Depuis ton arrivée ici, t'es en recherche constante, et tu réalises plus que jamais combien tu peux être inconstante à partir du moment où on te prive de tes repères. T'es incapable de te fixer, t'es en recherche constante. Il y a les choses que tu recherches de manière logique et évidente, comme tes proches et les membres de ta famille, comme tes pouvoirs qui ne sont toujours pas revenus (tu changes toujours aussi régulièrement de couleur de cheveux - à l'heure actuelle ils sont d'un blanc éclatant) mais faute d'être en mesure de les changer grâce à tes talents de métamorphomage, tu te bousilles le cuir chevelu dans le processus... Et il y a cette recherche plus complexe, celle que tu as de toi-même.
Tu t'es souvent définie en fonction de ta vocation et de ton entourage. Tu as été une épouse et une mère, tu as été une guerrière, une battante... une Auror, quoi. Sauf qu'ici, c'est un métier que tu ne peux plus exercer, puisque ce métier n'existe pas. D'accord, tu aurais pu te tourner vers la police moldue, et t'as été tentée, mais t'es pas sûre que tu te sentirais à l'aise en combattant avec des armes moldues, donc à la place, t'as enchaîné les petits boulots, en attendant de savoir ce qui te conviendrait le mieux, dans ce monde qui te refuse d'exercer la magie comme tu le voudrais.
T'en as fait des tafs, et pas très glorieux pour la plupart. T'as été serveuse dans un bar et virée presque le lendemain au vu du nombre cataclysmique de verre que t'es parvenue à renverser en un temps record, t'as été livreuse, mais tu t'emmêlais constamment les pédales dans les commandes, et là, t'es pas sûre non plus de faire long feu dans ce magasin dans lequel tu t'occupes de remplir les rayons (parce qu'on a décidé que te laisser à la caisse, malgré ta bonne humeur naturelle, n'était pas forcément une idée brillante - et pour cause).
Et c'est pas forcément une brillante réussite (est-ce que quelqu'un est surpris ?). Ce jour-là doit encore démontrer l'étendue de ta maladresse. Alors que tu t'évertuais à remplir un rayonnage de paquets de céréales (heureusement que c'étaient pas des pots de cornichons ceci dit), t'as réussi, par tu ne sais quel miracle, à tomber de ton escabeau et à renverser quasiment l'intégralité des rayons par terre.
"Merlin !" tu jures entre tes dents serrées.
Si tu ne fais pas vite, ton patron va te passer un sacré savon... Déjà que tu vas perdre un temps fou...
Parfois, le bonheur est une bénédiction, mais souvent c'est une conquête." Paolo Coelho
J'accumulais les petits boulots, c'était une bonne nouvelle, mais ce que j'accumulais aussi, c'était d'être renvoyé ... En même temps, drôle d'idée de se balader avec un plateau, qui contient six verres et deux bouteilles de bières, c'est lourd ! et un moment oui ça fini par tomber, c'est l'apesanteur, évidemment, les patrons ne voyaient jamais les choses de cette façon, alors je finissais à la porte. Plongeur, bon déjà nettoyer des vaisselles ça n'avait rien de ... Bon bref, j'avais nettoyé pire lorsque j'étais dans les entrailles de la ville de Londres ... Pour en revenir à cette vaisselle, oui ça avait glissé de mes mains, ça avait fini au sol, le tout redoublé d'un renvoi ... Enfin je les connaissais les portes d'adieu. Cette fois-ci, j'avais trouvé un travaille entant que caissier dans un magasin, pas de plateau lourd à porter, pas de vaisselle glissante, ça pouvait parfaitement le faire. Passant les articles pour scanner les prix, le patron était venu me voir, pour me dire d'accélérer, bon bien j'avais écouter les ordres, et disons que quelque articles avait glissé de mes mains dans la précipitation, heureusement je mettais rattrapé plusieurs fois de justesse, souriant avec un air désolé aux clients. Il y avait des clients que ça pouvait amuser, puis des autres, il était préférable de ne même pas relever la tête. Alors passer les articles aucun problème, mais le faire vite, ça avait tout de même un côté stressant, et si il y avait bien une chose dont j'avais horreur, c'était qu'on me précipite, j'y arrivais très bien tout seul. Puis lorsque ce fut l'heure de ma pause, j'eu un immense soupire de soulagement ... Le magasin était assez vide, je pouvais vraiment prendre une pause tranquille, sans oublier de manger quelque chose, car je n'avais pas envi de finir à nouveau par la case urgence. Fermant ma caisse et m'étirant, j'allais en direction de la salle de pause, lorsque j'entendis un immense fracas, me détournant, tout les rayons était au sol ... Je fis des gros yeux, ah non la ce n'était pas moi, je n'y étais pour rien, je n'avais absolument rien fait ! pour une fois. Je pouvais voir au loin une silhouette qui venait se relever, mettant déjà retrouvé dans ce genre de situation, j'allais vers Tonks, ma collègue, je la connaissais à peine et qu'est ce que je pouvais dire ? "Un coup de main ? J'ai connu ce genre de situation ... Enfin c'était moins terrible que ça, bref, je ne suis pas ce qu'il y a de plus doué, mais si tu veux de l'aide" oui j'étais très convaincant à parler ainsi.
