Trapped | Medusa

Finalement Medusa s’adapta bien vite à la vie moderne. Malgré son enfermement depuis des mois, depuis son arrivée sur l’île, elle s’accoutumait bien vite à la société. Si pendant un moment elle s’émerveillait devant la technologie et aux belles choses que l’ingéniosité humaine pouvait produire, elle sut s’en faire sienne cette culture. Et au final, elle avait décidée quel genre de personne elle souhaiterait être. Peu importe qu’elle soit au final mauvaise ou bonne, Medusa désirait être une femme distinguée, une femme libre, puissante, n’ayant plus à craindre les entraves imposées par les dieux. Elle voulait dominée. Et cela finissait par se refléter sur son aspect physique.

Heureuse de retrouver bien sûr son visage de nymphe durant sa jeunesse, elle avait arrêtée d’avoir peur de tout perdre et d’en profiter. Coiffure, maquillage et belles robes furent ses nouveaux hobbies. D’ailleurs, elle revenait d’une séance shopping comme on dit, où elle s’était revêtue des pieds à la tête avec marques et élégance. Un beau pantalon noir, une veste grise sur une chemise blanche, et une longue coiffure d’or ondulante, voilà en gros à quoi elle ressemblait à cette heure. Mais toute bonne chose avait une fin, et si la gorgone appréciait exprimée sa vanité, elle devait rentrer. N’ayant le permis, elle se contentait du taxis ou bien du bus comme là.

Assise sur ce siège plus ou moins propre, elle regarda son reflet à travers la glace, se moquant bien de la rue se trouvant de l’autre côté. Loin d’imiter Narcisse à complimenter sa beauté, Medusa en réalité voulait s’adresser à cette nouvelle elle. C’était à peine si elle se reconnaissait au final. Plus ce « monstre » solitaire, se lamentant de son sort, pleurant un rêve nostalgique, enfermer chez elle. Elle se trouvait « rayonnante » et confiante. Il fallait avouer qu’avec tous ces derniers événements, cela modifiait bien sa perception du monde.

Sa belle rêverie fut momentanément interrompue quand le bus s’arrêta avec violence. Le chauffeur voulu sans doute éviter un accident, mais la gorgone ne pouvait s’empêcher d’exprimer un souffle d’agacement, avant de retourner à sa vitre. Elle ne remarqua pas la passagère qui s’était lever pour s’adresser au chauffeur, bien moins patiente que la sculptrice. Mais elle l’entendit, comme le reste des passagers, ordonner qu’on lui ouvre sans obtenir satisfaction. Quelque peu intriguée, Medusa se dressa de son siège pour mieux voir. Et tout ce qu’elle remarqua, fut un chauffeur aussi immobile qu’une statue alors que la passagère elle, tout à l’opposée, était bien nerveuse.

Medusa se leva donc de son siège, non pas par soucie de la jeune femme, plus pour étancher sa curiosité et son mécontentement de les voir toujours sur place, sans la moindre indication donné par leur chauffeur sur la situation.

"Que se passe t'il ici ?" Siffla t’elle sur un ton quelque peu autoritaire, n’appréciant pas non plus qu’on la fasse autant patienter. "Pourquoi n’avançons nous plus ? Y’a-t-il des travaux ou un accident en face de nous ?"

La gorgone se pencha pour discerner le moindre soucie sur la route devant eux, mais il n’y avait rien. Et quand on disait rien, c’était comme si la rue fut entièrement déserter. Quelqu’un l’avait-il remarquer ? On ne voyait plus une seule voiture rouler en face d’eux ou à côté. Ils étaient seuls, isolé. Cela, semblait quelque peu angoissant, mais pour faire peur à la jeune femme aux cheveux d’or, il en fallait bien plus. Elle regardait tout cela, à travers une moue hautaine.

Rien, absolument rien. La rue fait déserte, aucun obstacle sur la voie pour justifier cet arrêter soudain. Si elle le pouvait, la jeune femme aurait fait payer au conducteur pour cet inconvénient si ce dernier ne s’était défendu en expliquant que son véhicule était comme mort. Que voici une curieuse panne. Et il a fallut que cela leur arrive à eux maintenant, enfin surtout à elle. Medusa n’était du genre à penser aux autres, voyant son programme bien plus important que celui du stupide mortel à ses côtés. E tout cas, passer sa frustration sur le chauffeur n’arrangerait rien à leur situation. Donc, autant retourner s’assoir et ne rien faire si ce n’était attendre.

