Le métier de père ne s'improvise pas. (Sam Bridges)

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

Tu as toujours considéré Grogu comme ton fils, c'est un fait, et presque instinctivement d'ailleurs. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'il tienne un tel rôle dans ta vie et dans tes pensées, subrepticement, sans que tu t'en rendes forcément compte pour commencer. Oui, mais c'était différent, alors, parce que l'enfant en était un, mais il était autonome, et au final, tu as joué les pères avec lui d'une manière bien différente de celle qui est attendue de toi ici.

Depuis que tu as retrouvé Grogu, tout déterminé que tu es à le garder sous ton aile, il faut admettre que tu te sens totalement largué. Parce qu'un petit humain de trois ans, bientôt quatre, n'a pas les mêmes exigences, pas la même capacité d'autonomie. Tu dois veiller à ses besoins naturels, tu ne dois pas t'attendre à ce qu'il le fasse tout seul, et comme tu n'y connais absolument rien, Mando, t'apprends sur le tas, et ce n'est pas toujours franchement glorieux. Même, la plupart du temps, ça ne l'est vraiment pas du tout.

Bon, au moins, Grogu est toujours en vie, ce qui serait presque un exploit, à ce stade, mais chaque jour apporte son nouveau lot de surprises et, il faut quand même le dire, de contrariété, et t'en es vraiment au point où tu  sais plus du tout comment réussir à gérer ça convenablement. Confier le petit au temple a été un soulagement, sur ce point, parce qu'en plus d'être un gamin de trois ans, c'est un gamin de trois ans qui maîtrise parfaitement la force et s'en sert pour satisfaire ses caprices. De quoi te rendre chèvre, franchement, à un point inimaginable, d'ailleurs.

Bref, donc en ce moment, t'es avec lui, et tu as décidé de l'emmener au parc, puisqu'apparemment, c'est le genre de choses que les parents font. En considérant l'air de jeu, tu fais l'état des lieux de tous les endroits auxquels Grogu pourrait se heurter, mais t'essaies de pas verser dans la parano malgré tout. Dans un soupir las, tu trouves une place sur un banc à côté d'un homme que tu regardes à peine, alors que tu supposes que sa fille ou son fils fait partie des enfants avec lesquels Grogu rit de bon coeur. C'est clair que Grogu n'est pas ta chair et ton sang, il est cent fois plus sociable que toi. La preuve, tu n'envisages même pas de saluer le type assis à côté de toi, alors que ce serait la moindre des choses. Ton attention est accaparée par ton fils, de crainte qu'il tombe ou qu'il ne lui arrive quoi que ce soit.

PrettyGirl

Etre père, c'était certes du souci, mais c'était aussi un immense bonheur. C'était Lou qui me donné l'envi de vivre, elle était ma raison de vivre, son sourire, son rire ... Je pouvais dire que j'étais un vrai papa poule. Depuis que Lou avait rencontré Klaus, elle faisait moins de cauchemars, mais quelque chose avait changer, à présent, je pouvais la voir parler seule ... Enfin je me doutais que ce n'était pas à des amis imaginaires, mais plutôt à des "échoués", si je pouvais sentir la présence des morts, Lou était au stade ou elle pouvait les voirs. Il était rare quand elle m'en parlé, mais parfois elle laissé échapper un nom, je pouvais aussi voir par rapport à ses dessins, qu'il y avait des silhouettes supplémentaires, heureusement, Lou ne semblait pas en souffrir plus que ça ... Mais comment ça allait évoluer ? J'étais toujours à l'écoute de ma fille, il n'y avait pas de plainte, elle était même du genre très sociable, d'ailleurs parlant sociabilité, elle n'avait eu qu'une hâte aujourd'hui, aller au parc et le froid, ce n'était pas quelque chose qui allait l'arrêter. Entant que père, c'était à moi de bien la couvrir, et même si ma mistinguette râlée, car elle ne voulait pas porter des moufles, au moins, je voulais qu'elle ait bien chaud. Echarpe, doudoune, botte, chapeau, Lou avait le droit au complet, et combien de fois je l'avais vue ronchonner, ce qui m'avait bien fait rire d'ailleurs. Arrivé au parc, j'avais pris le sac de sorti, c'est à dire vêtements de rechange, un petit accident peut vite arriver, une pluie par exemple, tomber dans une flaque d'eau ... Le petit kit de soin pour les "bobos" et évidemment le goûter. A peine je fus assis sur un banc, donnant à Lou encore les recommandations, faire attention, ne pas parler aux inconnus, rester sous mes yeux et j'en passe, après des hochements de tête et une bise, elle fila plus vite que l'éclair. Bon moi j'étais seul avec ma solitude, la dessus je n'y voyais aucun problème, la sociabilité, ce n'était pas mon fort. Puis peu de temps après, un homme vint sur le même banc que moi, son fils ayant sans doute l'âge de Lou, partant au galop pour aller jouer. C'était rare de voir des pères avec leur enfants, en général je voyais souvent des mères. En tout cas, cet homme était tout comme moins, loin d'être sociable ou très timide, mais ça semblait pas le cas de son fils, qui était déjà parti faire ami avec Lou. De loin, je pouvais même voir Lou écarter les bras, tout en parlant, comme ci elle était parti dans de immenses explications, ouh les enfants ... A peine cinq minutes après, Lou revint me voir en courant, une boule d'énergie "Papa, Grogu bah y me croit tu sais" et elle repartie tout aussi vite. Bon, j'en venais à la conclusion, que notre pacte sur "éviter de parler des échoués" venait de prendre fin, en tout cas, ça rendait vraiment Lou heureuse et ça ne pouvait que me faire sourire.

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

Indifférent à l'homme assis à côté de toi, tu ne t'intéresses qu'à Grogu, que ton regard poursuit partout où il se rend à travers le parc. Tu sais bien que tu ne devrais pas être à ce point... rigide quand vient le moment de le surveiller, ou plutôt qu'il faut que tu trouves un juste milieu le concernant, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Dès l'instant où tu as connu l'enfant, il a été la proie de convoitises venues de toutes parts, et toi-même, tu n'as pas été exemplaire le concernant pour commencer. Ici, les menaces qui pèsent sur lui semblent moindres, ou du moins différentes, mais ton instinct demeure le même : le besoin de le protéger à tout prix, quoi qu'il puisse advenir...

