Perhaps in Slytherin You'll make your real friends, These cunning folks use any means To achieve their ends.
La journée à Poudlard avait bien commencé. Comme toujours, les sœurs March avaient décidé de rompre les rangs de leurs maisons pour petit-déjeuner ensembles, se retrouvant à la table des Poufsouffles, la maison de Beth, la seule acceptant les deux serpentards. Depuis le départ de Meg l’année dernière, les trois sœurs restantes se serraient les coudes. Surtout Jo et Beth. Amy ne semblait pas se plaindre de manger avec leurs camarades serpents. Mais en même temps, elle rentrait bien plus dans les rangs. Ce qui inquiétait parfois les deux autres. Jo savait bien le type de personne qui était chez les Serpentards, et c’est cela qui effrayait la jeune sorcière. Elle refusait de voir sa sœur se faire embrigader dans la petite bande pratiquant la magie noire. Mais pour le moment elle n’y pouvait rien.
Les heures passèrent, Jo se retrouva à la fin de la journée avec une main rose à cause d’une énième blague des Maraudeurs au cours de potion. C’était seulement leur revanche, James s’étant retrouvé avec une de ses jolies mèches de cheveux d’un beau vert émeraude. Heureusement, la jeune femme portait des gants pour le sport mondial des sorciers. Jo adorait tout simplement les entrainements de Quidditch. Enfin la plupart du temps, lorsque les machos n’essayaient pas de la rabaisser. Mais la plupart du temps, il avait compris qu’il valait mieux ne pas embêter une jeune femme avec une batte dans la main. Aujourd’hui, tout le monde semblait enclin à la laisser tranquille. Sauf les cognards. Elle failli s’en prendre un en pleine tête. Et l’éviter lui valu de tomber de son balai. Heureusement, elle n’était pas si loin du sol. Donc aucune casse. Et heureusement encore, l’entraînement venait à son heure de fin.
Elle était toujours la dernière à sortir des vestiaires, parce qu’elle était toujours la dernière à y entrer. Ne souhaitant pas particulièrement voir ses camarades torses nus, ou pire. Et à l’instant où elle était dehors, un bras se fraya un passage sur ses épaules. Sirius Black et sa petite bande. Génial. « Dégagez les fauteurs de troubles, je ne suis pas d’humeur. » Bizarrement, elle n’eut pas à le redire une seconde fois. Mais ça c’est parce qu’elle n’était plus la seule verte et argent dans la zone. Le plus jeune frère Black n’avait apparemment pas quitté le terrain de Quidditch et se trouvait désormais juste derrière elle. Elle tourna alors la tête vers lui. « Tu veux ma photo Black ? » La jeune femme croisa les bras sur sa poitrine, sa batte dans une main, sa tenue de Quidditch de l’autre. Son pull aux couleurs de Serpentard, suffisant à la garder au chaud pour le moment.
Après que le reste de ses camarades ait décidé de rejoindre directement les vestiaires à la fin de l’entraînement, Regulus, de son côté, a un peu traîné la patte, agacé de ses performances médiocres, et soucieux de rester un peu seul avec lui-même. Ces derniers temps, pour Regulus, ça ne va pas fort. Les liens qui ne cessaient de se distordre entre lui et son frère depuis l’entrée de ce dernier à Poudlard et son admission à Gryffondor se sont finalement et inévitablement brisé pour de bon après que ce dernier ait quitté le domicile familial. Parce qu’il n’est évidemment pas question de s’en plaindre, de s’en lamenter ou d’admettre que cette situation l’affecte et lui fait du mal, Regulus fait ce qu’il sait faire de mieux : il se renferme sur lui-même, bougon et renfrogné, quand il ne se montre pas gratuitement agressif. Il n’a envie de parler à personne, et profite donc d’avoir le terrain de Quidditch pour lui tout seul pour faire quelque tour seul dans les airs, sur le terrain.