Quand tu entends des pas arriver dans ta direction, tu es déjà à la recherche de toutes les excuses possibles et imaginables qui te permettront de justifier le chaos que tu viens de semer. Tu vas te faire virer, là, c'est sûr. T'auras tenu combien de temps dans ce boulot ? Cinq minutes à tout casser ? T'es vraiment pas possible, hein, Tonks ! Et tu te molestes intérieurement pour ça. C'est pas que tu trouves ce boulot très épanouissant, mais il faut quand même ça pour payer le loyer de ton ridicule appartement, et sans ça, tu sais pas ce que tu vas faire. C'était plus simple quand t'avais une vocation, des certitudes. Ici, t'es Auror dans l'âme, mais tu es une Auror en carton, aussi, c'est pas comme si tu pouvais arriver à grand-chose avec tes pouvoirs en berne, sûr que non. Tu voudrais vraiment être capable de mieux, mais dans les faits, tu rames comme c'est pas permis, et y a peu de chances pour que ça change. Enfin bref, une excuse, une bonne excuse... est-ce qu'une attaque de niffleurs, ça paraîtrait cohérent ?
Mais alors que tu batailles à tenir entre tes bras beaucoup trop de paquets de céréales en même temps, tu remarques que la personne en face de toi ne t'est pas du tout hostile. Au contraire, même, elle semble plutôt de bonne volonté. Tu le reconnais comme étant Tom, un collègue qui t'est très sympathique, même si vous n'avez pas eu beaucoup d'occasions de parler tous les deux. C'est peut-être l'accent anglais ou encore autre chose, le fait qu'il ait parfois l'air aussi maladroit que toi. Ou bien la sympathie naturelle qui se dégage de toi, va savoir. L'un dans l'autre, et malgré les circonstances désastreuses, il accepte de t'aider.
"Si ça te dérange pas d'empiéter sur ton temps de pause, je t'avoue que je dis pas non", confirmes-tu avec un sourire plein de gratitude sur les lèvres. Non, parce que si tu ne comptes que sur toi-même, tu n'es pas sortie de l'auberge, ça c'est clair et net. Tu joins le geste à la parole, et fais de ton mieux pour ranger sans mettre le rayon dans le désordre. "Promis, je te revaudrais ça ! Je peux même te remplacer à un moment donné, si ça peut t'arranger." Tu souris. "Je suis vraiment une catastrophe ambulante, c'est pas possible."
Parfois, le bonheur est une bénédiction, mais souvent c'est une conquête." Paolo Coelho
J'eu un petit sourire, avant de secouer la tête "Ne t'en fais pas, j'ai tellement l'habitude qu'il m'arrive ce genre de chose, que j'en n'ai passé des pauses à réparer mes bêtises, et j'avoue que j'aurais donné n'importe quoi pour un peu d'aide, alors si je peux t'apporter de l'aide". De plus c'était la vérité, combien de fois je mettais retrouvé seul, à ramasser ce que j'avais cassé ou renversé. J'avais beau regarder mes collègues avec un air suppliant, l'heure de la pause c'était quelque chose de sacrée, alors je pouvais toujours me brosser pour recevoir de l'aide. En même temps, ça me rappelait le temps que j'avais passé au musée, lorsque j'étais dans mon monde, à nettoyer le sol, encore et encore ... Et une fois que j'avais fini, bien il fallait tout recommencer ... Mais c'était toujours mieux que de finir aux entrailles, alors je n'allais pas me plaindre, puis parfois il y avait Miliphant qui arrivé à me provoquer, même si je voulais me contrôler, parfois c'était plus fort que moi et ça finissait en bagarre. En plus de me gagner des coups, bien je finissais à nouveau aux entrailles ... Parfois étant même corvée des bennes, comment dire mise à part "c'était le bon vieux temps". A nouveau j'eu un sourire aux paroles de ma collègue "Pas de problème et fait attention à ce que tu dis, ça risque de pas tarder, je suis moi même une catastrophe, j'ai tellement perdu de boulot à cause de ça" dis-je tout en ramassant les boîtes de conserves, pour pouvoir empiler à nouveau le tout, ayant peur de mes mouvements, car si les conserves venaient à tomber sur moi, une chose était sur, j'aurais très mal. Ouf, rien ne venait de tomber, par contre tout en me reculant, je glissa sur quelque chose, et je fini sur les fesses et j'entendis des cracs, bon, je venais de glisser et de tomber sur une boîte de céréale et j'en avais étalé partout. "Bon voila l'exemple" dis-je à la fois blasé et à la fois curieux de tout ce qui pouvait m'arriver en peux de temps. Bon en même temps, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait tombé quelque chose, ni même que j'étais tomber, donc il fallait bien que ça arrive. Je repris comme ci de rien était, mais malgré tout, la situation pouvait avoir un sacré aspect comique.
T'es franchement rassurée d'entendre la manière dont ton collègue prend la chose. Visiblement, il s'identifie complètement à ta maladresse. Est-ce que c'est spécialement une bonne chose ? ça t'aurais bien du mal à le dire, parce qu'en conjuguant vos forces, vous allez peut-être déclencher une véritable catastrophe, en fin de compte, va savoir. T'espères sincèrement que non, mais faut bien admettre que vous risquez de faire la paire. On devrait éviter d'associer deux catastrophes ambulantes si l'on veut éviter les désastres. Mais est-ce que éviter tout désastre est vraiment à l'ordre du jour ? Voilà qui n'est pas totalement garanti non plus. T'es contente de t'être trouvée un allié dans tes galères, c'est ce que tu retiens, personnellement.
