La jeune écrivaine semblait flotter sur un petit nuage. Ses romans avançaient, les idées fusaient dans son esprit et elle s’était même mise à rajouter de la romance dans ses récits. Et si elle était si bien c’était principalement grâce à Regulus. Le jeune sorcier qu’elle avait accepté d’aimer. Parce qu’aussi étrange que cela puisse être, Joséphine March avait enfin décidé de s’ouvrir à l’amour, de laisser ce sentiment aussi agréable que dévastateur, l’emporter dans une aventure. Elle savait qu’elle c’était embarqué dans une drôle d’aventure avec un drôle de personnage, mais elle n’échangerait Regulus pour rien au monde. Il était charmant à sa façon, et elle l’aimait lui et seulement lui.
Jo avait passé sa nuit à écrire alors lorsque le soleil se leva, elle décida qu’il serait bien de dormir au moins quelques heures. A peine sa tête eut touché le tissu de son oreiller, ses paupières étaient fermées. Et elle fut emporté en moins de temps qu’il ne faut pour le dire par les bras de Morphée. Elle se réveilla quelques heures plus tard, la faim se faisant ressentir. Et comme souvent, surtout depuis l’accident des crêpes brûlés chez Peter et Reg, elle sortit pour manger. Mais après son rapide repas, elle décida de prendre du temps pour déambuler en ville. Elle entra sans trop de surprise dans une librairie, et ressortir avec plusieurs ouvrages, certains qu’elle devait lire depuis quelques temps, d’autres qui lui avait juste tapés dans l’œil.
Puis elle se retrouva dans une boutique de pierre. Elle ne saurait clairement pas expliquer le fil de ses pensées pour qu’elle se retrouve ici. Mais une chose était sûre, c’était beau. Et puis elle semblait s’être prise d’affection pour le vendeur, un homme qui lui rappelait son père. La discussion dura pratiquement une demi-heure, Jo apprenant alors les bienfaits de plusieurs minéraux, lui permettant alors de déterminer lesquels il fallait qu’elle se procure. Elle fit ses achats mais alors qu’elle s’apprêtait à sortir, un visage familier passa dans la rue. Jo assura au vendeur qu’elle revenait rapidement puis elle sortit. ❝ Reg ! ❞ La jeune femme n’attendit pas une quelconque réaction de la part de son petit-ami avant de déposer ses lèvres sur les siennes avec passion. Mais quand il ne lui rendit pas son baiser elle le relâcha. Déposant ses mains sur ses joues, elle plonge son regard dans le sien. ❝ Regulus ? J’ai fait quelque chose pour obtenir une telle absence de réaction de ta part ? ❞
Harry va finir par croire que ce nouveau monde n’a absolument rien à lui apporter si ce n’est un flot continu de quiproquo, et qui n’en finirait jamais : d’abord, il espère retrouver son meilleur ami pour tomber sur son lui d’un univers parallèle (une rencontre qui n’a absolument rien eu de déplaisante pour lui, bien au contraire, mais qui n’en reste pas moins surprenante), puis il rencontre simultanément deux autres Peter Parker, qui ne sont jamais celui qu’il a connu, puis une jeune femme qu’il n’a jamais vue de toute sa vie vient sonner à sa porte pour lui envoyer son poing en pleine figure. Autant dire que c’est aussi épuisant que déroutant pour lui… non seulement il est déraciné, loin de tous ceux à qui il tient, mais aucune des personnes qui croisent sa route ne lui donnent d’autres impressions que celle de ne pas être à sa place ou de ne pas réussir à la trouver.
Pourtant, sa vie est loin d’être si terrible, ici. Sans l’influence néfaste de son père, il a pu se reconstruire, faire de nouvelles connaissances, se faire de nouveaux amis, choisir sa propre voie, et juste… être lui-même. Il tâtonne encore, bien sûr, et ses séances avec le docteur Bloom sont impérieusement nécessaires, mais il a tout de même le sentiment de progresser, l’air de rien. Alors oui, tout n’est pas si mal, en effet, et dans l’ensemble, Harry dirait même qu’il se porte bien, mais… Mais oui, cette succession intempestive de quiproquos a tout de même eu le don d’user son moral.