Alors oui, tu as un peu l'impression que si tu devais détourner les yeux, même quelques secondes, le pire pourrait arriver. Par conséquent, hors de question pour toi de sortir un livre ou de pianoter sur ton portable. A la place, tu le suis des yeux. Et tu constates bien vite combien Grogu peut être différent de toi. Loin de rejoindre un jeu solitaire et de rester seul dans son coin, le premier réflexe de Grogu est d'aller trouver une petite qui joue non lui. Tu en sourirais presque. Tu sais que c'est important qu'il sociabilise, qu'il se fasse des amis, même si cela suscite en toi quelques angoisses irrationnelles dans la foulée. Les deux paraissent engagés dans une conversation d'enfants absolument longue et passionnante. Que peuvent-ils se dire à cet âge ? Enfin... en vérité, à un tel âge, Grogu a déjà vécu plus longtemps que toi-même, alors il n'aura sûrement pas oublié d'être bavard, en réalité.

La petite blonde se dirige vers vous et tu comprends donc qu'elle est la fille de cet homme auquel tu n'as toujours pas accordé le moindre mot.

"Votre fille a l'air très bavarde... et très imaginative", tu fais l'effort de dire finalement alors que la petite, après quelques paroles cryptiques, se précipite de nouveau en direction des jeux. Tu les vois, elle et Grogu se diriger vers les balançoires en riant. "Ils ont l'air de bien s'entendre..."

C'est un constat tout bête, mais tu ne le dis pas sans raison, comme tu ne dis jamais rien sans raison. Tu sais que Grogu peut se sentir seul, parce que tu as par trop tendance à le surprotéger et à lui éviter des interactions qui lui seraient nécessaires. S'il peut se faire une nouvelle amie, peut-être faut-il que tu fasses l'effort de t'entendre avec le père de celle-ci. Ou au moins que tu daignes communiquer avec.

PrettyGirl

C'était ... Gênant ... Oh puis non j'avais connu pire, mais il est vrai que rester assis à ne rien faire, sans parler, à côté d'une personne qui visiblement semble avoir le même caractère que moi, bien ça pouvait créer un silence assez gênant, hum, bref ... Lou avait de suite fait ami avec un garçon d'environ son âge, d'ailleurs, elle fonce vers moi pour me parler de Grogu, j'ai à peine le temps de réagir, qu'elle est déjà reparti. Puis, voila que l'homme prend la parole, une illumination vint de suite, Grogu était sans doute son fils, voila pourquoi il devait faire ce genre de commentaire, sinon pourquoi ? Ou c'était un moyen de débuter une conversation ? J'eu un petit sourire au mot "bavarde", pour ce qui était de l'imagination ... Disons que c'était bien plus compliqué que ça, mais elle était si jeune, j'avais encore du mal à aborder ce sujet, même si Lou ne semblait pas en souffrir, disons que le problème venait sans doute de moi. "Oh oui ... Elle adore rencontrer du monde, faire ami avec des autres enfants et oui ... Elle déborde d'imagination" , autant rester la dessus, de l'imagination. Malgré tout, si Grogu croyait Lou, c'était que celui-ci avait peut-être des capacités ? A nouveau j'eu un sourire aux paroles de l'homme, j'hochais la tête "Oui ça fait plaisir à voir, j'imagine que c'est votre fils ?" , je venais tout juste de terminer ma question, que j'en eu la confirmation, Lou et Grogu venaient de nous rejoindre, tout deux souriants et complices "Papa ! papa ! il y a le marché de noël tu sais ! ont peut y aller ensemble s'il te plais ! y a des bonhommes de neige, des gâteaux et encore pleiiiiiiiiiiiiiiiiiiins d'autre chose" et voila qu'elle faisait les petits yeux de chat ... Ah non, pas ce genre de regard ... Je regardais l'homme à côté de moi, ne sachant quoi dire "Hum ... ça va dépendre de la réponse de son père tu sais ... Mais je peux t'y emmener après que tu ai fini de joué ici" visiblement ce n'était pas la réponse attendu, alors je tournais la tête vers l'homme pour recevoir de l'aide. Bon les marchés de noël, ce n'était pas vraiment mon "truc", mais je pouvais tout de même faire un effort pour Lou ... Oui j'étais gaga avec ma fille, mais après noël ça se fêté une fois par an, puis Lou était en âge de rêver, elle n'aurait jamais connu ça, dans le monde ou nous étions, dans cette ville, elle pouvait profiter et grandir comme une enfant normal.

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

Selon toutes vraisemblance, tu es tombé sur un type aussi peu bavard que toi, Mando. Quelque part... tant mieux ? Tu as généralement plus de facilités à t'entendre avec les asociaux. Ils acceptent sans mal la distance naturelle que tu prends avec eux et acceptent que tu leur adresses le moins de mots possible sans en prendre ombrage. Les bavards peuvent avoir le mérite d'accaparer à eux seuls la conversations, mais leurs blablas incessants t'ennuient très rapidement... Toi, l'économie de verbe te convient tout à fait. Cependant, il semble que l'un comme l'autre, vous vous sentiez l'obligation sociale de faire la conversation, et affirmer que vous n'êtes pas à l'aise dans cet exercice est le plus doux des euphémismes.

Tu veux bien croire ton interlocuteur quand il parle de l'imagination débordante de sa fille, même si en l'occurrence, si vraiment elle se lance dans de longs échanges - comme des enfants peuvent le faire - avec Grogu, c'est peut-être ce dernier qui aura l'imagination la plus débordante, en fin de compte. tout dépend de ce qu'on admet comme réel et de ce qu'on considère comme imaginaire. Din lui-même doit reconnaître ne plus trop savoir ce qu'il en est à ce stade, en fait.

"C'est ça, c'est mon fils", tu réponds pour t'éviter un laïus de plusieurs minutes sur le fait qu'en vérité, les choses sont plus complexes que cela.

