Allonger sur son lit Peter tournait la carte entre ses doigts. C'était fait, il avait pris rendez vous il ne pouvait plus revenir en arrière. - oui étant donné qu'on lui a indiqué qu'il ne pouvait se rétracter que la veille- Enfin, il ne voulait pas rebrousser chemin. Mais ce genre de méthode ne lui correspondait pas. C'est se qu'il se disait. Quand son oncle est décédé, jamais au grand jamais et ça n'a effleuré l'esprit de personne dans la petite famille Parker de demander de l'aide auprès d'un pédopsychiatre. Les derniers Parker ont su se soutenir pour se relever de cette épreuve. Si on peut dire qu'on puisse réellement se relever. Il n'avait d'ailleurs jamais parlé de ce qui est arrivé ce soir là, et il ne le ferait certainement pas.

Mais il devait bien admettre qu'avoir parler à Regulus plus intimant avait fini par le soulager. Car désormais il avait une personne avec qui il pouvait en parler librement. D'un autre côté, le revers de la médaille était plus difficile a assumer. Il pensait avoir tourné la page après tout les événements qui ont suivi, et pourtant. Il avait le sentiment de revenir au point de départ. C'est pour ça qu'il avait cédé. Mais aussi par curiosité. Peter imaginait mal Regulus se confier de ses maux à une tierce personne. Alors soit ce monsieur Lecter est très compétant comme l'atteste les commentaires sur internet. Soit c'est un sorcier. Chose qui ne le surprendrait pas. Il s'étonne même d'ailleurs de ne pas l'avoir demandé à Regulus.

Vous vous souvenez je vous ai dis qu'il avait pris rendez-vous ? Vous connaissez le principe ? Une heure précise pour se rencontrer. Certainement parce qu'il devait avoir un planning charger ce monsieur. Faut dire que tomber dans une ville complétement à l'inverse de la sienne ça peu apporter quelques troubles. Mais Peter Parker n'est pas Peter Parker sans son incroyable faculté à ne pas être à l'heure. Et pourtant il y avait pensé toute la matinée. Il finissait par croire qu'il était simplement maudit, qu'on lui a jeter un sort. Le malaise absolu lorsqu'il entra dans la bâtisse. Il n'eut pas le temps pour jeter un œil a se qui l'entoure qu'il se pressa vers la salle d'attente. Devait-il frapper à la porte ? Devait-il attendre ? Aucune de ces deux options ne semblaient lui convenir. A pas de loup il avança jusqu'à celle-ci avant d'y coller son oreille. Peut-être qu'un autre patient avait pris son créneau. Il eut a peine le temps de se poser là question que la porte s'ouvrit, lui faisant perdre l'équilibre durant une fraction de seconde. C'est a cet instant que leurs regards se croisèrent pour la première fois. Et après un silence il se mit a bafouiller en remettant la lanière de son à dos convenablement sur son épaule. « Bonjour je, monsieur Lecter je... Je suis désolé pour le retard je... » bon sang il n'avait même pas une excuse potable sous la main. Il prit une petite inspiration histoire.. de se canaliser au minimum, remettre de l'ordre dans ses pensées qui fusaient à droite à gauche. C'était plus le truc de son meilleur ami Ned les excuses. Même ci franchement elles ne tenaient pas plus la route, autant ne rien dire. Il se mit a fouiller dans son sac frénétiquement. « Je vais vous régler le temps perdu. J'imagine que vous devez être débordé et je veux surtout pas.. risquer de prendre encore la place de quelqu'un qui en plus besoin que moi » dit-il en sortant son vieux porte feuille.

Il aurait bien aimé disparaitre dans la seconde. Et sa tentative pour le faire fût bien veine. Il acquiesce doucement la tête avant d'entrer dans le bureau. A ce moment son regard eut tout le loisir de se balader dans la pièce. La première chose qu'il remarqua fût le manque à l'appel du fameux canapé qu'on voit dans toute les salles de psychiatre dans les films. Tant mieux dans un sens il ne manquerait plus qu'il s'endorme après son retard. Son premier en ces lieux qui n'allaient pas être son dernier au grand damne du docteur. Allait-il avoir la patience nécessaire pour l'attendre pour ensuite le supporter ? Les paris sont ouvert. « Vous avez raison » dit-il dans un sourire qui se veut détendu mais qui n'en n'est rien. Il s'installe donc sur le confortable fauteuil qui lui a été assigné. « Ma tante disait que c'était un truc de charlatant » dit-il sans réfléchir. Faut dire qu'il la comprenait, sa coûte effectivement un bras et il allait certainement perdre un rein si il se retrouve a devoir faire plusieurs séances. Il était parti pour manger des pâtes pendant un mois. Quoique se n'était pas un problème  il adore les pâtes. Et il ne se nourrit que de ça depuis qu'il vit seul. C'est simple, rapide. Enfin, je m'égare. Il se rend bien vite compte de sa maladresse et s'empresse de corriger le tire. « Mais je ne dis pas que vous.. ! Loin de moi l'idée de vous insulter. » Oh ça oui Peter Parker avait de nombreux dons et autres talents. Comme celui de parler avant de réfléchir. Parce que tout allait trop vite, ou bien dans un désordre monstre. Il avait aussi le don de se mettre dans une situation embarrassante tout seul. Comme là. Il était mal parti pour être détendu. « Il y avait des groupes de soutiens avec des professionnels quand j'étais au lycée. Quand j'y repense je me dis que j'aurais peut-être du prendre le temps . »