Au-delà du sport et de la compétition, c’est pour cette raison que le vert et argent aime tant le Quidditch. La sensation de voler est difficilement descriptible à qui ne l’a jamais éprouvée. C’est une émotion pure, d’abandon et de liberté, et quand on a la tête trop pleine, eh bien ça fait du bien. Malheureusement, tôt ou tard, il faut bien, tout de même, revenir sur le plancher des vaches. Et tandis qu’il daigne enfin rassembler ses affaires et quitter les vestiaires, il tombe sur March, et aussi sur son frère et sa bande de dégénérés. Regulus foudroie aussitôt Sirius du regard le plus froid et assassin qu’il a à sa disposition, et que son frère ainsi que ses potes stupides et suiveurs ignorent sublimement en se marrant comme les grands abrutis qu’ils sont (lui ? jaloux ? Mais non voyons, vous vous imaginez des trucs !).
Il les regarde comme un con, en faisant mine de confondre la peine qu’il a au cœur avec un sentiment qui n’aurait absolument pas le moindre rapport avec le déchirement qu’il ressent quant au fait d’avoir perdu son frère pour de bon. Puis ses yeux se posent sur Jo et le malaise s’intensifie. Jo March a beau être une serpentard et ne pas avoir démérité sa place au sein de sa maison, elle est… différente, et clairement, ils n’ont pas les mêmes centres d’intérêt en dehors du Quidditch (outre le fait que son sang n’est de toute façon pas assez pur). Mais elle lui plaît… Et comme il n’admettra jamais qu’elle lui plaît, il se montre positivement insupportable à son adresse.
« Pour en faire quoi ? L’encadrer au-dessus de mon lit ? Sans façon, March, j’aimerais ne pas faire des cauchemars la nuit. » Il marque une pause avant de reprendre. « Il te voulait quoi, l’autre crétin ? »
Regulus ? Jaloux de Sirius ? Inquiet qu’il lui vole l’attention de Jo March ? Là encore vous délirez, voyons !
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Mar 11 Jan 2022 - 0:29
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Si elle avait peur pour ses petites sœurs, Jo restait contente de voir qu’elles tenaient bien la route, elles se seraient les coudes. Et parfois avec surprise la sorcière voyait Amy rejoindre Beth dans les gradins lors des entrainements de Quidditch. Ce sont les moments où son cœur se remplissait tout simplement d’amour. Et puis voir Beth l’encourager comme elle le faisait, parfois contre sa propre maison, c’était la meilleure chose possible. Malheureusement aujourd’hui ses deux sœurs n’avaient pas été capables d’être présentes, occupés à d’autre chose. Ce que Jo comprenait parfaitement. Et puis de toute manière elle avait trop à faire durant cet entrainement pour penser à faire des blagues à ses frangines. Et puis elle était plutôt contente qu’elles ne sont pas présentes lorsqu’elle était tombée de son balai. Elle savait pertinemment que Beth se serait inquiété bien trop et qu’Amy, bien qu’elle aurait fait croire que non, se serait également un peu inquiété. Et il y avait de quoi, le poignet de la blonde semblait avoir pris le choc. Il n’était pas cassé, sinon elle aurait probablement hurlé. Mais elle allait devoir le laisser tranquille pour un temps. Ce qui l’énervait un peu puisqu’étant sa main principale, celle avec laquelle elle écrivait. Donc bien-sûr qu’elle n’était pas d’humeur à se chamailler avec les maraudeurs, ce n’était pas le moment.
