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(abandonné) Pas de repos pour les braves [Alina]

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Jeu 6 Jan 2022 - 19:07



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



Eurydice n’a pas dormi de la nuit, comme cela peut lui arriver malheureusement trop souvent, quand les cauchemars l’emportent sur le sommeil, quand les souvenirs hantent ses songes et la torturent de mille pensées, sensations, émotions qu’elle voudrait être capable de refouler, d’oublier. Elle a peut-être su échapper à Hadestown, et pourtant, Hadestown la poursuit… ajoutez à cela l’angoisse qu’elle éprouve parfois de se réveiller ailleurs que dans sa chambre douillette, réaliser que le songe n’était pas son retour en enfer, mais bel et bien sa présence sur cette île étrange… ça aurait l’air de faire tellement de sens ! Cet endroit ne ressemble pas à grand-chose de ce qu’elle a pu un jour connaître, et ça la bouleverse autant que ça la perturbe.

Nuits agitées, quand les premières lueurs du jours ont fait leur apparition, Eurydice a abandonné l’idée de rester allongée et en a profité pour se préparé un thé… Sam est déjà parti travailler, et a emmené Lou avec lui. Seule dans cette maison qui est devenu ton foyer pendant près de trois ans, elle se sent à la fois chez toi et en même temps toute seule, toute petite. Elle ne peut s’empêcher de songer à ses retrouvailles avec Orpheus. Elle est heureuse de le savoir là, et en même temps, elle a peur. Chaque pas qu’elle envisage de faire vers lui l’oppresse en partie. Elle a peur d’être avec lui en même temps qu’elle en meurt d’envie. D’un mouvement de la tête, elle essaie de chasser cette pensée, qui ne lui fait aucun bien. Autant qu’elle se contrôle sur ce qu’elle est à même de comprendre et de maîtriser. Il va être l’heure pour elle de se rendre au travail, et c’est tant mieux, c’est sans doute ce dont elle a besoin.

Après avoir laissé voguer ses pensées tout en sirotant le contenu de sa tasse, elle décide finalement de s’habiller, d’enfiler son épais manteau d’hiver et ses bosses et de se rendre jusqu’à la boutique. Elle n’est pas tout à côté, il faut une trentaine de minutes de transport en commun à Eurydice pour s’y rendre, mais ça ne la dérange pas. Durant ce laps de temps où le bus l’emmène jusqu’à son lieu de travail, elle observe, elle écoute, attentive à ce qui l’entoure, et finalement, le temps passe assez vite… Même si, en l’occurrence, elle a surtout somnolé. Des cernes immenses trahissent sa fatigue, elle aura du mal à tenir le coup toute la journée. Arrivée dans la boutique elle salue Alina, déjà présente.

« Bonjour Alina ! Comment tu vas ? Désolée, le bus a mis plus de temps que prévu ! Tu veux que je fasse quelque chose en particulier avant l’ouverture ? »
propose-t-elle, de bonne volonté.

Eurydice apprécie le tempérament d’Alina, et même sa présence. Avec elle, le travail se passe bien, et c’est tout ce qu’elle demande, évidemment. Elle avait été totalement désœuvrée en arrivant dans ce monde, ce sont des rencontres comme celle avec Alina qui lui ont permis de se trouver, et de se sentir mieux.


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Ven 7 Jan 2022 - 7:58

Depuis quelques jours, Alina est en plein doute. A dire vrai, elle a la trouille. Elle a retrouvé Aleksander. La personne sur laquelle elle ne pensait jamais pouvoir tomber dans cette ville. Ou du moins, pas aussi tôt, pas aussi vite. Pas alors qu'elle n'a pas encore Mal à ses côtés. Heureusement, il y a Inej, qui pourra la protéger en cas de besoin : et encore, Alina a retrouvé ses pouvoirs depuis un petit moment, donc elle pourrait toujours s'en servir face à Aleksander. D'ailleurs, celui-ci semble ne se souvenir de rien, concrètement. D'après leur rencontre et ce qu'il lui a dit, il est juste très confus et Alina lui semble familière. Mais il ne sait plus qui il était par le passé et ce qu'il lui a fait subir. Pourtant, c'est dans l'esprit d'Alina, plus que frais et c'est pour cela qu'elle a dû mal à réfléchir maintenant. Que va-t-elle faire ? Doit-elle lui dire la vérité et espérer qu'il ne parte pas de nouveau dans le mauvais chemin ? Ou doit-elle continuer de faire sa vie, comme ça... La deuxième option ne semble pas si mal, sur le papier. Sauf qu'aleksander finira forcément par se souvenir. C'est assez inévitable et ce jour là, s'il découvre que Alina ne lui a pas dit la vérité... Vraiment, elle ne sait pas quelle pourrait être sa réaction. Dans le fond, ce n'est pas qu'elle ait si peur que ça d'Aleksander. Mais elle a eu le coeur brisé. Il l'a manipulée, l'a fait tomber sous son charme pour ensuite mieux pouvoir la détruire moralement. C'est ça, qu'elle redoute. Qu'il ne l'amadoue encore, pour mieux lui "arracher" le coeur une seconde fois.

Ce matin, elle entre la première dans la boutique. Comme d'habitude, la propriétaire n'est pas là, laissant à ses employées le soin de s'occuper de son bien. Et ça convient parfaitement à Alina, qui adore être libre de ses mouvements, sans personne pour regarder ce qu'elle fait par dessus son épaule. Elle dépose ses affaires dans l'arrière boutique et attache ses longs cheveux couleur corbeau, afin de ne pas être gênée. Ensuite, elle revêt une sorte de tablier de la même teinte que ses cheveux et elle lève la tête en entendant la sonnette de la boutique tinter. Un sourire étire ses lèvres quand elle voit Eurydice entrer. "Coucou !" la salue-t-elle avec entrain, comme toujours. "Ça va et toi ?" Puis elle balaie ses excuses avec un petit geste de la main, comme pour lui signifier que tout va bien "Ne t'inquiète pas pour ça, je suis arrivée il y a seulement quelques minutes également." Alina aime beaucoup Eurydice. Depuis leur rencontre dans cette boutique, elles se sont toujours bien entendues. Alina apprécie travailler avec elle, elle s'amuse bien à son contact. "Il faudrait installer quelques plantes dehors, sur les étalages... ou mettre en place la caisse pour la journée ?" Alina n'aime pas trop diriger, ou donner des ordres. Elle préfère alors proposer des option et laisser les personnes choisir.
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Sam 8 Jan 2022 - 11:35



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



« Ça va bien. Pas très bien dormi, mais… ça va très bien »
, assure Eurydice quand Alina lui demande à son tour comment elle va.

Eurydice ne veut surtout pas donner l’air de se plaindre. Après tout, les cauchemars font partie de son quotidien, à présent, et par ailleurs, elle sait pertinemment qu’elle n’est sans doute pas la seule à en faire. Chacun accepte de se confier plus ou moins sur son passé, mais ce qui est certain, c’est que la plupart de ces passés ont été difficiles, éprouvants, et ont bouleversé les personnes qui les ont vécus. Elle n’est certainement pas la seule à faire des cauchemars récurrents, et elle n’a aucune envie de s’en plaindre plus que nécessaire, mais comme elle considère Alina comme une amie, elle préfère être honnête, d’autant qu’elle suppose que ça se voit sur son visage, avec ses cernes de six pieds de long.

Alina lui apprend qu’elle-même est arrivée il y a quelques minutes seulement. Bon, tout va bien, alors. Alina est une personne adorable, et la propriétaire des lieux les laisse très libres, et l’ambiance au travail est excellente, mais Eurydice ne peut s’empêcher d’associer la notion de travail au labeur d’Hadestown, où la tâche s’avérait aliénante et déshumanisante, si bien que chaque jour, elle réussit à encore être surprise de combien son travail ici peut être agréable et serein quand il n’était qu’une torture perpétuelle d’où elle vient.

« Je m’occupe d’installer les plantes à l’extérieur »
, décide Eurydice, pleine de bonne volonté, et qui surtout n’aime pas gérer la caisse, même si c’est évidemment un indispensable.

