Grindelwald n'aurait jamais imaginé qu'un jour, il puisse diriger une entreprise de moldus. Et pourtant, cela faisait désormais deux ans qu'il vivait comme un simple moldu, dépourvu de ses pouvoirs depuis son arrivée dans cette étrange ville. Il se rappelait encore comme si c'était hier l'apparition de cette lune rouge dans le ciel cette nuit-là, après que Croyance et Queenie aient rejoint son camp. Les évènements à Paris s'étaient déroulés presque exactement comme prévu. Un de ses partisans l'avait trahi et une autre sorcière qu'il pensait la convaincre s'était inutilement sacrifiée. Mais dans l'ensemble, il avait été content. Il recherchait effectivement à mettre la main sur Croyance, un Obscurial depuis un bon moment car c'était une immense source de pouvoir. Et pour mener à bien son projet, Grindelwald devait nécessairement s'entourer de puissants alliés. C'était également pour cette raison qu'il recherchait les reliques de la mort, afin d'augmenter son pouvoir et ses chances de conquêtes. Et dans le lot, une puissante légilimens l'avait rejoint. Bien que possédant de grands pouvoirs, Grindelwald n'avait cependant jamais eu la capacité de lire dans les esprits des autres. C'était Albus qui avait hérité de ce précieux talent. Aussi, Queenie s'avérait être une précieuse allée, d'autant plus que sa sœur était une Auror et en temps voulu, ça pèserait dans la balance. Le mage noir s'était retiré à la nuit tombée, admirant le ciel tout en réfléchissant à ses prochaines actions lorsque la lune rouge était apparue.
Vivre comme un moldu, ce n'était pas si désagréable. C'était simplement étrange de ne plus avoir de pouvoirs magiques. Et parfois, il devait admettre que c'était agaçant de ne pas avoir recours à la magie pour exécuter les actions de la vie courante. Mais comme toujours dans sa vie, le blond s'était habitué à cette vie. S'il avait perdu ses capacités magiques, il n'en restait pas moins une personne charismatique qui parvenait facilement à manipuler les gens par de belles paroles. C'était ainsi qu'il était devenu le patron de cette grande entreprise pharmaceutique. En vérité, ce n'était rien de plus qu'une simple couverture pour reprendre ses activités et ses recherches. Il ignorait totalement si les reliques existaient dans ce monde, alors il élargissait les possibilités en s'intéressant à toutes sortes d'artefacts. En parallèle, il essayait de rassembler à nouveaux des partisans. Cela prenait du temps bien évidemment car sans pouvoirs magiques et donc démonstrations, c'était assez difficile de convaincre les gens de rallier une cause qui ne semblait n'avoir aucun sens. Mais Gellert Grindelwald était un homme patient. En temps voulu, il savait qu'il obtiendrait ce qu'il convoitait. Un jour, il mènerait les sorciers vers la gloire, les faisant enfin sortir de l'ombre afin qu'ils n'aient plus ni à se cacher, ni à craindre les moldus. Ce jour-là, il convoqua Queenie sa plus fidèle alliée dans cette ville depuis son arrivée. En fait, elle était arrivée pratiquement en même temps que lui. Elle aussi avait perdu ses pouvoirs, mais pour le moment le blond faisait avec.
- Alors ? Quelles nouvelles ? demanda-t-il à la jeune femme dès qu'elle fut entrée dans le bureau.
Il lui avait en effet confié la mission d'essayer de son côté de rassembler des partisans, tâche dont il s'acquittait également dès qu'il avait du temps.
Dernière édition par Gellert Grindelwald le Sam 8 Jan - 17:37, édité 3 fois
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Mar 28 Sep - 10:45
Une assistante pas comme les autres
feat Gellert Grindelwald
Internet... Quel étrange outil que celui-ci. En plus de deux ans, tu as plus que largement eu le temps de te familiariser avec ce dernier, mais cela ne t'empêche pas de continuer de l'observer avec une sorte de circonspection. Le regard finalement détourné de l'écran après de vaines (mais habituelles) recherches, tes yeux dérivent vers une autre sorte d'écran, celui de ton portable, sur lequel tu lis un message de Grindelwald, qui te propose d'aller le retrouver, sans doute pour faire le point. Etrange société que celle-ci, où les écrans servent de rempart à une grande majorité de vos interactions...