Toi, tu ne comptes rien ajouter de plus. Et ça te va bien de te murer une fois de plus dans le silence. Tu te contentes d'observer Grogu en silence, et tu ne dis rien, mais finalement, la petite Lou, qui est bien assez bavarde pour quatre, revient accompagnée de Grogu pour suggérer de faire un tour au marché de Noël.

"Le marché de Noël ? Je ne sais pas trop..." Toi, ça ne t'inspire pas grand-chose, et tu as du mal à participer à l'engouement qui entoure ces fêtes, mais en même temps, si déjà, Grogu a réussi à te convaincre de participer aux festivités d'Halloween, il faut croire qu'il a tous les pouvoirs sur toi de toute façon - est-ce que quelqu'un en doutait vraiment, en fait ? Pas toi. "Bon d'accord, pas longtemps. Et tu ne touches à rien", tu préviens Grogu, le connaissant trop bien. Avant de tourner la tête vers Sam. "Je ne suis pas vraiment habitué à ce genre d'activités."

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Lou était pipelette que jamais, puis à l'idée qu'il y ait noël qui approche, celle-ci était de plus en plus enthousiaste. Evidemment, entant que père j'étais heureux de la voir heureuse, juste que je voulais qu'elle évite de trop en dire, à son âge, ça pouvait effrayer les autres enfants, voir les parents, car les enfants pouvaient avoir de l'imagination, mais en ce qui concerné les parents, la tout était bel et bien différent. D'ailleurs à la remarque de l'homme, concernant l'imagination de Lou, je ne pouvais que l'approuver, Lou n'avait pas perdu de temps pour partager son don, avec son nouvel ami, une véritable petite tornade. Cet homme était bien loin d'être sociable, peut-être même encore pire que moi, d'ailleurs je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil, lorsqu'il approuva que Grogu était son fils, enfin c'était ce que j'avais ressenti, comme ci il venait de m'approuver qu'il était père, alors que lui même pouvait se poser la question ... Hum ... Etais ce mon instinct paternel qui était en train de parler ? Enfin il n'y avait qu'à regarder l'enfant, pour voir que celui-ci ne manqué de rien, qu'il était heureux et épanoui ... Bon il y aurait toujours ce léger mystère au dessus ma tête mais Lou revint à la charge avec Grogu. J'avais des gros yeux, bon en même temps un marché de noël dans les parages, j'aurais tout de même du me douter, que Lou aimerait y aller, et pourquoi ne pas y ramener un camarade de jeu ? C'était bien fille, mais avec la ruse de sa mère. Evidemment, il était normal que le père de Grogu veuille aussi y aller, c'était une tout autre histoire, au moins si il disait non, ce n'était pas moi qui aller passer pour le méchant, et je devais admettre que ce n'était pas sympathique de mon part, après tout, entre père, on devrait se soutenir, mais non, je n'avais pas envi de passer pour le méchant, alors tout était en train de reposer sur les épaules du père de Grogu. Puis l'homme accepta et à ses paroles, j'eu un sourire "Croyez moi, ce genre d'endroit c'est ma hantise, mais on ne peut y échapper" ,  puis je me relevais, prenant les affaires de Lou, avant de commencer à marcher avec l'homme, direction du fameux marché de noël, devais je lui dire que j'avais la phobie du toucher ? Après tout il y aurait foule, je ne serais pas à l'abris d'une angoisse ... Lou savait que j'avais cette phobie, mais elle était petite, elle voulait s'amuser et je ne voulais pas non plus la priver. Heureusement en milieu de semaine, il n'y avait pas beaucoup de monde, ouf, je ne serais pas bousculer, quelque part je me dis que ça devait aussi rassurer l'autre homme. Puis le stand de chocolat chaud fut pris d'assaut par les enfants, il était à présent temps d'accomplir notre mission de père, acheter du chocolat pour assouvir la soif des fauves.

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

Bon, manifestement, toi et le père de la nouvelle amie de Grogu, vous avez plus d'une chose en commun. Déjà, il est assez évident que vous n'avez pas le contact facile avec les autre (ça, ce n'est pas difficile à concevoir, il suffit de voir combien il est laborieux pour vous de n'échanger que quelques mots seulement), ensuite vous êtes peu bavards, enfin, même si vous essayez de faire preuve d'un semblant d'autorité, c'est selon toute vraisemblance vos enfants qui mènent la danse. En l'occurrence, on ne peut pas dire que ça ne saute pas aux yeux. Ils exigent et vous vous exécutez, et il est pourtant clair que c'est à contrecoeur, l'un comme l'autre, que vous envisagez de vous rendre à ce fichu marché de Noël, alors que ce n'est définitivement pas votre tasse de thé, ni à l'un, ni à l'autre.

Comme Sam le dit très bien lui-même, et tu dois définitivement le rejoindre sur ce point : vous n'avez pas le choix. Mais tu te résignes certes de mauvaise grâce, mais avec un semblant d'enthousiasme malgré tout, parce que tu aimes ton fils, et parce que la perspective de faire quelque chose qui soit susceptible de le rendre heureux te rendes heureux aussi. Quant à ce Sam... le fait qu'il soit aussi taciturne que tu peux l'être toi-même te rend sa compagnie sympathique, en réalité.

"Vous êtes agoraphobe ?" tu suggères en constatant chez ton interlocuteur une certaine forme d'appréhension qui a l'air de dépasser la simple indigence sociale. Toi, tu n'as pas peur de la foule, ce n'est pas le souci, le souci est que tu ne tiens pas les gens en grande estime, c'est surtout ça. "Si vous voulez, je peux m'occuper de Grogu et de votre fille pendant que vous restez à l'écart ?" tu suggères, mais l'homme a l'air de vouloir prendre sur lui, tandis que vos enfants se précipitent déjà vers le stand de chocolat chaud. "C'est moi qui offre", tu dis en en payant quatre. Bientôt, vous avez chacun un gobelet en mains. "Je ne suis même pas sûr d'aimer ça", tu observes en considérant le tien d'un oeil suspicieux.