"Merci en tout cas, j'apprécie, et quand je dis que je te rendrai la pareille, je le pense. J'ai deux mains gauches mais j'ai qu'une parole ! Je sais pas encore comment, mais je te revaudrai ça - en même temps, si t'es aussi maladroit que moi, faudra pas attendre longtemps avant que je te... renvoie l'ascenseur, c'est ça qu'on dit ?"
T'as encore parfois du mal avec les expressions typiquement moldues, mais t'as envie de penser qu'il aura compris l'idée dans tous les cas. Toi, en ce qui te concerne, tu veux surtout l'aider dans la mesure du raisonnable quand tu en auras l'occasion, avec à l'esprit le fait qu'il saura te rendre la pareille en temps voulu.
"Tu as fais quoi, comme boulots avant ?"
Puisque vous êtes coincés là à devoir réparer tes conneries, autant en profiter pour faire la conversation, pas vrai ? C'est ce que tu penses, en tout cas. T'es du genre bavarde, Tonks, et surtout, les silences te mettent terriblement mal à l'aise, c'est pour ça, entre autres, que t'as toujours été une quiche pour ce qui est des missions d'infiltration. On va pas se mentir, c'est clairement pas ton truc. En attendant, tu décides de t'intéresser à la vie de ton interlocuteur, et t'es sûr qu'il a plein de choses intéressantes à t'apprendre.
Parfois, le bonheur est une bénédiction, mais souvent c'est une conquête." Paolo Coelho
Comment j'étais moi même un catastrophe, je pouvais très bien aider une collègue. Je n'allais plus compter toute la vaisselle que j'avais cassée, que se soit entant que serveur ou plongeur ... En même temps, faire la vaisselle, ça ne paraît pas comme ça mais avec le savon, ça glisse. Il y avait eu aussi mes chutes, évidemment personne ne me demandé si j'allais bien, le patron était toujours derrière l'état de sa vaisselle, parfois je pouvais me relever en mettant fait bien mal, ayant même le droit à une égratignure, bien je me faisais bien disputer, la joie, car je me devais de garder le sourire, sinon je perdais mon travaille, je perdais ma paye ou parfois les deux, la joie à l'état pur. Bon il y avait quoi d'autre ? Ne pas servir les bonnes commandes ? Ne pas retenir les commandes ? Enfin il mettait arrivé tellement de chose, j'avais arrêté de retenir toute mes catastrophes ... D'ailleurs pour confirmer mes dires, il avait fallut que je m'étale parmi les céréales, encore une fois, je pouvais nommer ça, la joie, garder le sourire, rester calme et ne pas perdre son sang froid. J'eu un sourire aux paroles de ma collègue et concernant "le renvoi de l'ascenseur" je penchais la tête sur le côté "Oui c'est bien ce qu'on dit" dis je tout en gardant le sourire, cette femme n'étant visiblement pas de ce monde, chose dont je n'étais même plus étonné dans cette ville, ici, on pouvait croiser de tout, ça avait aussi le mérite d'être intéressant. "Tu n'es pas de ce monde je me trompe ?" dis je tout en aidant ma collègue à ramasser le tout, avant que le patron ne pointe le bout de son nez. Puis à la question de ma collègue, j'eu un sourire avant de rouler des yeux "Oh ... Je ne calcul même plus entre serveur, plongeur, retenir les commandes, livrer des commandes, je ne peux même pas dire c'était lequel le dernier, j'enchaine trop" , puis avec l'université, je ne pouvais pas dire que j'avais le temps de tout retenir. En faite c'était simple, je ne faisais que courir.
"Tu as déjà rencontré quelqu'un qui soit de ce monde, toi ?"
Pour toi, la question est rhétorique. Peut-être que ton collègue pourrait te surprendre, mais tu n'y crois pas vraiment. Tu as rencontré suffisamment de personnes, en près de trois ans, pour t'être fait ton idée et ta vision des choses : tu es convaincue du fait que oui, qui que vous soyez, vous venez tous d'une multitude de mondes différents. C'est une pensée assez vertigineuse, mais après qu'on se soit fait à l'idée, elle est presque exaltante, quelque part, un peu comme si on nous agitait sous le nez la preuve que tout est possible. Et est-ce qu'on peut vraiment imaginer pensée plus agréable que celle-ci ?
Donc tu te doutes qu'il ne vient pas de ce monde, tout comme toi, tout comme toutes les personnes que vous avez l'occasion de côtoyer. Ce n'est pas logique, pas vrai. Il faut bien qu'il y en ait eu avant vous, pas vrai ? Peut-être bien... Tu évites d'y réfléchir au bout du compte. Parce que ça, ça donne vraiment mal au crâne. Tu en as pris ton parti, quelque part. Et tu sais que tu n'es pas la moins bien lotie ou la moins dépaysée, même si les habitudes moldues ont souvent tendance à te déstabiliser.
"Faut ce qu'il faut, hein ?" tu dis, ne te reconnaissant que trop bien dans le discours de ton interlocuteur quand il te fait le listing de tous les métiers qu'il a faits précédemment.
