Ces dîners mondains étaient une corvée dont elle se serait bien passée. Et elle l'aurait fait, si elle s'était décidée à être plus active dans le domaine de la criminalité. Braquer deux/trois banques lui ferait le plus grand bien. Que ce soit pour le moral, ou pour le compte en banque. Mais pour cela, elle attendait Harley. Et les deux criminelles devaient se remettre dans le bain avant de reprendre leurs activités nocturnes et délinquantes. Elles avaient commencé en beauté en causant l'incendie de l'une des plus grosses usines de la ville. Mais tant qu'elles ne récupéraient pas leurs capacités et leur réputation d'antan, elles devaient rester discrètes si elles voulaient éviter la prison ou l'asile. Pamela ne tenait pas à revivre les mêmes situations qu'à Gotham. S'évader, c'était amusant au début, mais à la longue, les enfermements successifs lui faisaient surtout perdre son temps.
Mais fort heureusement, cette soirée-ci devrait figurer parmi les dernières auxquelles elle se forçait à participer. Elle avait besoin de fonds pour ses recherches. Ces dernières impliquaient de trouver des plantes rares, qu'elle ne pouvait pas encore trouver par elle-même. Mais, ces derniers temps, le sérum qu'elle s'était injectée pour retrouver ses pouvoirs avait prouvé son efficacité. Et avec le retour de ses pouvoirs venait le retour de son indépendance. Une fois qu'elle aurait pleinement retrouvé le goût de la criminalité et la maîtrise totale de ses pouvoirs, il ne faisait nul doute, dans son esprit, qu'elle ne s'infligerait plus l'ennui profond qui accompagnait ce type de soirées.
Elle en était là de ses réflexions silencieuses lorsqu'elle entendit, quelques mètres derrière elle, des bruits de pas. Elle n'était plus qu'à quelques minutes du lieu de réception, et ces pas auraient pu appartenir à d'autres invités. Mais il y avait quelque chose de... Différent dans ces démarches qu'elle entendait. Les personnes qui s'approchaient d'elle essayaient d'être furtives. Elles échouaient lamentablement, mais cette simple intention la mettait sur ses gardes.
Et son intuition fut confirmée lorsqu'elle se retourna abruptement, faisant face à une bande de trentenaires qui tentaient d'afficher un air féroce. Peu impressionnée, elle observa ces quatre hommes avant de baisser les yeux sur l'arme à feu que tenait l'un d'eux. Celui qui semblait être désigné comme meneur.
Un sourire étrange, étant donné les circonstances, para les lèvres de Pamela.
- Mauvaise idée, les garçons. - La ferme ! Tu sais ce qu'on veut, la ramène pas.
Effectivement, elle remarqua que l'un d'eux tenait un grand sac en toile. De toute évidence, il s'agissait d'un vulgaire larcin. Malheureusement pour eux, ils s'en étaient pris à la mauvaise personne tout en pensant s'adresser à une proie facile. Conservant son sourire, Poison Ivy les toisa pendant qu'elle sentait son pouvoir animer les battements de son cœur et donner à ses yeux une couleur d'un vert éclatant.
Ils ne recherchaient pas un affrontement, mais ils allaient en obtenir un malgré tout...
Invité
Dim 6 Mar - 0:17
Got the power, hold the reins
Ivy & Andy
« Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen. »
Douce amertume qui lui brûlait de l’intérieur, les dents serrées d’une certaine nervosité, debout, devant ce miroir reflétant la silhouette d’Andy. Pourtant, elle ne semblait rien n’y voir que le reflet d’une femme mortelle, absorbée entre ses rêves et cette existence allégorique de la même manière qu’une peinture trop complexe à déchiffrer, abstraite, où on pourrait même s’y perdre pendant des heures et ne trouver que le vide devant nous. Sans ses compagnons de toujours, ses frères, Andromaque avait décidé de les retrouver ce soir quoi qu’il en coûte. Si elle était ici, eux le devaient être également, c’était une évidence qu’elle ne se permettrait pas de douter. Cependant, s’il y avait bien une chose à retenir dans cette situation, c’était sans aucun doute la tenue que la brune portait à l’instant, une tenue des plus inhabituelle, elle qui jurait depuis toujours sur des tons sobre, classique et confortable. Andy avait fait cet effort ce soir, pour eux, même s’il fallait y mettre de l’artifice aussi grotesque soit-il.
Une longue robe rouge épousée les formes de son corps longiligne, renforcé par une musculature architecturale de par ses nombreuses guerres. Une légère teinte rougeâtre sur ses lèvres, Andy n’avait cependant pas eu le luxe de pouvoir se procurer des bijoux, sa venue ici était encore récente, et la possibilité d’obtenir de l’argent était minime. Elle avait tout perdu en arrivant dans ce « microcosme ». L’heure tournait et bientôt vingt heures pointait le bout de son nez, elle était prête, quelques armes blanche s’étaient faufiler entre les tissus de sa robe et de ses sous-vêtements par précaution, la guerrière ne connaissait personne, son scepticisme était donc sans limiter.