Elle fixe les maraudeurs entrain de rire et lève les yeux au ciel. S’ils n’étaient pas des emmerdeurs de première elle pourrait clairement bien s’entendre avec eux. Enfin c’est également s’il n’y avait pas cette rivalité entre les Serpentards et les Gryffondors. Là aussi ça jouait énormément sur le lien qui la reliait au petit groupe de sorciers. Mais la maison ça ne faisait pas tout. La preuve avec Regulus. Ils avaient beau été répartis tout deux chez les verts et argents, ils ne s’entendaient pas spécialement bien. Probablement la faute aux fréquentations du brun et sa position quant à l’idéologie du sang pur. Et pourtant Jo était persuadée qu’ils auraient pu bien s’entendre. Il était mignon. Mais insupportable à sa manière. Et elle refusait de se laisser marcher sur les pieds. « Ça serait pourtant une si bonne idée, ça égaillerait probablement ton dortoir sombre et triste ! » Lui répondit-elle avec un sourire en coin. « Moh Black, c’est en ne m’ayant pas dans ton lit que tu fais des cauchemars. »
Puis elle pouffa littéralement de rire, elle le désigna de sa batte. « En quoi ça te regarde ? Et si tu veux le savoir tu n’as qu’à demander, c’est ton imbécile de frangin. Je veux pas me retrouver dans vos histoires. C’est déjà compliqué de le gérer lui et sa bande. » Elle commença lentement à prendre le chemin vers le château et sans y réfléchir elle fit un signe de la tête au plus jeune, l’invitant à l’accompagner. « Tu saurais pas commencer éteindre ton frère ? Il a pas été conçu avec un bouton off ? »
« Prends pas tes rêves pour des réalités », réplique Regulus qui se sert de la repartie la plus basique et la plus nulle pour dissimuler son embarras, une remarque qui revient à dire « c’est celui qui dit qui est » : vraiment rien de franchement glorieux, il faut bien le reconnaître.
Mais parce qu’il n’a pas mieux en réserve et parce qu’il se sent l’obligation d’avoir le dernier mot, il préfère, oui, cacher le fait qu’il puisse, en réalité, trouver Jo March belle et intéressante en la faisan passer pour ce qu’elle doit de toute façon pertinemment savoir ne pas être, à savoir une jeune femme insipide, qui n’aurait rien d’intéressant à dire et à montrer (lui-même ne saurait être dupe de ça).
« C’est pas mon frère », réplique Regulus d’un ton frère quand Jo lui fait remarquer que ça ne le regarde vraiment pas, et que s’il veut savoir ce qu’il a bien pu vouloir à la jeune femme, il n’a qu’à le lui demander.
Sur le principe, elle a absolument raison, bien évidemment, mais ce n’est pas pour autant que Regulus a l’intention de s’y résoudre malgré tout. Le départ de Sirius de la famille Black, immédiatement accompagnée de la décision de sa mère – pas très équilibrée – de l’effacer de la tapisserie familiale et d’exiger que son nom ne soit plus jamais prononcé sous son toit a planté un clou définitif dans leur relation déjà un peu bancale, il faut le dire. Bien sûr que si, Sirius est son frère, et au fond de lui, Regulus continue de le considérer comme tel, mais il n’est pas question pour lui de le dire et de le montrer. Plus il répétera que Sirius n’est pas son frère, et surtout, plus il répétera qu’il n’a pas de frère, plus il parviendra à intégrer cette information et à finir par y croire : est-ce qu’il le pense vraiment ? Non, probablement que non, en réalité. Mais on se convainc comme on peut. Qu’il le souhaite ou pas, la situation est ce qu’elle est, et elle ne changera pas, alors autant se montrer radical à ce sujet. Et la radicalité, c’est son truc. Même, un peu trop, et il finira bien par s’en mordre les doigts. Mais plus tard.
« S’il y avait un bouton off, j’aurais appuyé dessus le jour de ma naissance », ajoute-t-il en des paroles qui contrediraient presque ce qu’il vient tout juste dire.
Mais en même temps, la réflexion de Jo, même s’il n’en montre rien, a eu le don de l’amuser, et casser du sucre sur le dos de son frère est une de ses activités préférées au monde. Alors, évidemment, il aura toutes les peines du monde à s’en priver.
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Lun 28 Fév 2022 - 0:35
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Un rire raisonna dans les environs. La répartie du cadet des Black était probablement ce qui fit le plus rire la jeune femme. Elle avait l'impression de se retrouver face à Amy lorsqu'elles étaient plus jeunes. En clair Regulus ressemblait à un gamin. Mais elle allait tout de même répondre. C'était toujours plus agréable que d'avoir affaire aux Maraudeurs. « Non mon rêve le plus cher ça serait de t’avoir dans mon lit Black. Mais puisque tu insistes sur le fait que ça ne soit qu’irréel. Tant pis. » Elle agrémenta sa réponse d'un petit clin d'œil en sa direction ainsi qu'un haussement d'épaules. Elle savait qu'elle plaisait à des gens, elle restait une fille qui jouait au quidditch, c'était un énorme point pour elle. Mais au désespoir de ses sœurs, Jo s'en fichait totalement. Et elle n'avait pas la moindre idée que Regulus puisse faire partie des gens qui la trouvait... intéressante.