C'était impensable pour lui de parler à un groupe de personnes comment il a vécu la chose. Même ci la moitié des être vivants ont subi la même terrible fin prématuré. Personne ne le comprendrait. Il ne pouvait pas être entièrement transparent pour protéger sa double identité. Il ne pouvait pas s'exprimer librement alors à quoi bon ? « Ce qui est dit reste ici vous me le promettez ? » demanda-t-il pour se rassurer. « Juré craché, croix de bois croix de fer ? » Je vous l'avais dis qu'il fallait de la patience. Il s'enfonça dans le fauteuil puis quand il se sentit suffisamment rassuré il se mit à table sur les maux qui ont conduit sa venue. « .. Je refais des cauchemars. A répétition, toute les nuits. A part ça je n'ai pas a me plaindre. J'ai des tas d'amis, j'ai même eu la chance de retrouver des proches. Je suis entré à l'université dans le domaine que j'aime. Je fais des petits boulots, je fais se qui me passionne. Tout va bien dans le meilleur des mondes et pourtant...il suffit d'un rien. D'un instant, d'une pensée pour que ça tourne à 200 à l'heure là dedans. Et que tout devienne noir. Comme-ci quelqu'un avait éteint la lumière.. Et ça m'angoisse encore plus parce que ça ne me ressemble pas. Je j'ai peur.. De ne plus réussir a gérer. »

Il allait de nouveau se retrouver dans cette position. A devoir faire remonter ces souvenirs, mettre des mots dessus.  C'est en partie pour ça qu'il voulait rebrousser chemin. Dans un sens qu'est-ce que ça changerait de plus ? Il était marqué par ces traumatismes et eux, sont indélébiles. Il venait néanmoins de faire un pas énorme en venant ici. En parlant même ci il était hesitant, inquiet et sur la reserve'

« Ma thérapie à moi ça a toujours été de m'occuper au maximum. Ca fonctionné plutôt bien, avant. »

Il ne soupire pas. Il ne lève pas les yeux et même, il le soutient du regard, lui répondant en toute simplicité. Ce n'est pas une réaction auquel le Parker est habitué. C'est appréciable, je dirais même réconfortant. En guise de comparaison Peter est l'enfant bavard qui a le don d'agacer les adultes. Si on ne veut pas dire qu'il l'est toujours. Trop de fois il a eu l'impression qu'on ne l'écoutait pas, et bien trop de fois on ne le prenait pas au sérieux. Il n'y avait qu'avec son oncle et sa tante qu'il conservait une relation saine d'échange. Quoi de plus normal pour des parents ? Il avait eu beaucoup de chance il en avait conscience. Peter Parker était chanceux malgré les malheurs qui lui sont tombé dessus à son plus jeune âge.

Le jeune homme commence enfin à se détendre. Il comprend peu à peu qu'il n'a pas affaire à un adulte comme les autres. Ce n'était au fond pas difficile pour lui de parler. Le plus difficile et ça vous étonnera peut-être, mais le plus difficile pour Peter est d'être méfiant. C'est pas quelque chose d'inné chez lui comme le fait avec aisance son ami Regulus. Il a tendance a se fier a se qu'il voit, se qu'il ressent et c'est se qui l'a conduis a faire confiance à Quentin Beck. Un homme qui n'avait rien d'un super héros comme l'a été son mentor. « Non, non.. ! Bien sûr que non » s'empressa-t-il de répondre dans un sourire. C'était une évidence et pourtant, ses activités apporteraient bien un danger pour lui ou les autres si il se loupe. Mais c'est une réflexion qu'il s'efforce a faire taire pour continuer. Au moment du coucher il est vrai que toute es barrières tombent, cèdent et il se retrouve rapidement submerger.

Il avait donc commencer a parler et il se rendit bien vite compte que c'était plus simple qu'avec quiconque. Surement un effet du cadre ajoutant ça cette impression d'être entendu. Si il ne se sentait pas à son aise à son entrée, il se retrouvait déjà dans un état d'esprit.. plus serein. - trop rapide Parker, trop rapide tu n'as donc pas appris la leçon ? - Il écouta le docteur avec attention et il se sentit immédiatement tout drôle. Il l'avait cerner et l'entendre dire était assez déroutant. Il n'était dans ce bureau que depuis quelques minutes et pourtant... « Alors, c'est quoi la solution, ne plus dormir ? Ce n'est pas comme-ci... on pouvait réécrire se qu'il s'est passé » , son regard se détourna pour la première fois. Ca aurait été tellement plus simple. Mais la simplicité ne faisait pas partie de la vie il en avait bien conscience.

