▿ Autre(s) compte(s) : Rin Yamaoka, Guts Berserker, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard, Chobei Aza, Mash Burnedead & Jill Valentine
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Lun 1 Avr 2019 - 17:23
Personne n'a pu échapper aux nouvelles des dernières semaines, le crime évolue d'une manière inquiétante en ville. Étant inspecteur de police, Gilbert est l'un des premiers avec ses collègues à constater cela. Du simple vol à la tire, au bagarre de rue, en passant au cambriolage ou même au mettre, un vent de folie semble souffler en ville. Qu'est-ce qui fait cela ? Serait-ce les astres qui jouent des tours ? L'ex Major n'a jamais été du genre à croire à ça. Il faut croire que des personnes mal intentionnées prennent un malin plaisir à semer le chaos. La vie continue, ce n'est pas encore le chaos complet, c'est loin d'être une guerre qui rendrait l’accès aux rues totalement suicidaire. La police ne chôme pas et est sur le pied de guerre. Les heures se cumulent et le repos se fait bien plus rare pour chaque agent. Mais c'est la dure loi du boulot. Protéger et servir, tel est la devise de la police, alors tout le monde s’exécute.
Bougainvillea pensait pouvoir s'accorder un peu de repos après avoir travaillé douze longues heures d'affilés. Mais voilà qu'un appel urgent est reçu par le commissariat. Des hommes armées et masqué seraient en train de s'en prendre à la banque de la ville. Un braquage à première vue. Un otage aurait même été abattu. Vu le peu d'effectif présent et étant l'un des plus gradés, Gilbert se doit de prendre les commandes. Il répondit à la radio : "ici l'inspecteur Bougainvillea. Une unité et moi-même partons sur les lieux. Nous serons là dans une dizaine de minutes." Une fois le message terminé, il s'en alla à l'armurerie avec quelques hommes. Hors de question de partir sans équipement. Gilet par balle, fusil, munitions, C4... ils avaient de quoi se battre et se défendre, mais tout le monde sait que ça va se jouer en négociant. Les véhicules quittèrent le poste de police filant à toute allure, sirène en marche pour arriver rapidement à la banque. C'est un peu moins d'une dizaine d'hommes qui se gara devant la banque ou une première unité de deux hommes étaient cachés derrière leur véhicule criblé de balle. Les négociations risquent d'être plus compliquées que prévu...
Invité
Mer 3 Avr 2019 - 17:29
C’est presque par hasard que t’as entendu cet appel à la radio. En marchant près d’un policier qui faisait une de ses rondes, tu reconnais la voix qui perce à travers le talkie. L’Inspecteur Bougainvillea. Ton Major. Y’a ton cœur qui se pince à cette écoute. Comme un fantôme de ton passé. Une voix que tu ne pensais jamais entendre. Jusqu’à ce que tu le revois dans cette ville. Jusqu’à ce que tu découvres qu’en réalité il a survécu à la guerre. Il ne s’en souvient pas, certes. Mais il est toujours là. L’appel parle d’une banque qui est braquée. À quelques rues de là où tu te trouves. Ni une, ni deux, te voilà qui t’élances dans cette direction. Il faut que tu arrives à temps, et que tu viennes en aide à ton Major. Parce que s’il disparaissait encore une fois, tu ne le supporterais pas.
