C'était à un confrère qu'elle devait cette information. Quelques jours plus tôt, Pamela Isley était à un congrès scientifique, occupée à cajoler une plante qui, selon elle, devait être trop angoissée, lorsque ce confrère arrogant s'était approché d'elle pour lui suggérer d'un air narquois de consulter. Elle avait été prête à l'ignorer superbement tout en mémorisant son nom pour lui rendre une petite visite de "courtoisie" - et le priver définitivement de toute capacité de lui adresser de nouveau la parole -, mais il eut la chance insolente de prononcer le nom qu'il fallait en continuant ses railleries : Harleen Quinzel. Qu'il décrivait comme étant une femme plus qu'agréable à regarder, en des termes bien plus grossiers qui lui valurent un rictus de mépris de la part de la scientifique. Ce pourceau pouvait s'estimer heureux qu'elle ne dispose plus de ses pouvoirs. Elle l'aurait volontiers changé en terreau pour ses plantes adorées.
Harleen Quinzel. Ce n'était pas un nom banal. C'était en revanche un nom porteur de multiples souvenirs qui eurent le don d'égayer la journée de celle que l'on nommait autrefois Poison Ivy. Son ancienne psychiatre était donc en ville, et avait repris son ancien métier. C'était un choix... Surprenant, pour quiconque avait connu Harley Quinn, redoutable associée du Joker, criminelle chaotique et féroce. Mais c'était un choix brillant, et Pamela savait à quel point son ancienne amie était brillante.
Décidée à retrouver cette figure du passé à laquelle elle avait songé régulièrement, si ce n'est souvent, elle n'avait pas pris rendez-vous. S'il s'agissait d'un homonyme, ou d'une farce, elle ne voulait pas que cette Harleen Quinzel puisse disposer d'un tour d'avance. Alors, ayant pris son après-midi, elle se rendit après la pause du déjeuner à l'adresse qu'elle avait trouvé après quelques recherches et, surtout, après avoir sévèrement interrogé ce confrère qui ne méritait pourtant pas qu'elle lui accorde autant d'attention.
Une fois entrée dans le bâtiment, il ne lui fallut que quelques minutes avant de se tenir devant la porte où était gravé ce nom qu'elle ressassait obsessionnellement depuis qu'elle l'avait entendu quelques jours plus tôt.
La jeune femme qui l'accueillit ressemblait en tous points à la psychiatre qu'elle avait connue. A quelques détails près, elle était certaine que ce soit elle. Même si, lorsque celle qui lui faisait face délaissait ses maquillages et ses tenues haut-en-couleur, c'était tout naturel d'avoir un léger doute sur son identité.
Finalement, après quelques secondes d'observation silencieuse et minutieuse, Ivy eut un sourire.
- Ca fait plaisir de te voir, Harley.
Son regard quitta le sien. Elle la dépassa et, sans se soucier d'aucune forme de permission, entra dans son bureau. Elle en fit le tour, s'intéressant à la décoration, à l'agencement des meubles, à tout élément qui lui permettrait de se faire une idée de ce qu'avait été la vie d'Harley dans cette dimension.
- Ou est-ce Dr. Quinzel maintenant ?
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Mer 2 Fév 2022 - 17:48
Wild Thoughts
feat. Ivy
Quel. Ennui. Il y a de l’intérêt à exercer la psychiatrie dans un monde où tout le monde a des histoires plus dingues que la précédente à vous servir sur un plateau d’argent. Mais quand même. Quel ennui… Même ses patients les plus intéressants manquent de ce quelque chose qui serait susceptible de pimenter ne serait-ce qu’un peu des séances de thérapie qui au final ont toutes l’air de se ressembler… C’est qu’Harleen Quinzel, docteur en psychiatrie, fière détentrice d’un phD en sciences du comportement, n’en a plus que le nom…
Sa vie passée lui manque. Pas tout, bien sûr, elle se passera bien de recroiser un jour la route de Mister J (même si parfois, et elle s’en agace elle-même, il réussit à lui manquer quand même), mais ce sentiment de liberté absolu… Rien ne l’interdit ici, bien sûr, de redevenir la libre et indépendante Harley Quinn, celle qui s’abandonnerait sans scrupule et sans vergogne à ses instincts les plus violents, mais la nécessité de conserver une couverture a prévalu. Et par ailleurs, elle est bien seule, ici… Elle aurait besoin de sa compagnie. Elle a envie, parfois, de faire de certains de ses patients de durables camarades de jeu, mais aucun d’eux ne rentre jamais complètement dans ses critères. Et bon sang, ce qu’ils peuvent être déprimés ! Harley, elle, a besoin de divertissement, elle a envie de voir grand, et elle stagne…
Mais ça pourrait bien ne pas durer. Car quand elle ouvre la porte sur ce qu’elle pense être sa prochaine patiente, elle tombe, à la place, sur nulle autre que…
« IVY !! »
Le sourire qui se dépose sur ses lèvres et si large qu’il lui va d’une oreille à l’autre. Heureuse, elle ne saurait l’être davantage au moment de retrouver celle dont elle garde le dernier souvenir marquant de son ancienne vie. Elle s’apprête à faire un mouvement pour lui sauter littéralement au cou d’enthousiasme, mais Ivy s’est déjà détournée pour faire le tour de son bureau. Harley en profite pour refermer la porte dans leur dos.
« Pour toi je peux avoir tous les noms que tu veux », tu dis en la jaugeant d’un regard pétillant. « Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse de te revoir. Je t’ai cherchée, tu sais, puis j’en ai eu marre de chercher », reprend-elle sans la lâcher des yeux. « T’es plus pâlotte que dans mon souvenir », ajoute-t-elle à l’adresse qui, tout comme elle-même ne se fait plus forcément appeler Harley en public, ne se fait pas non plus appeler Ivy devant témoin.
Mais ici, il n’y a pas de témoins, pas vrai ? Elles peuvent bien faire comme bon leur semble.
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Mer 2 Fév 2022 - 18:18
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
L'enthousiasme de sa protégée était rassurant. Ivy mit fin à son inspection des lieux et se tourna vers Harley, incapable de contenir le sourire chaleureux qui para ses lèvres.
- Tous les noms que je veux ? C'est bon à savoir, répondit-elle d'un air suggestif.
Et ce n'était pas une information qu'elle allait oublier. Elle se targuait d'avoir une excellente mémoire, encore plus pour ces détails qui s'immisçaient dans une conversation et qui en révélaient beaucoup sur la personne. Même si cette dernière préférait parfois que ces détails n'atteignent pas les oreilles de ses interlocuteurs.
La rousse perdit son sourire, remplacé par une expression proche du chagrin. Elle dévisagea Harley, toujours désireuse de s'assurer qu'elle était bien présente, puis reprit d'une voix plus douce, une voix qui avait délaissé ses intonations séductrices :
- Moi aussi, je t'ai cherchée...
Sans la trouver, bien évidemment. Cette ville semblait s'amuser à jouer des tours à quiconque recherchait un proche. Profondément antisociale, Ivy ne s'était pas donné la peine de sauver les apparences en se liant à qui que ce soit. Mais, même si elle préférait s'adresser aux plantes, elle continuait d'écouter attentivement les humains. Et les gens parlaient. Ils s'épanchaient, confiaient leurs peines aussi librement que s'ils discutaient de la météo. C'était écœurant. Mais c'était aussi une source d'informations précieuse. Nombreux étaient ceux à avoir été séparés de leurs êtres chers, sans les retrouver avant plusieurs années, pour ceux qui avaient eu la chance de les retrouver. Comme c'était son cas ce jour-ci.
Sourcils froncés, elle s'intéressa à l'état d'esprit et à l'environnement de la psychiatre en continuant de l'interroger :
- Alors tu n'as retrouvé personne d'autre ?
Et par autre, elle sous-entendait bien évidemment Joker. Ce dernier avait tenté de l'éliminer par le biais d'Harley, après tout. S'il rôdait en ville, elle préférait le savoir au plus vite. Et surtout, s'il exerçait encore son emprise néfaste sur la jeune femme, Ivy se ferait une joie de lui faire entendre raison. C'était par amitié et par compassion qu'elle avait épargné Harley lorsque celle-ci avait fait mine de vouloir lui planter une balle dans le crâne. Mais c'était aussi parce qu'elle avait su, à cet instant, que Harley était venue pour mourir, et non pour la tuer. Ce n'était pas un sort qu'elle lui réservait, pas tant qu'elle montrait qu'elle pouvait délaisser sa relation avec Joker.
Le dernier commentaire de la blonde amusa Ivy, qui répondit avec humour :
- C'est dingue, hein ? Il y a plus de soleil ici qu'à Gotham et je peux même pas en profiter. Je suis aussi humaine que toi, ici, ajouta-t-elle avec une brève grimace.