La jeune femme lâcha un soupire qui aurait pu s'apparenter à du vent tellement il était long. C'était histoire de démontrer à quel point elle trouvait les interactions des frères Black désespérantes. « Permets-moi de douter de ça. Vous avez le même nom de famille, la même arrogance et le même charme insupportable. » Oui elle draguait sans s'en rendre compte. Mais Regulus était mignon. Con, ça s'était sûr. Mais il était beau et avait un certain charme. Sauf que Jo continuerait à dire qu'elle n'était pas intéressé, parce que qui a besoin d'amour quand on a du pouvoir ?
Un nouveau rire s'échappa des lèvres de la jeune femme alors que Regulus répliquait quant au bouton fictif de Sirius. Peut-être pas un off permanent parce que les répliques à deux balles de l'ainé des Black finiraient peut-être par lui manquer, mais parfois il pouvait vraiment être lourd. « Tu aurais aidé tellement de monde ! Moi la première. » Répondit-elle en venant doucement le pousser de son épaule. Puis elle repris sa route droite. Avant de lever les mains vers le ciel. « Sérieusement pourquoi je suis la cible de leurs blagues puériles ? D’accord je suis une déesse pour répondre de la même manière. Mais quoi ? C’est parce qu’on est dans des maisons ennemis ? C’est ridicule. » Elle ne comprenait pas ce truc de Serpentard contre Gryffondor. En quoi ça pouvait être la seule raison pour que des élèves se détestent, juste parce que leur caractère les avaient envoyés dans des maisons différentes.
Regulus espère de tout cœur que son teint pâle comme la mort n’ait pas pris quelque teinte rougissante aux paroles de son interlocutrice quand celle-ci, pour le chambrer bien sûr (et il n’est pas bête au point de ne pas en avoir conscience – même s’il est vrai que la présence de Jo aurait tout de même tendance à le rendre un peu bête), suggère que son rêve le plus cher serait de l’avoir dans son lit. Il se sent assez ridicule de se laisser ainsi déstabiliser par des paroles telles que celle-ci. Mais il n’est qu’un ado qui est pour partie influencé par ses hormones, et clairement, en cet instant, ça se ressent et il le cache particulièrement mal.
Et Jo ne doit rien arranger en énumérant les points communs que Sirius et lui seraient supposés avoir. Et oui, la vérité, c’est que même s’ils s’efforceront toujours de le nier autant que possible, des points communs, ils en ont en effet beaucoup. Pas que le nom de famille (des Black, c’est pas ce qui manquait chez les sorciers, merci à leur gigantesque famille consanguine et à leur arbre généalogique dont, à force de préservation du sang pur, certaines branches finissaient par s’enchevêtrer de manière relativement glauque – et le mariage des parents des deux frères qui prétendent ne pas l’être en est une preuve). L’arrogance, c’est sûr, ce qu’on pourrait appeler la sempiternelle fierté des Black… Même Sirius qui s’en est largement détourné ne peut malgré tout pas prétendre ne pas être le fruit de son éducation, d’une façon ou d’une autre.
Pour ce qui est du charme insupportable, il ne sait même pas quoi répliquer à ça. Il se fiche de paraître charmant, mais il ne se fiche pas de l’être aux yeux de Jo, même si ça ne change bien évidemment rien… et qu’il ne soit pas sûr que ce soit vrai. C’est Sirius, le bel éphèbe après qui toutes les filles soupirent, lui, il se considère comme une sorte de copie carbone un peu foirée de son frère. Pas étonnant qu’il n’ait aucun succès avec le sexe opposé (et non, ça n’a bien évidemment aucun rapport avec son caractère de cochon, vous imaginez bien).