Dans un soupir las, tu éteins ton ordinateur, résignée. Ce n'est pas encore aujourd'hui que tu les retrouveras, mais ce n'est pas une surprise. Ces recherches assidues sont devenues davantage une parade, une manière d'occulter tes angoisses et de t'apaiser qu'une source d'espoir réel. Parfois, tu te fais une raison, tu te dis qu'ils ne sont pas là. A d'autres moments, tu songes au contraire. Ils sont ici. Si tu ne les retrouves pas, c'est parce qu'ils ne veulent pas que tu les trouves. Tina ne te comprends plus, ça faisait des mois qu'elle ne te comprenait plus, bien avant que tu ne prennes la décision de celui qu'elle considère - à tort - comme le problème alors même qu'il est la solution. Ta relation avec Jacob avait creusé un fossé entre vous, et vous n'étiez pas parvenues, ni l'une ni l'autre, à le traverser pour vous rejoindre. Oui, même si elle doit être là, Tina doit te considérer comme un cas désespéré. Alors la chercher ne sert sans doute à rien. Pas plus que ne doit être utile ta recherche désespérée de Jacob... Mais tu aurais tant besoin de lui... Ne serait-ce que le voir, juste poser les yeux sur lui, et tu te sentirais mieux.
Mais ils sont introuvables. Ici, tu n'as qu'un seul et unique point d'ancrage, et c'est Grindelwald. La solitude profonde, viscérale que tu ressens autrement te rend d'autant plus dépendante de son bon vouloir et de son autorité. Il t'a prise sous son aile, et même dans ce monde étrange qui vous prive - temporairement, l'espères-tu - de tes pouvoirs, il te donne l'espoir d'un monde nouveau, qu'il bâtira avec ton aide, et qui donnera raison à toutes tes espérances. Ce que tu gardais de lucidité s'est doucement évaporé au profit d'une dévotion et d'une loyauté aveugles. Travailler pour lui, que ce soit dans ce travail de façade qui ne fait que vous servir de façade ou pour remplir les missions plus spécifiques qu'il t'adresse, est devenu ton objectif le plus précis... Quand tu ne perds donc pas ton temps à espérer retrouver la trace de ceux que tu continues d'aimer plus que ta propre vie en dépit des circonstances.
A peine as-tu mis un pied dans son bureau que Grindelwald te propose de rentrer dans le vif du sujet, ce qui te convient tout à fait. Tu sais ce qu'il attend de toi, et tu fais au mieux pour te montrer digne de son attention et de sa confiance, même si tu te sens évidemment limitée par l'absence de tes pouvoirs, et plus encore par l'absence de tes dons de legilimens, qui étaient ton plus grand atout. A certains moments, tu te sens apaisée, sans eux. L'écho de pensées extérieures aux tiennes a cessé de t'assaillir, et ce serait presque reposant. Mais le plus souvent, tu te sens démunie. Tu as construit la grande majorité de tes interactions, de ton rapport aux autres à partir de la lecture de leurs pensées, involontairement, mais très sûrement. Là, tu dois interpréter des signes que tu ne te hasardais pas à discerner jusqu'alors, tu n'en as pas besoin.
"J'ai approché une jeune sorcière qui a récemment retrouvé ses pouvoirs, Lily Evans. Elle est brillante. Malheureusement, elle est aussi entièrement dévoué à Dumbledore", commences-tu, sachant qu'aucune des informations que tu peux lui communiquer ne sont très heureuses. "J'ai aussi eu vent du saccage d'une librairie, visiblement ordonné par des sorciers. Je pense qu'ils recherchaient quelque chose en particulier. Un grimoire ? Un artefact ? L'un des libraires est un sorcier, lui aussi."
