Les fleurs, une denrée rare, précieuse, si rare et si précieuse qu’elles avaient toutes, dans l’esprit d’Eurydice le parfum de la poésie. Face aux hivers d’une rudesse infinie, et aux étés plus rudes encore, la végétation se mourrait, et il était presque impossible de dénicher ces sursauts de printemps qui pouvaient permettre à l’herbe, aux arbres, aux fleurs de pousser, et à tout un chacun de mener une vie douce et décente. Orpheus avait été son fragment de printemps, mais ça n’avait pas suffi, de même que son chant n’avait jamais rendu son harmonie à un monde déserté par l’espoir, envahi dans ses tréfonds d’une misère profonde et inaltérable…
Elle a appris à réapprendre le printemps dans sa douce splendeur, et avec lui des sortes de fleurs qu’elle n’était pas certaine d’avoir vu un jour, elle a appris à entretenir ce petit paradis de pétales à n’importe quelle saison. Devenir fleuriste, à partir du moment où elle était parvenue à s’extraire du caniveau où l’avait naturellement précipitée cette nouvelle vie avec laquelle elle devait se familiariser, aurait presque tenu de la vocation, quelque chose de naturel, de logique. Pourtant, elle ne l’avait pas vraiment cherché, et à peine décidé. Au fond, ça s’était fait tout naturellement pour elle. Une impulsion logique, naturelle, à laquelle elle avait été tout bonnement incapable de résister…
Ce métier lui plaît. Souvent, elle n’a pas l’impression de travailler du tout. Pourtant, c’est chronophage, c’est prenant, c’est physique, mais rien à voir avec le labeur qu’elle avait dû endurer à Hadestown. Parfois, au milieu de la nuit, quand un de ses trop nombreux cauchemars viennent l’assaillir, elle a l’impression d’être de retour là-bas, à la suite d’humains aussi déshumanisés qu’elles, travailleurs hébétés, à construire un mur supposé éloigné les ennemis, et les maintenir libre, un mur les gardant, surtout, stratégiquement, les travailleurs forcenés d’Hadestown à l’écart du monde extérieur. Ouvrage déshumanisant qui revenait plus ou moins à construire sa propre tombe avant de s’y laisser enterrer. En comparaison de ce qu’elle a vécu, n’importe quel travail lui aurait sans doute paru féerique, en fin de compte.
Alina n’est pas là, aujourd’hui, mais Eurydice se sent suffisamment en confiance pour tenir la boutique seule. Un fin sourire aux lèvres, elle compose quelques arrangements qui feront le bonheur de quelques familles soucieuses de décorer leur maison à l’occasion des fêtes. Les fleurs de printemps ont laissé place aux roses de Noël et aux couronnes de l’avent… L’hiver est une période compliquée pour Eurydice – la peur de ne jamais en sortir – mais en savourant l’harmonie d’une nature qui n’a rien d’éteinte, elle sait garder un semblant d’optimisme. Il est plus simple pour elle d’y parvenir quand elle est occupée à composer ses bouquets, ce qui l’aide à garder ses pensées au bon endroit plutôt que de les laisser s’égarer en des lieux trop sombres. Elle a un sourire aux lèvres quand elle entend la clochette caractéristique de l’arrivée d’un nouveau client.
« Bienvenue, qu’est-ce que je peux faire pour vous ? »
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Dernière édition par Eurydice Mélôidía le Mar 5 Avr - 18:13, édité 1 fois
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
Je venais de contacter Klaus, j'avais été assez long, car je n'avais pas de téléphone. J'avais aussi voulu me faire discret, en faite, je ne cessais de me cacher, je ne voulais pas affronter le monde extérieur, j'avais même rompu chacun de mes contacts, moi qui en avait déjà peu, disons que je n'avais pas eu besoin de couper grand monde. En ce qui concerné Klaus, c'était différent, je lui avais souhaité la bonne année, puis en apprenant qu'il n'était pas en bonne santé, j'avais été pris d'empathie, me sentant comme coupable. Oui cette journée la, Klaus avait utilisé ses "pouvoirs", je n'avais encore jamais vue ça ... En faite, c'était encore assez trouble, mais l'homme qui ne cessait de me cogner, avait été comme dégagé par une immense vague bleue, et si je réfléchissais davantage, j'y avais aperçu des visages, des morts ? C'était fort possible, je savais que Klaus avait un don, tout comme le reste de sa famille, mais jamais, je ne l'avais vue en action et ... Oui, utiliser quelque chose, qu'on laisse souvent de côté, ça avait du l'épuiser. Moi-même j'avais à l'hôpital, j'avais passé noël à l'hôpital, enfin ça, ce n'était pas trop grave, cette fête n'avait jamais eu de sens pour moi, par contre, lui il y avait été à l'hôpital ... Je mettais retrouvé dans le même bâtiment que lui, sans même le savoir et ... Bon Mutt était sans aucun doute venu le voir, alors quelque part, on avait pas forcément besoin de ma présence, ça avait été mieux ainsi. Je devais cesser de broyer du noir, je devais me faire violence, alors je choisi de retrouver mon premier contact, c'est à dire Klaus et au moins ne pas arriver les mains vides ... Lorsque j'étais à l'hôpital, je voyais souvent des visiteurs venir avec des fleurs, alors pourquoi pas ?
Les fleurs, c'était quelque chose de tout bête, seulement la d'où je venais, il n'y avait plus de fleurs. La faune et la flore ne faisait que mourir, vivre dans une locomople, c'était se couper de la nature. Il n'y avait que des riches propriétaires, qui pouvaient se permettre d'acheter des pousses très rares, cultivant même un petit jardin dans une ville roulante. Evidemment, quand il s'agissait de personne riche, il était évident que je parlé aussi de personne bien exposée, les fleurs avaient assez de soleil pour s'épanouir, j'en avais déjà vue, j'avais trouvé ça tellement incroyable et magnifique, mais ma place n'était avec ce genre de personne. Je n'avais connu que rouille et terrain boueux. Ici, je découvrais la nature et elle était si belle, comment l'homme avait pu détruire autant de beauté ?
Entrant dans une boutique, fleuriste plus exactement, une odeur me vint de suite au nez, et ce n'était pas désagréable, bien au contraire. Il n'y avait qu'à regarder toute ces couleurs, j'avais envi de sourire, devant autant de grâce et de beauté. Je fus accueilli par une jeune femme, qui avait sans doute mon âge et j'eu un sourire "Bonjour, j'ai un ami à l'hôpital et comme je voudrais lui rendre visite, je ne vais pas venir les mains vide, alors j'ai pensée à des fleurs ... On en voit très souvent dans les hôpitaux alors pourquoi pas" dis-je avec un petit sourire discret. Puis je regardais autour de moi, il y avait des fleurs d'une beauté, ce n'était vraiment pas si mal que je connaisse ce monde, car ici, je pouvais découvrir la faune et la flore et c'était magnifique.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Sam 8 Jan - 23:15, édité 1 fois
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Sam 8 Jan - 10:52
Spring will come again
feat. Tom
« Oh… » Le sourire d’Eurydice se dissipe légèrement au moment d’apprendre que les fleurs que son interlocuteur comptait acheter devaient être adressées à un ami qui se trouvait actuellement à l’hôpital. « Je suis désolée pour votre ami, ce n’est pas trop grave, j’espère ? – vous n’êtes pas obligé de me répondre », ajoute-t-elle doucement, bien consciente du fait de combien une telle question pouvait être indiscrète.