C'était le moment qu'il redoutait avec appréhension. Il fallait s'y replonger en étant bien conscient et éveiller. Mettre les mots sur événements douloureux, qui le terrifient. Par où commencer ? Il sembla y chercher la réponse dans se qui l'entoure. « Je... Je suis chez moi à New-York. » il reporta son attention sur ses mains qu'il serraient entre elles. « C'est.. une scène post-apocalyptique. Tout est en feu, les building sont effondré et je suis au milieu de tout ça. Je sais se qu'il s'est passé, je sais que c'est de ma faute, que je n'ai pas assuré. » Ces mots là le blesse, l'écorche à vif. Parce qu'au fond de lui il s'est qu'il marche sur un fil. Il n'aime pas cette réalité, il la refuse il la rejette. Et pourtant il continu, comme un mal qu'on s'empresse de se débarrasser. « Et toute les personnes, tout mes amis que je n'ai pas pu sauver se retrouve autour de moi, en me pointant du doigt. Ils disent se que je sais déjà. Puis quand ils s'approchent, qu'il s'en prennent à moi je ne bouge pas jusqu'à se que je me réveille. Et, je sais je suis certain qu'un jour en regardant par la fenêtre je verrais ce monde post-apocalyptique. Parce que c'est prémonitoire, je le sais je le sens » finit-il par conclure en croisant les bras autour de sa poitrine, le regard désormais posé sur son vis à vis. « Je n'en ai jamais fais, je me fais peut-être des films.. mais je continue de regarder par la fenêtre chaque matin. » Une manie un peu bizarre en soi, assez gênant a avouer. Il sentait qu'il devait continuer. Qu'il devait s'ouvrir d'avantage. D'une manière différent qu'il ne le ferait avec ces amis. Il voulait croire en cet échange.. Il savait qu'il ne pourrait pas poursuivre sans aborder le sujet de sa double identité.

Comme dit précédemment, Parker suivait son instinct, ces sentiments pour accorder ou non sa confiance. Et ce qu'il croyait en ce moment précis était la valeur du pacte de confidentialité entre le médecin et le patient. Parce que Peter était aussi un garçon plein de valeurs. Sur ce point ils ne pouvaient que se comprendre , certainement.

« Si ce n'est pas ce genre de rêves, je peux me retrouver a revivre tout ces moments que j'essaie, oui, de fuir. D'oublier, même ci ce n'est pas possible mais qu'est-ce que je peux faire de plus docteur ? Je.. Je ne fais pas ce que je fais pour me racheter mais, ça m'énerve que ça ne compte pas dans la balance. » il se retrouva lui-même surpris de dire ça. D'évoquer cette frustration sourde. Il était fragile malgré se qu'il renvoyait au quotidien. Et bien malgré ce malaise qu'il ressentait en lui il se sentait prêt. « Je n'aurais pas du être en retard et je m'en veux encore. Mais quand j'ai vu cette femme se faire agresser je n'ai pas pu fermer les yeux. Et quand je commence je.. perds un peu le fil. » il s’interrompt, cherchant ses mots.

« Je préfère ma vie en temps que Spider-Man, plutôt qu'en Peter Parker je dois bien l'avouer. » dit-il un pill gêné sous le ton de la confidence.

« C'est sur... » il ne pouvait qu'avoir raison et pourtant. C'était le moyen de fuir le plus simple à ces yeux qu'il mit en pratique sans réellement s'en rendre compte. Quand il était à New York ses escapades nocturnes avaient fini par être programmé avec soin par sa tante. Il pouvait faire ses trucs de super héros qu'à la fin de ces cours a condition que ses devoirs sont fait. Le Parker n'était pas né de la dernière pluie et avait pris donc pour habitude de faire ses devoirs pendant les cours. Ce qui faisait qu'il n'était pas très bien vu de ses professeurs quand il se faisait prendre. Il n'était pas attentif, son esprit était constamment ailleurs pour combattre l'ennui qu'il ressentait de se trouver en ces lieux. La dernière condition et la plus agaçante pour le jeune héros et d'être de retour à la maison pour 22h. Alors que lui-même et tout le monde sait que New-York s'échauffe d'autant plus la nuit. Mais c'est l'accord que le jeune Parker avait signé pour continuer a porter le costume.

Aujourd'hui il n'avait plus sa tante pour le cadré. Pour lui mettre des barrières. Et en retrouvant ses pouvoirs, son costume, c'était comme revenir des années en arrière avec ce sentiment très plaisant de liberté. C'est ainsi qu'il fuyait le sommeil et qu'il veillait sur cette drôle de ville de jour comme de nuit. Un garçon normal de son âge n'aurait jamais supporté un train de vie pareil. Mais oui, ce sentiment de surmenage lui plaisait. Il se sentait entier, utile et bien vivant. Et ces capacités hors normes l'aidait énormément a ne pas ressentir la fatigue de la même manière que tout un chacun.

« Je pense avoir une très bonne mémoire docteur, » répondit-il en ne pouvant que retenir un rire. Pas par moquerie ou quoi que se soit du genre. Même ainsi présenté il ne comprenait pas comment réécrire le passé. Celui de n'importe qui, mais surtout le sien en cet instant. « c'est surement ça le problème. Si je dois attendre d'avoir une mémoire défaillante... je suis pas sortie de l'auberge. A moins de faire des électrochoc » il se tût un instant avant de reprendre « Mais vous allez pas me faire électrochoc ? » Le film d'horreur quoi. Heureusement qu'on est très loin de ses années et de ses méthodes barbares. Quoi qu'il a déjà eut l'occasion de devoir semer des scientifiques fou qui rêver de pouvoir le disséqué en profondeur. Donc pouvons nous dire qu'on a complétement évolué ? Ce serait un mensonge.

