(Abandonné) Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago [Citra]
Invité
Ven 25 Fév - 21:05
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago × ft. Citra
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis leur rencontre. Les interrogations se multipliaient. Les fantasmes refoulés, enfouis au plus profond de lui, se réveillaient et le hantaient. Ces désirs inavouables s’extirpaient de leur cachette et embrumaient sa perception. Cette nouvelle réalité lui offrait la possibilité de construire une relation saine, cependant pouvait-il oublier toute la déchéance, toute l’horreur, commit au nom de cette même personne ? Ces mêmes questions rongeaient son esprit depuis cette confrontation. Ce jour-là, sa colère, son envie de meurtre avaient pris le dessus. Entre amour et haine, son cœur vacillait facilement. Cela faisait trois ans que Vaas nourrissait l’espoir de retrouver cette gangrène. Le remède à cette folie était pourtant simple… Une balle entre ses deux yeux suffirait à panser cette douleur, à étouffer cette passion. Malheureusement, cette obsession l’empêchait de commettre l’irréparable. Encore une fois, ce sentiment insidieux et dévastateur la sauvait… L’idée de délaisser cette souffrance le rebutait… Toute sa vie, il n’avait vécu que dans cette horreur, cette manipulation. Masochiste sur les bords, il en tirait une certaine satisfaction, perverse, immorale, licencieuse… D’un autre côté, sa conscience, du moins quelque chose qui pourrait s’apparenter à ça, l’avertissait des dangers, lui marmonnait en boucle l’atrocité de ses actes.
Un long râle rauque interrompit le silence ambiant. D’entre ses jambes, une tête blonde se redressa et passa la manche de sa veste à paillette sur le coin de sa bouche. Tourmenté par ses pensées, il fixait le plafond de sa caravane. « Tu donnerais quoi à ta sœur ? » Demanda-t-il. « Tu te fous de moi ? Je te suce et tu penses à ta sœur… Sérieusement, chéri… T’es pas mieux avec moi ? » Rétorqua la prostituée en se penchant sur son torse, ses mains s’aventurèrent sous son débardeur et sa bouche se posa dans son cou. Brutalement, Vaas empoigna la gorge de la jeune et la serra. « Hermana… Réponds à la putain de question ! On passait un bon moment… Et tu viens m’emmerder avec tes conneries ! RÉPONDS ! » Rugit-il. Quant à elle, elle tentait de se débattre de l’étreinte de son agresseur. « Un ch… Un chat ! » Souffla-t-elle entre ses dents. L’idée lui paraissait d’une idiotie sans nom… Ses doigts creusaient davantage sa chair. La déglutination se faisait difficilement. Les frêles petites mains de la jeune femme s’enroulèrent désespéramment autour du poignet de son agresseur. « S’il… Te… Plaît… » Parvint-elle à articuler. Brusquement, il relâcha sa prise. La pauvre jeune femme respira bruyamment. L’air brûlait les muqueuses de ses poumons, mais cette souffrance était salvatrice. « Quel type de chat ? Hé ! T'as de la merde dans les oreilles ! » La patience n’avait jamais été le point fort de Vaas. Tandis qu’elle massait son cou, la prostituée élaborait une plaidoirie qui contenterait son client. « Je… Je sais pas ! » Souffla-t-elle, mais se ravisa immédiatement en voyant le regard assassin de Vaas. « Non, non… Je veux dire… » Elle n’eut pas le temps de poursuivre que Vaas empoigna férocement sa chevelure et l’attira vers lui. Ses iris se plantaient dans les siennes. Une lueur brillait au fond de ses yeux, cette émotion terrorisa la jeune femme. « Chut… Arrête… Un nom ? Une adresse ? Un de tes clients ? J’en sais rien, putain ! Donne-moi, un endroit où je peux trouver un putain de chat à la con ! Non ! Non ! Je vais pas payer pour cette pute ! Alors ? » Il attendit patiemment qu’elle crache ses informations. « J’ai la mère d’un de mes clients qui a un chat sans poil. » Cette information ne plut pas à Vaas et la souffrance redoubla du côté de la victime. « Oui, arrête ! C’est bon ! J’ai un client… Il adore son chat ! Il ressemble à une panthère en miniature… Je crois que ça vaut dans les 2000, 3000, j’en sais rien… S’il te plaît… Arrête ! Pitié… Je t’amène à lui… » Cette offre lui sembla plus correcte et intéressante. La nouvelle vie de Citra était parsemée de luxe et de conneries du genre, elle adorera cette bête à poil au prix exorbitant. « Aller ! On y va ! » Sourit-il en bondissant sur ses jambes.
Un feulement sourd parvenait de la cage. L’animal, stressé par la situation, crachait son mécontentement. Vaas, agacé d’entendre le Savannah, donna un coup-de-poing sur la cage. « Comme sa maîtresse, une vraie chieuse ! » Bien entendu, le trafiquant ne l’avait pas racheté à son propriétaire. Non, il laissait derrière lui deux cadavres. L’un de ses associés se chargera de nettoyer l’horreur de son employeur. Subitement, il stoppa le véhicula et assomma cette pauvre bête. Il avait besoin de tranquillité, histoire de répéter son texte... Quel texte ? Ceci est un mystère...
Son poing s’abattit lourdement sur la porte et attendit que l’on vienne lui ouvrir. Le temps s’écoulait lentement… Peut-être que Citra l’avait aperçu au travers du judas ? Enfin, savait-elle réellement s’en servir, il en doutait fortement. Impatient, sa main sortit son arme et la pointa en direction de la serrure. Sa sœur ne souhaitait pas venir à lui ? Elle continuait à se prendre pour une déesse. Son frère se ferait un plaisir de la faire redescendre de son piédestal ! Armant l’arme, un cliquetis métallique s’entendit et dévoila une jeune femme bronzée aux cheveux bruns. Vaas haussa un sourcil, elle ressemblait à une native de son île. « Madame Talugmai n’est pas en état de vous rece… » Incrédule, tétanisée, affolée, elle le fixait avec une telle détresse. Sa main se porta à sa bouche, des souvenirs horribles refirent surface. Son fils, son mari, torturés puis éventrés, avaient été pendus par les pieds et attachés à la devanture de sa maison. Un message pour les civils du village d’Amanaki. Son rire. Son gloussement sifflait au creux de ses oreilles. Des larmes s’agglutinaient, des jours et des jours de souffrance la lacéraient. Face à la paralysie de son interlocutrice, la main, qui ne portait pas la cage du chat, se posa sur la porte. Sans autorisation, il s’avança. Tentant le tout pour le tout, elle essaya de rabattre sa seule et unique protection. Malheureusement, cet effort fut vain ! Un cri strident retentit. La jeune femme détala comme un lapin devant un chasseur et hurla le prénom de l’intrus suivit d’un dialecte qu’il n’avait plus entendu depuis longtemps. Une Rakyat ? Non, son esprit devait lui jouer des tours.
« Citra ! Citra… Citra. » Chantonna-t-il en déposant la cage du Savannah sur sa table basse. « Je t’ai manqué, bébé ? Ouah… T’es en vie ! » Gloussa-t-il avant de reprendre. « Je voulais dire : tu as réussi, mon épreuve ! Guerrier, guerrière ? Mes Rakyat ! Ensemble, tous unis… » Une mauvaise imitation de sa sœur. « Rho… Puis, on s’en branle, non ? Je te récite le discours sur la force ou on baise directement ? Je m’en rappelle plus… Non, attends, d’abord, on tue le géant ? Putain ! Y a aucun sens à ce merdier, tu le sais, ça ? Faudrait, peut-être, appeler le prophète qu’à écrit ce ramassis de connerie et lui demander des explications ! » Cracha-t-il, n’ayant aucun respect pour cette culture. « Non, sérieusement ! C’est dans quel ordre, déjà ? Je t’avoue… Que tes petits guerriers n’étaient pas allés aussi loin. Quelle déception ! J’adore ! Enfin… Pour ça, faudrait-il qu’ils reviennent… » Son attention se reporta sur la femme de ménage qui se tenait derrière Citra. Accompagné d’un sifflement, son doigt pointa dans sa direction. « D’ailleurs, en parlant, de ces enfoirés… T’en as une juste, ici. Hein. » Gloussa-t-il en se rapprochant d’elle. « Non ! Ne m’approchez pas… Non… S’il vous plaît, pitié… Vous m’avez pris mon fils… Mon tendre enfant, il n’avait rien fait… Mon mari, il s’est battu pour madame Talugmai… Pitié… Non… Non… Laissez-moi ! Je vous en supplie ! » Envahie par ses émotions, elle tomba à genoux devant Vaas et s’agrippa à sa jambe. « Pitié… Pourquoi vous faites ça ! Non, laissez-la ! Prenez ma vie ! Elle ne mérite pas ça. Elle nous a toujours défendu… » Sanglota-t-elle. Ennuyé, le pirate n’écoutait qu’à moitié les supplications de la jeune femme. « Quand je te disais que tu avais des problèmes de rats, mamacità. » Son autre rangers s’encastra férocement dans la tête de la jeune femme. Sous la violence du choc, elle roula sur le côté et gémit tel un animal blessé. « Dire que tu venais de changer de tapis. » Annonça-t-il avant d’aligner l’arme avec sa nouvelle victime. La Rakyat observait l'arme en pleurant.