Mais forcément, c’est une information qui n’es pas anodine, et Eurydice ne se verrait pas laisser passer l’information sans au moins interroger son interlocuteur. Qui plus est, selon l’état de son ami, le choix du bouquet peut-être différent : faut-il viser quelque chose d’éphémère et de beau, ou au contraire quelque chose de plus pérenne, et qui pourra éventuellement stimuler des sens mis à rude épreuve ?
Eurydice, de manière générale, aime à s’enquérir des circonstances précises dans lesquelles ses interlocuteurs, ses clients, font le choix d’acheter un bouquet ou une composition florale, car alors, elle ne donnera pas, en retour, le même sens à ses bouquets. Elle tient, si elle le peut, à répondre au plus près aux attentes de son interlocuteur. Elle ne veut surtout pas que ce dernier se retrouve avec une composition à la va-vite qui certes, fera plaisir mais ne correspondra peut-être pas tout à fait aux attentes de son ami.
« C’est un joli présent à faire à un ami dans ce genre d’épreuve », ajoute-t-elle alors qu’elle remarque que son interlocuteur ne sait pas trop comment les choses sont capables de fonctionner dans les hôpitaux.
Il a juste constaté que c’était un cadeau plutôt courant. Elle devine que ce n’est pas un système très courant d’où il vient, ce qu’elle comprend parfaitement parce qu’il en est de même pour elle. La faim, le froid, la maladie guettait au tournant là d’où elle venait, mais personne ne venait vous aider ou vous prendre en charge : vous étiez livrés à vous-même, c’était aussi simple que cela. Les personnes qui n’étaient pas capables d’endurer ces conditions difficiles étaient jetées au rebut, et les choses s’arrêtaient là, ni plus ni moins. On pourrait dire que c’est cruel : Eurydice ne contestera pas. Aujourd’hui, elle comprend ce que cela fait d’être soigné, protégé, encadré… Elle n’avait jamais connu cela dans sa vie passée.
« Et si vous me parliez de votre ami ? Comment est-il ? Quelles fleurs pensez-vous qu’il aimerait ? » demande-t-elle alors.
Chaque bouquet composé par Eurydice est unique parce que chacun de ses destinataires l’est. Eurydice ne se verrait pas le moins du monde se contenter de compositions passe-partout, et qui pourraient convenir à absolument tout le monde. Elle tient à ce qu’elles soient toutes appréciées à leur juste valeur par ceux qui seront à même de véritablement les apprécier.
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
En voyant la réaction de la jeune femme, celle-ci perdant peu à peu son sourire, je comprend que la façon dont je mettais exprimé, avait été bien trop direct. Oups ... En même temps j'aurais été à sa place, j'aurais eu du mal à garder le sourire, alors je me dépêche de la rassurer, enfin du moins, briser la mauvais ambiance que je venais d'apporter. "J'ai eu de ses nouvelles et il va mieux, bien mieux même, j'aurais aimé être présent avant, mais bon, le but c'est d'apporter son soutien et peu importe le moment" , oui après tout, même si Klaus était remis sur pied, ça ne voulait pas forcément dire, le laisser tomber, lui dire "je suis heureux pour toi et bon vent" non, je voulais tout de même aller le voir, puis lui offrir quelque chose, d'ailleurs, après toute les épreuves qu'il avait traversé, c'était bien normal, un moment ou un autre, ça fini par craquer ... On a tous nos faiblesses, Klaus avait utilisé ses pouvoirs, ça l'avait épuisé et ... Enfin bref, je n'allais pas revenir la dessus, c'était passé.
Bon, que je sorte de mes pensées et que je revienne à ce cadeau, des fleurs. Déjà l'odeur, puis il y en avait tellement, il y avait tellement de sortes de fleurs ... C'était incroyable de voir ça, de la nature et non de la destruction, pas de rouille, pas de terre morte, pas d'eau toxique, non, il y avait la des fleurs, et ... Il avait fallut que j'attende tout ce temps, pour me retrouver face à autant de beauté. J'étais du genre à m'émerveiller pour peu, comme le disait Hester, c'était mon côté sensible, seulement dès que je voyais quelque chose de beau, je trouvé ça émouvant, à graver dans mes souvenirs, tout comme la fois ou j'avais vue Hester avoir un véritable sourire, pour la toute première fois. Mais alors que choisir ? Qu'est ce qui ferait plaisir à Klaus ... J'étais perdu dans un jungle de fleur, heureusement que je n'étais pas seul. "Il est vrai que sur le moment, j'ai pris l'idée la plus courante, mais finalement quand je regarde toute ces fleurs ... Je me dis que j'ai vraiment fait le bon choix, elles sont de toute beauté !" , à la limite j'avais envi de tout prendre ... Hum non ... Ce n'était pas une bonne idée, il allait falloir que je retourne sur terre, si je voulais faire un choix adéquate, mais heureusement, la vendeuse était la. Comment était Klaus, j'eu un sourire "Oh il est très solaire, il a le sourire facile, il a toujours quelque chose à dire pour redonner le sourire, en faite il me ressemble on a le même physique, enfin mise à part que moi j'ai tendance à me lisser les cheveux, et que lui laisse la nature faire, donc il est bouclé, bref ..." dis-je avec un rire nerveux, étais-ce vraiment nécessaire de raconter tout ça ? "Je pense qu'il aimerait des fleurs avec pas mal de couleurs, il est le genre ... Le genre de personne qu'on a pas l'habitude de croiser, qui a son caractère bien à lui, il aime ce qui sort de l'ordinaire" et c'était vrai, Klaus était toujours plein de surprise.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Dim 16 Jan - 18:16, édité 1 fois
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Dim 9 Jan - 18:05
Spring will come again
feat. Tom
Eurydice se sent rassurée, soulagée d’entendre que son ami va tout de même bien mieux et qu’il est tiré d’affaires. Dans ce genre de circonstances, on ne sait jamais trop quoi penser. Là, elle sait donc que la personne qui recevra le bouquet qu’elle composera sera totalement en mesure de l’apprécier à sa juste valeur. Le jeune homme ajoute qu’il aurait voulu être présent plus tôt, mais qu’au moins, à présent il est là pour lui offrir son soutien. C’est la meilleure manière de voir les choses, en effet. La jeune femme comprend sans mal le sentiment d’impuissance qui peut vous habiter quand vous ne vous sentez pas capable de faire ce qu’il faudrait pour une personne pourtant chère à votre cœur, elle peut donc compatir, mais elle se dit que, dans tous les cas, cet ami sera ravi qu’on lui offre un présent, et aussi que l’on pense à lui, et au bout du compte, c’est ça qui importe, surtout.