Rien faire oui. Quelle torture. La gorgone était quelqu’un de patient sans doute, mais elle voyait une finalité à sa patience. Ici, c’était de pouvoir rentrer chez elle, mais quand ? Elle se voyait surtout prisonnière et humilier à patienter sur un siège sale entourer d’imbéciles humains, se souciant des futilités de leur pitoyable existence. Arg ! Elle chercha à se calmer, s’en murant dans un silence à contempler par la vitre, ce paysage figer dans le temps. Bizarre qu’on ne voyait toujours pas le moindre véhicule venir les doubler ou un passant égarer arpenter la rue. Peu importe, la gorgone commençait à peine à comprendre cette société moderne .

Sa réflexion fut momentanément interrompue par une seconde jeune femme. Elle aussi, comme d’autres sans doute, avait interroger le chauffeur de bus sur la raison de leur arrêt. Mais Medusa ne s’était pas plus soucier d’elle que de cela. Bref, cette humaine vint proposer une de ses pâtisseries, que la gorgone déclina de la main, sans lui adresser le moindre mot. Elle était bien trop exaspérer pour se laisser aller à quelques douceurs. La seule chose qui l’aiderait vraiment, serait de voir ce véhicule avancer enfin. L’inconnue exposa son désire de détruire une des vitres. Elle devait plus dire cela sous le coup de la frustration que réel envie de discuter avec la femme aux cheveux d’or.

"Faites donc." Lui répondit finalement Hearthstone. "Vous serez sans doute plus utile que cet imbécile de chauffeur."

Si Medusa ressemblait à ce qu’elle était avant, elle l’aurait déjà fait. Quoi que, si elle était encore sous sa forme gorgone, elle ne prendrait pas le bus. Elle ne le pourrait pas et serait obliger de se déplacer de part ses propres moyens. Cela pouvait lui manquer, surtout en ce moment.

La jeune femme retourna regarder sa vitre et le monde de dehors de l’autre côté. C’était d’un ennui. Pire que contempler un tableau, on ne voyait que les mêmes bâtiments. Normal quand on était en arrêt, mais c’est pour souligner que rien ne venait perturber le paysage. Pas le moindre véhicule, passant ou animal. On ne voyait pas même de mouvement à travers les fenêtres ouvertes, ou de lumière qui s’allumait ou s’éteignait. A croire qu’il n’y avait pas que l’autobus qui fut en panne. Au départ, cela ne faisait rien, mais voyant que le phénomène se prolongeait, cela en devenait troublant.

"Aurions-nous croiser quoi que ce soit de vivant à l’extérieur depuis ?" La question pouvait bien être poser à celle lui ayant offert une pâtisserie que n’importe qui de proche dans le bus. Ou alors se posait-elle à elle-même la question. "Où sont passer les gens ?"

Medusa tourna la tête, refaisant face à la jeune femme de tout à l’heure. Il put mieux la contempler. C'était une mortelle, devant avoir la trentaine d'année. Pas si vilaine que ça. Elle avait de beaux cheveux noirs qui devaient être aussi long que les siens et deux yeux bleus-gris aussi beau que deux joyaux. C'était sans doute ses plus beaux atouts, car sinon physiquement, elle trouvait qu'elle avait le visage ingrat.

Non elle ne voulait pas manger et elle ne se souciait pas de vexer ou non qui que ce soit. Pendant des siècles elle vécue seule sans penser à d’autres et subir les outrages. Donc, si en refusant froidement une pâtisserie venait à vexer qui que ce soit, elle s’en moquait. La gorgone jugea qu’il y avait plus important à penser que la diplomatie.

Le temps semblait s’être comme figé. Le bus ne bougeait pas d’un coléoptère, et le monde à l’extérieur paraissait mort. Plus personne n’arpentait les rues, ils étaient coincés et abandonnés. Que cela ne lui plaisait pas. Surtout sous la peau d’une mortelle. Si elle avait garder ne serait-ce qu’une once de son essence maudite, elle aurait très certainement sentit et combattue le mal qui les frappait. Là, elle devait se débrouiller avec rien comme tout le monde. Et si certains commençaient à paniquer, Medusa elle, resta assise, bras et jambes croisées, excédées par ce sale petit jeu et cherchant une explication.

