est plus fort qu'elle !
️ Gasmask
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Dim 15 Mai 2022 - 22:47
Peter Pevensie a écrit:
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
« Some journeys take us far from home. Some adventures lead us to our destiny.»
- Comme je l'ai dit, rien n'est certain. Seul l'avenir nous dira je deviendrai aussi bon médecin que j'étais épéiste à Narnia.
Il est flatté bien sûr que ses sœurs et frère aient autant confiance en lui. Mais ici, ils sont dans la vraie vie, bien que ce monde est étrange et non à Narnia où la magie leur venait en aide au moment les plus désespérés. Personne ici ne l'aidera à devenir un bon médecin, c'est à lui de le devenir et pour être honnête, il est bien souvent plus facile de manier une épée que d'exercer la médecine. Puis lorsqu'Edmund leur avoue qu'ils sont les premières personnes qu'il revoit de Narnia, il n'est guère surpris. Lui non plus en trois ans il n'a revu personne malheureusement. Il aimerait bien pourtant revoir Caspian, Ripitchip, Mr Tumnus ou même Aslan. Mais comme ce monde est bien étrange, Peter est convaincu qu'il peut s'écouler encore des années tout comme demain, ils peuvent tomber sur l'un d'eux. Edmund leur confie après qu'il est journaliste et Peter songe que ça lui va bien, curieux comme il est. Cela le rend heureux de savoir que chacun ici a pu trouver la voie qui lui convient le mieux. Si leur mère était là, il pourrait lui dire avec fierté que Susan, Edmund et Lucy n'ont désormais plus besoin de lui. Ils sont tous devenus des adultes responsables, sérieux et motivés par la vie et ce qu'elle a, à offrir. Une fois qu'il eut terminé de raconter ce qui est lui arrivé de son côté, c'est Lucy qui reprend la parole avec entrain, s'emballant même. Cela cause l'exaspération de Susan, qui ne peut s'empêcher de répliquer par un sarcasme lorsque Lucy affirme qu'il deviendra un héros. Cela fit rire Peter.
- En vérité Susan, ce n'est pas si loin de la vérité. À Narnia, tu étais une reine et tu aurais pu devenir l'épouse du roi Caspian. dit-il avec un sourire malicieux.
Il échange un regard complice avec Edmund, tandis que Susan complimente Ed. Elle s'inquiète ensuite de savoir que leur sœur vit en colocation avec un garçon. De son point vue, Peter trouve ça cool au contraire. Rien de tel que de partager un appartement et s'amuser. Lui, il a eu l'occasion de trouver cet appartement à un prix qui rentre dans son budget, aussi il n'a pas du tout songé à se trouver une colocation. Et puis, il a confiance en Lucy, il sait qu'elle est raisonnable et responsable. Sans compter qu'il sait également qu'elle a quelqu'un en vue et que son coloc ne sera donc jamais plus qu'un simple ami.
- Calme-toi Susan. Lu est étudiante, elle ne peut pas se payer seule un appartement, tu le sais bien. Et je suis certain que ce garçon est sympa. Et toi Ed ? Tu as déjà des appartements à visiter ? Tu vises une grande colocation ou une petite ?
Tu apprécies à quel point l’ambiance n’a pas changé. Cela fait tout de même trois années que vous ne vous êtes pas vus et ce soir on a l’impression que c’est un repas classique, organisé chaque semaine et franchement, ça te plairait plutôt bien, de faire ce genre de repas. L’ancien Edmund aurait était en mode bof mais le nouveau, que tu étais devenu suite à toutes ces crasses dans ta vie, voulait bien accordait une nouvelle chance à sa famille ; après tout la thérapie allait de ce sens et puis c’était l’occasion, ici vous n’étiez plus morts.
