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La philosophie de l'Amour ☕ Casca Whitehawk

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Anonymous

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Dim 19 Déc - 0:24

@Casca Whitehawk
La philosophie de l'Amour

Qui a dit que l'ambiance festive sur la plage n'était réservée qu'aux températures estivale ? Et qui a dit que faire la fête pendant un coucher de soleil, n'était réservé qu'aux jeunes de la vingtaine ? Martín Berrote, 46 ans, avait décidé ce soir là d'aller faire un tour sur le sable après avoir vu la promotion d'un concert et d'un feu d'artifice tiré depuis la mer, depuis un bateau. Il n'avait pas vraiment retenu la raison de toute cette agitation. Si d'habitude Martin était le premier a gueuler et à insulter quiconque osait le déranger pendant son sommeil, il lui arrivait de sortir le soir et de profiter de quelques festivités. Ni l'âge et ni ses états d'âme changeant ne l'empêchaient de s'amuser ! Et puis qui sait, peut-être trouverait-il quelqu'un à son gout pour le réchauffer cette nuit ? En effet, le mercure indiquait une température proche des 3° seulement, et le braqueur s'était bien couvert. Non loin de la scène était installée une buvette où l'on pouvait acheter de l'alcool et des barquettes de nourritures. Contre quelques pièces de monnaie Martin eut le droit à un petit gobelet à l'effigie de l'évènement, et un vin chaud. De mauvaise qualité certes, mais c'était une boisson chaude. Le choix était maigre : de la bière, un classique, et du vin chaud pour être original.

Il ne s'était pas immédiatement mêlé à la foule, il sirotait son verre en retrait, le temps d'une cigarette pour observer un peu. Il y avait du monde quand même pour de telles températures ! Martin ne connaissait pas les chansons chantées, ni les groupes qui se succédaient. C'est seulement au troisième verre de vin chaud qu'il décida de se mêler aux autres, de danser au même rythme que ses voisins, et de chanter du yaourt sur des paroles qui lui étaient complètement inconnues. Il avait dansé avec des inconnus, échangé des rires et offert une cigarette à une femme qui le lui avait demandé louuuurdement, et à un moment il crut même qu'un homme lui faisait les yeux doux dans la foule. Manque de chance, ce n'était pas pour lui. Quand un groupe sur scène se mit à interpréter un slow, Martin se faufila en dehors de la foule, ce n'était pas pour lui. Il s'était réchauffé et avait eut une idée en tête qui était de demander de passer un message sur scène pour Andrés, du genre « Berlin es un cabrón de cobarde. » - Berlin est un connard de lâche. Seul le concerné pourrait comprendre. Et oui Martin était un peu éméché si on se posait la question. Mais un peu.

Bien sûr, deux agents de sécurité lui avaient refusé l'accès à la scène, alors Martin s'était agacé. Il avait renversé le fond de son quatrième verre sur les chaussures d'un des agents, et avait eu en retour le droit de se faire attraper par les épaules et de se faire jeter plus loin. « Coño de su madre... » - Enculé de sa mère... Une douce poésie qu'il récita quand ses fesses touchèrent le sable... « ... Puta madre !! Que te folle un pez !! » - Ta mère la pute !! Va te faire baiser par un poisson !! ... et qu'il poursuivit en haussant le ton jusqu'à ce qu'il se soit rendu compte que son paquet de cigarettes avait glissé de sa poche un peu plus loin, et qu'une jeune femme était en train de lui ramasser. Martin s'était relevé, avait épousseté ses fesses, puis avait rejoint l'inconnue pour lui arracher le paquet des mains. « Merci ma jolie, c'est exactement ce que je cherchais ! » Joignant le geste à la parole, il glissa ensuite une cigarette entre ses lèvres et se l'alluma. Martin n'eut pas la gentillesse de proposer une cigarette à cette femme, le remettant dans sa poche.

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Anonymous

Invité



Lun 17 Jan - 2:01

La philosophie de l'amour


Énième soirée qui s’annonçait nuit d’insomnie. Le regard rivé sur le plafond, tu vivais avec la crainte de t’endormir, des cauchemars qui reviendrait martyriser ton cerveau déjà bien à terre. Tu avais l’impression que la torture subie était plus violente que celle de la veille, comme si les dieux, ou peu importe comment vous les nommiez, jouissaient de ce sadisme qui te faisait subir. Pourquoi n’avais-tu pas le droit à une vie paisible comme tout un chacun ? Bon. Ton existence ici était certes moins malheureuse que celle dans ton monde : tu t’étais fait des amis, tu avais retrouvé ton amour même si les choses étaient compliquées entre vous et surtout, il n’y avait plus la guerre. Mais certains démons planaient encore au-dessus de toi et étaient la cause de ton incapacité à rejoindre les bras si douillets de Morphée. Tu soupirais, repoussais ta couette pour sortir de ton lit. Direction la salle de bain pour remettre de l’ordre dans ces cheveux en pétard qui imitait une auréole autour de ton crâne. Du maquillage ? Pourquoi pas. Même si tu ne comptais pas séduire qui que ce soit. Tu avais entendu dire qu’une fête se tenait sur la plage, qu’un feu d’artifice serait tiré et qu’il y aurait de l’alcool à gogo. Tu n’en étais pas nécessairement friande, mais il faut dire qu’avec trois-quatre bières dans le nez, tu étais plus marrante. Peut-être passerais-tu voir Guts après la fête, si tu n’es pas trop éméchée.