Tu arrives rapidement sur les lieux, le souffle court et le corps tremblant. T’es aux aguets tandis que ta respiration reprend un rythme normal. En soit, t’es pas plus fatiguée que ça. Des restants de tes aptitudes physiques passées. Ne jamais s’arrêter. Toujours persévérer. Marche qu’il pleuve, vente, ou neige. De jour comme de nuit. En été comme en hiver. Ton endurance a toujours été mise à rude épreuve, et aujourd’hui n’est pas une journée plus difficile que celles que tu as vécu dans ton passé. L’Inspecteur est déjà sur les lieux, entouré par d’autres policiers. Ils encerclent l’entrée de la banque, étant une dizaine. Surement veulent-ils entamer des négociations, car l’Inspecteur prend un mégaphone qu’il place au niveau sa bouche. Seulement avant qu’il ne prononce un seul mot, une grenade fuse dans l’air. Une fumigène, aux vues de la fumée qui se dégage. Située en retrait sur le côté de la banque, tu remontes le foulard que tu portais autour du cou jusqu’à ta bouche et ton nez pour ne pas avoir à respirer le gaz. Une détonation retentit peu de temps après. Une grenade, en direction des véhicules de police. Visiblement les braqueurs ne souhaitent pas négocier.
Avec l’effet de surprise et la fumée, ils sortent rapidement de la banque, un otage devant l’un d’entre eux. Ils ont des armes à feu et semblent lourdement armés. T’en comptes quatre, et ils ont tous leurs regards braqués en direction des voitures de police. Ils ouvrent le feu tout en se déplaçant vers le côté, surement pour tenter de prendre la fuite. Ils ne font pas attention à toi. Toi, cette gamine en robe qui ressemble à une poupée. Mais tu n’es pas ce que tu sembles être, et ça, ils vont rapidement le découvrir. Fendant l’air, tu cours à leur rencontre, profitant qu’ils ne font pas attention à toi pour les prendre par surprise. Ta botte qui percute un bras et qui le fait dévier de sa trajectoire, un poing qui éclate une arcade… Tu sembles danser dans tout ce chaos, les hommes armés tombant les uns après les autres. Tu évites les balles avec une certaine facilité, tes représailles n’en étant que plus brutales. Mais tu ne tues pas. Tu assommes juste. Parce que tu t’es jurée de ne plus être cette arme, de ne plus être ce monstre. C’est essoufflée mais tenant toujours debout que le combat se termine. Ta robe s’est déchirée au niveau de tes bras à cause d’une balle qui t’a frôlé. Ou était-ce un des assaillants qui a tiré dessus ? Tu ne saurais dire. Dans tous les cas, c’est terminé. Ton regard se porte alors vers le Major. Tu te diriges vers sa position, mais t’immobilises quand les policiers te tiennent en joug. Surement ont-ils peur de toi. Tu lèves les mains en signe de paix. « Je ne vous ferai rien, que tu clames d’une voix calme. Inspecteur, est-ce que tout va bien ? » Est-il blessé ?
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Lun 8 Avr 2019 - 15:45
Ce braquage s'annonçait difficile. Les gars avaient l'air ultra déterminé, n'ayant surement pas envie de lâcher et de se faire arrêter. Alors, il allait falloir être patient, surtout au vu du peu d'effectif. En premier, il faut penser aux otages, ça serait catastrophique de perdre des vies. C'est pour ça qu'il allait falloir passer par de longues négociations qui n'aboutirait surement à rien, mais permettrait de faire gagner du temps en attendant. Gilbert s'apprêtait à parler, à utiliser le mégaphone et commencer son boulot. Sauf qu'une grenade fumigène fut lancée par les criminels, ce qui montre une fois de plus qu'ils sont armées et ont de quoi riposter. Afin d'éviter de se faire canarder gratuitement, l'inspecteur indiqua à ses hommes de se mettre à couvert. Ça serait tout aussi déplorable de perdre un policier.
Puis, sans savoir comment, ni pourquoi, tout le monde remarqua l'agitation soudaine derrière l'écran de fumée. Il semblait que quelqu'un était en train de se battre. Est-ce que le braqueur aurait une mésentente et qu'ils seraient en train de s'entre tuer ? C'est un fait rare, mais ce ne serait pas non plus inconnu. Il suffit d'un gars un peu trop gourmand, qui veut la part de tout le monde, alors il tue tout les autres et c'est dans la poche. Non, cela serait trop beau pour que ce soit vrai. Quelques tirs indiquèrent qu'ils se servaient de leur armes et petit à petit, à travers la fumée poussée par le vent, une silhouette se dessina. Elle parvenait à se mouvoir entre eux, les frappant avec une dextérité impressionnante. Elle semblait faire ça avec une telle facilité, ayant presque l'air d'exécuter une simple danse, se glissant vers les braqueurs les uns après les autres, esquivant les attaques avec une grâce certaine. Gilbert ne pouvait pas l'expliquer mais ça lui donnait une impression de déjà vu. Sa mémoire ne revenait pas, mais ce genre de mouvement, ce genre de scène il était presque certain de l'avoir vécu.