Elle prend tout de même le temps de nouer son tablier autour de sa taille avant de se mettre au travail. Elle aime beaucoup ce travail-là, celui qui consiste à disposer les plantes à l’extérieur afin de donner une âme à la boutique et d’inviter le chaland à s’attarder dans leur boutique. C’est une affaire d’élégance et de dosage, d’harmonisation des couleurs, et Eurydice considère ne pas être trop mauvaise dans cet exercice. En ce moment, elle jette son dévolu sur les roses de Noël, prisées, belles et colorées : elles font toujours leur petit effet.

« J’ai hâte que les fleurs de printemps reviennent »,
observe tout de même Eurydice avec douceur tout en s’affairant à la tâche.

En réalité, elle guette surtout le retour du printemps avec impatience car elle redoute, d’une année à l’autre depuis son arrivée ici, que le printemps ne revienne pas. Chez elle, il n’y avait que les étés brûlants et les hivers glaçants, redécouvrir l’éveil de la nature au printemps, la beauté des fleurs et de la végétation en cette période, c’était une chose qui l’avait profondément conquise et séduite. Et elle attend toujours que ce moment revienne avec la plus vive impatience, craignant en son fort intérieur que ce ne soit finalement jamais le cas.

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Dim 9 Jan 2022 - 15:14

Le visage d'Alina trahit soudainement son inquiétude quand Eurydice lui confie avoir mal dormi. Elle peut le comprendre. Même si elle ne connait pas vraiment l'histoire de sa collègue de travail, Alina peut aisément se dire que, comme tout le monde ici, le sommeil est difficile. Les souvenirs sont là et sont souvent troublés. Ils ne sont pas ici par hasard, c'est un fait, mais Alina avait espoir que ses cauchemars n'en seraient plus une fois loin, très loin de chez elle. Erreur. Ils sont encore là, tapis sous les nouveaux souvenirs qu'elle est en tain de se créer. Et ils reviennent la hanter, la nuit. De moins en moins, dieu merci... Mais ils ne disparaitront jamais vraiment. "Je comprends. J'allais faire du café avant que les premiers clients n'arrivent. Est-ce que tu en veux ?" C'est la vérité, d'ailleurs. Tous les matins, Alina a pris la fâcheuse habitude de consommer du café, parce qu'il est tellement meilleur ici que de là d'où elle vient ! C'était une consommation rare, et ça ressemblait plus à de l'eau avec de la terre qu'autre chose. Alors autant dire qu'ici, elle profite ! "D'accord, je me charge de la caisse, alors !" répond-elle avec entrain. Puis elle disparait dans l'artère boutique pour mettre en marche la machine à café, avant d'aller dans le bureau pour prendre la pochette contenant le fond de caisse, qui se trouve dans un coffre fort dont elle connait la combinaison. Elle revient ensuite les bras chargés et met tout en place à l'intérieur de la boutique. Lorsqu'elle a fini, l'heure d'ouvrir n'est pas encore tout à fait arrivée. Elle sort donc à l'extérieur pour voir si Eurydice n'a pas besoin d'aide. "Un coup de main ?" demande-t-elle avec un sourire avenant. Puis, elle attend quelques secondes avant d'oser demander : "Tu sais que tu peux m'en parler, si tu veux... de tes cauchemars, je veux dire. Moi aussi il m'arrive souvent d'en faire."
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Lun 10 Jan 2022 - 20:06



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



Eurydice voit l’inquiétude d’Alina naître sur son visage au moment pour elle d’évoquer ses cauchemars, et elle se reproche aussitôt, intérieurement, de créer du souci à sa collègue et amie. Elle ne veut pas que l’on s’inquiète pour elle, jamais. Elle se montre honnête envers Alina parce qu’elle l’apprécie suffisamment pour cela. Elle considère cela comme un privilège, mais certainement pas une invitation à se faire du mouron pour elle, elle considère que ce ne serait pas juste. Elle se doute qu’Alina peut comprendre malgré tout. Parce qu’Eurydice est souvent préoccupée, ou souvent épuisée par des nuits sans sommeil. La jeune femme n’a jamais eu le courage de lui parler d’Hadestown ou de sa vie passée, néanmoins elle se doute qu’il n’est guère besoin de cela pour qu’elle la comprenne, d’autant qu’elle se doute que la vie passée de son amie n’a pas dû non plus n’être qu’un long fleuve tranquille.

« Du café, c’est une excellente idée ! »
confirme Eurydice avec un sourire, estimant que ce ne serait effectivement pas de trop.

Eurydice est une plus grande consommatrice de thé que de café, et le café, très efficace sur elle, a souvent le don de l’exciter. D’un autre côté, ce ne sera sans doute pas de refus dans ces circonstances, justement. Et puis, ça leur permettra de bavarder un peu autour d’une boisson chaude en attendant de guetter l’arrivée de leurs premiers clients de la journée.

Pendant qu’Alina s’affaire à la caisse, Eurydice se charge donc de disposer les plantes à l’extérieur. Elle est plutôt fière du résultat. Elle n’est pas forcément de nature à se lancer des fleurs trop facilement (jeu de mots involontaire), mais en l’occurrence, elle considère qu’elle a fait du bon travail et mis la boutique suffisamment en valeur pour séduire le chaland et lui donner envie de s’attarder à l’intérieur. Elles ont de la chance, la boutique rencontre son petit succès. En espérant que ça dure. Mais vu qu’elles font du bon travail et forment une bonne équipe, il n’y a pas de raison, pas vrai ?

« J’ai presque fini »
, répond Eurydice quand Alina lui propose un coup de main. Et en effet, elle n’en a que pour deux minutes encore pour que tout soit prêt. Avant qu’Alina ne l’interroge plus directement au sujet de ses cauchemars. « Je veux pas t’ennuyer avec ça… » Elle marque une pause. « Je sais ce que tu vas dire, je ne t’ennuie pas dans tous les cas. » Elle affiche un léger sourire. « Est-ce que ça t’arrive aussi… ? D’avoir peur de te réveiller, et de te retrouver à l’endroit duquel tu es partie avant d’arriver ici ? »

Elle sait que certains vendraient père et mère pour retrouver leur monde d’origine, ce n’est clairement pas le cas d’Eurydice. Elle, bien au contraire, ferait absolument tout pour ne surtout jamais retourner d’où il vient. Elle ignore ce qu’il en est pour son interlocutrice.


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Mer 12 Jan 2022 - 22:01

« Une tasse de café, une ! » approuve alors Alina quand sa collègue accepte sa proposition pour une boisson chaude capable de les maintenant éveillées autant l’une que l’autre ! Elle se dépêche donc de faire ses tâches, tout en se demandant, par pure curiosité, ce qu’il peut bien y avoir dans la tête d’Eurydice. Bien sûr, ce ne sont pas ses affaires et elle ne s’abaissera pas à tirer des conclusions sans doute trop hâtives, mais Alina déteste juste voir des gens qu’elle apprécie souffrir ou se sentir mal. Or, elle voit bien que tout ne va pas pour le mieux et elle voudrait savoir afin de l’aider comme elle peut. Et non pas pour alimenter une curiosité mal placée. Quelques minutes plus tard, Alina, armée de deux tasses de café, rejoint Eurydice pour lui demander si elle veut de l’aide, comme elle a terminé ses propres besognes. Mais celle-ci refuse poliment et gentiment, comme toujours. Elle a bientôt terminé, et c’est la vérité. Alina se contente donc de la regarder faire avec un léger sourire amical, tout en tenant encore les deux tasses dans ses mains. Ensuite, Alina ne peut s’empêcher de lui proposer de discuter de ce qui la tracasse. Parler, Alina elle-même le sait, peut faire le plus grand bien parfois. Eurydice parait incertaine, et Alina ne compte pas la forcer si elle ne veut pas parler, ce n’est pas là son but. Et alors qu’elle ouvre la bouche pour effectivement lui signifier qu’elle ne la dérangera jamais en voulant se confier à elle, Alina sourit quand Eurydice la devance. Puis elle reprend un air un peu plus sérieux. A-t-elle peur de se réveiller un jour et de se retrouver dans son propre monde ? De perdre tous les amis qu’elle a réussi à se faire ici ? De perdre la vie qu’elle a réussi à construire malgré elle ? Est-ce qu’elle a peur d’être de nouveau traquée et en danger ?! « Oh que oui », répond-elle avec un soupir. « Bien sûr que j’ai peur de ça. Plus que tu ne peux l’imaginer. » Puis elle la regarde avec empathie. Elle en déduit donc que son amie n’a pas dû avoir une vie facile, avant. Tout comme elle. « Là d’où je viens, les choses n’étaient pas des plus roses, si on peut dire. Déjà, à cause de mon apparence » Alina préfère ne pas tout dévoiler d’un coup, de peur d’effrayer Eurydice avec ses histoires de magie, de cerf que l’on tue pour voler les bois afin de faire accroitre son pouvoir… Non, elle préfère commencer doucement avec un sujet qui n’est pas si rare : le racisme. « Depuis l’enfance, on me reproche d’être différente, d’avoir les « mauvaises » origines. C’était tout sauf une partie de plaisir. »
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Mer 19 Jan 2022 - 18:12



