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La bière traditionnelle du vendredi soir [Sans]

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Anonymous

Invité



Sam 26 Fév - 11:32



La bière traditionnelle du vendredi soir



feat.  @Sans Font



Ritualiser son existence est une chose que Poe a appris à faire au moment de s’intégrer complètement à ce nouveau monde, et il serait encore incapable de dire s’il le considère comme une bonne chose ou non. Ça l’avait pris de court, quelque part – des sortes de mécanismes inconscients qui s’étaient instaurés presque malgré lui. Pourtant, à l’évidence, la routine n’est pas faite pour lui, ou du moins continue-t-il de s’en convaincre.

Dans son autre vie, il n’avait pas le choix. Il n’avait connu, de toute son existence, que la guerre ou presque, une série de perpétuels conflits qui lui imposaient de ne pas savoir la veille sur quelle planète il se réveillerait le lendemain, ni même s’il serait encore vivant le lendemain, d’ailleurs. Bien sûr, il n’est pas malheureux de ne plus vivre dans la peur constante de lendemains incertains, il est soulagé pour ceux qui lui sont proches, de pouvoir vivre sans aucune menace pour peser telles des épées de Damoclès sur leur tête (enfin, il continue de redouter la présence de Kylo Ren dans les parages, mais ça…), mais il est vrai que parfois, il se dit que sa vie manque un peu d’action, et quand il se voit accomplir les mêmes rituels de semaine en semaine, il songe qu’il est peut-être en train de créer sa propre déchéance.

Cela dit, c’est une déchéance agréable par bien des aspects. Il aime son travail à l’aérodrome, et si tout ce qui est purement administratif a tendance à le révulser, il y trouve toujours son compte (sans mauvais jeu de mots), ses journées de travail se ressemblent parfois, mais pas toujours. De même, il apprécie rentrer chez lui et retrouver Finn, et chaque instant passé avec lui ne ressemble, également, à aucun autre. De même, il doit reconnaître qu’il apprécie cette habitude qu’il a prise, après une semaine de travail harassante, de se rendre au bar le plus proche pour s’en jeter un (ou deux, ou trois) derrière la cravate.

Et quand on parle de rituel, ce doit définitivement en être un, car maintenant, le barman le reconnaît. De quoi passer pour le soiffard du coin ? Bah, Poe ne s’inquiète pas le moins du monde de sa réputation, en ce qui le concerne. Et il apprécie ce bar, jamais trop bondé, toujours convivial, avec sa petite bande d’habitués qui, à force d’habitude, ont fini par bien s’entendre. D’ailleurs, à peine s’est-il installé au comptoir pour se commander une bière que Poe reconnaître immédiatement un visage connu. En même temps, cette face chauve et rondouillarde comme la planète Hoth (c’est une comparaison qu’il ne lui a jamais adressée à voix haute, il doit quand même le dire) lui est reconnaissable entre toutes.

« Sans ! »
l’appelle-t-il avec un large sourire avant de prendre place à côté de lui, sa pinte à la main. « Comment tu vas ? Tu as bientôt fini ton verre, à ce que je vois. Je t’offre le prochain ? » suggère-t-il, ravi d’avance de la conversation qui les attend.


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Anonymous

Invité



Dim 27 Fév - 12:13



La bière traditionnelle du vendredi soir
Poe | Sans
Ennui.

C'était le mot qu'il recherchait depuis quelques minutes, le regard vide tourné sur son verre tout aussi vide. Il y avait des jours comme ça où il n'avait envie de ne rien faire, puis regrettait de ne rien faire, puis culpabilisait de regretter de ne rien faire, ce qui, en passant, ne réussissait pas à le convaincre de faire quelque chose pour autant. Le psy lui avait dit que c'était normal, quand on guérit d'une dépression, d'avoir des phases de rechute. Est-ce que c'était une phase de rechute ? Jusqu'à il y avait encore quelques mois, il ne savait même pas ce qu'était une dépression, alors comment pourrait-il seulement le savoir ?