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Jeu 3 Fév 2022 - 17:46
Wild Thoughts
feat. Ivy
C’est avec satisfaction qu’Harley entend son interlocutrice lui assurer qu’elle l’a bien cherché. Elle aurait tout à fait pu décider de ne pas le faire, après tout… leur petit jeu était… amusant ? Mais ce n’était peut-être qu’un jeu. Ou pas. Pour Harley, ce n’était pas un jeu, elle n’oublie pas ce qu’Ivy a fait pour elle, mais elle ne peut pas complètement présumer des raisons qui l’ont poussée à agir de la sorte, pour autant. Ce qu’elle garde en mémoire, surtout, c’est le don qu’elle lui a offert, le baiser qui s’en est suivi, et puis plus rien. Forcément que cette ville n’avait pas voulu qu’elles se retrouvent si facilement, toutes les deux : elle avait sans doute conscience du carnage dont elles étaient plus que capables à deux.
Le sous-entendu de la question d’Ivy n’échappe pas le moins du monde à Harley : et pour cause, même si elle aurait tout à fait pu avoir plus d’une personne à retrouver, il n’y en a qu’une – en dehors d’elle – qu’elle aurait été susceptible de chercher. Et. Oui. Elle l’admet. Elle l’a cherchée. Bah quoi ? C’est dur de rompre avec ses vieilles habitudes, et c’est vrai qu’il lui a manqué, qu’il lui manque toujours, et qu’elle a pu faire des choses… absolument stupides dans l’espoir de le retrouver (qu’elle se gardera bien de rapporter à Ivy), mais bon… c’est comme la clope, y a toujours des moments où la tentation est forte, même après des années de sevrage.
« Il est pas là, Ivy », répond Harley presque comme pour la rassurer, ou peut-être pour se rassurer elle-même, elle n’en sait trop rien. « J’ai cherché », confesse-t-elle alors.
Ce qui par conséquent ne veut rien dire puisqu’elle a bien cherché Ivy et ne l’a pas trouvé pour autant, mais peu importe, elle est honnête sur le sujet. Ce n’est pas comme si elle pouvait vraiment duper son interlocutrice à ce sujet. S’il y en a bien une qui l’a vue passer par tous les états possibles à cause du Joker, c’est définitivement elle.
Mais parce que le sujet fâche, elle l’occulte en se concentrant sur Ivy et son teint pâlot. C’est vrai qu’ici les jours sont moins obscurs qu’à Gotham, la ville semble plus vivante, plus colorée, plus accueillante, un climat qui convient beaucoup plus à Harley, et qui devrait convenir bien davantage à Ivy aussi, sauf que des choses à changer.
« Quand tu dis que t’es aussi humaine que moi, tu veux dire que tu as perdu tous tes pouvoirs ? Tous tous ? Par exemple si tu essayais de m’embrasser maintenant… » Elle laisse volontairement sa phrase en suspens, sourire aux lèvres. En vérité, elle n’est pas sûr que les effets du sérum qu’elle lui avait confié auraient encore des chances de fonctionner ici. Peut-être bien que non… Elle ne sait même pas s’ils ont marché dans son autre vie, d’ailleurs. Elle a bien songé au fait qu’elle était peut-être juste… morte. « T’as pas envie de sortir ? J’ai envie de sortir, de m’amuser ! Il faut qu’on fête nos retrouvailles ! »
Quoi ? Ses patients ? Bah… ils reprendront rendez-vous, écoutez !
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Jeu 3 Fév 2022 - 20:08
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Il y eut un changement, subtil mais bien présent dans l'attitude d'Ivy au moment de recevoir la confirmation de l'absence de Joker. Ou au moins, de son absence dans la vie de Harley, ce qui était tout ce qui comptait. Qu'il sème le chaos en ville, ailleurs que dans le coeur et l'esprit de la belle psychiatre s'il le voulait... Mais qu'il laisse la jeune femme en paix.
Elle était soulagée, donc, d'apprendre qu'il était absent. Mais l'aveu qui suivit cette information lui déplut. Elle s'humecta les lèvres, seul geste qui lui parut suffisamment efficace pour contenir le juron qu'elle était au bord de prononcer. Ses yeux verts se tournèrent vers Harley et la fixèrent avec une sévérité qu'elle ne voulut pas adoucir. Mais la blonde connaissait déjà son opinion au sujet de sa relation avec Joker. C'était un sujet qui fâchait, et un sujet bien trop complexe pour qu'il soit abordé avec sérieux lors de leurs retrouvailles. Elle laissa donc passer l'instant, tenta d'apaiser sa contrariété et se concentra sur la conversation qui déjà, prenait une tournure qui lui plaisait davantage.
- Si j'essayais de t'embrasser maintenant tu ne craindrais rien si ce n'est d'être complètement accro, Harls. Et ce ne sera pas à cause de mes pouvoirs, précisa-t-elle avec un sourire en coin.
Et la tentation était forte de l'embrasser en cet instant. Parce que cela faisait trop longtemps. Parce que son dernier souvenir de sa vie antérieure était celui du baiser qu'elle lui avait volé, et qu'elle se souvenait avec précision de la douceur étonnante des lèvres de la jeune femme. Et parce qu'elle en avait envie, tout simplement. Harley Quinn avait toujours eu une étonnante facilité pour adoucir l'humeur d'Ivy et d'éveiller chez elle des désirs de volupté. Tout comme ce divan qu'elle apercevait du coin de l'œil et qui semblait être des plus confortables, d'ailleurs... Mais chaque chose en son temps.
Taisant la tournure dangereuse que prenaient ses pensées, elle afficha un sourire amusé. L'enthousiasme de la blonde était communicatif.
- Alors sortons, décréta-t-elle d'un ton joueur. Il est temps de mettre un peu d'ambiance dans cette ville.
Il ne lui en fallut pas plus pour quitter la pièce, attendant devant la porte qu'Harley la rejoigne.
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Ven 4 Fév 2022 - 17:59
Wild Thoughts
feat. Ivy
Harley peut passer pour une adorable idiote – et c’est bien pratique en certaines circonstances – mais elle est très loin de l’être. Elle sait pertinemment de quelle façon interpréter le regard que lui adresse Ivy, qui témoigne autant d’une certaine colère que de ce qui pourrait s’apparenter à de la déception. Ce n’est pas nouveau : Ivy ne lui a jamais caché son aversion (justifiée) à l’adresse du Joker… Et cette aversion est plus que justifiée. Harley elle-même est capable d’admettre ne pas avoir mérité d’être traitée comme elle l’a été quand ils étaient ensemble (et même quand ils ne l’étaient plus), ce n’est pas suffisant pour qu’elle n’ait pas la tentation de retomber dans ses anciens travers, mais oui, elle en a conscience malgré tout.
Elle préfère faire mine de ne rien avoir remarqué, elle n’a pas envie de gâcher leurs retrouvailles, il ne manquerait plus que le Joker y parvienne alors qu’il n’est même pas là. L’emprise qu’il sait encore avoir sur elle, même écarté du paysage en dit malheureusement trop sur la tendance qu’Harley pourrait avoir à retomber dans ses bras en un claquement de doigts. Une chance qu’elle ait retrouvé Ivy avant elle… Ivy est la seule qui ait jamais su la tenir à l’écart de cet homme toxique, et même, doucement, sûrement, lui offrir de savoir ouvrir son cœur à quelqu’un d’autre.
« Ça reste à voir », répond Harley avec un sourire sans équivoque quand Ivy suggère qu’un baiser de sa part la rendrait sans doute accro, sans qu’elle ait aucun besoin de faire appel à ses pouvoirs pour ça.
Est-ce qu’elle aurait envie de l’embrasser, là, tout de suite ? C’est une non-question. Ivy est bien trop séduisante pour qu’Harley puisse s’épargner, à aucun moment, l’envie de l’embrasser, mais elle ne le fera pas, ce serait trop… facile. Il y a une autre manière de célébrer leurs retrouvailles, et c’est en faisant toutes les folies qui lui passeront par la tête. Harley veut sortir, jouer, s’éclater peu importe, elle a besoin d’animation, et elle connaît peu de partenaire de jeu capable de supporter la cadence et même de la dépasser… Leurs esprits conjugués sont autant capables du meilleur que du pire, dans tous les cas redoutables.
L’instant d’après, elles quittent le cabinet. Harley ne prend pas la peine de notifier son absence à qui que ce soit, elle s’en fiche. En cet instant, elle se dit qu’elle se fiche de tout. Dans son esprit, l’affaire est bien claire, elle n’a l’intention de se soucier d’aucune conséquence… C’est un de ces sentiments qu’Ivy lui inspire très naturellement, irrésistible, l’idée que plus rien ne compte ou presque quand elle est en sa compagnie. Une fois à l’extérieur, Harley entraîne Ivey jusqu’à sa voiture.