Peter se redressa alors sur son siège. Il n'était pas certain d'apprécier écouté l'analyse de sa propre personne. Les mots clés comme « culpabilité » , « impasse », « impossible » le faisait tiquer. Et de son expression, de sa manière a ne plus réussir a tenir en place il montrait clairement qu'il n'adhérait pas à l'échange. Qu'il aurait bien voulu prendre ses jambes à son cou avant d'avoir a se demander a ce demander de quoi se sentit-il coupable. Mais c'était trop tard, la machine était lancé. Il se saisit de son sac à dos à ses pieds qu'il prit tout contre lui. « Je me sens coupable de tout un tas de choses » marmonna-t-il a voix basse avant de réussir a le répéter plus clairement. « Je me sens coupable de tout un tas de choses, je ne serais pas par où commencer.. » il serre sa prise. Il se sentait tout drôle. Morose. Alors que quelques heures auparavant il se baladait gaiement de toiles en toiles. Est-ce qu'il allait se sentir comme ça à chaque fois, si... fragile. « Je le sais bien, oui. On me le dit tout le temps. Mais je ne peux pas être complétement d'accord. Parce que chaque problème à sa solution. Dans chaque échec il y a une erreur. Donc, je ne pense pas que ça soit complétement impossible. » Il faut juste... être plus malin. Sur les 14 000 605 futurs alternatifs visionné par Doctor Strange, une fois et une seule ils auront vaincu Thanos. Et par son sacrifice, Tony a su leur offrir cette victoire.

Il avait tellement d'admiration pour cet homme qui avait su prendre une place énorme de le monde du jeune garçon. Un père, un mentor, un modèle. Son rôle de père de Peter Parker semblait bien maudit. Toute personne y ont siéger ont disparu de manière tragique. Même Quentin Beck a voulu s'enticher de cette place et il a subi ce même funeste destin.

Non il n'avait pas envie de parler de tout ça. Se le remémorer était déjà assez pénible. Mais à ses derniers mots la tête du garçon se redressa, de surprise dirons nous. « Vous ne connaissez pas Spider-Man ? » ne put-il s'empêcher de répliquer. Il était tellement encré dans sa vie, dans la vie des New Yorkais de son monde qu'il en oubliait parfois que ce n'était plus la même aujourd'hui. Il relâcha alors la prise de son sac pour pouvoir l'ouvrir et y fouiller à l'intérieur. « C'est le nom que je me suis donné quand je porte le costume. » il sortie alors la cagoule écarlate en premier « C'est la base d'un super-héros d'avoir un surnom cool pour protéger son identité alors je vous fais confiance. »

C'était un sujet qui lui plaisait. Il pourrait bien parler de Spider-Man et de super-héros pendant des heures. Heureusement pour son interlocuteur il n'avait pas tout ce temps là a porté de main. Il allait devoir être concis et ne pas trop s'emporter sur des histoires qui n'ont rien avoir avec l'homme araignée.

« Vous aimez le super-héros ? J'ai toujours adoré les super héros. Ils sont forts, ils sont courageux et.. ils apportent toujours l'espoir que tout finira par s'arranger. Et j'ai grandi avec ces modèles, sans pour autant espérer faire partir un jour de leur monde » tient-il a préciser. Il avait cette occasion rare de conter son background super-héroïque. C'est quelque chose qui le mettait dans un meilleur état d'esprit. Il était dans son élément. « Spider-Man c'est la personne que j'aimerais être au quotidien. Il a tout ce que je n'ai pas. Il est fort, courageux, drôle il a cette confiance en lui que je suis incapable d'avoir. Et pourtant c'est bien moi en dessous mais... non, on est pas pareil tout les deux. » était-il forcé de constater. « J'avais quatorze ans quand je me suis fais mordre par une araignée. Elle était pas comme les autres, elle avait été modifié pour pouvoir utiliser son venin à des fins médicinal ou quelque chose dans le genre je ne m'en souviens plus. Je me souviens très bien par contre être tombé dans les pommes. J'étais super malade et le lendemain, je vous le promets, je me suis réveillé collé au plafond. » C'est sûr que raconté comme ça c'était invraisemblable. Et il pourrait bien passé pour un fou par quelqu'un qui n'était pas de son monde. Alors pour prouver qu'il ne l'était pas il allait continuer son explication en cette fois-ci se levant du fauteuil. « Vous ne me croyez pas. » il se mit a regarder autour de lui. Qu'est-ce qu'il pourrait faire ? Il pourrait attraper cette lampe mais ça ne semblait pas assez pertinent a ses yeux. Alors il retira ses chaussures -quelle politesse- en levant la tête vers le plafond. De là il vit le lustre et pour le bien de tout le monde il s'en éloigna pour la présentation. Il fléchit les genoux et n'eut a faire qu'un bond pour que ses mains atteignent le plafond et adhère a sa surface. « Alors ? » Il pouvait aisément se balader sur cette surface comme n'importe quelle autre. Mais préféra écourter cette petite présentation à la vue de son interlocuteur. D'un geste plus gracieux il relâcha sa prise pour retomber sans un bruit dans la position epic et reconnu de l'homme araignée. Et en se redressant il reprit tout naturellement. « Le venin a surement du altéré quelque chose dans mon ADN pour que je me retrouve avec ces facultés, la force, l'adhérence, l'agilité, la petite antenne. C'est comme ça que ma tante l'appel c'est... un instinct qui m'alerte du danger. Je préfère plutôt le terme Spider-sens. » Il avait toujours beaucoup d'affection quand il parlait de sa famille. Il ne perdait pas l'espoir qu'au détour d'une rue il a recroise. Cette ville est si mystérieuse et imprévisible..