Dernière édition par Vaas Montenegro le Lun 6 Fév - 19:59, édité 1 fois
Invité
Dim 27 Fév - 18:24
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago
Vaas & Citra
Qui avait-il de pire que de perdre son peuple ? Se retrouver dans une ville inconnue, seule, sans sa tribu, sans ses croyances, sans son temple, ça c'était déjà fait...mais le retour d'un fantôme...de son ennemi juré...de son frère...c'était la pire chose qu'elle pouvait attendre de ce nouveau monde. Citra le pensait mort, poignardé des mains de son guerrier...enfin c'était ce qu'elle croyait jusqu'à ce qu'il le pénètre dans sa vie sans crier gare. La déesse était passée par de nombreuses émotions durant cette confrontation. Elle maudissait Jason d'avoir échoué et se maudissait de ne pas avoir été sur ses gardes. Pas de corps, pas de mort non ? Quoi qu'il en soit, son frère était bel et bien vivant, il n'avait pas changé, pour son plus grand désarroi. Furieux comme jamais, il ne pensait qu'à une seule chose : se venger de sa sœur. Citra n'avait malheureusement plus son temple et ses guerriers pour se défendre, elle n'avait pas d'armes en sa possession également, la rendant si faible aux mains de ce monstre. Par instinct de survie, la prêtresse avait dû mentir et inventer une amnésie fictive. Une façon d'atténuer la fureur de ce chien enragé un bref instant. Vaas avait essayé de la tester, s'assurer de la véracité de son ignorance à son égard, si ce n'était de la vengeance mal placé pour sa tentative de meurtre. Citra avait dû subir les pires atrocités comme si elle était une de ses vulgaires otages. Néanmoins, la jeune femme avait tenté de se défendre, certes sans la force nécessaire que le pirate disposait, mais elle avait tout fait pour ne pas se rabaisser, faiblir à son égard. Cela comprenait également le fait de se laisser ébouillanter sans bouger d'un seul pouce, accepter la défaite...sa défaite...Son petit frère avait gagné une bataille, mais pas la guerre. La déesse ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds, elle se vengerait pour toutes ses offenses. En effet, ce n'était pas que sa personne que le pirate avait blessée, mais aussi son peuple que ce soit par ses propos, ses actes passés ou en s'attaquant à leur cheffe. Citra souhaitait qu'il souffre autant que les Rakyats avaient soufferts. Il n'était qu'une mauvaise herbe qu'il fallait couper au plus vite. En attendant, la prêtresse devait se rétablir, se défendre et trouver un futur guerrier. La Rakyat ne voulait pas croire que son frère était le guerrier tant recherché, celui de ses légendes, il n'était pas digne du tatouage. Son monstre de frère vint à se venger de son affront suite à son coup de pied mal placé. Le rebelle répondit par encore plus de violence en lui tirant deux balles. La première où elle avait subi le même sévices et la seconde dans son épaule. Un vrai bain de sang accompagnait des hurlements de douleurs. Ses retrouvailles avec son frère, s'étaient ensuite terminés par une épreuve, Vaas avait pris plaisir à l'imiter de la sorte dénaturant l'esprit des traditions Rakyats. La déesse n'était pas du genre suicidaire et encore moins à renoncer aussi facilement, elle s'était battue pour sa survie, pour son peuple. Tout semblait se passer très vite et à la fois aussi longuement comme s'il s'agissait d'une éternité. Son frère se donna en spectacle tout en prononçant ses monologues interminables tandis qu'elle se battait pour rester vivante. Le renégat finit par conclure son show en partant avec l'assiette de pâtes qu'il avait préparée. Le silence régna dans la pièce et ce n'était négligeable, un bourdonnement raisonnera dans sa tête, Citra était dans un piteux état, prête à mourir si elle cédait à cette douce tentation. Néanmoins, cette petite adrénaline qui sommeillait en elle grâce à l'instinct de survie, prit le dessus. Sa main libérée et valide attrapa le couteau qui se trouvait au sol afin de délivrer la seconde encore emprisonnée. Ses poignets étaient rouges à cause des serres-câbles serrés. Les gémissements de douleurs de la guerrière raisonnèrent dans la pièce déserte. La prêtresse devait faire vite, elle se sentait de plus en plus épuisée, éprouvée. La Rakyat se mit à ramper en direction de la chambre tout en faisant une traînée de sang et en souffrant le martyr dès qu'elle bougeait. Le chemin fut interminable et elle dû user de ses derniers efforts pour attraper son téléphone portable sur sa table de chevet et appeler Mike, son second au sein de son entreprise. Cette force nécessaire s'arrêta au moment où celui-ci lui fit part de tenir bon, qu'il appelait les secours et qu'il serait très vite sur place. Son téléphone tomba au sol tandis qu'elle ferma les yeux, se laissant partir dans les abysses de l'inconscient. Son corps percuta également le sol. A son réveil, Citra se retrouva à l'hôpital en compagnie de son sauveur. Lorsque la police vint l'interroger après avoir été prévenu par Mike, la déesse prétexta une tentative de vol qui avait mal tournée. Les policiers furent septiques, mais la prêtresse refusait de dire quoi que ce soit, ni même de porter plainte. Ce salopard serait son affaire. En attendant des représailles digne de ce nom, la prêtresse fut contrainte de se reposer et de se ménager. Plus vite elle respecterait ses soins, plus vite elle serait sur pied, prête à offrir le coup fatal à son tyrannique de frère. La femme d'affaires, resta quelques jours chez elle à préparer un éventuel retour de Vaas. Ainsi, elle fit mettre des vidéos de surveillance ainsi qu'une alarme et pour finir des armes un peu partout dans la maison. Citra avait même demandé à Mike de lui fournir une arme à feu et apprendre à s'en servir. Ce n'était qu'un moyen défensif qu'elle pouvait utiliser contre ce chien enragé, bien qu'elle ne voyait aucune fierté à se battre avec des armes à feu. Le pirate ne revint pas les premiers jours, connaissant cette gangrène, la déesse savait qu'il reviendrait pour finir son œuvre. Savoir sa sœur vivante, même s'il l'avait épargné risquait de le frustrer. Leur guerre durait depuis de nombreuses années et elle n'était pas prête de prendre fin si ce n'était par la mort de l'un d'entre eux. Bien évidemment, la déesse misait sur la mort de son monstre de frère plutôt que la sienne. Le retour de Vaas ne l'avait donc pas laissé indifférente. Même si la prêtresse éprouvait une haine éternelle à son égard par ses agissements, elle devait reconnaître que de le revoir avait fait renaître un sentiment qu'elle avait enterré à sa supposée mort. En effet, prendre la décision de tuer son petit frère n'avait pas été chose aisée. Pendant un temps, Citra avait pensé ramener Vaas de son côté, à leur tradition et leur peuple, mais celui-ci continuait de céder aux perversions de Hoyt. L'intérêt collectif de son peuple était beaucoup plus importante que son propre sang, après tout le sang Rakyat coulait dans ses veines alors ils étaient aussi de son sang. Ce choix n'avait pas été aussi simple que le renégat pouvait imaginer. Cette décision n'était pas prise sur un coup de tête, il avait été longuement réfléchi. La déesse avait également dû faire le deuil de son frère, bien avant qu'il ne soit mort, bien avant toutes ses tentatives. La cheffe des Rakyats avait dû garder la tête haute, ne pas se faire envahir par des émotions frivoles. Le revoir avait refait naître un bref espoir de retrouver celui qui avait été au cœur de toutes ses attentions autrefois...mais elle déchanta très vite face à sa colère. Vaas ne changerait jamais, les drogues lui avaient trop ravagé l'esprit pour retrouver un moment de lucidité. En cet après-midi ensoleillé, la jeune femme était assignée à résidence à cause de ses blessures. Elle était à moitié allongée sur son canapé comme une déesse antique tandis qu'elle feuilletait un magazine de décoration d'intérieur pour réparer les dégâts de son destructeur de chien. Citra dégustait également un bubble tea gracieusement achetée par Mike quelques heures auparavant. Alors que le calme régna au sein de la maison, quelqu'un frappa à la porte. Sa servante, une Rakyat ayant atterrit ici, vint à l'ouvrir. Un cri strident se fit entendre tandis que son employée vint à s'approcher d'elle tout en s'exprimant dans leur langue. La prêtresse prît une grande inspiration, comme elle l'avait imaginé, il était de retour. Un air froid et fermé pouvait apparaître sur son visage. Elle déposa sur la table de basse dont Vaas devenait de déposer un animal, son magazine et son bubble tea. La guerrière se demanda un bref instant pourquoi il lui avait ramené cette bête, le connaissant il l'avait peut-être maltraité ou dressé pour qu'il s'attaque à elle. Néanmoins, Citra ne s'attarda guère dessus, il faut dire qu'entre le discours de son frère et les supplications de la Rakyat, la déesse ne s'entendait plus penser. Le coup de pied violent du rebelle lui fit réaliser la situation. La cheffe Rakyat vint s'asseoir sur le rebord de son canapé et se pencha légèrement vers sa servante, l'invitant à venir contre elle tandis que Citra ne quittait pas un seul instant du regard son frère. Si ses yeux étaient des poignards, Vaas en serait déjà mort.
« Je t'interdis de t'agenouiller devant lui, même pour me défendre. Les Rakyats ne sont pas des lâches, ils sont droits et ne plis devant personne. » La déesse continua de le fixer : « Laisse-là en dehors de tout ça, après tout tu es venue pour moi n'est-ce pas ? Tu es venu finir ce dont tu avais commencé la dernière fois ? Admirer ton œuvre ? » Citra chercha à comprendre la démarche de son frère. Avec lui, elle s'attendait à toutes les éventualités. La prêtresse espérait qu'il oublie la Rakyat toujours grelottante dans ses bras, mais celui-ci n'avait pas l'air décidé à ranger son arme qui était de ce fait encore pointé dans sa direction. Gardant un calme olympien face au pirate, la guerrière essaya de faire changer de sujet ce dernier et désigna de la tête la cage : « Puis-je savoir ce que tu comptes faire avec cet animal ? Pourquoi l'avoir emmené ici ? » La déesse ignorait pour le moment qu'il s'agissait d'un cadeau de sa part dans la mesure où elle ne savait pas encore s'il était ici pour la torturer ou pour...s'excuser ? Citra s'adressa ensuite à sa servante : « Va donc sécher ces larmes et apporter du rhum à mon frère. Ensuite, tu pourras rentrer chez toi. » La jeune femme prenait le risque de contrarier son cadet en faisant comme si son arme n'était pas planté sur elles. La Rakyat essaya de prendre la parole, elle ne souhaitait pas que sa cheffe puisse se mettre en danger. Comme elle l'avait dit précédemment, elle était prête à se sacrifier pour sa déesse : « Mais madame Talugmai... » Citra rétorqua : « C'est mon frère. » La guerrière essaya de lui faire comprendre par ses paroles qu'elle ne risquait rien, en tout cas qu'il restait quand même de sa famille et qu'ils risquaient de parler...enfin elle espérait. La servante se redressa avec difficulté tout en évitant de tourner le dos à Vaas.
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Invité
Lun 28 Fév - 21:45
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago × ft. Citra
Comme à son habitude, Son Altesse profitait de quelqu’un. L’ancienne déesse guerrière ne se prenait pas pour de la merde ! Avec lenteur et prestance, elle se redressa et s’assit sur le canapé. Les séquelles de leur retrouvaille paradaient sur son cops… L’espace d’un instant, ces vestiges amusèrent Vaas, mais son attention fut happée par les mêmes discours, par les mêmes stupidités… Le disque ne rayait jamais !