PrettyGirl

Pris au piège par ma propre fille, ainsi que son nouveau compagnon de jeu, j'opte tout de même pour un "oui", car il était normal pour une enfant de son âge, de vouloir profiter et de s'amuser. Je n'allais pas pouvoir priver Lou ainsi, c'était moi qui devrait faire des efforts, je voulais que ma fille ait une enfance normale, et surtout, qu'elle ne souffre pas à cause de moi. L'homme qui était avec moi, ne semblait pas non plus enchanté de se rendre parmi la foule, en tout cas, je pouvais deviner que c'était un homme qui en avait déjà beaucoup trop vue, distant peut-être, mais ça ne voulait pas dire qu'il n'y avait pas de vécu, peut-être même avait-il un nouvel apprentissage de la vie ? Après tout, un enfant, ce n'était pas rien. Ayant rejoint le marché de noël, j'avais presque oublié la "magie" de ce que pouvait offrir cette fête, c'était petit, léger, disons que je n'y avais jamais tellement fait attention, mais c'était un petit quelque chose en plus dans mon monde ... Comme ce souvenir de mon père, qui était venu avec plein de cadeaux, un bonnet de père noël sur la tête, chantant et dansant ... Je n'étais encore qu'un BB, une expérience et lui même ne le savait même pas, du moins pas encore ... Bref, je n'allais pas non plus replonger dans la nostalgie, je devais aller de l'avant. C'était au tour de Lou de connaitre cette fête, mais surtout, de profiter des cadeaux, des friandises et j'en passe ... Je n'avais qu'à la voir sourire, pour avoir moi-même envi de sourire. Puis lorsque l'homme prend la parole, je secoue la tête "Non ... Aphénphosmphobe, la peur d'être toucher, je ne pouvais pas avoir plus compliqué ... Heureusement ce n'est pas le cas avec ma fille mais ... Pour ce qui est du reste, c'est un combat de tout les jours" et un combat qui devenait de plus en plus important, au fur et à mesure que Lou grandissait. L'homme me proposant de s'occuper des enfants, j'eu un léger sourire, c'était gentil de ça part, mais je pourrais survivre "Merci mais je vais survivre, il n'y a pas trop de monde" , puis tout en allant au stand de chocolat chaud, de suite ce fut l'autre père qui offrit la tournée des chocolats chaud, j'eu alors un rire à sa remarque, alors que Lou était déjà en train d'apprécier son chocolat, avant qu'elle n'ajoute un merci monsieur papa de Grogu ... Bon ça avait le mérite d'être complet. "Il n'y a pas de chocolat dans le monde d'où vous venez ? En tout cas, votre fils semble adorer, aucun doute" dis je en regardant le petit bonhomme déguster son chocolat chaud, avec un grand sourire aux lèvres. Oui, je savais à présent qu'il y avait des mondes étranges, différents, des autres dimensions et j'en passe encore, alors je n'étais pas étonné d'entendre ce genre de réplique.

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

"Je vois... ça ne doit pas être évident, en effet", tu observes quand ton interlocuteur se confie au sujet de sa phobie.

Tu pourrais sans doute, éventuellement, faire un commentaire à ce sujet, lui dire que tu espères que les choses iront mieux, ou plus hypocritement encore suggérer qu'elles iront forcément mieux, mais tu n'en sais rien, tu n'es pas dans sa vie, après tout. En ce qui te concerne, tu aurais plutôt tendance à observer les choses sans détour, à les regarder concrètement, et à ne pas les commenter. Ce genre de phobie ne doit pas être simple au quotidien. Toi-même, tu es très avare en contacts, de même qu'en interactions humaines, et tu accepterais avec le plus grand plaisir de te les éviter autant que possible, ce n'est pas pour autant que l'on peut parler de phobie dans ton cas, et donc tu n'es pas tout à fait à même de te mettre à la place de ton interlocuteur. Mais à tout le moins, tu es capable de le comprendre malgré tout. A ta manière bien à toi, qui peut sembler très froide, tu le conçois.

Ta proposition était honnête, ça ne t'aurait pas spécialement dérangé de t'occuper des deux enfants pendant qu'il se mettrait à l'écart si ça pouvait le soulager, d'autant que sa fille a l'air très calme. Cela dit, ça me va très bien aussi qu'il fasse le choix de rester là, plutôt. Et je trouve ça courageux de sa part. Il est vrai que s'il veut un jour vaincre cette phobie handicapante, il n'a pas vraiment d'autre choix que de la mettre à l'épreuve. Ce n'est sans doute pas plus mal en fin de compte.

"Il n'y a pas grand-chose, d'où je viens", fais-tu évasivement et sans réel intention de développer quand ton interlocuteur semble s'étonner de l'absence de chocolat dans ton univers. Disons surtout qu'en termes de gastronomie, tu as toujours été logé à une enseigne pas spécialement remarquable, et non, s'il y a eu du chocolat quelque part sur une des nombreuses planètes que tu as visitées, tu n'y as jamais goûté, ni eu la curiosité d'y goûter. Sous cette forme, du moins, parce que dès que Grogu a découvert les barres chocolatées, il n'a juré que par ça, et il ne t'a pas fallu longtemps pour comprendre pourquoi. "Grogu a bien plus de facilités à s'adapter que moi, c'est de son âge, j'imagine. Je crois qu'il n'aurait pas très envie de revenir d'où nous venons."

Et en ce qui te concerne ? Tu ne saurais pas répondre à cette question.