« Allez, on met les voiles ! » Elle attend à peine qu’Ivy soit installée pour démarrer le véhicule en trombe. « Dis-moi la chose la plus folle que tu voudrais faire, là, tout de suite, et on la fait », suggère-t-elle en arborant son expression la plus malicieuse.
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Ven 4 Fév 2022 - 23:48
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feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
La conduite d'Harley était... Telle qu'elle se la rappelait. Dangereuse, brusque et rapide. Et pourtant, alors que son amie démarrait le véhicule en trombe, un gloussement s'échappa d'entre les lèvres closes d'Ivy. Le soulagement et la joie d'avoir retrouvé Harley, en plus de son comportement inconscient mais irrésistible, lui inspiraient naturellement de l'amusement et de l'excitation.
L'expression malicieuse de la blonde fit naître un sourire en coin sur les lèvres dénuées de poison d'Ivy. L'idée qui lui vint aussitôt à l'esprit la fit ricaner doucement. Harley voulait de l'action ? Cela tombait merveilleusement bien, parce qu'elle aussi. Trop longtemps, elle s'était tenue sage et s'était résignée à n'agir que par le biais de petites opérations activistes de sorte à ne pas se retrouver derrière les barreaux ou, pire, à l'asile. Mais avec Harley à ses côtés, elle ne craignait plus rien. Elle savait d'expérience qu'elles formaient un duo redoutable et inarrêtable.
- Tu sais quoi ? Nos retrouvailles méritent bien un feu d'artifice.
Sans avertissement, elle tendit le bras et saisit le volant qu'elle fit brusquement tourner dans sa direction pour faire prendre un virage à la voiture. Elle lâcha le volant une fois qu'elle fut satisfaite de la route qu'elles prenaient. Elle attendit quelques secondes, avant d'afficher un sourire victorieux et de désigner d'un geste de la main une usine qu'elles apercevaient au loin et que les épaisses fumées noires qui s'échappaient des cheminées désignaient comme cible.
- Et si on allait égayer cet endroit ?
Bien évidemment, cette proposition était intéressée. Autant faire d'une pierre deux coups. En attendant de récupérer ses phéromones et d'asservir la ville entière, la manière brute faisait tout aussi bien l'affaire dans sa lutte contre la dégradation de la nature. Les employés qui s'y trouvaient ? Ils n'auraient jamais dû participer à cette industrie répugnante pour commencer. Les risques que causaient une déflagration ? Minimes, face au risque de contamination des rivières par le déversement des eaux usées de l'usine. La moralité de tout cela ? Insignifiante. Seuls comptaient sa cause et l'amusement qu'elles éprouveraient toutes deux à mettre le feu aux produits chimiques et à observer le résultat de leurs activités criminelles et chaotiques.
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Sam 5 Fév 2022 - 10:11
Wild Thoughts
feat. Ivy
« Yes ! » s’exclame d’emblée Harley sans même avoir besoin de davantage de précisions pour s’enthousiasmer à la perspective d’un beau feu d’artifices.
Et en même temps, quoi de plus normal, n’est-ce pas ? Elles ne peuvent pas décemment se retrouver, toutes les deux, sans que cela fasse des étincelles, dans tous les sens du terme : des retrouvailles entre Harley Quinn et Poison Ivy dont personne ne se souviendrait ? Mettons-nous bien d’accord là-dessus : ce serait absolument absurde, et ça n’avait pas la moindre chance d’arriver. Cette ville terrible qui se joue constamment de ses habitants a à l’évidence besoin qu’on lui remue les puces, que l’on se joue d’elle, histoire qu’elle goûte à son propre médicament. Harley est prête, oui, prête à tout, en fait, pour goûter de nouveau à ce frisson ô combien agréable et familier, mais qu’elle aura trop souvent eu tendance à mettre de côté au profit de quelque chose de beaucoup, beaucoup moins amusant.
Harley laisse Ivy faire quand cette dernière s’empare du volant, sans opposer la moindre résistance, et poussant, bien au contraire, une exclamation absolument ravie tout en levant les deux bras en l’air avec enthousiasme, laissant avec plaisir sa camarade décider de leur destination. Elle récupère finalement le volant, et peu de temps plus tard, elles se retrouve face à une usine qui, à l’évidence, a oublié le respect de l’environnement de longue date si l’on se fie à l’épaisse fumée noire qui s’échappe de ses cheminées.
Il n’est pas difficile de comprendre ce qui pousse Ivy à vouloir s’attaquer à cet endroit, elle qui est si soucieuse de protéger l’environnement et ses très chères plantes. Harley ne prétendra pas partager ses aspirations, elle, ce qui l’intéresse, c’est le feu d’artifice, peu importe ce que l’on décidera de faire exploser, du moment que ça fasse beaucoup de bruits, qu’on puisse se réchauffer aux flammes d’un merveilleux incendie. Oui, c’est ça qui l’intéresse.
« C’est parti ! »
Plutôt que de se garer à proximité, Harley appuie sur l’accélérateur afin de traverser la grille gardée par deux gardiens apeurés qui contrôlent normalement l’entrée de l’usine. Clairement, sa voiture s’en souviendra… mais au pire, elle s’en trouvera bien une autre. Un rire dément s’échappe de ses lèvres en constatant l’étendue des dégâts et en arrêtant finalement le véhicule. Ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi, vivante : merci, Ivy, d’avoir fait son grand retour dans la vie d’Ivy.
« Il faudrait toujours garder des explosifs sur soi, je le savais », soupire-t-elle en quittant la voiture tandis que les gardiens se précipitent dans leur direction pour les arrêter. « Au moins, on va pouvoir s’armer », ajoute-t-elle avec malice en considérant les deux gardiens dont il ne sera pas difficile, selon elle, de récupérer les armes de service… De taille contre leur duo de choc ? Certainement pas.
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Sam 5 Fév 2022 - 23:52
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Ivy quitta le véhicule et afficha son premier réel sourire depuis qu'elle s'était éveillée dans cette ville inconnue. Ces deux gardiens auraient mieux fait de fuir en courant. En venant à leur rencontre, ils avaient scellé leur sort. Et elle était extatique à l'idée de pouvoir, enfin, montrer toute l'étendue de ses compétences en matière de criminalité. Avec le grand avantage d'être relativement inconnue par ici. Le nom de Poison Ivy n'avait désormais de signification et d'importance que pour Harley. Et c'était très bien ainsi - pour le moment.
- On dirait que les garçons ont envie de jouer, Harl.
Elle adressa un regard complice à son alliée favorite. Ensemble, elles étaient inarrêtables. Du coin de l'oeil, elle avisa les deux hommes porter la main à leur ceinture pour récupérer leur arme. Son sourire s'élargit.
- Alors jouons.
Et, sans plus tarder, elle s'avança. Non pas pour frapper en premier, mais pour provoquer une réaction. Et son mouvement eut l'effet escompté. L'homme qui se trouvait à gauche s'avança à son tour, plus précipitamment. Ivy anticipa ses gestes et réussit à se décaler au dernier moment, profitant de cette occasion pour lui donner un coup de coude dans le nez. Et les coups dans le nez, c'était redoutable. Le gardien eut un cri de douleur et de protestation, et couvrit immédiatement son nez sanguinolant d'une main tremblante. Il voulut la frapper à l'aveugle de sa main libre, mais encore une fois, elle esquiva le coup en gloussant. Harley n'était pas la seule à posséder une bonne souplesse, même si la sienne n'était pas au niveau des prouesses gymnastiques de la blonde.
Par réflexe, elle s'intéressa à Harley et à l'autre gardien. Mais son adversaire profita de cet instant d'égarement pour fondre sur elle et l'empoigner par les épaules pour la jeter au sol. Son dos heurta donc le bitume pendant qu'elle émettait un grognement de colère avant de se faire couper le souffle par l'impact. Mais elle se redressa vivement et, cette fois-ci, observa avec sérieux l'homme qui comptait visiblement mettre fin au jeu, puisqu'il venait de libérer son arme de sa ceinture.
Ivy eut un bref sourire condescendant. Puis, avec une assurance imprudente, elle s'avança vers lui à grande enjambées. Déstabilisé par la progression de la rousse, le gardien perdit son sourire victorieux, à l'exact moment où Ivy lui faisait lâcher son arme d'un coup de pied qui toucha sa main. Lasse de jouer avec cet homme qui n'était ni doué ni divertissant, elle lui donna plusieurs coups de poing successifs, visant la tempe et le retenant par le col de sa chemise, jusqu'à ce qu'elle aperçoive ses yeux se révulser et qu'elle sente son corps s'amollir. Elle le laissa alors tomber au sol et ramassa son arme de fonction, un sourire triomphant aux lèvres.