« Lâche… Putain ! T’as vraiment de la merde dans les oreilles… Le devoir, hein ? T’y as toujours cru… » Gloussa-t-il exaspéré. « Et t’y crois encore… » Souffla-t-il avec une certaine pointe de déception. Amnésique ou non, elle adhérait à cette doctrine. D’ailleurs, une réflexion émergea dans l’esprit de Vaas. Cependant, ce dernier se concentra sur sa sœur. Abandonner sa prise ? Non, cela ne faisait pas partie de ses plans. « Chérie… Non, sérieux ? Tu me prends pour un con ? » La tension monta d’un cran. « Hum… Citra… Finir ce que j’ai commencé ? Tu me prends pour Jason ? » La comparaison l’agaçait profondément. Cet enfoiré n’arrivait pas à la cheville de Vaas et cette mort n’était qu’une résurrection. « Demande à ta perra… Elle, elle n’était pas terrée dans son temple grouillant de rats. Elle en a vu des choses, pas vrai, hermana ? » A ses propos, les atrocités, qu’elle avait vues, remontèrent. Face aux traumatismes violents et indélébiles, elle se contenta de hocher la tête pour confirmer ses dires. Les survivants ne faisaient pas partie des mœurs de Vaas. Le seul, qui avait réussi à se carapater, était Jason. Son humeur joueuse avait pris le dessus. Actuellement, une chose le dérangeait profondément. Un détail de rien du tout. L’affection de sa sœur envers cette insignifiante créature le dérangeait. Son cadeau, sa longue méditation et l’un de ses fantasmes se s'ahnilèrent sous sa haine. À présent, la rédemption n’était plus qu’un lointain souvenir ! Le trafiquant avait toujours éliminé les personnes qui se mettaient en travers de son chemin. Le doigt autour de la détente raffermit sa prise. La balle s’apprêtait à partir. La demande de Citra alimenta ce feu grandissant. Était-elle bête à ce point ? N’arrivait-elle pas à faire le lien ? Plus téméraire, ou suicidaire, que la dernière fois, Citra ne se focalisait pas sur l’arme. Indirectement, elle défiait son cadet… Étrangement, son amnésie défaillait par moments. Quelqu’un d’ignorant devrait être tétanisé par la situation... Or, elle semblait relativement calme. Était-il tombé dans un piège ? La méfiance était de mise. Le pirate avait repassé en boucle leur confrontation, le discours de Citra était cohérent. « Partir ? Non, non, non ! T’es une pute de Badtown, non ? Ou du trou à fils de pute… Attends ! Amanaki, voilà ! L’un ou l’autre, je m’en branle. Mais, tu peux toujours te mettre à genoux. Promis, perra, je ne te la mettrai pas jusqu’au fond… Je ne suis pas un monstre. » Son regard pervers et lourd en suggestion analysait la servante de haut en bas. Dégoûtée par son regard, elle baissa les yeux et réprima un frisson de dégoût. Rangeant son arme dans son étui, il se rapprocha des deux jeunes femmes, menaçant, un sourire sordide. Sa main se logea au-dessus de son crâne et le tapota. Cet acte ne se voulait pas affectueux, mais terriblement humiliant. « Perrita… Bonita perrita. » Fredonna-t-il, malsain. « Prends la bouteille… Chut… Ne pleure pas. Droiture ? Force ? Détermination ? Tes pions ne sont rien de tout ça… » Dit-il en se tournant vers Citra et laissa la servante avant de s’installer à ses côtés, ses bottes sur la table basse. « Affamés, exilés, torturés, tes guerriers devenaient mes chiens. T’aurais dû voir ça ! Un seul morceau de viande dans l’arène… Un morceau de leur copain… Et ces enfoirés se battaient jusqu’à la mort pour de la nourriture. Des putains d’animaux. Ta morale, tes principes. Boum… Envolé… Plus rien. » Le traitement qu’infligeait Vaas à ces pauvres gens était déshumanisant et atroce. L'unique gagnant de ces combats n’était rien d’autres que le pirate…
Cette torture glaça le sang de la femme de ménage. Elle préféra se concentrer sur les besoins de sa déesse, mais cette dernière l’obligeait à effectuer ses ordres. « Bien, madame Talugmai… Faites attention… Je vous en prie… Laissez-moi vous aider. » Chouina-t-elle en larmoyante. Bien entendu, ces mots ne furent pas au goût de la prêtresse. Trop occupé à rechercher un cigare dans ses poches, il ne s’intéressa guère plus à l’échange entre les deux femmes. Son butin en main, il l'agrippa entre ses lèvres et l’alluma avec son briquet à essence. « Hum. T’as au moins retenu un truc de la dernière fois. » Affalé sur le canapé, ses rangers sur la table, à côté de la cage de transport, ses iris s’intéressèrent à sa sœur. Désormais, elle avait troqué ses habits d’indigène pour des tenues plus provocatrices. Son attelle camouflait certaines courbes de son corps, cependant, elle n’ôtait rien à l’imagination de Vaas. Muselant ce désir au fond de ses entrailles, il observait le visage de sa sœur. « A Badtown… Tu me rapporterais un max de fric… Surtout habillé comme ça. » Sa main s’aventura sur sa cuisse. Ses caresses étaient lentes, tentatrices, prenant le sillon de son pli de l’aine. La tension grimpait. Ses prunelles ne quittaient pas les siennes et, parfois, s’y abandonnaient. Ses doigts se rapprochaient dangereusement, mais stoppèrent rapidement leur course et descendirent sur sa cuisse pour tapoter, avec un peu trop d’entrain, l’endroit de sa blessure. « Ah... Earnhardt… Ah le doc ! Putain, il avait une sacrée came. Une fois, il m’a soufflé un truc qui sentait le jasmin mélangé à de la tripe de tigre. Bordel… Je ne sentais plus rien… Pendant deux jours, j’ai eu une terrible envie de Soda à la cerise. A part ça… Totalement guéri. En pleine forme ! Prêt à massacrer un ou deux connards, des touristes, des chiens, des tigres. »
Doucement, il inspira sur son cigare. L’embout rougi consuma davantage. « T’as pas des médocs ? Tu sais pour… » Sa tête désigna son épaule tandis que sa peau appuya sur la blessure de sa jambe. Son attention fut rapidement accaparée par la femme de ménage qui revint avec son butin. « Viens voir papa ! » Attentif et vigilant, son regard inspecta l’état de la bouteille. Scellé et dans son emballage d’origine, la thèse de l’empoisonnement s’écartait. « T’es pas assez lâche pour ça ? T’aimes ça me baiser, mais pas avec du poison. Non. Ce qui t'excite, c’est ça. » Son cigare se coinça au coin de ses lèvres, il se pencha légèrement sur sa sœur et extirpa la dague. Grossièrement, le tranchant de la lame entailla le plastique protecteur afin de délivrer le contenu de cette bouteille. Tandis que Vaas allait répondre, la Rakyat choquée observait sa patronne. « Madame ! Mais. Mais. C’est votre lame ! Celle du géant… Votre bien… » Bégaya-t-elle. « Ferme la ! Pauvre conne… Tu leur apprends à fermer leur gueule ? » Grommela-t-il avant de boire le contenu du rhum. L’alcool raviva ses papilles et égaya son cœur de ses saveurs tropicales. « Hum… J’adore. Meilleur que ton vin ! » Un sifflement strident accompagné d’un mouvement de la lame attira leurs attentions, l’embout, légèrement incurvé, pointait en direction de la servante de Citra. « C’est elle qui t’a sauvé ? » Demanda-t-il, souhaitait connaître le moindre détail de sa survie.
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago
Vaas & Citra
Vaas n'appréciait guère que la déesse puisse défendre son peuple coûte que coûte, le débat continuerait à être stérile dans la mesure où aucun des deux protagonistes ne comptaient changer d'avis sur la question. Citra n'insista pas afin de ne pas faire douter davantage son cadet sur son amnésie. La cheffe des Rakyats préféra s'intéresser sur les raisons de sa présence dans sa demeure. Le pirate était tellement imprévisible, instable, qu'il était toujours difficile de connaître ses véritables intentions. Son frère pourrait lui faire subir une nouvelle séance de torture à moins qu'il décide cette fois-ci de la tuer pour de bon. Une chose était sûre, c'était qu'il semblait plus calme que lors de leurs retrouvailles, mais il fallait toujours se méfier de l'eau qui dort.
« Arrête avec ce Jason. Tu n'as que ce prénom à la bouche ! » Rétorqua-t-elle avec lassitude. Même une personne amnésique pouvait remarquer cette obsession qu'avait son frère sur cet américain. « Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Ce n'était que de simples questions. Tu voulais me tuer la dernière fois, il est légitime pour moi de connaître la raison de ta présence ici. »
Citra manqua de lever les yeux au ciel en écoutant Vaas demander l'avis de sa servante Rakyat concernant les atrocités qu'elle avait vécues à contrario de la déesse enfermée dans son temple. Un avis qui ne l'intéressait guère, dans la mesure où cette dernière ne faisait qu'appuyer les propos de Vaas. Néanmoins, la prêtresse était contre la dératisation de son cadet, les Rakyats étaient en voie de disparition, il était nécessaire de préserver leur peuple quoi qu'il advienne. Dès lors, Citra prit dans ses bras la jeune femme tout en ignorant l'arme du pirate. Ce n'était pas la première fois qu'il le faisait et sans doute pas la dernière. Lorsqu'il traita de prostituée sa servante et qu'il fut prêt à avoir un acte sexuel en sa compagnie, le regard pervers de son cadet sur la Rakyat, l'énerva à la fois et la dégoûta. La femme d'affaires lui jeta un regard noir, tandis qu'il rangea son arme avant de venir tapoter sa servante comme un simple chien docile. Vaas était-il en train de lui épargner la vie ? Citra en doutait, mais pour le moment, elle devait se contenter des remarques de son frère au sujet de ses guerriers. Silencieusement, la déesse observa son frère s'installer à ses côtés, prenant ses aises. Celui-ci lui fit part d'une de ses tortures qu'il avait effectué auprès de ses hommes. Une torture sans nom, atroce et horrible. Le pirate avait privé ses guerriers de toute humanité pour celui de la bestialité. Citra en avait froid dans le dos, il ne faisait que réveiller en elle les sentiments de haine et de dégoût qu'elle éprouvait à son égard.
« Tu devais te sentir bien seul... » Dans la mesure où il effectuait ce genre de bassesse à son propre peuple, reniant ses origines, ce qu'il était vraiment. Les paroles de Citra relevaient d'un registre pathétique en faveur de son cadet. Comment pouvait-il en arriver là ? Et encore plus envers les siens. La servante interrompit dans sa réflexion et se montra insistante, mais le regard froid et autoritaire de la déesse, la fit immédiatement arrêter ses complaintes. Son frère continua de prendre ses aises en venant allumer un cigare. Citra n'aimait pas cela dans la mesure où elle n'appréciait pas l'odeur qu'il en dégageait, sans oublier que connaissant Vaas, il risquait de lui salir son canapé ou encore son tapis. Le pirate posa son regard sur elle, il était insistant et lui rappelait des souvenirs, des agréables comme des mauvais. Le renégat la mata ouvertement, la preuve étant qu'il imaginait ce qu'elle aurait pu lui rapporter sur l'île s'il avait joué le rôle de son proxénète. Un compliment à la Vaas ? Peut-être, après tout, il ne faisait que de la traiter de pute dès qu'il en avait l'occasion. Néanmoins, la prêtresse fit un triste constat, l'argent et toujours l'argent. Son frère ne voyait que par lui, au risque de vendre ou de louer sa personne.
« Tu sais décidément parler aux femmes pour les flatter. »
Rétorqua-t-elle avec ironie sans pour autant être sur la défensive ou mauvaise, prenant sur elle pour ne pas l'envoyer bouler concernant cette offense. Enfin, Citra ne savait plus comment le prendre, comment réagir face à cette remarque. D'autant que sa main vint rejoindre sa cuisse et la caressa avec tentation. L'un comme l'autre avaient conscience qu'il ne s'agissait pas de simples caresses fraternelles, c'était bien plus que ça...bien plus que tout. La déesse ressentit un manque passé, un manque qu'elle ne pensait pas un jour combler de nouveau en faisant le deuil de son cadet. Son cœur s'emballa comme il s'était emballé lors de leurs retrouvailles lorsque Vaas se montra atrocement tactile. Son regard ne quittait pas un seul instant celui du rebelle. Ce désir réchauffa le creux de ses hanches lorsqu'il se dirigea vers l'aine...mais il repartit aussi vite qu'il venait d'arriver lorsque le pirate vint tapoter franchement sa blessure. Citra ne pu s'empêcher de grimacer un court instant.
« Tu souhaiterais que je t'en fasse ? Si tu te souviens des ingrédients complètement, je pourrai le faire. »
Enfin, s'il lui disait ça pour cette éventualité et puis si jamais cela pouvait l'aider à aller mieux. Parce que ce n'était pas avec la brutalité de Vaas qu'elle pourrait se remettre sur pied très vite. La preuve étant que Vaas appuya une nouvelle fois de trop sur sa blessure. Par réflexe, Citra vint lui attraper sa main avec celle disponible. La déesse la lui serra légèrement, prête à lui offrir la même souffrance qu'elle ressentait actuellement avec sa cuisse. Néanmoins, la Rakyat dû se contenir et pour ne pas continuer à faire douter son frère au sujet de sa fausse amnésie. En effet, la jeune femme lâcha la pression afin de venir lui caresser tendrement le dessus de sa main jusqu'à ce que sa servante revint pour apporter l'alcool du rebelle. Citra laissa échapper un soupir lorsque son cadet ne perdit pas le nord concernant ses médicaments. L'argent, la drogue, l'alcool, les trinités de Vaas. La prêtresse comprenait mieux où il avait voulu en venir en lui parlant du docteur. Le renégat fut enchanté d'avoir du rhum et non du vin. Ce dernier pu constater également que sa sœur n'avait pas voulu l'empoisonner. Non, sa vengeance se manifesterait lorsqu'elle aura l'occasion rêvé et surtout ne pas être en position de faiblesse. Citra grinça des dents en le voyant utiliser la lame du dragon pour des banalités, cette arme méritait le respect. La déesse ne fut pas la seule choquée, bien qu'elle ne le montrait pas en soi, puisque sa femme de ménage ne pu s'empêcher d'intervenir en faisant la remarque. Même si son intervention devait sans doute partir d'une bonne intention, la prêtresse semblait être d'accord avec son frère. La Rakyat n'avait pas l'air de comprendre le moment où il fallait se taire, sa vie était encore en sursis. Citra lui jeta un regard noir pour lui faire comprendre de se taire et de ne surtout pas répondre. Sa servante risquait de tout faire foirer concernant son plan sur sa pseudo amnésie.