Décidément, vous êtes les mêmes dans votre maladresse mais aussi dans votre incapacité à trouver et à garder un travail, visiblement. Et quelque part, tu trouves ça réconfortant, à titre personnel, parce que tu apprécies de croiser des personnes qui te ressemblent, et qui te donnent le sentiment d'être moins seule dans on quotidien de catastrophes sur pattes.
"Et qu'est-ce que tu aimerais vraiment faire ?"
Parce que vous le savez tous les deux, que mettre des produits en rayon n'est certainement pas votre vocation. Alors c'est qu'il doit y avoir autre chose, n'est-ce pas ?
Parfois, le bonheur est une bénédiction, mais souvent c'est une conquête." Paolo Coelho
Oh oui, je devais admettre que ma collègue était en train de marquer un point. Après en repensant bien à cette ville, il est vrai que j'avais tellement couru, que j'avais à peine pris le temps de faire des connaissances, alors savoir qui était vraiment de cette ville, bien c'était un mystère ... D'ailleurs, j'évitais les sujets des autres mondes, je n'étais pas assez "proche" des autres, pour oser poser cette question, mais effectivement, qui était de cette ville ? Pour le moment je n'avais aucune réponse. "C'est tout de même étrange cette ville ... Enfin comme ça ... J'étais dans mon monde, prêt à faire le tour du monde, puis je suis arrivé la ... Et toi ?" , il fallait bien une première fois à tout, concernant la question des divers mondes. D'ailleurs pour en revenir aux divers monde, qu'est ce que je connaissais pour le moment ? ... Hum ... Pas grand chose ... Je venais d'un monde post apocalyptique, par contre, concernant les autres, c'était souvent un "monde" qui ressemblait à cette ville, mais vue l'aspect de certaines personnes, leurs comportements, je pouvais deviner qu'il y avait aussi autre chose. Puis donnant la liste de mes anciens "petits boulots" dans cette ville, moi même, je peux me voir comme une catastrophe ambulante, j'avais trop la tête ailleurs, comme on me l'avait souvent dit "la tête dans les nuages", j'avais du mal à me concentrer sur une simple tâche, ou disons que ... C'était plus difficile de ce concentrer sur quelque chose, quand on apprécie pas ce que l'on fait. J'aimais faire des études, apprendre, oui j'adorais ça, mais pour la vaisselle, sans oublier un patron qui hurle derrière, ça me faisait juste l'effet que mes mains devenaient du savon. J'eu un petit sourire aux paroles de la jeune femme "Ouais ... C'est compliqué de tout faire, surtout que je veux reprendre des études, mais à ce rythme, il faudrait déjà que je garde un travail" dis je tout en regardant le désordre au sol, si ça n'aurait pas été ma collègue, ça aurait été surement moi, qui aurait tout fait tomber ... J'eu un léger soupire, mon regard se perdant sur notre futur grand ménage à faire, lorsque ma collègue repris la parole, j'eu alors un petit sourire. "Etre aviateur ... J'ai toujours eu la tête dans les nuages et ... J'aime regarder le ciel, j'ai déjà voler et je me sentais si bien ... J'étais dans mon élément ... Et toi ?" , oui, c'était tout de même bien quand on pouvait faire quelque chose que l'on aimer, mais ici, tout n'était pas aussi simple ... Bon dans mon monde ça ne l'avait pas été non plus, alors faire en sorte que ça devienne plus simple ici, voila qui me semblait bien compliqué, enfin au moins, j'avais le mérite de rencontrer des bonnes personnes.
Parler de cette ville en disant qu'elle est étrange, c'est définitivement un doux euphémisme. Elle est absolument incompréhensible. Tonks a beau avoir tenté de comprendre cet endroit, elle n'y est jamais parvenue, et elle s'est rapidement rendu compte que tous ceux qui s'y étaient essayé s'y étaient très rapidement mordu les doigts bien malgré eux. Alors oui, définitivement, cette ville est étrange, et absolument incompréhensible dans son étrangeté.
Ton interlocuteur te confie qu'il avait voulu faire le tour du monde, et tu as le coeur serré pour lui. Parce que c'est une ambition qu'il peut complètement oublier, dorénavant. Les limites de ce monde sont particulièrement restreintes, même si ses frontières semblent impossibles à tracer. Ses désirs d'exploration seront sans doute, par conséquent, toujours étouffé dans l'oeuf, peu importe la volonté qu'il mettra à le vouloir.
Quand il te retourne la question, tu hésites. Tu n'as pas très envie de plomber l'ambiance, pour tout dire, mais tu n'as pas envie de lui mentir non plus. Surtout après qu'il se soit montré à ce point honnête envers toi. Et puis, tu lui fais confiance, surtout.
"Moi ? Avant d'arriver ici, je me battais pour un monde dans lequel mon fils pourrait grandir sans avoir peur. Et je ne sais pas vraiment si j'ai réussi."
Tu esquisses un fin sourire et tente de balayer le sujet d'un revers de la main. C'est plus simple de discuter des choix et des envies de ton interlocuteur, qui t'apprends vouloir reprendre ses études, mais effectivement, avoir le moyen de payer ces dites études exige d'être capable de garder un travail, et ce n'est pas toujours une mince affaire, loin de là.
"Aviateur, c'est un très beau métier. J'espère que t'arriveras à l'être de nouveau." Tu souris. "Moi j'étais Auror, c'est un métier qui existe pas, ici... enfin si, sous une autre forme, mais je ne pense pas que je reprendrais du service ici. Pour l'instant, ma priorité, c'est de retrouver la famille. Le reste suivra, je suppose."