Et il ne s’attendait pas le moins du monde à celui qui lui arrive ce jour-là, alors qu’il ne fait absolument rien de plus banal que de marcher dans la rue. Littéralement. Vraiment, il ne fait rien d’autre que de marcher tranquillement, les mains dans les poches, quand cette blonde se précipite vers lui pour l’embrasser immédiatement, en l’appelant par un nom qui n’est pas le sien (en même temps, qui appelle son fils Regulus ? Même le cruel Norman Osborn a eu plus de décence envers sa progéniture). Complètement abasourdi, Harry reste un instant sans réagir le moins du monde. Oui, cette jeune femme est tout à fait charmante, n’empêche qu’il ne la connaît pas. Décidément, il a le don de provoquer des réactions absolument viscérales auprès de jeunes inconnues. D’abord cette Gwen Stacy qui manque lui casser le nez, et maintenant cette fille qui, visiblement, le prend pour son petit ami – ou a une vraiment drôle de façon d’aborder le sujet.
« Hum… le souci, c’est que je m’appelle pas Regulus, en fait. Désolée, tu me confonds avec quelqu’un d’autre », dit-il alors, sans réussir à trouver une manière plus diplomate de présenter les choses.
Il n’a pas envie de la mettre dans l’embarras, mais en même temps, il n’y a pas mille manières de présenter les choses non plus.
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Jeu 3 Mar 2022 - 19:44
a kiss for a stranger × ft. Harry & Jo
Bon elle aurait très sincèrement faire preuve d'un peu plus de réserve et d'intelligence sur ce coup là. Juste regarder sa réaction lorsqu'elle l'avait appelé Reg aurait du suffire, mais non, Jo avait décidé qu'il serait son petit-ami. Et elle l'avait embrassé. Bonne première impression que de se jeter sur un mec qui n'était même pas le sien. Maintenant il allait falloir qu'elle en parle à Regulus. Elle imaginait déjà la discussion et elle avait enfin de creuser sa tombe. En attendant maintenant il fallait qu'elle s'excuse auprès du pauvre jeune homme qui s'était fait sauter dessus. ❝ Oh merde. Pardon ! ❞ Elle le relâcha directement, se séparant de lui et lui laissant avoir accès à son espace vitale qu'elle venait complètement d'ignorer. Elle ne savait vraiment plus quoi dire. Avec un petit sourire gêné elle repris cependant la parole. ❝ Je suis terriblement désolée ! Je t’ai pris pour mon petit-ami… Duh. ❞ Et maintenant elle expliquait l'évidence même. C'est dingue à quel point le fait d'avoir rencontrer Regulus l'avait rendu... incapable de réagir correctement quand ça l'impliquait. Elle avait changé, mais en bien.
La jeune femme décida que quitte à l'avoir embrasser, elle pourrait faire connaissance avec lui. Parce qu'en réalité elle voulait en savoir plus sur cet homme qui avait le visage de son petit-ami... et de son meilleur ami. Elle tendit alors sa main vers lui. ❝ Jo ! Et encore désolée ! ❞ C'est dingue, quel était le pourcentage de chance de tomber sur le sosie de Regulus et Laurie ? Et surtout quel était le pourcentage pour qu'elle finisse toujours par avoir un lien avec eux ? Parce que bon déjà Laurie ok, c'était logique, il était le premier qu'elle ait jamais connu, elle avait grandit avec lui. Sauf qu'elle avait fini par rencontrer Regulus et tomber amoureuse de lui. Très sincèrement, elle pouvait craindre ce qu'il allait se passer avec l'homme face à elle. Mais sa curiosité était bien plus puissante que son instinct de conservation. ❝ Je savais déjà que Regulus ressemblait à quelqu’un que je connais depuis mon enfance mais voir quelqu’un qui ressemble à Reg ici c’est…bizarre. ❞
Harry marmonne un « c’est rien » qui doit s’entendre à peine. La vérité, c’est qu’à force d’être confondu avec d’autres que lui, il commencerait presque à prendre le pli. Bon, ce n’est pas pour autant que cette perspective l’enchante non plus mais… bref, on se comprend. Et oui, elle n’avait pas vraiment besoin de l’expliciter, Harry se doute bien que cette jeune femme ne lui a pas sauté dessus pour le plaisir mais a effectivement dû le confondre avec son petit ami… ou bien elle a une manière très étrange de saluer de parfaits inconnus.