« Et bien j’ai hâte de lire ça, je suis sûr que depuis le temps, tu as du améliorer ton latin Susan… » Petite blague qui rappelle votre premier jeu une fois arrivé chez ce cher professeur Kirke. Mais lorsque tu échanges un regard avec ton aîné, concernant la blague de Susan, tu ne peux qu’acquiescer. « Entièrement d’accord avec toi, mon frère. Je me souviens encore dire que je ne voulais pas comprendre et dieu sait que maintenant je comprends ce que tu ressentais pour lui, Susie… » avoues-tu dans un franc sourire, buvant à nouveau une gorgée alors que tu lui accordes un clin d’œil, tu ne voudrais pas que ta sœur prenne la mouche ; tu as certes changé mais au fond t’es toujours un peu sarcastique, mesquin, blagueur quoi.
Quand la plus jeune avoue qu’elle est en colocation, avec un garçon, la réaction de Susan te fait penser à celle qu’aurait pu avoir votre mère. C’est drôle car l’ainée des Pevensie lui avait toujours plus ou moins ressemblé. « Je suis sûr qu’il doit être sympa, tu sais qu’ici y a pas mal de garçons qui aiment les garçons et non les filles, du coup je ne me fais pas de soucis, puis Lucy est une dure à cuir, elle m’a sauvée lors de notre épopée chez le passeur d’Aurore… » Tu lui lances un clin d’œil en venant la chahuter gentiment d’une main sur ses genoux. « Pour être franc je n’ai encore rien cherché mais j’aimerais un truc pas trop cher et petit… » Tu voulais ajouter que les fins de mois étaient durs mais tu ne voulais pas te montrer faible ou autre. Alors que tu termines ton verre, tu ajoutes. « Sinon, qu’avez-vous appris à apprécier ici, dans ce nouveau monde ? Moi par exemple j’adore prendre des photos ou encore utiliser un ordinateur ou un téléphone portable, c’est tellement divertissant ! »
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Lun 23 Mai 2022 - 0:01
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
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Lucy hausse les épaule avec une attitude maligne quand sa sœur lui fait remarquer qu’elle aurait tout à fait pu lui offrir des exemplaires de ses livres si elle le lui avait demandé. Oh, la jeune femme le sait parfaitement, ça, mais même si elle se doute que Susan n’a pas besoin de son aide pour rencontrer le succès qu’elle mérite, pour elle c’est normal.
« C’est important de gonfler les chiffres, sœurette », plaisante-t-elle dans un sourire. « Et puis, ça me fait plaisir », ajoute-t-elle alors en refusant d’en discuter davantage. « Et ça va, je suis une étudiante fauchée, mais si je peux pas faire ce que je veux du peu d’argent que je possède, alors autant ne pas avoir d’argent du tout, pas vrai », fait-elle avec malice.
Elle apprécie la manière dont sa fratrie se préoccupe d’elle. Ce n’est pas nouveau, son statut de petite dernière a toujours fait qu’on veuille la protéger, mais le fait est qu’elle n’est plus une petite fille, et qu’elle a envie de rendre ne serait-ce qu’un peu de tout ce qu’on lui a offert. Ce ne sont que des petites attentions, et c’est vrai que ça fait un trou dans son budget, mais de l’argent ainsi dépensé ne sera jamais mal dépensé, et c’est clairement ce qui importe aux yeux de la plus jeune des Pevensie. Elle laisse le soin à chacun de parler de son parcours, mais ne peut s’empêcher de s’amuser en voyant Susan, aussi maternelle qu’à son habitude, s’inquiéter de la savoir en colocation avec un garçon… Mmm… elle évitera peut-être de lui parler de Camilo tout de suite, du coup.
L’avantage, c’est qu’elle peut compter sur ses frères pour partir au front à sa place, et ni l’un ni l’autre n’ont l’air spécialement choqué de la nouvelle. En même temps, il n’y a clairement rien à en dire. Et c’est vrai qu’en tant qu’étudiante, elle s’en sort clairement mieux en colocation : ça, ce n’est pas un caprice, ce n’est jamais qu’un fait. Elle aurait beaucoup plus de mal à se loger et à s’en sortir si elle ne pouvait pas compter sur Stiles, même si ce dernier paie régulièrement ses loyers en retard.
