You had me at hello ─ ft. Sven Bjorgman

You had me at hello

Isabela avait retrouvé sa famille, du moins une partie. Mais c'était déjà énorme, son oncle, son cousin, sa cousine et même l'une de ses petites sœurs. La moitié de la famille manquait encore à l'appel mais l'ainée des petits-enfants Madrigal essayait de garder le sourire et de rester optimiste. Elle pouvait encore revoir ses parents, Mirabel et même Abuela. Car oui, même si elle lui avait fait vivre une vie qui n'était pas la sienne, Alma manquait à sa petite fille. Et même si une part de la fleuriste avait peur que si la matriarche arrive ici, elle reprendrait le contrôle de sa vie, elle voulait la revoir. Mais voilà, même si elle avait retrouvée sa famille, Isa n'avait pas pour autant prévu de retourner vivre avec eux. Elle était assez âgée maintenant pour vivre seule. Et même si Casita venait à réapparaître ici, Isa n'y retournerait pas. Sauf que son appartement, bien qu'elle l'aime énormément avec les dizaines de plantes s'y trouvant, semblait parfois bien vide. Ca manquait clairement de vie. Alors Isabela décida de faire la seule chose qui lui vint à l'esprit. Chercher à adopter.

Elle trouva sur internet qu'un refuge se trouvait au bord de la ville. Elle s'y rendit et fut tout de suite à l'aise à la seconde où elle quitta sa voiture. La proximité avec la forêt venait clairement de gagner des points dans le cœur de la fleuriste. Isabela avait toujours eu un contact avec la nature, et elle avait peur de l'avoir perdu lorsqu'elle avait découvert qu'elle n'avait plus ses pouvoirs. Mais la chose était bien différente, car au contraire, le fait de ne plus pouvoir contrôler les plantes l'avaient juste rapprocher de la nature. La jeune femme poussa la porte du refuge après plusieurs minutes à apprécier l'air frais à l'extérieur. N'apercevant personne, Isa se permis d'élever la voix.« Excusez-moi… Est-ce que c’est ouvert ? » En quelques secondes même pas, quelqu'un émergea d'une pièce. Isabela le regarda tandis qu'il acquiesçait quant au fait que le refuge était ouvert. Un soupire de soulagement s'échappa alors des lèvres de la jeune Madrigal. « Ouf tant mieux. »

Elle se rapprocha du jeune homme avec un petit sourire arborant ses lèvres. « Je cherche à adopter, mon appartement manque un peu de vie. Et les plantes ne suffisent clairement pas à remplir ce vide. »

You had me at hello

On pouvait le dire, Isabela n'avait pas énormément réfléchis à la décision qu'elle avait prise. Adopter un animal. Mais bien-sûr que ça ne se fait pas sur un coup de tête. Mais elle essayait de faire des choses moins réfléchis cent fois dans sa tête depuis son arrivée ici. Et puis au moins elle avait choisis de faire ça dans un endroit réglementée donc on allait forcément lui donner des conseils sur comment s'occuper d'un être vivant à poils.

La jeune femme se mit à sourire doucement en voyant le jeune homme acquiescer. Il était mignon. Mais elle en avait vu une tonne de garçons mignon mais qui n'avaient rien dans le crâne. Non elle ne pensait pas du tout à Mariano... Bon en l'occurrence Mariano n'était pas con, juste un peu niais. Et puis il n'était clairement pas fait pour elle. Isabela voulait l'amour, le vrai. Elle voulait une véritable connexion. Et elle ne l'avait pas encore trouver. Mais ça pouvait lui tomber sur le bout du nez d'un jour à l'autre. Elle fixa le jeune homme, lorsqu'on parlait de connexion, elle sentit quelque chose. Elle ne pouvait pas dire quoi. Mais elle avait envie de creuser. « Je dois avouer que j'y ai pas réellement réfléchis. Je viens sur un petit coup de tête. Mais un bon.» Dit-elle en riant doucement alors qu'elle voyait son interlocuteur rougir. C'était bien la première fois. Elle avait déjà vu Mariano complètement hypnotisé par sa beauté, mais elle l'ignorait toujours. Là c'était différent, elle n'avait pas envie de détourner le regard de la bouille du brun. Heureusement, il continua la conversation, forçant Isabela à se ramener à la raison. « Ça dépends ce que vous entendez par petit et gros. Parce que si je vous dit gros mais que je me retrouve avec un âne je risque de fuir. C'est ma petite sœur qui préfère les ânes. Je voudrais un animal moyen je pense... Un chat à la rigueur un chien, même s'il est grand ça pourrait encore aller.» Elle divaguait un peu. Mais elle essayait d'expliquer la chose du mieux qu'elle pouvait. Elle repris rapidement la parole. « Enfin si vous donnez des conseils. Parce que j'ai aucune idée de comment m'occuper d'un animal. C'est pas comme une plante, on mets au soleil et on arrose deux fois par semaine.» Elle lâcha un soupire. Elle allait tuer l'animal qu'on allait lui confier. Elle allait être tellement nulle. Mais au moins ça l'a changeait d'être parfaite. Non pas qu'elle ait envie de tuer son futur animal, mais voilà.

