(Terminé) Viens patiner avec moi ! ft. Aelita (Patinoire)

C'était le mois de décembre, et dans cette ville, je savais ce que décembre voulait dire ! c'était le moment de penser aux fêtes, et depuis le temps que j'étais installée dans cette ville, bien j'avais appris des choses. Coutume des anciens, enfin c'est comme ça que mon peuple aurait parler, en tout cas, c'était des coutumes que j'aimais ! faire les marchés de noël, boire du vin chaud, décorer un sapin (même si je resté contre l'assassinat des sapins na!), faire des gâteaux et j'en passe encore ... Les années précédentes, je n'avais jamais vraiment oser, entre la découverte, puis la période ou j'avais été mise à la rue, je n'avais pas eu le temps de m'intéresser à tout ça, alors je mettais juste contenter de regarder de loin. Je me rappel aussi de mon premier véritable noël, ça avait fini chez Ben, il avait tellement décoré son appartement, qu'ont avait tout les deux eu peur que ça finisse par prendre feu, pensais-je avec un sourire amusé. En un an, je pouvais dire que pas mal de chose avant avancé, je dirais même changer. Ben avait retrouvé Rey, il m'avait laisser son appartement et disons que mes nouveaux voisins ... Bien au début j'avais le droit à beaucoup de bruit, bande de chaud lapin va ! pour la peine, Padmé que j'avais rencontré lors d'un repas de famille, était enceinte. Bon c'était une bonne nouvelle, enfin normalement, car je n'avais jamais vraiment vue de femme enceinte, c'était toujours quelque chose de ... Mystérieux ? Bref ... Encore une fois, je m'éloignais dans mes penser, puis je pouvais partir loin ...

Aujourd'hui j'étais en ville, devant une patinoire, je n'arrêtais pas de regarder celle-ci avec un sourire, en faite, ça me rappelait mon chez moi ... La ou j'avais grandi, il faisait très froid, et même lors des saisons chaudes, c'était rare que le soleil ne reste bien longtemps. J'avais grandi dans les montagnes, je connaissais les lacs gelés, j'en avais passé des moments à patiner, puis voyant que ici personne n'osait se lancer, moi je fini par aller demander des chaussures, me lançant ensuite sur la glace et ne souffrant pas vraiment du froid, vue que j'étais habitué à celui-ci. Je retrouvais mes origines, je retrouvais mon enfance, j'inspirais et je pouvais sourire rêvant de mon ancien monde, jusqu'à ce que je reconnaisse une chevelure ... Me stoppant, j'aperçus Aelita et pleine d'assurance, j'allais dans sa direction l'appelant "Aelita ! ça va ? Que dirais tu de patiner avec moi ?" dis-je avec un immense sourire, heureuse de retrouver la jeune fille aux cheveux rose.

Viens patiner avec moi

feat. Aloy

Après une décennie de Noëls solitaires sur Lyoko, qui ne pouvaient pas tant que cela la rendre nostalgique, elle qui avait été privée de sa mémoire et était par conséquent dans l'incapacité de savoir à quoi ressemblaient ces festivités, et sans plus de notions du temps, elle avait redécouvert l'esprit de Noël au moment d'être matérialisée sur terre. Toujours la bienvenue dans les familles de Jérémie, Odd, Ulrich et Yumi, elle avait découvert tous ces petits bonheurs oubliés de longue date : le plaisir de décorer un sapin, de chanter des chants de Noël, de savourer un bon dîner auprès des gens qu'on aime, de découvrir et d'offrir de merveilleux cadeaux...

Tout ça, maintenant, n'a pas complètement disparu, mais tout ça n'a plus la même saveur malgré tout sans ses meilleurs amis. Elle sait qu'elle a de la chance malgré tout. Dans cette nouvelle vie, elle a su se rapprocher de personnes exceptionnelles, qui lui manqueraient aussi terriblement si elle devait les perdre, et elle en a bien conscience, mais dans le même temps... elle se sent incomplète sans ceux qui ont marqué leur vie d'avant, et un Noël sans eux... ce n'est pas tout à fait Noël.

Malgré tout, Aelita veut s'imprégner de l'atmosphère des lieux. Elle veut savourer ces parfums de cannelle, d'épices, elle veut boire du vin chaud et manger du chocolat, elle a envie de se rouler dans la neige artificielle et d'admirer les décorations. Tout ça, elle le sait, est au fond assez factice, mais ce n'en est pas moins la meilleure manière qu'elle peut avoir de véritablement savourer les fêtes...

Sans trop savoir vers quoi elle va s'aventurer en premier, l'adolescente aux cheveux roses zyeute les activités, et elles lui font toutes envies. Ce qui va décider son choix, finalement, c'est le visage familier d'une jeune femme qu'elle a appris à apprécier beaucoup, sa coach sportive... même si Aelita ne peut pas dire qu'elle se soit beaucoup entraînée ces derniers temps.

"Aloy ! ça me fait plaisir de te voir, tu vas bien ? Avec plaisir pour les patins... ça fait un moment que j'en ai pas fait mais ça s'oublie pas, ça, pas vrai ?" Elle lui adresse un large sourire tout en se laissant entraîner vers la patinoire. "Quoi de neuf ? Je suis désolée, au passage, je sais que je suis pas beaucoup venue à la salle ces derniers temps. Mais il s'est passé tout un tas de trucs, et entre mes cours et mon stage, j'ai juste pas trouvé le temps. Crois-moi, mon cardio me remercie pas ! D'ailleurs, je pense que ça va se voir tout à l'heure", ajoute-t-elle avec bonne humeur.

Au fond, ça n'a pas grande importance. Ce qui compte, c'est le temps qu'elle peut passer en présence de son amie.

Toujours aussi sportive, c'est comme ci je pouvais danser sur la glace et j'adorais ça ! j'étais heureuse de voir cette patinoire, mais le mieux, serait de pouvoir partager avec quelqu'un d'autre ... Je n'avais qu'à demander, comment oublier cette sublime couleur de cheveux ? De suite j'étais allée en direction de Aelita, pour prendre des nouvelles de l'adolescente, un immense sourire aux lèvres. Oh oui les entrainements, je devais admettre que j'avais un peu déserté la salle ... La honte, bon je donné toujours mes cours, mais ensuite, je foncé au ranch. J'eu un "Yes" de victoire, lorsque Aelita me dit qu'elle s'en allait chercher des patins, en même temps, vue le nombre de personne qui pouvait débuter ici, sans oublier le nombre de gamelle (oui oui ça se disait, je l'avais appris dans ce monde), bien j'avais peur que Aelita, ne fasse pas partie des personnes qui savent patiner, pire, qui ne veulent pas apprendre ! même si il est vrai que tomber sur la glace, bien ça faisait très mal, alors je ne pouvais pas en vouloir à ces gens la ... Après il faut tomber pour apprendre à se relever, oh ... Je deviens philosophe, et encore une fois je pars loin dans mes pensées, nous demandons Aloy le retour. "Bien je n'avais pas patiné depuis un moment, et franchement, ça glisse tout seul" dis-je avec un sourire en coin (non je n'ai pas tenté de faire une blague). Après dans l'esprit de noël, il était bon de rire et s'amuser, alors je ne faisais que montrer l'esprit de noël, peace and love. Alors que Aelita était en train de enfiler des patins à sa taille, j'écoutais celle-ci parler. "Oh ne t'en fais pas, moi c'est pareil, il c'est passé pleiiiiiiiiiin de chose !!!! d'ailleurs, va falloir que tu me raconte tout ! bon je ne te force pas la main, mais je suis curieuse, enfin du coup, c'est normal qu'ont ne soit pas croisé, je cours beaucoup, j'ai eu une période ou je suis moins venu à la salle de sport" tout en parlant, je ne cessais de gesticuler des bras et des mains. Puis j'eu un rire lorsqu'elle me parla de son cardio "Ouuuh on va voir ça de suite alors ! tu patine depuis longtemps ? Je promet, quand je t'ai vue, j'ai eu peur que tu ne sache pas, pire, que tu ne veuille pas patiner ... En faite, je comprendrais, dans cette ville ont viens tous d'un monde différent et blablabla ..." Moi une pipelette ? Non pas du tout, j'étais juste heureuse de retrouver Aelita, et j'avais plein de chose à lui raconter. "Bon commençons par toi, je te laisse la parole, promis je me tais, hop" dis-je en faisant la fermeture éclair sur mes lèvres avec un sourire.

Viens patiner avec moi

feat. Aloy

« Tant que c’est pas sur les fesses, que ça glisse », s’amuse Aelita en réponse.

Elle est définitivement ravie de pouvoir passer ce moment en compagnie d’Aloy. Toutes les deux, ça fait vraiment beaucoup trop longtemps qu’elles ne se sont pas vues, et à chaque fois, ça a été dans le cadre dans la salle de sport, mais en soi,  Aelita est convaincue qu’elle pourrait se faire une bonne amie de son interlocutrice. Certes, elle est peut-être trop jeune pour être son amie, mais en même temps, dans ce monde, faute de vraiment se lier avec les adolescents de son âge l’adolescente aux cheveux roses a eu de toute façon tendance à s’attacher plutôt à des personnes plus âgées qu’elle. En soi, elle s’en fiche bien tant qu’elle a l’occasion de passer un bon moment, et faire du patin et s’imprégner de l’esprit de Noël, ça lui paraît franchement ce qu’il y a de mieux.