« Vous avez raison, il sera content de savoir que vous êtes là et que vous avez pensé à lui. »
Le sourire d’Eurydice achève de s’élargir quand Tom complimente la beauté des fleurs de la boutique. Elle a l’impression de se revoir le jour où elle-même y avait mis les pieds pour la première fois. Elle n’était pas en ville depuis bien longtemps encore, c’était encore l’hiver, ce qui n’avait pas laissé à la végétation l’occasion de se déployer, et elle gardait le souvenir amer et horrifiant d’Hadestown, où elle n’avait que l’obscurité et le dur labeur pour compagnie. Le parfum de fleurs, leur beauté éclatante, c’est une chose qui la touche infiniment, et qui ne cessera sans doute jamais de la séduire. Et elle suppose que l’on en apprécie la beauté que lorsqu’on ne la tient pas pour acquise. Les fleurs, denrées si rares, étaient devenues son quotidien, et elle ne se lassait pas d’éprouver de la reconnaissance à ce sujet.
« Merci, je les trouve magnifiques, aussi. J’ignorais qu’il en existait tant de sortes avant de travailler ici », ajoute-t-elle en souriant.
Après quoi son interlocuteur lui décrit le grand hospitalisé afin qu’elle puisse se faire une idée plus précise de ce qu’elle pourra lui offrir plus exactement.
« Votre ami a l’air de quelqu’un d’exceptionnel, en effet », reconnaît Eurydice avec le sourire, en se fiant seulement, bien sûr, à son discours, mais elle ne pense pas que son interlocuteur lui mente. Peut-être qu’il en rajoute parce que l’amitié le rend aveugle aux défauts de son amis. Mais elle a bien compris. Il lui faut donc de la couleur. Quelque chose d’excentrique, qui sorte de l’ordinaire. « Je devrais réussir à vous préparer quelque chose. »
Elle passe entre les différents étals, pointe du doigt telle ou telle fleur, les choisit au hasard de son inspiration, des tons rouges, oranges tranchés avec du bleu vif, du blanc et quelques chardons pour ajouter du piquant à la composition.
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
J'étais toujours aussi maladroit socialement, enfin disons que je n'avais pas peur de parler, j'étais même une pipelette, mais parfois je pouvais m'embrouiller dans ce que je disais, me trouver trop direct, trop franc, d'ailleurs je ne savais pas vraiment mentir, enfin ça se voyait de suite sur mon visage. En faite, pour ce qui était des émotions, déjà j'étais très émotif, mais en plus, on pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, en ce moment disons que j'étais surtout ... Nostalgique, Hester me manqué beaucoup, heureusement que je connaissais Poe, grâce à lui je pouvais à nouveau piloter, et c'était un véritable délice ! j'avais aussi hâte de me rendre à l'hôpital, pour aller voir Klaus et lui offrir ce bouquet. Il y avait aussi Bruno, enfin je pouvais dire que j'en faisais des connaissances, mais rien à faire, j'avais toujours Hester en tête, et c'était horrible comment elle me manquée. Bon, en ce moment j'étais chez le fleuriste, avec une jeune femme qui avait sans doute, pas loin de mon âge, et découvrir de nouveau autant de sorte de fleurs, c'était incroyable ! puis c'était des fleurs pour Klaus, alors que je cesse de trop m'éparpiller. J'eu un sourire aux paroles de la brune, en même temps, Klaus était un peu comme frère, nous n'avions pas le même caractère, mais il y avait tout de même le physique, chose qui rester tout de même encore un mystère, mais parfois, il vaut mieux ne pas trop se poser de question et vivre avec. Tout en découvrant la boutique, je découvre de plus en plus de fleurs, et il y a tellement de noms, que je ne pourrais pas tout retenir d'un coup .... Comment l'humain avait-il pu anéantir tout ça ? Au moins ici je retrouvais la beauté du monde, et la vendeuse était la pour m'aider à composer un bouquet. D'ailleurs, lorsque la vendeuse pris la parole, je me senti moins seul "Je voyais des fleurs mais souvent dans des cultures et c'était souvent les mêmes, sinon pour ce qui était de toute les autres fleurs ... Je ne pouvais que voir des images dans les livres, c'est impressionnant de les voir en vrai ! puis elles sentent bon, bon ils y en a qui prennent vite à la tête" dis-je avec un petit sourire, euh ... J'espérais qu'elle n'allait pas le prendre mal ? Oui, c'était vrai, il y avait des fleurs, ouahou, rien que de passer à côté, mon nez allait s'en souvenir pendant un moment. Puis je décris Klaus, peut-être un peu trop, mais quand je commence à parler, il faut que ça sorte. "Oh oui il l'est" , elle venait de dire le bon mot, Klaus était quelqu'un d'incroyable et je ne savais pas, si il s'en rendait compte ... Certes il avait ce côté destructeur, mais c'était dans son caractère, après tout entendre les morts, avoir eu un père qui offre un numéro pour prénom, ça n'avait pas du être rose tout les jours. Puis je regardais la vendeuse, plus qu'à l'aise dans la boutique, composer un bouquet, de mon côté j'évitais de trop la suivre, de peur de la faire tomber, j'étais le premier des maladroits, je n'allais surement pas gâcher ce moment. "Ouahou ! c'est magnifique ! très coloré, il va adorer ! c'est quoi comme fleurs ? J'en connais aucune" oui, curiosité quand tu es la.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Mar 25 Jan - 20:28, édité 1 fois
Invité
Ven 21 Jan - 19:29
Spring will come again
feat. Tom
Alors qu’Eurydice écoute son interlocuteur lui parler des fleurs qu’il a connues dans son monde, la jeune femme ne peut s’empêcher de songer que son rapport à la nature semble aussi singulier que peut l’être le sien. La plupart des personnes dont elle a croisé la route jusqu’ici ont évolué dans la verdoyance, l’opulence d’une nature en pleine santé, qui n’était pas affectée par les caprices d’une météo de plus en plus violente et souveraine, interdisant la propagation du beau pour ne laisser dans son sillage qu’une étendue terrifiante de misère. Oui, elle découvre en effet qu’elle n’est peut-être pas seule à avoir constaté combien le monde pouvait évoluer dans un sens qui ne laissait plus guère de place à l’expression d’une beauté aussi naturelle que celle d’une fleur capable de s’épanouir sous un soleil autre que brûlant, et qui ne mourrait pas dès les premiers tourments d’un hiver bien trop rude pour qu’y survive quoi que ce soit.
« D’où est-ce que vous venez, si cette question n’est pas indiscrète ? » se permet-elle de lui demander alors.