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



Eurydice avait eu peur qu’Alina ne comprenne pas sa question. Les quelques rares personnes à qui elle osait la poser, ou quelque chose de cet acabit, à tout le moins, avaient toujours tendance à se montrer particulièrement surpris, quand ils n’étaient pas tout bonnement choqués… Ce qu’elle peut comprendre en partie. Elle sait que certains donneraient absolument tout pour retrouver les leurs, et leur vie d’avant, et comment les en blâmer. Ils avaient tout perdu en arrivant ici !! Mais ça n’a jamais été son cas, pour sa part. Elle, loin d’avoir tout perdu, a gagné beaucoup… et à présent, elle a même retrouvé Orpheus… Certes, ils tâtonnent, surtout parce que la jeune femme s’efforce de mettre ses distances, mais clairement, elle a de très bonnes raisons de vouloir être ici plutôt que de retrouver Hadestown. Rien ne l’angoisserait davantage que cette perspective, d’ailleurs.

Et donc, entendre Alina lui confier sa peur en retour lui réchauffe sincèrement le cœur. Elle se sent, l’espace d’un instant, comprise, et elle avait vraiment eu besoin que ce soit le cas… Sans doute est-ce plus qu’elle ne peut se l’imaginer, en effet, car Eurydice ne sait pas exactement ce qu’elle doit ou non s’imaginer, en réalité. Elle lui apprend alors que la vie n’était pas rose du tout d’où elle vient, et c’est une chose à laquelle Eurydice peut totalement s’identifier. Peut-être pour des raisons totalement différentes, va savoir, mais il n’empêche.

« Différente en quoi ? »
demande Eurydice, curieuse, quand Alina lui apprend qu’elle a été souvent rejeté à cause de son apparence et de ses origines. « Je t’avoue que j’ai du mal à voir où est le problème avec ton apparence », remarque-t-elle avec curiosité.

Elle n’a pas envie de se montrer indiscrète ou de s’engager sur un terrain où elle aurait tout intérêt à ne pas s’aventurer, mais elle se pose sincèrement beaucoup de questions, car quand Eurydice regarde Alina, cette dernière ne lui trouve vraiment rien de particulier, aucune tare physique qui justifierait le rejet. Certes, aucune tare physique ne devrait justifier le rejet dans tous les cas, mais elle se comprend.

Quand Eurydice regarde Alina, il faut dire qu’elle ne voit qu’une jolie jeune femme, sympathique et intéressante. Impossible pour elle d’imaginer quoi que ce soit d’autre, et elle se dit qu’il doit lui manquer quelques points importants de l’histoire d’Alina. Alors qu’elles sirotent tranquillement leur café et qu’il n’y a aucun client à l’horizon, peut-être est-ce le moment, au final, de se laisser aller à quelques confidences. Qui sait si ça ne leur fera pas de bien à toutes les deux.


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Mer 26 Jan 2022 - 11:52

L’heure est aux confidences. Mais Alina ne se sent pas stressée ou forcée. Au contraire, partager un peu de ses souvenirs, un peu le sa mémoire lui fait du bien, si on peut dire. D’accord, ça n’a rien de très joyeux et ça va sûrement remuer les mauvaises choses auxquelles elle ne veut pas forcément penser… mais Alina sent qu’Eurydice en a besoin. Qu’elle a besoin d’être comprise, de savoir qu’elle n’est pas la seule à avoir apparemment échappé à une vie semée de troubles. À avoir un passé difficile et douloureux à encaisser. Alors si Eurydice parvient à relativiser grâce à Alina, c’est avec plaisir qu’elle est prête à partager ses propres expériences. Elle esquisse un sourire quand celle-ci lui demande ce qui peut bien clocher avec son apparence. À première vue, rien. Pour les gens de ce monde, rien. Mais là d’où elle vient, la vérité est toute autre, mais disons qu’Alina a appris à faire avec. Quoi que. On ne se fait jamais au racisme, quel qu’il soit. « Mes yeux, le teint de ma peau et mes cheveux… disons pour faire simple qu’ils n’entraient pas tellement dans les critères, dans mon monde. J’étais d’une origine différente et là où j’ai grandi, ça faisait tâche. » Elle s’arrête pour boire une gorgée de son café. « Même quand j’ai rejoint l’armée et que j’ai voulu défendre les valeurs de mon pays - à mon échelle, bien sûr - ce n’était jamais assez. J’étais toujours cataloguée selon mes origines, et non pas par mes actes. » Elle regarde Eurydice et sourit tristement. « Ça, c’est l’une des choses que j’ai peur de retrouver si jamais la chose qui nous a fait venir ici nous faisait rentrer chez nous. » Et encore, ce n’est pas sa crainte principale ! Mais autant ne pas tout mélanger, sinon ça ferait sans doute trop pour Eurydice !
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Jeu 27 Jan 2022 - 19:59



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



C’est avec la plus grande curiosité et la plus grande attention qu’Eurydice écoute la réponse d’Alina quant à ces différences qui l’isolaient dans sa vie d’avant, et qu’Eurydice, pour sa part, ne remarque pas le moins du monde. Oui, Eurydice ne voit pas du tout ce qui cloche avec l’apparence d’Alina, qu’elle trouve charmante. Mais il faut dire que les discriminations, d’où elle vient, ne se jouaient pas sur le plan du racisme mais de la classe sociale à laquelle on appartenait (les deux peuvent être intrinsèquement liés, certes, mais à Hadestown, ce n’était pas le cas). Le physique d’Eurydice, d’ailleurs, aurait sans doute pu lui causer du tort dans un autre monde, mais elle n’a jamais souffert de cela pour cette raison très précise : parce que l’origine ne représentait rien. Eurydice n’aurait même pas su dire d’où elle était originaire, d’ailleurs.

Alina explicite : ses yeux, le teint de sa peau et ses cheveux étaient, apparemment un problème qu’il fallait à tout prix résoudre. Son origine avait fait d’elle une paria… Eurydice en est sincèrement navrée pour son interlocutrice. Tout en tenant sa tasse de café entre ses doigts, qui lui réchauffe les mains, elle en oublierait presque d’y tremper les lèvres tant elle se trouve absorbée par le récit de son interlocutrice.

Ce qu’elle raconte est absolument passionnant, il faut dire : elle lui parle de l’armée qu’elle a rejoint, et de son intention de défendre les valeurs de son pays… Des velléités de changement, de révolution, Eurydice en a eues au cours de sa vie, et pourtant, ses espoirs à elle reposaient sur une simple chanson, et l’espoir du retour du printemps, elle n’avait jamais lutté, n’avait jamais combattu au nom de ces idéaux… elle s’était, à la place, laissé dominer par ses instincts : le froid, la faim… la nécessité absolue de subvenir à ses besoins les plus primaires… Orpheus, lui, avait bien failli encourager une révolte, celle des travailleurs d’Hadestown, et elle retrouve un peu de sa force de volonté en Alina, une force de volonté dont elle aurait bien eu besoin elle-même, mais il avait été trop tard pour ça.