PrettyGirl

Si ce n'était pas évident à vivre, disons que j'avais appris à faire avec dans mon monde. Il y avait très peu de gens, d'ailleurs, tout le monde vivait dans des bunkers, voila pourquoi j'étais livreur, ayant le DOOM, j'étais l'une des rares à personnes à pouvoir sortir à l'extérieur, tout en pouvant me cacher des échoués, car je pouvais sentir leurs présences. C'était un monde apocalyptique, comparé à cette ville, ou tout était très différent, cette fois-ci, il était bien plus difficile d'éviter la foule, puis si je voulais que Lou soit heureuse, c'était à moi de faire des efforts, aller de l'avant, affronter mes peurs. Ayant grandi en solitaire, disons que ça me changer pas mal, d'avoir une fille aussi sociable, de plus, elle avait le don pour se faire des amis très rapidement. Un véritable rayon de soleil. En ce qui concerné le marché de noël, je pouvais me donner un coup de pied aux fesses, puis cet homme avec son fils, il était comme moi, ce n'était pas une personne très sociable, voila un point commun, sans oublier que nos enfants soient amis, au moins, je pouvais parler à cet homme, deux personnes peu sociables, finalement c'est pas si mal ? La situation pourrait paraitre vraiment comique, seulement elle était bien réelle, et alors que Lou et Grogu s'amusaient, je devais admettre que j'étais toucher par la proposition de l'homme, celle de s'occuper des enfants, si vraiment, je ne pouvais pas m'approcher de cet endroit. Heureusement, c'était une journée, ou disons plutôt un moment de la journée ou il n'y avait pas trop de monde, alors, je n'aurais aucune angoisse, je doute qu'on vienne me sauter dessus, pour me forcer à recevoir une accolade. Puis je fus curieux par rapport au père de Grogu, si je venais d'un monde ou il n'y avait plus rien, qu'en était il de cet homme ainsi que son fils ? J'hochais la tête à la réponse de l'homme. "Je viens d'un monde ou ... Il n'y a plus rien, alors le chocolat, c'était comme un luxe" dis je tout en me rappelant mon ancienne vie. Je ne pouvais pas dire que je souffrais du manque de chocolat, sauf peut-être lorsque j'étais gamin ... Enfin peu importe, je ne m'en rappelais plus, et avais je envi de m'en rappeler ? J'en doute. La nourriture était devenu quelque chose de rare, surtout quand on habite un monde, ou tout est si bouleversé, que lorsqu'il pleut, les gouttes d'eau accélère le processus de vieillissement, jusqu'à en mourir ... Pour les plantes, c'était voir l'herbe pousser très vite, avant de la voir mourir, puis repousser à nouveau. J'eu un sourire aux paroles de l'homme "Oui c'est pareil avec Lou, la preuve, elle apprécie être avec Grogu, elle n'aurait jamais pu rencontrer des autres enfants dans notre monde" , pour ce qui était de Grogu, il avait un très bon père, mais oui, les amis, l'entourage, ça fait beaucoup "Finalement c'est nos enfants qui s'adaptent le mieux ici" dis je avec un sourire, car il était agréable de voir ce duo heureux.

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

Tu hoches la tête au moment d'entendre ton interlocuteur t'apprendre qu'il vient d'un monde où il n'y a plus rien. D'une certaine manière, tu peux le comprendre, ou dans une moindre mesure en tout cas. Tu as sillonné multitudes de planètes, certaines ravagées, d'autres prospères, mais tu as connu la perte, le chaos, la destruction, c'est une chose à laquelle tu es capable de t'identifier. Demanderas-tu pour autant à ton interlocuteur dans quelles circonstances il s'en était retrouvé là ? Tu le pourrais, mais tu ne le fais pas, pas immédiatement en tout cas. Tu gardes cette réserve naturelle qui te tient à distance des autres, parce qu'interroger les autres sur leur vie, c'est aussi, tout naturellement, prendre le risque que l'on t'interroge sur la tienne, et pour toi, c'est évident, tu resteras muet comme une tombe. Tempérament naturel et, surtout, code mandalorien comme gravé dans tes chairs, cela justifie aussi que tu limites tes interactions sociales au nombre le plus restreint.

Oui, Lou comme Grogu semble satisfaits ici, c'est une chose que tu peux reconnaître et qui plaide en faveur du fait de rester ici. Et toi ? Au fond, tu es bien, ici. Certes, tout n'est pas parfait, rien ne l'est jamais, mais ici, tu peux t'autoriser à vivre ce que tu n'aurais jamais pu vivre ailleurs, et c'est sans doute ce qui te déstabilise le plus, en réalité. Tu n'avais pas vraiment préparé à ça, mais en même temps, rien ne vous prépare jamais à ce genre de circonstances. C'est ainsi, on y est jeté, et il faut faire avec. Tu as toujours su t'adapter aux circonstances, Mando, tu continueras. De toute manière, tu n'as définitivement pas le choix.

"A l'évidence."

Après cette confirmation, tu ne dis plus rien pendant plusieurs secondes. Le silence ne te dérange pas, il t'est nettement plus confortable que ces longues et éprouvantes conversations auxquelles certains s'évertuent parce qu'il semblerait que rester seuls avec leurs pensées soit un exercice insoutenable pour eux. Malgré tout, ça ne peut quand même durer qu'un temps. A un moment ou à un autre, il faut bien accepter de se conformer au b.a.-ba des interactions sociales. C'est donc pour cette raison, et par curiosité, que tu lui poses la question.

"Que s'est-il passé ? Dans votre monde ?"