Au fond, elle sait qu’indiscrète, cette question l’est forcément, elle le sait car elle-même aurait grand peine à y répondre si c’est à elle qu’on la posait. De manière générale, quand vient le moment d’évoquer son passé, Eurydice sait s’enfermer dans un mutisme des plus proverbiaux, duquel il se révèle quasiment impossible de l’extirper, peu importe les efforts que l’on fournira pour cela. Elle comprendra sans mal que son interlocuteur ne veuille pas lui en dire plus, mais elle décide de laisser parler sa curiosité malgré tout. Après tout, va savoir si elle n’en retirera pas quelque chose de bien plus précieux que ce que ne permettrait une conversation banale. Quand Eurydice s’enquiert de l’histoire d’autrui, c’est qu’elle espère, quelque part, y trouver quelque chose qui lui ressemble, elle a besoin de se trouver un point d’attache et de légitime compréhension avec d’autres. Quand la solitude se fait trop présente au point d’en être insupportable.
Elle laisse à son interlocuteur le soin de lui parler de son ami, cet ami qu’il a véritablement l’air de considérer comme exceptionnel, dans le meilleur sens du terme. La façon qu’il a d’en parler la fait sourire. Des amitiés comme celle-ci sont toujours précieuse. Il faut savoir en prendre le plus grand soin, et en toute circonstance. Quand elle compose son bouquet, Tom a l’air impressionné, et Eurydice ne peut s’empêcher d’afficher un sourire empreint d’une certaine fierté. Elle apprécie que son travail soit estimé à ce qu’elle considère être sa juste valeur. Tout en lui désignant chaque sorte de fleur, elle lui fait l’inventaire.
« Ça, ce sont des iris nains, ça de l’élébore, ça des daphnés, et enfin des chrysanthèmes. Ça vous convient vous êtes sûr ? Il n’y a rien que vous voudriez changer ? »
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
Je courais tellement partout, entre les petits boulots et les études, que je n'avais même pas pris le temps, de regarder la nature autour de moi. Ma première année dans cette ville, avait été difficile. J'étais perdu dans ce nouveau monde, je n'avais pas d'argent, j'avais peur aussi, je n'avais aucun domicile et chaque nuit, j'avais peur de ce qu'il pouvait m'arriver. Lorsque j'avais enfin trouvé du travail, puis ensuite un petit logement, je n'avais que courir pour bosser, certes ça changer de devoir me cacher. Mais c'était en me rendant chez cette fleuriste, que je me disais que finalement, je n'avais vraiment pas pris le temps, de regarder la nature autour de moi, et pourtant, je savais que celle-ci était bien présente dans cette ville. J'avais vue des magnifiques jardins, il y avait aussi la forêt, des coins de verdure, des parcs ... Moi même j'étais étonné de ne pas avoir pris le temps de regarder, c'est la que je me rendais compte, que je ne prenais pas le temps de vivre, j'allais devoir y remédier. A la question de la brune, je fis une pause, réfléchissant, comme pour bien me rappeler du monde d'où je venais, il était difficile à oublier, mais aussi difficile à expliquer. "Je viens de l'an 3 000 après la guerre de 60 minutes, une guerre qui a certes durer qu'une heure, mais qui a suffit à provoquer une apocalypse, la croûte terrestre a fini par se fissurer, les continents ont bougés, les terres sont devenu comme morte et l'eau était du poison ...En faite, tout n'était que poison". Cette histoire m'avait toujours choqué, vraiment, je me disais comment on pouvait en arriver la. "Un homme a eu l'idée de mettre ce qui resté des villes sur des tractions" , enfin voila la terre était morte, et moi, je ne savais même pas qu'elle était en train de reprendre vie, puis en voulant me tuer, j'avais rencontrer Hester et Anna Fang, pour comprendre qu'il y avait encore des mensonges, le terre était en train de reprendre vie, mais des personnes voulaient le pouvoir, et disons que la nature n'avait aucune importance pour eux. Alors comme un enfant, j'étais en train de découvrir la faune et la flore et c'était un véritable plaisir. Puis j'osais une question, me montrant curieux "Et vous ? Vous venez d'un monde en particulier ?" , parfois c'était un sujet sensible, alors je ne voulais pas non plus trop me montrer curieux. Puis tout en admirant le bouquet, je demande à la jeune femme, le nom des fleurs que se trouvent dans se bouquet. Je regarde alors attentivement les fleurs, tout en écoutant celle-ci. "Le bouquet est magnifique ! y a t-il aussi une fleur qui est ... Comment pourrais je dire ... Assez particulière ?" je voulais aussi quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Puis j'allais vers des lys "qu'est ce que cette fleur ?" , il y avait vraiment un très grand choix de couleurs, c'était magnifique.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Dim 30 Jan - 12:49, édité 1 fois
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Jeu 27 Jan - 18:30
Spring will come again
feat. Tom
L’an 3 000 après la guerre de 60 minutes. Beaucoup d’informations qui ne font pas beaucoup de sens pour Eurydice. Elle ne sait pas ce qu’est cette guerre de soixante minutes, quant à l’an trois mille… Si elle sait qu’ils sont ici en 2022, elle vient d’un monde où les années ne se chiffraient pas de cette manière, alors elle ne saurait pas trop dire. Elle écoute son interlocuteur avec un mélange d’incertitude et de curiosité. Elle aime en apprendre plus sur le monde d’où proviennent tous ceux qu’elle rencontre, mais dans le même temps, elle s’en inquiète souvent aussi. C’est assez vertigineux, au fond, de prendre conscience de toutes ces dimensions existantes. Il y a de quoi très vite perdre le nord, et ne plus vraiment savoir à quel saint se vouer. Heureusement, ça vous apprend aussi à prendre de la distance et vous rend disposé à réellement écouter les personnes qui vous entourent.
Une guerre qui n’a duré qu’une heure mais qui a provoqué l’apocalypse… c’est terrifiant… Quand il lui dit que tout n’était plus que poison, Eurydice reconnaît un peu son monde dans cette description… Certes, ce n’est pas exactement ainsi qu’était son monde, mais bien souvent ainsi qu’elle le percevait : empoisonné par la cupidité de certains, qui n’avaient laissé aucune chance à ce monde de véritablement s’épanouir. Ce qu’elle retient, c’est que la terre s’en était trouvé morte, la nature dissipée et pervertie… Comme pour elle, comme chez elle… Elle en aurait presque la larme à l’œil, en réalité, quand elle l’entend parler… C’est si proche et si lointain en même temps, en fin de compte.
« Nous venons tous d’un monde en particulier, pas vrai ? » répond Eurydice quand Tom lui pose la question. A ses yeux, il est maintenant évident que personne n’est originaire de ce monde. Et rares sont les personnes qui sont originaires du même monde que vous, s’il en existe seulement. A ce titre, Eurydice a été terriblement chanceuse de retrouver Orpheus. Même si leur histoire est… compliquée. « D’où je viens, il n’y a plus d’automne ni de printemps. L’hiver, il fait si froid que rien ne survit, et nous à peine, et les étés étaient si brûlants qu’ils étaient tout aussi intenable. Il fallait se réfugier sous terre pour trouver un semblant de répit… mais se rendre à Hadestown, c’était se rendre en Enfer… », observe-t-elle en ne se montrant peut-être pas suffisamment claire, mais il est difficile de parler de ce monde autrement qu’en sensations : la chaleur terriblement étouffante, le froid ignoblement mordant, et la faim, cette faim qui vous prenait au corps et aux tripes et ne vous laissait pas un seul instant de répit.