« Je comprends… ça devait être terrible de ne pas être entendue pour ce que tu avais à dire. »
Elle sourit doucement. « J’espère qu’ici, plus personne ne s’est permis de te faire ce genre de réflexions déplacées », ajoute-t-elle en la considérant avec sérieux. Enfin, elle se rappelle sa tasse de café et en boit une gorgée avant de reprendre. « Tu dis que c’est une des choses, il y en a d’autres alors ? »

Elle est sûrement trop curieuse, mais elle vient d’ouvrir une brèche, et cette brèche lui donne envie d’en apprendre plus au sujet de son amie et collègue… Elle réalise qu’elle en sait si peu, au final, sur elle et sa vie passée, alors même qu’elles se côtoient tous les jours.


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Sam 29 Jan 2022 - 8:59

Alina se confie comme elle ne l'a pas fait depuis longtemps. Même à Mal, elle n'a encore jamais parlé de ses doutes, de la douleur qu'elle ressentait face au racisme. Après tout, il voyait bien, que ça la blessait et il faisait tout pour le protéger de ça : parce que lui aussi, a été si rapidement jugé, quand ils étaient enfant. Bien sûr, l'âge adulte venant, tout a changé pour lui et il a enfin été respecté. Alina n'a pas eu cette chance, malheureusement. Mais elle ne voulait pas mettre de mots sur tout ce qu'elle vivait, préférant tout laisser derrière elle, enterré. Aujourd'hui, tout ressort plus ou moins et étrangement, ça lui fait du bien ! Elle regarde finalement Eurydice et lui offre un sourire avec un hochement de tête. « Oui, ici les choses sont différentes. Il y a tellement de personnes venant de monde différents, d'origines différentes... personne n'a jamais fait de commentaire, et je dois avouer que ça fait du bien.» Ce qui est vrai. Être regardée sans être jugée fait un bien fou ! Puis Alina hésite un peu. Doit-elle aller plus loin et lui parler de ses pouvoirs ? Elle a foi en Eurydice et lui fait confiance, là n'est pas la question. Elle a juste... peur de sa réaction. Peur qu'elle ne commence à la voir autrement. Comme un monstre. « Je... On peut dire ça, oui. » Elle prend une profonde inspiration et décide de se jeter à l'eau. Après tout, elle a déjà parlé de ses pouvoirs à Steve et il l'a vraiment bien pris ! Pourquoi Eurydice serait-elle différente, alors qu'elle est la douceur incarné ? « Là d'où je viens... Il existait des gens spéciaux. Ils avaient ce qu'on peut appeler, des pouvoirs. » Alina n'est pas des plus fortes pour expliquer ce genre de chose, et elle espère qu'elle arrivera à faire le plus simplement possible pour qu'Eurydice comprenne qu'elle n'est pas dangereuse. « Et... Peu de temps avant d'arriver ici, j'ai appris que je faisais partie de ces personnes là. Comme si je n'étais pas déjà assez différente... »
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Sam 29 Jan 2022 - 23:24



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



C’est certainement l’avantage de se retrouver dans un monde tel que celui-ci : le brassage culturel est tel qu’aucune ethnie, aucune origine sociale n’est vraiment représentée en surnombre, finalement. Certains viennent d’autres époques, d’autres encore d’autres planètes… partant de cette observation, la notion même de racisme semblerait presque absurde : ils sont, tous autant qu’ils sont, étrangers en leur nouvelle terre, des exilés involontaires qui se retrouvent dans l’obligation d’accepter ce qu’ils n’auraient jamais pensé être à même de tolérer.

Dans ce système encore nouveau et donc fragile, ils se cherchent tous plus ou moins, en manque de repères, et pour cette raison, ils ne peuvent nécessairement pas s’organiser en clans discriminatoires. Malheureusement, ce sont des choses qui, sans doute, arrivent beaucoup trop rapidement, mais Eurydice espère, en son for intérieur, qu’Alina n’aura plus jamais à souffrir d’une telle chose pour sa part. Il est bien sûr impossible pour elle de se mettre à sa place , de comprendre ce qu’elle a enduré… ses peines et ses tourments ont été d’un autre ordre, pour sa part, mais ce qu’elle sait en revanche, c’est qu’Alina est quelqu’un de bien, et que c’est avant tout et surtout ce qui doit être retenu d’elle. Le reste ? ça n’a pas grande importance. Eurydice ne voit que la femme qu’elle est, sa collègue, celle qui est progressivement devenue son amie, et le reste a cessé d’avoir beaucoup d’importance, si ça en a seulement eu pour commencer.

La jeune femme a tout de même conscience de se montrer éventuellement un peu trop indiscrète tandis qu’elle évoque ces autres choses dont son interlocutrice voudrait peut-être lui parler. Elle sent que ce n’est pas une chose simple à raconter, et pour cette raison, elle est tout à fait prête à rétropédaler et à lui suggérer de ne rien dire si la chose doit être trop éprouvante à ses yeux, seulement, elle trouverait le silence dommage… surtout si dire ce qu’elle a sur le cœur peut lui faire du bien. Très attentive, donc, la jeune fleuriste écoute et n’interrompt pas, veut tout savoir de ce que son interlocutrice peut avoir à lui dire.

Apparemment, elle a découvert qu’elle appartenait à une catégorie de personnes spéciales, qui possédait des pouvoirs… ce qui ajoutait à sa différence.

« C’est une belle chose d’avoir des pouvoirs, non ? »
répond Eurydice qui n’est pas totalement surprise, pas seulement parce que cet endroit regorge de magie, mais parce qu’elle aussi a connu un homme au pouvoir singulier, le fils d’une muse, qui est devenu son mari. « Qu’est-ce que tu étais capable de faire ? Tu y arrives encore, ici ? » demande-t-elle ans savoir un seul instant dissimuler une curiosité grandissante.



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Dim 30 Jan 2022 - 8:22

Eurydice écoute Alina sans émettre de jugement. Sans faire le moindre commentaire, désobligeant ou non. Ce qui n'étonne pas Alina, parce que ce ne serait absolument pas le genre de son amie. Au contraire elle reste là, buvant les paroles d'Alina qui elle, essaie tant bien que mal de faire passer son message. Puis, inévitablement, elle en vient à parler de la magie. Elle faisait partie intégrante de son monde, et elle ne peut que difficilement passer à côté, parce que la magie est également ce qui la définit elle-même. Ce qui surprend néanmoins Alina, c'est qu'Eurydice n'ai pas l'air surprise. Et qu'elle accueille cette nouvel avec une certaine sérénité ! « Euh... Oui, je suppose que ça peut être une belle chose. Dans mon cas, je ne sais pas trop.» Les pouvoirs grisha sont certes intéressants, mais peuvent être mortels. Surtout sachant qu'ils sont très souvent traqués et emprisonnés, voire mis à mort justement parce qu'ils sont dotés de magie ! Puis elle regarde Eurydice et souri légèrement. Elle a l'air vraiment curieuse, mais ça lui plait ! Encore une fois, aucun jugement... « Je peux... invoquer le soleil. » dit-elle, avant de se rendre compte que ce n'est pas forcément logique pour tout le monde ! Elle se tourne alors vers elle en faisant en sorte d'être dos à la porte et aux vitrines, puis elle ouvre la paume de sa main. « Surtout, n'ait pas peur, d'accord ? » Puis, quelques instants après, une petite boule d'énergie, de la taille d'une orange apparait quelques centimètres au dessus de sa main. « Je peux... éclairer un passage, même dans les endroits plongés dans le noir. Et je peux apporter chaleur et réconfort. »Elle peut également tuer si elle le voulait, mais ça, elle va bien se garder de le dire !
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Dim 30 Jan 2022 - 15:30



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



Eurydice devrait sans doute apprendre à moins parler de choses dont elle ne sait rien. Certes, elle n’est pas inquiétée par la notion de pouvoirs, de ces capacités singulières que possèdent certains individus, même si elle-même n’avait rien de spécial, ce n’est pas pour autant que c’est une chose que les gens veulent partager avec vous. Elle n’en sait rien, ça a été plus fort qu’elle que de lui poser la question au bout du compte, et en attendant la réponse d’Alina, elle se demande si elle n’aurait pas mieux fait de s’abstenir, car elle lui avoue que si le fait de posséder des pouvoirs pouvait être une bonne chose, elle ne l’a jamais perçu comme tel de son côté.