Apparemment, pour Aloy aussi il s’est passer tout un tas de choses. Alors que l’adolescente enfile ses patins, elle comprend qu’elles vont avoir pas mal de choses à rattraper tous les deux. Et ça ne dérange pas du tout Aelita d’en discuter plus longuement, même si dans le fond, ce sera sans doute rapide à raconter. Pour elle, c’est très chronophage, mais quand on y réfléchit, il n’y a sans doute pas grand-chose à en dire au bout du compte. Elle se demande quelles peuvent être les nouveautés du côté de son interlocutrice. Ce qui est certain, c’est qu’elle les écoutera toutes avec la plus grande des attentions.

« Je sais que je patinais quand j’étais toute toute petite, mais je n’en ai pas beaucoup de souvenirs, et après ça, j’en ai fait un peu, mais pas énormément. »

Elle a en effet des souvenirs diffus, un peu confus d’elle, toute petite alors, accompagnée de ses parents, en train de patiner sur un lac gelé. C’est le genre d’instants qu’elle sait avoir vécu mais pourrait tout autant avoir rêvé. Après, il y a eu Lyoko, et à partir de là, tout le reste est absolument confus. Quand elle a été rematérialisée sur terre, ses amis ont tout fait pour lui faire découvrir le plus d’activités possibles, le patinage en faisait partie, et elle n’était pas exactement une calamité, mais loin d’être du genre à enchaîner les triple axel par contre.

« Oh tu sais, ça va être rapide. Quand je dis qu’il s’est passé tout un tas de trucs, j’exagère peut-être un peu. C’est surtout qu’avec la reprise des cours et mon stage, j’ai pas tant de temps libre… Puis… puis je me suis fait quelques amis, et donc… bon, j’en ai profité pour sortir un peu. »

Quand elle prononce ces mots, ces joues prennent une irrésistible teinte rose, et pour cause, quand elle parlait de ses amis, c’était surtout de Xavier, et de leurs sorties de plus en plus régulières.

« Et toi alors ? ça a été mouvementé, pour toi, apparemment », demande-t-elle en s’engageant la glace, d’abord prudemment, pour ne pas tomber dès les premières secondes.

J'eu un rire à la réplique de Aelita, il était clair que glisser sur les fesses, non seulement on devait bien se geler les fesses, mais tomber sur les fesses, ça faisait aussi bien mal. "Tu imagine glisser sur les fesses ? La on pourrait vraiment utiliser le terme, se geler les fesses" dis-je en riant. Depuis le temps que j'étais dans cette ville, j'en avais appris des nouveaux dictons, celui-là m'avait bien fait rire. J'en savais peu sur le monde de Aelita, enfin il mettait aussi difficile de l'imaginer, comme pour beaucoup d'autre personne, par exemple Ben, j'avais du mal à imaginer le fait de vivre dans l'espace, des vaisseaux, des autres planètes c'était tellement ... Ouahou ... Je ne savais comment réagir, je trouvais ça triste, Aelita ne semblait pas avoir beaucoup de souvenirs de son enfance, pourtant quand je la voyais, bien je pouvais voir une jeune fille, un adolescente et l'enfance était tout de même quelque chose de marquant, enfin comme je ne voulais pas plomber l'ambiance, je choisi de ne rien dire, peut-être remettre cette conversation à plus tard ? Se serait aussi une autre "excuse" pour revoir l'adolescente aux cheveux rose. Au moins celle-ci allait patiner avec moi, ça pourrait lui créer des nouveaux souvenirs, et des bons si possible. Tout comme pour moi, ça avait pas mal bouger du côté de Aelita, puis lorsqu'elle repris la parole, j'eu un sourire, c'était vrai, je devais encore me faire à cette idée qu'elle était étudiante, je ne connaissais pas ce genre de lieu, disons que c'était inexistant dans le monde d'où je venais. "Ey mais c'est déjà très bien tu sais, la reprise des cours, je ne sais même pas ce que c'est tu sais ... Tu pourrais me raconter comment ça se passe ? Ce genre de bâtiment m'intrigue vraiment, je me demande si j'aurais été une bonne étudiante et qu'est-ce qu'un stage ?" , oui j'avais déjà entendu ce mot, mais disons que je n'avais jamais osé poser la question, de peur que l'on me prenne pour une idiote. Je pus voir Aelita rougir, hum ... La jeune fille finirait par avoir la couleur de ses cheveux, pensais-je avec un sourire. "Bien c'est super que tu te sois fait des amis ! que tu sois sorti aussi et à te voir ... Je pense que tu apprécie beaucoup tes sorties" dis-je avec un léger rire, voulant taquiner celle-ci "Tu veux en raconter plus à la vieille Aloy ?" bah quoi ? A côté d'elle je me voyais comme une vieille, c'était terrible, cette ville m'avait pris quelques années ... Après en ce qui concerné cette ville, elle semblait fonctionner comme bon lui semblait, rajeunir, vieillir, redonner la vie et j'en passe ... Puis lorsque ce fut mon tour, j'hochais la tête. "Ouais j'ai été viré de mon appartement, parce que je ne payais pas le loyer, seulement je ne savais même pas ce que c'était un loyer, donc j'allais pas le découvrir par magie, enfin j'ai emménager chez un ami, maintenant il est parti vivre avec sa petite amie ... Moi je suis entre plusieurs boulots, à la police je m'ennui, donc je vais aussi à la salle de sport et je m'ennuyais encore, du coup j'ai ouvert un ranch" dis-je fièrement "J'ai fais des recherches, j'ai appris à investir, comment diriger sa propre entreprise, ce genre de chose et voila ! ça va bientôt faire un an que je gère un ranch, tout en restant consultante à la police". C'est vrai qu'il c'était  passé pas mal de chose en un an, mais rien n'allait ne m'arrêter en si bon chemin.

Viens patiner avec moi

feat. Aloy

Aelita rit de bon cœur à la remarque de son interlocutrice, quand elle observe que si elles devaient finir par terre, l’expression « se geler les fesses » prendrait tout son sens. Aelita a presque envie de croire que c’est effectivement comme ça que cette expression a été inventée. Puis elle lui parle des nouveautés, de ce qu’elle a eu l’occasion de vivre récemment, et quand Aloy lui demande des détails, Aelita n’hésite pas à se confier, ravie de partager quelque chose avec son interlocutrice.

« Oh, tu n’as jamais été en cours ? »

Aelita le dit sans jugement, juste avec une sorte de curiosité. En même temps, elle serait mal placée pour parler, en réalité, alors qu’elle-même a redécouvert ce que cela faisait d’aller au collège, de vraiment vivre ce genre de choses, qu’au moment d’être rematérialisée sur la planète Terre et d’être admise au collège Kadic.

« Je sais pas trop comment t’expliquer ça. En gros, y a différentes salles avec des chaises, des tables, une estrade, un tableau au mur. On a des cours de maths, de physique, de littératures, de langues, et un enseignant différent pour chaque matière, qui nous donne mais alors des avalanches de devoirs à faire chez nous… C’est… en fait, ça dépend des profs, des fois c’est stimulant, à d’autres moments, on s’ennuie franchement comme des rats morts. » Aelita affiche un sourire. « Les stages, c’est quand on est admis à bosser dans une entreprise pour voir comment ça se passe, pour participer un peu, etc. On est payé une misère, mais c’est super formateur, et en ce qui me concerne, j’adore mon stage ! On m’autorise à faire tout un tas de choses, c’est un vrai bonheur. Mais du coup, ça demande beaucoup de temps et d’énergie, et on a moins de temps pour soi. » Mais suffisamment de temps pour ses sorties malgré tout, pour le coup. « Et non, c’es pas que… » Aelita se sent devenir encore plus rouge alors qu’Aloy évoque ces sorties qu’elle a l’air de beaucoup apprécier. « C’est juste qu’il y a ce garçon que j’aime beaucoup et… on pourrait changer de sujet, dis, s’il te plaît ? »

Ensuite, Aloy lui parle de ce qu’elle a elle-même vécu. Aelita affiche une grimace en apprenant qu’Aloy a été virée de son appartement. Elle veut crier à l’injustice, mais elle comprend vite que c’est surtout Aloy qui a commis une erreur, ne comprenant pas qu’elle devait payer son loyer. Si elle venait d’un monde où des choses telles que les loyers n’existaient pas, c’était, après tout, compréhensible. Elle a su rebondir malgré tout, et elle enchaîne les petits boulots. Et Aelita est admirative aussi : monter son affaire, ça a l’air bien périlleux, et Aloy a osé le faire alors que l’administratif et elle semblaient visiblement faire deux. Aelita ne peut s’empêcher de trouver cela absolument admirable.