Ce monde était aussi étrange que fascinant, Grindelwald devait l'admettre. À défaut de ne plus avoir ses pouvoirs, il avait internet. Alors c'était ainsi que les Moldus fonctionnaient ? Il fallait l'admettre, c'était plutôt ingénieux. Pas aussi pratique que la magie, mais utile tout de même. Pour quelqu'un qui débarquait du début du siècle passé, le mage noir s'était plutôt bien accoutumé à toute cette technologie. Le blond avait toujours été après tout habile et à apprendre très vite. Autrement, il ne serait jamais devenu celui qu'il avait été dans leur monde. Internet lui permettait de trouver des gens et de proposer des meeting. Le problème, c'était que sans ses pouvoirs, il ne représentait plus du tout une menace et n'avait aucune emprise. De belles paroles, oui c'était fort utile, mais sans démonstration de ses talents, il ne pouvait malheureusement convaincre pratiquement personne. Mais Grindelwald était un homme patient, très patient. Il avait mis des années avant de trouver la baguette de Sureau ou de parvenir à prendre de l'importance dans le monde magique. Alors que représentait deux années ici ? Pratiquement rien pour lui. Il savait qu'en temps voulu, il trouverait le moyen de récupérer ce qu'il avait perdu d'une façon ou d'une autre.
Malheureusement, les choses n'étaient pas aussi simples. En effet dernièrement, il avait revu nul autre que Albus Dumbledore, après plus de 20 ans. Des échos, il avait simplement eu des échos concernant son vieil ami et amant pendant qu'il voyageait à travers le monde et réalisait leur rêve. Mais jamais ils ne s'étaient revus, l'un comme l'autre cherchant à s'éviter. Le pacte de sang entre ses mains, il savait qu'ils ne pourraient pas s'affronter et c'était tout ce qu'il lui fallait parce qu'Albus détenait la puissance nécessaire pour l'affronter dans un duel. Et même en ayant possession de la baguette de Sureau, il n'était pas certain de remporter ce duel. Voilà pourquoi il n'avait jamais remis les pieds au Royaume-Uni. Inutile de forcer le destin. Honnêtement, Gellert ne savait pas très bien quoi penser de sa rencontre récente avec Albus. La conversation était restée courtoise, mais cela ne les avait mené nulle part. Mais au fond de lui, il devait admettre qu'il avait été ravi de le revoir. Car malgré ses ambitions, le blond conservait des regrets et certains sentiments le concernant. Un jardin secret qu'il préférait la plupart du temps enterrer pour mener à bien leur projet.
Les mains croisées dans son dos, Grindelwald avait convoqué Queenie dans son bureau afin de faire le point sur leur avancée. Il ne s'attendait pas à de grandes révélations cependant. Tout comme lui, elle avait perdu ses pouvoirs, même celle de lire dans les pensées des autres. S'il l'avait approché, c'était bien en partie pour ses dons de legilimens, mais aussi parce qu'elle était la sœur de Tina Goldstein, une Auror qui s'était alliée à Scamander pour lui mettre des bâtons dans les roues. Et si dans un premier temps, elle représentait une certaine garantie, il s'était vite rendu compte à quel point elle était douée et qu'elle lui était pleinement dévouée. Apparemment, elle croyait profondément en lui ainsi qu'à ses promesses de changement pour le futur des sorciers. Bien sûr au début, il avait fallu qu'il s'assure de sa loyauté totale. Elle pouvait à tout moment se retourner contre lui et retourner vers sa sœur. Mais, cela ne semblait pas être ses projets. Alors puisqu'ils étaient seules dans ce monde, ils avaient appris à se serrer les coudes en quelques sortes et une confiance avait commencé à naître entre eux.
- Ah Albus... toujours là quand il ne faut pas. Garde donc un œil sur elle, sait-on jamais ce que Dumbledore lui a confié comme mission. Je me charge de lui. Une librairie saccagée par l’œuvre de sorciers ? Nous sommes donc plus nombreux que prévu ici. Il va nous falloir surveiller cela de près ma chère Queenie. Peut-être parviendrons-nous à convaincre certains d'entre eux. Et sinon du changement dans tes pouvoirs ?
••.unbreakable
Invité
Jeu 21 Oct - 10:47
Une assistante pas comme les autres
feat Gellert Grindelwald
D'Albus Dumbledore, tu ne connais que des on-dits. Toi-même, tu n'as jamais eu l'occasion de le rencontrer, mais tu sais en revanche que Newt le tenait en grande estime, tout comme tu sais qu'il est redoutable et aussi, que Grindelwald est lui ont un passif sans doute plus complexe que celui que l'on attribuerait à deux vieux ennemis cherchant à se mettre des bâtons dans les roues (même si tu n'en devines pas plus). Tu sais le plus important, et c'est qu'il faut se méfier de lui, et qu'il est peut-être l'adversaire le plus redoutable à la cause à laquelle ton interlocuteur a si bien su te convertir que tu bois dorénavant ses paroles sans jamais envisager de les remettre en question.