Il préfère donc ne rien répliquer et se laisser gentiment attendrir – plus que nécessaire par son rire quand il évoque la perspective d’un bouton qui permettrait de calmer son frère. Mais non, Sirius est inarrêtable. Et Regulus en sait quelque chose : il a bien cherché, à une époque qui lui semble à présent lointaine, à le canaliser, surtout dans l’espoir de l’empêcher de s’attirer les foudres de leurs parents.
« Tout le monde est la cible de leurs blagues, te crois pas si importante », fait-il avec mauvaise foi. « Pas la peine de chercher une justification à leurs actes, c’est tout bête : ils sont juste stupides et immatures, et ils ont l’impression que plus emmerderont les autres, plus on les mettra sur un piédestal. » Il se rembrunit. « Et le pire, c’est que ça marche à peu près. »
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Lun 28 Mar 2022 - 23:01
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C'était un passe temps pour Jo que de plaisanter avec la majeure partie des gens qui venaient discuter avec elle. C'était dans son caractère. Bon et peut-être que ses innombrables discussions avec les Maraudeurs jouaient également dans ce hobby. Ainsi que le fait que les réactions qu'elle obtenait était toujours agréables à observer. Et particulièrement tout ce qu'elle pouvait voir du cadet des Black. Lui qui était si fermé semblait différent à son contact. Il gardait son égo, essayant de son mieux de ne pas offrir une quelconque réaction à sa camarade, mais c'était parfois bien compliqué de ne pas être influencer par les paroles de la jeune femme. Elle pouvait voir le teint du brun obtenir une légère teinte rosée sur ses joues, mais elle ne dit rien, se contentant de sourire malicieusement. Elle avait gagné.
Jo pouvait être clairement insupportable là dessus. Elle ne draguait pas à proprement parlé mais elle taquinait beaucoup. Au grand dam d'Amy. Qui trouvait le comportement de sa sœur invivable. Beth quant à elle s'amusait à voir sa sœur ainsi, espérait secrètement qu'un jour elle ne perde à son propre jeu et tombe sous le charme de quelqu'un. Elle espérait que ça ne soit pas un serpentard, du moins pas l'un de ceux qui pratiquaient de la magie noire, elle ne voulait pas de ça pour son ainée. Malheureusement pour Beth, Jo semblait particulièrement apprécié s'en prendre à Regulus, et on le sait tous, qui aime bien, châtie bien.
Elle vint d'ailleurs passer son bras autour des épaules du brun. « Oh mais Black je suis importante. Sans moi je suis persuadée que tu serais incapable de vivre. Je te manquerais bien trop.» Puis elle le relâcha, continuant sa route. « En même temps les autres Gryffondor les voit comme des dieux vivants juste parce qu'ils s'en prennent aux Serpentards.»
Puis la jeune femme soupira, c'était parfois épuisant cette guerre contre les Maraudeurs, même en parler semblait aspirer son énergie. Elle s'avança de quelques pas, étant désormais à quelques mètres du brun. « Après je m'estime heureuse à côté de ton ami là, Rogue ! Lui il en prends s'en prends toujours plein la figure.» Elle se retourna alors, marchant à l'envers, plongeant son regard dans celui de Regulus. Elle marchait plus lentement que lui, celui-ci la rattrapant alors sans trop de difficulté. « Mais après vu ce que vous préparer en secret, j'ai envie de dire qu'il l'a cherché.» Et puis ce qui devait arriver, arriva, Jo réussit à faire une erreur. Elle se pris les pieds dans quelque chose et chuta en arrière. Non sans attraper la main de Regulus pour essayer de se rattraper. Mais c'était en vain, parce que ça eut l'effet inverse, il tomba avec elle. Les voilà maintenant tout les deux parterre, Regulus surplombant Jo. Qui ne put s'empêcher une remarque, un sourire aux lèvres. « Tu es tombé sous mon charme Regulus ?»