« C’est impressionnant, tout ce que tu as appris par toi-même, et comme tu as réussi à rebondir. Franchement, je suis admirative », lui apprend-elle avec le plus grand des sourires, tout à fait honnête. Car oui, Aelita est vraiment impressionnée par le parcours de son interlocutrice. Elle la trouve vraiment inspirante. « Il faudrait que je passe dans ton ranch, un de ces jours ! J’adore les chevaux ! »

Tout en regardant Aelita, je secoué négativement la tête "Non, dans le monde d'où je viens il n'y avait pas de d'école, puis même si il y aura eu une école dans les villages, je n'aurais pas pu y accéder", puis je montrais mon focus "Heureusement j'ai eu cette technologie, ça m'a beaucoup aider, puis mon Rost, mon père adoptif, lui il m'a appris ... Disons comment chasser, la pêche et j'en passe" , en faite, le monde était complètement revenu en arrière, certes nous avions des connaissances sur les machines, la façon dont elles réagissaient, vue que c'était des intelligences artificielles, mais en ce qui concerné le reste, le monde des anciens était un mystère. Lorsque j'étais à Meridian, j'avais tout de même rencontrer des archéologues, ils faisaient pas mal de recherche sur le monde des anciens, et je me sentais moins seule, mais malheureusement, je n'avais pas eu que ça à faire. Enfin maintenant que j'étais avec Aelita, je pouvais lui demander ce qu'était exactement une école, son fonctionnement par exemple. J'écoutais alors attentivement la jeune fille aux cheveux rose, et même si ça pouvait paraître alléchant, il y avait aussi du mauvais, et me connaissant, je n'aurais jamais tenu en place ... "Haaan et tu dois rester tout le long du cours, même si tu t'ennui ? Puis si tu connais déjà, tu es aussi obligé de rester ?" , puis en ce qui concerné le stage de Aelita, visiblement celle-ci aimé ce qu'elle faisait, ça demandé de l'énergie, mais au moins elle ne devait pas avoir le temps de s'ennuyer. "C'est cool pour ton stage ! au moins tu t'ennui pas ! bon le temps pour toi, je pense que ça reviendra à la fin du stage ... Ou des études ... Tu as encore combien de temps ?" , ah oui ça dur combien de temps l'école ? Puis d'après ce que j'avais vue, on pouvait même choisir de poursuivre des études, seulement il fallait payer, pourquoi payer quand on ne demande que le savoir ? Bon pour payer les professeurs sans doute ... Hum ... Il y avait encore du mystère la dessous, enfin maintenant, j'avais le point de vue d'une étudiante. "Roh d'accord, de toute façon, j'ai remarqué que c'était toujours un sujet bizarre, intéressant mais bizarre ... Enfin si ça te met mal à l'aise, allez zip ont passe à autre chose" dis-je avec un sourire.

Tout en patinant, ont faisaient surtout des rondes, on pourrait croire qu'on était les "flics" de la patinoire, bon d'accord, je travaillé dans la police, mais bref ... Aloy à la terre merci. Je parlé de mes propres "aventures", et j'en avais vécu en peu de temps. "Merci, bien au poste de police j'ai eu aussi de l'aide pour l'intégration, un homme qui semble avoir le même mode de fonctionnement que moi, pour analyser une scène de crime, sauf qu'il est très loin d'être bavard" dis-je avec un sourire tout en repensant à mon duo avec Will. "Oh oui n'hésite surtout pas, j'ai un couple de chevaux qui va bientôt arriver, car pour le moment, nous n'en avions que deux" , puis le ranch commencé à se faire connaitre, oui je pouvais être fière, mais je n'étais trop du genre vantarde. Puis il y avait aussi Thor qui m'avait beaucoup aider, oh oui ... Quel homme.

Viens patiner avec moi

feat. Aloy

Aelita écoute son interlocutrice avec la plus grande attention et espère ainsi réussir à mieux la comprendre. C’est une qualité qu’elle a très largement développée de puis son arrivée dans ce monde : une capacité de compréhension et d’écoute – ici, aucune histoire n’est banale et tous les gens sont différents, alors il est très important d’écouter ce que tout le monde peut avoir à dire et de ne pas seulement faire mine d’y prêter garde. Elle est loin de tout savoir de la vie d’Aloy ou de ce qu’elle a traversé, mais elle pense se rapprocher d’une certaine interprétation et d’une certaine forme de compréhension de ce qu’elle a vécu, déjà, et elle estime pour sa part que ce n’est peut-être déjà pas si mal, au fond.

« Oui, si on reste pas en cours, on est puni, mais c’est pas autant une corvée qu’on pourrait le croire ! » Enfin, elle dit ça mais elle est convaincue que Odd tirerait la tête s’il l’écoutait parler tant il serait incapable d’être d’accord avec elle sur ce point. « Il y a tout un tas de cours passionnant, et au pire, si tu connais déjà ton sujet ou si t’es pas spécialement intéressé, les gens trouvent plein de manière de s’occuper. Y en a qui dessinent, traînent sur leur téléphone ou bavardent avec leur voisin de table… clairement, y a de quoi faire – et c’est les profs que ça rend dingue », ajoute l’adolescente aux cheveux roses avec un large sourire amusé.

Avant d’en venir au sujet de son stage. Et en effet, c’est vraiment une belle opportunité pour elle, et Aelita en est très clairement ravie, plus que ravie, même. Et non, clairement, elle ne s’ennuie pas – en revanche, elle commence à percevoir le fait que Aloy doit être du genre à s’ennuyer facilement. Pas étonnant qu’elle soit à ce point hyperactive ! ça doit clairement être sa manière bien à elle de faire et de se permettre ainsi de ne pas complètement perdre les pédales… c’est ce qui arrive quand on ne tient pas en place. Sentiment auquel Aelita est absolument capable de s’identifier, ou en tout cas en partie.

« Oui, tu l’as dit, c’est un sujet intéressant et bizarre », confirme Aelita en rougissant. « Désolée, c’est juste que j’ai du mal à parler de ces choses-là », ajoute-t-elle alors, en toute conscience qu’elle faisait peut-être passer le plus croustillant à la trappe alors qu’elle était toujours la première à s’intéresser à la vie sentimentale des autres. « Enfin… y a pas grand-chose à dire de toute manière. Tu as quelqu’un, toi ? »

Puis Aloy lui parle de ses activités, notamment au poste de police, puis de son collègue pas bavard pour un sou, avant que la discussion ne tourne vers les chevaux.

« Je suis jamais montée à cheval. Tu crois que tu pourrais m’apprendre ? »

Ouahou, ça avait le mérite d'être radical, et je me disais que finalement, ce n'était pas plus mal que je n'ai pas connu les cours, vue que je ne tenais pas en place. Rester assise à écouter une personne parler, je pouvais le faire, mais si devenait non intéressant pour moi, ou que je connaissais déjà le sujet, je ne pouvais m'empêcher de tourner en rond. Si je ne me perdais pas dans mes pensées, j'avais besoin de bavarder, de remuer des jambes, de dessiner ce qui me traversé par l'esprit ... Voir même de poser des questions qui n'avait aucun rapport, avec le sujet actuel, comme on dit, le gros hors sujet. Puis si il y avait un cours que tu connaissais déjà, pourquoi y aller ? C'était un peu comme une perte de temps ? Non ? "Ouh la ! bien je suis bien contente de ne pas avoir connu les cours, me connaissant, ça aurait été assez terrible, après peut être que les professeurs auraient fini par se lasser de moi", oui c'était aussi une option à envisager. Puis j'eu un sourire aux paroles de Aelita, c'était exactement ce que j'avais penser un peu plus tôt, le sujet t'intéresse pas, tu dessine, tu joue avec ton téléphone ou tu bavarde, bon ce n'était pas ce qu'il y avait de plus respectueux, pour le professeur qui donner le cours en question par contre, puis par exemple, je faisais parti de ceux qui ne connaissait pas le sujet, puis qui voulait écouter, je le prendrais mal si je devais aussi entendre des personnes ne pas écouter le cours ... "Hum ... Tout bien réfléchi, ce n'est pas du tout pour moi, en faite, je pense a un cours qui pourrait ne pas me plaire, c'est sur que je ne tiens pas en place, mais j'imagine ceux, qui voudraient écouter, se serait d'un lassant, limite irrespectueux, non finalement j'aime apprendre seule, ce n'est pas plus mal, j'aurais été détestée sinon" dis-je sérieusement. "Soit j'aurais été celle qui bavarde en cours ! soit celle qui râle contre parce qu'elle veut écouter le cours" , ah oui je me serais sans doute fait pas mal d'ennemis. Tout en évoquant le sujet du "coeur" , oui ce sujet était bien présent, et il était encore difficile à comprendre, j'hochais la tête aux paroles de Aelita, puis je ne serais sans doute pas de bon conseil, enfin je crois ... "Ne t'en fais pas je comprend, avant je n'avais pas le temps de m'y intéresser mais maintenant ... Maintenant c'est comme découvrir, sans oublier que dans ce monde, j'ai des années en plus, alors disons que ... Les personnes de mon âge s'y connaissent mieux et j'ai l'impression d'être une enfant" dis-je boudeuse, et c'était ce que je ressentais réellement, comme une petite fille perdu avec ses nouveaux sentiments. Puis à la question de Aelita je réfléchi "Non je ne ne pense pas ... " , j'avais quelqu'un ou j'avais pas quelqu'un ? Comment le savoir ? Bref, sujet compliqué, on passe. "Mais se serait même avec plaisir que je pourrais t'apprendre ! la tu verrais avec la neige, ils sont tout fous ! sinon, tu veux faire une pause et boire quelque chose ? Y a pas mal de chose à faire ici" dis-je tout en regardant autour de moi, puis ça faisait combien de fois que je faisais le tour de la piste la ? J'allais vraiment commencer à avoir le tournis.

Viens patiner avec moi

feat. Aloy

« Les profs sont obligés de te supporter, c’est ça qui est terrible dans le fait d’être prof. Mais je crois que c’est vrai, l’école, c’est pas forcément fait pour tout le monde, et souvent, on apprend jamais mieux que sur le terrain, en vrai », remarque Aelita avec un fin sourire.

L’adolescente est tout sauf élitiste, jamais il ne lui viendrait à l’esprit de blâmer qui que ce soit sous le prétexte qu’il ou elle ne serait pas scolaire ou quoi que ce soit du genre, ça lui paraîtrait singulièrement absurde, d’ailleurs, elle devait bien le dire. Pour sa part, elle estime que si avoir accès à une scolarité est une chance, ce n’est pas pour autant qu’on ne peut pas très bien s’en sortir très bien sans. Elle-même a bien passé près de dix ans sur Lyoko sans pouvoir mettre un pied dans une salle de classe, après tout.