PrettyGirl

Si il y avait bien une gagnante dans cette histoire, puis un gagnant, c'était Lou et Grogu, qui semblaient vraiment bien s'adapter à ce monde. Je ne pourrais pas dire que mon monde me manqué ... C'était compliqué, il c'était passé bien trop de chose, en faite, c'était comme ci j'avais déjà eu une vie la-bas, et que j'en débutais une nouvelle ici, un tout nouveau départ et c'était parfais pour moi. Ne plus lutter contre les échoués, quoi que ici ... Je peux à nouveau les sentir, ça n'avait rien d'agréable, c'était toujours quelque chose qui me mettait assez hors de moi, mais je devais garder le contrôle. Il n'y avait plus le climat à craindre, la pluie, puis ce travail entant que livreur, que me laisser une seule excuse, marcher, m'échapper. Seul, isolé dans un monde ou la nature avait repris ses droits à sa façon, j'étais bien, puis il y avait eu du changement ... Evidemment ... Des révélations, Lou, ça avait été beaucoup à encaisser d'un coup ... Alors arriver ici, c'était comme s'échapper, puis j'étais avec ma fille, du moment qu'elle était heureuse, je l'étais aussi. Alors que les enfants étaient en train de jouer, il y eu un silence, cet homme était comme moi, pas le genre à faire une grande conversation, puis finalement, celui-ci repris la parole et il est vrai qu'il était difficile de trouver les bons mots, puis je pris la parole, d'un calme et neutre "Un jour il y eut une explosion. Un souffle qui créa le temps et l’espace... Un jour il y eut une explosion… Un souffle qui propulsa une planète dans cet espace. Un jour il y eut une explosion… Un souffle qui donna naissance à la vie que l’on connaît. Et puis arriva une autre explosion... Cette explosion provoqua ce que l'on fini par nommer le Death Stranding, la barrière entre le monde des morts c'est retrouvé comme briser ... Nous nommions les morts les échoués et ça a complètement changer le climat, la matière chirale était en hausse" j'eu un soupire à ses souvenirs "Plus de vie sur terre, car la pluie fait vieillir, il y a des néantisations alors les survivants sont parti se réfugier dans des bunkers, enfin voila ce qui c'est passé dans mon monde ... Alors je suis vraiment heureux que Lou puisse grandir dans cette ville, nous n'avons pas à craindre la pluie, ni les échoués" dis je avec un sourire, tout en regardant ma fille s'épanouir. "Je crois que pour certaine personne, cette ville est vraiment une seconde chance, vous ne croyez pas ?".

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

T'es pas spécialement du genre curieux, Mando. T'as plutôt tendance, au contraire, à considérer que la vie des autres les regarde, et que moins tu t'en mêles, mieux tu te portes, vraiment. Comme t'as pas forcément envie qu'on se mêle de tes oignons, tu ne t'interroges pas sur ceux des autres, et comme ça, à chacun ses affaires, fin de l'histoire. Bon, ça c'est en théorie. Car il y a des moments où la curiosité finit par prendre le pas sur tout le reste, et quand c'est le cas, tu n'arrives pas spécialement à t'en départir, pour ne pas dire qu'obtenir les réponses à tes questions devient presque un réflexe nécessaire. Enfin, dans une moindre mesure. Dans tous les cas, Lou et Grogu sont occupés à jouer, et vous, il faut bien que vous passiez le temps de votre côté, alors autant essayer de faire ça du mieux possible, pas vrai.

Donc, tout en continuant de surveiller Grogu du coin de l'oeil - parce que tu sais très bien ce qui peut t'arriver quand tu le lâches des yeux plus de quelques secondes, et t'aimerais bien éviter ça, tant qu'à faire -, tu prends la peine d'adresser une oreille attentive à ce que te dit ton interlocuteur, qui clairement a vécu lui aussi dans un monde très différent de celui où vous êtes actuellement, tu le comprends très rapidement.

Tu n'es pas sûr de tout comprendre à ce qu'il t'explique, mais t'en entends assez tout de même pour comprendre qu'il n'a clairement pas eu la vie facile, loin de là. Toute cette histoire, ça te tordrait presque l'estomac, tu te dis que ça a dû être presque aussi ingérable que les situations les plus tourmentantes que t'as toi-même vécues.

"Si, clairement", tu confirmes finalement sans revenir sur son récit. "C'est sûr que même pour Grogu, c'est sans doute mieux qu'il puisse grandir ici, même s'il va grandir différemment." Ne serait-ce que physiquement, mais tu ne rentres pas dans les détails.

De même que tu n'en dis pas davantage non plus sur ce que cela représente pour toi plus concrètement. Dans un autre monde, il y a bien des choses que tu n'aurais pas pu vivre : tu n'aurais pas pu jouer le rôle que tu tiens maintenant pour ton fils, ni entretenir la relation que tu partages à présent avec Luke.

PrettyGirl

Lorsque je repensais au monde d'où je venais, disons que j'avais toujours ce genre de parole en tête. La toute première fois, qu'on m'avait demander ce qui c'était passé, j'avais réagi ainsi, car je n'arrivais pas à croire ce qui était arrivé. C'était comme lire le scénario d'un film, le début d'un livre, il n'y avait que de cette façon, que je pouvais raconter ce qui c'était passé. Oh oui ça pouvait paraitre assez étrange, incohérent, même très étrange, mais dès que je venais à prononcer ses paroles, mon regard pouvait se perdre ... Je revoyais des choses, que j'aimerais oublier, mais qui ne cessent de hanter mes pensées, et même mes nuits. Lou n'aurait pas été heureuse, à grandir dans un environnement pareil, elle était bien mieux ici, et le fait de la voir rire, sourire, jouer avec un autre enfant, je ne pouvais que remercier cette lune. Le monde d'où je venais été mort ... Même si Amélie avait voulut le construire à nouveau, grâce au réseau chirale, ce monde était tout de même mort ... Car en faite, nous vivions avec les morts ... Peut-être que ça avait changer depuis, que le sacrifice de Amélie avait vraiment aider la terre, mais même si c'était le cas, je ne pourrais retourner dans un monde, ou j'étais vue comme une personne recherché, et pourquoi ? Parce que j'avais sorti Lou de sa capsule ... C'était complètement fou ... Nous étions arrivé à un stade, ou les BB's étaient vraiment vue comme des objets, je savais que ça pouvait créer beaucoup de problème, et maintenant que je connaissais Lou, je comprenais mieux pourquoi. Puis aux paroles de l'homme, j'eu un sourire, hochant la tête "Quelque part, cette lune n'a pas forcément était nuisible pour tout le monde ... " , tout en regardant les enfants jouer ensemble, j'eu à nouveau un sourire. "Vous avez scolarisez Grogu ? Car je pense inscrire Lou pour l'année prochaine, à l'école maternelle, je trouve que ça lui fait pas de mal de rencontrer des autres enfants" , comment ça allait se passer cette "séparation" , bon ce serait que la journée ... Mais ça pouvait toujours être vue comme une séparation, seulement Lou en avait besoin, la maternelle, c'était un passage normal pour une fillette de son âge, c'était sans doute le cas de Grogu. En ce qui concerné cet homme, vue qu'il était tout aussi mystérieux, que je devais l'être, il devait aussi avoir ses secrets, mais il n'y avait pas à remettre en question, qu'il aimer son fils.