Chacun des braqueurs étaient à terre, inconscient ou gémissant de douleur. Le responsable de tout ça, était en fait un femme, une blonde qui n'avait rien d'inconnu aux yeux de Bougainvillea. Elle s'approchait des policiers, ceux-ci inquiet et méfiant ayant levait le canon de leurs armes sur elle. L'ex Major resta silencieux, perdu dans ses impressions étranges du passé. Sa voix le sortit de ses rêveries et il ordonna à ses hommes de baisser leurs armes. "Baissez vos armes. Je m'occupe d'elle, allez coffret les braqueurs et occupez vous des otages !" Personne ne pouvait contester ses ordres, sa voix était clair et sèche pour ne pas être contredit. Les policiers firent ce qu'il avait demandé. A son tour, il s'approcha de violet, il ne savait pas quoi penser, mais il était sûr à présent qu'elle était la clef de son passé. "Mais qui êtes vous ?" Une simple question, mais qui pourrait apporter tellement de réponse pour lui.
Nicolas Brown
(c) Vent Parisien
Invité
Mer 10 Avr 2019 - 14:09
Le Major a l’air d’aller bien. Même si pour le moment il ne répond pas, un rapide coup d’œil en sa direction te fait penser qu’il n’est pas blessé. Son uniforme est immaculé, tout comme celui de ses collègues. Mis à part la peur qui transpire de leur regard, tu te rends compte que tout le monde va bien. Qu’il n’y a aucun blessé. Aucun mort. Surement est-ce un miracle, d’ailleurs, aux vues de la force de frappe qui a été libérée par les assaillants. Les voitures sont couvertes de balles et certaines vitres ont même explosé sous l’impact de la grenade. Mais ce ne sont que des dégâts matériels, donc rien de bien important. L’otage qui était retenu par les braqueurs est parti derrière les barricades constituées des voitures de la police et est en train d’être prise en charge par un des policiers. Il est secoué, mais il va bien, lui aussi. Tant mieux. C’est une histoire, au final, qui finit bien. Et ça te rend légère.
Gilbert finit par prendre la parole et ordonne à ses hommes de baisser leurs armes. Tu n’es pas un danger, comme tu viens de leur faire comprendre. Tu as vu le Major et ses hommes en danger, et tu les as protégés. C’est tout. Les policiers s’exécutent en silence, certain allant s’occuper des braqueurs et d’autres allant dans la banque pour évaluer les dégâts et pour libérer les potentiels autres otages. Tu entends un des policiers demander des renforts ainsi que des équipes médicales. Déjà pour potentiellement soigner les braqueurs, mais aussi et surtout pour les blessés du côté des otages. Qui sait, peut-être que l’otage qui soi-disant a été abattu est peut-être encore en vie. Mais ça, ce n’est plus de ton ressort. Ton regard se porte donc vers le Major, attendant qu’il vienne vers toi et qu’il te parle. Tu ne sais pas trop ce que tu attends de lui. Pas spécialement des remerciements, pas non plus des ordres. À vrai dire, depuis que tu l’as retrouvé dans cette nouvelle vie, tu ne sais pas vraiment que quel pied danser, ni comment l’aborder. Il te parait si mystérieux, si insondable… Son amnésie ne rendant bien évidement pas les choses faciles, bien au contraire.