C’est sûr que pour les personnalités qui ne tiennent pas en place comme Aloy – qui au vu de son parcours et de ses occupations lui a déjà bien prouvé qu’elle ne tenait clairement pas en place –, il ne doit pas être simple, si ce n’est pas impossible, de vraiment se poser une bonne fois pour toutes. Non, c’est forcément peine perdue. Elle le voit avec Odd aussi, le pauvre suit les cours parce qu’il n’a pas spécialement le choix, mais il n’y a pas à se poser la question cent ans pour constater qu’il n’est pas du tout dans son élément dans ce domaine, et ça se comprend complètement. Mais ce n’est pas bien grave.

« T’as pas eu besoin de cours pour t’en sortir comme une pro dans la vie, après tout », observe l’adolescente aux cheveux roses avec un large sourire aux lèvres.

Et elle le pense vraiment. Elle reste admirative de toutes les casquettes qu’Aloy parvient à enfiler à la fois. Clairement, ce n’est pas l’adolescente qui serait capable de ça. Déjà, les casquettes d’adolescente, de lycéenne et de lyoko-guerrières lui convenaient très bien.

Au final, parce que le sujet lui paraît bien plus intéressant, Aelita interroge Aloy au sujet de sa vie sentimentale. Quand elle lui dit « je ne pense pas », la réponse la fait sourire. C’est qu’elle n’est pas si catégorique que ça, donc. Ce qui signifie par conséquent qu’il y a anguille sous roche, voire baleine sous gravier, et c’est une chose qu’Aelita aime à entendre.

« Tu ne penses pas où tu es sûre ? Il y a quelqu’un, avoue ! »

Aelita n’a pas envie non plus de se montrer trop indiscrète, mais en l’occurrence, on va dire que c’est juste plus fort qu’elle. On admettra que c’est humain, comme comportement, pas vrai ?

« Je prendrais bien un chocolat chaud », confirme Aelita quand Aloy lui suggère de quitter la piste pour faire autre chose, et peut-être boire une boisson chaude.

"Ah ouais ... En faite que se soit du côté élève ou professeur, ça craint, enfin tout n'est pas forcément négatif, mais c'est vrai que lorsque tu es professeur, puis qu'un élève n'en fait qu'à sa tête, ça doit pas être terrible, ça doit même être agaçant pour les autres ..." dis je tout en pesant bien mes mots. Ce n'était pas évident, en faite, je n'avais qu'à m'imaginer professeur de sport, tout en étant avec un groupe d'adolescents. Des adolescents qui m'écoutent et veulent faire du sport, puis des autres qui font du n'importe quoi ... Ouais je voyais bien ce que ça pouvait donner, c'était aussi bien injuste pour les professeurs que les élèves. Se serait doute quelque chose à revoir, après je ne travaillé pas dans l'éducation, alors je me voyais mal y mettre mon grain de sel, mais au moins, je pouvais mieux comprendre Aelita, lorsque celle-ci venait me parler de ses cours. D'ailleurs, tout ce qui concerné la scolarité, ça m'avait rendu curieuse, j'avais eu mes réponses. "Tu as raison ! on apprend aussi bien en pratiquant, oui il faut les bases, mais la pratique reste toujours importante" approuvais je avec un sourire. Car oui, visiblement dans les écoles, il y avait les études, mais il y aurait toujours ce besoin de pratiquer, sans la pratique, il serait bien difficile de s'imaginer sur le terrain. Il est aussi très différent de parler "opération" dans un livre, puis de pratiquer une opération, il y avait une préparation, mais ensuite, on ne pouvait pas lâcher un élève sans la pratique, car si celui-ci ne pouvait pas supporter la vue du sang, il était préférable de le savoir à l'avance. Aelita reprend la parole, et je lui offre un sourire "J'ai eu la chance de trouver cet appareil" dis-je en désignant le focus à mon oreille, "il a était comme une encyclopédie, puis évidemment la journée j'avais la pratique, avec mon père adoptif, alors je n'avais pas le temps de m'ennuyer, puis ici ... Il est vrai que j'ai eu de l'aide, je mets aussi mon focus à jour, comme ça je peux me renseigner plus facilement" sans oublier que ça devait être dans ma génétique d'apprendre vite. Je mettais bien adaptée à ce monde, j'y avais de suite trouvé mes marques, sans oublier que j'étais très sociable, j'allais vers tout le monde, j'étais toujours prête à offrir mon aide. Puis taquinant l'adolescente, je vois que le sujet est sensible, et je ne veux pas l'embêter, après tout, nous étions ici pour profiter, je voulais qu'elle se change les idées, surtout que d'après ce qu'elle m'avait dit, elle avait un emploi du temps charger. Puis j'eu un petit sourire en coin, hésitant "Je ne sais pas ... Oui il y a peut-être quelqu'un ... Seulement rien n'est sur et je ne veux pas me faire des idées" , après tout, je n'y connaissais rien en amour, peut-être que Thor était tout simplement un ami, puis qu'il allait rester un ami, alors ouais ... Je voulais éviter d'y penser, par contre, je n'étais pas contre un chocolat chaud. Tout en retirant mes patins, j'approuvais Aelita "Oh moi aussi ! depuis que j'ai découvert le chocolat ici, j'en mange pas mal, puis il y a aussi le cappuccino, c'est tellement bon ! je n'avais rien de tout ça avant, la je peux vraiment faire ma gourmande" oh oui ! j'étais une grande gourmande "Dans ton monde la nourriture était comme dans cette ville ?" ah oui question importante, car maintenant, je ne pouvais pas imaginer un monde, sans une bonne barre de chocolat et un café avec un léger nuage de lait. Puis me relevant, je me dirigeais à un stand de boisson chaude avec Aelita, huuum ça sentait bien bon.

Viens patiner avec moi

feat. Aloy

Effectivement, parce qu’Aelita n’a jamais été autre chose qu’étudiante, elle n’arrive pas forcément à se mettre à la place des professeurs, qui sont souvent à ses yeux plus des entités que des êtres humains avec une vie en dehors des cours. C’est faux, bien sûr, et ils doivent clairement en baver également, mais Aelita ne sait pas avoir une grande opinion à leur sujet. Ce dont elle est sûre, en revanche, c’est que, en effet, on apprend bien surtout en pratiquant. Alors oui, les bases restent importantes, mais Aloy est bien la preuve qu’on peut tout à fait s’accomplir en tant qu’individu, y compris professionnellement, sans être passé par les bancs de l’école. Clairement, l’adolescente aux cheveux roses nourrit une sincère admiration pour son interlocutrice, et elle considère que c’est une admiration tout à fait mérité, elle pourrait facilement être érigée en modèle, et Aelita espère qu’elle sera tout aussi accomplie de son côté quand ce sera à son tour de mettre un premier pied dans la vie professionnelle, même si elle en est encore très loin au bout du compte.

Aelita adresse une attention particulière à l’appareil à l’oreille d’Aloy, son focus. Elle semble en effet avoir de la chance de l’avoir trouvé – encore qu’Aelita, de manière générale, n’est pas totalement sûre de croire en la chance quoi qu’il en soit, ce n’est vraiment pas son truc, elle n’aime pas laisser quoi que ce soit au hasard, elle aime mieux croire que l’on peut avoir une incidence sur tout, absolument tout. Elle écoute son interlocutrice tandis que cette dernière lui apprend que ça a été comme une encyclopédie, c’était comme ça qu’elle avait acquis autant de savoirs et de compétences.

« Ton focus, c’est un peu comme un prof que tu garderais toujours avec toi, finalement », résume Aelita d’un ton amusé. « Sauf qu’au moins, il ne te fait pas recopier des lignes quand tu as été trop bavarde », ajoute-t-elle avec humour.

C’est qu’il l’intrigue beaucoup, ce focus. En même temps, tout ce qui est de l’ordre des technologies les plus avancées a tendance à attirer naturellement l’attention de l’adolescente, qui y trouve un intérêt sincère et tout naturel. Elle se dit que Xana aurait peu fière allure, en dépit de ce qu’il représente en termes d’avancée technologique en comparaison de ce qu’il est possible de faire avec ce focus.

« Tu m’autoriserais à l’essayer, tu crois ? » demande-t-elle, bien incapable de s’en empêcher, avant qu’elles ne se décident toutes les deux pour un chocolat chaud.

Elle sourit quand son interlocutrice lui parle de sa passion nouvelle pour le chocolat et le cappuccino, avant de lui apprendre qu’elle n’avait rien eu de tout ça d’où elle vient. Elle se demande vraiment à quoi ressemblait la vie de son amie. Elle songe à Rey et aux rations dont elle se servait comme de déjeuner, elle est quand même heureuse d’avoir vécu en France, avec la bonne gastronomie locale qui va avec.

