Keep your friends close, but your enemies closer. ((Ariana x Tom))

Keep your friends close, but your enemies closer.

feat. @Ariana Dumbledore.

Tom eut la prétention de croire qu’il aurait une emprise sur Albus Dumbledore en s’approchant de sa petite sœur. En réalité, il la connaissait de vue depuis son arrivée ici. Il n’était pas rare de la voir graviter de temps à autre autour du groupe d’amis qu’il fut contraint d’intégrer pour survivre dans cette université. Il avait chacun d’entre elleux en abomination : aucun ne trouvait grâce à ces yeux et Tom grossissait chacun des défauts qu’il notait chez elleux pour donner de l’eau à son moulin de détestation qui tournait déjà à pleine turbine. Ariana était de loin celle qu’il avait le plus en aversion — une excentrique, une dégénérée, mais pouvait-on attendre mieux d’une sang-mêlé ? Pas vraiment. Sa mort dans leur monde avait eu au moins le don d’épurer le sang de sa famille déjà malade. Et si Albus le cherchait trop, Tom pourrait à nouveau purifier toute cette toxine parasite — un simple service rendu à ce cher Dumbledore, voyons, fait de bon cœur en plus. Mais, Tom ne put faire ces liens une fois qu’il eut appris le nom de famille de la jeune femme au détour d’une conversation banale avec ce groupe d’amis dans lequel il trainait malheureusement (et par la force des choses) tout le temps. Inutile de vous dire que sa haine envers la jeune femme n’avait fait qu’augmenter à l’entente d’une telle information, mais Tom s’était vite ravisé quant à l’idée de la tuer. Elle avait plus de valeur vivante que morte, pensant qu’elle pourrait être un moyen de pression sur son éternel ennemi qui le terrorisait toujours autant. Jamais il ne reconnaîtrait une telle faiblesse en revanche — il se voilait la face au sujet d’Albus, pensant toujours avec arrogance qu’il était au-dessus de lui en tout point.

Avec une telle information entre les mains, Tom était obligé de se rapprocher d’elle et de mener une sorte de conquête pour qu’elle se croie amie avec lui et pour mieux la manipuler ensuite. Voyant Ariana comme une jeune femme simplette, il se dit que la tâche ne serait pas si ardue que cela — une simplicité qui l’ennuyait presque et qui lui apportait un certain dégout d’ailleurs. Il avait l’impression de s’abaisser, mais Tom avait-il vraiment le choix ? Pas vraiment comme il était pratiquement sans pouvoir, sans force de frappe et armée. Une puissance faible qui le contraignait à se cacher encore sous ce nom de moldu qui commençait à lui taper sur le système : Kenneth. Il n’avait qu’une hâte, celle de retrouver sa puissance d’antan, retrouver son nom de Voldemort ainsi que la crainte associée à ce patronyme et exterminer tous ces cafards fourmillants qui n’étaient qu’une nuisance pour ce monde. Bref, il fallait donc qu’il se rapproche d’Ariana et qu’il se lie d’amitié avec elle, l’air de rien.

Un jour, il la croisait assise sur l’un des bancs placés dans un couloir principal dans l’université. Elle était en train de pester contre un objet que les gens d’ici appelaient « ordinateur », mais Tom ne s’était pas fatigué à retenir le nom de cette machine moldue qui n’avait strictement aucun intérêt pour lui. Toutefois, c’est par ce biais qu’il allait entamer la conversation avec la jeune femme, se plantant devant elle avec son air placide habituel. Tom était désagréable, mais charmant, alors tout le monde lui pardonnait sa condescendance naturelle. « Pourquoi tu râles ? » Il prit place à côté d’elle sur le banc, posant son sac à ses pieds. Il s’intéressait avec un certain flegme au fruit de l’agacement d’Ariana : l’écran affichait des lignes de codes blanches sur un fond noir, une activité d’une absurdité sans nom que Tom ne ferait même pas l’effort de comprendre. Sauf pour ses besoins d’aujourd’hui puisqu’il devait se montrer social avec elle. « Qu’est-ce donc ? Ça m’a l’air compliqué. » Histoire de passer son énervement face à son comportement d’une banalité affligeante qui lui donnait la nausée, il sortait l’un de ses livres de cours et repris ses notes là où il les avait laissées tout en prêtant une oreille faussement attentive à la hackeuse en herbe, lui jetant de temps en temps des regards.