« Exactement, si ce pauvre Stiles ose ne serait-ce que me regarder, je lui mets une droite », plaisante-t-elle. « Une vraie dure à cuir », ajoute-t-elle en reprenant avec plaisir les mots d’Edmund à sa sauce. « Il est très sympa et il est très probablement plus intéressé par nos soirée pâtes bolos que par moi, aucune inquiétude, Susan », fait-elle avec un grand sourire. Elle tourne son regard vers Edmund. « Vous savez ce qui aurait été drôle ? Qu’on prenne une maison tous ensemble, et on vivrait tous les quatre. » Elle le dit mais elle ne le présente pas vraiment comme un projet réalisable malgré tout.
Après quoi Edmund les interroge sur ce qu’ils ont appris à apprécier dans ce nouveau monde, par bien des aspects bien différent du leur : autant dire qu’il y a l’embarras du choix en matière de réponse.
« C’est super addictif ces machins, t’as vu ? » fait Lucy en riant en tirant son téléphone portable de sa poche. « Perso, j’ai un faible pour les jeux vidéo, vous avez déjà essayé ? » Question bête. « Me fait penser… », dit-elle en baissant les yeux sur son téléphone. « Il faut que je récupère ton numéro, Edmund. Et je veux qu’on se fasse un selfie tous les quatre ! »
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Jeu 9 Juin 2022 - 21:33
Family reunion
Le clan . Pevensie
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Les taquineries de ses frères et de sa soeur, Susan en a l'habitude. A l'époque, elle se souvient combien parfois, ça pouvait la mettre hors d'elle et pourtant aujourd'hui, elle ne pourrait échanger cela pour rien au monde. Sa famille lui a tant manqué, qu'elle serait prête à subir n'importe quelle forme de moquerie, tant que ça lui permet de rester avec eux. Elle roule des yeux pour la forme quand Peter et Edmund se mettent à parler de Caspian. En voilà un vieux souvenir, qui pourtant est aussi clair que de l'eau de roche dans l'esprit de Susan.
« Mon latin a toujours été parfait, merci » répond-elle avec mauvaise foi, comme souvent lorsqu'elle sait qu'elle a tort. « Et ce n'était pas de Caspian ou de moi que nous parlions, mais de Lucy. » Penser à lui est encore assez douloureux pour Susan. Elle sait qu'elle devrait passer à autre chose, mais c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, malheureusement. Vient ensuite le sujet du colocataire. Susan semble peut-être vieux jeu avec ce genre de réaction, mais elle ne peut tout simplement pas s'empêcher de se faire du soucis pour sa petite soeur. Petite soeur, qui n'est plus si petite, soit dit en passant. Mais elle ne peut se résigner à ne plus veiller sur elle, c'est plus fort qu'elle. Pourtant, elle pousse un soupir et se détend. « Une maison tous les quatre ? Tu ne penses pas qu'on en viendrait à s'étriper ? » plaisante-t-elle avec un rire. Vive et grandir ensemble n'a pas toujours été des plus simples... Mais Susan trouve cette idée marrante, tout de même. Et pas si idiote en soi, surtout ! Edmund change finalement de sujet pour parler technologies. Les nouvelles choses que l'on peut trouver dans cette ville et qui a bien évidemment intéressé Susan également. Elle n'est pas du genre à aimer les jeux vidéos, comme le demande Lucy... Par contre, elle est assez accro à son téléphone et aux séries télévisées. Ça, c'est réellement son plaisir coupable, elle peut y passer des heures entières ! « Moi ce sont les films que je préfère. Ils sont en couleur et les gens parlent vraiment, dedans ! » dit-elle d'un ton comme émerveillé.
Puis voit Lucy dégainer son téléphone et esquisse un sourire. Voilà longtemps qu'ils n'ont pas pris de photo ensemble. Et surtout à leur époque, il s'agissait de gros appareils énormes et encombrants ! « Il me faudra ton numéro aussi, Edmund » renchérit-elle avec un hochement de tête. « Je pourrais t'envoyer tous plein de gifs, comme je le fais avec Lucy » poursuit-elle avec humour. Un autre de ses plaisirs coupables. Les memes et les gifs. Elle trouve ça terriblement drôle et hilarant.