Il croisa les bras sur le comptoir et laissa sa tête retomber dessus. Peut-être que c'était l'alcool. Il n'avait pas bu tant que ça pourtant, mais il commençait à se rendre compte que l'alcool humain avait un peu plus d'effet sur lui que l'alcool magique qu'il buvait chez lui. Peut-être qu'il aurait dû prendre du ketchup à la place de la vodka. Ou mélanger les deux. Il n'était pas certain que le résultat soit satisfaisant, mais c'était une expérience à tenter. Rien que pour voir la tête de Papyrus lorsqu'il mettrait le tout à sa bouche. Il pouffa, amusé par l'idée. Ce ne serait pas le pire mélange qu'il avait fait. Il se souvenait encore du jour où il avait fait une quiche lorraine sucrée juste pour rendre son petit frère fou. Il ne comprenait pas d'où venait cette aversion pour le sucre, mais il avait bien du mal à ne pas en jouer.

Eh. Il palpa mollement sa veste à la recherche de son téléphone. Comme il s'y attendait, son cadet lui avait déjà envoyé trois messages pour lui demander où il était, avec un peu plus d'insistance et de lettres capitales à chaque fois. Sans ne se sentait pas encore prêt pour rentrer.

« beaucoup travail. rentre tard. ne m'attends pas » mentit-il honteusement. Il sentait l'alcool, bien sûr que Papyrus se rendrait compte qu'il n'était pas au travail. Mais pour l'instant, Papyrus n'était pas là. Il assumerait plus tard. Ou pas. S'il la jouait fine, Papyrus serait déjà endormi quand il rentrerait et il n'aurait pas à affronter ses responsabilités. Ça sonnait comme un plan.

Il s'apprêtait à lever la main pour commander un autre verre, malgré le regard du serveur qui lui disait clairement « Mec, c'est ton cinquième, il faudrait se calmer maintenant », mais une voix le fit se retourner.

« Sans ! »

Un homme s'affala à côté de lui, une pinte fraîche dans les mains. L'esprit un peu embrumé, il le regarda s'installer, un peu confus, avant que son cerveau ne réalise qu'il le connaissait.

« Comment tu vas ? Tu as bientôt fini ton verre, à ce que je vois. Je t’offre le prochain ? »

Il sourit et se redressa. Eh, peut-être que la soirée ne serait pas aussi morne qu'il ne le pensait après tout.

« Salut Poe. Tu sais bien que je ne dis jamais non à un verre gratuit. »

Cette fois, le serveur poussa un soupir de mécontentement lorsque Sans releva la main pour demander un nouveau verre. Sans lui fit un clin d'oeil pour dédramatiser la situation. Il tenait encore debout, non ?

« Comment tu vas ? » demanda Sans en se tournant vers lui. « T'as l'air d'avoir la forme. »

Le serveur claqua le verre sur le comptoir sans doute un peu plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu. Sans l'ignora copieusement.

« C'est ton boulot qui te met dans cet état-là ou ce sont juste les étoiles qui te donnent ce teint si lumineux ? »

Ça sonnait mieux dans sa tête, mais pour un gars avec quelques grammes d'alcool dans le sang, il était plutôt fier de lui.
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Anonymous

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Lun 28 Fév - 19:02



La bière traditionnelle du vendredi soir



feat.  @Sans Font



Poe affiche un large sourire quand Sans lui répond d’un « je ne dis jamais non à un verre gratuit » qui est en effet la seule réponse acceptable quand quelqu’un vous propose de payer sa tournée. Même s’il devrait éventuellement se renseigner sur le nombre de verres que son ami de comptoir avait déjà bus avant de faire une telle suggestion, il a comme l’intuition qu’il n’en est pas à son premier. Bah ! En même temps… un de plus, un de moins, pas vrai ? (Oui, ne demandez jamais à Poe Dameron d’être la voix de la sagesse, il en est, à l’évidence, positivement incapable). Alors Poe adresse un signe au serveur afin que ce dernier leur serve deux bières avant de se focaliser davantage sur son interlocuteur, mais Sans est plus rapide, et le pilote, à la tête que tire le barman sent bien que son ami a effectivement dû abuser sur la bouteilles.