Regulus se fige presque au moment se sentir le bras de Jo entourer son épaule. Cette proximité physique le met d’autant plus mal à l’aise qu’il ne la trouve pas désagréable. Regulus Black n’est absolument pas quelqu’un de tactile, c’est même tout l’inverse, en réalité, et même avec ses quelques rares amis, il a tendance à conserver ce qu’il estime être une distance raisonnable et nécessaire de sécurité. Alors clairement, ce genre de geste, il les évite un maximum. Et pourtant, il ne cherche pas à se dérober à son contact et doit attendre que Jo ait daigné le relâcher pour réaliser qu’il s’était pour ainsi dire retenu de respirer tout le temps qu’elle avait passé ainsi, beaucoup, beaucoup trop proche de lui.
« Pas très courageux pour des Gryffondors de refourguer des lauriers à quatre crétins pour avoir fait un boulot qu’ils ont pas le cran de faire eux-mêmes », remarque le vert et argent d’un ton renfrogné en s’évitant, bien sûr, un maximum de revenir sur les paroles qu’elle a prononcées jusqu’avant, au moment de suggérer qu’elle lui manquerait probablement trop. Faut pas charrier non plus. Enfin…
Jo se met à avancer quelques mètres devant lui, et Regulus songe que la conversation s’achèvera très probablement ainsi (et que ce ne sera sans doute pas plus mal, en fin de compte), mais elle semble ne pas en avoir fini avec lui, au bout du compte. Elle se retourne et commence à avancer en marche arrière pour mieux le regarder dans les yeux (ce qui le déstabilise plus encore qu’il ne l’était déjà pour commencer – ce n’est pas peu dire), elle lui parle alors de Severus et du harcèlement qu’il subit. Il serre les dents quand elle suggère qu’au vu de ce qu’ils mijotaient, ce n’était finalement que justice.
« T’as aucune idée de ce qu… »
Il n’a pas le temps de finir sa phrase et de se défendre avec les piètres arguments qui lui viennent à l’esprit en cet instant que Jo, évidemment pas assez attentive, se prend les pieds dans une racine ou quelque chose du même acabit. Le reste se passe très vite, trop vite. Elle lui agrippe le bras et il bascule en avant pour se retrouver pile au-dessus d’elle. De là, il peut voir son visage beaucoup trop près du sien. Son souffle se déposer sur sa peau. Il se reprend, peut-être après quelques secondes de trop, et se redresse sans chercher à aiderr Jo à se relever dans le même temps.
« Pourquoi tu fais tout le temps ça ? » se renfrogne-t-il en évitant de croiser de nouveau son regard. « Tu te crois vraiment irrésistible ou tu cherches désespérément à détourner l’attention pour pas montrer à quel point t’es intéressée ? »
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Dim 8 Mai 2022 - 19:01
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Elle le sentit se tendre sous ses bras et c'est sans pouvoir l'empêcher qu'un sourire fait son apparition sur les lèvres de la blonde. Peut-être parce qu'elle appréciait l'effet qu'elle faisait au plus jeune des Black lorsqu'elle l'embêtait. Ou bien peut-être parce qu'elle appréciait tout simplement ce contact avec lui. Parce qu'une chose était sûre, ce n'était pas Regulus qui allait démarrer ce genre de contact entre eux. Mais ça allait pour Jo, elle avait assez d'ambition et d'envie de lui faire chier pour tout les deux.
Un léger ricanement s'échappa de ses lippes à l'entente des paroles du jeune homme. C'était bien son type de croire que la maison dans laquelle on avait été répartit les définissait entièrement. C'était presque étrange que Jo soit surprise de ce genre de propos venant de la bouche de Regulus. « Les maisons ne peuvent pas totalement nous définir ! On ne peux pas tout simplement rentrer dans un moule. Et ce quand bien même tu aimerais être le parfait petit sorcier serpentard. Crois moi Regulus, tu es bien loin d'être aussi méchant que tu le voudrais.» Joséphine ne voulait pas croire à la méchanceté pure. Elle espérait sincèrement que quelque part chez les adeptes de la magie noire et ceux qui l'utilisaient pour de mauvaises raisons, avait une petite part de bonté. Elle ne pouvait pas se résoudre à croire que les gens ne pouvaient être que blanc ou noir. Il y avait pleins de nuances de gris.