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

Non, cette lune rouge n'a pas été nuisible pour tout le monde, c'est vrai. Et elle ne l'a pas été pour toi non plus. C'est encore compliqué pour toi de le verbaliser (comme tu t'épargnes de verbaliser quoi que ce soit dans tous les cas), mais tu sais admettre que cette situation a été celle des secondes chances, elle t'a permis de devenir une version de toi-même que tu n'aurais jamais été autrement. Ici, à contrecoeur, tu as dû renoncer à certains préceptes de Mandalore et montrer ton visage, tu n'as pas eu le choix, il aurait été compliqué de faire autrement. Et la Voie, cette voie que tu as tant voulu respecter ne semble plus tout à fait être la voie que tu avais connue.

Ici, tu es un autre, mais cet autre n'est pas désagréable, en fin de compte. Ici, tu n'es plus tant Mando que Din Djarin, ici, tu es vraiment le père de Grogu, ici, Luke et toi pouvez avoir la chance que vous n'aviez jamais eue autrement. C'est déconcertant par instants, et une part de toi te se demandera toujours si tu peux vraiment t'autoriser cette forme si concrète de... contentement. Quand tu rassures Luke à ce sujet, tu fermes les yeux sur tes propres névroses, mais elles restent bien présentes.

"Non, il n'est pas scolarisé. Je ne crois pas que l'école soit faite pour lui", tu ajoutes sans trop te perdre en explication, comme d'habitude.

Grogu au milieu d'autres enfants ? Des enfants normaux ? Non, tu redoutes ce qui pourrait lui arriver. Son éducation, il la recevra au temple, c'est décidé, c'est acté. Mais tu ne peux pas parler de tout ça à ton interlocuteur. De toute manière, tu ne peux pas non plus te répandre en explications sur quelque chose que tu ne comprends pas toi-même. Grogu est un jedi, et t'auras beau faire ce que tu peux pour vraiment intégrer ce que tout ça implique, ce sera jamais complètement le cas pour autant, tu te sentiras toujours au moins un peu dépassé par tout ce que ça peut bien signifier.

"Mais c'est vrai que sociabiliser semble leur faire du bien."

Difficile de te reconnaître dans ce constat pour ta part, pas vrai ?

PrettyGirl

Tout en discutant avec le père de Grogu, je ne tarde pas à parler, d'une prochaine scolaritée pour Lou. Si j'avais peur de me lancer, la réponse de l'homme eu le don de me refroidir, puis voia qu'à présent, j'étais curieux de savoir pourquoi, mais je me doutais bien de la réponse, Grogu n'était sans doute pas comme les autres, peut-être avait-il des capacités, qu'il était préférable de garder cacher ? En ce qui concerné Lou, je savais que ma fille pouvait voir les échoués, les fantômes, parfois elle pouvait aussi communiquer avec eux, ça arrivait à la crèche, mais je voulais vraiment lui offrir une enfance normal, j'eu alors un soupire, reprenant la parole "Comment offrir une enfance normal, à des enfants qui ont des dons ? ... Des enfants qui ne sont pas comme les autres, mais je crois que ici, c'est tous notre cas, après tout, nous venons tous de monde tellement différents" , dis je tout en regardant le père de Grogu. Lou était une enfant spéciale, elle irait tout de même à l'école, j'étais sur qu'elle n'était pas la seule enfant à posséder un don, voir des dons. Certes ça pouvait faire peur, si c'était vraiment le cas, je ferais en sorte qu'elle soit scolarisée à la maison, mais je voulais d'abord tenter de lui offrir une scolarité normal. En ce qui concerné cet homme, qu'allait-il faire pour son fils ? "Vous avez prévu la scolarité à la maison ?" , dans mon cas, se serait tellement compliqué, j'avais du travail, je devais gérer un garage, je n'aurais jamais le temps de faire l'école à Lou, il lui faudrait un ou une professeur, mais étais ce vraiment bon de la priver des enfants de son âges ? J'en doutais assez, alors j'allais tout de même tenter l'inscription. Puis j'eu un sourire aux paroles de père "Lou sera toujours la ... Enfin une fois qu'elle sociabilise avec un autre enfant, elle aime le revoir, et quand les autres parents sont d'accord, ça ne me déranger pas de faire en sorte que les enfants se voient" , il n'y avait qu'à voir Lou et Grogu, c'était peut-être des enfants spéciaux, ont voyaient tout de même deux enfants qui était en train de jouer, des enfants avec le sourire, qui était tout deux en train de rire, et c'était le plus merveilleux son que je pouvais entendre. Voila aussi pourquoi je voulais que Lou aille à l'école, si elle pouvait se faire des amis, partager et profiter, avoir une enfance plus normal que la mienne, j'en serais le plus heureux des pères. En tout cas, si cet homme voulait vraiment que Grogu ne soit pas scolarisé, mais qu'il voulait que son fils voit d'autre enfants, il pourrait sans aucun doute compter sur Lou.

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

"Je pense qu'il faut accepter le fait qu'ils n'auront jamais une enfance complètement normale, et ce n'est pas grave. Qu'est-ce que la normalité veut encore dire, ici, pas vrai ?" tu réponds à l'adresse de Sam quand il lui fait part de ses doutes et de ses craintes.

Forcément, tu partages les mêmes. Tu ne sais pas vraiment à quoi ressemblera la vie de Grogu dans ce monde, tu ne sais pas vraiment ce que tu seras en mesure de lui offrir ou non. Ce que tu sais, en revanche, c'est que chercher à faire de ces enfants des individus normaux, comme les autres, ce serait contreproductif. Ils ont des enfants exceptionnels. Ils doivent être fiers d'eux, et c'est absolument tout. D'autant que s'ils transporent leurs craintes sur eux, eux-mêmes n'ont pas du tout l'air d'en souffrir, pas le moins du monde, même.

"Je n'ai rien prévu du tout", tu reconnais quand Sam te demande si tu as prévenu la scolarité à la maison.