You had me at hello

Il dégageait de son interlocuteur une douceur incroyable. Et Isabela se sentait attiré par cela. Rare était les personnes qui dégageait ce genre d'aura, sa mère faisait partit de ces gens. Et Isabela s'était toujours sentit à l'aise autour des gens comme ça. Elle n'avait pas besoin d'être une personne qu'elle n'était pas. L'entièreté de son corps se détendit alors que le beau brun lui assurait qu'il était persuadé qu'elle n'allait pas abandonné l'animal. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il réagissait à ses paroles concernant les ânes. « Vous ne savez pas à quel point vous feriez plaisir à Luisa !» Lui répondit-elle avec un petit rire. « Et puis je l'accompagnerais, parce que les employés ici sont adorables.» Se permit-elle de rajouter alors qu'un doux sourire restait illuminé son visage.

Elle acquiesça doucement à la supposition de l'employé. « Oui exactement, je possède ma propre boutique. Mais mon appartement est littéralement au dessus, donc je ne suis pas spécialement loin.» Elle l'écouta alors. Il avait probablement raison, un chien lui demanderait bien plus d'attention. Et sa boutique lui demandait déjà beaucoup de temps. « Je vous fait confiance, c'est vous l'expert !» Puis ils arrivèrent à la section des félins. Les miaulements remplissant les tympans de la brune.

« D'accord...» Elle frisonne lorsqu'il déposa sa main sur son épaule, son sourire se remet à briller alors qu'elle croise son regard. Puis il se détache d'elle. Et malgré l'absence de contact physique, à l'endroit où sa main se trouvait quelques secondes auparavant, Isabela sentait toujours de la chaleur, elle ressentait presque toujours le contact avec sa main. Elle sortit de sa torpeur alors qu'il s'approchait des cages. La jeune femme vint se mettre en tailleur au centre de la pièce et fixa avec appréhension le brun. Puis les chats commencèrent à arriver. Certains n'essayèrent même pas de s'approcher d'elle, mais quelques uns ressentaient qu'elle ne leur voulait pas de mal. Ils furent cinq à se laisser caresser et même à monter sur ses jambes. « Oh mon dieu mais vous êtes adorables.» Le regard fixé sur les félins, elle les caressait, serrait tendrement dans ses bras ceux qui se risquait à lui monter dessus. « J'aimerais pouvoir tous les ramener chez moi...» Un chaton s'était endormi sur ses genoux, attendrissant le cœur de la fleuriste. Et alors qu'elle berçait un matou au pelage roux, elle leva la tête, voulant prendre la parole. « Hum... je... Sven ?» Elle avait dû plisser les yeux, pour lire de loin le nom écrit sur la veste du refuge du jeune homme. « Sur internet il est dit que si certains animaux ne sont pas adoptés avant x jours, ils sont piqués... C'est vrai ? Parce que si c'est le cas, lesquels ici sont au bord du... vide.»

Est-ce que tu rougissais suite aux compliments de la brune ? Totalement. Elle faisait sortir une partie de toi que tu ne connaissais pas réellement. Tu ne saurais pas encore expliquer quoi mais tu ressentais un lien, une connexion pour cette cliente. Pourtant tu ne la connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, mais parfois la vie était étrange. « Je- Merci, vous pourrez revenir quand vous le souhaiter ! » réponds-tu, peut-être un peu trop rapidement mais tant pis, tu découvres de nouvelles sensations, de nouveaux sentiments et ça te fait un bien fou de ne plus te morfondre pour un homme qui ne donne plus de nouvelles.