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Dim 6 Fév 2022 - 9:37
Wild Thoughts
feat. Ivy
« Ça tombe bien, moi aussi », répond Harley avec un large sourire quand Ivy observe que ces messieurs semblent d’humeur joueuse.
C’est également son cas, et à présent qu’elle a retrouvé sa camarade privilégiée, elle a la ferme intention de jouer dans les règles de l’art. Elle ressent une exaltation et un enthousiasme que les circonstances ne l’avaient pas autorisée à éprouver depuis bien longtemps, et elle a la ferme intention d’en profiter… Elle s’était tenue beaucoup trop sage dans l’attente d’une opportunité. A présent que cette opportunité s’est présentée, elle ne compte clairement pas en rester là. Harley rend son sourire complice à la belle rouquine avant de se jeter dans la mêlée. Ces deux hommes n’avaient, à l’évidence, pas la moindre idée d’à qui ils avaient à faire, mais ils vont vite le confondre. Deux contre deux, c’est presque trop simple.
C’est avec décontraction que la jeune femme s’avance en direction du gardien qu’elle a voulu se garder pour elle. Ces hommes, même quand ils ont manifestement affaire à une menace, ne savent jamais comment réagir quand ils se retrouvent en présence d’une femme, comme si appuyer sur la détente devenait soudainement plus criminel sous le prétexte que cela gâcherait leur joli minois. L’homme menace de tirer, mais il ne fait rien, il faut attendre qu’elle lui torde le poignet, sourire dément aux lèvres, pour que l’homme réagisse. Un premier coup de feu part, mais se perd dans les airs. Dans le vacarme général, Harley en profite pour asséner un coup à sa victime, pile dans les bijoux de famille (c’est un classique, mais en même temps ça marche à tous les coups. Dans un gémissement pathétique, l’homme lâche son arme, qui atterrit entre les mains d’Harley.
Mais l’homme n’a dorénavant plus aucune intention de faire preuve d’une galanterie – qui avait été tout à fait déplacée pour commencer – envers elle. Son poing vole dans les airs et lui atterrit en pleine joue.
« Hey ! ça fait mal ! » proteste Harley alors l’homme s’apprête à riposter une nouvelle fois. Cette fois, Harley est plus rapide et parvient à esquiver d’un mouvement souple. De ce même mouvement, elle fait basculer ses pieds à l’arrière des genoux du gardien, qui s’effondre alors au sol.
Pas le temps de lui donner l’occasion de se relever, Harley le piétine, littéralement, sautille au-dessus de son crâne que le poids du corps frêle d’Harley ramollit à vue d’œil dans un bruit infect dissimulé par les éclats de rire enthousiastes d’Harley qui attend d’être sûre que l’homme ne sera plus jamais en état de se relever pour rejoindre Ivy, qui elle aussi en a fini avec sa victime.
« Et de deux ! » déclare-t-elle en attrapant le bras de sa camarade. Avant de jeter un coup d’œil à l’usine : le plus compliqué est devant elles. « On y va ? »
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Invité
Dim 6 Fév 2022 - 21:33
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Ivy assista à la manière magistrale dont Harley venait de réduire le crâne de son adversaire à l'état de bouillie. C'était précisément ce qu'elle aimait chez sa consoeur : sa finesse, son élégance, son calme... Elle leva les yeux au ciel tout en souriant malicieusement. Harley restait Harley. Exubérante, talentueuse et coriace.
Mais elle remarqua la couleur rouge adoptée par la joue de la blonde. Aussitôt, elle perdit son sourire et fronça les sourcils, portant une main à sa joue pour en passer le revers sur cette chair malmenée.
- Tout va bien ? s'inquiéta-t-elle en évaluant l'étendue des dégâts du bout des doigts.
Ce n'était absolument rien, en comparaison de ce que Harley avait déjà enduré, et de ce qu'elle lui avait déjà soigné comme blessures. Mais c'était plus fort qu'elle. Elle se préoccuperait toujours de l'état de santé de la jeune femme, même si elle ne possédait plus les pouvoirs de la soigner comme autrefois.
Après s'être assurée que c'était un coup définitivement anodin, elle baissa le bras et sourit à son amie.
- Allons-y.
Elle l'entraîna par la prise qu'Harley avait sur son bras vers l'entrée de l'usine. Une fois les portes franchies, elles traversèrent plusieurs couloirs vides jusqu'à tomber sur l'un des employés, auquel Ivy adressa un sourire en coin.
- Salut.
Elle n'attendit pas davantage avant de lever le bras et de lui tirer une balle dans la poitrine. Il heurta le sol dans un bruit sourd. Sans se préoccuper de son état de santé, Ivy le dépassa et continua d'avancer sur plusieurs mètres, jusqu'à ouvrir une porte au hasard, qui les mena ni plus ni moins que dans ce qui semblait être une salle de repos. Trois employés, deux hommes et une femme, étaient présents et relevèrent la tête vers les deux femmes, blêmissant à la vue de leurs armes.
Ivy, cette fois-ci, ne tira pas. En revanche, elle s'avança vivement vers la femme et la saisit par le col de son t-shirt, l'obligeant à se lever de son fauteuil. Elle l'attira contre elle et colla l'objectif du pistolet sur sa tempe. Ce fut cependant aux deux hommes qu'elle s'adressa, d'une voix doucereusement menaçante :
- Les stocks de produits chimiques. Où sont-ils ?
Invité
Lun 7 Fév 2022 - 18:48
Wild Thoughts
feat. Ivy
« Je pète la forme », répond Harley sans mentir quand Ivy lui demande si tout va bien, appréciant au passage le contact des doigts de la jolie rousse contre sa joue.
La vérité, c’est que ça pourrait quand même allez mieux, sa joue lui fait un mal de chien, le gars ne l’a définitivement pas loupée, mais elle a tôt fait d’oublier cette déconvenue au profit de l’adrénaline et du plaisir de retrouver un peu d’action à l’ancienne. Pourquoi avait-elle attendu aussi longtemps exactement pour revivre des moments du genre (quoi qu’elle ne se soit pas totalement tenue sage non plus avant cela, elle doit quand même le reconnaître) ? Elle-même ne saurait le dire, mais ce qu’elle sait en revanche, c’est que ça fait un bien fou que de se déchaîner.
Elle avait certainement besoin qu’Ivy soit là, à ses côtés, pour ça. Contradictoirement, sa présence réussit autant à l’apaiser qu’à l’agiter. Dans son esprit tout sauf sain, ces deux notions ne sont pas le moins du monde incompatibles. Oui tout va bien pour elle, et ça continuera d’aller bien, parce que les festivités ne font que commencer, et ces deux pauvres types sont peut-être les premiers, mais ne seront définitivement pas les derniers qu’elles réduiront au silence, autant pour le divertissement d’Harley que pour la noble cause qu’entend servir l’empoisonneuse.
Dans tous les cas, inutile de s’attarder plus longuement sur son état : Harley Quinn en a clairement vu d’autres, et si elle devait se laisser distraire et déstabiliser par un simple coup de poing, c’est clairement que quelque chose irait mal, oui, mais pas que physiquement (quoiqu’on pourrait tout à fait lui arguer, quand même, que ça ne va vraiment pas très fort là-haut).
Alors elles n’ont dorénavant plus qu’à se mettre en route. Elle franchissent les portes, traversent plusieurs couloirs avant de croiser un employé médusé, qui n’a à l’évidence pas la moindre idée d’à qui il peut bien avoir affaire. En même temps, le temps de s’en rendre compte, il est déjà trop tard. Le type est abattu d’une balle… Harley se laisse entraîner à travers les couloirs, alors qu’Ivy prend les rênes. De son côté, Harley se satisfait de tout tant qu’elle a droit à un peu d’action. Les deux arrivent finalement dans une salle de repos ou trois employés les regarde avec angoisse. Ivy menace une des employées pendant que Harley tient en joug les deux autres pour les empêcher de faire une bêtise… ce qui n’empêche pas un cinquantenaire chauve et bedonnant de chercher son téléphone d’une main tremblante, sans doute dans l’espoir d’appeler la police. Ni une ni deux, Harley lui tire dans le bras. Le portable tombe lourdement au sol sous le regard satisfait de la criminelle.