La femme aux pâtisserie semblait avoir moins de patience qu’elle. Elle se leva subitement pour aller casser une des vitres du bus. La gorgone n’y avait pas penser car elle ne connaissait pas ce système et elle jugea à juste titre que personne n’était armée ici. C’est alors que la pâtissière, alors qu’elle frappa la dite vitre, fut projeter en arrière comme une harpie soufflée par Eole. Medusa la regarda avec de grands yeux de surprise face à ce phénomène, mais ne bougea pas d’un cil de sa place.

"Merci donc à vous pour votre teste. De la magie donc, je m'en serais douter."

Pour Medusa il n’y avait aucun doute que de la magie était à l’œuvre. Elle ne suspectait pas des phénomènes physiques particuliers, verser dans la croyance que les dieux et esprits passaient leur temps à malmener les mortels dans leurs jeux mesquins et dangereux. Herthstone se leva donc enfin de son siège, non pas pour venir en aide à la seconde femme, mais s’approcher des vivres et les toucher de la pomme de sa main, comme si elle cherchait à établir un lien ou quelque chose dans l’idée.

Elle ne ressentait que le froid de la matière à cause de l’air extérieur. Il n’y avait aucune électrocution ou énergie particulière. Elle fut tirer de son étude quand le chauffeur, qui fut choquer aussi par ce qui est arrivé à la jeune femme, revint vers tout le monde, son téléphone en main.

"Je n'arrêtes pas d'essayer de les contacter, je tombe que sur le répondeur !"
"Hey bien pour un service de transport, c’est un comble de n’avoir personne alors, même entre vous." Répondit-elle sèchement.

Elle se retourna vers l’arrière du bus où se trouvait le reste des passagers. Personne ne semblait faire quoi que ce soit de spéciale, que ce soit pour les aider, ou trahissant son implication dans cette farce. Seraient-ils tous les victimes du même esprit fanfaron qui voulaient rendre fou les mortels ? Malheureusement pour lui, Medusa était déjà folle, mais la gorgone souffrait de cette démence qui poussait à la détermination et aux pires vengeances. Car, en sortant d’ici, et s’il y avait bien un responsable à leur malheur, elle comptait bien le lui faire payer, qu’il soit immortel ou non.

"Je dois avouer que je n’ai pas de moyens de communication non plus. Quelqu’un à essayer de joindre un proche ou des secours à tout hasard ?"

Coincer, coincer, coincer ! Que pouvait-on dire de plus ? Tout le monde était loger à la même enseigne, bloquer dans cette immense boite de métal et privé de tout moyen de s’échapper et de contacter qui que ce soit. Que faire alors ? Prier ? Ce n’était pas le genre de la gorgone qui ne vouait plus que son attachement à un seul dieu qui ne la jamais rappeler. Elle pesta ! Reprenant place sur un des sièges, bras et jambes croisés ne sachant trop quoi faire. Même ses pouvoirs ne lui seront d’aucune utilité. Peut-être ses anciennes flèches qui jadis, pouvaient transpercer la peau des dieux même celle en métal divin et en pierre. Mais elle n’avait plus ni son arc, ni ses fameuses flèches. Elle était dépourvue de tout.

La pâtissière fit remarquer que l’ai devenait de plus en plus chaud. N’étant plus une « reptilienne », Medusa ne l’avait pas de suite sentit. Posant a plat ses pieds sur le sol, elle fleurait qu’effectivement, la température augmentait. La chaleur remontait vite de la plante de ses pieds, remontant le long de ses jambes gracieuse pour s’arrêter sous sa poitrine.

"On croirait qu'on allume juste en dessous les forges de Vulcain."
"Le chauffage n'est pas allumé pourtant."

Ils étaient plus que dans un simple piège en réalité. On en voulait pas que les retenir ici, mais les torturer ! Le comprenant immédiatement, Medusa retira ses pieds, abandonnant au passage ses chaussures bouillantes pour s’agenouiller sur les sièges près d’elle. Les bancs étaient corrects, mais quand elle voulu se retenir sur une des barres en métal, de la fumée s’échappa de sa paume et la gorgone poussa un cri de douleur en retirant immédiatement sa main. Elle regarda une immense brulure rouge sur sa peau alors délicate.