Parfois, le bonheur est une bénédiction, mais souvent c'est une conquête." Paolo Coelho
Il est vrai que parler du passé, de nos racines, était un sujet qui pouvait souvent revenir. Il y avait toujours de la nostalgie, et peu importe le monde d'où l'on vient, que celui-ci en guerre, détruit, formidable, nous avons toujours un retour au source, c'était le cas de le dire. Si de mon côté j'avais rencontrer Hester, réussi à empêcher Valentine de refaire la même que les anciens, bien j'avais ensuite pour projet avec Hester de voyager, seulement ici ça ne pourrait jamais se faire ... Un monde apocalyptique qui commencé à reprendre vie, je ne verrais jamais la suite, qu'en était il de ma collègue ? Je ne pouvais que pencher légèrement la tête sur le côté, aux paroles de la femme, ainsi elle était maman ... Ou l'avait été, après tout, je ne savais même pas si la lune rouge avait jouer sur son âge. Ici, la lune rouge était bien capricieuse, elle pouvait rajeunir, vieillir, rendre des pouvoirs, tout comme en retirer ... Enfin pour en revenir à Tonks, celle-ci était une mère, elle c'était battu pour un monde, pour ou y gagner une guerre, la dessus j'en avais aucun doute, mais elle ne connaissait pas l'issue de cette guerre, j'en venais donc à la conclusion que, soit la lune rouge était venu pendant le combat, soit que celle-ci avait perdu la vie lors de cette bataille, ce qui devenait alors un sujet très délicat. "Et ici ... Tu es comme lorsque tu es parti ? Ou tu as rajeuni ? Enfin il y a des personnes qui perdant 10 ans en arrivant la, tout comme certaine peuvent en prendre 10 ... C'est comme ci ce monde faisait ce qu'il voulait de nous" , j'osais tout de même poser la question, car après tout, je finirai par poser cette question, ce n'était pas la peine de tourner autour du pot. Son fils était-il ici ? Son mari ? C'était vraiment compliqué. De mon côté je lui parlais de ma passion, concernant l'aviation, ainsi que mon rêve de pilote. Finalement, Tonks répondit à mes questions silencieuses, elle n'avait toujours pas retrouver sa famille ... "J'espère que tu va retrouver ta famille ici, que vous allez être réuni" dis je avec un sourire, tout en ramassant ce qui pouvait encore rester au sol. Ma collègue était auror ... Hum oui c'était un bien drôle de nom pour un métier, mais il y avait tellement de monde, que j'avais appris à faire avec, après tout, je disais que ici, c'était le monde des anciens, alors je n'étais pas mieux. "Tu viens d'un monde comme celui-ci ? Non car auror c'est vrai que je n'ai jamais entendu ce terme, après nous sommes tellement nombreux ici et différent" , sans oublier ma curiosité débordante. De mon côté, je voulais retrouver ma Hester, celle que j'aimais, elle me manquer tellement, pensais je avec un léger soupire, puis me redonnant du courage.
"Non, mon âge n'a pas changé du tout, par contre, ma date de naissance a complètement changé. En même temps, quand je suis parti, on était en 97 et là... une histoire de fou, pas vrai ?" Tu marques une pause. "Mais c'est vrai que j'ai croisées quelques personnes dont l'âge est totalement différent de celui que j'avais connu", tu observes ensuite avec curiosité, songeant en particulier à Dumbledore que tu avais à peine reconnu au moment de le revoir. Tu affiches un sourire. "Et toi alors ? Si tu me poses la question, c'est peut-être que tu as rajeuni ? Ou vieilli, peut-être ? Pas de beaucoup, dans ce cas, je parie", tu suggères sans vraiment savoir de quoi tu parles, mais curieuse d'en apprendre plus sur ton interlocuteur.
Ce ne sont finalement que des détails à l'échelle de tout ce que tu dois vivre et appréhender dans ce monde si particulier, et tu en as tout à fait conscience pour ta part. Mais tu essaies d'y trouver de l'intérêt et du sens du mieux que tu le peux quoi qu'il en soit.
"Je l'espère aussi", tu confirmes dans un fin sourire là pour dissimuler ta tristesse plus profonde.
Oui, tu le souhaites de tout coeur. Plus le temps passe plus il t'est difficile de conserver cette conviction, mais tu fais malgré tout du mieux que tu le peux, parce que tu sais bien que c'est important, qu'il n'y a rien de plus important, même, tu en as totalement conscience... Sans ta famille, tu es démunie, sans eux, tu n'es que la moitié de toi-même, une part infime de ce que tu devrais et voudrais être, et c'est une pensée qui a le don de te mettre le moral à plat.
"Hum... Le monde que j'ai connu était à la fois très similaires et très différents. Mais je n'évoluais pas du même côté de la barrière que la plupart des gens." Tu as un léger rire. "Non, forcément que tu ne vois pas ce que je veux dire." Mais tu n'explicites rien pour autant. "Tu connais Londres ?"