Eurydice l’observe curieusement, elle est tentée de rétropédaler, de dire à Alina qu’elle n’est pas du tout obligée d’en parler si elle ne le souhaite pas, mais au final, elle ne dit rien, elle préfère entendre malgré tout ce qu’Alina a à lui apprendre, parce qu’elle est tout bonnement trop curieuse pour s’épargner d’entendre ce que son interlocutrice peut bien lui dire. Quand elle lui apprend qu’elle peut invoquer le soleil, Eurydice fronce les sourcils. Elle n’est pas complètement certaine de comprendre ce que cela signifie exactement, mais dit comme ça, c’est poétique, et Eurydice a envie de penser que ça n’a pas l’air si grave, mais au fond, qu’en sait-elle ?

La jeune femme hoche doucement la tête quand son interlocutrice lui demande de ne pas prendre peur. Elle ne veut pas s’inquiéter, mais ne s’avance-t-elle pas trop en lui faisant cette promesse silencieuse ? Certes, elle a envie d’affirmer qu’elle en a vues d’autres, et qu’elle n’est pas si impressionnable que cela, mais au bout du compte, elle ne peut pas prétendre non plus que c’est aussi simple que cela. Eurydice la regarde faire, ouvrir la paume de ses mains tandis qu’une boule d’énergie s’élève au-dessus de ses mains.

« Mais… c’est magnifique, Alina »
, répond Eurydice, émerveillée, en découvrant le pouvoir de son amie… Elle apportait de la lumière, de la chaleur, du réconfort, qu’est-ce que cela pouvait bien avoir de terrible ? Eurydice doit bien admettre qu’elle a du mal à comprendre. Elle, pour sa part, n’est jamais qu’émerveillée de ce qu’elle découvre. « Tu n’imagines pas à quel point un pouvoir tel que le tien m’aurait été précieux, d’où je viens. »

Elle songe à ces rudes hivers qui l’ont transie de froid et d’angoisse, oh, comme elle aurait aimé avoir un soleil à portée de main, alors ! La vie lui aurait paru immédiatement plus simple, plus agréable, plus douce…


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Ven 4 Fév 2022 - 22:39

Encouragée par le fait qu'Eurydice ne dise rien et se contente de regarder avec un petit hochement de tête, Alina se sent assez à l'aise pour lui montrer son pouvoir. Bien sûr, elle espère de tout coeur que son amie ne va pas s'enfuir en courant et en hurlant ! Mais bien évidemment, c'est tout le contraire et Alina regarde Eurydice avec attention, le regard de celle-ci rivé sur le boule de lumière. Elle sourit finalement face à la réaction d'Eurydice et l'interroge du regard. « Vraiment ?» demande-t-elle en fermant doucement sa main, ce qui fait disparaitre la boule d'énergie et rend la pièce moins lumineuse malgré le fait qu'il fasse jour et grand soleil au dehors. « Vous n'aviez pas de lumière, dans ton monde ? » Alina peut le concevoir, sachant que plusieurs mois dans l'année, ils avaient droit au brouillard, à la neige et au blizzard par chez elle ! Il aurait pu en être la même chose pour Eurydice, après tout ! « Comment était ton monde ? Enfin, si ce n'est pas indiscret. Tu n'as pas à m'en parler si tu n'en a pas envie. » Et c'est vrai. Même si Alina s'inquiète, elle ne va certainement pas forcer son amie à lui révéler des choses qu'elle n'aurait pas envie de révéler.
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Dim 6 Fév 2022 - 14:04



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



« Mais bien sûr ? Tu ne trouves pas que c’est magnifique, toi ? C’est une des plus belles choses que j’ai jamais vues. »

Eurydice est très enthousiaste, mais surtout, elle est très sincère, elle ne feint pas l’enthousiasme qu’elle éprouve. Elle est véritablement émue et impressionnée par ce qu’elle voit. A ses yeux, elle n’a jamais assisté à spectacle plus fantastique et plus émouvant que celui-ci. Oui, c’est vraiment beau, et c’est une chance qu’elle possède ce don… Si ce monde devait virer à l’obscurité la plus totale, elle serait là pour leur apporter la lumière : c’est un rôle si positif ! Difficile de ne pas en éprouver d’office une émotion certaine.

« Oh, il y avait de la lumière mais… c’est compliqué. »


Eurydice hésite à répondre à la question de son interlocutrice. Quand cette dernière lui assure qu’elle n’est pas obligée d’en parler si elle n’en a pas envie, la jeune femme est convaincue que ce ne sont pas des paroles en l’air et qu’elle le pense réellement : ça la rassure, ça la touche, vraiment. Mais en dépit de cela, elle ne sait pas si elle aura le courage de se replonger là-dedans. La seule à qui elle ait eu le courage d’en parler avant cela avait été Sam… qu’en serait-il avec son interlocutrice ?

… d’un autre côté, Alina est une amie, une personne qu’elle apprend à bien connaître, une personne en qui elle a confiance. Elle peut lui parler, et surtout, elle a besoin de parler, il faut quand même le dire. Alina s’est montrée totalement rassurante, réconfortante et surtout honnête envers elle : alors ce serait la moindre des choses que de l’être en retour, pas vrai ? Oui, très probablement. Eurydice accepte donc de parler.

« Quand le soleil acceptait de nous éclairer, il était si brûlant, si oppressant que c’était insupportable, la chaleur était étouffante. Et en hiver… le froid estompait la lumière. Puis il y avait Hadestown… »
Elle marque une pause, cherche ses mots. « C’était un monde à part entière, Hadestown, un lieu sous-terrain qui était devenu le seul qui soit à peu près vivable à qui que ce soit, mais pour aller là-bas… » Elle tremble en songeant au contrat qu’elle avait passé avec Hades. « … Il fallait consentir à sacrifier une grande partie de soi-même. »

Et si ce sacrifice pouvait sembler acceptable au début, quand la faim entravait toute réflexion, une fois sur place… Eh bien c’était l’enfer. Au sens le plus littéral du terme.

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Jeu 10 Fév 2022 - 7:37

« Eh bien, sachant que j'ai été traquée, presque tuée, capturée, et re presque tuée pour ma lumière... j'ai un peu de mal à la trouver magnifique, on va dire.» Et encore, elle a un meilleur rapport avec sa magie, depuis quelques temps. Elle commence à l'apprivoiser, seule et l'esprit tranquille, puisque Aleksander n'est pas là pour lui implanter des idées dans la tête et la manipuler. Bien évidemment, elle l'a retrouvé, en ville : mais il a perdu la mémoire. Ce qui la rassure, mais qui lui fait de la peine en même temps ! Perdre tous ses souvenirs... elle ne le souhaite à personne. Elle demande ensuite à Eurydice s'il y avait du soleil, de la lumière chez elle ou non. Et sa réponse la surprend. Lui fait même un peu froid dans le dos. « Je vois... Je suis désolée de remuer de mauvais souvenirs. » Elle attrape la main de son amie et la serre doucement, pour lui communiquer chaleur et soutien. « Mais tu n'es plus là bas. Et tu n'y retournera pas : j'ai foi en ça. Je m'accroche à l'idée que nous resterons ici pour toujours. Nous le méritons. » Elle le pense, plutôt deux fois qu'une. Ce serait tellement injuste qu'on leur donne une nouvelle chance de vivre une belle vie, une vie qu'elles ont mérité, finalement pour ensuite la leur reprendre soudainement. Non. Ça n'arrivera pas. « Chez moi, le soleil était certes inoffensif, mais il y avait le fold. Un énorme brouillard s'étendant sur des centaines de kilomètres... Il a été créé par un Grisha. un Grisha qui voulait du mal aux êtres humains. » Même si Aleksander avait ses raisons le jour où il a malgré lui créé le Fold, ce n'est pas une raison pour l'encenser et le pardonner. « Et dans ce brouillard qui reliait l'endroit où je vivais à la plus grande ville la plus proche... il y avait ces monstres. Des bêtes volantes tuant la moindre chose qui reflétait la lumière. Mes parents sont morts dans le Fold, ainsi que ceux de mon meilleur ami. Ce n'est pas un endroit que je conseillerais et ça me fait un peu penser à ton Hadestown ? Pour traverser, il faut être prêt à payer le prix. »
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Ven 11 Fév 2022 - 22:30



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



« Oh… Je suis désolée… »
, s’excuse d’office Eurydice en apprenant à quel point la lumière d’Alina lui avait causé du tort.