"Les surfaces en métal sont chauffés il ne faut pas les toucher !"

Cela ressemblait un peu à ce jeu d’enfant où le sol était de la lave et que si on venait à toucher, on perdait. Sauf que là, le lac de feu n’était pas que dans la tête des participants, il était bien réel, prenant vie et rendant les conséquences en cas d’échec, plus grave que de se fouler la cheville en cas de chute.

Ils ne pouvaient pas être juste coincer ici et attendre leur fin comme ça, il devait exister un moyen de s’échapper. Et si ce n’était une sortie préétablit, une faille dans la cage, un défaut leur permettant de s’enfuir. Mais où ? Les vitres furent renforcées par de la magie. Medusa ragea contre cette folie du destin. Elle accuserait bien les dieux ou les démons qui l’ont toujours persécutées et qu’elle eut l’occasion une fois, de torturer en les tuants en boucle Sauf que là, à la fin de la confrontation, la mort sera définitive. Sauf si Medusa eut retrouver son immortalité, ce qu’elle doutait fortement.

"Tâchons de rester calme, sinon impossible de se concentrer !" Ordonna en fait la gorgone alors que les passagers paniquaient. "Quelles options nous restent-ils pour soit sortir ou communiquer à l’extérieur ?"

Comme elle n’était pas encore tout à fait informer des moyens techniques modernes, elle espérait qu’un appareil au moins échappant à sa connaissance, puisse leur apporter leur salut. Mais ce n’était pas un téléphone particulier ou bien tout autre gadget qui apporta un début de réponse. Une voix sortant d’un haut parleur invisible raisonna dans tous le bus. Elle n’était pas vraiment humaine, on aurait dit celle d’une machine, comme si elle était synthétisée :

"Si vous voulez sortir d'ici. Il vous faudra répondre à trois énigmes. La première est celle du feu. Trouvez moi. Je suis cacher là où je vous voies mais vous non. Là où je gardes vos secrets mais dont vous m'y oubliez. Où suis-je ?"

Une énigme, elle se croirait piégée par le Sphinge ou plutôt un sphinx à entendre cette voix qui sonnait plus masculine qu’autre chose. Sauf que là, échouer à une de ses devinettes aurait des conséquences plus dramatique que finir en dîner. Que Medusa avait horreur de finir de l’autre côté ! Avant, c’était elle qui piégeait les mortels pour en faire des trophées. Et à présent la voilà à son tour victime d’un de ces « monstres » ancien confrère sans doute. Quelle ironie, voila de quoi la faire rager et regretter surtout de ne plus êtres l’effroyable gorgone.

Soit, résolvons donc ses petites énigmes. Mais elle espérait qu’à la fin, elle puisse faire face à ce manigancer et le faire payer. Lui il trouait plaisir à les tourmenter avec ses questions et petits pièges, elle ce sera en le découpant en morceaux, membres par membres et prenant tout son temps.

Pour la première, Medusa ne voyait pas directement de quoi, il pouvait en retourner. Sans doute faisont-on allusion à quelques aménagements moderne qui lui échappait encore. Elle ne comprenait pas ce qu’était un « Saw » mentionné par la pâtissière. Elle se disait que c’était soit la désignation d’un lieu ou d’un monstre contemporain, ou bien voulait elle employé une expression comme « coincer dans un seau ». Peu importe, ce n’était pas ce savoir qui allait les aider.

La même jeune femme cependant, proposa la soute à bagage. Ne serait-ce pas ce grand coffre sous le véhicule où Medusa eut vut quelques passagers jeter leurs gros sacs ? Possible et l’idée lui tentait bien. Ceci-dit, elle y voyait quelques… Comment disait-on déjà, incohérences dans cette solution et elle ne se retenait pas de le faire remarquer.

"Bien vu, mais je voie deux problèmes à cela. Premièrement, en quoi la soute peut-elle nous voir ? Deuxièmement, comment y accéder sans passer par l'extérieur ? Et le sol et bouillonnant, passer la là serait stupide. Cette chose peut être sadique, mais s'il veut que son jeu dure, la réponse doit être plus simple. Mais... Je sens que vous n'êtes pas loin de la vérité."