« En effet, elle devrait se taire au lieu de s'immiscer dans des affaires qui ne la regarde pas. »
Citra avait horreur qu'on la sous-estime ou que l'on remette en doute sa parole, ses décisions. La déesse savait parfaitement ce qu'elle faisait actuellement. « Ravie de voir que le rhum te convient. » dit-elle avant de répondre à sa question lorsqu'il pointa la femme de ménage de la dague. L'aînée hocha négativement de la tête tout en fixant la servante. « Non. J'ai utilisé le couteau pour défaire mon autre main puis je me suis traînée jusqu'à mon téléphone portable. » La cheffe de tribu l'observa toujours et ordonna : « Apporte-lui mes médicaments et laisse-nous ensuite. » « Mais Madame... » Au regard de la déesse, elle se ravisa avant de partir pour exécuter sa requête.
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Invité
Ven 4 Mar - 15:37
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago × ft. Citra
Que ce prénom en bouche ? Si seulement, elle savait ce qu’elle avait créé en envoyant ce petit blanc dans la jungle. En lui plantant cette dague dans la poitrine, Jason avait condamné son sort. Désormais, il attendait patiemment l’apparition de ce petit enfoiré pour assouvir sa vengeance. Entendre le gargouillis infecte de la lame tranchant sa chair, voir le pauvre Jason s’étouffer dans son propre sang… Toutes ses scènes l’égayaient et créaient une certaine impatience chez cet individu. Malheureusement, le Californien ne rôdait pas près de sa sœur… Néanmoins, il se devait de tester la prétendue amnésie de Citra. Pour l’instant, elle respectait son rôle. Avec elle, la méfiance était de mise. Quelques fois, certaines actions éveillaient un doute en Vaas. Décidément, il n’arrivait pas à lui faire confiance. Ses yeux se plissèrent quand elle lui tenait tête, qu’il haïssait ce sale caractère. « Toi aussi, Citra. Jason… Jason… Tu as fait de lui, ton nouveau clébard... Quel con ! Mais quel abruti de connard ! » Gloussa-t-il. Lui comme l’Américain s’était bien fait entubé par la déesse et ses convictions. Deux stupides créatures étourdis par leur sentiment. « Oh chérie… Si je te voulais morte, je t’aurais troué la cervelle. Pas ta jambe, pas ton épaule. Et là, si je voulais ta mort, je te collerais une balle dans la tête. Citra ! Bébé… Quel manque de confiance en mes capacités. Hum… Je devrais peut-être l’abattre pour te rappeler certains souvenirs ? Tu sais… Ceux que tu as oubliés… » Sa voix était sans appel. Ceci sonnait comme une menace. Descendre la femme de ménage ne lui était d’aucune difficulté, il y prendrait un certain plaisir comme à chaque fois. Le regard de sa sœur et sa protection envers cette garce lui montrait qu’il y tenait et ne risquerait pas de foutre sa vie en l’air… Non, elle aimait son peuple, chaque membre était un maillon important de la chaîne… Baliverne !
Délaissant son arme pour le moment, il n’épargnait pas la vie de cette petite Rakyat insignifiante à ses yeux. Vu son pedigree, le pirate y voyait d’autres projets… Son petit manège dégoûta les deux jeunes femmes présentes. Vaas ne possédait aucune considération pour les autres… Et encore moins pour les prostitués de son île. Calmement, il s’installa à côté de la blessée. Une haine brûlante dansait au fond de ses iris, elle n’appréciait guère le traitement qu’il avait offert à ses hommes. Amnésique ou pas, ceci ne changeait pas. Se trouvant légitime à cette barbarie, son regard amusé ne quittait pas le sien et la provoquait par moments. Sa remarque arracha un rire à ce dernier. Certes, il n’était jamais seul. Dans son campement, ses gars, les prostitués et les otages gravitaient autour de lui. La nuit, il la passait en compagnie d’une gazelle, mais sentimentalement parlant, il était bel et bien seul… Son amour maladif s’était transformé peu à peu en animosité profonde. De l’arrière de son pantalon kaki, il sortit une liasse de dollars et agrippa trois billets de différents montants. « Seul ? Jamais… Regarde ! » Il lui lança dessus un billet de cent dollars. « Benjamin Franklin. » Un billet de cinquante dollars rejoignit son confrère. « Ulysses Grant. » Et pour terminer le dernier billet de cinq dollars se retrouva sur les jambes de Citra. « Abraham Lincoln. » Il fit une pause et jugea le montant qu’il venait littéralement de jeter sur elle. « Tu vois… J’ai des amis ! Je ne suis jamais seul… Bon ? Ça te suffit pour qu’elle me suce ? Fais pas cette tête… Sur mon île, elles prenaient vingt dollars pour une pipe. Ça doit être la rareté de la marchandise ! » Railla-t-il. Ce petit jeu agaçait la déesse, il le voyait. Après tout, c’était l’un de ses passe-temps favoris ! Bien que cela soit un jeu, il restait sérieux sur sa demande.
Immédiatement, son argent regagna sa poche arrière. Un autre plaisir de la vie l’appela. Calant son cigare entre ses lèvres, il l’alluma. Un délicieux fumet d’herbes séchées emplissait la pièce où ils étaient. Son regard avait parcouru avec avidité son corps. Un sourire en coin étirait ses lèvres. On pouvait y lire une perversité notable. La remarque de sa charmante sœur arracha un ricanement à son cadet. « Bordel ! Entre, toi et elle, le choix est vite fait. » Lança-t-il avec un nouveau regard lourd de sens. Pour accompagner ses propos, sa main parcourra le haut de sa jambe sans vergogne. Ses caresses provocatrices et langoureuses s’arrêtèrent pour venir presser sur sa blessure. Sa réaction. Sa tension musculaire n’avait pas échappé à Vaas… Deux possibilités s’offraient à lui, soit elle se fichait de lui et son amnésique n’était qu’une échappatoire, soit une partie de son être réagissait à des souvenirs oubliés. Difficile de tirer au clair cette histoire… Il devait continuer son investigation. Une proposition de drogue venant de Citra ? L’offre restait alléchante… Cette femme avait un don pour concocter des breuvages hallucinogènes d’une puissance rarement égalée. Ses sourcils se froncèrent légèrement. « J’en sais rien… J’avais autre chose à foutre quand j’allais chez le doc ! Je sais juste que ça sentait le jasmin et le tigre… Pour le reste, tu vas te démerder. Hum. Généreuse la déesse guerrière tout d’un coup, t’as envie de m’empoisonner avec tes merdes ? Non, non. Comme je l’ai dit. Ce qui te fait jouir, ce sont les couteaux ! Si tu veux de la came, c’est pour ton état... Égoïste de merde ! Putain, Citra ! Tu changeras jamais ! Toujours la même putain de chose ! » Ragea-t-il. « Ok… Ok… » Gloussa-t-il. « J’ai de l’herbe ou de l’opium… Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? C’est moi qui régale. » La dirigeante des Rakyat avait une sainte horreur des drogues… Elle condamnait de près ou loin toute utilisation de ce poison. Alors qu’elle faisait exactement la même chose avec ses décoctions… Les légendes et les rituels démystifiaient totalement son jugement. En soi, ces produits à base d’herbes étaient moins toxiques, mais cela n’enlevait rien au côté addictif.
Dès qu’elle empoigna sa main. Le pirate la surveillait. De violente à douce, elle effleurait affectueusement sa main rustre et abîmée. Cette affectueuse ne leur était pas coutumière… Cependant, ce n’était pas la première fois qu’elle agrippait sa main de la sorte. Lors de leur première rencontre, Citra avait démontré le même geste. Ceci lui amenait à penser qu’elle ne mentait pas sur ses souvenirs, mais restait insuffisant pour totalement le convaincre. L’alcool arrivé, il stoppa toute interaction pour s’occuper de la bouteille. Du coin de l’œil, il observait Citra… Vu la réputation de la lame pour son peuple, il savait qu’elle fulminerait de rage. Étonnamment, elle restait stoïque contrairement à l’autre Rakyat. Vaas lui demanda avec une délicatesse à toute épreuve de se taire… Son ainée partageait le même avis que lui. La surprise gagna son visage. Pour une fois, les deux ennemis s’accordaient sur un point… « Avec la bouche pleine. Elle ouvrira moins sa grande gueule. Je sais pas ce que tu fous encore debout, perrita ! » Il insista lourdement sur le dernier mot sans la quitter du regard. La Rakyat, mal à l’aise d’avoir attisé leur fureur, baissa les yeux. Décidément, sa sœur ne savait plus gouverner d’une main de fer… Elle s’était bien ramollie… Sans doute l’effet, Jason. Il balaya sa réflexion sur le rhum et décida de se concentrer sur ce point, afin de titiller un peu son ego. « Hum. Avant, t’avait de l’autorité… Maintenant, même elle, te manque de respect. » Gloussa-t-il. Au moins, son instinct de survie semblait intact, aussi increvable qu’un cafard. Joueur, peut-être un peu trop, il lança légèrement le poignard en l’air et la rattrapa par le dos de la lame, évitant ainsi de se sectionner les phalanges. Le manche tendu vers Citra, il lui offrait le privilège de tenir cet artefact. « Allez… T’en as fait tuer pour moins que ça… Prends-la… T’en meurt d’envie ! Ça va te rappeler des souvenirs. » Incertains, ses doigts s’enroulaient délicatement autour du manche. Entre-deux, la femme de ménage était revenue avec ce qu’il voulait. « Citra… Citra… Fais-le. Achève-la. Fais-le pour moi. Prends sa vie. » L’emploi de ses mots n’était pas innocent. Non, ils avaient un contexte bien particulier pour Vaas. Dès que Citra l’eut en main, il regarda la Rakyat et sourit froidement. « Courageuse de lui tenir tête. » De sa main libre, il lui ordonna de lancer les médicaments de l’estropiée.
Coinçant son regard entre ses dents, il arracha l’emballage et agrippa un cachet. « Hum. » Dubitatif de l’effet de ce médicament, il l’ingurgita et but goulûment une gorgée d’alcool. « T’attends quoi pour l’ouvrir en deux ? Tu sais pas y faire, hein ? J’en suis la preuve ! Une cicatrice sur le crâne. » Il pointa son index en direction de son crâne. « Plusieurs au niveau du cœur. » Doucement, il releva son débardeur. Sa musculature mutilée apparut aux yeux de sa sœur. Arrivé au niveau du sternum, d’autres cicatrices apparurent, agglutinées les unes sur les autres. On devinait facilement l’arme utilisée puisque les cicatrices correspondaient à la largeur de la lame qu’elle tenait entre ses mains. « Dans ce merdier, y a l’œuvre de ton fils de pute, mais t’es quelque part par là. Sans oublier le dos… Pendant que je me tapais une touriste. » Incrédule face à son récit, la servante regarda sa patronne. « Impossible… » Chuchota-t-elle. « Ouais. Je me le dis aussi ! Impossible de rater. Incompétents… Foutus incompétents ! » Cracha-t-il. « Un seul endroit à viser… Allez… Citra. »L’invita-t-il à commettre l’irréparable. Son état ne lui permettait pas de grande folie, mais avec un peu de chance, elle arriverait à lui planter le couteau.