Parfois, le bonheur est une bénédiction, mais souvent c'est une conquête." Paolo Coelho
Je devais tout de même admettre, que dans cette ville j'en faisais des rencontres, je n'avais pas vraiment le temps de m'ennuyer, après c'était aussi à moi, de prendre le temps d'aller vers les autres, ce que je faisais que trop rarement ... Sauf dans ce genre d'occasion, ou j'avais une collègue qui avait besoin d'aide. Dans ce genre de situation, je dirais oui pour de l'aide, alors ça devait être son cas, après tout, la maladresse, c'est quelque chose qui arrive à tout le monde, et Quirke sait que ça m'arrive très souvent. Puis j'étais curieux, alors j'avais toujours ce besoin de savoir, voila pourquoi j'en étais arriver à poser des questions personnels à ma collègues ... En même temps c'était tentant, elle disait qu'elle été mère, j'étais ... Enfin j'étais curieux. Il y avait des personnes ici, qui avait pris en âge, d'autre c'était l'inverse, étais-ce le cas de ma collègue ? J'ouvris la bouche, lorsqu'elle me dit que lorsqu'elle était parti de son monde, celui-ci était en l'année 1997, ouahou ! alors oui nos date de naissance change ici, j'avais pu le constater aussi. "Je te crois sur parole, je viens de l'an 1 000 après la guerre de 60 minute, ce qui ferait l'année 3 000 en faite et je me retrouve en 2019 ... C'est ... Enfin je découvre ce qu'on m'a appris à nommer le monde des anciens" dis je avec un léger sourire, repensant au directeur du musée, j'aurais tellement aimer voir sa réaction dans ce monde, lui qui était si fasciner par les anciens, il m'avait raconter des choses ... Maintenant je pouvais en rire, que après tout, ça n'avait été que des suppositions, et je découvrais qu'on c'était pas mal trompé sur certaine chose, ça en devenait comique. "Tu as retrouvé des personnes de ton monde ? C'est ... Enfin j'espère que pour toi c'est bien du coup, il y en a beaucoup ? Et oui du coup avec les changements d'âge, ça doit paraitre étrange" dis je tout en réfléchissant à ma réaction, si je voyais une Hester de 8 ans voir 60 ans arriver ici ... Non, c'était déroutant, il était préférable que je n'y pense pas ... Enfin en même temps, j'avais tellement envi de la retrouver, c'était dur de vivre sans elle. "Non je suis resté au même âge, j'ai ni vieilli, ni rajeuni, mais ... Enfin c'est vrai que c'est quelque chose qui m'intrigue pas mal, car ça semble aléatoire" , comment comprendre ce monde ? Il n'y avait rien à comprendre ... On ne pouvait pas tout savoir, c'était la le gros hic, j'étais curieux, et j'avais toujours bien trop de question, puis j'aimais avoir des réponses. "En faite comme tu disais que tu été mère, je me disais que peut-être ... Bref ... Il devait être tout jeune quand tu as disparu" dis je assez triste, ressentant aussi la tristesse de ma collègue. Tout en continuant d'écouter ma collègue, j'eu un sourire à ses paroles "Je viens de Londres ... Enfin ce qu'il en resté" me rattrapais je légèrement, disons que c'était peu commun les locomopoles ici, puis il y avait eu cette guerre qui avait tout détruit, à un stade, ou ce n'était même plus possible de poser pied à terre.
"En l'an 3000 ?" tu répètes en essayant de raccorder les wagons avant de souffler, impressionnée. "Eh ben..."
C'est difficile à croire, mais tout ce qui est difficile à croire devient envisageable dans ce monde de fou, alors tu n'essaies même pas de remettre sa parole en question, c'est juste fou de te dire qu'il y a plus d'un millénaire qui vous sépare, tous les deux... Toi, t'as déjà du mal à t'adapter au monde des moldus d'une part et au monde moderne d'autre part, alors que tu n'as pourtant que quelques décennies de décalage, tu n'imagines même pas ce que ça doit être pour lui, en comparaison. Il doit être totalement largué, le pauvre. Vous l'êtes tous, en fait. C'est votre point commun d'ordre quasi-cosmique. Drôle de point commun, hein ?
"J'en ai rencontré quelques-uns, mais pas ceux que j'aurais aimé retrouver", tu fais, évasive, en songeant à ton mari et à ton fils, qu'à cette heure tu n'as toujours pas retrouvés, et qui te manquent atrocement. "Enfin, j'étais contente de les voir malgré tout, ça m'a donné de l'espoir, tu vois ? S'ils sont là, alors pourquoi pas ma famille, pas vrai ?" t'ajoutes avec un sourire qui se veut confiant alors qu'en vrai, Tonks, t'es loin d'être aussi confiante que ce que tu veux bien prétendre. "Tout est aléatoire, ici, c'est ce qui rend toute cette histoire si compliquée", tu remarques avec ce qui se veut être de l'humour, mais ton rire est doux-amer. Rire de la triste réalité, qu'est-ce que vous pouvez faire d'autre à l'heure actuelle, hein ? Le nombre de vos options est clairement limité, malheureusement.
Ton visage se ferme quand Tom évoque ton fils. Tu sais qu'il ne pensait pas à mal, mais oui, étant donné ton jeune âge, il a raison de déduire que Teddy était tout petit quand tu l'as perdu.
"Il n'avait même pas un mois", tu confies, la voix tremblante, en sentant les larmes te monter aux yeux. T'essaies de reprendre contenance néanmoins le plus rapidement possible. "Je viens de Londres, moi aussi... Enfin, en mille ans, je devine que la ville a dû bien changer."