Cette araignée lui a donné l'occasion d'être le héros qu'il a toujours voulu être. Et pourtant a cette découverte ce n'est pas la première chose qui lui est venu à l'esprit. Il devait être honnête. Il retourna gentiment s'asseoir. « Mon oncle m'a dit un jour qu'un grand pouvoir, implique de grandes responsabilités. J'ai mis du temps, mais j'ai fini par comprendre. C'est mon don et en même temps ma malédiction. Ma responsabilité c'est toute les personnes que je peux aider avec. Du plus petit au plus grand problème. C'est ce qui me fait me lever le matin, c'est Spider-Man. »

Il souffla l'air soulagé de ne pas avoir besoin d’électrochoc. Mais est-ce qu'il voulait dire par là que c'est une pratique encore courante ? Ca faisait froid dans le dos. La science du cerveau n'étant pas dans son domaine il n'avait aucune idée des pratiques utilisé en psychiatrie. Mise a part l'hypnose qu'on pouvait voir dans moult film. Les électrochoc oui, un bien joli programme qu'il n'espérait pas avoir à vivre un jour. Nous n'étions pas dans un film d'horreur pas ?

Les mots du docteur le touche profondément. De ces mots il ne pouvait que penser à Tony. A son sacrifice mais aussi aux conséquences que ça a engendré. Au nombres de personnes que ça a affecté, lui y compris. Il avait laissé derrière lui sa femme, sa petite fille. Il a su sacrifié sa vie de famille paisible pour pouvoir ramener la moitié de la population manquante.

« Bien sûr, sans hésiter », affirma-t-il avec conviction. Dans son siège il finit par s'enfoncer. « Oui j'ai déjà lu des articles sur internet. C'est plutôt péjoratif. Je n'attends rien de personne moi. Et si vous pensez ça » il eut un moment d'hésitation « comme Doctolib, vous avez tord. »

Comme beaucoup de monde il s'était perdu dans les méandres d'internet. Là ou le vrai et le faux s'entre mèle au point qu'il en est impossible pour un jeune esprit de différencier toute les nuances. Il ne s'était pas du tout retrouver dans les mots de l'article qu'il avait lu sur le sujet. (juste ici  ) d'où sa réaction. Il ne se voyait pas comme quelqu'un de malfaisant avec des intensions caché. Etait-il comme il est écris de narcissique, de toxique ?

Si la conversation n'avait pas dévié sur Spider-Man il se serait surement refermé comme une huître. Car entendre des vérités qui font mal est une chose, se faire traiter de narcissique en est une autre pour le jeune Parker. « C'est l'homme le plus sage du monde » ne put-il s'empêcher de confirmer avec cette tendresse toute particulière. « Oui je sais mais... je ne serais pas comment l'expliquer. Regardez par exemple, il y a cette fille dans ma classe. Super jolie, super intelligente, super tout quoi. Je l'ai sorti d'une mauvaise situation en temps que Spider-Man et depuis on parle super bien. On a des super conversations. -Oui je le sais très bien, c'est pas bien du tout. Et je dois vraiment arrêter ces rendez-vous. Mais ça fait deux ans que j'essaie de lui parler. C'est dans ces moments là que j'ai l'impression.. qu'il y a vraiment moi, et Spider-Man. Mais j'ai conscience de tout ça je ne suis pas fou » tient-il a ajouter. Craignant le fait d'être pris pour un déséquilibré.

Pour le coup ils passaient vraiment du coq à l'âne. Et parler de sa famille en vu de son passif peu paraître compliqué et pénible. Mais ce n'est pas se qu'il ressentait en ce moment. Il n'avait jamais eu l'occasion depuis son arrivé de parler d'eux. C'était une perche qu'il était bien heureux d'attraper.

« Eh bien, j'ai toujours vécu chez mon oncle et ma tante. Ils sont géniaux, je suis très chanceux qu'ils m'ont accueilli. J'imagine que je suis arrivé comme un cheveu sur la soupe et pourtant, ils m'ont toujours considéré comme leur fils. » il pouvait continuer ainsi pendant des heures. Mais il n'avait pas ce luxe là. « Mes parents m'ont confier à eux quand j'étais enfant. C'est ma tante qui m'a expliqué qu'ils sont parti pour le travail et que.. l'avion où il étaient avait eu un accident. Elle ne les aimait pas beaucoup. J'imagine qu'elle était en colère contre eux de m'avoir abandonné. »

May et Ben Parker étaient ses parents. Il n'y avait jamais eu sujet a débattre. Du moins... jusqu'à un nouveau deuil. Si parler de ses parents lui provoqué des sentiments mitigé. Poursuivre sur la décès de Benjamin était plus délicat pour le garçon. « Mon oncle lui... il, il a été assassiné par un voleur. C'était .. j'avais mes pouvoirs depuis quelques temps. Mais je faisais l'imbécile avec. Je me souviens très bien de cet homme. Il se faisait poursuivre par un policier. Et j'aurais pu l'arrêter. Facilement, tellement facilement... mais je l'ai pas parce que je suis bête. J'ai pas arrêté ce sale type quand j'en ai eu l'occasion et il a tué mon oncle. Il, il est mort, et tout ça c'est de ma faute.... » C'était Ben qui finalement eu raison de lui. Plus il avançait dans son récit plus la culpabilité s'infiltrait dans ses veines comme un poison. Il n'avait jamais raconté cette histoire à personne, pas même à son meilleur ami, ni même à Tony. Il passa frénétiquement ses paumes sous ses yeux humides sans pour autant réussir a s'arrêter. Il avait réellement l'impression que le poids de sa culpabilité lui écrasé la poitrine. L'empêchant presque de respirer.