Une heure plus tard, Andromaque s’était rendu dans les lieux avec préciosité, le but était qu’elle devait attirer le moins de regard possible, elle s’était contenté d’une robe plutôt banale, sans paillette, strass ou babiole en tout genre, seulement la sobriété.Une heure plus tard, Andromaque s’était rendu dans les lieux avec préciosité, le but était qu’elle devait attirer le moins de regard possible, elle s’était contenté d’une robe plutôt banale, sans paillette, strass ou babiole en tout genre, seulement la sobriété. Ce qui était plutôt inhabituel serait qu’elle avait toujours vécu dans la solitude, et bien plus tard, avec la Vieille Garde, les soirées comme celles-ci, ce n’était clairement pas dans ses habitudes. Comment aurait-elle pu croire vivre ce genre de choses ? Elle n’y aurait jamais cru, absolument jamais. Ses prunelles fixaient les environs avec attention, toujours avec cet espoir du fond de ses iris de distinguer ne serait-ce qu’un de ses compagnons. Or, cette soirée allait prendre un tout autre sens pendant sa recherche visuelle, vers la grande porte d’entrée vitrée. Une femme à la crinière rousse semblait se faire aborder par un groupe d’hommes aux intentions douteuses. Personne ne l’avait vu, sauf Andy. Sa réaction, à agir était dû à ce qu’elle avait toujours respecté, aider l’humanité. Pourtant, cela était surtout à la vue de ses hommes répugnants qui tentaient de s’en prendre aux femmes seules. Quelques secondes lui avait suffi afin de se rendre dans les lieux, malgré ses talons et de se placer au côté la jeune femme importunée.
- Il va falloir revoir votre langage envers une dame messieurs.
Seulement notre guerrière allait rapidement se rendre compte que la proie dans cette histoire n’était plus cette inconnue à l’allure innocente, mais ses futiles voleurs lorsqu’elle découvrait ses yeux virés au vert accompagné d’un sourire qui en disait long. Andy comprit immédiatement ce qui allait s’ensuivre, même en ne connaissant pas ses pouvoirs, parce que c’était qu’elle démontrait, cette ville était parsemée de créatures en tout genre et de personnes avec des talents particuliers. Brusquement, elle prit le poignet de la jeune femme afin de l’emmener à l’intérieur du bâtiment dans une pièce à l’abri des regards avec une rapidité déconcertante, sans lui laisser le moindre choix ou temps de faire quoi que ce soit, laissant les hommes bêtement seuls dehors.
- Je peux savoir ce qui vous prend ? Sa voix était sèche et froide, cette situation ne l’amusait pas du tout. Certes, ce n’étaient pas directement ses affaires, mais ce genre de comportement laissait toujours un goût amer à l’ancienne immortelle. Ce ne sont que de stupides gamins, inutiles de réagir ainsi.
Bien évidemment, Andy était sur ses gardes face à cette femme qui lui était totalement inconnue et vraisemblablement imprévisible, elle restait en conséquence sur ses distances en la relâchant doucement de son entreprise, sa main poser contre son arme cachée sous sa robe au cas où les choses tourneraient mal de nouveau.
Son pouvoir commençait à circuler dans ses veines, animant ses doigts et ses yeux d'une étrange lueur verte qui mettait en exergue son sourire démoniaque. Après des années d'abstinence, retrouver ses pouvoirs avait quelque chose de jouissif, et réduire un peu plus le nombre de mâles sur cette planète n'était jamais une mauvaise chose, selon Poison Ivy.
Elle les sentait, elles approchaient. Ces racines enfouies sous le bitume qui répondaient à son appel et s'apprêtaient à réduire le trottoir en miettes pour s'attaquer à ces délinquants. Mais, avant qu'elle n'ait le temps de concrétiser cette action, la criminelle fut interrompue par une main qui se posa sur son poignet et l'entraîna - avec une force qui serait impressionnante, si elle n'était pas aussi agaçante - à l'intérieur du bâtiment, puis dans une salle à l'abri des regards indiscrets.
Frustrée de s'être laissée ainsi surprendre et que l'on contrarie ses intentions, Ivy adressa un regard farouche à la nouvelle venue, avant de croiser les bras une fois que celle-ci eut daigné la lâcher.
- Je peux savoir ce qui vous prend ?
De toute évidence, elle était contrariée. Contrariée d'avoir été interrompue, bien sûr. Mais, malgré tout, elle était curieuse. Cette femme avait une sacré poigne, et semblait bien trop investie pour que ce soit une situation anodine. Ses propos ne furent pas sans lui rappeler ceux d'une certaine chauve-souris de Gotham, ce qui ne fit que l'intriguer plus encore. Cette femme se considérait-elle comme une justicière, elle aussi ? Il était temps de le découvrir.
- Vous les avez entendus comme moi. Ils en avaient après mes biens, et probablement après ma personne. Stupides, oui, mais pas inoffensifs. Et certainement pas innocents.
Elle s'exprimait sèchement, sourcils froncés. Mais, finalement, victime de ses sautes d'humeur légendaires, elle sembla s'apaiser. Les traits de son visage se détendirent, et elle en profita pour observer l'endroit dans lequel elles se trouvaient. Elle ne trouva rien d'intéressant, et reporta donc son attention la plus totale sur son interlocutrice. Elle la dévisagea un instant, puis afficha un sourire enjôleur.
- Si votre intention était de trouver un prétexte pour vous retrouver seule avec moi, il suffisait de demander, très chère... Même si j'apprécie un peu de conversation avant les affaires de ce type. D'ailleurs, je vous suggère de faire attention où vous posez les mains. Surtout lorsque vous les posez sur une femme non-consentante, l'avertit-elle doucereusement en désignant la main de l'intruse qui devait commencer à démanger à cause du poison se trouvant naturellement sur la peau de Pamela.
Contenu sponsorisé
[Ivy & Andromaque] Got the power, hold the reins.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Accueil 