Parfois, le bonheur est une bénédiction, mais souvent c'est une conquête." Paolo Coelho
En l'an 3 000 certes, mais il n'y avait qu'à regarder ce monde, pour voir qu'on vivait mieux, dans les années 2 000, en faite, c'était cette guerre, sans oublier cette nouvelle technologie qui avait tout anéanti, alors on avait perdu beaucoup ... En faite, on avait tout perdu, alors il avait bien fallut trouver un moyen pour vivre. "Nous sommes mieux à cette époque, le monde d'où je viens pouvait être vraiment dangereux, surtout quand on était pas dans la bonne ville" , comme je vivais à Londres, enfin ce qu'il en resté, je ne connaissais pas la dur vie des terres sauvages, sans oublier les autres cannibales, vendeurs d'esclaves et j'en passe encore ... Puis j'avais été trahi, heureusement Hester avait été la, sinon je n'aurais pas vécu bien longtemps dans les terres sauvages. Tout en demandant à ma collègue, si elle avait retrouvé des personnes de son monde, celle-ci ne semblait pas vraiment ravi, des personnes qu'elle avait retrouver, enfin ça ne devait pas être des proches, enfin c'était toujours des personnes de son monde, peut-être que ça pouvait avoir un côté ... Rassurant ? Dans le genre je ne suis pas seul, à avoir vue la lune rouge, enfin je ne pouvais pas non plus, me mettre dans la tête dans ma collègue, disons que je voulais seulement la comprendre ... J'avoue que si j'aurais retrouvé Thaddeus Valentine, bien j'aurais des doutes, concernant ma sécurité, dans cette ville. Puis j'hochais la tête, avec un sourire aux paroles de Tonks "Oui, après tout, si il y a déjà des personnes de ton monde, pourquoi pas ta famille ? Il faut se montrer patient, enfin c'est souvent plus facile à dire qu'à faire, mais je crois qu'on nous laisse pas vraiment le choix" dis je tout en haussant des épaules, pendant à Hester. Il y avait aussi les changements d'âge dans cette ville, donc oui, c'était encore plus compliqué, d'ailleurs, comment expliquer cette ville ? Comment expliquer cette lune rouge ? Moi qui était toujours curieux de tout, qui voulait comprendre, bien disons qu'ici, tout était un mystère tellement immense, que je ne mettais même pas lancé, à chercher une explication. "Oui c'est vrai ... C'est étrange et comme chacun cherche surtout à s'adapter, personne ne peut expliquer ce qui c'est passé". Même si ma collègue veut plaisanter, je vois que le coeur n'y ait pas, mais tout comme moi, elle devait sans doute se dire qu'il était préférable de sourire, que de pleurer. Puis à l'évocation du fils de Tonks, je vois son visage se fermer, c'était comme ressentir sa douleur, surtout lorsqu'elle reprit la parole, alors je me rapprochais d'elle, pour lui offrir une étreinte "Je suis désolé, je peux être maladroit avec mes mots ... " puis j'hochais la tête aux paroles de Tonks, tout en gardant la tête baissée "Une ville sur roue, car le monde avait subit une guerre, ou tout avait pratiquement été anéanti, c'est ... Difficile à expliquer, j'avais l'habitude que la ville soit en mouvement, d'entendre le bruit des machines, ici c'est calme, c'est étrange mais aussi apaisant". Je n'étais pas nostalgique de Londres, le bruit des machines, le dortoir commun avec les garçons de la guilde, la chaleur des machines qui pouvaient être étouffantes, mais je pouvais dire que j'étais très nostalgique des personnes que j'avais connu.
Tu grimaces en apprenant combien l'époque de laquelle venait Tom était compliquée. Peut-être qu'il n'y a jamais de bonne époque, au final. On se dit que les choses finissent toujours par s'améliorer, mais peut-être que ce n'est jamais qu'un leurre ? Oui, c'est une vision bien pessimiste que celle qui t'habite en cet instant, et elle ne te ressemble pas totalement, mais il est difficile de prétendre que ça ne te travaille pas ou que tu ne trouves pas cela prompt à te faire envisager le pire. N'importe qui serait défaitiste à ta place, c'est du moins ce que tu ne peux t'empêcher de te dire quand tu découvres tout ce que tu apprends. Il n'y a définitivement rien d'encourageant à tout cela, c'est même tout l'inverse. Tu ne commentes pas, à la place, tu parles de ta famille, de ton envie de les retrouver.
"Je dois bien avouer que la patience n'a jamais été mon fort, c'est le souci."
C'est clair que cet endroit a le don de t'apprendre la patience, mais toi, tu voudrais ne pas avoir besoin d'intégrer de telles leçons. Tu préférerais que tout coule de source pour toi, mais ce n'est jamais le cas. A la place, tu es obligée d'accepter une situation qui te fait du mal et qui te dépasse complètement. Tu n'aimes pas attendre que les choses arrivent. Tu préfères les provoquer franchement, et sans subtilité, mais tu es confrontée aux limites de tes propres possibilités. En l'occurrence, tu ne peux tout simplement rien faire.
"La maladresse, c'est mon rayon, alors ne t'en fais pas, je comprends", tu fais quand Tom s'excuse de sa propre maladresse. Tu le comprends très bien et tu serais la dernière à le lui reprocher. Ce serait l'hôpital qui se fiche de la charité, il faut dire. "Je t'avoue qu'une ville sur roue, j'ai du mal à imaginer." Tu soupires. "T'es bien ici alors ? T'as pas envie de rentrer chez toi ?"