Tu hoches la tête quand il te demande de garder un oeil sur Evans. Tu y comptes bien, et puisqu'elle t'est sympathique, ce ne sera pas si difficile, par ailleurs. Qui sait, tu parviendras peut-être ainsi à obtenir de nouvelles informations qui vous permettront de prévenir les actes de Dumbledore avant qu'il n'intervienne ? Possible... ce serait sans doute plus simple pour toi si tu avais récupéré ton don, malheureusement, ce n'est pas encore le cas.
"Je vais m'y employer autant que possible", réponds-tu quand il te fait remarquer que s'ils sont de si nombreux sorciers ici, il sera donc temps d'essayer de les ranger à votre cause si vous le pouvez.
Tu en as la ferme intention. Tu sais bien qu'il est nécessaire que vous renforciez vos rangs si vous voulez arriver à quoi que ce soit. C'est une chose que tu n'ignores pas et que tu ne négliges évidemment pas, par la même occasion. D'autant qu'avec Grindelwald, tu te sens perpétuellement à l'essai. Ton besoin de faire tes preuves est constant, inépuisable, inévitable. Tu veux prouver que tu as ta place à ses côtés, et pour cause, s'il décidait que tu ne lui étais plus utile, tu n'aurais plus rien, plus personne. Il est le seul repère qu'il te reste dans ce monde. C'est aussi pour cette raison que tu t'inquiètes tant de ne pas retrouver tes pouvoirs... Tu n'es pas complètement naïve, tu sais quel atout tu représentes pour lui, ou plutôt quel atout représentent tes talents de legilimens à ses yeux. Tu ne te leurres absolument pas sur la question. Et donc, si tu ne retrouves pas ce don qui importe tant pour toi et sans lequel tu n'as plus le sentiment d'être que la moitié de toi-même... tu perds tout.
"Pour le moment, les choses n'ont pas vraiment changé...", tu déplores doucement. "Je crois saisir quelques pensées, par bribes, mais peut-être que ce n'est que le fruit de mon imagination..." Tu es déçue de ne pas pouvoir donner d'autre réponse à ton interlocuteur, mais tu ne peut pas mentir, après tout. "Et vous ?"
En dehors d'Abelforth, le frère cadet des Dumbledore, personne ne savait que lien exactement avaient entretenu par le passé Albus et Gellert. Les plus érudits soupçonnait plus que de simples ennemis. Cependant, leur histoire d'amour avait été gardé secret. L'un comme l'autre n'était pas prêt à en parler à qui que ce soit. Pour sa part, Gellert n'en avait pas honte, simplement qu'il estimait que ce détail était préférable de demeurer enfui à jamais. Et, il savait que ce sentiment était partagé par Albus. Malgré que cela remontait désormais à plus de deux décennies leur dernière rencontre, il savait que certaines choses n'avaient pas changé. Et même si confiance envers Queenie grandissait de jours en jours, le blond ne songeait pas lui en parler. Il préférait qu'elle se fasse son propre opinion sur la question. Il espérait simplement qu'elle ne récupère pas son pouvoir de lire dans les esprits avant que lui-même ne retrouve ses pouvoirs magiques. Autrement, elle serait en mesure de lire dans son esprit comme on lisait un livre ouvert. L'Occlumencie, cela il le devait à Albus puisqu'il était lui aussi un legilimens. Par la suite durant sa quête à travers le monde, cela lui avait été bien utile. Dans un sens, il était reconnaissant envers son vieil amant.
Les mains toujours croisées derrière son dos, Grindelwald réfléchissait à la suite. La présence d'Albus dans ce monde lui mettait forcément des bâtons dans les roues, mais au fond il avait toujours su que viendrait le jour où il aurait à affronter son vieil amant. Il n'avait fait que retarder l'échéance dans leur monde. Car Albus était probablement le seul sorcier en mesure de l'arrêter. Quand il y pensait parfois, il se demandait alors avec effroi s'il était réellement en mesure de vaincre Albus. La réponse, il la redoutait quelque part. C'était bien pour cela qu'il désirait mettre la main sur toutes les reliques de la mort, afin d'avoir en sa possession toutes les cartes nécessaires pour gagner. Pour l'heure, il n'était parvenu qu'à trouver la baguette de sureau. Oh bien sûr, elle était la relique la plus intéressante dans l'immédiat et offensivement parlant. Pour le moment, le combat n'était pas encore une option. Après tout, il leur fallait avant tout retrouver leurs pouvoirs ainsi qu'en savoir davantage sur cette étrange ville
- Je vois. Parfois, j'ai également l'impression de retrouver un peu de ma magie alors que ce n'est pas le cas.