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Jeu 7 Juil 2022 - 19:47
Peter Pevensie a écrit:
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Ce moment qu'ils partagent, tous les quatre, il est si précieux. Peter tente de graver chaque instant dans sa mémoire pour se souvenir éternellement de ces retrouvailles. Oh bien sûr, il sait désormais qu'ils auront d'autres moments ainsi tous les quatre, mais se trouver tous ensemble après ce qu'ils ont traversé par le passé, c'est si beau, si unique. Et Peter ne peut s'empêcher de songer à leurs parents. Il aurait aimé qu'ils puissent les voir tous à l'âge adulte. Ils seraient si fiers d'eux et surtout apaisés. L'aîné chasse de ses pensées ses parents peu après afin de pleinement profiter de ce temps en famille. Il écoute Edmund qui assure avoir hâte de lire le roman de Susan ainsi que ses petites moqueries concernant Caspian. Le fait qu'ils aiment tous embêter gentiment Susan sur ce sujet, est simplement dû au fait qu'ils apprécient tous énormément Caspian. Peter songe qu'il aurait été parfait dans le rôle du beau-frère. Malheureusement, il est toujours absent pour le moment, mais tout comme il n'a pas perdu espoir de retrouver sa fratrie, il garde espoir de le revoir un jour.
- Oui, mais n'évite pas pour autant le sujet Susan. Je m'inquiète autant pour Lu que pour toi.
Peter sait combien Susan est forte, mais elle aussi a ses faiblesses. Et Caspian en fait partie malheureusement. Il est d'ailleurs probablement le dernier élément qui la rallie à Narnia et lui permet de ne pas totalement tourner la page. Pour elle, il reste toujours son grand frère après tout et il aimerait donc être présent pour elle. Mais ce sujet de discussion sera pour plus tard et peut-être même qu'il lui en parlera en tête à tête. À la place, le sujet dévie sur Lucy et son colocataire. Edmund est du même avis que lui à savoir que Lucy est suffisamment grande et intelligente pour se montrer prudente. Elle assure d'ailleurs que son colocataire est davantage plus intéressé par leurs soirées bolo que par elle.
- Il faudra donc que tu nous invites un de ces quatre à venir manger tes pâtes bolos.
Ensuite, Edmund leur demande à chacun quelle est la chose la plus qu'ils apprécient le plus dans ce monde. Edmund commence en disant que ce sont les ordinateurs et prendre des photos. Lucy renchérit en disant que c'est super addictif. Quant à Susan pour sa part, il s'agit des films. Peter ne peut être que d'accord avec eux. Puis après un petit moment de réflexion, il dit :
- Pour moi, je pense que c'est l'ouverture des gens et les changements dû à l'époque. À notre époque, tout était si strict à commencer par le code vestimentaire au collège par exemple.
Un regard sur ta famille et tu as l’impression de revenir en arrière, à l’époque où vous étiez ensembles. Vivants, en bonne santé et heureux. Cette époque est peut-être révolue mais tu sais désormais, qu’en compagnie de ta fratrie, tu iras loin. Tu as déjà hâte d’en parler avec ta psychologue, après tout sans elle tu n’aurais pas sauter le pas et tu te serais morfondu encore plus sur ton sort, donc là, pour toi, tout allait bien et tu étais heureux. Tu pouvais même remarquer que rien n’avait changer, que Lucy restait Lucy. Toujours souriante, bavarde et curieuse alors qu’au contraire Susan était toujours aussi méfiante, maman poule et discrète. Peter était fidèle à lui-même et bordel que sa présence dans ta vie t’avait manqué. Tu le savais mais encore plus quand vous vous étiez enlacés le temps d’un câlin un peu plus tôt. Tu n’en pouvais plus d’être seul, de galérer et de rejeter la faute sur les autres alors que d’un côté t’étais fautif, toi aussi.