Les autres passagers pouvaient aider ? Il fallait croire que non. Ils étaient soient tétaniser ou bien râler, parler de mort imminente ou porter plainte contre elle ne savait qui. Bref, personne ici ne semblait utile, sauf la pâtissière. Finalement, ce serait elle qui lui servirait le plus à sortir de cette galère. Le comprenant, Medusa compta donc en faire une alliée pour ce soir. Les autres, et bien tant qu’ils ne se révéleront pas utile, leur sort lui importait peu. L’ancienne gorgone balada son regard autour d’eux pour mieux examiner le bus.

"Regardez donc au-dessus de nos têtes. Il y a ces étranges rangements ressemblant à des paniers. On peut y ranger ses affaires les moins volumineux… Donc les plus précieux qu’on préfère garder près de soi. Essayons donc de les fouillait."

C’était l’idée de la soute à bagage qui avait aiguiller Medusa sur cette solution. Si l’inconnue n’avait pas parler de cet endroit, la sculptrice aurait cogiter longtemps avant de proposer quoi que ce soit. S’ils devaient sortir vivant, elle préférerait que ce soit cette « amie » de mauvaise circonstance qui survive avec elle, du moins jusqu’à ce qu’elles sortent toutes les deux de là.
En attendant, Medusa voulu mettre en pratique son idée. Se mettant debout sur les sièges, elle se plia comme ces acrobates de cirques pour atteindre les sacs à mains et à dos de petites tailles. Pour fouiller par contre, cela se révéla plus complexer, car elle avait un peu de mal à tout voir et surtout, elle ignorait quoi chercher. Elle espérait que la « réponse » lui sauterait aux yeux.

Pour le moment, Medusa ne voyait pas d’autre solution et si elle venait à se tromper, et bien elle devra trouver autre chose. Au moins, elle était contente de voir qu’elle n’était pas la seule à réfléchir. La pâtissière aussi se démenait pour trouver une réponse, une solution à leur ennui commun. Les autres mortels eux, n’étaient là que pour la figuration. Pitoyables mortels. Hommes comme femmes aussi inutiles l’un que l’autre. S’ils venaient à mourir dans l’histoire, la gorgone n’en aura que faire. Sans doute sera-t-elle obligée de jouer les survivantes apeurée si les secours arrivaient. Il ne fallait pas qu’avec son attitude glaciale, on vienne la prendre pour la coupable après tout.

La seconde jeune femme, que la gorgone ignorait toujours le nom, mais nous par soucis de simplicité nous allons directement la nommer par son vrai nom « Love », vérifia la théorie de Medusa. Elle aussi se montra excéder par l’inutilité de tous les autres passager. On pouvait dire que là, elle gagnait quelques points dans l’intérêt de Medusa. L’ancienne damnée avait quelque peu « peur » que Love, soit de ces humaines larmoyante qui se souciait de tout le monde et désirait sauver le monde. Toujours un mot gentil et rassurant et blablabla. Elle pouvait se montrer dure et pragmatique ? On dirait, et ça, ca plaisait à la gorgone.

Love dénicha ce qui était une tablette numérique. Elle demanda à tout le monde si cette appareil était à quelqu’un. Mais ce fut un silence complet. Soit ce bien n’avait aucun propriétaire ou alors la peur rendait muet tout le monde. Ou ils étaient vexer. Quoi qu’il en soit, la gorgone fit un trait de devoir leur demander quoi que ce soit. Il valait mieux les considérer comme mort tous autant qu’ils sont et rester concentrer à deux sur la tâche qui leur était imposer.

"Je ne suis pas très aux faits, des technologies modernes je dois l'avouer. Je vous laisse donc manipuler cette chose." Medusa se mordit les lèvres. Car, n’étant pas encore habituée à toute cette modernité encore, elle se rendait compte que là, ironiquement, elle devenait aussi inutile. Au moins, elle cherchait à se rendre utile à faire quelque chose. "Mais je vous regarderais faire et vous aiderait s’il y a encore quelques énigmes cachés dessus à résoudre." Elle pourrait toujours donner son avis, partager ses réflexions. Là elle ne pouvait pas faire grand-chose. Mais si Love se montrait aussi efficace que depuis le début, alors elles avaient toutes leurs chances de s’en sortir.