« Eh bien oui, la forme »
, confirme Poe avec un grand sourire, sans développer tout d’abord quand Sans lui demande comment il va.

Poe est un livre ouvert, il faut le dire, pas le genre à dissimuler ses émotions. Quand il est heureux, son sourire se voit à des kilomètres, et quand il est d’humeur massacrante, malheureusement, son entourage n’a pas besoin de faire preuve d’une analyse très fine en matière de comportement humain pour comprendre ce qu’il en est. Oui, Poe est dans un bon jour, ce qui n’a pas forcément l’air d’être le cas de Sans. Mais tant mieux, au fond, pas vrai. Il y en aura un pour remonter le moral de l’autre. Ce n’est pas plus mal, non ?

« Toi, en tout cas, l’alcool te rend poétique »,
répond Poe en déposant une tape amicale sur l’épaule de son interlocuteur.

Parler des étoiles et de l’espace, ils en arrivaient toujours là, plus ou moins tôt dans leur conversation, et pour cause, entre Sans féru d’espace et Poe qui ne demanderait qu’à pouvoir sillonner sa galaxie fort fort lointaine comme il le faisait autrefois, c’est assez naturellement que le sujet arrivait sur le tapis. C’était quand même un record que cela arrive si tôt, mais il faut croire que c’était une chose qui devait arriver nécessairement plus vite quand on avait déjà l’esprit largement embrumé par l’alcool.

« Les étoiles sont beaucoup trop loin pour m’illuminer le teint, j’en ai peur. Mais c’est vrai que, ces derniers temps, tout roule pour moi, j’ai vraiment pas à me plaindre. » Il pourrait développer, mais il ne veut pas commencer à s’étaler sur son bonheur, quoique nuancé, si de son côté, son interlocuteur a le moral dans les chaussettes. « Et toi alors ? Tout va bien ? Le prends pas mal, mais t’as pas l’air en forme. »

D’accord, c’est un peu direct de le dire comme ça, mais y aller par quatre chemins, ce n’est pas franchement dans les habitudes du pilote.




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Invité



Dim 13 Mar - 15:23



La bière traditionnelle du vendredi soir
Poe | Sans
Ennui.

« Toi, en tout cas, l’alcool te rend poétique. »

Sans éclata de rire de manière complètement incontrôlable, surpris. Ce n'était même pas si drôle. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Il grimaça. Demain, il allait se taper une migraine de l'enfer, n'est-ce pas ? Il n'arrivait même plus à se souvenir s'il travaillait le lendemain, ce qui était sans doute inquiétant à bien y réfléchir. Oh… Il aurait bien le temps de regretter demain. Il était sans doute déjà trop tard pour arrêter de toute manière.

Sa main joua avec son nouveau verre alors que son copain de beuverie répondait.

« Les étoiles sont beaucoup trop loin pour m’illuminer le teint, j’en ai peur. Mais c’est vrai que, ces derniers temps, tout roule pour moi, j’ai vraiment pas à me plaindre. Et toi alors ? Tout va bien ? Le prends pas mal, mais t’as pas l’air en forme. »

Ah.

Ce n'était sans doute pas une bonne chose. Si même Poe réussissait à percer aussi facilement derrière le masque en quelques secondes, Papyrus y arriverait en moins d'un coup d'oeil. Peut-être que s'il ne rentrait pas ce soir, il réussirait à lui échapper. Il pouvait toujours s'échouer dans l'hôtel le plus proche comme un cachalot hors de l'eau et attendre que le soleil se lève.

« Urgh… » répondit-il en s'affalant sur la table. « 'Sais pas… plus ? trop. »

En voilà une réponse claire, Sans, songea-t-il. Il soupira et se tourna vers Poe. Il agita ses mains un instant, à la recherche de mots pour construire une phrase plus ou moins compréhensible avec le peu de clarté qu'était encore capable de produire son cerveau.