C’est sûr, dans de telles circonstances, il est normal que son pouvoir soit devenu sa hantise, et Eurydice est sincèrement malheureuse d’apprendre cela… Personne au monde ne devrait jamais endurer de tels calvaires. Comment peut-on mettre en œuvre des actions aussi horribles pour une chose aussi belle ? Eurydice est frappée par l’injustice dont son interlocutrice a été la victime. Ici, elle comprend que c’est une marque de confiance absolue que de lui avoir présenté son don, et Eurydice compte bien se montrer particulièrement prudente, et être ainsi à la hauteur d’une telle confidence.

Et cela la convainc d’autant plus de partager son histoire avec son interlocutrice. Elle adresse un fin sourire qui signifie que ce n’est rien quand Alina s’excuse de remuer de mauvais souvenirs. C’est vrai, ce sont de mauvais souvenirs, mais des souvenirs qui l’ont construites, et fait d’elle qui elle était. Le contact de la main d’Alina serrant la sienne lui fait du bien. En cet instant, plus que jamais, Eurydice a pris conscience d’avoir une amie en or, et les paroles qu’elle prononce, Eurydice avait clairement envie de les entendre : la promesse qu’elle ne reviendrait pas d’où elle vient, qu’elle restera ici pour toujours. Bon sang, elle sent les larmes lui monter aux yeux ! Ces paroles sont d’un réconfort immense pour elle.

« Tu as raison »,
répète-t-elle avec conviction. « Nous le méritons. »

Elles ont suffisamment souffert et enduré. Et à présent, elles ont le droit au bonheur. Cette terre, pour elles, doit être une terre de seconde chance. La souffrance les a accompagnées jusqu’ici, mais elles sauront balayer les mauvais souvenirs pour en créer des nouveaux, et bien plus beaux. Et ses conversations avec Alina peuvent déjà compter au nombre de ses bons souvenirs.

Alina reprend pour parler davantage de ses terres d’origine, et notamment de cet immense brouillard qui pouvait s’étendre sur des centaines de kilomètres. Alina utilise le mot « Grisha », ce dernier est inconnu à Eurydice, mais elle attend qu’Alina ait fini de parler avant de lui poser la moindre question. La jeune femme réalise qu’en comparaison de ce qu’a vécu Alina, la vie semblait presque sereine et agréable à Hadestown, tout compte fait. Ceci dit, oui, des points de comparaison se font naturellement : payer le prix, et ce brouillard permanent qui pour Eurydice était la vapeur dégagée par les machines.

« Ça a l’air terrible, plus terrible encore qu’Hadestown »,
remarque Eurydice avec compassion. « Tu parlait de Grisha, tout à l’heure ? Qu’est-ce que c’est ? »


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Dim 13 Fév 2022 - 14:43

Alina sourit et secoue la tête pour montrer à son ami que tout va bien. Elle voit qu'elle est peut-être allée trop loin dans ses explications et ne veut pas que Eurydice se sente mal pour elle. « Tout va bien, c'est du passé, maintenant. J'essaie de me réconcilier avec ma lumière, petite à petit.» Elle baisse les yeux vers sa paume, en faisant jaillir une nouvelle fois, une petite sphère de lumière dorée qu'elle fait danser entre ses doigts. « Mon pouvoir n'est pas une malédiction, comme je l'ai trop souvent cru. C'est moi qui ai le choix d'en faire ce que je veux. Et je veux simplement qu'il éclaire, qu'il réchauffe les coeur. Rien d'autre. » Et c'est la vérité. Elle veut faire le bien, et non pas répandre la peur et le mal autour d'elle. Elle tente ensuite de réconforter Eurydice, de lui faire comprendre que leurs malheurs sont aujourd'hui derrière elle. Et heureusement, ça semble fonctionner, ce qui la fait sourire. « Exactement. Nous avons un boulot génial, nous voyons au quotidien des gens pas si mal... si on ne compte pas les clients un peu pénibles. » Elle rit et poursuit : « Et nous pouvons enfin prendre notre destin en main. C'est une bonne chose. » Malgré tout, elle ne peut s'empêcher de parler de l'endroit où elle vivait, et du Fond, encore une fois pour permettre à Eurydice de se sentir moins seule. « Les Grisha... Ce sont les êtres comme moi. Des personnes dotées d'un pouvoir spécifiques. Pendant longtemps, ils ont été considérés comme des monstres, avant que l'on se serve d'eux comme d'armes vivantes. J'ai longtemps cru que ce n'était qu'une bande de gens malheureux et dangereux... enfin, avant de savoir que j'en étais moi-même une, bien sûr ! » Elle sourit et regarde son amie. «N'y avait-il pas de magie, par chez toi ?»
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Lun 14 Fév 2022 - 19:04



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



Tout ça a beau être du passé, Eurydice devine que ce n’est pas pour autant que la chose n’est pas encore douloureuse pour son amie, et pour cause, elle peut le comprendre. Hadestown et les conditions de vie terrible qu’elle avait endurées sont derrière également, à présent, et pourtant, elle a toujours la tentation de regarder en arrière – tentation ironique quand on sait que c’est celle-là même qui l’a fait prisonnière d’Hadestown et l’a privée d’Orpheus pour commencer. Le passé est quelque chose qui s’agrippe à vous, une force à laquelle il est difficile de se soustraire, même avec la meilleure volonté du monde, c’est un fait.

Mais Alina adopte la meilleure mentalité possible malgré tout. Elle a tout à fait raison de ne pas considérer son pouvoir comme une malédiction, car en effet, ce n’en est pas une. C’est une belle chose, qui aura pu être exploitée à mauvais escient, c’est un don précieux qu’Alina doit savoir aimer et protéger. Et en effet, tant qu’elle garde le contrôle sur ce pouvoir, elle peut décider de l’utiliser aux fins les plus positives. Connaissant la personnalité, douce et en même temps résolue d’Alina, Eurydice ne doute pas un seul instant qu’elle parviendra à ses fins.

« Je suis sûre que tu sauras utiliser tes pouvoirs à bon escient »
, confirme la jeune femme avec le sourire le plus charmant et le plus encourageant qu’elle puisse avoir en réserve.

Toutes les deux, elles méritent le meilleur, et elles se donnent le moyen de l’obtenir. Le résumé qu’en fait Alina est totalement juste : c’est vrai que leur travail est incroyable – Eurydice n’avait jamais vu tant de fleurs de sa vie, et c’est un véritable bonheur pour elle, un bonheur incontestable comme incontesté… De même que toutes les rencontres qu’elles peuvent faire. Quant aux clients un peu pénibles, elles ont le mérite de pouvoir en rire ensemble, alors au final, ce n’est pas si mal non plus. Et en effet, elles ont, ici, la possibilité de prendre leurs destins en mains, et elles sauront en tirer le meilleur parti : à ce sujet, Alina veut croire en elles, et surtout n’avoir jamais le moindre doute.

Alina lui en apprend plus au sujet des Grisha, qui sont donc des êtres à son image, des individus dotés d’un pouvoir bien particulier. Eurydice grimace en entendant qu’ils avaient été considérés comme des monstres, utilisés comme des armes destinées à nuire. Elle trouve cette perspective aussi injuste qu’horrible, vraiment.