Cela faisait bizarre tout de même à Medusa, d’accorder sa confiance à quelqu’un. Même pendant la grande guerre des dieux, elle restait imprévisible, indépendante. Elle se méfiait et détestaient presque tous ceux de son camp comme ceux d’en face. Là, elle confiait volontiers sa survie à une parfaite inconnue. Aimait-elle ça ? Pas trop, mais si la pâtissière se montrait digne de cette confiance, qu’elle fasse qu’elle survive, alors la gorgone s’en remettrait facilement.

Toute cette modernité la dépassait. Elle pouvait apprendre vite beaucoup de chose pour s’acclimater et survivre. Mais ce bon prodigieux de plusieurs millénaires vers le futur avait de quoi déstabiliser. Elle ne savait pas conduire encore, ne possédait pas non de téléphone portable, ni d’ordinateur. Son antre était d’un autre temps dépourvue de presque tout le confort moderne. Là c’était la découverte d’un nouveau monde aujourd’hui. Et même si la technologie du futur pouvait l’intimider, la gorgone avait pour projet de vite se rattraper et se doter de ce qu’il y avait de mieux. Cela lui changerait de son vieux repère en ruine à tourner en rond pendant l’éternité.

Donc c’était à cette femme qu’incombait la tâche de manipuler la tablette électronique. Medusa la laissa pianoter dessus, tout en surveillant ce qu’il se passait. Si elle perçu quelques images furtifs, un son horrible, plus insupportable encore que pouvait une gorgone même ou une Banshee raisonna dans tous l’habitacle. Instinctivement, la belle blonde abrita ses oreilles sous ses mains comme le reste des passagers. Au moins, aussi désagréable que pouvait être ce bruit, il sonnait aussi comme indice qu’elles avaient trouver juste. Medusa cependant, entendit à peine ce que racontait son interlocutrice, et jeta un coup d’œil sur la tablette, pour voir le message lu.

"Une taupe ?! Est-ce que cela désigne quelque chose de particulier ?"

Est-ce qu’un élément mécanique du bus pouvait porter ce nom ? Car la gorgone voyait mal cet espèce de rongeur se balader dans le véhicule. Mais le bruit était si désagréable, qu’elle avait du mal à se concentrer pleinement. Déjà que les pleurnicheries des autres passagers l’insupportaient, ceci n’allait rien arranger du tout.
Ou bien peut-être que justement il ne fallait pas réfléchir plus que cela. A quoi bon donner une indication si c’était pour vous bloquer le chemin ? Le psychopathe de ce genre préférerait voir ses victimes réussir à avancer un maximum dans son jeu que les faire tuer de suite, sinon où serait l’amusement. Le mérite même. On les poussait à prendre une certaine direction en suivant cette logique, on vous torturait pour que vous disiez ou fassiez quelque chose en particulier. Donc, Medusa ne trouva rien d’autre qu’émettre l’idée la plus évidente qui lui apparaissait.

"N’y a-t-il pas ici une représentation de taupe ici ?!!"Hurla t’elle assez fort pour qu’on l’entende par-dessus ce vacarme.
"Il y a un autocollant d'une taupe derrière je crois !" Répondit un des passagers à l’arrière arrivant enfin à se remettre de sa panique. Medusa le regarda avec de grands yeux d’étonnement.
"Vous êtes moins inutiles que je le pensais." Lui rétorqua t’elle.

A la manière d’une gymnaste de cirque, la gorgone remonta sur les sièges du bus jusqu’à l’arrière afin de mieux voir, ne faisant pas attention si elle dérangeait qui que ce soit ou écraser une main ou un pied. Elle pouvait ainsi voir le fameux autocollant représentant un animal poilu anthropomorphe tout sourire rappelant que la sécurité était primordiale. Elle tata, mais ne remarqua rien de particulier. Sauf peut-être le pouce en l’air. Pourquoi pas ? Elle suivit cette indication et vit un bouton rouge. Elle tenta le tout pour le tout en appuyant dessus, il était cacher derrière un espace de rangement.