« Oui, la nourriture était comme ici, par contre… c’est compliqué, mais je n’ai pas eu à manger pendant une bonne partie de ma vie, du coup quand j’ai découvert, enfin, redécouvert, ce que c’était que de prendre un bon repas, ça a été une révélation. » A peine a-t-elle fini sa phrase qu’on dépose un gobelet de chocolat entre ses doigts. Miam ! « Et toi alors ? C’était comment, la nourriture, d’où tu viens ? »

Finalement, même si je ne connaissais pas l'école, disons que j'avais eu une autre forme de connaissance. C'était très différent certes, seulement on ne pouvait connaitre les deux, d'ailleurs, je devais m'estimer heureuse d'avoir eu Rost, j'aurais très bien pu avoir un père adoptif, très égoïste. Avec Rost, j'avais reçu une bonne éducation, j'avais aussi appris à survivre, sans oublier le focus que j'avais trouvé, dans une caverne, celle-ci ayant était habitée par des anciens. J'avais non seulement pu apprendre sur le terrain grâce aux entraînements de Rost, tout comme j'avais pu apprendre des choses très différentes, grâce à mon focus. Il y avait eu de l'histoire, de la géographie, des sciences et encore tellement ... Sans oublier que grâce à lui, je pouvais scanner les alentours, scanner les machines et trouver plus facilement leur point faible, ça m'avait bien aider lors de certain combat. Aurais je été vraiment heureuse à l'école ? Oh quand on doit vivre avec, on fini surement par s'y habituer, en tout cas, en réfléchissant bien, je ne pouvais pas dire que j'étais si triste que ça, de ne pas avoir connu cette ambiance, de plus, j'avais l'occasion de croiser des étudiants dans cette ville, je mettais même déjà rendu à l'université, pour y étudier la technologie, là-bas, j'y avais fait la connaissance de Luke Skywalker. Oui, je pouvais un peu me rattraper ici, mais que je n'oublie pas que j'avais un ranch à présent, alors j'avais vraiment de quoi m'occuper. Je parle peu de mon focus, évidemment, je ne peux éviter le sujet avec Aelita, en qui j'ai confiance, mais même en ayant confiance en cette jeune fille, je ne savais pas si je pouvais ainsi prêter mon focus, enfin même pour cinq minutes ... C'était étrange ce que je ressentais, comme ci j'avais un lien très fort avec cet appareil, d'ailleurs, celui-ci serait il nocif envers Aelita ? Je ne voulais pas prendre de risque. "Ce focus je le vois surtout comme une immense encyclopédie, de plus, il peut aussi scanner les alentours, il m'a beaucoup aider lors de combat avec des machines, pour repérer des points faibles ... En faite ... J'ai comme l'impression qu'il est un ami, alors que ce n'est qu'une machine, c'est étrange", car effectivement, je ne savais comment l'expliquer correctement. Puis j'eu un sourire aux paroles de Aelita, non ça aurait plutôt Rost qui m'aurait dit de me taire, lui qui été d'un très grand calme. Puis vint la question de la jeune fille, et je m'y attendais "Je dois d'abord être sur qu'il ne sera pas nocif envers toi ... En faite ... Personne ne l'a jamais essayé mise à part moi dans cette ville, je ne veux pas de mauvaise surprise" dis je tout en baissant la tête, me sentant assez coupable de refuser, même si dans le fond, c'est parce que il y avait de la peur, puis que je voulais aussi protéger Aelita d'un éventuel danger.

Alors que nous étions en train de passer au sujet de la nourriture, je fis des grands yeux aux paroles de la jeune fille "Tu es restée une partie de ta vie sans manger ? Mais comment c'est possible ?" ouahou ! c'était tout de même quelque chose ! la pauvre ... Avait elle eu faim ? Avait elle ressenti ce manque ? "Chez moi c'était surtout du poisson, du lapin, des dindons, ont récupéraient tout ensuite, la peau, les os et ont fabriquaient nos vêtements et nos armes avec, puis il y avait aussi des herbes, la ou j'habitais, le sol n'était pas très fertile à cause du froid, alors c'était surtout de la viande" , ah oui côté choix, nous étions très vite limité.

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feat. Aloy

« Oh, ce n’est pas si étrange que ça, tu sais », répond Aelita avec un fin sourire de connivence quand Aloy lui apprend que ce focus, capable de temps de choses impressionnantes, avait fini par devenir un ami pour elle. C’est définitivement une chose à laquelle elle est capable de s’identifier. La solitude, elle ne l’a que trop connue quand elle avait été seule sur Lyoko, pendant dix longues années qui s’étaient étirées comme autant d’instants d’éternité, et pour ce qui est de n’avoir eu que des machines, et dans son cas, elles n’étaient que virtuelles, en plus, pour compagnie, elle est aussi à même de se faire une idée de ce que cela fait. « J’avais à peu près le même sentiment quand j’étais sur Lyoko… Quand il ne nous reste rien, on se raccroche au peu qu’il nous reste. »

C’est peut-être un peu fataliste, comme constat, mais ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas le regarder en face : et puis, c’est là une expérience qui, tout naturellement, vous construit et fait de vous ce que vous finissez par être. En l’occurrence, ça ne les a manifestement pas empêchées de s’approprier de nouvelles vies, et aussi de se faire de nouveaux amis, et définitivement, plus le temps passe, et en dépit de leur manifeste différence d’âge, Aelita ne peut s’empêcher de voir en Aloy une amie, et une amie précieuse, qui plus est.

« D’accord, je comprends », répond Aelita sans insister quand Aloy hésite à la laisser utiliser son focus. Elle est tout à fait capable d’entendre ses raisons et de les comprendre. Il est normal, au fond, qu’elle préfère éviter les mauvaises surprises, car ce serait effectivement dangereux que cela se retourne contre eux au bout du compte.

Elle élude donc le sujet et en choisit un qui lui semble beaucoup plus sûr et aussi beaucoup plus agréable, parce qu’au final, qui n’aime pas la nourriture ? Bon, si, apparemment, il y a des gens qui n’aiment pas manger… mais en grande gourmande, l’adolescente aux cheveux roses a quand même bien du mal à admettre que ce soit effectivement le cas. Elle a envie de penser que non, ce n’est tout bonnement pas possible… Même s’il est vrai que durant son temps sur Lyoko, elle avait même oublié ce que c’était de manger, et à quel point c’était agréable.

« C’est parce que mon corps était virtuel, à ce moment-là, donc pas besoin de le nourrir ! Et t’en fais pas, c’était pas si terrible, en fait, ça me serait même pas venu à l’esprit que je pouvais manger. » Elle observe Aloy un instant, bien consciente que ça ne doit pas avoir beaucoup de sens, ce qu’elle raconte. « Désolée, j’imagine que ça n’a pas beaucoup de sens, tout ça. » Et pendant ce temps, Aloy lui parle de comment les choses étaient chez elle. « Ah bah tu m’étonnes que les gaufres et le cappuccino, ça doit te dépayser ! T’as vraiment vécu « à l’ancienne », en fait. »

Il était difficile d'imaginer un monde comme Lyoko, d'ailleurs, c'était toujours dans les deux sens. Il devait aussi être difficile d'imaginer le monde d'où je venais ... Un monde apocalyptique ou la nature a repris ses droits, seulement il y a très peu d'animaux, par contre, on peut retrouver énormément de machines. Le genre de machine, qui s'adaptaient à l'environnement, tout en aidant celui-ci, comme fertiliser le sol. Dans le monde d'où je venais, le bestiaire des machines était immense, alors ici, je découvrais même des animaux, et il faut me croire, que sur le moment, croiser un chat peut paraître surprenant. On ne pouvait pas non plus apprivoiser une machine, ce n'était pas comme dans ce monde, c'était des intelligences artificielles, ici, bien on pouvait très bien appuyer sur un bouton pour l'arrêter, c'était aussi simple que ça ... En ce qui concerné le focus, lui, il était complètement différent, un ami à mes yeux, évidemment il y avait Rost, mon père adoptif, seulement il c'était sacrifier pour me sauver la vie. Concernant l'utilisation du focus, j'avais peur des effets, personne ne l'avait jamais testé ici ... Je ne voulais faire de mal à personne, tout comme je ne voulais pas détruire le focus. Bon, me concentrant à nouveau sur le monde de Aelita, j'avais beaucoup de mal à l'imaginer. "J'essaye d'imaginer Lyoko ... Comment c'était exactement ?" , car je n'avais jamais vraiment poser la question, j'avais juste gratté la surface.

Puis vint le sujet de la nourriture, j'en découvrais encore davantage sur Aelita, et c'était vraiment incroyable ! un corps virtuel qui n'a pas besoin de nourriture, pas de besoin, sans doute pas la nécessité "Ouahou ! et ça t'a fais quoi alors ici ? Car tu as forcément eu faim ... Tu savais quoi manger ?" attendez, Aelita n'avait pas connu la faim, ici, ça avait du être comme un choc ... Puis il y avait aussi le découverte du gout, moi rien que de découvrir le chocolat, je ne tenais plus en place, alors découvrir la nourriture en général et ... Le reste ... Bref passons ce détail yeurk ... "Un monde apocalyptique et toi je dirais un monde futuriste peut être ? Enfin ont va vraiment de découverte en découverte, ici je ne suis pas perdante ! ça devenait redondant de toujours manger la même chose, de chasser pour être sur de pouvoir manger, cuisiner ... Ici il y a même des plats qui sont déjà prêts" , non je n'étais pas obsédée par la nourriture, juste que des années à me poser la question, aurais je assez à manger pour vivre ? M'avait comme installé une sorte d'alarme, j'avais toujours peur de manquer de nourriture. "Bon d'accord, on dirait une obsédée de la nourriture" dis je avec un sourire "enfin la première fois que j'ai manger du chocolat juste ... OUAHOU !" dis je avant de rire, sachant que cette fois-ci j'allais vraiment passer pour folle, complètement obsédée par la nourriture.