Grindelwald aurait pu paraître fou d'avouer pleinement qu'il avait lui aussi perdu sa magie, mais pourquoi mentir ? La vérité aurait de toute façon fini par éclater tôt ou tard. Et, il n'avait rien à gagner en mentant, étant donné que Queenie lui était entièrement dévouée. Il voyait bien à son regard qu'elle lui témoignait le plus grand respect, mais aussi la plus grande dévotion. Alors en étant parfaitement honnête avec elle, il ne faisait que gagner davantage sa confiance.
- Je n'ai jamais vu à vrai dire. Et j'ignore si nous retrouverons notre magie ou non. Mais peu importe, nous ne devons pas pour autant nous reposer. Si nous pouvons en rallier ne serait-ce déjà qu'un, c'est un grand pas en avant vers notre futur à nous, les sorciers.
••.unbreakable
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Invité
Mar 14 Déc - 10:54
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feat Gellert Grindelwald
Tu sais que tu ne dois pas attendre de mots d'encouragements de la part de ton interlocuteur, car il ne t'en donnera que s'ils sont mérités. Tu apprécies ce que tu considères être de la franchise de sa part, mais en attendant, évidemment, tu te désespères. Tu te dis que si au moins tu avais récupéré tes pouvoirs, ta présence ici - et l'absence de ceux que tu aimes - aurait un peu plus de sens. Jacob et Tina te manquent terriblement, la seule chose à laquelle tu puisses te raccrocher est le rôle que tu peux tenir auprès de Grindelwald, et à chaque fois que tu as le sentiment de ne pas réussir à te montrer digne de ses attentes, c'est un coup dur pour toi, qui le supportes vraiment difficilement. Même sans pouvoir, tu es déterminée à agir selon son bon vouloir, à faire ce qu'il faudra pour te montrer digne de lui, mais tes possibilités sont évidemment limitées.
Au moins, il partage ton sentiment, celui qui ressemble à s'y méprendre à de la frustration. Lui comme toi essayez de reconquérir vos pouvoirs et votre statut de sorcier dans l'espoir que cela fonctionne enfin. Est-ce que cela arrivera tout compte fait ? Rien n'est moins sûr... Mais certains signes peuvent être encourageants. Encore faut-il ne pas trouver de signes où il n'y en a que dans tes pensées. Tu t'illusionnes, Queenie, tu te fourvoies, et tu ne peux pas complètement prétendre ne pas avoir conscience de cela.
Il faut en effet que vous acceptiez d'être un tant soit peu réalistes à ce sujet : possible, en effet, que vos pouvoirs vous échappent définitivement, et même si ça doit être le cas, cela ne doit pas vous empêcher de faire ainsi que vous l'avez toujours souhaité. Mais pouvez-vous encore servir des desseins tels que vous en caressez quand vous êtes, techniquement, des no-majs ? Cela te fait du bien de l'entendre vous qualifier de sorciers malgré tout.
"J'en suis capable, je sais que j'en suis capable", confirmes-tu d'un hochement de tête convaincu. Ou suffisamment convaincu, en tout cas, tu l'espères, pour le convaincre lui. "Concernant ces personnes qui possèdent une magie différente de la nôtre ? Faut-il envisager de les recruter également ?"