L’intuition de Medusa se révéla juste. Car après, l’atmosphère se mit à se rafraichir et la fournaise se dissipait peu à peu. La gorgone était bien contente d’échapper au four de Vulcain. Cela devait être de l’avis de tout le monde. Cependant, sa partenaire elle, se montra bien plus vite à cran qu’elle, le lui reprochant d’avoir appuyer sans consulter qui que ce soit. La gorgone la regarda d’un air mauvais, n’appréciant pas qu’on lui parle sur ce ton. Medusa était assez solitaire quand elle devait faire des choses, et elle ne voyait pas pourquoi, elle devrait confier un choix aussi vital à d’autre. Sa vie, elle ne la laissait qu’entre ses propres mains et ne laissait personne d’autre décider pour elle.

"Je ne suis pas comme un de ces flemmards d'Athéniens qui perds son temps en vote." Il était vrai que la situation était urgente et qu’il serait stupide de perdre du temps en parole. Le temps que tout le monde se mette d’accord sur la démarche à faire, ils auront tous rôtis depuis.

La pâtissière se tourna vers le reste de l’assemblée. Elle insista pour savoir si personne ne savait vraiment rien. Depuis le temps, le potentiel individu se serait déjà dénoncer non ? Au lieu de cela, tout le monde restait prostrer au fond du bus à attendre qu’un miracle se produise. Enfin, si vraiment qui que ce soit savait la moindre chose, vu l’heure qu’il était, Medusa le mettrait en pièce sur le champ. Ou juste le torturer pour le plaisir et qu’il accepte de les laisser partir. Même, il serait livrer à la foule vengeresse qui le mettrait en pièce comme les Ménades ivres de sang et de vin.

"Nous avons au moins résolut deux de ses énigmes. Combien en avait-il annoncer ? Trois il me semble. Il ne nous reste donc plus qu’une dernière et nous aurons peut-être, le fin mot de cette histoire."

En plus de sa liberté, Medusa espérait avoir comme cadeau à la fin, le plaisir de rencontrer leur tortionnaires. Savait-il au moins à qui, il avait à faire ? Medusa n’avait plus de pouvoir, et peut-être était-il au courant et donc en profitait. Sinon, dans le cas contraire, la gorgone prendrait plaisir à le lui apprendre qu’il s’en était prit à la mauvaise femme. Peu importe qu’elle ne soit pas la cible de ce psychopathe. Au contraire, cela la mettrait davantage en colère de savoir qu’elle était devenue victime par accident.

Ils approchaient enfin du bout. Plus qu’une énigme et Medusa aura peut-être la satisfaction d’exercer sa terrible vengeance. Sauf si le ravisseur était un rien intelligent et donc, éviterait de se montrer pour subir la colère des DEUX femmes. Car Love devrait aussi vouloir régler son compte non ? La gorgone le supposa en tout cas. Mais étrange en effet que ce dernier ne se soit pas encore manifester pour annoncer la suite. Se seraient-elles tromper ? Dans tous les cas, le ravisseur pourrait dire si elles étaient sur la bonne voie ou pas.

C’est alors qu’un des passagers indiqua que quelque chose venait d’apparaitre sur le plafond du bus. Levant la tête, on pouvait voir de nombreux symboles apparus d’ont on ne sait d’où comme par enchantement. A croire qu’une magie s’exerçait bien sur ce bus. Si Medusa pouvait encore reconnaitre certaines magies, elle n’était pas experte et encore moins pratiquante. Mais elle avait du savoir, surtout sur les connaissances anciennes. Qui sait, elle pourrait être d’un grand secours. Et c’est là que justement, la voix électronique se fit entendre enfin.

"Bien vu ! Vous voilà donc à la dernière épreuve. Peut-être la plus clémente. Quoi que... Enfin bref. L'énigme est donc sous vos yeux. Ou plutôt au-dessus. La tâche est simple. Découvrez l'histoire cachée derrière et la phrase secrète. Elle apporte la vérité. Ceux qui savent et se montrent les plus fort et supérieur domineront. Bonne chance."

Et les voilà à nouveaux seuls entre eux. Medusa siffla d’exaspération.

"Je ne comprends vraiment pas à quoi rime tout cela. Cet être s'ennui tant pour nous faire perdre notre temps ?" Non, il devait bien y avoir un but cacher, une raison à tout ce manège. Sinon ce serait idiot de perdre son temps et son énergie. Que cachait donc tout cela ? Bon, dans tous les cas, il serait intelligent d’essayer de résoudre sa dernière énigme. Après, ils verront non ?