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feat. Aloy

« Je ne sais pas si j’arriverais à te le décrire de la bonne manière », répond Aelita en réfléchissant à la question de son amie quand elle lui demande à quoi Lyoko peut bien ressembler… Comment faire en sorte de permettre à son interlocutrice de se faire une idée de ce qui a été son décor quotidien pendant près de dix ans… ce n’est pas évident, mais l’adolescente veut permettre à Aloy de s’en faire une meilleure idée. Le simple fait qu’elle y porte tant d’intérêt, rien que ça, lui fait déjà sincèrement chaud au cœur, elle doit bien le reconnaître. « C’est comme être dans un décor de jeu vidéo… mais pas un jeu trop récent, plus… » Elle cherche ses mots… « Quelque chose de moins détaillé, de moins étoffé, quelque chose d’assez… géométrique, en fait ? » Elle n’est pas sûre du terme. « Il y avait cinq territoires sur Lyoko en tout, des territoires bien distinct, la forêt, la banquise, la montagne, le désert… et le cinquième territoire, c’est un peu plus compliqué à expliquer, mais en soi, ça ressemblait à ce que tu dois visualiser quand on te parle de ces endroits… », suppose-t-elle. « Tout autour, c’est la mer virtuelle, et si tu te noyais dans la mer virtuelle, tu étais directement dématérialisée… avant mon retour sur Terre, rejoindre la mer virtuelle, c’était disparaître pour de bon. »

Est-ce bien expliqué ? Elle en doute un peu, mais elle ne trouve pas mieux pour le décrire, alors elle espère qu’Aloy parviendra à se faire sa propre représentation mentale à partir de ce qu’elle lui apprend. Ce sera sans doute imparfait, mais ça ne devrait pas être trop mal, pas vrai ? Elle n’est pas sûre de pouvoir faire mieux en termes d’explications, en tout cas.

Et pour la peine, le sujet part sur quelque chose de totalement différent, et effectivement, ça doit être difficile d’imaginer qu’on ait passé tout ce temps sans manger et sans en avoir besoin. Mais ici, clairement, elle a faim, et pas qu’un peu, et au tout début, son rapport à la nourriture avait presque été compulsif, d’ailleurs, elle avait eu envie de goûter à tout, et ce n’était clairement pas l’appétit d’ogre d’Odd qui s’était donné pour mission de lui faire goûter à tous les snacks existants qui devait arranger les choses, loin de là.

« Heureusement, j’étais entourée, donc ça va, j’ai pas eu trop de mal à savoir quoi manger. Si j’avais dû me débrouiller seule, ça aurait été l’enfer, par contre, je te raconte même pas », fait-elle en songeant à ce que cela aurait donné si, en effet, elle avait dû s’arranger par ses propres moyens pour se nourrir à l’époque. Ça aurait sûrement été un véritable carnage. « Par contre, au début, je me faisais exploser le ventre constamment ! C’est tellement bon de manger ! » plaisante-t-elle avec un léger rire. « Et on est d’accord, les plats déjà prêts, c’est vraiment le paradis sur terre. C’est à peine si je sais faire cuire des pâtes, alors… Et on est d’accord, le chocolat, meilleure invention au monde, ça surpasse Internet, les fusées spatiales et les jeux vidéo. »

Parfois nous venions de monde qui était juste, impossible à décrire ou disons que ça prendrait pas mal de temps. Je devais regarder Aelita comme ... Une machine, oui ça pourrait coller, de ce que j'avais compris, elle venait d'un univers qui pouvait se trouver dans mon focus, une énergie, quelque chose dans ce genre, ou je pouvais complètement me tromper. J'écoute alors attentivement Aelita, cherchant vraiment à la comprendre. J'hochais la tête, oui j'avais vue dans des magasins de jeux vidéo, ce genre de graphisme, c'était très pixélisé, il n'y avait pas autant de détails par rapport à des nouveaux jeux, j'avais vue que les anciens jeux vidéo, avait un décor, comment pourrais je nommer ça ... Plus grotesque, moins propre ... Enfin c'était pour mettre des mots, car Aelita n'avait rien de grotesque. J'hochais à nouveau la tête "En faite si je comprend bien, tu étais dans un univers, comme je peux trouver dans mon focus, quelque chose que nous on regarde, ça était crée, seulement ça ne reste que de l'informatique, des ondes et énergies, le tout qui peut former un décor" , tout en parlant, je réfléchissais, c'était tout de même  incroyable, je ne verrais plus jamais un jeu vidéo de la même façon. "Donc tu serais comme un personnage de jeu vidéo ? La nourriture n'est pas nécessaire, vue qu'il n'y a pas le ressenti de la faim et c'est ... Ouahou ..." . Il n'y avait qu'à y réfléchir, pour trouve ça assez énorme, du moins, si je ne me trompais pas, mais voila que je commencé tout de même à avoir une idée, du monde dont lequel Aelita était en train de me parler, certes, ça n'avait rien d'évident. D'ailleurs le sujet vint vers la nourriture, après tout, elle était en train de découvrir la nourriture, tout comme moi je pouvais découvrir des nouvelles saveurs. "Bien quand on connait pas après ... C'est que sur que ce n'est pas évident, mais au moins on a était la pour t'aider, et je pense que c'est quelque chose qui compte beaucoup" dis je avec un sourire. Les connaissances, les amis, êtres plusieurs pour affronter le tout, se retrouver aider, même si parfois on ne voulait pas de cette aide, il était évident qu'un jour ou l'autre, on en aurait besoin. Puis j'eu un rire "Mais oui ! quand j'ai découvert le chocolat, j'en n'ai trop manger, j'ai été malade et je disais ... Plus jamais, puis finalement  après avoir était bien malade, quelque jours après, devine qui était en train de manger à nouveau du chocolat ?" dis je avec un nouveau rire "bon d'accord, cette fois-ci je fais attention concernant la quantité, en faite, le chocolat surpasse le monde en lui même" dis je avec un air de fête "oh il y a aussi le cappuccino, je pourrais en boire des litres, d'ailleurs je crois  que mon sang est devenu du café, alors déjà que je suis une boule de nerf, je crois que je n'arrange rien avec la caféine mais c'est si bon". De la chantilly, poudre de cacao, miam.

Viens patiner avec moi

feat. Aloy

« Oui, je pense que t’as bien résumé les choses », confirme Aelita avec un fin sourire, convaincue du fait qu’elle n’aurait pas été capable de le décrire mieux elle-même si elle avait essayé, tandis que son interlocutrice tente donc de se faire une idée de ce que peut bien être Lyoko. « J’ai vécu comme un personnage de jeu vidéo, mais c’est pas ce que je suis », précise-t-elle quand même immédiatement. « Je l’ai pensé pendant longtemps, mais j’étais humaine, seulement… j’ai été dématérialisée pour rejoindre Lyoko, pour y être en sécurité… »

C’est ce que son père avait voulu pour elle, du moins, et ça s’était soldé par un relatif échec. Elle sait que son père a fait du mieux qu’il pouvait, il ne pouvait pas deviner que la situation prendrait cette ampleur, qu’il la laisserait seule, sur Lyoko, pendant dix longues années, privée de la mémoire de qui elle avait été au point d’avoir cru elle-même qu’elle n’était jamais qu’un personnage de jeu vidéo, avant que Jérémie et les autres lui fassent comprendre qu’elle était plus, bien plus que cela.

Définitivement plus que cela. Aloy a l’air, en tout cas, de comprendre ce que tu as vécu, ou en tout cas elle fait en sorte d’essayer de comprendre et c’est une attention qu’Aelita apprécie tout particulièrement. Elle aurait pu ne pas fournir cet effort, mais elle a vraiment cherché à se mettre à sa place, et c’est une chose dont Aelita lui sait sincèrement gré.

Elle part sur des sujets plus légers et rit de bon cœur quand Alot observe que sa découverte du chocolat s’est soldée par une crise de foi. Elle peut comprendre, elle avait bien du mal à savoir se contrôler, dans un premier temps, puis au fil du temps, elle avait davantage appris à se contrôler, et ça avait été beaucoup mieux, mais il lui avait fallu du temps quand même pour se comprendre, pour comprendre comment elle fonctionnait, et pour ne pas sombrer dans l’excès.

« Le cappuccino, je ne suis pas super fan, mais j’ai du mal avec le café. Il paraît que ça arrive d’un coup à l’âge adulte, mais en attendant, je me contente du chocolat chaud, ça marche bien aussi », elle fait avec un fin sourire. « J’étais loin d’avoir encore tout redécouvert du monde quand je suis arrivée ici, et d’un coup, il fallait tout réapprendre… c’était un peu frustrant, au début », reconnaît Aelita. « Mais quelque part, c’est fascinant, aussi. Et j’aime bien ça, on a toujours tout un tas de chose à apprendre, constamment. Y compris des autres. Regarde-nous, par exemple. »

J'écoutais à nouveau Aelita me parler de sa vie, c'était tout de même assez incroyable, d'imaginer ce genre de monde, mais heureusement, grâce à mon focus, j'avais appris à imaginer ce genre de monde. Il est vrai que ça ne devait pas être simple à expliqué, surtout à une personne qui n'y connaissait rien en technologie, voir informatique, mais il est vrai que de mon côté, j'arrivais à me projeter. Il y avait Gaia que j'avais vue sous forme de hologramme, et j'en passe encore ... En faite, si j'avais réussi à connaitre des bouts du passé, du moins du passé de mon monde, c'était grâce à des hologrammes des anciens, une technologie pour le moins assez incroyable ! l'histoire de Aelita semblait complexe, j'affichais alors un sourire, tout en regardant l'adolescente au cheveux rose. "Bien ici, j'ai découvert une jeune femme qui a eu le courage de se battre avec un distributeur" dis je tout en souriant, me rappelant la toute première fois que j'avais rencontré Aelita. Le distributeur de barre de chocolat avait pris son argent, mais pour ce qui était du reste  ... C'était moi qui avait donner un coup de poing dedans, et pour la peine, ont en avaient eu des friandises pensais je amusée. "Puis une adolescente qui visiblement connait les joies du lycée, chose qui m'a rendu curieuse, puis finalement je me dis que je suis contente de ne pas passer par la, enfin ici tu es une jeune femme formidable, alors je sais que la d'où tu viens, c'était pareil, parole de Aloy" dis je avec un clin d'oeil. "Enfin du coup, tu as était placée dans ce monde, pour y être en sécurité ... Il doit falloir une technologie vraiment ... Ouahou", dématérialisé une personne, c'était tout de même difficile à imaginer, ça devait vraiment être un monde bien à part ... Enfin en réfléchissant bien, tout les mondes étaient à part, rien que le fait de savoir que dans des mondes, on pouvait vivre et même voyager dans l'espace. Puis revenant sur une discussion à base de chocolat, puis de café, j'écoutais Aelita me parler du cappuccino, puis plus j'écoutais Aelita parler, plus je souriais. "Oui, j'en découvre tout les jours et d'ailleurs, je suis contente d'en découvrir davantage avec toi, au début ... Je n'osais pas tellement allée vers les autres, mais maintenant je me sent bien, à ma place et ça fait tellement de bien, rien que de découvrir noël, de patiner, de discuter" , comme d'habitude, j'étais pleine d'énergie, et j'avais cette envie de sourire. "Je dirais que ce monde est quelque chose de bien pour moi ... Il y a des personnes ou je peux voir, que leur ancien monde leur manque, mais moi ça peut paraitre égoïste, mais ce n'est pas mon cas, ici j'ai un travail et des amis" ce que je n'avais pas d'où je venais, certes je ne pouvais plus voyager, bien tant pis, j'allais d'avoir m'y faire, on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. "Ah bien comme tu réapprends, qu'est ce que tu connais en matière de plat, qui se trouve être très bon ? Si ça se trouve je passe à côté de plein de chose".