Une fois le profil de la fleuriste trouvée, tu ne peux que lui recommander de prendre un chat en tant qu’animal de compagnie. Un chien c’est adorable mais ça demande tellement de temps à consacrer, qu’avec son boulot elle ne doit pas avoir une minute à elle, du coup le choit de félin est tellement plus judicieux et quand elle dit te faire confiance, que l’expert c’est toi, tu ne peux qu’hocher la tête, tout sourire alors que tes joues se couvrent de rouge encore une fois. Décidément, c’est que la demoiselle te fait de l’effet ou ça se passe comment ? Tu préfères envoyer valser cette question pour accompagner la fleuriste jusqu’aux différents chats que vous avez. Tu lui donnes un conseil, pour que les animaux se sentent bien et qu’elle puisse faire son choix, elle n’a qu’à s’assoir à terre et les laisser venir. Quand tu retires ta main de son épaule et que vos regards se croisent, tu t’y perds, ton sourire s’élargissant alors que tu oublies un instant ta mission ; ouvrir les cages pour qu’elle puisse faire son choix. Mais tu te reprends très vite et une fois qu’elle est en place tu ouvres les cages, laissant les divers chats aller et venir, certains restant même dans la cage car trop craintif. En soit ils ne sont pas malheureux ici vu que pas mal de bénévoles travaillent pour le refuge et que le lieu a même un gardien de nuit mais c’est toujours mieux de savoir une boule de poil heureuse chez quelqu’un qui est prêt à l’adopter et lui donner de l’amour, encore et encore. Tu observes alors la scène, cinq chats ont voulus se faufiler jusqu’à la demoiselle et tu la regardes, peut-être un peu trop car tu sors de ta rêverie à l’entente de ton prénom. D’où peut-elle bien le connaître ? Penses-tu d’abord avant de te rappeler ta veste, ce qui te fait sourire mais tu perds ce sourire quand tu l’écoutes te parler des animaux piqués pour non adoption. « Ne vous inquiétez pas pour ça, ici on ne fait pas ce genre de choses. Même si l’animal est trop vieux pour être adopté on leur garantie une belle vie et quand ils nous disent au revoir et bien c’est toujours triste et émouvant car ils font partis de la famille Ahtohallan. Ils sont un peu comme ma famille, vous voyez ? » Que tu lui avoues alors que tu t’es approché pour venir au niveau de la jeune femme, venant caresser le chat sur ses genoux, frôlant même les doigts de la brunette. « Je pense que celui-ci vous aimes bien… » Tu dis cela en la regardant, toujours ce petit sourire présent au bout de tes lèvres. « Maintenant que vous connaissez mon prénom, puis-je savoir le vôtre ? » demandes-tu dans un petit rire.

You had me at hello

Isabela n'était jamais tombée amoureuse. Personne n'avait jamais réussi à faire chavirer son cœur. Et avant même qu'elle ait pu décider de donner son cœur à qui que ce soit, elle s'était retrouvé fiancé à Mariano. Il n'avait rien de mal, mais il était loin de faire l'unanimité dans l'esprit de la brune. Il était mignon, certes. Mais Isabela voulait plus, elle voulait une véritable connexion. Chose qu'elle n'avait pas eu avec lui. Se sortir de ces fiançailles avait clairement été ce qu'elle préférait dans le fait de ne plus avoir à subir la pression de sa grand-mère. Et pendant les trois dernières années passées ici, disons que personne n'avait semblé capable d'attirer son attention. Jusqu'à aujourd'hui. Elle ne savait pas ce qui faisait qu'elle appréciait tant la présence du brun, mais c'était comme ça. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune Madrigal à la réponse de son interlocuteur. « Oh tant mieux... Ça m'aurait brisé le cœur sinon.»

Elle n'y connaissait tout bonnement rien en matière d'animaux. Non pour ça, les Madrigal avait Antonio et son fabuleux don. L'ainée ne pouvait communiquer qu'avec des plantes et encore, communiquer n'était pas le bon terme. Elle ne savait pas ce que ça faisait d'avoir une vie entre ses mains. Peut-être qu'elle serait complètement nulle. Elle aimait croire qu'elle serait en capacité de gérer la chose. Mais dans un coin de sa tête elle nota surtout qu'en cas de besoin il fallait qu'elle se force et qu'elle demande de l'aide. Chose qu'elle n'avait jamais fait. Elle n'avait jamais demander de l'aide à quiconque alors qu'elle ne noyait sous la pression familiale. Elle avait juste endurée la chose. Maintenant elle était libérée de cela.