« Je suis vraiment désolé je, pardon. C'est pas à moi de... je n'ai pas vos doctorats après tout » ajouta le gamin confus en bafouillant. C'était bien une manie des gens de nôtre époque. Internet est la clé d'un savoir immense mais aussi de tout un tas de bêtises. Et parfois ce trop plein d'informations peut nous faire croire qu'on peut rivaliser avec un professionnel. L'automédication est devenu courante pour ne pas avoir a s'embêter. En voulant guérir un problème physique ou même psychologique on se retrouve a empirer la situation. Et Peter ne dérobait pas à la règle. Il avait beau être un petit génie , il avait baigné dans ce monde devenu de plus en plus complexe. Où les apparences sont crucial. Et on aura beau dire qu'on se moque de se que pense les autres … C'est un mensonge.

Peter Parker tenait a se que son image soit immaculé. Et c'est le cas, peu de super-héros peuvent s'en venter. C'était ses valeurs qu'il voulait partager à la population mais aussi à ses compagnons super-héroïque. La mort n'était pas une solution. Mais nous y reviendront.

C'est bien pour ça qu'il a très mal vécu les fausses accusations sur le mort de Quentin Beck. Son identité révélé au grand jour et par-dessus le marché, tout le monde le prenait pour un assassin. Pour un génie du mal. C'était son image qui avait été bafouer. Sa personne, ses amis, sa tante... Tout le monde a du payer pour un acte qu'il n'a jamais commis. Il en était malade.

Peter écoute et comprends ses mots. Il est instantanément rassuré. C'est bien la première fois qu'il se confit ainsi. Avec autant de facilité. Surement cet effet qu'un patient à face un homme en blouse blanche. Un bien un costume de pompier. Parfois la tenue où le grade de la personne nous met instantanément dans un climat de confiance. Ce n'est pas toujours une bonne chose d'ailleurs... « C'est vrai ? C'est gentil... » ces mots lui touche et lui donne réellement du baume au cœur. « Il m'est déjà arrivé, d'avoir le sentiment inverse. » Fût un temps il ne rêvait que de ça, de retrouver sa vie d'adolescent, de faire un break. Il regarda son masque d'un air songeur en racontant : « Il y a eu une énorme guerre. C'était, carrément effroyable mais on a gagné. Oui, on a gagné. Et on a perdu en même temps. » Le deuil de son mentor, les conséquences du retour de la population, les nouveaux mouvements terroristes et j'en passe... « Je voulais tout arrêter. Faire une pause. Et.. finalement reprendre la vie que j'ai laissé de côté. » il a un petit sourire en y repensant. « C'est carrément impossible. Mais quand je suis arrivé ici, que j'ai perdu mes pouvoirs j'en ai vu... une occasion. Celle d'être Peter Parker. Mais comme vous voyez : chassez le naturel, il revient au galop. C'est complément moi. »

Il était revenu presque serein. Presque détacher au moment de parler de ses parents. Il ne savait pas grand chose sur eux, il n'a pu les connaître que par les dire de sa tante -qui faisait au mieux pour contenir son dégout envers les parents Parker. Et de son oncle, pour dire donc : deux mondes différents. Benjamin aimait et admirait son frère Richard qui avait très bien réussi dans la vie. Il était sur que Richard et Mary avait eu une très bonne raison de partir ce soir là.

Quand il s'agissait de parler de son oncle. C'était une tout autre histoire pour Peter. La culpabilité qu'il ressentait été immense. Il dit non de la tête. Il portait ce secret depuis ses quatorze ans. Il avait cette colère envers lui-même depuis tout ce temps. Il ne pouvait pas, et en même temps il ne voulait pas s'en défaire. C'était son fardeau. Après avoir effacer les traces humides sur ses joues il prit une inspiration. « Vous voulez pas plutôt que je dessine des arbres ? » lança-t-il sur un ton mi humoristique mi sérieux. C'était comme ça qu'il fonctionnait. La fuite, c'est un domaine commun.

C'est a contre cœur qu'il se prêta au jeu sans savoir si il en était capable ou non.Alors il ferma les yeux, respirant doucement. Cherchant dans le fond de sa mémoire ce moment. Ce soir où il lui a fait face. « Je l'ai recherché toute la nuit. Je suis arrivé avant la police. Quand j'entre... il ne sait pas qui je suis mais moi, je sais très bien qui il est. » il s'arrêta un instant avant de reprendre. « Je veux qu'il sache pour qui je suis ici. Que c'est terminé. » Il se sent mal, au fond de lui il bouillonnait de rage. Même ci ça ne servait a rien d'y penser il ne pouvait que regretter de ne pas l'avoir frapper plus fort. Il rouvre les alors les yeux, stoppant net l'exercice en terminant par : « Je l'entoile et j'appelle la police. » Aussi simple que ça. Une évidence. Il ne devait pas penser autrement.