Convaincre Queenie de le rejoindre avait été probablement l'un de ses plus belles réussites. S'il avait profité délibéremment profité de son état de faiblesse pour la manipuler en lui disant exactement ce qu'elle voulait entendre, il n'en demeurait pas moins que Grindewald pensait sincèrement ce qu'il disait. Il croyait sincèrement que révolutionner le monde des sorciers pour les faire sortir de l'ombre et dominer les Moldus étaient la meilleure chose à faire. Il était las du traitement infligé à son peuple et que les sorciers doivent continuellement se cacher des Moldus alors qu'ils ne devraient pas au contraire éprouver la moindre honte de ce qu'ils étaient. Et puis, ils n'en demeuraient pas moins des êtres humains. Ils avaient droit aux mêmes choses que les Moldus. Mais pour y arriver, des sacrifices étaient malheureusement nécessaires, il l'avait su dès le départ et sans la moindre hésitation, Gellert avait choisi d'endosser ce rôle. Un jour, il était persuadé que le monde des sorciers finirait par le remercier pour ce qu'il faisait. Oh ce jour semblait loin, bien loin honnêtement, mais le sorcier était un homme patient. En sachant ce qu'il avait déjà accompli jusqu'ici, il ne doutait pas un seul instant qu'il parviendrait à son but final : briser le code international du secret magique et trouver les deux autres reliques de la mort manquantes.
Grindelwald n'est pas le genre d'hommes à complimenter facilement les autres. Mais, il respecte sincèrement ses partisans, il les protège et leur témoigne du respect. Il se battra toujours pour eux tout en leur assurant sa propre protection tant qu'ils se montrent dignes et fidèles. Et pour le moment, il n'a aucune raison de se plaindre de Queenie. Depuis qu'elle a choisi de le rejoindre, elle lui a prouvé maintes fois qu'elle lui est dévouée et prête à le suivre. Lorsque Vinda l'a trouvé, elle était perdue. Aujourd'hui, elle semble plus déterminée que jamais. Même sans sa magie, elle demeure forte. Il admire sans pour autant le lui faire comprendre sa détermination. Qui sait ? Peut-être qu'un jour, elle aurait une place aussi importante que Vinda à ses côtés ? Mais le mage noir reste prudent, car il sait qu'au fond, sa sœur et son Moldu lui manquent. Il sait qu'il ne pourra jamais convaincre Tina Goldstein de le rejoindre également et la tuer serait une terrible erreur tout comme ignorer le fait que Queenie pouvait à tout moment choisir de revenir à ses côtés. C'est bien la raison pour laquelle il ne lui accorde pas tout complètement encore sa confiance.
- Je n'en doute pas un seul ma chère Queenie. Ce serait effectivement des alliés de poids dans notre combat. Mais n'oublie pas que Dumbledore se trouve ici aussi.
Il soupire un peu, sachant que tôt ou tard, il lui faudra faire face à nouveau à Albus.
••.unbreakable
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Lun 31 Jan - 18:53, édité 1 fois
Invité
Jeu 13 Jan - 11:31
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feat Gellert Grindelwald
Tu n’avais jamais eu à attendre après l’opinion des autres ou à te demander ce que les autres ressentaient. Depuis presque toujours, tu avais été capable de le lire dans l’esprit de tes interlocuteurs sans même que ces derniers aient besoin de faire quoi que ce soit. Le résultat était parfois plaisant, à d’autres moments déplaisants, il avait le mérite d’être du moins concret, direct, de ne pas te prendre au dépourvu.
Ces presque trois années passées sans tes talents de legilimens t’ont fait reconsidérer ton rapport aux autres, et tu réalises à quel point tu avais eu tendance à t’appuyer sur leurs pensées pour des détails parfois quotidiens. Avec Grindelwald, la question ne s’était jamais posée. Occlumens, tu n’avais jamais eu accès à ses pensées, et sans trouver cela incommodant, tu trouvais cela presque reposant… Mais c’était encore quand il était l’exception et non la règle. Ici et maintenant, tu donnerais tout pour savoir ce que ton maître pense réellement, n’est-ce pas Queenie. Tu te désespères d’obtenir sa confiance, parce qu’il est ton seul repère, tout en sachant que cette confiance, tu ne la mérites sans doute pas, ou pas tout à fait. Tu ne l’assumes pas entièrement, mais tu as néanmoins conscience de ta propre fragilité. Cela ne te pousse que davantage à te montrer à la hauteur des attentes de celui que tu as choisi de servir.