C’est pour ça que parler de tout, de rien avec tes sœurs et ton frère et bien c’était juste super. Tu pouvais prendre le temps de voir où en était leur vie respective mais aussi ce qui les intéressés de nos jours, avec toute ces nouveautés que le monde nouveau pouvait apporter. « Je suis sûr que ça va aller Susan, on viendra manger tes pâtes bolos comme dit Peter tous ensembles, comme ça on fera la rencontre de ton colocataire. Et Susan ne verra pas des cheveux blancs apparaître comme ça… » ris-tu alors que tu es pour une fois de l’avis de l’aînée quand la cadette propose de vivre ensembles dans une maison. « Ah je suis d’accord avec Susan, déjà qu’on voulait se tuer à l’époque, je pense que notre indépendance aujourd’hui est indispensable. » Tu bois une gorgée de ta coupe avant de demander ce qui leur plait le plus dans ce nouveau monde. Lucy est comme toi, accroc à son téléphone et tu apprends même que Susan est adepte des gifs. « Vous êtes prêtes ? Voilà mon numéro… » réponds-tu alors que tu leur communiques, tu le redonneras à Peter si jamais il n’a rien écouté. « J’ai déjà essayé les jeux-vidéos mais je suis mauvais perdant, donc j’ai cassé la manette… » Toi, impulsif ? Légèrement, ouais. Regardant cette fois-ci le blond, tu hoches la tête à ses dires. « Mais carrément. J’ai trouvé un jean, il avait plein de trous et il était plus cher que celui d’à côté à qui il ne manquait pas un centimètre de tissu… Ce monde me fascine. J’ai l’impression de redécouvrir la vie. » Et d’un sens c’était vrai. Tu souris alors légèrement en finissant ta coupe et tu demandes. « Vous étiez partis pour manger quoi ? Avant que je ne me tapes l’incruste comme si de rien n’était ? »
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Jeu 14 Juil 2022 - 17:27
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
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« Je vous pas pourquoi on s’étriperait, on s’adore », répond Lucy avec un large sourire quand Susan remet – à juste titre – en question sa suggestion d’avoir une maison où ils vivraient tous les quatre.
Bien sûr, elle ne pense pas un seul mot de ce qu’elle dit, mais ça l’amuse quand même de le laisser suggérer, ne serait-ce que pour pouvoir constater la réaction de sa fratrie. En trois ans, ils ont tous dû gagner une certaine forme d’indépendance et d’autonomie, à laquelle elle serait incapable de renoncer et eux non plus, mais ça ne les empêche pas d’être très liés. Sans vivre sous le même toit, il est évident qu’ils trouveront toujours une manière d’être présents les uns pour les autres quoi qu’il en soit.
« Et je vous invite à manger des pâtes bolo quand vous voulez, je suis une experte en la matière, je maitrise la recette sur le bout des doigts », se vante-t-elle pour rien du tout avec un large sourire. « Bon, faudra qu’on se serre, par contre, parce que c’est vraiment pas bien grand, chez moi », ajoute-t-elle avec humour.
Vient le moment pour chacun d’apprendre aux autres ce qu’ils préfèrent dans ce nouveau monde. Pour Susan, c’est donc les films, et ça, Lucy le comprend très bien. C’est vrai, le cinéma existait à leur époque, mais ça n’avait pas du tout la même gueule. Lucy est bien d’accord, et elle aussi adore ça, d’ailleurs. Elle pourrait passer des heures et des heures à enchaîner les films, surtout si elle peut avoir la promesse de se gaver de pop corns au ciné.
« Bon, c’est décidé, faut qu’on se fasse une sortie ciné, aussi. J’adore ça moi aussi. »
Si on doit écouter Lucy, elle leur planifierait déjà toutes leurs rencontres et sorties des cinq prochains mois. Ils ont tellement de choses à faire, et d’événements à rattraper, que la plus jeune des Pevensie ne veut tout simplement pas perdre la moindre seconde. Elle veut profiter de tout en leur compagnie, même si l’essentiel reste bien sûr leur compagnie quoi qu’ils fassent, dans tous les cas. Peter, quant à lui, a une réponse plus philosophique à apporter à sa question : c’est vrai que les mœurs ont sacrément évolué, depuis leur époque, et définitivement dans le bon sens. Lucy ne se rendait pas forcément compte de tout ce qui était à corriger à leur époque avant de se retrouver dans ce monde, et c’est plus qu’évident, à présent. Il y a certainement encore des choses à corriger, mais clairement, il règne dans l’ensemble un esprit de liberté bien plus grand, et qui est particulièrement agréable, c’est vrai. Quant à la mode… Lucy est un peu plus mitigée… Il y a vraiment des effets de mode qu’elle ne comprend absolument pas – effectivement, les trous dans les jeans en font partie.