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feat. Aloy

« Et ça, ça demande un sacré courage », confirme Aelita avec un rire des plus amusés quand Aloy lui dit qu’ici, elle a fait la connaissance d’une jeune femme capable de lutter contre un distributeur.

C’est vrai que cette histoire de distributeur avait marqué leur première rencontre. A quoi les choses tiennent, parfois ! Ce qui est certain, en tout cas, c’est que la jeune femme n’a absolument aucun regret à ce sujet, elle est vraiment contente qu’Aloy fasse partie de sa vie. Certes, elles ne sont pas en contact réguliers non plus, mais ça n’empêche pas, et elle est bien placée pour savoir que chaque rencontre, même celle qui peut paraître la plus anodine, a en vérité un impact, et non des moindres.

Pour ce qui est des joies du lycée, elle les a découvertes, par la force des choses, sur le tard, mais ce qui est néanmoins certain, c’est qu’elle ne regrette pas d’en être là dans sa vie, et de pouvoir partager tout ceci avec quelqu’un qui, en retour, peut lui faire part de sa propre histoire, qui elle aussi se révèle tout aussi enrichissante. En somme, c’est donnant-donnant.

« Toi aussi, t’es assez formidable dans ton genre, tu sais », fait l’adolescente avec un sourire en coin. « Et oui, c’était une technologie vraiment impressionnante… Parfois, c’est bizarre, parce que je voulais vraiment en être débarrassée, et que j’étais pas spécialement heureuse d’y revenir mais… ça me manque, tu vois. J’imagine que c’est pas tant cette technologie qui me manque que les amis avec lesquels j’étais, ceci dit », constate Aelita comme si, dans le même temps, elle procédait à sa propre psychanalyse : ce n’est peut-être pas complètement faux.

Pour le reste, ce monde leur réserve encore bon nombre de découvertes. Peut-être davantage du côté d’Aloy que de celui d’Aelita, mais c’est tout de même un constat que la jeune femme ne peut que naturellement faire. Toutes ces choses simples et quotidiennes qui leur avaient été hors d’accès pendant longtemps sont maintenant à leur portée, et elles en profitent à leur juste valeur : découvrir Noël, patiner, discuter… tout ça, ça a de l’importance. Tout ça, ça a de l’intérêt. Parce que si ça peut être minime, c’est ce qui les ancre socialement dans ce monde et peur permet de s’en sortir, de trouver du sens à tout cela.

« Ce n’est pas égoïste, je peux comprendre que tu préfères ce monde à celui dont tu viens. Et puisque, si tu veux mon avis, on est pas prête de repartir, autant que tu en profites. »

Aelita, de son côté, ne peut pas en dire autant. Certes, elle a fait de très belles rencontres, ici, et elle a fait la connaissance de personnes qu’elle ne voudrait surtout pas perdre, mais… elle reste attachée à son ancien monde… au nom de ceux qu’elle a perdus. Aloy a vécu seule : elle ne peut pas comprendre cela.

« Personnellement, dès qu’il y a du chocolat dans un plat, je suis conquise. La glace au chocolat ? Une tue-rie. » Elle marque une pause, songeuse. « Sinon j’adore les lasagnes – mais sans chocolat, pour le coup. »

Je ne pouvais que rire avec Aelita, au souvenir de ce distributeur, voleur de monnaie ... Honte à lui ! "Oh oui il reçu la raclée de sa vie ! bien fait" dis je tout en continuant de rire. En même temps, deux filles contre lui, il n'était pas près mouahahahah. Enfin c'était tout de même grâce à cette machine infernale (non j'en rajoute pas trop), que j'avais rencontrer Aelita. Quand je pense qu'à cette époque (bon ce n'était pas si lointain que ça), je travaillais encore à plein temps dans la police, alors je venais défouler le reste de mon énergie à la salle de sport. Parlant d'énergie, j'en avais tellement à revendre, que j'étais même coach sportif, avant de proposer des cours de danse à Aelita. C'était aussi à la salle de sport que j'avais rencontrer Ben, à présent j'y allais moins, j'étais gérante d'un ranch, j'avais de quoi m'occuper avec mes chevaux, mais à l'occasion, il faudrait que j'y retourne. Puis Aelita avait eu aussi des occupations, comme le lycée, dont elle venait de me raconter le fonctionnement, ce qui finalement faisait, que je regrettais moins de ne pas avoir connu le lycée, puis après tout, nous avions tous notre propre parcours.

Puis je mettais rendu compte, que je ne connaissais même pas le monde, d'où venait la jeune femme aux cheveux rose, ainsi, nous venions d'en parler, je pouvais mieux comprendre à présent, et le fait qu'elle vienne d'un monde de technologie, enfin à ce stade, ce n'était même plus de la technologie, c'était de la physique, bref ... Bien je me sentais encore plus proche d'elle, car moi même, j'avais été crée par une intelligence artificielle, j'étais venu dans un monde à la fois futuriste, mais dont la population était comme retournée à l'âge de pierre. J'hochais la tête aux paroles de Aelita, oui, les amis c'était autre chose, on pouvait avoir le manque de notre monde, mais il n'y avait pas que ça, il y avait aussi notre ancienne vie, et Aelita y avait laisser des amis derrière elle "Tu n'a retrouvé personne de ton monde ici ?" , je savais que c'était possible, parfois ça prenait du temps, parfois c'était rapide. En ce qui me concerné, je n'avais retrouvé personne, et quelque part, je n'en souffrais pas, car ce n'était pas des proches. Oui pour le coup, je me sentais égoïste et Aelita me rassura concernant ce sentiment. D'ailleurs j'offris un sourire à Aelita à sa réponse, il y avait des personnes qui voulaient repartir, moi je voulais rester "Oh oui il faut profiter ! si je devais retourner dans mon monde, j'en souffrirais ... Je suis tellement mieux ici", je faisais des belles rencontres, j'allais de découverte en découverte, il n'y avait qu'à parler avec Aelita et de la découverte du chocolat. J'eu un nouveau rire aux paroles de Aelita "Alors oui le chocolat je confirme, qu'il soit en glace, en gâteau c'est d'un délice ! pour les lasagnes j'en n'ai entendu parler, mais je n'ai pas encore goûter, par contre, j'ai découvert les frites ... Les frites ! qui aurait cru qu'on pourrait faire quelque chose d'aussi bon avec des pommes de terre". Oui nous parlions nourriture et alors ? Manger c'est bon ! et parfois dans mon monde, j'avais vraiment connu la faim.

Viens patiner avec moi

feat. Aloy

Aelita fait doucement non de la tête quand Aloy lui demande si elle a retrouvé quelqu’un de son monde ici, agrémentant le tout d’un fin sourire comme pour prétendre que tout ceci ne l’affecte pas tant que cela… Sauf que c’est faux, évidemment. Bien sûr que tout ça l’affecte, évidemment que c’est le cas… Il ne s’écoule pas un jour sans que l’adolescente aux cheveux roses songe à ses meilleurs amis et espère, par tous les moyens, remonter leur trace, mais jusqu’ici, toutes ses tentatives ont été vaines. La plus grande ironie dans tout ça, c’est que sans le savoir, elle a bien retrouvé quelqu’un de son monde, et ce quelqu’un est son pire ennemi… un ennemi qu’elle a appris à aimer tendrement, faut de savoir qu’il s’agissait effectivement de lui. Elle ignore encore que dans moins d’un mois, elle retrouverait Odd et Ulrich, et que peu de temps plus tard, ce serait au tour de Yumi et même de Sissi. Pour le moment, ignorant cette information qu’elle trouverait autrement particulièrement réconfortante, elle a du mal à évoquer le sujet sans sentir les larmes lui monter aux yeux, mais elle ne veut pas trop y songer. Elle veut croire qu’afficher sa détresse n’est jamais la bonne solution. Il y a d’autres manières de faire, et c’est sur ces manières qu’il faut savoir se concentrer.