La gorgone fixa donc le plafond à la recherche d’une compréhension. Ancienne prêtresse d’un monde antique, elle eut accès au savoir des connaissances anciennes. La lecture, l’écriture. Les nombreux mythes archaïques qui ont forger son monde. C’était une jeune femme très instruite qui aurait fasciné les plus grands philosophes et penseurs. Mais ça, ca l’intéressée que très peu de devenir un attrait pour les érudits.

"C’est très anciens. On dirait un dériver des langues mortes." Cela lui faisait un petit pincement au cœur sachant que la sienne en faisait partie, qu’elle venait d’une période disparue, si vieille qui n’en restait plus que des ruines. "Quelque chose d’archaïque je dirais même. Une variante des hiéroglyphes ?"

Medusa avait beau se concentrer, l’interprétation de cette langue lui restait barbare. Elle connaissait pourtant de nombreux dialectes et pouvait alors vous parler en diverses langues oubliés pour le mortel. Mais alors qu’elle réfléchissait à comment résoudre cet étrange casse-tête, un des passagers du bus intervient, montrant qu’il savait reconnaitre cette langue et peut-être la traduire. La gorgone le dévisagea se montrant plutôt sceptique. Mais le petit homme à lunette, expliqua qu’il s’agissait de cunéiformes et que les mots étaient sans doute à l’envers. Et donc, se mit à chercher le bon sens dans son carnet.

"Le cunéiformes. On dit que c'est la première langue écrite de l'Histoire de l'humanité." Du moins l’une d’elles. En tout cas elle n’était pas enseigner dans les temples à son époque. Mais la gorgone put apprendre aussi d’autres dialectes en côtoyant les autres panthéons pendant la guerre des dieux.

Dans ce cas, elle disait et faisait rien, laissant cet étrange personnage se rendre utile contrairement aux autres passagers du bus. Elle n’allait tout de même pas retirer à ce mortel une chance de briller pour une fois. La gorgone resta donc là, à surveiller la progression de cet érudit sans trop se poser de question, acceptant visiblement les choses qui venaient avec agacement. Le linguiste prit tout de même un peu trop son temps à son goût, mais resta stoïque, de marbre comme ses statues et au final, le petit homme eut terminer son travail.

"Je crois que je ne peux pas faire mieux..." Marmonna t’il en tendant ses notes vers Love. "Ca reste confus, mais le sens est plus clair en tout cas."

Sans doute était-ce mieux que rien, Medusa assise, les bras croiser, regarda sa « complice », voir sa réaction et ce qu’elle en tirerait de ces notes dont elle semblait interdite d’en prendre connaissance.

La solution tomba, du moins l’énigme qui annonçait la fin. Seulement, comme toutes les énigmes, son sens échappait au début. Même Medusa n’était pas certaine de comprendre où cela voulait en venir. Un cœur ! Cela pouvait vouloir dire tout et rien. Contrairement à Love, la gorgone garda son calme pour réfléchir à la solution. Ce n’était par contre pas évident avec le stresse de la situation, quand on savait que sa vie était en jeu. Si elle le pouvait, elle ouvrirait le cœur de tout le monde présent ici si cela pouvait aider. Mais elle se doutait que la réponse, n’était pas aussi sanguinaire que ça.

"Il est évident qu'il ne s'agit pas du notre. Cela doit avoir un lien avec le bus ou quelque chose lié."

Elle déduisit que le bus justement, était au cœur de toute leur mésaventure. C’était à la fois leur prison, et là où se cachait les secrets menant à leur liberté. Mais alors, que pourrait-être ce cœur ? Le moteur ? Et comment l’atteindre ? C’est alors que le regard de la gorgone se porta sur le conducteur qui n’a pas bouger d’un pouce. Il était rester bête sur place, à attendre que les choses se passent. Mais ce n’était pas son inaction qui alertait la jeune femme.

"Qu’avez-vous la ?!"

D’un pas rapide et d’un geste violent, la gorgone arracha du dessous du fessier du chauffeur, un coussin sur lequel était brodé un motif en forme de cœur. Serait-ce vraiment ca ? Sans attendre, elle déchira le coussin comme si ses ongles étaient les puissantes griffes d’une lionne et extrait un curieux objet en plastique des fibres.

"On dirait une sorte de clef !"


Pour vérifier sa théorie, Medusa se jeta sur la porte pour essayer de l’insérer dans ce qui était la poignée.