« C’est pas poli de téléphoner quand on est en pleine conversation », décrète-t-elle avec un large sourire. Pendant ce temps, la femme à laquelle Ivy s’est adressée accepte de les renseigner, la voix tremblante. « Je vais vous conduire, mais ne me faites rien, s’il vous plaît. J’ai une famille. »
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Jeu 10 Fév 2022 - 14:30
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
La rousse observa, non sans une certaine satisfaction malveillante, les agissements de sa comparse. Le coup de feu la fit sourire.
- Bien visé !
Le but de leur réunion et de leurs méfaits était, naturellement, de faire le plus de bruit possible tout en semant le chaos. Mais, consciente que le coup de feu allait alerter la sécurité du bâtiment, Ivy se figura qu’il valait mieux jouer ailleurs, là où les enjeux seraient réellement intéressants. Là où chaque produit stocké était inflammable, par exemple.
Décidée à faire avancer les choses, elle s’apprêtait à insister auprès de son otage lorsque cette dernière s’exprima. D’abord interdite, Ivy retroussa finalement les lèvres et eut un ricanement tout près de l’oreille de cette inconnue.
- Oh, vraiment ? Comme c’est touchant, marmonna finalement Ivy avec sarcasme tout en levant les yeux au ciel.
Si cette femme espérait l’attendrir avec cette information, l’effet était raté. Mais, ne voulant pas lui laisser le temps de paniquer et de se mettre à hurler, elle l’entraîna à l’extérieur de la pièce avant de la relâcher pour la laisser guider la voie.
A son regard suppliant, elle répondit par un sourire plein de fiel avant de lui intimer de sa voix venimeuse :
- Conduis-nous.
Elle laissa Harley gérer les deux hommes. Mais elle attendit qu’elle les rejoigne avant de presser leur otage, qui les conduisit d’une démarche tremblotante le long de plusieurs couloirs. Elle s’arrêta finalement et désigna du doigt une porte à quelques mètres de là où elles se trouvaient.
- C’est là. Si vous descendez l’escalier, vous arriverez au hangar où tout est entreposé.
Ivy, soudainement sérieuse et enthousiaste, ne l’écoutait déjà plus. Elle dépassa la femme sans lui accorder plus d’attention, la laissant fuir si elle le souhaitait, et s’approcha de la porte. Verrouillée, protégée par un code d’accès, naturellement. Mais, peu soucieuse de se montrer discrète, elle força le déverrouillage à l’aide de quelques coups de feu bien placés, avant d’exhiber un sourire victorieux en voyant la porte céder enfin.
- Là, on va vraiment pouvoir s’amuser, Harley.
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Ven 11 Fév 2022 - 16:59
Wild Thoughts
feat. Ivy
L’argument de la femme, du mari, des enfants… Incroyable qu’il y en ait encore pour céder à cette facilité en s’imaginant que ça a vraiment des chances de marcher. Est-ce que dans l’histoire de cette réplique, d’ailleurs, ça n’a jamais fonctionné pour aucun des acteurs impliqués ? Harley en doute plus que fortement en ce qui la concerne, mais c’est toujours amusant de voir ce que certains sont capables de vous sortir en désespoir de cause. Quand leurs vies sont en jeu, les humains sont capables de tout, soit de plaider le cœur pur d’un individu prêt à tout pour sa famille, soit, à l’inverse, ils sont prêts à vendre père et mère pour garder la vie sauve… Cette femme, peut importe les arguments qu’elle avancera, est condamnée d’avance, mais quelle importance puisque, quoi qu’il en soit, elle accepte tout de même de les conduire, aussi tremblante qu’une feuille.
Pour ce qui est des deux hommes restants, ils ne leur sont définitivement d’aucune utilité pour leur part. Bien que tentée de gaspiller encore quelques balles sur ses deux nouveaux camarades de jeu très temporaires, elle décide de les finir à l’ancienne : assomme l’un et étrangle l’autre. Bien sûr, bien sûr, leur mort n’était pas une nécessité, mais que voulez-vous, sous l’effet de l’enthousiasme et de l’excitation, Harley ne pense pas de manière pratique, elle songe seulement à ce qui sera susceptible de faire le plus de mal ou non, et bien sûr à ce qui sera susceptible de l’amuser davantage. Ceci dit, puisqu’elle n’est pas toute seule dans cette affaire, elle ne s’attarde pas non plus. Elle ne tarde pas à rejoindre Ivy et leur otage, qui semble avoir du mal à mettre un pied devant l’autre tant elle est anxieuse, en cet instant.
Toutes les trois, elles parcourent plusieurs couloirs avant d’arriver dans une pièce qu’elle désigne comme le hangar où sont entreposés tous les produits chimiques. Ivy, visiblement très motivée, se presse déjà sans plus adresser la moindre attention à leur otage. Harley, de son côté, daigne lui en accorder légèrement plus, assez pour écraser son crâne à plusieurs reprises contre le mur le plus proche jusqu’à ce que miss-j’ai-une-famille s’écroule au sol. Si elle a un peu de chance, elle se réveillera et retrouvera sa famille, fictive ou non, Harley ne s’en soucie plus et presse le pas afin de rejoindre Ivy devant la porte que leur otage avait pointée l’instant d’avant. Il ne fait pas longtemps à l’empoisonneuse pour en forcer l’accès. Maintenant, elles ont la possibilité de faire de vraies étincelles ! Littérales, les étincelles. Harley pousse une exclamation joyeuse en contemplant les larges récipients pleins à craquer de substances douteuses, c’est le moment de mettre le feu… Harley joue à « plouf » le temps de décider de celui auquel elle s’attaquera en premier avant de tourner son regard vers Ivy.
« Tu veux peut-être commencer ? Je m’en voudrais te voler ton moment », plaisante Harley avec un large sourire.
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Dim 13 Fév 2022 - 1:13
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Si elle avait possédé les facultés et pouvoirs qui étaient siens par le passé, Ivy aurait sans aucun doute été furieuse de constater l’étendue des produits, éhontément nocifs pour l’environnement, qui se trouvaient dans ce hangar. Mais puisqu’elle était libérée de l’empathie constante qu’elle ressentait pour la nature, elle pouvait observer ce désastre avec plus de distance et de froideur. Ce qui n’empêchait pas son cœur de se serrer lorsqu’elle songeait à la manière dont ces substances étaient déversées impunément dans les rivières de la ville.
Pendant que Harley choisissait aléatoirement son prochain terrain de jeu, Ivy, elle, inspectait précautionneusement les étiquettes qui indiquaient les types de produits auxquels elles avaient affaire. Ce qu’elle lisait n’était guère rassurant pour le sort de l’usine. C’était extrêmement inflammable. Extrêmement dangereux, y compris pour tout survivant qui aurait le malheur de respirer les effluves qui suivraient leurs méfaits. Fluorométhane, nitrite de méthyle, dicloroéthène…
Elle réarrangea l’ordre de bidons amassés contre un mur selon ce qui produirait, selon elle et son expertise de chimiste, le plus… D’étincelles. Elle espéra, silencieusement, qu’Harley et elle avaient gardé la forme parce qu’avec tout ça… Elles allaient définitivement devoir courir si elles ne voulaient pas être soufflées par l’explosion qu’elles comptaient provoquer.
- Harley, je vais avoir besoin de toi… Si on faisait ça, tu sais… Ensemble ?
Avec affection, elle attira la jeune femme à elle en entourant sa taille d’un bras. Buste contre buste, elle profita un instant de leur proximité pour lui adresser un sourire enjôleur, principalement motivé par l’excitation qu’elle avait à commettre ces méfaits en compagnie de son humaine préférée.
- L’idée, c’est de tirer chacune sur l’une des extrémités de ces produits, lui expliqua-t-elle en désignant la ligne qu’elle venait d’assembler avec les bidons et bouteilles de gaz. Et après ça… on court. Très, très, très vite. Et on profite du spectacle. Qu’est-ce que t’en dis ?
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Dim 13 Fév 2022 - 17:44
Wild Thoughts
feat. Ivy
« Répète-le, s’il te plaît, que tu as besoin de moi. J’adore ça », répond Harley avec un grand sourire quand Ivy propose qu’elle lui apporte son aide, et suggère qu’elles fassent le tout ensemble.
Si Harley est quelqu’un de naturellement et terriblement dépendant (le Joker peut malheureusement en attester), elle n’en est pas moins, contradictoirement, un électron libre, instable, qui aime le chaos pour le chaos, et qui préfère bien souvent foncer dans le tas plutôt que de faire des choix un rien réfléchi. Mais elle est totalement acquise à l’envie d’écouter l’empoisonneuse quand elle propose qu’elles fassent les choses ensemble. Au nom du lien qu’elles partagent, au nom de l’affection qu’elles partagent, elle est prête à l’écouter et à cesser de papillonner dans son coin, bien sûr que non.