« Je m’en suis un peu douté », remarque-t-il alors, en décidant de prendre cette décision embarrassante avec humour plutôt qu’autre chose : après tout, il n’y a pas mort d’homme, pas vrai ? Non, et son interlocutrice a plus de raisons de se sentir embarrassée que lui, donc autant ne pas accentuer inutilement sa gêne, pas vrai ? « T’inquiète, y a pas de mal, et crois-le ou non, t’es pas la première à me confondre avec un autre type, ici – mais t’es la première à me sauter au cou, rassure-toi là-dessus aussi », reprend-il en ayant bien conscience qu’elle pourrait s’imaginer que son Regulus est un coureur (lol) ou quelque chose du même acabit. « Faut croire que j’ai un visage très commun », reprend-il, toujours amusé.
Plus il prend conscience du nombre de ses sosies potentiels sur cette île, plus il est curieux de tous les rencontrer, même s’il ne sait pas trop comment il réagirait si ça devait être le cas, en réalité… c’est que dans le genre vraiment surprenant, comme expérience.
« Bref, moi c’est Harry, enchanté, Jo », reprend-il alors pour ne pas palier à toute politesse. « Il va falloir que je rencontre ton Regulus et qu’on se mette d’accord sur un signe distinctif histoire qu’on arrête de nous confondre l’un avec l’autre », suggère-t-il avec humour. Il marque un temps de pause. « Je comprends que ça soit perturbant pour toi. J’ai un autre genre de problème de mon côté. Comment expliquer ça… » Il se gratte l’arrière de la tête. « Mon meilleur ami, je sais pas où il est, ici, mais par contre, j’ai rencontré plusieurs versions de lui, même nom, même parcours, mais pas le même visage et pas exactement la même histoire. C’est dingue, pas vrai ? »
Oui, c’est dingue, mais au point où ils en sont, ils ne sont sans doute pas à ça près. Ils doivent s’habituer à une situation qui est particulièrement étrange et incompréhensible. Que faire sinon… l’accepter malgré tout ?
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Invité
Mer 30 Mar 2022 - 23:24
a kiss for a stranger × ft. Harry & Jo
Jo avait une façon étrange de saluer les gens, mais c'était juste à cause de la manière dont elle avait été élevé. Et puis elle finissait petit à petit à prendre le plis avec les coutumes plus modernes. Par exemple les révérences elle les avait rapidement jeté à la poubelle. Mais quelques signes continuaient de survivre dans les manières de la blondinette.