« Tu verras, Susan est la reine des gifs, c’est hilarant », commente Lucy tout en attendant qu’Edmund leur dicte son numéro. Maintenant que c’est fait, elle est rassurée pour de bon : impossible qu’ils se perdent de vue, et elle est déjà en train de leur préparer un whatsapp familial sans demander l’avis de personne. « Tu sais quoi ? Je sais même pas ce qu’on mange, mais c’est Peter qui est aux fourneaux, alors ça va être forcément bon, pas vrai Peter ? » Non elle n’est pas ironique. Enfin… « Moi je me suis occupée de la boisson et Susan du dessert. »
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Dim 17 Juil 2022 - 8:28
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Susan sourit face à la sollicitude de Peter à son égard. Elle a tellement joué les grandes soeurs et les mamans de substitution depuis qu'elle était toute jeune, qu'elle en a fini par oublier que Peter est en réalité plus vieux qu'elle. Et qu'il cherche lui aussi à la protéger, puisqu'au même titre que Lucy et Edmund, elle est plus jeune. De deux ans seulement, mais tout de même. Et même si elle n'est pas tellement habituée à ce qu'on veuille prendre soin d'elle, Susan ressent une certaine sécurité face à la gentillesse de Peter. Ainsi qu'à celle d'Edmund et Lucy, bien évidemment !
Tous commencent ensuite à faire des plans sur la comète, mais c'est loin de déranger Susan. Elle est tellement heureuse d'avoir retrouvé sa fratrie au complet que rien ne pourra la rendre nerveuse à ce stade ! Ils ont tellement de choses à rattraper, tellement de temps passé loin les uns des autres ! Susan note avec attention le numéro d'Edmund et lance un regard amusé à Peter. « Tu n'as jamais aimé l'autorité, Peter et encore moins te plier aux convenances... Mais c'est vrai que ces uniformes étaient hideux. » Ça elle peut le lui accorder ! Susan n'était pas à "la pointe de la mode" mais elle était tout de même une jeune femme élégante et aimait s'apprêter. Or, les vêtements de l'époque, surtout concernant l'école et les pensionnats, étaient tout simplement une torture à porter ! Ici, tout est tellement différent, puisque tout le monde peut porter ce qu'il veut... Et les femmes ne sont plus obligées de porter des robes dont le tissu est parfois étouffant et lourd. Elles peuvent montrer leurs peau, leurs bras et même leurs jambes !
« Le fait qu'on s'adore ne veut pas dire qu'on ne peut pas se faire la vie dure, Lucy » rit Susan en venant ébouriffer légèrement les cheveux de sa plus petite soeur. « Tu te vois supporter Peter et Edmund dans leur habitat naturel ? Avec des vêtements qui vont certainement trainer partout ? Sans parler des filles qu'ils vont vouloir ramener, merci mais non merci ! » Elle prend un air dégoûté, mais en vrai elle s'amuse, tout simplement. « Moi ce sont les films que je préfère. Ils sont en couleur et les gens parlent vraiment, dedans ! » dit-elle d'un ton comme émerveillé. Finalement, Susan appuie la proposition de Lucy d'aller voir des films ensemble : ça aussi, ça lui ferait vraiment plaisir ! Elle adore les films, toute sorte de films ! Comme le dit Edmund, elle aussi a l'impression de redécouvrir la vie !