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago
Vaas & Citra
Jason, l'obsession de son frère et sans doute encore plus depuis qu'il avait été commandité par sa sœur pour le tuer...et que l'Américain avait échoué. Citra lui fit remarquer qu'il n'avait que ce prénom à la bouche, il se radotait encore et encore depuis leur dernière rencontre. La déesse ne répondit rien, se contentant de lui laisser le dernier mot. Non pas parce qu'il avait raison, loin de là, mais parce que la jeune femme ne souhaitait pas griller sa couverture d'amnésique. Vaas n'avait pas l'air de vouloir la tuer, en tout cas, pas pour le moment puisqu'il lui fit comprendre que c'était selon son bon vouloir.
« Monsieur est clément. » rétorqua-t-elle avec sarcasme avant de froncer les sourcils lorsqu'il évoqua l'idée d'abattre sa servante pour lui rappeler des souvenirs. « Il y a d'autres façons de me faire retrouver la mémoire. » Marmonna-t-elle sans attendre une réponse de sa part, c'était même plus pour elle-même que pour son frère réellement. Le pirate sembla laisser de côté cette idée tandis qu'il s'installa à ses côtés. En écoutant les tortures faites sur son peuple, Citra le trouva pathétique, confirmant à quel point il devait être si seul. Vaas décida dès lors de faire son show. Toujours à se donner en spectacle ! La jeune femme le regarda sortir sa liasse de billets tout en citant des noms qui lui étaient complètement inconnus, néanmoins, elle comprenait qu'il s'agissait des visages imprimés sur ces papiers verts.
« Des amis que tu paies également. » soupira-t-elle, décidément Vaas était pathétique. Après tout on disait que l'argent ne faisait pas le bonheur non ? Citra ne souhaitait pas longuement s'interroger là-dessus, son frère n'avouerait jamais ce triste constat, mais s'il s'en contentait, c'était tout simplement son problème. Un autre regard noir apparu sur le visage de la jeune femme. Ce n'était pas tant à cause de son insistance pour obtenir des faveurs de sa servante qui la dérangeaient, mais le fait qu'il utilisait le pronom possessif pour déclarer que c'était son île. Cette île, le pirate l'avait pris des mains des Rakyats. « Tout ne s'achète pas. » la prêtresse était contre le fait qu'il puisse demander les services de sa servante et puis celle-ci n'avait pas l'air de vouloir. Vaas passait son temps à lui prendre ses possessions, Aiata faisait partie de ses affaires et il n'y toucherait pas. Ces paroles sonnèrent également pour le fait qu'il l'aurait choisi elle et non sa servante s'il pouvait s'envoyer en l'air. Décidément, son frère ne pensait qu'à ça, un manque aussi important que la drogue, l'argent et l'alcool. Cependant, Citra n'était pas resté indifférente à ses brèves caresses, elles lui avaient rappelé des souvenirs et puis cela faisait longtemps que le renégat ne l'avait plus touché comme ça. La jeune femme vint à se ressaisir lorsqu'il malmena sa blessure.
« Il n'y a pas de choix à faire. »
Libre à Vaas de comprendre cette phrase énigmatique. Citra pouvait très bien dire qu'il n'y avait pas de choix à faire dans la mesure où il ne pouvait pas la posséder à moins qu'elle lui fasse comprendre qu'elle était à lui. Néanmoins, la déesse penchait plus pour la première option. Face à sa tirade sur la drogue que le doc lui faisait autrefois, la Rakyat lui proposa de lui en faire et qui sait ? Par la même occasion se guérir. Citra n'était pas partisane des médicaments, elle privilégiait les plantes et les remèdes concoctaient naturellement sans aucun produit toxique. Le pirate n'apprécia guère sa proposition et le fit savoir, décidément, ce dernier avait peur de mourir empoisonné par ses soins.
« Je pensais que c'était ce que tu voulais, tu semblais si nostalgique à l'évocation de ce remède. » rétorqua-t-elle en lui caressant sa main. « Je ne veux rien. » soupira-t-elle avant de voir Vaas retirer sa main pour s'emparer de la bouteille de rhum. Décidément, son frère n'avait pas changé, c'était un nuisible, rien plus. Le pirate l'agaça de plus en plus, jouer la comédie n'était pas chose aisée d'autant que le rebelle continuait de la pousser à bout. Pourtant, tous les deux se mirent d'accord sur un point : la servante. Aiata ne cessait de s’immiscer entre eux, prenant part à la conversation, oubliant le rang de la déesse.
« Hum...vraiment ? Et comment était-je avec mon peuple ? »
L'interrogea-t-elle pour rendre son rôle crédible. Citra bouillonnait de l'intérieur, même lorsqu'il s'amusa avec la lame de dragon, la lançant en l'air. La déesse devait prendre sur elle, bientôt elle trancherait sa gorge ou le poignarderait de nouveau. Face à son insistance, la prêtresse attrapa avec hésitation le manche de la relique. Vaas lui ordonna de tuer Aiata avec. C'est vrai qu'elle le méritait, mais elle avait également d'autres projets pour cette dernière. Les Rakyats se faisaient rares dans cette ville et elle ne comptait pas éteindre leur race.
« Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi Vaas. »
Citra venait de le dire sur un ton autoritaire et calme, tandis que son frère vint à lui montrer toutes ses cicatrices afin de prouver qu'elle ne savait pas tuer et réussir à assassiner sa cible. Le pirate continua de la provoquer. La déesse lâcha un « La ferme ! » en direction de sa femme de ménage le tout accompagné par un regard noir. Néanmoins, la déesse vint à reprendre une apparence plus calme. En effet, Citra décida de provoquer son frère. Il prenait un malin plaisir à la tester alors autant, faire de même.
« J'ignorai que tu avais subi toutes ces attaques. »
Bien évidemment, Citra mentait mais sa voix douce comme le ferait une sirène indiqua le contraire. La jeune femme se pencha vers lui, collant volontairement son corps contre le sien. Un jeu dangereux auquel ils avaient déjà joué autrefois. La déesse observa ses blessures, après tout Vaas fanfaronnait avec alors autant le flatter comme il le désirait. Avec tendresse et sensualité, elle prit le temps de toucher chacune de ses cicatrices avec la lame, tout en lui jetant par moment, des regards droit dans les yeux. Ses lèvres se trouvèrent non loin de son oreille.
« Tu as survécu Vaas....tes citatrices témoignent de ta hargne à te battre dans ce monde...elles représentent ce que tu es également....un véritable guerrier... »
Ses lèvres vinrent lui mordiller le lobe de son oreille tandis que la lame continua de caresser les cicatrices sur son cœur. Citra se mit à rire avant de venir appuyer la lame du dragon sur l'entrejambe du renégat : « Peut-être devrais-je attaquer directement ici, au moins j'aurai plus de chance de te faire mal. » Bien évidemment la déesse plaisanta à moitié, mais à Vaas de voir comment il l’interprétait. Faisant preuve de sa bonne foi, la prêtresse lui rendit la lame. Tout n'était qu'une question de patience : « Assez ! trop de sang a coulé la dernière fois. »
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Invité
Lun 7 Mar - 15:36
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago × ft. Citra
Aucune information concernant Jason ne semblait fuiter de Citra… Apparemment, elle ne gardait aucun souvenir du Californien. Ceci n’était pas une perte aux yeux de Vaas, il pourra toujours arranger la vérité. Enfin, le niveau médiocre de Jason parlait de lui-même... Un gloussement retentit lorsqu’elle commenta sa clémence. « Je t’ai toujours dit que j’étais un tendre, moi. » Ironisa-t-il. N’ayant aucune connaissance médicale concernant le mal qu'impacte sa sœur, il haussa les épaules. « La nourriture ne te motive pas… On l’a bien vu la dernière fois. Vraiment ! Les pâtes étaient excellentes. Tu aurais dû en manger un peu, querida. » Soupira-t-il, moqueur. « Et si je savais que t’avais de la viande de choix, j’aurais grillé ta chienne. » De son index, il indiqua la servante. Chris avait subi le même traitement. Dans sa torture sordide, il lui offrit un morceau de la jambe de Barry en guise de repas. L’argent était le nerf de la guerre ! La déesse vivait dans une désillusion totale en mettant le courage et d’autres conneries en avant. « T’écartes les cuisses, j’aligne les billets… » La fureur de Citra n’échappa pas à son frère. Ce regard noir le fusillait, s’il pouvait le tuer, cela serait déjà fait. Malheureusement, elle n’était pas Médusa, dommage Citra ! L’île Nord était totalement sous son contrôle. C’était son île ! Uniquement la sienne ! Si cette femme n’était pas aussi bornée, aussi fanatique, ils auraient pu régner, ensemble. « T’as raison. Tout ne s’achète pas ! Non. Non. Mais un joli trou dans le crâne de certains Rakyat et toute l’île est à moi. » Il se tourna vers la servante qui baissa le regard lorsqu’il aborda ce sujet. « Comme ta sœur… Ou ta fille ? Ton frère ? » Demanda-t-il. Pour éviter d’attiser sa fureur, elle allait lui répondre. « Ferme ta gueule ! Je m’en branle. C’est un exemple, perrita. Alors, ferme ta grande gueule ! » Vociféra-t-il. Son calme reprit le dessus. « Bien… Tu vois… Un massacre. Et ton peuple n’est plus rien. » Avant l’arrivée de Jason, les Rakyat n’osaient pas se rebeller contre Vaas. Certains osaient et tentaient, mais finissaient morts ou torturés pour le plus grand plaisir du trafiquant.
La phrase de sa sœur le troubla quelque peu, vu son caractère ambigu. Surtout qu’elle lui annonçait ça après une tentation généreusement offerte par Vaas. Sa seule réponse fut un ricanement, sa langue pointa entre ses dents et claqua sa désapprobation. Néanmoins, son regard bestial démontrait une tout autre émotion, qui n’échappera à personne. L’idée du remède l’intéressait, mais il lui était impossible de se remémorer la liste d’ingrédients. « Oh ! Regarde-toi… Tu veux me faire plaisir ? Fous-toi de ma gueule ! » Cracha-t-il, vexé. « Y a des choses qui ne changeront jamais ! » Une certaine amertume accompagnait ses propos, mais il ne l’avouera pas. D’autres choses captivèrent son attention comme l’alcool ou la caresse de sa sœur. Un autre élément renforça son opinion sur son amnésie ! « Comment tu étais ? Hum. Tu avais de grands projets, Citra… Mais de petites ambitions. Tu le sais déjà. » Ces mots avaient été discutés lors de leur précédente rencontre. « Autoritaire. J’avoue que j’aimais bien ce côté. » Toujours aussi sarcastique. « Égoïste. Manipulatrice. Une véritable chieuse ! Qu’est-ce que tu étais chiante. Dennis t’aimait bien, un peu, beaucoup, à la folie ? Tu t’en rappelles ? Mais oui, ton bras droit ? Ton conseiller ? Ah… Je te laisse et tout ton temple se remplit de pauvres connards incompétents. Hum… Il avait envie de boire autre chose que tes paroles, Citra… D’ailleurs, je me demande comment t’as pu tatouer un enfoiré comme lui. Après, t’as voulu la guerre, bébé… Tu t’es sentie en danger par mes plans. Alors, j’ai simplement riposté. » Il siffla et mima une fuite. « Et tu t’es terrée dans ton temple avec tes rats… Heureusement, j’étais là. » Il voulait la piquer à vif. La femme de ménage choquée de ses paroles souhaitait défendre sa patronne, mais Citra reprit la parole. Comme attendue, elle déclina l’offre de Vaas… elle lui demandait la même chose, Vaas n’hésitait pas, il exécutait les ordres. Une machine à tuer… Sa machine à tuer. « Chieuse et chienne… T’aboies, t’aboies… Et tu n'en branles pas une ! Même cette pute en fait plus que toi. Avant, tu n'aurais pas laissé passer un tel affront… » Lui, non plus, d’ailleurs. Personne n’avait intérêt à provoquer sa sœur lorsqu’il était de son côté. « T’en as fait tuer pour moins que ça. Tu te ramollis, sœurette ! » Cette provocation ne fera pas plaisir à son ainée, mais il poursuivait ses tests.