Elle adressa un sourire à son interlocuteur, ravie de voir qu'il ne semblait pas lui en tenir rigueur qu'elle lui ai sauté dessus. Elle l'écouta avec attention, mais ses sourcils se froncèrent en l'entendant. Elle ne voulait pas être jalouse, parce qu'elle savait que ses sœurs se moqueraient si elles savaient, mais c'était plus fort qu'elle. Il était le premier qu'elle ait réellement aimé, elle refusait de le perdre, et encore moins à cause d'une autre qu'elle. Alors bien sûr elle réagit vivement. Du moins jusqu'à ce qu'il termine sa phrase. ❝ Pas la p.... Ah oui. J'aurais eu une discussion à avoir avec Regulus sinon.❞ Puis sa curiosité repris naturellement le contrôle, elle voulait savoir à qui d'autre pouvait-il ressembler. Teddy, Regulus et maintenant ce jeune homme ? C'était déjà beaucoup non ? ❝ Pour qui est ce qu'on t'a déjà pris ? Je suis curieuse de savoir si mon petit-ami ressemble à d'autres personnes encore. Parce que deux c'est déjà suffisant je trouve.❞
Jo ne put empêcher un rire de s'échapper de la barrière naturelle que constituait ses lèvres. Elle tapota gentiment l'épaule du brun. ❝ Oh tu n'as pas besoin de le rencontrer je peux déjà te dire une chose qui peut empêcher une confusion. Continue de faire de l'humour et sourit.❞ Elle rompu le contact physique qu'elle avait instauré avant de sourire doucement. ❝ J'ai beau aimer Regulus, il ne brille pas par son sourire.❞
Elle l'écouta exposer son problème, peut-être qu'elle pourrait l'aider d'une manière ou d'une autre. Elle voulait au moins essayer. Effectivement c'était une sacrée situation, mais étonnement, ou pas, c'était presque commun ici maintenant. ❝ C'est dingue mais j'ai l'impression que c'est la phrase préférée de la personne qui nous a emmené tous ici.❞ Mais ça n'empêcha pas la jeune femme de lui proposer son aide en fin de compte. ❝ Comment s'appelle ton meilleur ami ? Peut-être que je l'ai déjà rencontré !❞
« On m’a déjà confondu avec ton petit ami, figure-toi », dit-il d’un ton amusé. « Mais c’était son frère, l’autre fois. Il m’a claqué la porte au nez en me voyant », résume-t-il d’un ton amusé.
Parce que Harry et Sirius avaient su dépasser cet épisode, et pour cette raison, il trouve cette situation plus comique, et cela ne l’empêche pas de très bien s’entendre avec Sirius (sans doute bien mieux que Sirius ne s’entend avec son propre frère), mais il est vrai que quand on y réfléchit, cette situation est quand même très franchement comique. Et il suppose qu’elle aura le don de faire rire Jo, qui sait peut-être un peu mieux que lui les raisons pour lesquelles les frères Black ne se parlent pas, des raisons que Sirius n’a pas particulièrement explicitées avec lui.
« Sinon, ce n’est pas mon apparence qui a prêté à confusion, les autres fois, c’est plutôt mon nom. Il semblerait qu’il existe une multitude de moi alternatifs... »
De même qu’il y a nombre de ses meilleurs amis sous leur forme alternative, et Harry n’est pas spécialement sûr que ce soit le genre de discussions dans lesquelles il ait envie de s’engager, là, tout de suite, de même qu’il n’est pas complètement certain de vouloir parler des autres Harry Osborn qui semblent tous lui donner la meilleure des réputations (et étant donné sa propre histoire, il a conscience du fait que c’est totalement justifié). Bref, il préfère garder la conversation sur une note plus légère, d’autant plus qu’il trouve son interlocutrice sympathique, et qu’il ne voudrait pas commencer à l’inquiéter avec toutes ces histoires.
« C’est une bonne motivation à garder le sourire, alors », fait Harry d’un ton amusé quand Jo lui apprend que son sosie est nettement plus morose que lui. Morose, il arrive à Harry Osborn de l’être plus qu’à son tour, pourtant, mais il est vrai tout de même qu’il n’a pas le sourire difficile. Il dissimule de nombreuses failles derrière ses sourires, mais ces derniers lui viennent facilement, comme une armure qui lui permettrait de se préserver de tout ce qui pourrait éventuellement lui porter préjudice.
« Peter Parker, c’est le nom de mon meilleur ami, mais même si tu en connais un, je ne garantis pas que ce soit celui que je connaisse moi-même. »
Malheureusement. Parce que pour la multitude de Peter Parker qu’il a croisés ou dont il a entendu parler, aucun d’eux n’a jamais été son Peter.
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