Quand tu t’estimais prête, tu quittais ton appartement pour rejoindre la plage. Bien entendu, en tueuse à gages méfiante comme tu étais, tu avais ton petit couteau et ta dague (si tu avais pour but d’infliger un peu plus de douleur ou pour impressionner, en général, ça faisait fuir tes adversaires) dissimulés à des endroits stratégiques de ton corps pour surprendre n’importe quel adversaire en cas de bagarre. Tu entendais déjà Lilith soupirer et lever les yeux au ciel en apprenant que tu n’avais toujours pas pris de flingue avec toi. Tu ne préférais pas. Tu estimais ne pas savoir encore bien les maîtriser pour ça et tu ne voulais surtout pas être en position de faiblesse si jamais tu te retrouvais en mauvaise posture. Il fallait toujours que tu penses au pire. C’était comme ça. Ton cerveau était fabriqué ainsi à cause de cette vie passée à survivre ou sur les champs de bataille. Les filles de ton âge avaient une famille, pensait à avoir des enfants, s’amusaient, profitait de la vie, toi la première pensée qui te venait, c’était veiller à ce qu’on ne te tue pas, et à toujours avoir un coup d’avance sur la personne qui aurait l’idée folle de t’agresser. Jamais tu n’aurais une vie normale, tu avais fait le deuil de ça.

Mais il fallait vraiment que tu te détendes, merde ! C’est une fête, pas une putain de boucherie. Alors une fois sur la plage, tu te faufilais à travers la foule pour rejoindre le stand de boisson. Tu commandais une bière. Dans le plus gros pichet possible. Pas de petit joueur ici dans ces festivités ! Surtout pas toi qui avais une sacrée descente. La bière — ça avait été ton seul petit plaisir dans ton monde de toute manière. Tu buvais pendant que tu dansais, sans forcément te mêler à qui que ce soit parce que tu étais plus observatrice qu’autre chose. Tu remarquais vite le petit manège d’un homme — Martín — qui allait de bras en bras, de gens en gens et surtout… de verres et verres. Il t’amusait. Encore plus quand il essayait de se débarrasser de cette femme sacrément lourde qui ne remarquait décidément pas qu’elle était de trop. Tu avais explosé de rire dans ton coin quand tu le vis en pleine empoignade avec deux agents de sécurité alors qu’il semblait à tout prix vouloir monter sur scène. Tu avais presque pitié de lui, secouant la tête en levant les yeux au ciel. Il semblait vraiment être un drôle d’oiseau, cet homme-là.

Tu ne riais plus quand les agents de sécurité l’envoyaient voler dans le décor. Tu trouvais la réaction excessive face à cet homme simplement éméché et loin d’être méchant. Enfin, c’est l’image qu’il renvoyait à cet instant en tout cas. Dans un premier temps, si tu t’approchais de lui au départ (avec ton pichet à moitié vide dans les mains) c’était simplement pour savoir s’il allait bien, mais tu remarquais rapidement son paquet de cigarettes perdu dans le sable qui avait volé en même temps que lui. Même si tu ne tenais plus tellement debout, tu te penchais tout naturellement pour le ramasser et aller lui rendre. Pas le temps de lui dire un mot qu’il te l’arrachait des mains. En voilà des manières ! Tu fronçais les sourcils en le regardant, mais il avait dit merci, alors pouvais-tu vraiment lui gueuler dessus ? D’habitude, tu ne te serais pas gênée, mais avec l’alcool dans le nez… Tu devenais faiblarde. « T’as vraiment aucune manière toi, même pas tu m’en proposes une ! » Bon… ça sonnait plus poli dans ta tête, avec un ton moins abrupt. « Si je voulais, je pourrais te faire voler comme les deux agents là-bas. Mais juste parce que je suis trop fatiguée et parce que tu m’as offert un beau spectacle comique ce soir, je le ferai pas. » Tu riais, éméchée, en souvenir de ces moments avant de boire cul sec le restant de ton pichet. Une sacrée descente, la fille, on vous avait prévenu ! Faisant fi de toutes règles élémentaires au sujet de l’environnement, tu jetais ton pichet vide au sol, à défaut de trouver une poubelle dans les parages. Ton petit côté insolent reprit le dessus quand tu lui volais sa cigarette sans ménagement et avec un naturel plutôt déconcertant pour la glisser entre tes lèvres et tirer longuement dessus. « J’espère que t’as rien de cassé au moins. » Disais-tu, l’air de rien, avec un petit rictus mutin logé au coin de tes lèvres quand tu le regardais. Il était marrant. Toi aussi avec de l’alcool dans le sang. Ou chiante. Ça dépendait du point de vue.

(c) élissan.
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