Oui, devenir père, ça t'est tombé dessus, et ici, les choses sont différentes que dans ton monde d'origine. Il va certainement falloir, oui, que Grogu dispose d'une éducation digne de ce nom en plus de ce qui lui est inculqué au temple... même s'il a toujours ses réticences, concernant le temple, justement.

"Je pense qu'on ne peut en effet pas couper nos enfants de toute vie sociale."

Même si tous les deux sont visiblement des asociaux dans l'âme, et donc pas vraiment de bons exemples en la matière. Vous-mêmes, vous n'auriez sans doute jamais parlé l'un avec l'autre s'il n'avait été question de vos enfants. Il est évident que vous avez de très nombreuses choses à apprendre d'eux, clairement, même si tu ne promets pas de retenir ta leçon. Une fois que tu seras de nouveau seul avec toi-même, il est très probable que tu oublies d'office les vertus qu'il peut y avoir dans le fait de se tourner les uns vers les autres. C'est impossible. Définitivement impossible.

"Mais il n'est jamais facile de savoir ce qu'il y a de mieux pour eux."

PrettyGirl

Tout en regardant Lou jouer avec ce petit garçon, j'eu un petit sourire. Lou avait besoin de voir du monde, je ne pourrais pas la garder éternellement enfermée ... Oui j'étais un père très protecteur, mais ma fille finirait par grandir ... Il était normal qu'elle réclame le monde extérieur, c'était même une excellente nouvelle. Puis j'écoutais le père de Grogu, et j'hochais la tête. Effectivement, Lou était différente, mais elle semblait très bien le vivre, alors à quoi bon m'inquiéter ? Oui je serais toujours la pour la protéger, il y aurait des épreuves, des moments plus ou moins difficiles, mais tout deux, ont pouvaient traverser ça. "C'est vrai ... Puis quelque part, ce monde est bien plus normal que celui d'où je viens, c'était apocalyptique, elle est mieux ici" , je devais regarder le bon côté des choses, Lou n'aurait jamais à craindre la pluie, voir même les échoués, sans oublier le Death stranding. "Après ils sont jeunes, je pense que pour s'adapter, c'est plus simple, il n'y a qu'à les voir jouer" dis je avec un sourire. Lou n'avait rien d'une enfant en mal de pays, oh non, on pouvait même voir qu'elle se plaisait dans cette ville, pour elle c'était sorti et rencontre, un immense terrain de jeux, j'imagine que c'était de même pour Grogu. "Grogu semble aussi bien s'adapter, je pense que c'est surtout pour nous que ça va être plus difficile" dis je avec un léger rire, ce qui était bien rare chez moi, mais quand on analyser bien la situation, c'était tout ce qu'il y avait de plus vrai. Puis je fini par demander au père de Grogu, comment il allait s'y prendre, concernant la scolarité de Grogu, car pour Lou, ça allait arriver à grand pas, et même si j'avais peur, je savais que je devais passer cette étape. Enfin tout comme moi, j'étais face à un père qui avait peur, il voulait ce qu'il y avait de mieux pour son fils, comme la sociabiliser, mais ou ? Comment ? L'école pouvait être une solution. "J'admet que j'ai peur, mais dans le fond, ont devrait peut-être écouter nos enfants ? Je sais que Lou aime rencontrer du monde, se serait ... Egoïste de l'a priver" dis je avec un léger soupire. En faite, ça me faisait du bien de rencontrer un père, qui tout comme moi, était protecteur envers son fils, car nous venions de monde compliqué, je me sentais moins seul. J'écoutais l'homme, réfléchissant, puis je regardais à nouveau nos enfants jouer ensemble "Peut-être qu'on est pas obliger de les mettre à l'école à temps plein ? Après nous ne sommes pas seuls à ... Etre peu ordinaire, alors l'école pourrait le comprendre" . Ainsi, je pourrais voir comment Lou s'adapte, puis d'un côté, ça aurait un côté rassurant pour moi. Même pour cet homme, ça pouvait être une solution.

Le métier de père ne s'improvise pas.

feat Sam P. Bridges

"Je ne sais pas si ce monde est plus normal qu'aucun autre, je ne suis pas certain de savoir ce qu'est la normalité, en fait."

Ce qui est certain, en tout cas, Mando, c'est que ta vision de la normalité avait été très éloignée de celle que tu dois t'imposer ici et maintenant, et tu ne sais pas trop si tu apprécies ces changements. Tu es partagé. Tu songes surtout à Grogu, et tu admets que c'est probablement le mieux pour lui, ici, mais cela reste compliqué malgré tout à considéré. Il y a trop d'aspects de la situation que tu ne maîtrises pas, même après trois ans passés ici, et c'est forcément très compliqué à accepter et encore plus à vivre.

Tu hoches la tête. En effet, le jeune âge de vos enfant fait qu'ils s'adapteront plus vite que vous n'en serez vous-mêmes capables, c'est même sûr et certain. Quoique dans le cas de Grogu, c'est plus compliqué : il était techniquement bien plus âgé que ce que son apparence laissait croire. Quel âge donner à sa conscience ? Peut-être que parce que c'est ton fils, tu aurais tendance à le trouver plus intelligent que la moyenne, mais ça. Oui, objectivement, Grogu s'adapte bien... C'est moi qui peine à m'adapter.

"Je reconnais qu'ils sont souvent bien plus sages que nous", tu reconnais quand Sam observe qu'écouter vos enfants est sûrement la meilleure chose à faire. Dans bien des contextes, nous devons reconnaître qu'ils savent effectivement mieux que nous. "Et que se laisser guider par nos craintes et notre égoïsme n'est pas une chose affaire", tu ajoutes alors sans être certain pour autant que scolariser Grogu soit une bonne idée. "Mais ils n'ont pas toujours conscience de ce dont ils doivent être préservés. Grogu a besoin de grandir dans un cadre approprié. Votre fille aussi."

A nouveau, ton instinct protecteur se ressent dans le choix de tes mots. Et tu devrais peut-être profiter de cette conversation pour te remettre un peu en question. Ceci dit, c'est, naturellement, plus facile à dire qu'à faire. Tu ne peux lutter ni contre ta naturel, ni contre ton instinct - c'est impossible.

PrettyGirl