"Raison de plus pour agrandir nos rangs avant qu’il ait eu le temps de le faire lui-même, n’est-ce pas ?" dis-tu quand le sujet d’Albus Dumbledore revient sur le tapis. "Il y a une chose que je ne comprends pas", ajoutes-tu doucement, avec tout de même une certaine réticence, car tu redoutes ce que pourra être la réaction de ton maître, en décidant de t’attaquer ainsi à un sujet que sera forcément qualifié d’épineux. "Si Albus Dumbledore représente la menace qui vous inquiète le plus, pourquoi ne pas le confronter directement ?" demandes-tu, plus par curiosité que dans l’espoir d’un affrontement entre ces deux hommes.
Toi-même, tu n’as pas réellement d’opinion au sujet d’Albus Dumbledore, tu ne le connais que de nom et de réputation, tu ne sais que des fragments épars d’une histoire que tu devines beaucoup plus complexe, mais ne dit-on pas qu’il faut connaître son ennemi ? Il serait sans doute plus simple de faire face aux obstacles qu’il pourrait dresser sur leur chemin si ces mêmes obstacles avaient des contours plus nets pour toi.
Même sans être un Legilimens, Grindelwal devine généralement plutôt bien les pensées des gens. Il n'a pas besoin d'entrer dans la tête des gens pour comprendre ce qu'ils pensent et ressentent. Cela se devine assez facilement sur leur visage, à leurs expressions. Cela ajouté à son don d'orateur né, Grindelwald n'a ainsi pas beaucoup de difficultés à convaincre ceux qu'il souhaite rallier à sa cause. Et en ce moment, il voit bien dans le regard de Queenie qu'elle souhaite se montrer à la hauteur de ses hauteurs. Cela lui plait parce qu'elle se montre à la fois une excellente alliée et une femme déterminée. Si tout le monde possédait sa détermination, il aurait probablement pu déjà atteindre ses objectifs. Seulement, tout le monde n'est pas aussi fort mentalement. Et puis, force est de reconnaître qu'Albus sait aussi s'entourer de sorciers bien utiles. Quel gâchis que les deux se mettent des bâtons dans les roues mutuellement. Ensemble, ils auraient pu conquérir sans mal le monde des sorciers. Mais maintenant qu'ils sont dans ce monde, briser le code du secret international magique n'a plus vraiment d'importances. Les Moldus connaissent leur existence et puis il y a aussi des personnes dotés de super-pouvoirs. Pour eux sorciers, c'est un peu étrange bien sûr de comprendre comment cela est possible.
- Il vaut mieux en effet que nos rangs soient plus nombreux.
Et étant donné que Dumbledore est aussi puissant que lui, ses chances de l'emporter seraient doublées si son camp possède un plus grand nombre. Après tout, on dit bien que l'union fait la force. La jeune femme lui pose ensuite une question qu'il n'aime généralement pas aborder. Albus. C'est le sujet qui fâche. Et la raison pour laquelle il n'aime pas en parler, c'est parce que lui-même n'est pas tout à fait au clair sur ses intentions concernant son ancien amant. S'il persiste à penser que sa haine pour lui est désormais plus forte, il ne peut nier les sentiments qu'il a toujours pour lui. Et s'il repousse à chaque fois la confrontation avec lui, c'est bien parce qu'il redoute ces sentiments enfuis et qu'ils puissent prendre le dessus. Aussi pour le bien de son peuple, il ne peut se permettre une telle faiblesse. Mieux vaut donc l'éviter. Et puis, Grindelwald songe qu'il aurait encore plus de chance de gagner ce combat en possédant les trois reliques de la mort, ce qui n'est pas le cas actuellement. Le blond regarde attentivement Queenie avant de venir s'adosser contre son bureau. Il met du temps à répondre à la jeune femme. Finalement, il lui dit :
- Je ne pense pas être assez fort pour l'affronter dans mon état actuel. J'ignore exactement si lui aussi a perdu tous ses pouvoirs ou non.
Et bien sûr l'autre raison, ce sont ses sentiments encore présents pour lui. Il se doute bien que Queenie doit connaître son lien avec Albus. Presque tout le monde est au courant qu'ils se sont connus autrefois. Mais probablement très peu de personnes savent exactement quelle a été la nature de leur relation. Et c'est tant mieux. Il ne souhaite pas que cela se sache.
- Penses-tu que l'affronter maintenant serait à notre avantage ? As-tu un plan en tête ?