« Ravie que le bouquet vous plaise », réagit-elle au compliment de son interlocuteur. « Ces fleurs-là sont des lys. J’en ajoute rarement dans mes compositions, ou j’organise le bouquet autour… vous en voudriez ? »
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Dernière édition par Eurydice Mélôidía le Dim 30 Jan - 17:08, édité 1 fois
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
Il était toujours agréable, de partager avec une autre personne, comment était notre monde, car ici, chacun avait visiblement un univers bien à soit. Parfois il y avait des univers normaux, enfin disons des univers qui ressemblaient à cette ville, il y avait aussi avant que la guerre de une heure n'ait lieux, tout comme il pouvait y avoir des univers assez incroyable, on l'on pouvait vivre dans l'espace, des vaisseaux, ou venir d'une époque très ancienne ... C'était toujours incroyable d'en apprendre plus sur les autres, j'étais curieux des divers mondes, et je savais qu'il y en avait même, ou les morts pouvaient se relever, dévorant les vivants et les infectant, la c'était bien plus morbide. Avec cette jeune femme, nous étions tout deux des amoureux de la nature, enfin il n'y avait qu'à la voir, pour deviner qu'elle aimer ce qu'elle faisait, de mon côté, le fait de retrouver la nature, ne faisait que me rendre que plus heureux, tant elle était belle, j'avais bien hâte d'offrir ce bouquet à Klaus, pour lui partager mes découvertes, mais aussi, parce que cette composition était de l'art pour moi. Tout en parlant du monde d'où je venais, je savais qu'il n'avait rien de magnifique, il était en train de reprendre vie, mais je l'avais appris avant de me retrouver ici ... Quelque part, j'espérais qu'il était encore en train de reprendre vie, puis que la guerre allait prendre fin. A quoi bon continuer de rester sur des villes roulantes, alors qu'on pouvait à présent se poser et profiter de terre fertile ? D'ailleurs, retrouver des terres fertiles, ça avait le rêve de beaucoup de monde ! mais non, il y avait toujours des personnes qui avait besoin de plus ... Prendre des nouvelles locomopoles, être riche, puissant ... Je ne comprendrais jamais ce genre de personne ... Pour moi, il était préférable d'être entouré de personne aimante, et non de vivre dans une riche solitude, avec des personnes, aptes à nous poignarder dans le dos, voila ce que c'était que le pouvoir pour moi. A la réponse de la brune, je réfléchi "J'ai rencontré des personnes, dont le monde ressemble à cette ville, ou le monde tel qu'il était avant la guerre de 60 minutes, tout comme j'ai découvert d'autre monde, de quoi en perdre la tête" . Vivre parmi les zombies, vivre à l'époque des vikings, voir même vivre sur une autre planète ... Il y avait tant de monde et sans oublier, de type de personne, car oui, il n'y avait pas que des humains ici, mais en ce qui concerné les "créatures" ou je ne serais dire, je commencé tout juste à découvrir, alors je ne pouvais pas trop donner mon avis. Puis la fleuriste me parle de ce monde, tout en l'écoutant, je découvre un monde proche du mien, seulement il n'y avait ni automne, ni printemps ... De quoi bien bouleverser la nature. "Un monde mort ..." dis je comme pour moi même "ça devait être dur, puis vivre sous terre, sans voir le soleil ..." , ce n'était même pas une vie, mais si cette jeune femme était née dans ce genre de monde, elle avait rapidement du en prendre l'habitude, pour ce qui était de cette ville, ça devait bien la changer, et pas forcément en mal. "Finalement, vivre ici n'est pas plus mal" , je le disais aussi bien pour elle que pour moi, car dans cette ville, ont avait la chance d'avoir de la faune et de la flore. Puis revenant au bouquet, j'eu un grand sourire en regardant celui-ci, me montrant juste curieux par rapport à des fleurs. "Je veux bien des lys s'il vous plait ... Je trouve cette fleur magnifique, enfin elles sont toutes magnifiques, mais elle a quelque chose de différent, je pense que ça pourrait plaire à cet ami" dis je souriant, voulant vraiment un bouquet hors du commun à offrir à Klaus.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Sam 12 Fév - 20:43, édité 1 fois
Invité
Dim 30 Jan - 17:21
Spring will come again
feat. Tom
« S’il est une chose que cet endroit n’aura pu que nous apprendre, c’est qu’il existe bien plus d’un seul monde, n’est-ce pas ? » observe Eurydice avec un fin sourire tandis que son interlocuteur lui apprend que des personnes qu’il a croisées ont vu des versions de ce monde sous toutes ces coutures, quand il ne s’agissait pas de mondes complètement différents.
C’est une pensée assez vertigineuse, et dans un premier temps, Eurydice a eu elle-même du mal à s’y faire, mais en réalité, la jeune femme aime assez l’idée qu’une multitude de monde existe, et que tous n’étaient pas aussi éprouvants que celui dont elle vient, de même qu’elle trouve étrangement rassurant de songer que, peut-être, d’autres versions d’elle-même évoluent en des dimensions bien différentes… c’est particulier, ça a de quoi vous retourner la tête, mais en même temps c’est… beau ? Oui, Eurydice trouve ça beau, pour tout dire… et au final, elle ne se sent pas si mal lotie dans ce nouveau monde. Tout n’y est pas parfait bien sûr, mais les printemps ressemblent à des printemps, et les hivers sont beaucoup plus doux. Rien que pour cette raison, elle éprouve un doux mélange d’indulgence et de reconnaissance à l’égard de ce monde qui, elle en a le sentiment, lui a rendu le plus fier des services en lui offrant un second souffle dans lequel elle n’avait pas forcément cru pour commencer.
« Oh, vous savez, quand le soleil était de sorti, c’était plutôt un bonheur de ne pas le voir de trop près », répond Eurydice avec philosophie quand Tom compatit à ce qu’a été son sort dans son monde d’origine. Elle ne va pas prétendre que ce n’était pas épouvantable, mais elle ne veut pas se plaindre quand elle sait que tant d’autres vies ont été sans doute tout aussi éprouvantes, si ce n’est plus éprouvantes que la sienne propre. « Je suis d’accord, vivre ici est une chance, une seconde chance… »
Une troisième chance, dans son cas… sa seconde s’était perdue au moment où Orpheus s’était retourné, gagné par le doute, alors qu’il devait la mener à sa liberté. Certes, est-ce que leur vie aurait été meilleure ? Est-ce que Orpheus aurait vraiment été capable de changer la face de leur monde ? ça n’a rien de sûr, mais Eurydice a envie de croire que cela aurait été possible… Même si, à présent, elle n’en aura jamais la certitude. Et sa troisième chance est ici, à présent, une chance qu’elle doit à tout prix s’abstenir de gâcher, sous aucun prétexte que ce puisse être, elle en a tout à fait conscience.