« Je te souhaite de ne jamais retrouver ton monde », répond Aelita avec un sourire doux et sincère. « Tu me manquerais, si ça devait être le cas. »

Elle s’étonne elle-même de prononcer ce genre de discours, mais tout est compliqué, ici. Ce qui faisait sens autrefois n’en a plus vraiment beaucoup, aujourd’hui, et il est difficile de réussir à faire la part des choses. Elle-même a très envie de retourner chez elle, mais uniquement pour retrouver ses proches, s’il doit s’avérer qu’ils se trouvent ici, au bout du compte, alors à quoi bon rentrer… Chacune des rencontres qu’elle a faites ici lui ont servi, l’ont aidé à murir, grandir, évoluer. Elle a l’impression d’être une meilleure personne depuis qu’elle est ici, peut-être parce qu’elle a pris trois ans, et qu’à son âge, ça ne fait pas une maigre différence, elle n’en sait rien. Quoi qu’il en soit, cette conversation lui aura permis d’approfondir son amitié avec Aloy, et cela ne fait que la convaincre du fait qu’il serait définitivement et franchement trop dommage de la perdre de vue, quelle qu’en soit la raison.

« La prochaine fois qu’on se voit, on se fait un restaurant italien et on se gave de lasagnes, ça te va comme plan ? Tu verras, c’est une tuerie. Même si c’est vrai que les frites, c’est délicieux aussi… Tu sais que t’es en train de me donner sacrément faim avec cette conversation ? » s’amuse-t-elle en riant.

Je ne pouvais que rire avec Aelita, au souvenir de ce distributeur, voleur de monnaie ... Honte à lui ! Ne pas retrouver des personnes de son monde, semblait vraiment être pesant pour Aelita, alors j'espérais de tout coeur, qu'elle finirait par retrouver quelqu'un ... Voir plusieurs personnes, heureusement, je savais que celle-ci était bien entourée ici, mais il est vrai que lorsque c'est des proches, des personnes que l'on connait bien, qui ont vécu la même histoire que nous, il y avait de la différence, c'était comme se sentir mieux compris, pouvoir partager des souvenirs de l'ancien monde, puis avancer dans cette nouvelle ville. Même si je n'ai pas souvent croiser la route de Aelita, je peux le lire dans ses yeux, l'envie de retrouver ses proches, une partie de soit qu'on a laisser dans l'autre monde ... Je ne dis rien, si pour l'adolescente c'est un poids, pour moi ce n'est rien ... Mais j'aimerais faire plus, j'aimerais l'aider à retrouver ses proches, qu'elle retrouve un plus grand sourire, qu'elle soit vraiment épanouie dans cette ville, oh oui j'espérais de tout coeur qu'elle allée retrouver des proches. Puis j'offre un sourire aux paroles de Aelita "Je serais toujours la, et je ne compte pas quitter cette ville, j'y suis bien par contre, toi je te souhaite de retrouver des proches, puis que tu vienne me les présenter, y parait que plus on est nombreux, plus ont s'amusent" dis je avec un sourire, voulant vraiment remonter le moral de l'adolescent au cheveux rose. Après tout, c'était noël, même si je ne savais pas vraiment ce que ça pouvait signifier ... Enfin une chose était sur, toute deux, nous profitions bien du chocolat, visiblement c'était la période pour manger du chocolat, alors pourquoi s'en priver ? Bon, attention à ne pas se rendre malade, le chocolat c'est bon, mais ça peu donner mal au coeur, après j'étais gourmande et j'assumée complètement d'être assez gloutonne. D'ailleurs parlant nourriture, et avec le temps qui c'était déjà bien écoulé, Aelita me proposa quelque chose, un restaurant, et je ne pouvais que sourire et hocher la tête à son offre. "Oh oui ont se fait ça ! un bon restaurant italien, des lasagnes et je te dirais ce que j'en pense, après je t'avoue que je suis tellement gourmande, j'adore parler nourriture, je me donne faim toute seule parfois et ... Bien j'y suis arrivé avec toi" dis je avec un léger rire "Si tu veux il y a des churros ici ... ça irait bien avec notre chocolat, du sucre, miam vive la sucre" dis je avec un léger rire, même si j'aimais aussi le salé, juste que pour le moment, c'était plutôt l'heure du sucre. J'allais au stand à côté, ou il vendait des churros, et j'en commandais un gros paquet, pour pouvoir picorer avec Aelita. "Le goûter est servi ! je crois que rien que ça, et ce soir on aura l'estomac toujours aussi plein". Mes chevaux n'allaient pas me dire merci, devant une Aloy en pleine digestion qui s'occupe des écuries, quoi que ... Avec le sucre, je pouvais aussi être très dynamique ... Ouais mes cheveux n'allaient vraiment pas apprécier, pensais je amuser.

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Viens patiner avec moi

feat. Aloy

Aelita affiche un grand sourire quand Aloy lui assure qu’elle sera toujours là et qu’elle n’a pas l’intention de quitter cette ville de sitôt. Elle s’y sent bien, et étant donné tout ce qu’elle a appris aujourd’hui sur l’histoire et le passé de son ami, l’adolescente n’en est pas franchement surprise. Et elle-même ne se sent pas si mal, en ville… c’est juste que le manque de ses proches est trop puissant pour qu’elle sache véritablement faire abstraction ou prétendre que ça ne la trouble pas plus que cela. Mais le problème, c’est qu’Aelita ne pense pas que, si elles doivent partir un jour, cela dépendra vraiment de leur volonté. Elle est plutôt convaincu qu’ils ne pourront absolument rien y faire et qu’ils se retrouveront forcément pris au piège des circonstances, sans avoir la moindre prise là-dessus. Tout comme personne n’avait décidé d’arriver ici, personne ne déciderait non plus d’en repartir : aux yeux de la jeune fille aux cheveux roses, c’est une chose assez évidente.

« Je les emmènerais à la salle le jour où je les retrouverais, je suis sûre qu’ils seront contents de te rencontrer aussi », affirme Aelita quand Aloy lui suggère de lui présenter ses amis quand elle les aura retrouvés.

Encore faut-il que ce moment arrive bel et bien, et Aelita n’a aucune certitude à ce sujet… elle a surtout des inquiétudes. Cela dit, ça fait du bien d’en parler comme quelque chose de probable plutôt que comme quelque chose d’impossible… Présenté comme ça, Aelita arriverait presque à se convaincre elle-même que tout est effectivement possible, et elle en a grand besoin. Tout ça reste de l’ordre de la supposition et de l’utopie. Mais sur le moment, bon sang ce que ça fait du bien !

« En attendant, de bonnes lasagnes au resto, c’est le meilleur plan du monde si tu veux mon avis… Mais clairement, si on voulait se couper l’appétit, on aurait dû s’y prendre autrement », rit Aelita de bon cœur.

Mais à quoi bon se retenir, pas vrai ? Non, ce n’est vraiment pas la peine. Comme le dit Aloy elle-même, il y a un stand de churros pas loin, alors autant s’abandonner complètement à leur fringale du moment.

« Même pleine à ras-bord de nourriture, je ne dis jamais non à des churros », affirme Aelita avec entrain en se dirigeant d’ores et déjà vers le stand concerné.

Aloy leur commande un paquet conséquent, et l’adolescente pioche dedans avec gourmandise.

« Merci beaucoup », dit-elle la bouche à moitié pleine, ravie de pouvoir savourer un tel festin. « Je te revaudrai ça ! Tu me diras ce que je peux faire pour toi, à l’occasion. »

Rencontrer les amis de Aelita ? Mais avec plaisir, par contre, comme j'allais moins à la salle, il faudrait sans doute mieux s'organiser "Hum maintenant je te conseil plutôt de passer au ranch, la tu aura bien plus de chance de me trouver, j'ai moins le temps d'aller en salle de sport", dis je tout en me rendant compte à quel point, ça me faisait vraiment du bien, d'avoir changer de voie. Certes j'aimais toujours aller en salle de sport, mais disons que s'occuper des chevaux, c'était déjà tout un sport. Maintenant, Aelita allait-elle retrouver ses amis ? Je l'espérais vraiment pour elle, car elle semblait beaucoup y tenir, et je ne pouvais que la comprendre, moi-même, me séparer de mes nouvelles connaissances, j'en serais horriblement triste, je me sentais si bien dans ce nouveau monde. Après le temps que Aelita retrouve ses amis, j'étais partante pour faire un restaurant avec elle, rien de mieux que de découvrir les nouvelles saveurs, que pouvait offrir ce monde. "Oh ouiiii ! on s'organise ça dès que possible, dégustation de lasagne, j'ai hâte !" puis j'eu un rire aux paroles de Aelita, en même temps, nous étions en pleine conversartion "bouffe", puis toute deux, ont ne disaient pas non pour du sucre en supplément, j'avais même eu l'idée d'aller chercher des churros. D'ailleurs j'eu un nouveau rire, à la remarque de Aelita "Non mais je te jure, c'est une tuerie ! trop bon, sucré, chaud, frit, tout ce qu'il faut pour que se soit vraiment délicieux". Et voila que c'était parti pour une bonne séance churros, et ouahou ! c'était d'un délice ! après c'était noël, oui ce truc que j'avais fêter l'année dernière, et parait-il qu'on pouvait se faire plaisir, même si pour moi c'était toute l'année, puis avec le froid, il fallait aussi dire qu'on brûler bien plus de calories. D'accord, c'était des trucs que j'avais lu dans des magazines, en réalité je ne faisais pas attention à ce que je manger, en faite, je n'y avais jamais penser, sans doute mon rythme de vie, pour mon organisme peu commun. Tout en savourant ce moment avec Aelita, je lui répondis "Se voir, profiter, rire, je ne demande que ça, je suis vraiment contente qu'ont aient eu cette journée, ça fait un bien ! ouahou !" , oh oui, rien de mieux que des retrouvailles et surtout, de passer une bonne journée, tout en mettant plein de projet en place.