Sa question tend à te désarçonner, comme tu le redoutais. Qui es-tu ? Une question à laquelle tu as déjà répondu lors de votre première rencontre. Une question, donc, qui ne peut pas être celle-là. A-t-elle un sens caché ? Très probablement. Seulement, tu ne sembles pas le trouver. « Je suis Violet Evergarden. Ancien soldat sous vos ordres reconverti à la fin de la guerre en Poupée de souvenirs automatiques. Et ici je suis une étudiante en psychologie. » Le ton est toujours aussi neutre, tout comme ton attitude qui ne laisse rien transparaitre. Tu te doutes que cette réponse ne lui conviendra pas, c’est pourquoi tu ajoutes « Est-ce qu’il y a un problème Inspecteur ? » pour essayer de démêler le sens de tout ça.
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Lun 15 Avr 2019 - 22:56
Il aimerait comprendre, il aimerait se souvenir, il aimerait trouver du sens à tout ça. Hélas, il n'en voit aucun, il ignore comme une jeune femme peu d'un coup éliminer toute une troupe d'homme armée et s'en sortir sans la moindre égratignure ou presque. Ce qu'elle venait de faire, c'est un peu comme un exploit qui semble irréalisable. Un robot pourrait faire ce genre de chose, mais Gilbert n'a pas tellement connaissance de ce genre "d'objet" bien trop futuriste pour son monde et ce monde n'en est pas non plus peuplé. Alors, comment une femme qui a l'air si douce et innocente peut réussir à mettre hors d'état de nuire des hommes armées, le tout sans utiliser la moindre arme ? Ceci lui donnait l'impression d'être dans un rêve, que ce n'était pas réel ou qu'il était tout simplement déconnecté et que sa perte de mémoire lui avait fait oublier tout un tas de choses. Ce sentiment, il est frustrant, il le déteste ! C'est comme si le monde ne pouvait plus tourner rond et que d'un coup il s'était mit à tourner dans le sens inverse changeant toutes les perspectives de ce qu'il connaissait. C'était peut être le cas, comment pourrait-il le savoir ? Après tout, ce n'est qu'un pauvre type amnésique qui tente de s'en sortir.
Sa question pour Violet n'avait pas vraiment pour but de trouver une réponse. C'était une interrogation personnel, il cherchait à trouver la réponse en sachant bien qu'il n'en trouverait pas le moindre début de réponse. Pourtant, la jolie blonde lui répondit. Elle expliqua qu'elle était un soldat sous ses ordres et qu'elle n'était plus qu'une étudiante ici. Voilà qui était difficile à comprendre et malgré la sensation et l'idée qu'il l'a connait, ne plus s'en rappeler était gênant. Elle lui adressa à son tour une question et que peut-il bien lui répondre ? Que tout va bien ? Non, ça serait faux, car là il est en plein interrogatoire avec lui même, il creuse son esprit sans obtenir ce qu'il recherche. Alors non, ça ne va pas. "Je n'ai jamais vu personne agir de la sorte... comment est-ce possible ?" demande t-il à mi-voix. Lui-même qui est un homme entrainé ne serait pas capable de venir à bout de plusieurs hommes armés seul. Certes, elle avait l'effet de surprise plus la grenade fumigène pour la couvrir, mais quand même... "Et puis... vous êtes une civile, vous n'auriez jamais dû intervenir, c'est dangereux. Vous avez eux de la chance, c'était irresponsable vous auriez pu être blessé !" finit-il par dire comme pour se reprendre et ne pas laisser paraitre sa décontenance précédente. C'est lui qui commandait ici, il devait lui montrer et lui faire prendre conscience du danger. Quelque chose au fond de lui était en train de réaliser qu'il ne voulait surtout pas qu'il lui arrive du mal, comme une sorte d'envie de la protéger. D'un coup, il s'inquiéta en voyant sa manche déchirée. "Est-ce que vous êtes blessé ?" demande t-il en se rapprocha pour vérifier de lui même.
Nicolas Brown
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