« C’est vraiment horrible. »
Eurydice marque une pause. Est-ce que la magie existait dans son monde ? Oui, elle portait seulement un autre nom. « Oui, la magie existait chez moi mais… Elle se laissait oublier. Moi-même je n’en ai jamais posséder. Je crois que mon seul pouvoir a été d’attirer des personnes plus exceptionnelles que moi. » Elle observe Alina un instant avec un sourire amusé. « Je me dis que je ne l’ai peut-être pas perdu ici non plus. »

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Mer 16 Fév 2022 - 7:41

Alina hoche la tête à la réponse de son amie. Oui, elle essaie de s'entrainer comme elle peut, mais il ne faut pas se leurrer : elle ne connait encore rien de la véritable étendue de ses pouvoirs. Elle sait juste qu'elle peut être puissante. Très puissante. Qu'elle peut faire des choses qu'elle ne peut pas encore soupçonner. Et d'un côté, ça la passionne autan que ça lui fait peur ! En tout cas, elle s'en servira seulement en cas de besoin, et toujours pour venir en aide à autrui, ou encore pour se protéger. Juste au cas où. Mais elle ne fera pas le mal, avec. C'est tout simplement hors de question ! « Disons que je vais essayer !» plaisante-t-elle. Et elle le fait déjà, d'ailleurs. Surtout chez elle, quand elle est en compagnie de sa colocataire et amie. Elles viennent du même monde, alors c'est tellement plus facile.

Ensuite, elle demande à Eurydice s'il y avait de la magie dans son propre monde, curieuse d'en savoir plus à propos de cet endroit qu'elle n'a jamais connu. Ce qui apparemment, n'est pas plu mal, vu que ce qui a déjà raconté son amie ! Mais sa réponse la rend d'autant plus curieuse. « Ne dis pas ça. Tout le monde est exceptionnel, à sa manière. Et puis, il n'y a que les gens exceptionnel qui peuvent attirer à eux d'autres gens exceptionnels. » Alina sourit. Elle pense vraiment ce qu'elle dit. Avec ou sans pouvoirs, Eurydice est quelqu'un de profondément gentil et aimant. Quelqu'un sur qui on peut compter, sans condition. Alors oui, c'est ce qui la rend exceptionnelle aux yeux d'Alina. Des qualités que finalement, peu de gens ont, surtout là d'où elle vient. « Et... Tu avais quelqu'un ? Dans ton monde ? Je veux dire, un mari ou une famille ? »
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Lun 21 Fév 2022 - 16:18



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



Essayer, c’est déjà beaucoup, essayer, ça peut même être assez, puisque c’est le signe d’une volonté sincère de faire les choses de la bonne manière. Eurydice aime entendre son interlocutrice prononcer ces mots, et elle a toute foi en elle par ailleurs, elle sait qu’elle a un grand cœur, et si un grand cœur ne suffit pas toujours à ne pas commettre des erreurs – Orpheus le lui avait malheureusement prouvé à ses dépens –, c’est déjà très bon signe, et Eurydice veut vraiment croire que son amie saura trouver la meilleure des utilités au talent qui est le sien. Ici, les circonstances et la situation sont différentes : par certains aspects, c’est difficile à accepter, mais par d’autres, c’est assez agréable, on a l’occasion de se réinventer, loin des préjugés dont on aura pu souffrir, et ça, c’est une chance ce qu’il y a de plus évidente.

Un doux sourire étire les lèvres quand Alina lui assure que tout le monde est exceptionnel, chacun à sa manière. Contrairement à ce que l’on pourrait soupçonner, Eurydice ne partait pas le moins du monde à la chasse aux compliments, elle est consciente de sa valeur, elle a seulement conscience d’être sans doute un peu moins remarquable que d’autres sauraient l’être. Ceci dit, elle aime penser qu’il y a totalement du vrai dans ce qu’Alina affirme : oui, en effet, tout le monde, à façon, peut révéler de soi quelque chose de remarquable… Personne n’est dénué de talent, et surtout, tout le monde peut avoir son rôle à jouer : ça, c’est une conviction qu’Eurydice n’a jamais perdu… Et peut-être que ce n’est pas totalement faux : pour attirer à soi les personnes les plus exceptionnelles, sans doute faut-il l’être un peu soi-même, exceptionnel. Ou au moins un petit peu, en tout cas.

Le sourire d’Eurydice se trouble sans pour autant s’effacer à la question qu’Eurydice lui pose ensuite, tandis qu’elle lui demande si elle avait quelqu’un, dans sa vie passée… Elle n’a pas l’intention de cacher cela à Alina. Au contraire, elle est quelque part même assez soulagée de pouvoir en parler avec quelqu’un en qui elle a confiance.

« Je n’ai pas de famille, non »
, répond-elle tout d’abord, sans vraiment de tristesse, car elle estime qu’une chose que l’on n’a jamais vraiment connue ne peut pas spécialement nous manquer. « Mais je suis mariée, oui », ajoute-t-elle, et à la pensée d’Orpheus, son sourire change, de ces sourires que seul l’amour inspire, en dépit du caractère pour le moins compliqué de leur relation. « Et il est ici. Je l’ai retrouvé il y a peu... »

Et il y a plus à dire de cette histoire qu’elle ne le montre, mais sur le moment, elle n’en dit rien, et préfère s’intéresser, à la place, à son interlocutrice.

« Et toi ? »


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Jeu 24 Fév 2022 - 16:30

Alina se sent triste que Eurydice n'ait pas de famille. Cela leur fait un point commun, mais ce n'est pas le genre de chose qu'elle aime partager avec quelqu'un, après tout. C'est quelque chose de triste et elle ne le souhaite à personne. Mais depuis qu'elle est arrivée en ville, elle en a croisé, des orphelins... C'est tellement dommage ! « Je suis vraiment désolée. Je sais ce que c'est.» Et encore. Elle n'avait certes plus de parents, mais elle avait Mal. Mal était son frère, son meilleur ami. Son roc. Son rocher, son île. Sa terre, son ciel et pendant longtemps, la totalité de son univers. Mais elle est finalement ravie d'apprendre que son amie était mariée. Cela la fait sourire.  Celui d'Eurydice est contagieux, la rend comme heureuse alors qu'elle n'a pas eu la chance d'avoir ça, là d'où elle vient. Quoi que. Si. Elle a bien eu une romance avec Aleksander, dans les dédales des couloirs du Little Palace... Ainsi que sur une certaine table, dans ses appartements ! Mais ça s'est soldé par un échec cuisant. Et un coeur brisé en prime. « Wow ! C'et vraiment génial que tu l'aies retrouvé, je suis heureuse pour toi ! Vous avez l'occasion de vous construire une toute nouvelle vie, c'est... parfait, non ? » Alina perd petit à petit son sourire quand la question lu revient finalement et, les yeux d'abord rivés vers l'horloge murale, elle répond : « Mmh... C'est assez compliqué. Je n'étais pas marée, ni même réellement avec quelqu'un. Je crois que je suis tombée amoureuse de deux personnes, en réalité. Tu crois que c'est possible ? » Elle se tourne de nouveau vers son amie et poursuit : « Il y avait Mal, mon meilleur ami au monde. Il m'a toujours soutenue... Et je ne compte plus le nombre de fois où il m'a sauvée, où il a volé de la nourriture pour que je puisse manger à ma faim. Il était vraiment parfait, mais ce n'est jamais vraiment... allé au delà. Alors qu'avec Aleksander... C'était passionnel, tu vois ? Il était comme moi, il me comprenait et il a su trouver les mots pour que je tombe sous son charme. Ce qui a marché... Et il m'a piétiné le coeur. Je ne recommande ça à personne, c'est douloureux ! essaie-t-elle de plaisanter.
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Ven 25 Fév 2022 - 19:34



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



Eurydice adresse un sourire triste à Alina, elle sent que cette dernière est plus peinée qu’elle ne devrait l’être à l’idée qu’elle-même n’ait pas de famille. Eurydice aurait, bien sûr, aimé connaître la joie d’avoir une famille, des parents aimants, des frères et sœurs, qui sait, mais elle n’a pas le sentiment d'avoir un jour véritablement souffert de cette absence, malgré tout, sans doute parce que ce que l’on n’a jamais vraiment connu peut difficilement nous manquer. L’idéal que ce quelque chose incarne, à la limite, mais Eurydice n’avait jamais vraiment été de nature à croire dans les idéaux. Du moins avant de rencontrer Orpheus, Orpheus qui lui avait laissé envisager que l’impossible pouvait être possible.