Puis quand Edmund demande ce qu'ils allaient manger, il est vrai que la question se pose. Ni Lucy ni elle ne le savent vraiment, en fin de compte ! Susan n'a pas tellement cherché à savoir non plus, puisque la seule chose qui comptait, c'était de passer du temps avec son frère et sa soeur. Le reste n'avait pas grande importance pour elle. « Bon ou pas bon, je propre quand même de garder le numéro du centre anti poison près de nous, juste au cas où » répond-elle avec un large sourire. Elle adore se moquer gentiment de Peter et ne manque pas une occasion de le faire, parce qu'elle sait que c'est toujours un prêté pour un rendu. Puis elle reprend son sérieux et dit : « Vous m'avez vraiment manqué. Et même si on ne vit pas ensemble, voyons nous souvent, d'accord ? Je ne supporterais pas de vous perdre encore. »
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Ven 12 Aoû 2022 - 18:28
Peter Pevensie a écrit:
Once a king or queen of Narnia, always a king or queen of Narnia.
« Some journeys take us far from home. Some adventures lead us to our destiny.»
Maintenant qu'ils se sont retrouvés tous les quatre, il n'est plus question qu'ils se séparent. Comme Susan et Peter se sont retrouvés les premiers, ils ont bien évidemment déjà échangé leurs numéros de téléphone. Aussi lorsque vint le tour d'Edmund, l'ainé ne peut qu'imaginer tous les belles choses qu'ils pourront faire désormais ensemble. Lucy, fidèle à elle-même, a déjà sa petite idée du programme en affirmant qu'il faut qu'ils se fassent des ciné prochainement. Les films produits aujourd'hui n'ont clairement plus rien à voir avec ceux qu'ils regardaient dans les années 40. C'est désormais un réel régal de visionner un film en couleur, mais aussi en 3D avec ! Peter avait été littéralement stupéfait lorsqu'il avait été regardé son premier film dans ce monde. Il ne pourra jamais détester totalement son siècle puisque c'est celui dans lequel il est né, mais il faut admettre que le 21 siècle comporte tellement de progrès niveau technologie que c'en est à la fois bluffant et incroyable d'en faire partie.
- Il va de soit. Chaque semaine sans faute. répond Peter lorsque Susan demande à ce qu'ils se voient souvent.
Lorsque Lucy suggère en plaisantant qu'ils auraient dû se prendre une maison pour y vivre tous les quatre comme autrefois lorsqu'ils vivaient à Narnia, chacun réagit d'un air amusé. Susan ne tarde cependant à affirmer que ce serait une véritable plaie parce qu'Edmund et lui laisseraient forcément trainer leurs habits un peu partout. Peter ne peut alors s'empêcher d'hausser un sourcil sceptique avant de jeter un coup d’œil à travers son appartement. Aucun habit ne traine chez lui et ce n'est pas parce qu'il a invité sa famille aujourd'hui. Non, il est toujours bien ordonné. Une bonne habitude qui lui est resté de leur éducation stricte du 20ème siècle. Quant à ramener des filles à la maison, il faudrait déjà qu'il sorte un peu plus et soit moins coincé. Le peuple de Narnia se rirait bien de lui s'il le voyait ici, alors que sur un champ de bataille, il se montre impitoyable. Néanmoins, il sourit en sachant que Susan plaisante et l'espace d'un instant, il s'imagine leur vie ici ensemble. Ce serait très chouette, mais cette fois, Peter n'est pas certain que cela soit une bonne chose. À Narnia, cela a pu fonctionner, mais ici ils ont chacun une vie différente avec des objectifs personnels. Mais, Peter doit bien admettre que vivre avec eux lui manque.
- Cela pourrait être chouette pour des vacances, peut-être ? On pourrait se prendre une grande maison pour quelques jours à la mer par exemple. Et sinon, j'avais prévu de vous préparer des lasagnes bolo.
En l'espace de trois ans, Peter avait bien dû apprendre à cuisiner puisqu'il s'est retrouvé tout seul. Et sans vouloir se vanter, il estime qu'il s'en sort plutôt bien. Pendant qu'il prépare le dîner, la conversation continue de bon train entre les Pevensie, qui projettent mille et un projets ensemble. Cette fois, c'est certain. Leur avenir s'annonce bien plus prometteur que leur passé. Et avec tous les projets prévus, ils ne vont pas s'ennuyer un seul instant. Et après avoir passé tout l'après-midi, chacun des trois Pevensie finit par rentrer chez lui.