« Vous savez que les lys sont des fleurs très nobles ? Elles symbolisent la royauté dans beaucoup de cultures », observe Eurydice avec le sourire.
C’est ici qu’elle a appris la symbolique des plantes, et elle trouve ça fascinant. Si elle ne sait pas dans quelles proportions c’est à prendre au sérieux, ça ne l’empêche pas de l’apprécier à sa juste valeur.
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
"Je n'aurais même jamais cru qu'il y aurait autant de monde, j'ai encore l'impression que je rêve mais ... Non" dis je tout en baissant la tête, on ne peut dormir pendant trois ans, de plus, je pouvais ressentir la douleur, le froid, la faim, ce n'est pas vraiment ce que l'on peut ressentir dans un rêve, ou un cauchemar, peu importe ... De plus, je n'étais pas seul ici, puis je pouvais rencontrer du monde, me faire des amis, des connaissances, il y avait des personnes avec qui, je me sentais en sécurité, puis des personnes comme Klaus, qui avait le même physique que moi, un gars attachant malgré une vie assez chaotique, mais c'était dans son caractère. Il avait aussi quelque chose de lourd sur les épaules, et il ne se plaignait pas, non, il avancé, il avait même utilisé son pouvoir, ça l'avait très affaibli ... Enfin il avait terminé à l'hôpital, il avait passé les fêtes là-bas, évidemment je ne doutais pas de la présence de Mutt, mais maintenant, de mon côté, je voulais lui faire une visite, montrer ma présence, mon soutien, car Klaus m'avait déjà aider, oh ça avait été une première rencontre catastrophique, mais ça avait le don de me faire sourire, quelque part, j'avais aussi ce don d'être chaotique, à oublier de manger pour enchaîner les boulots, avant de terminer aux urgences. Enfin j'en avais rencontrer du monde, et j'allais sans doute encore en rencontrer, dont cette fleuriste, qui semblait avoir un grand amour pour les fleurs, en même temps, vivre dans un monde sans flore, c'était vivre avec une vision de mort, rien qui ne pousse, tout ce qui se meurt ... Ici, je pouvais voir la vie, et c'était magnifique, rien qu'un jardin, une forêt, un parc ... J'en avais le sourire, j'avais grandi avec le bruit des machines, les vapeurs de celle-ci, la chaleur qui pouvait être parfois insupportable, oh j'en avais passé des nuits compliqués au dortoir, alors que j'avais de la fièvre et que j'avais les machines, qui n'arrangeaient en rien mon mal être ... Tout en écoutant la jeune femme, j'hoche la tête, oui ... Rien de pire qu'une chaleur étouffante ... Nous avions tous besoin d'un juste milieu. Je peux lire de la tristesse sur le visage de la brune "Vous avez retrouvez des proches ici ?" , c'était très important d'avoir des amis et une famille, peut être pas une famille de sang, mais une famille de coeur, c'était un soutien très important, voila pourquoi je voulais offrir ce bouquet à Klaus, une preuve que peu importe ce qu'il pouvait se passer, j'étais la, même si je le savais bien entourer. Puis à nouveau, j'eu un sourire aux paroles de la fleuriste concernant les lys. "Hum ... Je verrais bien si je vais lui dire, je ne veux tout de même pas qu'il prenne la grosse tête" dis je amusé. Oh Klaus aimerait bien ce genre de référence, il en ferait sans doute une blague. "Quand on vient d'un monde mort ... C'est tout même fort de découvrir la signification des plantes, des fleurs, enfin c'est agréable, comme quelque chose qu'on peut compléter, par rapport à notre ancien monde" , sans oublier que j'étais toujours très curieux, et que j'aimais en apprendre toujours plus..
Dernière édition par Tom Natsworthy le Lun 28 Fév - 0:23, édité 1 fois
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Dim 13 Fév - 14:22
Spring will come again
feat. Tom
« Quel rêve étrange ce serait… »
D’un autre côté, les rêves étaient naturellement étranges, alors pourquoi pas. Mais ce rêve-là, si c’en était un, durerait tout de même particulièrement longtemps, il faut bien le reconnaître. Alors oui, il faut qu’ils se fassent à cette situation, de même qu’il faut qu’ils sachent faire preuve de résignation et d’ouverture d’esprit. Admettre que ce rêve étrange serait admettre l’existence d’autres mondes. Ce qu’il faut en retenir quoi qu’il en soit, c’est qu’ici, ils ont l’opportunité de s’offrir une seconde chance, et ils doivent à tout prix en profiter… même si c’est évidemment plus simple quand on a à ses côtés des personnes sur qui l’on peut compter, des personnes que l’on aime et qui nous soutiennent, envers et contre tout.
« Oui », répond-elle avec un doux sourire, de ceux que seul Orpheus est capable de lui inspirer, quand Tom lui demande si elle a pu retrouver certains de ses proches ici. « Mon mari. »
Elle ne détaille pas les circonstances de leurs retrouvailles ni la difficulté de leur relation, à la fois si simple et si complexe. C’est sans doute trop compliqué pour être résumé, et trop intime pour être partagé avec un simple inconnu, quand bien même il est vrai qu’elle le trouve très sympathique.
« Et vous ? » demande-t-elle en retour, mais avec tout de même une légère hésitation.
Elle sait que ça peut être un sujet forcément délicat. Certains n’ont pas la chance d’avoir retrouvé leurs proches. Elle-même a passé près de trois ans sans Orpheus, et même à présent qu’il est à ses côtés, ça reste quelque chose de compliqué. Bien sûr, Tom peut bien décider de ne pas répondre s’il le décide, elle le comprendrait tout à fait.
Au pire, ils peuvent se rabattre sur le sujet des fleurs, et de la symbolique des fleurs de lys. Elle adresse un sourire entendu à son interlocuteur quand il lui fait remarquer qu’il s’épargnera peut-être d’apprendre au grand malade que le lys symbolise la royauté, de crainte qu’il ne prenne la grosse tête. Le moins qu’elle puisse dire en tout cas, c’est que son interlocuteur ne manque pas d’humour, loin de là.
« C’est exactement ce que j’ai ressenti au moment de découvrir la symbolique des fleurs et des plantes », répond Eurydice d’un ton affable quand Tom remarque qu’en venant d’un monde mort, c’est le genre de choses que l’on ne devine pas forcément. « Je pourrais vous expliquer un peu si vous voulez ? » suggère-t-elle.
Pour le moment, Tom est son seul client, et puisqu’elle le trouve sympathique, puisqu’elle se découvre des points communs avec lui, elle se permet de passer un peu plus de temps avec lui, et de prolonger encore un peu cette conversation si nécessaire.