Harley se laisse donc faire, savourant sa proximité avec la jolie rousse quand cette dernière l’attire à elle en la prenant par la taille. Le sourire qu’elle lui adresse est irrésistible, elle doit le reconnaître, et en cet instant, Harley a du mal à songer à autre chose qu’à la proximité entre leurs lèvres, au fait qu’il ne faudrait vraiment pas grand-chose pour briser ce si léger espace. Mais elles ont autre chose à faire sur le moment : elles doivent organiser un joli feu d’artifices, et il y avait longtemps qu’elle n’en avait plus eu l’occasion.
« Tout ce que tu voudras », confirme Harley dont le sourire s’élargit alors que Ivy lui propose de tirer chacune sur l’une des extrémités des produits qu’elle a semble-t-il parfaitement ordonnées, avant de mettre les voiles plus vite que le vent.
Elle pourrait attendre un « trois, deux, un » ou n’importe quelle directive complémentaire de la part de l’empoisonneuse, mais à la place, elle décide de lancer les hostilités directement et elle tire alors autant de balles que l’arme qu’elle tient entre les mains ne le lui permet, un rire hystérique s’échappant de ses lèvres, toujours plus fort à mesure que le carnage se concrétise. En cet instant, il faut bien le dire : elle est terriblement euphorique. Le même rire la poursuit toujours tandis qu’elle se saisit du poignet d’Ivy, une fois que celle-ci a également vidé son chargeur, afin de prendre la poudre d’escampette, courant aussi vite que ses jambes peuvent la porter. Harley aime prendre des risques immodérés, mais elle a tout de même conscience des limites qu’il peut être préférable pour elle de ne pas franchir, et pour cette raison, elle est bien déterminée à ne pas les laisser être prises à leur propre piège.
Les deux criminelles courent donc aussi vite que leurs jambes peuvent les porter, bercer par le bruit strident de l’alarme incendie, qui entre-temps s’est déclenché. C’est une fois suffisamment à l’écart pour ne plus rien risquer qu’Harley invite Ivey à prendre place sur un muret afin de savourer une bonne fois pour toutes le fruit de leur joyeux labeur.
« Il manque du pop-corn. »
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Lun 14 Fév 2022 - 21:19
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Le regard d'Ivy s'adoucit.
- J'ai toujours besoin de toi.
La rousse lâcha la taille de la blonde pour lui permettre de se tourner vers les produits et de passer à l'acte. Et... Elle ne fut pas déçue. Harley attendit à peine avant de vider l'intégralité de son chargeur, visant juste, comme il fallait s'y attendre. Ivy, dans un gloussement provoqué par l'excitation du moment et les agissements de sa comparse, ne tarda pas à en faire de même, s'assurant de viser de sorte à ce que les liquides se dispersent et que les gaz s'échappent. Elle aperçut quelques flamettes bleues et violettes du coin de l'œil, au moment précis où elle sentit Harley lui prendre le poignet pour les entraîner d'où elles revenaient.
Et elles coururent. Vite. Mais malgré l'urgence de la situation, elles étaient hilares toutes les deux. Et ce fut durant cet instant, cet instant d'adrénaline, d'exaltation et d'euphorie, qu'Ivy prit pleinement conscience du manque de la présence de la jolie et émouvante blonde.
Fort heureusement, elle n'eut pas l'occasion de s'attarder sur ces considérations odieusement sentimentales. Elles devaient continuer de fuir, non seulement pour échapper aux dégâts, mais avant tout pour assister au spectacle. Il aurait été dommage d'en manquer les plus beaux instants.
Ivy prit place sur le muret aux côtés d'Harley. Elle observa la foule de travailleurs se précipiter hors de l'usine.
- Tu sais quoi ? On aurait dû condamner les sorties de secours.
Les tendances génocidaires de l'empoisonneuse ne s'étaient pas exactement apaisées depuis la dernière fois qu'elles s'étaient vues. Mais, là où l'ancienne Ivy aurait usé de ses pouvoirs pour remédier à cette erreur, cette Ivy-là n'était plus dotée de ses pouvoirs - pour le moment - et se contenta donc de reporter son attention sur le bâtiment principal, duquel s'échappait des fumées noires et épaisses qui annonçaient un joli feu et, avec un peu de chance, de très, très belles étincelles.
- La prochaine fois, on prendra du pop-corn, promit-elle.
Et, juste au moment où elle prononçait ces mots, l'explosion arriva. Le bruit était tonitruant. Ivy en eut un hoquet de stupeur, qui donna vite naissance à un sourire profondément satisfait, tandis que ses yeux verts s'imprégnaient de cette vision qui lui avait tant manqué.
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Mar 15 Fév 2022 - 17:59
Wild Thoughts
feat. Ivy
Le rire d’Ivy est une mélodie agréable à l’oreille d’Harley. Ce n’est pas toujours qu’il est donné de la voir heureuse et souriante, et chaque moment qu’elle passe triste ou en colère est, aux yeux d’Harley, un moment gâché qu’elle se sent l’obligation la plus stricte de réparer aussi vite que faire se peut. Pour cette raison, pour Ivy, elle serait bien capable de mettre le feu à toutes les usines hyperpolluantes qui trouveraient sa route, juste pour voir le reflet d’un charmant feu d’artifices briller dans le regard pétillant de la jolie rousse, et la voir heureuse… Définitivement, c’étaient bien là les meilleures retrouvailles qu’elles pouvaient espérer pour les deux.
Heureusement, l’une comme l’autre très endurantes, elles parviennent à fuir l’incendie à temps, et même à se trouver une place de choix pour admirer le résultat de leurs méfaits. Le spectacle est particulièrement divertissant, et Harley s’amuse tout particulièrement du spectacle d’un pauvre employé hurlant à la mort tandis que les flammes consument son corps tout entier. Dans le même temps, Ivy remarque qu’elles auraient sûrement dû tuer les issues de secours.
« C’est vraiment cruel, Ivy », la sermonne faussement Harley avec un si large sourire aux lèvres que ses faux reproches n’ont pas la moindre chance d’être perçues comme telles par la principale concernée.
En vérité, elle aussi regrette de ne pas y avoir songé, ceci dit, elle éprouve à la vue de la panique générale subie par les employés qui à présent courent dans tous les sens un tel amusement qu’elle ne regrette pas complètement de ne pas les avoir privé d’un tel spectacle. Il faut savoir apprécier ce divertissement à sa juste mesure.
Harley va répondre quelque chose quand Ivy suggère que la prochaine fois, elles prendront du pop-corn. Elle aime bien le son de ces mots, « la prochaine fois », mais elle n’a rien le temps de dire que l’explosion lui heurte les tempêtes. Harley rit aux éclats et s’agrippe au bras d’Ivy avant de déposer sa tête, coiffée de ses sempiternelles couettes, sur l’épaule de sa partenaire de crime.
« Tu m’invites à dîner après ? Pour fêter ça ? Ou tu veux qu’on aille exploser autre chose ? Moi les deux me vont, tu sais ! »
Elle se laisse un instant distraire par les sirènes signalant l’approche des pompiers. Ils auront fait vite, ça, on ne pourra pas le leur ôter. Peut-être bien qu’elles ne devraient pas rester là, pour la peine, ce ne serait pas leur rendre le plus fier des services que d’être vues sur les lieux du crime. Mais Harley ne se sent pas forcément si pressée. Ni spécialement inquiète, par ailleurs.
« Mais je commence à avoir faim », ajoute-t-elle tout de même.
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Mar 15 Fév 2022 - 18:35
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Harley la sermonnait, et c'était une attitude qui contribuait à augmenter l'amusement d'Ivy.
- Oh, tu sais... C'est parce que j'ai les nerfs à fleur de peau, plaisanta-t-elle, amusée par les fausses remontrances de la jeune blonde.
D'autant qu'elle était certaine qu'à cet instant, Harley regrettait elle aussi qu'elles n'y aient pas songé. Même si Pamela profitait bien, elle aussi, du spectacle de ces pauvres employés affolés. C'était tout ce qu'ils méritaient. S'ils n'étaient pas là pour commencer, cette usine n'aurait jamais eu l'occasion de tourner.
De son point de vue, il y avait quelque chose de particulièrement... Jouissif, à observer ces pauvres êtres se ruer hors des bâtiments en hurlant, pour certains de peur, pour d'autres de douleur. Ceux qui étaient attaqués par les flammes retenaient spécifiquement son attention. Elle n'avait aucun mal à imaginer ce qu'ils enduraient. C'était exactement ce qu'enduraient les plantes agressées par les rayons du soleil qui n'étaient pas suffisamment atténués par la couche d'ozone. Le soleil nourrissait les végétaux. Ivy elle-même avait besoin de recourir à la photosynthèse, autrefois. Mais le soleil les écorchait vives également, lorsqu'il était trop fort.