« Tu… Tu sais que même si une planète habitée brûle, l'univers continue de tourner et personne n'en a rien à faire parce que personne ne savait qu'elle était habitée de toute manière et que du coup, ça ne sert à rien de s'en occuper, mais que plus tu te dis de ne pas t'en occuper, plus tu y penses, et plus tu te dis que ça ne sert à rien, mais que tu ne fais rien pour ne plus y penser ? »

Il fronça les sourcils. Où est-ce qu'il voulait en venir déjà ? Il n'en avait plus aucune idée. Frustré, il se pointa simplement de la main.

« ...Ça. »

Il avait beau essayé de trouver quelque chose de plus clair, c'était comme s'il n'avait plus le contrôle de sa propre tête. Il avait au moins de quoi trinquer. Il tendit son verre à Poe. Mais trinquer à quoi ? Est-ce que c'était seulement obligé d'avoir une raison ? Pourquoi les gens trinquaient d'ordinaire ? Il était à peu près certain que ça arrivait lorsqu'on se transformait en loque humaine.



@Poe Dameron
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Invité



Lun 14 Mar - 19:23



La bière traditionnelle du vendredi soir



feat.  @Sans Font



Houla… Décidément, ça n’a vraiment pas l’air d’aller, pour Sans, et le sourire de Poe s’efface légèrement, à le voir dans cet état. Considérer Sans comme un grand ami serait peut-être aller un peu vite en besogne, mais ils ont partagé bien assez de verres et de conversations tous les deux pour que le voir dans un tel état suscite en lui une légitime inquiétude et pour qu’il veuille faire tout son possible afin de le tirer de cet état de terrible morosité. Il ne sait plus trop, qu’il lui répond. Serait-ce l’alcool qui aura eu tendance à altérer ses capacités de réflexion ? Peut-être bien que oui. Quand certains disent qu’ils boivent pour oublier, ils prennent décidément la chose au premier degré. C’est à la fois triste et remarquable, au fond. Lui n’arrive jamais à atteindre cet état bien spécifique, et ça lui manquerait presque.

Poe espère tout de même obtenir davantage de précisions de la part de son interlocuteur, car il doute fort que celles-ci suffisent véritablement, et il a sans doute plus à dire que ce qu’il daigne bien montrer. L’alcool, c’est bien connu, n’aide pas non plus à élaborer des phrases très construites, et c’est définitivement un problème. Et finalement, quand il reprend la parole, c’est pour parler de quelque chose qui, à première vue, n’a absolument aucun rapport. Le constat qu’il fait est sinistre : songer qu’une planète entière pourrait être détruite en un claquement de doigts, sans qu’on s’en soucie.

« Tu sais que des planètes entières et leurs habitants ont été sauvés de la destruction sans qu’à l’autre bout de l’univers, d’autres habitants d’autres planètes n’en aient jamais eu conscience ? »
Il marque une pause. « On ne peut pas sauver tout le monde », reprend-il en songeant amèrement à sa propre expérience, ainsi qu’à ce que ses décisions impulsives avaient pu coûter à la résistance, autant d’un point de vue matériel qu’humain. « Mais on peut tous agir à notre échelle », reprend-il avec ce qu’il veut croire être un optimisme suffisant pour rendre un semblant de sourire à Sans.

Il récupère son verre et envisage de leur trouver un prétexte pour trinquer, mais rien ne lui vient… Voir Sans avoir à ce point le moral à zéro le mettrait presque à plat lui aussi. Il songe que ce qui pourrait éventuellement égayer son ami de comptoir, ce serait une anecdote ou une autre sur l’espace, leur sujet de prédilection à tous les deux, mais rien de pertinent ne lui vient vraiment à l’esprit. Rien qui soit véritablement capable d’améliorer son humeur. Parce que ces histoires de planètes menacées, ça lui rappelle Starkiller et tout ce qui ne sera pas susceptible de le rendre plus heureux. Ce n’est pas forcément le moment de lui apprendre que d’où il venait, il existait une arme de destruction massive capable de rayer des systèmes solaires entiers de la carte.

« Tu t’inquiètes beaucoup trop, si tu veux mon avis… c’est déjà beaucoup de faire en sorte que cette planète-ci ne brûle pas, tu ne penses pas ? »
suggère-t-il sans vraiment de conviction, en réalité.


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