À cette remarque, elle ne tarda pas à asseoir son autorité face à cette dissidente. Bien entendu, Vaas ne comptait pas abandonner en si bon chemin. Décidant de jouer à un jeu mortel, il lui donna le poignard et exhiba ses anciennes cicatrices boursouflées. Face à cette vue, la déesse reprit son calme. Un calme étrange, annonciateur de mauvais présage… Ça sonnait faux… Sa compassion agaçait violemment Vaas, mais son corps chaud plaqué contre le sien atténua cette colère. Il ne répliqua pas… Étrangement, le climat de la pièce gagna en température lorsque le poignard parcourait sa chair. Le froid de la lame, glissant sur son torse, lui arracha des frissons. Ces délicieuses morsures réveillaient en lui des souvenirs. Un jeu dangereux se profilait. Un simplement mouvement de l’artefact Rakyat, aiguisé comme une lame de rasoir, pour lacérer sa chair. Même blessée, sa sœur pouvait aisément le blesser. Le pirate ne la quittait pas des yeux. À nouveau, ses iris vertes se perdaient dans ses yeux chocolat. Au fond de ses entrailles, un désir éteint s’éveillait. La dangerosité et la voix suave de sa sœur l’engourdissaient. Néanmoins, les propos de la déesse agacèrent Vaas ! Un guerrier… Jadis, il avait envisagé d’en être un pour accomplir la volonté de Citra. Désormais, il préférait s’adonner à d’autres occupations que de courir à poil dans la jungle en brandissant un couteau antique. Aussi désespérée, soit-elle, le trafiquant refusait clairement de passer par ces stupides protocoles pour obtenir ce titre honorifique. La cheffe Rakyat savait parfaitement ce que valait son frère et jusqu’à présent personne n’arrivait à la cheville de ce dernier, même pas Jason… Tous, ils ont tous échoué ! Refusant cet affront, il s’apprêtait à riposter, mais ses dents autour de son lobe le stoppèrent. Un râle s’étouffa entre ses dents. Ses sentiments. Ses souvenirs. Ses pulsions. Son était l’empêchait de réfléchir correctement et l’embrumait. L’unique question, qu’osait survivre à ce torrent, se noyait peu à peu. Décidément, il ne savait pas à quoi jouait son amnésique, mais beaucoup de choses se remettait en question. Brutalement, sorti de cette excitante torpeur, il sentit un corps étranger presser contre son entrejambe. Furibonds, ses yeux la fusillèrent, mais un sourire en coin démontrait un certain amusement. Quoi qu’il arrive, elle foutait tout en l’air.
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Vaas & Citra
Citra fit preuve d'ironie lorsque Vaas joua les grands seigneurs. Ce dernier rétorqua en disant qu'il était un tendre, la jeune femme n'en croyait rien, son frère n'avait aucune preuve d'humanité en lui, il était devenu un monstre. La prêtresse prit donc sur elle pour ne pas avoir de réactions comme un rire ironique, de l'énervement et de l'agacement. En lui disant qu'il y avait d'autres façons de lui faire retrouver la mémoire, le pirate évoqua le repas qu'il lui avait fait, stipulant qu'il était excellent et qu'elle aurait dû en manger avant d'envisager de concevoir Aiata comme de la viande fraîche.
« Je ne fais pas dans le cannibalisme et laisse-là une bonne fois pour toute tu veux ? »
Soupira-t-elle ennuyée par son comportement. A croire que son frère se donnait pour mission d'être le plus horrible possible. Dans quel but ? Citra ne le comprenait décidément pas, il était si fou, un vrai chien enragé qui mériterait d'être piqué.
« Il n'y a que ça que tu dois aligner cher frère. » rétorqua-t-elle spontanément lorsqu'il pensa que parce qu'il avait de l'argent, elle écarterait les cuisses pour lui. Ce n'était pas une prostituée et encore moins sa chose. Bien évidemment, la déesse fit une allusion sexuelle. C'était bien connu non ? Ceux qui parlent le plus sont ceux qui en font le moins non ? Citra continua de lui jeter un regard noir. La déesse n'aimait pas l'entendre parler de son peuple de la sorte, mais elle savait également que Vaas ne s'arrêterait jamais d'en parler, c'était son obsession, il détestait tellement son propre peuple. Lorsqu'il se mit à inclure sa servante, cette dernière tenta de prendre la parole, mais elle se fit arrêter par le pirate qui continua sa plaidoirie sur sa volonté de détruire sa tribu. « Décidément c'est un comble pour quelqu'un qui a du sang de Rakyat dans ses veines. »
Utiliser les sarcasmes, était sa seule façon de se défendre, elle ne pouvait pas montrer toute sa haine à l'égard de son frère sous peine de faire foirer son petit tour d'illusionniste en jouant les amnésiques. Vaas était un Rakyat qu'il ne veuille ou non, même s'il avait réduit à l'exil parce qu'il était en perdition et même s'il les détestait plus que tout. En voyant Vaas la regarder comme un prédateur prêt à sauter sur sa proie, Citra utilisa cette brèche afin de prendre en quelque sorte le dessus. Les femmes avaient peut-être moins de force physique que les hommes, mais elles détenaient pour arme redoutable, l'art de la séduction. C'était d'ailleurs ce qu'il l'avait en quelque sorte sauvé lors de leurs retrouvailles. Certes, il y avait eu l'amnésie, le fait qu'elle essayait de ne pas être trop hostile par moment et puis il y avait cette douceur, ce charme qu'elle avait utilisé en lui caressant les mains tout comme elle continuait de le faire à présent. La déesse était loin de se douter, qu'elle allait s'enfoncer dans une brèche dont elle pouvait perdre à tout moment le contrôle.
« Je ne me moque pas de toi, tu ne cesses de me diaboliser, mais soit ! Si tu ne souhaites pas en avoir, je ne t'en ferai pas. »
Soupira-t-elle avant de l'écouter parler de sa personne. Après tout, la jeune femme lui avait demandé de la décrire pour rendre plus plausible sa perte de mémoire. Néanmoins, la déesse se doutait que Vaas n'irait pas avec le dos de la cuillère pour parler d'elle. Le pirate la piquait à vif, profitant pour y déverser son venin. Citra ne souhaitait qu'une chose à ce moment précis, qu'il puisse s'étouffer avec ses propres paroles.
« Tu te crois peut-être mieux que moi cher frère ? Jusqu'à présent tu m'as donné une image peu flatteuse de ta personne, tu n'es qu'un rustre, un barbare qui ne sait que s'exprimer par la violence et un vocabulaire très fleurit ! Tu ne terrorises que ma femme de ménage dans cette pièce. »
Citra lui tint tête, ne le quittant pas une seule seconde des yeux. La prêtresse pouvait parler des heures et des heures du comportement de son cadet. Raconter pourquoi elle lui avait tourné le dos en le voyant devenir un véritable monstre. Néanmoins, la jeune femme devait s'appuyer seulement sur ce qu'elle avait vu de Vaas dans ce monde, en dire plus causerait sa perte. Puisqu'il trouvait qu'elle s'était ramollit, la cheffe de tribu montra la porte à sa servante : « Je n'ai plus besoin de tes services pour aujourd'hui, pars donc avant que je perds patience. »
Ce qui était déjà le cas en soi. Aiata fut hésitante, d'autant que la situation entre Vaas et Citra fut de plus étrange et gênante. « Si vous avez besoin de mon aide madame, n'hésitez pas à m'appeler. » ajouta la servante avant de prendre la porte. La déesse se retrouva seul avec le rebelle. La jeune femme ignorait tout de la suite de cette rencontre, elle-même se perdait dans sa stratégie. En effet, la prêtresse venait de provoquer son frère en venant lui souffler du chaud. Citra avait bien vu son regard prédateur sur sa personne auparavant. D'ailleurs son regard ne quitta pas celui du renégat, observant chacune de ses réactions avant de rendre pacifiquement la lame de dragon à l'usurpateur.
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Mar 15 Mar - 13:28
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago × ft. Citra
Cette horripilante protection qu’elle offrait à cette moins-que-rien irrita le pirate. Dirigeante, elle se sentait dans l’obligation de protéger les siens, même ici… En revanche, protéger son frère de sa propre destruction ne l’avait point intéressé, jadis. Les événements auraient pu être différents ! Les ambitions de la déesse passaient avant tout, n’est-ce pas ? Au détriment de sa propre famille… « C’est de la viande. Ça à le même goût que le porc. » Avoua-t-il. Cette nouvelle information sur son frère risquait d’énerver Citra, qui ne partageait pas son opinion sur la question, à juste titre. Le trafiquant, quant à lui, n’y voyait aucun inconvénient dans cette horrible pratique. « Ne commence pas à jouer les sentimentales, hermana. La seule petite Rakyat qui t’intéresse ? C’est toi ! » Siffla-t-il, acerbe. Inconsciemment, son esprit refusait de concevoir qu’elle pouvait, effectivement, porter des sentiments pour un autre être-humain.
Sa repartie amusa Vaas. Un ricanement retendit dans la pièce. Assurément, il adorait la pousser à bout. Cependant, il connaissait ses faiblesses… Lors de leur première rencontre, son attitude face à ses caresses n’échappa pas à son œil de lynx. Son regard, voilé par le désir. Son souffle, coupé par cette envie naissante au creux de ses reins. Ses mots affirmaient le contraire, mais son corps, lui, avait répondu à cette doucereuse tentation. « Citra… Toi… Je sais t’aligner sans fric. » Pour affirmer son argument, sa main se posa sur son genou et remonta brièvement avant de disparaître. Chaque bonne chose possédait une fin. La cheffe Rakyat décida de l’attaquer sur ses origines. Le trafiquant n’avait jamais renié le fait d’être un indigène. Non ! Elle avait décidé de le renier, de le foutre à la porte, de l’abandonner sur le bord de la route. Menacée pour son individualisme, elle avait, en plus de ça, souhaiter la guerre ! « Chérie… Ne sois pas si sarcastique ! Tu ne disais pas la même chose quand je tuais ceux qui te manquaient de respect, ceux qui t’emmerdaient ou ceux qui doutaient de toi… Mamacità... » Sa voix indiquait son sérieux. Vaas ne savait pas mentir, du moins, elle verrait les failles dans son mensonge. Citra lui avait ordonné de commettre bien des horreurs pour elle, mais étrangement cela ne la dérangeait pas. « T’as du sang sur les mains, sœurette… Fais-toi à l’idée que t’as butté des membres de ton clan. » Gloussa-t-il. Certes, la dirigeante ne se salissait pas directement les mains. Pour effectuer cette besogne, elles possédaient une ribambelle de pions... Et quelques fois, certains tombaient, car son frère jugeait bon de détruire certains obstacles sur son chemin. Initialement, sa quête différait de celle de Citra… Elle courait après ses idéaux… Vaas courait après sa sœur…
« Je crois qu’il y avait de la mescaline. J’en sais foutrement rien, Citra ! Je venais pour sa came, pas pour prendre le thé ! » Grommela-t-il, agacé. Une rasade d’alcool hydrata la muqueuse de son œsophage. Vaas n’interrogeait jamais Earnhardt sur le contenu de ses produits. Tout ce qu’il voulait, c’était plongé en plein dans ses problèmes avec une dose d’hallucinogène. La description approximative ne lui plut pas… Hormis son infernale fierté, sa sœur restait assez calme. Un autre test qu’elle venait de passer haut la main. Le pirate ne put s’empêcher de rire… Décidément, cette Citra était bien plus marrante que l’originale. « Change pas, vraiment ! C’est parfait. » Gloussa-t-il. « Alors… Imagine ce que je faisais sur MON île ! » La moquerie accompagnait ses propos. Amnésique, elle ne pouvait qu’imaginer les horreurs qu’il commettait. Les limites n’existaient pas… Son attrait morbide pour la violence et les atrocités s’exprimait pleinement. « Moi… Tu sais. Je les aime bien, mes taches de sang, je veux les garder. J’en suis fier. Huh… Puis entre nous, je suis l’horrible monstre sous ton hypocrisie. T’oublies tous tes défauts pour te changer en déesse. Tu glisses, sous le tapis, tes emmerdes... Les autres te voient comme un dieu immaculé, propre. Mais, hermana… La vérité est tout autre. » Ricana-t-il. Son récit faisait écho au passé. Le trafiquant n’avait jamais porté attention aux jugements qu’on émettait sur sa personne. Généralement, les coupables finissaient morts, torturés, pendus ou pire… Tout dépendait de son humeur.