« On ne gagne jamais vraiment dans ces moments là » finit-il ainsi son récit. C'est une constatation qui a été difficile pour lui d'assimiler. Il était revenu, ils avaient combattu, vaincu. Mais au moment de retourner à la vie normal plus rien n'était comme avant. Il y avait toute la ville a reconstruire de nouveau. Le monde du jour au lendemain se retrouva surpeuplé. Cette partie de la population que tout le monde pensait perdu à jamais est revenu. Créant de nombreux problèmes d'ordre politique, financier mais surtout humain. A son retour les Parker se retrouvèrent tout deux à la rues. Durant l’éclipse une autre famille a pris place dans leur appartement. C'était un problème qui arriva à un tas de gens. Le monde entier portait le deuil d'Iron Man, et Peter plus que quiconque. Cette année post-éclipse a été vraiment difficile. A croire que claquer des doigts pouvaient tout arranger. (désolé Tony, je voulais pas faire ce jeu de mot)

Prendre le droit chemin, la bonne direction n'est pas aussi simple qu'on le pense. Les mauvais choix comme la vengeance sont toujours plus simple a emprunté, ils sont tentant. On se trouve de fausses excuses pour se dédouaner mais la vengeance aux yeux de Peter Parker n'a rien de thérapeutique. Le mal engendre le mal et la boucle devient sans fin. Le plus difficile, et donc l'effort a faire c'est d'en sortir sans être souillé. Ce n'est pas facile, mais beaucoup de personnes ne font même pas l'effort de le faire. Et c'est triste.

« Bien sur que oui » répondit-il dans l'immédiat comme une évidence. « C'est la seule chose a faire. Vous auriez fait la même chose que moi. » Parce que dans l'imaginaire de Peter Parker, les personnes respectables comme les médecins, les pompiers ou les forces de l'ordre prendront obligatoirement la bonne direction. Son mode de pensée peut-être un peu trop simpliste était très influencé par ceux qu'il désigne comme des héros. Mais encore plus son oncle. C'est grâce à lui qu'il a pu être le garçon qu'il est aujourd'hui. Peut-être n'aurait-il pas été le même avec ces parents constamment en voyage pour le travail. C'est une question qui mérite réflexion. Et il est facile de déduire que Peter Parker ne serait pas la même personne sans Benjamin comme figure paternel.

Il est vrai que son tord dans un sens est d'être trop spontanée. De ne pas se poser et prendre le temps de réfléchir. Il croise les bras contre sa poitrine alors que l'atmosphère calme et sereine lui souffle dans l'oreille de prendre le temps. Est-ce la première chose qu lui est passé à l'esprit ? Pas exactement.

Et quand on prend le temps.. les choses deviennent plus clair. Le voile disparaît et laisse transparaitre quelque chose de dérangeant. Qui n'est pas en adéquation avec les valeurs que Benjamin lui a inculqué. « Ce n'est pas la première intention qui compte » dit-il après réflexion. « Mais les actes qui s'en suivent. J'aurais pu faire tout à un tas de truc à la place. J'aurais pu me venger. Mais qu'est-ce que ça m'aura importé ? Ca... ca ne va pas ramener mon oncle. » il s'interrompt en sentant sa gorge se nouer. « Quoi que je fasse, quelle que soit ma détermination, ceux que j’aime finirons toujours par payer. Savoir ce type derrière les barreaux ne va rien arranger non plus. Mais peut-être que comme ça, j'empêche quelqu'un d'autre de vivre ce que j'ai vécu. En faisant le bon choix. Ce sont nos choix qui déterminent qui nous sommes, et nous pouvons toujours choisir le bien.  »

Petit à petit Peter comprenait de lui même la marche à suivre. De reconnaître ce besoin de prendre le temps, d’approfondir ses réflexions. Cette première intention, celle qu'il renie de but en blanc est a ces yeux un réflexe humain. Les émotions trop intenses sont bien capable de nous pousser a faire des choses impardonnables. A soi de juger si cette pensée deviendra un fait ou non. Mais même avec cette façon de pensée, il en était mal à l'aise rien que d'y repenser. Il ne voulait pas être de ces héros qui tue leur ennemi, ou les abandonnes a leur triste sort dans une situation dangereuse. Il voulait être juste, un exemple pour les plus jeunes comme Benjamin l'a été pour lui.

« Je trouve personnellement qu'elle est très bien a sa place. » Mise sous clé dans un coin très très éloigné de son esprit. Il ne voulait pas penser a cette option. Il s'entêtait à ce dire qu'il avait fait le bon choix d'appeler la police. Et qu'il continuerait de le faire le temps que de l'air traverse ses poumons.

Alors que dans le fond, il n'était pas satisfait de cette tournure. Personne ne le serait dans son cas, même après une condamnation à la hauteur du crime commis. Rien de tout ça, aucun juge, pas même la peine de mort ne pouvait panser cette plaie. On lui avait arraché son oncle. Sa dernière figure paternelle. Chaque jours de sa vie il va devoir avancer sans lui, sans ses conseils. Il n'aura jamais l'occasion de voir Peter amoureux. Peter n'aura pas eu la chance d'avoir cette discussion gênante entre un père et un fils. Tout les grands événements de sa vie seront marqué par l'absence de Benjamin.Sa remise de diplôme, chaque anniversaire, chaque noël, son mariage.. Il ne sera présent que dans son imaginaire. Est-ce que je fais les choses bien ? Est-ce que tu es fier de moi ? Personne n'était capable de lui rendre se qu'on lui avait arraché.