Seul le contact de sa partenaire de crime l'empêcha de se morfondre davantage et de succomber au chagrin mélancolique qui menaçait d'assombrir son humeur. Sentir le poids de la tête d'Harley sur son épaule, c'était une sensation... Nouvelle. Mais pas désagréable. Pas du tout désagréable, même.
Les questions de la jolie blonde lui servirent de distraction bienvenue. Ivy arqua d'abord un sourcil, prête à la sermonner à son tour. Mais, finalement, les sirènes de pompiers l'empêchèrent de s'exprimer. Ils avaient été rapides. Trop à son goût, mais cela importait peu... Les deux criminelles avaient accompli leurs méfaits, le reste n'était que du bonus. Et pour des retrouvailles, Ivy consentait à délaisser quelque peu sa cause pour se concentrer sur cette joie simple et pure d'être aux côtés d'Harley.
- T'as de la chance d'être mignonne, répondit-elle finalement après que la jeune femme ait précisé qu'elle commençait à avoir faim.
Elle quitta le muret et se retourna vers sa comparse avec l'un de ses sourires enjôleurs.
- Chez moi, ou au restau ?
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Mer 16 Fév 2022 - 18:01
Wild Thoughts
feat. Ivy
Le jeu de mots d’Ivy fait largement sourire Harley qui, dans tous les cas serait bien incapable de tirer la tête dans une situation qui la rend à ce point heureuse. Elle avait tellement besoin de ça, de se défouler dans les grandes largeurs ! Pas qu’elle ait forcément attendu Ivy pour cela, mais toute seule, ça n’avait tout de même pas la même saveur. Là, c’est non seulement ce joli feu d’artifices, le climat d’angoisse ambiant et la présence de l’empoisonneuse à ses côtés qui rend la situation tout à fait agréable et jouissive. Se repaître de la misère et de la douleur des autres n’est pas chez Harley un mécanisme de vengeance, juste… un goût qu’elle s’était façonné au gré de ses fréquentations, et qui l’avait beaucoup aidée au moment de reprendre ses fonction de psychiatre, en réalité : il est bien plus facile d’écouter les malheurs débité par ses passions quand elle y trouve pour elle-même une forme de fascination morbide, ça c’est une certitude.
« Je sais », répond Harley quand Ivy observe qu’elle a de la chance d’être mignonne.
Pas si mignonne que ça, en réalité, il peut y avoir un immense contraste entre l’impression qu’elle donne, l’image qu’elle renvoie et la noirceur que son cœur renferme, mais tout ceci, ce soit des nuances avec lesquelles Harley, à mesure que la folie prenait le pas sur la raison, a appris à jouer. Un charmant minois et des airs candides peuvent vous ouvrir toutes les portes. Et une fois que celles-ci sont ouvertes, eh bien… il n’est plus forcément nécessaire de faire semblant.
Ceci dit, en présence d’Ivy, Harley ne prétend rien du tout. Elle n’a pas besoin de le faire. Ivy l’a déjà vu dans tous ses états, et elle est très certainement parmi ceux qui connaissent le mieux son histoire, qui aura même vu d’elle des facettes qu’Harley ne se soupçonnait même pas. Elle l’a vu changer d’état, elle l’a vu devenir Harley, mais elle a aussi vu l’emprise que le Joker savait exercer sur elle. Elle a eu conscience de cela, et elle a été la première et peut-être la seule à envisager qu’elle puisse être capable de s’en libérer… Bon, c’est peut-être une chose qui reste à prouver malgré tout, et encore aujourd’hui, mais oui, Ivy est celle auprès de qui elle n’a pas besoin de prétendre. Si elle se montre mignonne, c’est qu’elle est mignonne, tout simplement.
« Je veux absolument aller chez toi, j’imagine ta déco d’ici », se marre Harley tout en quittant le muret à son tour. « Et si t’as de quoi faire, je peux même cuisiner pour nous deux. »
En revanche, elle ne garantit pas forcément que ce soit comestible, mais ça…
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Sam 19 Fév 2022 - 0:52
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Ivy n’était pas surprise par la décision de son interlocutrice. Harley avait toujours été trop curieuse, et elle aurait été plus qu’étonnée si la blonde avait renoncé à cette chance de découvrir l’endroit où elle habitait.
- Hm… Sans vouloir te vexer Harley, je crois que je ferais mieux de cuisiner.
Rien n’assurait que la blonde apprécie la cuisine d’Ivy, cependant. La rousse avait gardé ses habitudes et préférences d’ancienne hybride, et avait donc toujours un régime végétalien. Or, elle n’était pas certaine qu’Harley apprécie autant les légumes que les pizzas, mais… Elle aurait l’occasion de décider du repas une prochaine fois. Car à présent qu’elles s’étaient retrouvées, Ivy n’avait aucunement l’intention de laisser la seule humaine à qui elle accordait de l’intérêt, de l’affection et de l’estime lui filer entre les doigts… Ce qui n’avait, fort heureusement, pas non plus l’air d’être l’intention d’Harley.
Elle reprit place dans le siège passager de la voiture de la blonde et donna les indications à celle-ci pour les conduire chez elle. Ivy vivait dans une maison qu’elle avait choisie pour son immense jardin, dans lequel elle avait fait construire une serre où elle passait la majeure partie de son temps. Elle attendit d’être sortie du véhicule et d’être rejointe par son amie avant de lui faire visiter les lieux.
Toutes les pièces de sa maison étaient envahies de plantes. C'était dans la chambre d'Ivy que l'on trouvait le plus de végétaux, mais aucune pièce n'était épargnée pour autant. Des plantes grimpantes, des lianes, des plantes tellement touffues qu’elles auraient pu passer pour des arbustes, même des plantes carnivores… Tout en faisant visiter à Harley, la rousse marquait des pauses, le temps de caresser et de susurrer des mots doux à chacune de ses plantes… C’était son rituel, le seul auquel elle ne dérogeait pas. Tout comme elle passait plusieurs heures par jour dans sa serre, à en faire de même. Car au-delà du soleil, de l’eau et de l’engrais, Ivy savait d’expérience que des plantes qui se sentaient aimées, en sécurité, poussaient toujours mieux. C’étaient les végétaux eux-mêmes qui le lui avaient dit lorsqu’elle bénéficiait encore du pouvoir de les entendre.
Consciente que ce pouvait être un spectacle éreintant pour son invitée, Ivy abrégea le temps consacré ses mots doux à ses plantes et lui épargna, pour le moment, la visite de la serre.
- Tu peux t’installer, proposa-t-elle doucement après lui avoir présenté chaque pièce principale.
Elle désigna le canapé d’un geste de la main. Le meuble était relativement épargné par l’invasion de feuilles, même si une branche de lierre s’étendait le long du dossier. Pamela adressa un sourire à son interlocutrice, avant de lui tourner le dos pour préparer à manger.
- Alors t’as vraiment repris ton job de psychiatre ? L’interrogea-t-elle finalement comme si elles ne venaient pas de commettre plusieurs crimes.
Invité
Lun 21 Fév 2022 - 16:43
Wild Thoughts
feat. Ivy
Harley fait faussement mine de s’offusquer, la vérité, c’est qu’Ivy a évidemment totalement raison : la jeune femme ne brille certainement pas par ses talents culinaires, et aura plus de chances de brûler l’entièreté de sa cuisine, si ce n’est l’entièreté de son appartement, que de leur proposer quoi que ce soit de comestible, mais accepter la part de risque que représentait le fait de lui confier les fourneaux était un challenge supplémentaire, après tout. Ceci dit, ça va aussi à Harley de mettre les pieds sous la table, quand bien même elle sera sans doute incapable de se tenir et de ne pas vouloir mettre la main à la pâte, et donc de ne pas vouloir mettre son grain de sel partout (pas forcément métaphorique, le grain de sel en question, pour le coup).
Harley se laisse donc conduire jusqu’à la maison d’Ivy, impatiente de découvrir son chez-elle, clairement plus beau et plus agréable que celui de la psychiatre, qui vivait dans un petit appartement, environnée d’un joyeux bordel organisé. Sans surprise, le jardin qui entoure la demeure est gigantesque. Harley regarde tout et touche à tout tandis qu’Ivy lui fait faire le tour du propriétaire, beaucoup trop curieuse pour ne pas laisser ses yeux et ses mains traîner absolument partout, et sans aucune forme de ménagement… Forcément, il y a des plantes un peu partout, qu’attendre d’autre de la part d’Ivy… Cet endroit est à son image…
Pas forcément l’élément de Harley, mais elle s’y sent bien, parce que tout, dans cet atmosphère, lui fait penser à Ivy, et tout ce qui lui fait penser à Ivy la rend naturellement heureuse et sereine, c’est aussi simple que ça. Même voir Ivy papoter avec ses plantes l’amuse plus que ça ne la dérange, même si elle est convaincue que certaines d’entre elles l’observent de travers avec leurs non-yeux et l’observent comme une gêneuse dont elles se seraient clairement épargné la présence. Pas de chance pour elles : Harley n’a définitivement pas l’intention d’aller où que ce soit : elle se sent bien où elle est. Elle se sent à sa place auprès d’Ivy.