Cet orgueil la condamnera tôt ou tard ! L’autre jour, cette vanité s’était envolée, lorsqu’il avait franchi, en trombe, la porte de sa résidence. « J’adore quand tu me tiens tête, Citra. Ça m’entretient. Mais, je ne comprends pas ! Juste un détail. Tout petit… Pourquoi tu restais dans ton temple ? Hum… J’ai une idée ! Je crois que t’étais dans le même état que cette connasse. » Son index pointait en direction de sa femme de ménage. Sur cet élément, elle ne pouvait mentir même si ses souvenirs étaient flous. Si elle se barricadait dans ses ruines, c’est qu’elle craignait de finir en charpie. Ceci, elle ne l'avouera pas à son frère, mais les actes valent plus que les mots. Malgré ses invitations à la punition, la Déesse restait sur sa réserve. Elle ordonna à son esclave de fuir cette maison… Si, seulement, cette Rakyat savait qu’elle n'était qu’un animal en sursis. Pendant cet échange soporifique, le liquide ambré raviva ses papilles gustatives. La suite fut sans appel… La provocation de Citra émoustilla les sens du paria. Toutes ses activités furent reléguées au second plan. L’alcool, le cigare encore fumant, attendait servilement sur la table basse vitrée. Sa virilité menacée par la dague, il se contenta de rire. « Vu comment tu te faisais chier avec les autres… Ouais, tu te ferais profondément chier sans elle. » Affirma-t-il. Plus d’une fois, Vaas avait assisté à ce genre de scène. Généralement, par jalousie, il exterminait ses prétendants.
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Vaas & Citra
Vaas cannibale ? Décidément, elle ignorait à quel point il était plus bas que terre dans le pathétique. A chaque fois qu'il ouvrait la bouche, c'était pour admettre des actes horribles en tout point. Celui-ci ne dérogea pas à la règle. D'ailleurs, Vaas savait pertinemment en disant ce genre d'informations, qu'elle n'allait pas apprécier, c'est pourquoi il s'empressa de la calmer à sa façon ou du moins en la trouvant trop sentimentale avec la femme de ménage.
« Du grand Vaas n'est-ce pas ? Et la prochaine fois tu vas m'annoncer quoi ? Que tu pratiques la nécrophilie ? Non tu sais quoi, ne réponds même pas à ma question, je ne veux pas savoir ! »
Oui, il était préférable qu'elle s'arrête au rudimentaire concernant son frère. Néanmoins, elle espérait qu'il n'ait pas blasphémé un corps autrement que par des tortures et du cannibalisme. Et puis comment en était-il venu à manger de la viande humaine ? Un temps de crise ? Une envie de goûter par curiosité ? Ces idées l’écœurèrent au plus haut point, mais cela expliquait à présent ce qui était advenu de certains Rakyats. La déesse fronça de nouveau les sourcils lorsque le pirate affirma pouvoir l'aligner sans aucun argent. Le fourbe s'amusa à remonter sa cuisse avec l'une de ses mains rudes avant de l'enlever aussitôt. Citra tenta tant bien que mal de rester indifférente dans la mesure où elle n'était pas sa chose. La cheffe ne pu s'empêcher en guise de réponse de rire avec un rire moqueur et plein de défis. Comme si, cela était véritablement possible, Vaas se fourvoyait lourdement. La Rakyat vint à reprendre son sérieux lorsque le pirate évoqua un moment de leur histoire. En effet, il avait tué pour lui, mais elle essayait de faire en sorte que ce soit des étrangers et non les siens...mais la déesse avait dû faire des choix difficiles comme tuer les traîtres, ceux qui avaient préféré servir Hoyt, trahissant leur peuple.
« Il y avait une raison à ça, ces morts ne sont pas vaines, j'en suis persuadée. »
Citra évita d'argumenter davantage pour ne pas trahir sa fausse amnésie. Elle n'était pas censée se rappeler ce genre de choses alors elle était contrainte de supposer ou de faire croire qu'elle supposait. Néanmoins, la cheffe savait qu'elle ne lui avait pas demandé de tuer délibérément, Vaas était devenu une machine de guerre incontrôlable. La prêtresse ne lui avait pas pardonné ses offenses. Cherchant à ne pas relancer la bête, Citra essaya de se montrer de bonne foi concernant le remède du docteur. Le rebelle n'apprécia pas son insistance et le fit savoir, bien qu'il lui apporta un nouvel ingrédient. La jeune femme pourrait toujours tenter de trouver la recette à cette solution. La déesse évita de le relancer sur le sujet et se contenta de passer à autre chose. Sa réponse précédente sembla l'amuser, néanmoins, elle avait su garder son calme. Garder son calme et sa patience face au renégat, était décidément de belles vertus. Le pirate lui demanda d'imaginer ce qu'il faisait sur son île, Citra en savait quelque chose et avec ses pulsions au cannibalisme avouées auparavant, elle ne pouvait qu'imaginer le pire.
« Laisse-moi deviner...hum...du cannibalisme ? »
Rétorqua-t-elle avec sarcasme, elle avait un goût amer. Cependant, elle continua à sa façon de lui tenir tête, écoutant ses propos les plus désorganisés les uns que les autres. Vaas et ses métaphores, toujours en train de se donner en spectacle.
« Même les dieux ont leurs propres défauts, ils ne sont pas parfaits, mais c'est ce qui fait d'eux des êtres se rapprochant des Hommes et qui permettent aux Hommes de s'identifier à eux. »
Une réponse remplit de sagesse. Il n'en fallait pas plus pour contrer les arguments de son frère. Citra ne cherchait pas à débattre longuement, elle n'en avait pas envie et savait qu'elle parlerait sans doute à un mur. Il était difficile de débattre avec le pirate, ne sachant pas se remettre en cause une fraction de seconde. Comme à son habitude, Vaas ne cessa de la provoquer. Le renégat pensait qu'elle avait effectivement peur de lui, dans la mesure où elle s'était terrée dans son temple lors de la guerre. Dès lors, il la comparait à la servante. Citra décida alors de lui retourner la question :
« Et toi pourquoi n'es-tu pas venu me retrouver au temple ? Apparemment tu savais où j'étais, mais tu étais sans doute incapable de venir me tuer...ou de me tuer tout court...Alors pourquoi ne l'as-tu pas fait ? »
La déesse demanda ensuite à la femme de ménage de partir. Après une petite hésitation, elle vint à déguerpir, laissant Citra avec son ennemi. La jeune femme ignorait sur quel pied danser, mais elle savait qu'elle avait attiré l'attention de son frère en le provoquant. Une provocation qui risquait de le mettre dans tous ses états plutôt que de créer en lui une envie de meurtre.
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Dernière édition par Citra Talugmai le Sam 26 Mar - 16:51, édité 1 fois
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Sam 26 Mar - 0:33
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago × ft. Citra
Le dégoût et la surprise se lisaient sur le visage de sa sœur… Savoir que ses guerriers étaient morts dans ces circonstances l’énervait au plus haut point. Amnésique, mais toujours aussi prévisible ! Sa question lui arracha un rire franc. La nécrophilie ne l’avait jamais tenté… Vaas appréciait de sentir un corps chaud contre le sien, savourer les initiatives de ses partenaires pour attirer les faveurs du pirate. Autrement dit, un cadavre n’arriverait jamais à la cheville d’une femme vivante ! Le trafiquant s’ennuierait rapidement… Néanmoins, l’envie de contredire Citra se faisait ressentir. « Hum… T’as jamais eu envie ? J’en fais ce que je veux quand elles sont mortes. » Avoua-t-il, sérieux. Un silence de plomb tomba, mais il ne put s’empêcher de rire face à l’expression de sa sœur. « Bordel… Citra ! Un cadavre ? Un des gars de Hoyt adorait ça… Qu’est-ce que je me ferai chier à sa place ! J’aime bien quand elle couine. » Ses lèvres se rapprochèrent de son oreille. « Surtout quand c’est toi… » Susurra-t-il.
Son écœurement continuait d’amuser son ravagé de frère. Sa main ne la laissa pas indifférente… Ses traits crispés et sa musculature tendue la trompaient. Par fierté, elle se devait de tenir tête à son frère. S’avouer vaincue ? Citra ne le reconnaîtrait jamais ! Cette victoire, il la gardait précieusement. Malgré son rire moqueur et son envie de défi, il ne fit rien. Dès qu’il aura obtenu ce qu’il veut, il se fera un plaisir de raviver ce souvenir. Qu’importe ! Elle ne lui laissa même pas le temps de rétorquer qu’elle poursuivait sur les crimes qu’elle avait commandité. Bien entendu, elle se dédouanait, comme à son habitude. Même sans souvenir, elle se jugeait juste et noble… Elle se trompait lourdement sur son compte ! La brèche, que lui offrait Citra, était bien trop grande pour être ignorée. « Vaines ? Les pauvres touristes qui venaient profiter de l’hôtel… Quel complexe, d’ailleurs ! Cinq étoiles ! J’ai foutu Jason là-dedans avec sa petite copine… Quel connard ! Il aurait tout fait pour sauver ses proches… Sa pathétique petite famille. Après, j’y ai foutu le feu… T’aurais dû le voir… Essayant de fuir comme un rat ! La belle époque… Mais ! Mais… Tu as tué des innocents, Citra… Des pauvres gens qui n’avaient rien demandé et qui profitaient à l’île… » Aucune pitié pour ces pauvres brebis sacrifiées. Non, il avait envie de travailler Citra. Finalement, la machine à tuer, qu’elle avait créé, était tombée peu à peu dans un cercle vicieux… La rendant incontrôlable…
La dirigeante des Rakyat ne relança pas son frère sur la mescaline. Aux yeux de Vaas, elle possédait suffisamment d’informations pour procéder à la création des hallucinogènes, que le docteur produisait. Un certain étonnement se dégageait de lui, le trafiquant pensait qu’elle partirait au quart de tour, vu qu’il s’appropriait l’île. « Elle a meilleur goût, grillée ! Vraiment… T’aurais dû visiter l’un de mes petits campements. Tu sais, de ceux dont on ne revient jamais. Ouais… Jason en est revenu… Il m’amusait ce fils de pute. Alors, je l’ai laissé partir… Quelle putain de connerie ! Et toute ta bande de cons s’est sentie poussée des couilles… Rappelle-moi de buter Dennis ! J’imagine qu’il doit être quelque part perdu, sans sa reine pour lui tenir la queue. » Un ricanement s’éleva. De toute façon, elle ne se souvenait pas de Jason… Heureusement, sinon, elle l’emmerderait avec ce petit blanc ! Les paroles de Citra le firent rire… Se prenait-elle réellement pour une déesse ? Son fanatisme avait définitivement grillé son cerveau… Incapable de réprimer un rire moqueur, il se contenta de glousser comme à son habitude. « Ouah… C’est ce que tu servais à tes chiens ? Ou t’écartait directement les cuisses pour qu’ils obéissent sans poser de questions ? Non... Parce que… Non, sérieusement ? Ils y croyaient ? Regarde-toi ! Regarde-toi bien… Tu es comme eux ! Ces pauvres connards ! À faire semblant… Citra, Citra… Je croyais que les petites putes dans ton genre étaient uniques. Mais non ! Non ! Tu préfères te cacher sous ton masque… Le pire ! LE pire dans toute cette merde… C’est qu’ils étaient aveugles ! Ils se marraient… Pendant, que toi… Toi, tu pissais dans la bouche de ces chiens qui la buvaient comme si c’était de l’or. »
La réponse à cette question, il ne pouvait pas la lui donner, car lui-même refusait d’accepter cette cruelle vérité. « Parce qu’on s’amusait bien, Citra ? Je dératisais l’île… Je pense que c’est le devoir d’un frère, non ? Non, le plus drôle… C’était de voir ta tête à chaque fois qu’on empalait tes guerriers et qu’ils imploraient ton pardon. Même à la tombée de la nuit, ils ne la fermaient pas… Ils pensaient que leur déesse viendrait les sauver... Non, pour toi, ce n’était plus des guerriers… Non ! Alors… » Son index se posa sur sa tempe et sa langue imita le bruit d’une détonation. « Boum… Je les abattais… Histoire, qu’ils ferment leur grande gueule ! » Malgré sa dépravation, le pirate appréciait d'avoir, quelques fois, ses nuits de sommeil. Rapidement, les choses dérapèrent… La provocation prenait une tout autre allure. Un jeu dangereux se déroulait entre eux. L’un comme l’autre flirtait avec cette limite morale.