Il ne cessera de se poser ces questions et d'y répondre par lui-même. Un tas de questions, un vide immense, une absence mais surtout naquit une colère sourde. Retenu depuis ce soir-là.

« C'est vrai mais … il ne faut pas le voir comme ça. Je veux même entrer dans la police, c'est mon projet pro du moment. » il prend un instant pour remettre de l'ordre dans ses pensées. « Je considère Spider-Man comme, un coup de main pour la police. Je trouve que je leur facilite les choses. » Eux ne sont pas vraiment de cet avis, et il ne comprenait pas pourquoi d'ailleurs. « J'imagine... qu'ils doivent avoir beaucoup a faire. Mais quand j'avais quatorze ans je ne comprenais pas pourquoi ils mettaient autant de temps pour retrouver son assassin. » il se tut un instant, comme recherchant dans sa mémoire. C'était si limpide. « Ça me mettait en colère. Parce que j'étais certain de pouvoir le trouver avant eux. » Il s'arrêta avant de passé une main sur sa nuque. Il voyait désormais la chose sur un angle tout nouveau. Et il pouvait donc constater : « C'est un peu prétentieux.. » constata-t-il. Il ne pouvait pas changer ça. C'est ainsi que ça s'est passé. C'est ce mélange unique de sentiment intense qui l'ont poussé a mettre le costume. Sans tout ses facteurs la donne aurait pu être très différente.

Peter écoute, attentif il assimile chacun d'un mots d'Hannibal. Il avait encore une fois raison sur toute la ligne. Il prends enfin le temps de la réflexion.

« Je suis obligé de caché cette partie de moi. Pour tout un tas de raisons mais surtout pour eux. Est-ce que je peux dire que le risque est consenti si ils ne connaissent pas le danger d'être a mes côtés ? »

Il était d'ailleurs un des rares super héros a caché son identité. Alors que Iron Man, Captain America, Black Widow et tout les autres, leur nom n'étaient pas un secret. Parce qu'ils avaient de l'expérience, une certaine renommé et surtout... Ils étaient capable à eux seul de protéger leur famille. Est-ce que Peter peut se vanter de la même chose ?

« Je pense, qu'on est tous conscient du poids que l'on veut mettre d'un côté ou de l'autre de balance » répondit-il à la fin. C'était exactement l'image de son mode de pensée. Peter Parker n'était pas un saint dénué de toute tache. Il avait lui aussi un poids, certes moindre, dans côté sombre de cette balance imaginaire. Et naïvement il souhaitait mettre tout le poids possible du côté du bien. Alors que le monde est bien plus complexe que ça. Une décision peut être bonne et mauvaise à la fois. Parfois le choix du bon se retrouve hors de porté. Où sans le vouloir on peut se retrouver a prendre de mauvaises décisions. Qui est capable d'en juger ?

En tout cas il devait l'avouer, il appréciait énormément ce moment.

Il eut un sourire quand Hannibal lui affirma que ça n'avait rien de prétentieux. L'image de l'homme araignée avait une importance toute particulière pour lui, pour Peter Parker un peu moins. Spider-Man a rapidement su se faire une place dans le cœur des New-Yorkais. Il n'avait pas besoin de faire d'efforts pour entretenir son image de Super-Héros mais il y avait des moments où un seul choix pouvait avoir un impact conséquent. Il aurait très bien pu laisser le Vautour s'enfuir. Avec son armure en piteux état, le père de famille aurait certainement explosé en plein vol. Il aurait pu retourner les drônes contre Quentin Beck et tout ces acolytes. Il aurait pu... être un vrai Vengeur.

Peter écoute attentivement les mots d'Hannibal et, ils sont toujours plein de sens. Encore une fois, il tape dans le mille et chasse le brouillard qui s'était immiscé dans son esprit. Et tout devient plus clair. « Vous avez raison. Je vais leur dire. Je vais être, plus transparent. » Et ainsi il se sentirait certainement mieux, de ne plus avoir l'impression de mentir en permanence. C'était donc la première étape pour lui.

Et encore une fois, il ne pouvait qu'être d'accord. « C'est vrai. » Et c'était désolant comme le monde pouvait être d'une complexité... « C'est bien pour ça que je suis là au final. Tout ces cauchemars viennent de cette peur que » il s'arrête un instant pour réfléchir à la formulation adéquate « Qu'en voulant faire le bien … J'apporte plutôt le chaos. »

Il avait une vision clair de sa propre balance. Est-ce qu'Hannibal voyait la même chose ? Est-ce qu'elle resterait la même d'ici demain, dans un mois ou même dans un an ?

Le visage du jeune garçon semble reprendre son éclat d'antant quand Hannibal propose son aide pour son projet professionnel. Il eut quand même un instant d'hésitation, peu à l'aise avec l'idée du pistonnage. Le Parker était le premier à tendre la main. Mais quand il s'agissait d'échanger les rôles... c'était une toute autre histoire. Refuser un petit coup de pouce serait complétement stupide au demeurant. Alors il accepta, avec un plaisir non dissimulé. Et c'est ainsi que se clôtura la première séance de Peter Parker. Qui fût riche et finalement passionnante. Il ne savait pas exactement où tout ça aller bien le mener. Mais il avait déjà hâte d'être au second rendez-vous.

Finalement, il avait adopté la thérapie.
Et à la prochaine pour ne perdre un seul instant, il sera à l'heure.