Elle aurait pu rester longtemps comme ça, proche de lui. C'était agréable. Et puis son regard.. hypnotisant. Sauf qu'il finit par faire son travail et Isabela s'exécuta. Elle fixa les félins autour d'elle, penser que certains était à leur fin de vie lui faisait mal. Elle releva la tête, écoutant les propos du jeune homme. Un fin sourire se posa sur son visage. « Je comprends, sentir qu'on fait partit d'une famille c'est tellement important...» Elle pouvait clairement comprendre, maintenant qu'elle avait retrouvé une partie de sa famille, elle était plus heureuse que jamais.

Un frisson parcouru la jeune femme du bas de sa colonne vertébrale jusqu'à sa nuque, tout cela juste parce qu'il avait effleuré sa main. Elle qui avait son attention sur le félin, releva la tête. « Je pense aussi. Et c'est réciproque.» Elle caressait le chat sur ses genoux mais c'est bien Sven qu'elle fixait en disant cela.

« Isabela.» Répondit-elle amusé, elle tendis sa main vers lui. Alors qu'il lui rendait son serrage de main, Isabela ne put s'empêcher de garder sa main dans la sienne plus qu'il ne le fallait pour un échange cordiale. Mais elle mit fin au contact physique en voyant un matou s'approcher d'eux, mais se dirigeant clairement vers le jeune homme. « Moi je crois que y-a certains des chats qui voudrait rentrer avec vous ce soir.» Dit-elle en caressant la petite tête qui cherchait à monter sur les genoux du jeune bouclé. Une mèche de cheveux tombant, se mettant en travers du chemin de sa vision, mais elle s'en fichait.

La jeune fille aux cheveux frisés est vraiment agréable. Même si la visite se termine, tu ne voudrais pas la mettre dehors, tu voudrais rester encore un peu plus en sa compagnie, et si le temps pourrait s’arrêter, ça serait encore mieux. Elle avait ce je-ne-sais-quoi qui la différencier de toutes les filles que tu avais rencontrées ici, dans cette nouvelle ville, et c’était une bonne chose, non ? « Je vous rassure, ça me brise le cœur à chaque fois qu’on retrouve un animal ou même quand il part mais là, je sais que l’animal choisi par vos soins sera heureux et du coup mon cœur se serrera un peu moins… » lui avoues-tu avant de repartir à ton travail, tu savais toujours te montrer sérieux quand il le fallait, certainement un trait de ton statut de renne qui était resté.

Elle suivit chacune de tes recommandations pour que les chats puissent aller et venir tranquillement jusqu’à elle et son discours sur la famille ne fit que te faire sourire un peu plus, vous étiez presque tous ici, manquait que Kristoff et Olaf mais ça ne saurait tarder, du moins tu l’espérais fortement, tu étais un peu perdu sans Kristoff. Igor faisait un peu office d’ange gardien mais tu n’avais qu’un frère, de cœur mais c’était la même chose que la famille pour toi, et c’était ce cher Bjorgman. « Je ne peux qu’approuver ! J’ai deux sœurs ici et vous, vous avez de la famille dans le coin ? » Histoire de faire la conversation le temps que les petites boules de poils vont et viennent, surtout deux qui restent autour de vous, dont une sur les genoux de la belle brune. Mais tu n’y fais plus trop attention quand elle prend ta main suite à sa présentation et qu’elle la garde un peu plus longtemps qu’un simple échange cordial. Ton cœur qui bat à cent à l’heure, tes yeux qui fixent les siens, tu rougis presque avant de reporter ton attention sur le chat qui grimpe vers toi. « Il m’adore. Il vient toujours en premier me voir, il doit me prendre pour son père, ça doit être les cheveux frisés ça… » Plaisantes-tu alors que tu attrapes le petit chat et que tu viens jouer avec ton nez dans ses poils, tel un gamin, que tu es peut-être encore un peu dans le fond, pour finalement reporter ton attention sur Isabela, prénom aussi doux que chaud et que tu vas retenir, t’en es certain. « Si vous en prenez un aujourd’hui je peux faire en sorte que vos repartez avec lui ou elle ce soir-même et s’il faut je peux venir vous le déposer ainsi que les premiers soins ? Enfin tout ce qui est croquettes, panier et gamelles… » Proposes-tu alors que tu reposes le jeune chaton pour venir caresser celui toujours sur les genoux de la fleuriste.