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Vaas & Citra
Citra lui jeta un regard noir. Ce dernier se donnait à cœur joie de la contrarier. Elle ignorait s'il avait pratiqué la nécrophilie ou s'il jouait avec ses nerfs. Déjà que le cannibalisme était un niveau au-dessus de l'effroyable, l'imaginer franchir de nouvelles limites la rendait malade. Une blague de sa part, Vaas en était fier et ne pu s'empêcher de rire. Non, il préférait les femmes qui couinent et il s'amusa même à la provoquer en admettant préférer entendre sa sœur le faire. Citra frissonna, il lui soufflait le chaud et le froid. La déesse préféra ne pas relever, ne souhaitant pas lui accorder de l'importance, même si son corps la trompait. Son regard désapprobateur réapparu sur les traits de son visage. Vaas avait le don de l'énerver et de l'exaspérer. Il ne comprenait rien à ses intentions et c'était ce qui avait causé sa perte. La prêtresse l'écouta à moitié, elle ne voulait pas réduire à néant ses efforts concernant sa fausse amnésie. En effet, évoquer l'hôtel, Jason, Liza, aiguillerait son frère sur la supercherie. Même lorsqu'il surligna l'idée qu'elle avait du sang sur les mains, Citra évita de relever. A quoi bon de toute façon ? Vaas était aussi têtu qu'elle et aucun des deux ne plierait devant l'autre. Le pirate poursuivi avec Jason de nouveau et Dennis. La Rakyat fit preuve d'un sang froid légendaire pour ne pas craquer, répliquer ne serait-ce qu'une réponse tranchante à son égard. Vaas faisait du Vaas, il parlait encore et encore, faisant sa propre émission de télévision. Déjà enfant, il était beaucoup loquasse, cela ne s'était pas arrêté au fil des ans. Lorsqu'elle décida enfin de prendre la parole pour évoquer l'idée que les dieux et les déesses n'étaient pas parfaits et que les Hommes s'inspiraient de leurs défauts, cela amusa le bougre. Évoquer ce genre de choses à son cadet, c'était comme espérer apprendre à un singe à faire des claquettes, il ne comprenait rien et elle parlait dans le vide. Citra s'en agaça :
« Tu n'as que cette image à la bouche ! Ça t'excite de t'imaginer ces hommes entre les miennes hein ? De penser que je ne sais faire que cela ? Je n'ai pas besoin de les écarter à chaque fois pour me faire obéir, j'ai des convictions, de la passion pour mes engagements. S'ils me suivent c'est parce que je représente au mieux leurs croyances, nos traditions. Cela rend malade ton côté machisme, qu'une femme puisse envisager d'être à la tête d'hommes ? »
Bien évidemment, Vaas ne répondit pas à sa question lorsqu'elle le mit sur le fait accomplit en évoquant le constat qu'il n'était jamais venu exercer sa fureur au temple. Le pirate aurait pu le faire, il aurait pu la tuer. Citra l'avait attendu lorsqu'elle pensait son heure arriver face à la montée en puissance de Vaas et de ses hommes sur l'île Nord. Pourtant, aucun de ses hommes n'avaient foulé les portes du temple, pas même son cadet. Il y avait une réponse à cette non intervention, mais le rebelle préféra la faire taire. Le renégat prétexta donc le fait de s'amuser avec elle, notamment en tuant les Rakyats qui croisaient son chemin. Le pirate prenait toujours un malin plaisir à évoquer ses tortures à l'égard de ses hommes.
« Je n'en ai aucun souvenirs. »
Rétorqua-t-elle avec froideur et mentant sur la vérité. Ceci dit à aucun moment, elle s'était amusée lorsqu'ils étaient en guerre l'un contre l'autre. Leur relation était devenue que haine et souffrance.
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Lun 28 Mar - 16:39
Cuando un regalo es merecido, no es un regalo sino un pago × ft. Citra
Son silence, concernant Jason et ses amis, le laissait sur sa faim. Son amnésie gâchait son amusement ! Il en venait presque à regretter la Citra non-amnésique… Elle, elle répondait à ses discours. Au moins, son comportement concordait avec ses dires. Renfrogné, un de ses sourcils s’arqua lorsqu’elle osa dire, qu’il adorait imaginer d’autres hommes entre ses jambes. Le pirate n’avait jamais accepté que d’autres couchent avec elle… Alors, il les exterminait… Personne n’était digne d’elle ! Du moins, à ses yeux… « Ouais… C’est exactement ça, mamacità ! T’es vraiment conne ! J’ai tué tous ceux qui se dressaient en travers de notre chemin. De MON chemin, plutôt ! » Vociféra-t-il. Sous le coup de l’énervement, cette révélation était sortie toute seule. Néanmoins, son attaque continuait. S’arrêter en si bon chemin lui était compliqué. « Citra… Putain d’hypocrite de merde ! Dennis ne te suivait pas pour tes putains d’engagements, sauf s’ils avaient une paire de seins, hein ? Jason rampait à tes pieds, parce qu’il voulait retrouver ses amis ! Parce que sans toi, ton cul et tes putains de paroles, ce fils de pute serait mort crevé… Alors, ouais ! Tu transformes les grands connards en rats ! Tu les drogues, tu les baises et ensuite ? Hein ! Tes traditions ? Tes croyances ? Un pauvre géant à la con qui devient une île ? Même sous LSD, j’ai des meilleurs trips que ça ! Non, ce qu’ils voient, c’est un morceau de viande ! Et quitte à te faire bouffer, je préfère taper dedans en premier ! » Il fit une pause avant d’approcher son visage du sien. « Non, je m’en tape que tu les tiennes par la queue, hermanita ! Mais ouvre les yeux sur ton hypocrisie… Que la Déesse devienne humaine et oublie son joli mur blanc ! » Ricana-t-il. Citra avait beau sorti de beaux discours… Ils ne lui correspondaient pas ! Son image de Déesse était loin d’être aussi immaculée qu’elle le prétendait.
Quelque peu stratégique, il évita soigneusement le sujet. Cela donnerait trop de prestige à la dirigeante des Rakyat ! Néanmoins, sa réaction fut sans appel… Encore une fois, ses souvenirs ne permettaient pas à Vaas de la titiller sur les horreurs de la guerre. Sa froideur lui indiquait une seule chose : mémoire ou non, elle s’indignait de ses agissements. « T’inquiètes, guapa… Je te montrerai un jour. » Peut-être que dans ses affaires, il traînait des vieux films tournés sur l’île avec son portable… Vaas, un grand cinéaste dans l’âme !
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Vaas & Citra
Citra le provoqua en parlant des hommes qui avaient pu oui ou non être entre ses cuisses. La jeune femme savait que cela le rendait dingue dans la mesure où il ne cessait de parler de ça. La déesse ne pensait pas le pousser à bout et lâche une telle révélation. La jeune femme le dévisagea, mais elle n'eut pas le temps de répliquer que son frère continua de l'attaquer pour démontrer par A + B qu'on ne l'écoutait que parce qu'elle avait un corps qui excitait plus d'un.
« TON chemin ? » elle se mit à rire jaune : « Je ne suis pas ta chose Vaas, je suis la chose de personne, pas même de ce Dennis et encore moins de ce Jason. Ça te tue que je sois libre de mon corps et de mes choix. »
Vaas approcha son visage du sien, elle ne quitta pas le regard, lui tenant tête. Le pirate souhaitait qu'elle redevienne humaine et qu'elle arrête de jouer à la déesse, qu'elle était hypocrite parce qu'elle avait du sang sur les mains : « En quoi cela te dérange ? Je fais ce que je veux. »
Citra venait de dire ces mots avec affirmation et détermination. Vaas n'avait pas le monopole de sa personne même si ce dernier croyait sincèrement qu'elle était à lui. La déesse aurait pu être sienne autrefois, s'il n'avait pas décidé de ne plus être son guerrier, son partenaire. Le jeune femme fronça les sourcils lorsqu'il lui promit de lui montrer un jour les tortures et les massacres qu'il avait fais subir aux Rakyats. A ce moment précis, elle le maudissait intérieurement.
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Sam 9 Avr - 22:11
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Les provocations de sa sœur l’agacèrent profondément. Autant qu’elle fasse l’animal indomptable ne le dérangeait pas, mais qu’elle bafoue une preuve de son amour le tendait affreusement. Toutefois, le pirate n’allait pas en démordre ! Il refusait catégoriquement de montrer à cette garce que son inattention l’affectait. Un gloussement retentit. « Non. Non. Non. Dennis et Jason étaient tes petits jouets… Ces pauvres connards ! Tu crois que tu avais le choix ? Tu étais juste une petite conne qui suivait ces traditions. Tu croyais bien faire ? Tu te sentais investie d’un devoir sacré quand il te sautait ? Jason… Tu voulais faire de lui un guerrier ? Putain, t’es vraiment drôle, mamacità… Combien de connards t’a sauté ? Tout ça dans l’espoir de trouver un guerrier… Huh ? » Moqueur, il continuait de la tirailler par rapport à leur passé. Les deux personnages savaient parfaitement où se trouver le guerrier parfait de sa foutue tribu… Citra ne l’avouerait jamais par fierté ! Elle préférait s’entourer de rats pour pallier l’absence de son excellence.
Ses iris la fusillaient, mais un sourire narquois adoucit ses traits. « Regardez-la… Hypocrite… C’est ça la Déesse de la guerre ? Putain, les Rakyat ne savaient pas ce qu’ils vénéraient… Trop occuper à… » Son regard se déporta sur sa poitrine, lui signifiant clairement qu’ils étaient plus intéressés par ses formes que par ses propos. Sa proposition ne la tentait pas. Étrange… Il était sûr que le spectacle lui plairait ! Quel ironique personnage. Un sourire carnassier anima son visage. Ce moment de partage entre frère et sœur risquerait d’être explosif.