Parfois, le bonheur est une bénédiction, mais souvent c'est une conquête." Paolo Coelho
J'eu un sourire à la réponse de ma collègue, j'eu même un léger rire, car ça me faisait beaucoup de bien de parler, de plus, la jeune femme était tout comme une moi, une personne assez maladroite, mais qui en plus n'avait pas vraiment de patience. "Je comprend ... Je suis pareil, la patience c'est tellement loin d'être mon fort ... Puis dans ma vie j'ai déjà attendu tellement longtemps, au moment ou je me sent vraiment vivre, bien ... Je termine ici ..." dis je tout en haussant des épaules, mon regard se perdant dans le vide. C'était frustrant, j'avais grandi entant que grand rêveur, j'avais toujours rêver à une vie, ou je pourrais vivre plein d'aventure, et c'était arrivé ! Hester avait été le changement, elle m'avait tellement apporter, j'en avais eu des aventures, ça avait été bien plus dangereux que je l'aurais cru ... Bon, en même temps notre monde n'avait rien de stable. Enfin ce qui compter le plus dans cette histoire, c'est que j'avais trouver l'amour chez Hester. On peut voir une jeune femme froide, mais en réalité, celle-ci possède un coeur en or, elle a surtout eu une vie très dur, voila pourquoi on la voyait comme froide, elle avait appris à se méfier, tout le contraire de moi, moi qui pouvait me montrer bien naïf. Hester m'avait sauver plus d'une fois, elle avait été mon ange gardien, et j'aimerais bien la retrouver, c'était long, et non, encore une fois la patience n'était pas mon fort. Lorsque ma collègue reprend de nouveau la parole, j'affiche un sourire "Dans ce cas je te souhaite la bienvenue au club, comme on le dit si bien ici ... Quand je pense que avant je travaillais dans un musée, je manipulais des pièces très fragiles, un miracle que tout soir rester entier" enfin, ça avait été le cas avant que je ne quitte Londres, suite à ce qui c'était passé, c'est à dire la folie de Valentine, je ne savais pas si tout été rester en bon état ... Oui, je pouvais dire que ça me rendait bien nostalgique cette histoire, après tout, j'avais grandi dans ce musée. Puis je racontais à quoi ressembler la ville, enfin le monde d'où je venais. C'est vrai que lorsqu'on regarde ici, puis qu'on regarde le monde d'où je viens, il est vrai qu'il faut le vivre pour y croire. Imaginer des villes sur roues, et encore, des villes sur rails, enfin c'était immense, parfois j'avais même peur d'oublier mon ancien monde, alors il m'arrivait de le dessiner, lorsque j'avais du temps à tuer, ce qui était assez rare. "C'est vrai qu'il n'y a qu'à voir cette ville, être habitué à ce genre de bâtiment, pour avoir du mal à imaginer ... D'ailleurs, j'ai même peur d'oublier, alors je dessine parfois, je dessine ce que j'ai vue" dis je avec un léger sourire. Puis je réfléchi aux paroles de la jeune femme, j'haussais des épaules "Honnêtement je ne sais pas ... Si je retrouve Hester, je l'espère, je pense que je pourrais me faire à ce monde et toi ?".
Tu affiches un léger sourire contrit quand ton interlocuteur te fait comprendre que c'était au moment de se sentir enfin bien qu'il s'est retrouvé ici. Tu peux t'identifier, oui et non... pour toi aussi, c'était une nouvelle vie qui devait commencer alors, tu étais enfin mariée à Remus, ton fils venait de naître... mais tu n'irais pas prétendre que tout était bien, que tout était au mieux. Tu devais te battre pour préserver une paix et une liberté o combien fragile, et au bout du compte... tu l'as payé de ta vie. Ceci dit, tu penses t'identifier à lui sur un point : toi comme lui, vous avez un caractère bien trempé et un tempérament combatif. Vous laisser avoir ? Non, ce ne serait clairement pas votre genre.
"On t'a confié des pièces de musée, vraiment ?" tu ris de bon coeur. "Eh bien, ils avaient peur de rien, tes anciens employeurs.
Tu le dis sans aucune malveillance, mais bel et bien parce que vous avez admis tous les deux que vous étiez des catastrophes ambulantes et d'une maladresse assez folle et alarmante. En ce qui te concerne, tu ne voudrais pas que quiconque le prenne personnellement, car ce n'était vraiment pas un reproche, plutôt un point commun. Si on t'avais laissé travailler dans un musée, tu aurais fait un véritable carnage, ça aurait été un véritable enfer, et surtout, ça aurait été couru d'avance.
"Oh tu dessines, vraiment ? Tu accepterais de me montrer ce que tu dessines ? ça me permettrait peut-être de mieux comprendre de quoi il retourne ?" tu suggères, laissant parler ta curiosité avant toute chose, comme c'est presque toujours le cas quand il est question de toi. Tu soupires avant de répondre à ton tour. "Je suis comme toi. Peut-être que je finirais par réussir à m'y faire. Mais pas sans Remus." Non, sans lui, il te manquera toujours quelque chose, tu en es sûre et certaine. "Pas sans Teddy."
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Le duo des catastrophes ambulantes (Tom)
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