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
Hum, il n'y aurait pas forcément le mot "rêve" pour décrire ce que je vivais, non, je pourrais dire aussi "cauchemar", mais je me contentais d'afficher un sourire aux paroles de la fleuriste. Oh oui, quel rêve bien étrange ... Seulement ce n'était pas un rêve, il y avait bien trop de détails, de sensations, puis rêver pendant trois ans, se serait long quand même ... Et voila que je m'imaginais dormir à côté de Hester, je pourrais me réveiller auprès d'elle, le plus beau des réveil, enfin il était temps de retomber sur terre, de revenir à la réalité des choses. J'étais dans cette ville depuis trois ans à présent, je venais ici pour acheter un bouquet à Klaus, un homme qui me ressemblait beaucoup physiquement parlant, puis qui avait marqué mon esprit. Me sentant comme lier à lui, j'avais besoin de savoir comment celui ci allait, et lorsque j'avais appris son hospitalisation, j'avais de suite voulu lui offrir quelque chose, le bouquet de fleur était de suite venu dans mon esprit, c'était ce que je voyais le plus à l'hôpital ... C'était peu banal d'offrir un bouquet de fleur à un homme, mais Klaus n'avait rien de banal, voila aussi pourquoi il était aussi attachant.
Revenant à la fleuriste, celle ci avait retrouvé son mari ... Comment cacher mon regard intrigué ? Elle était jeune ... Enfin elle n'avait pas loin de mon âge, elle avait retrouvée son mari, j'eu un sourire pour elle, pourtant, même si elle venait à afficher un sourire, je ne lisais rien d'autre en elle ... Je me contentais alors de lui offrir un sourire à mon tour "J'en suis heureux pour vous ... Enfin j'espère aussi que tout va bien, mais j'imagine que ça ne me regarde pas" dis je tout en fronçant des sourcils, remarquant que j'étais en train de m'aventurer sur une pente raide. C'était bien moi ça, j'avais toujours besoin de parler, une véritable pipelette, j'en disais trop, mais c'était plus fort que moi. Puis à la question de la brune (heureusement, car ça réussi au moins à me sortir de mes pensées), j'haussais doucement des épaules. "Non ..." , non je n'avais retrouvé personne, j'avais toujours autant de mal à m'y faire, ça finirait bien par passer, n'est ce pas ? Pensais je en déglutissant doucement, reniflant, avant de détourner le regard, pour éviter de montrer que celui ci était bien trop brillant, par rapport à toute à l'heure. On m'avait beaucoup parler concernant les gens ici ... C'était à moi de patienter ou de vivre avec ... Puis parlant des plantes avec la fleuriste, je retrouvais le sourire. D'ailleurs, à la proposition de la jeune femme, je ne pouvais que approuver "Se serait même avec plaisir ! ... Euh ... Et je pourrais aussi vous dire si mon ami a apprécier ce bouquet ? Même si je suis sur que se sera le cas" dis je avec un sourire, étant moi même en pleine admiration, devant cette composition.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Jeu 31 Mar - 22:53, édité 2 fois
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Mar 1 Mar - 21:45
Spring will come again
feat. Tom
« Non, ça ne vous regarde pas vraiment », confirma Eurydice avec un sourire néanmoins empreint de douceur et de gentillesse.
Elle ne le dit pas avec amertume ou avec malice, pas du tout, elle n’en veut pas à son interlocuteur de se montrer curieux, elle aussi le serait à sa place, mais il reste vrai que leur histoire ne concerne qu’elle et Orpheus, surtout parce que la jeune femme considère que personne en dehors d’eux deux ne serait vraiment à même de comprendre ce qu’ils ont vécu et traversé. Certes, le jeune homme lui a prouvé qu’il avait des points communs notables avec elle, mais Eurydice, sous ses atours aimables, peut parfois se montrer particulièrement farouche en certaines circonstances. Ce n’est pas forcément une chose qu’elle contrôle, et d’ailleurs, au moment de formuler cette réponse, elle redoute que son interlocuteur le prenne mal, alors que, de son côté, elle l’apprécie beaucoup.
« Je suis heureuse, oui, mais… notre histoire est compliquée », décide-t-elle finalement de résumer sans entrer davantage dans les détails.
Elle ne se sent pas d’en dire plus, et elle le regrette terriblement. Cette situation est évidemment compliquée, et elle ne veut pas forcément raconter toute son histoire, alors qu’en parallèle, elle a aussi envie de parler avec Tom. C’est facile, de parler avec lui. Elle le trouve agréable, intéressant, sympathique. Et le premier, peut-être, en dehors d’Orpheus, à pouvoir ne serait-ce que se faire une idée de ce qu’elle a bien pu traverser.
« Je regrette… », répond sincèrement Eurydice, qui se sent terriblement mal à l’aise quand Tom, en un seul mot, lui permet de comprendre que non, il n’a retrouvé personne, et elle sent bien qu’il doit y avoir une personne en particulier dont l’absence lui donne le cœur lourd.
Aussitôt, elle s’en veut d’avoir évoqué la complexité de sa relation avec Orpheus. Certes, les choses ne sont pas simples, mais elle l’aime et elle l’a retrouvé. Est-ce que ce n’est pas tout ce qui compte ? Si, c’est tout ce qui compte, rien d’autre n’a d’importance, rien au monde n’a plus d’importance que cela. Elle aimerait avoir des moyens de le consoler efficacement. Finalement, après avoir réfléchi, elle se retourne et extirpe une rose blanche d’un bouquet.
« Tenez, celle-là est pour vous. » Elle lui adresse un fin sourire. « Je serais ravie de savoir ce qu’aura pensé votre ami. Et je serais contente de pouvoir encore parler avec vous », ajoute-t-elle alors.
Se faire des amis, ce n’est pas une chose si simple pour elle, dans ce nouveau monde, mais avec son interlocuteur, elle se dit que ce serait d’une simplicité enfantine. Malgré tout, elle ne sait pas vraiment comment s’y prendre. Des amis dans son ancienne vie, elle n’avait jamais vraiment su s’en faire. Elle avait été seule, si seule avant de rencontrer Orpheus… Et il avait comblé son existence de part en part, sans qu’elle s’y attende.