Harley s’installe dans le canapé confortable (et bizarrement plantes-free du salon), ou plutôt, elle s’y affale non sans une certaine satisfaction, étalant d’autorité ses jambes sur la table basse en fasse d’elle tandis qu’Ivy se propose de rattraper le temps perdu en l’interrogeant sur sa situation actuelle.
« Yep ! ça m’occupe, et faut bien gagner sa vie », dit-elle en laissant son regard rôder autour d’elle sans trouver où le fixer. « C’est génial d’être psy ici, les gens ont tous de ces problèmes, t’imagines même pas ! Bon, je devrais pas t’en parler, parce que la déontologie, tout ça mais… » Mais elle s’en fiche, et son large sourire en dit long à ce sujet. « Ça me change d’Arkham. »
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Invité
Mar 22 Fév 2022 - 17:31
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Pendant qu'elle interrogeait la blonde, Ivy préparait le repas - exclusivement végétalien, bien évidemment. L'appétit commençait à pointer le bout de son nez. A croire que ça creusait, d'incendier une usine. Ou c'était peut-être l'excitation, à la fois des retrouvailles et des crimes commis.
Attentive aux propos de son amie, Ivy sourit pour elle-même en apprenant qu'Harley avait repris son ancien métier pour "s'occuper". Il n'y avait qu'elle pour trouver de l'amusement à écouter les malheurs des autres. Pour sa part, si elle écoutait la souffrance des plantes sans problème, Ivy était cependant certaine qu'elle aurait dépéri d'ennui si elle avait dû s'intéresser aux maux des humains. Ces derniers étaient suffisamment grands pour se débrouiller seuls. Mais si Harley en tirait une forme de satisfaction, qui était-elle pour la dissuader de continuer ?
Et puis, si le divan à son cabinet était confortable, il était fort probable qu'Ivy vienne lui rendre visite régulièrement... Pour papoter, bien sûr, et plus si affinités.
Ses réflexions silencieuses prenaient une tournure dangereuse. Il y avait toujours eu des jeux de séduction entre elles, mais chez Ivy, c'était un comportement qui s'accompagnait aussi de manipulation. Et Harley était bien trop obsédée par l'ombre du Joker pour qu'Ivy considère qu'elle était sérieuse... N'est-ce pas ? Ce serait ridicule et pathétique. Et Ivy ne serait pas pathétique pour un membre de l'espèce humaine, même si elle avait un joli petit cul.
- Tu t'ennuyais à Arkham ? s'étonna-t-elle en se tournant vers elle.
Après tout, il y avait eu à Arkham les pires des criminels. Et puis, très honnêtement, entre le Joker et elle-même... L'esprit narcissique d'Ivy avait du mal à envisager que la Docteure Quinzel d'autrefois ait pu s'ennuyer à Arkham.
Mais, curieuse et consciente qu'Harley se fichait bien du secret professionnel, Pamela ne résista pas à la tentation et se hâta de l'interroger avec une curiosité très mal placée :
- C'est quoi ton pire cas, ici ?
Invité
Mer 23 Fév 2022 - 18:21
Wild Thoughts
feat. Ivy
« J’ai pas dit ça », se défend Harley avec un sourire quand Ivy déduit de ses propos qu’elle s’ennuyait à Arkham.
Non, ce n’était pas le cas, comment l’aurait-elle pu alors qu’au cours de ses entretiens (puis de sa propre incarcération, quand elle avait fini par passer de l’autre côté de la barrière), elle avait rencontré ce que l’humanité faisait sans doute de pire : de plus violent, de plus tordu, de plus dangereux… de plus excitant. Non, définitivement, elle ne s’ennuyait pas le moins du monde à l’asile d’Arkham, et ces lieux concentreraient toujours tout à la fois, ses pires et ses meilleurs souvenirs.
« J’ai dit que c’était différent », reprend-elle en haussant les épaules tout en relevant la tête pour essayer de déterminer ce qu’Ivy est en train de leur concocter. Ça sent diablement bon, par contre, ça ne ressemble en rien à des frites bien grasses ou à un bon burger bien juteux. Dommage. Bon, elle ferait avec.
Différent d’Arkham, clairement, cet endroit l’est, même si cette île a sans doute la même proportion que Gotham à rendre les gens complètement fou. Logique, en même temps, pas vrai ? Plus que logique, même. Ceux qui passent sur son divan ont les histoires les plus fantasques et les plus tordues, c’est souvent leur histoire qui, en fin de compte, se révèle plus intéressante que leur personnalité en elle-même.
Il y a cependant ici une différence non négligeable, et cette différence, elle l’adore et la hait en même temps, selon les moments. Ici, pas de Joker, elle est libre, il ne peut pas exercer son emprise sur elle, elle peut exister indépendamment de lui… oui, c’est une vraie chance, mais… Mais – et elle ne se verrait certainement pas l’avouer à Ivy –, il lui manque. Oui, elle le sais, ce n’est pas bien – dans la mesure où elle se soucie de faire quoi que ce soit de bien ou de mal, mais c’est juste plus fort qu’elle malgré tout. On ne se libère pas si facilement de celui qui vous a offert des ailes appris à voler, et a tordu, rogné, brisé ces mêmes ailes presque dans l’exact même temps : ce n’est pas comme ça que les choses fonctionnent, et Harley le sait bien.
« Le pire je sais pas trop, mais il y en a qui sont sacrément corsés », répond Harley à la question d’Ivy, un large sourire aux lèvres, tout en s’installant en tailleur sur son canapé. « Comme cette alien qui élevait les humains comme du bétail », Harley se marre en songeant à la concernée. « Elle a l’air fine maintenant qu’elle est une humaine elle aussi. » Elle hausse les épaules… « M’enfin, je ferai pas ça toute ma vie, j’ai juste pas trouvé mieux… jusqu’ici. » Elle glisse un chewing-gum dans sa bouche et le mâchouille en guise d’apéritif avant de reprendre la parole. « Je vais peut-être prendre un chat. Ou un chien. Je sais pas trop. »
Code by Laxy
Invité
Sam 26 Fév 2022 - 20:06
Wild thoughts.
feat. Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Certes, Arkham et ici, c’était deux choses différentes. Ivy voulait bien l’entendre. Mais, sans qu’elle ne sache pourquoi, la comparaison lui déplaisait néanmoins. Même si elle comprenait bien que la reprise du métier de psychiatre n’était pas l’ambition principale d’Harley. Et, si cette dernière lui avait assuré le contraire, Ivy elle-même aurait suggéré qu’elle passe faire un tour à l’asile. Car une Harley qui se résignait et se rangeait ? Ce n’était pas une Harley en bonne santé.
- Hm...
Elle servit deux assiettes et revint auprès d’Harley pour lui en tendre une, posant la sienne sur la table basse. Elle ramena les couverts dans le même temps avant de s’asseoir sur le canapé à côté de l’autre femme, en tailleur elle aussi.
- Alors ici aussi il y a des aliens…
Ce n’était pas si étonnant, lorsque l’on avait vécu dans le même monde que Superman. Mais cela ne faisait que confirmer ce qu’Ivy redoutait déjà : cette ville ressemblait, en bien des points, à Gotham. Or, s’il y avait bien un avantage à cette nouvelle vie, c’était que ça lui avait permis de s’émanciper de l’emprise oppressante de Gotham et de sa noirceur.
Lorsqu’Harley émit l’idée de prendre un chat ou un chien, Ivy tourna vers elle un regard dubitatif, arquant un sourcil. L’idée d’une Harley couverte de poils de chats la fit sourire. Mais elle ne sut pas résister à la tentation de la taquiner à ce sujet malgré tout :
- Tu sais Harley, les animaux, il faut les nourrir. Et s’en occuper. Parce que je me souviens de la manière dont tu traitais tes plantes et… Je suis même pas sûre que t’aies réussi à faire survivre l’une d’elles suffisamment longtemps pour que je prenne les choses en mains.
Elle piocha dans le contenu de son assiette, se laissant le temps de cette bouchée avant de reprendre avec plus de sérieux :
- Et puis un chat ou un chien c’est pas un peu trop… Classique pour toi ?