« C’est parfait, oui… »,
répond Eurydice avec un fin sourire, sauf que « parfait » n’est pas l’adjectif le plus adapté, au fond. « Enfin non, c’est compliqué. Je suis heureuse de l’avoir retrouvé, j’ai besoin de lui dans ma vie, et je l’aime mais… » Mais aimer quelqu’un plus que tout ne suffit pas toujours, loin de là. Au contraire, aimer si profondément quelqu’un rendait les choses plus compliquées encore. « Nous étions séparés avant d’arriver ici. Pas parce qu’on le voulait, on n’a pas eu le choix… »

Elle n’ose pas donner le détail de son histoire avec Orpheus, même s’il le faudrait sans doute pour que son interlocutrice comprenne plus précisément ce qu’elle avait traversé. Seulement, certaines histoires devraient se raconter en émotions, et Eurydice n’a pas la moindre idée de comment les émotions peuvent se raconter, elles sont déjà si difficiles à décrire. Une fois encore, son mari serait sans doute plus doué qu’elle à cet exercice. Mais Eurydice n’est définitivement pas Orpheus… Pour cela, leurs personnalités se complètent plus qu’elles ne se confrontent.

Elle préfère donc se concentrer sur l’histoire d’Alina, et elle comprend bien vite que c’est une chose en réalité complexe… Pas mariée, pas vraiment avec quelqu’un hein ? Mais amoureuse, en tout cas. De deux hommes à la fois. Et pourquoi pas, après tout ? Eurydice n’avait jamais aimé qui que ce soit, elle s’y refusait, il avait fallu son époux pour changer d’avis. Pas qu’elle n’ait pas eu d’aventures avant Orpheus, mais elle ne les aimait pas vraiment. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle estimait improbables les paroles d’Alina, ou la prenait pour ce qu’elle devinait qu’elle n’était évidemment pas.

« Je pense qu’il existe autant de manière d’aimer que de personnes sur terre… Ce n’est pas impossible d’aimer deux personnes à la fois. Mais je devine qu’avec ce Mal, c’était peut-être plus de la tendresse, une amitié profonde, que de l’amour, non ? » Elle marque une pause. « Je regrette que cet Aleksander t’ait tant fait souffrir. Qu’est-ce qu’il t’a fait ? Tu veux en parler ? »

Eurydice avait eu le cœur brisé, elle aussi, mais ce n’est pas Orpheus qui lui avait piétiné le cœur, c’étaient les circonstances qui l’avaient détruite.


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Mer 2 Mar 2022 - 22:37

Alina sent son coeur se serrer pour son amie quand celle-ci lui apprend qu'elle était séparée de son être aimé avant même qu'ils ne soient envoyés dans cette ville. « Vous avez été obligés de vous séparer et de vivre loin l'un de l'autre ? Mais c'est horrible !» Alina s'en veut de pointer l'évidence, mais comment peut-on séparer deux personnes qui s'aiment ? Ce n'est pas censé se passer comme ça... Mais bon, Alina elle-même a bien été séparé de Mal, alors qu'elle s'était jurée de ne jamais s'éloigner de lui. Enfin, sauf pour le travail, bien évidemment. En tout cas, elle se sent peinée pour son amie Eurydice, qu'elle aurait au moins préférée savoir heureuse avec son fiancé, dans leur monde. « Personn ne devrait vivre ça. J'espère du coup que vous en profitez ici et que vous passez beaucoup de temps ensemble ? Pour rattraper ce que vous avez pu perdre ? » Alina donnerait tout pour retrouver Mal et vivre de nouvelles choses avec lui. Platoniques, certes, mais sa simple présence lui manque. Comme si elle n'arrivait pas à respirer correctement lorsqu'il n'est pas là. « Mal et moi... C'était tout. Il était tout ce que je connaissait. Il était mon passé, mon présent et mon avenir. Est-ce que j'ai envisagé que les choses aillent plus loin entre nous ? Oui. Est-ce que maintenant, j'ai changé d'avis ? Sans doute. Je ne sais pas trop. Mais effectivement, nous avons bel et bien une profonde amitié. A toute épreuves, d'ailleurs ! » Elle sourit tristement et mordille sa lèvre inférieure en pensant à Aleksander. « Aleksander... Il m'a séduite. Avec de jolis mots, des attentions et des promesses bien formulées. J'ai cru que c'était quelqu'un de bien et mon seul pilier dans le monde des Grisha... Mais il s'avère que ce qui l'intéressait vraiment, c'est mon pouvoir. »
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Ven 4 Mar 2022 - 21:00



Pas de repos pour les braves



feat. Alina



Eurydice affiche un fin sourire triste. Il est difficile d’expliquer toute l’histoire à quelqu’un d’extérieur à leurs vies. Certes, avec tout ce qu’Alina a vécu, et après toutes les confidences qu’elles ont partagées, peut-être parviendrait-elle à comprendre, mais elle n’aime pas complètement penser au mauvais rôle que cette situation donne à Orpheus, qui n’a pas tenu sa parole envers Hades… ou bien même, le rôle que cela lui donne, à elle, qui a accepté de son plein gré de rejoindre Hadestown en laissant Orpheus derrière lui. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas un adjectif inapproprié que d’affirmer que ce genre de situation est horrible, ça l’a été, ça l’a été terriblement, et même si elles sait que certains ont sans doute vécu des situations autrement affreuses, elle ne souhaiterait à personne d’endurer ce qu’ils ont traversé.

« Je dirais qu’on se redécouvre, ici »
, confie-t-elle à son amie quand celle-ci suggère que pour rattraper le temps perdu, les deux tourtereaux passent tout leur temps ensemble. Ce n’est pas totalement faux, même si Eurydice s’efforce de ne rien précipiter… ce qu’elle fait relativement mal, au demeurant, car chaque moment passé loin de son époux lui est si douloureux qu’elle renonce bien souvent au temps qu’elle avait préalablement choisi de ne pas lui consacrer pour retrouver ses bras. « Mais oui, je me sens incomplète sans lui, je réalise que j’ai été incomplète pendant très longtemps, et… il me manque quand je ne suis pas avec lui. »

Ses paroles vont sembler bien mièvres, peu importe : en présence de sa collègue et amie, Eurydice a le sentiment de pouvoir s’exprimer clairement, sans détour, et sans pour autant passer pour une charmante idiote beaucoup trop romantique. D’accord, peut-être bien qu’elle l’est en partie, mais elle n’a pas envie de nier ou de minimiser la force de ses sentiments à l’adresse de son mari : ce ne serait pas juste. Et puis, est-ce vraiment si mal d’être amoureux ? Eurydice ne se sent jamais mieux que quand elle peut s’autoriser à l’être.

Alina lui parle des deux hommes qui, chacun à leur manière ont su faire battre son coeur, et Eurydice l’écoute presque religieusement, tente de se mettre à sa place, et comprend bien vite qu’elle a nourri pour eux deux amours bien différentes. La passion, la vraie, c’est à Aleksander qu’elle la voue : cela se voit et se ressent immédiatement. Dans le sourire qu’elle affiche, dans ce qui luit soudainement dans son regard.

« Il s’est servi de toi »
, répond doucement Eurydice, qui n’imagine pas combien la réalisation de cet état de fait a dû être difficile pour son ami. « Et pourtant tu l’aimes encore. N’est-ce pas ? »

Il y a des signes qui ne trompent pas.


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(abandonné) Pas de repos pour les braves [Alina]
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