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
Baissant légèrement la tête, j'affichais un petit sourire désolé, oups ... Après j'étais toujours du genre à aimer parler et à me montrer trop curieux, ça devait être ça, parfois je dépassé les bornes, Hester me l'avait déjà fait comprendre, bon elle m'avait menacée avec mon propre couteau, mais ... Enfin c'était Hester, elle ne faisait pas dans la dentelles, et c'était sans doute ce que j'aimais chez elle ... Hum ça pouvait paraitre bizarre en y réfléchissant bien, mais son fort caractère était admirable. La jeune femme avait été douce, gentille, je ne pouvais pas lui en vouloir "Oh ... Désolé je me montre toujours très curieux, bavard et ... Je ne sais pas ou m'arrêter". Puis finalement, la brune reprend la parole, me donnant quelque chose en supplément et je ne peux que hocher la tête "Alors je vous souhaite que tout aille pour le mieux ... Même si c'est bien plus facile à dire qu'à faire" dis je avec un léger sourire, voulant me montrant encourageant. Dans le fond, chacun avait le droit au bonheur, puis je n'étais le genre de personne qui était la pour envier les autres ... Bon peut être un peu, surtout en ce moment, Hester manqué tellement à ma vie, mais je n'allais pas souhaiter du malheur, ce n'était pas en moi. Il y a des histoires compliées, avec Hester c'était loin d'être simple au début ... En faite ... C'était comme ci elle refusée mon amour, en même temps, elle avait tellement souffert. D'ailleurs à ma réponse, je ne peux que afficher un petit sourire triste à la vendeuse "Ce n'est rien juste ... J'ai des moments ou c'est dur" , je fini par me râcler la gorge, bon oui c'était dur, j'en avais mal au coeur, c'était douloureux, mais je ne devais pas me montrer aussi sensible ... Alors je déglutis difficilement, tout en prenant sur moi, inspirant, avant de me rappeler que mon objectif principal ici, était de ramener un magnifique bouquet pour Klaus, qui était en ce moment même à l'hôpital, alors je n'allais pas m'apitoyer sur mon sort. Parlant du bouquet, il est déjà composé et il est magnifique, il sent bon en plus. Puis voila que la jeune femme se retourne, m'offrant une rose blanche et ... M*rde non j'ai les larmes aux yeux. "Merci beaucoup ... Pour tout et la rose et ... Je reviendrais promis, en apprendre plus sur la nature" dis je tout en hochant la tête, avant de passer à la caisse, pour payer cette magnifique composition "Puis je dois aussi donner l'avis de celui qui va recevoir ce magnifique bouquet, je suis sur qu'il va aimer" et si il n'aime pas je le tape avec le vase pensais je amusé, ça me faisait vraiment du bien de voir du monde, car je retrouvais tout de même le moral, je faisais des connaissances, c'était mieux que de rester tout seul dans mon coin. "Je vous souhaite que du mieux ! du bonheur !" dis je avec un sourire sincère.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Sam 2 Avr - 20:38, édité 1 fois
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Sam 2 Avr - 8:07
Spring will come again
feat. Tom
« Oh non, ne vous excusez pas », fait Eurydice qui a envie de s’excuser en retour en voyant qu’elle a probablement embarrassé son interlocuteur, ce qui est loin d’avoir été son intention. « Vous ne pouviez pas savoir. »
C’est entièrement vrai. Oui, sa relation avec Orpheus est compliquée, il n’y a pas d’autre mot pour la décrire, mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas aussi belle et qu’elle n’a pas su lui apporter un bonheur qu’aucune autre relation ne serait capable d’aborder. Elle n’a seulement pas envie de s’étaler non seulement parce qu’elle n’a pas la moindre envie d’abuser plus que nécessaire, mais aussi parce qu’elle ne pense pas que cela intéressera nécessairement son interlocuteur. Tout le monde a son lot d’histoires compliquées, et Eurydice devine que son interlocuteur n’est pas en reste non plus de son côté. Elle n’a pas à se croire exceptionnelle, ni à vouloir faire un exemple de son propre parcours.
« Je vous remercie », fait-elle très sincèrement quand Tom ajoute qu’il lui souhaite que tout aille pour le mieux.
Il a raison, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais ce n’est pas pour autant que ce n’est pas possible, loin, bien loin de là. Même s’ils ne se connaissent pas ou très peu, elle sent que l’espoir que son nouvel ami caresse pour elle est tout à fait sincère, et c’est une chose qui la touche. Il se montre à l’écoute et compatissant envers elle, et pour la peine, elle souhaite, à son tour, être à l’écoute et compatissante envers lui, et elle sent bien qu’il en a besoin. Elle le voit, elle le ressent, que certains moments sont difficiles pour lui, mais il s’en sortira, la jeune femme en est intimement convaincue : elle fera tout pour qu’il s’en sorte, en tout cas.
« Vous êtes le bienvenu quand vous voulez », affirme-t-elle, pas tant en bonne commerçante que parce qu’elle serait ravie de poursuivre ses conversations avec Tom. Elle les trouve toujours du plus grand intérêt. « Et j’espère qu’il aimera. Sinon on confectionnera un autre bouquet jusqu’à en trouver un qui soit à son goût. » Elle affiche un sourire malicieux. « Et si ça ne lui convient toujours pas, vous pourrez toujours le lui jeter à la figure. »
Elle affiche un grand sourire. C’est si rare de trouver des personnes à ce point sympathiques et généreuses. Aux yeux d’Eurydice, Orpheus en est l’acmé, mais en cet instant, elle a le sentiment d’avoir trouvé un autre exemple d’humanité pure, et cela lui rend ce jeune homme plus sympathique encore.
« Moi aussi je ne vous souhaite que du bonheur. Vous le méritez. »
"Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde." Boudha
En ce moment, il est vrai que je me montrais bien plus timide, cette peur venait sans doute de ce monde, car oui, même si ça faisait trois ans, j'avais encore des doutes et des peurs. Plus le temps passe et plus je fais des rencontres, aujourd'hui, je peux dire que je suis enchanté de rencontrer cette jeune femme. Comme moi, elle n'a pas connu la nature et encore, dans son cas c'était bien pire, car c'était soit trop chaud ou trop froid ... Moi j'avais eu le temps d'en découvrir un peu, mais disons que mon monde reprenait vie petit à petit, et j'avais tellement eu la tête monter, par le maire de Londres, que je ne croyais pas en un monde, ou tout pouvait repousser, alors que c'était le cas. Finalement, cette tentative de meurtre avait eu du bon ... J'avais fait la rencontre de Hester, puis j'avais découvert les terres hors de la "ville" de Londres. C'était des souvenirs assez incroyable, l'aventure me manqué, enfin c'était surtout Hester qui me manqué, sans elle, la vie serait sans doute, plus supportable ? J'eu envi de rire à mes pensées, Hester dans cette ville, c'était comme mettre un lion en cage. Pour en revenir à fleuriste, je me rendis compte que je n'avais même pris le temps de me présenter. "Oh je manque à mes devoirs de politesse, j'ai complètement oublié de me présenter, Tom Natsworthy, mais Tom est amplement suffisant" dis je avec un sourire. Puis j'eu un rire aux paroles de la jeune femme, j'imaginais tellement la scène, moi mettant le bouquet de fleur à la figure de Klaus, bon ce n'était pas mon genre, mais ça avait un côté très comique. "Je pense plus qu'il aura le bouquet à la figure" dis je amusé "je reviendrais pour en apprendre plus sur les fleurs, les plantes, on m'a toujours dit bien trop curieux ... C'est le cas hélas ... En tout cas, je vous remercie" dis je avec un grand sourire, car je n'avais qu'à regarder la brune sourire, pour avoir à mon tour l'envi de sourire, c'était comme quelque chose de contagieux et ça me faisait beaucoup de bien. "Merci beaucoup vous aussi, du bonheur, si je le mérite vous le méritez aussi" dis je tout en gardant le sourire, vraiment heureux de cette rencontre, j'allais retenir le nom de cet endroit, c'était bien agréable de faire ce genre de rencontre et de pouvoir partager.