La preuve, elle pensait qu'il y avait quelque chose à tirer du benjamin de la famille Black. Quand bien même il faisait tout pour lui retirer cet espoir. Chacun de ses mots semblaient réfléchis pour paraître aussi froid que possible. Jo n'avait qu'une envie, faire fondre la glace qu'il semblait s'efforcer de garder autour de lui. Même à ce moment précis où il était si proche d'elle, elle se serait simplement redresser de quelques secondes et ses lèvres seraient sur les siennes. Mais Regulus finit par se reprendre et se relève. « Surtout ne m'aide pas...» Dit-elle tout en levant les yeux au ciel. Elle se redressa avant de sourire en coin, posant son regard sur lui.
« Parce que je sais que ça t'énerve. Tu es troublée à chaque fois. Alors peut-être que la réalité c'est que oui, je suis intéressée. Mais tu mentirais en disant que tu ne l'es pas.» Dit-elle alors qu'elle s'était dangereusement rapproché de lui, son souffle se fanant sur les lèvres du brun. C'était audacieux, même pour elle. Mais qui n'aime pas se brûler les ailes à voler trop proche du soleil ?
« Les serpentards sont pas méchants par définition, c’est toi qui rentres dans les stéréotypes, là… », réplique Regulus, qui dans le fond ne sait même pas pourquoi il prend la peine de répliquer – encore moins à l’adresse de la Serpentard qu’elle est – (mais il ne fait que ça depuis tout à l’heure, donc il serait sans doute temps qu’il se pose les bonnes questions à ce sujet – est-ce qu’il peut vraiment faire encore mine de ne pas voir précisément de quoi il est question, là ? Qu’il a juste envie de se trouver un prétexte pour passer plus de temps avec elle…).
Ceci dit, c’est vrai, c’est ce qu’il pense. Il est fier d’appartenir à sa maison, et il s’efforce d’en être digne parce que ce n’est qu’ainsi qu’il réparera le tort que son frère a causé en jouant les électrons libres. Il est vraiment fier, oui, c’est un fait absolu, et complètement avéré. Mais sous pression constante, aussi, parce qu’il ne doit pas commettre d’impair. Et non, pour lui, ça ne fait pas de lui un méchant par nature, ça fait quelqu’un d’ambitieux, et qui lutte tout naturellement pour ce qu’il estime devoir être la chose la plus juste à faire. Mais ce qui est juste pour les uns n’apparaît pas toujours juste pour les autres. C’est… pour ainsi dire la cruelle loi de l’existence.
Toutes ces considérations, cependant, s’effondrent en même temps qu’elle s’effondre littéralement sur lui. Clairement, Regulus ne sait plus où se mettre, et forcément, Jo n’arrange rien quand elle s’adresse à lui, parce que ce qu’il a, de son côté, de vraies difficultés à admettre ne pose pas véritablement de souci à Jo qui de toute manière dispose définitivement d’un cran qu’il ne possède pas lui-même. Et voilà qu’elle recommence, qu’elle brise le peu d’espace entre eux. Et elle est tellement proche… Trop proche pour qu’il sache nier l’effet que ça lui fait : que ses mains sont devenues moites, que les battements de son cœur se sont nettement emballés… que quand ses lèvres sont aussi proches des siennes, il ne peut s’empêcher de vouloir les embrasser. Elle cherche forcément à le piéger. Elle ne peut pas être intéressée par lui, personne ne l’est. Elle ne le provoque que pour marquer un point. Pourtant, une part de lui a la faiblesse de vouloir penser qu’il y a quelque chose d’autre malgré tout.
« Tu parles trop… », finit-il seulement par dire, sans pour autant mettre plus de distance entre eux. Chaque mot dépose son souffle sur le visage de Jo… Eh merde…
Il ne peut pas expliquer l’effet qu’elle lui fait. Il ne peut pas expliquer qu’il soit à ce point attiré par elle. C’est juste le cas… et c’est pire encore quand elle joue la carte de la provocation comme maintenant. Il a encore moins envie de lui résister ainsi. Et finalement, il ne résiste pas. Ses lèvres se posent sur les siennes un bref instant. Juste une fraction de seconde.
« Comme ça tu la fermes, au moins. »
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