••.unbreakable
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Invité
Ven 25 Fév - 11:55
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feat Gellert Grindelwald
Grossir vos rangs, pour l'heure, tu as bien conscience que c'est votre priorité la plus absolue, et c'est en effet logique. Dans des circonstances bien différentes de celles que vous avez connues, tout est à refaire, et si vous voulez parvenir à vos fins, il est naturel, nécessaire, d'établir les bases les plus solides avant quoi que ce soit d'autre. Est-ce que ce sera assez ? Il le faudra, c'est ce que tu te dis et te répète constamment, pour ne pas te laisser la place de douter, pas plus de vos ambitions que de tes propres choix. Tu es allée trop loin pour retourner à présent ta veste... et surtout, tu n'as personne, tu n'as que lui. Tu dois te reposer sur ses décisions et ses choix et croire que ce sont eux qui t'apporteront cette solution que tu espères tant. Tu n'as tout simplement pas le choix.
Tu sais que la curiosité est un vilain défaut, mais qui a aussi parfois pu t'être utile toutes les fois où tu t'es frayée un chemin dans tes pensées que tu n'aurais pas dû capter au vol, et même si Grindelwald aura toute la latence de décider de ne pas te répondre, tu fais sciemment le choix de le questionner malgré tout... sans être certaine de la réponse qu'il t'apportera, s'il doit daigner t'apporter la moindre réponse... En cet instant, tu voudrais savoir ce qui peut bien lui traverser l'esprit. Quelque chose t'échappe, tu en as conscience, chaque fois qu'il est question d'Albus Dumbledore, et cette pensée te déplaît. Même si l'insistance n'aide pas l'assistance.
"S'il est vulnérable, s'il n'a pas encore retrouvé ses pouvoirs, je suppose que le moment serait justement idéal de frapper..." Tu marques un temps de pause. "Mais vous voulez le confronter à armes égales, et en pleine maîtrise de vos compétences, n'est-ce pas ?" Tu marques une pause. "Je suppose aussi que vous ne voudriez pas qu'un autre s'en charge à votre place", tu reprends sans attendre réellement de réponse de sa part. "Je pourrais éventuellement tenter de l'approcher - quand j'aurais retrouvé mes compétences, savoir précisément ce qu'il a à l'esprit. Il se méfiera, naturellement, et il verra sûrement clair dans mon jeu, mais il est presque impossible de falsifier des pensées. On peut seulement les... occulter", tu ajoutes en observant ton interlocuteur, trop bon occlumens autrefois pour que tu aies jamais été capable de pénétrer son esprit.
Le doute n'a jamais eu sa place dans l'esprit de Gellert Grindelwald. Mais, il faut bien admettre que les paroles de Queenie font sens. Ce serait en effet l'occasion de frapper, en profitant de la faiblesse de l'ennemi. Le problème, c'est que lui aussi se retrouve dans la même situation. Est-ce qu'ils sont réellement gagnants dans ce cas ? Pas vraiment. Et puis même s'il ne veut pas l'admettre ouvertement, Gellert n'a pas envie d'affronter Albus. À cause de ses sentiments oui, mais aussi parce que quelque part, il n'est pas certain de l'issue d'un combat mortel contre son ancien ami. Albus est un sorcier tout aussi brillant et doué que lui. Ils n'ont jamais eu l'occasion de se mesurer l'un à l'autre, même en s'entraînant. C'est pourquoi malgré ses pouvoirs et la baguette de sureau, il n'est pas sûr qu'il puisse vaincre Albus. Et puis malgré ses actes brutaux, Gellert demeure un homme avec des principes et une fierté. Il n'affrontera en effet jamais quelqu'un dans un duel déloyal. Surtout pas Albus Dumbledore. Parfois, il aimerait qu'on l'oubliette afin d'effacer de sa vie ces souvenirs qui ne cessent de le tirailler et de lui rappeler qu'autrefois, il a connu le grand amour. Albus et lui, ils se comprenaient si bien à cette époque. L'idée de prendre le pouvoir vient de lui, mais c'est bien Albus qui a utilisé pour la première fois les célèbres mots qu'il a repris par la suite « Pour le plus grand bien ». Bien sûr, personne ne le sait, pas même Vinda. Tout le monde est persuadé que ces mots viennent bel et bien de lui. La vérité, c'est qu'il est probablement le seul à vraiment connaître Albus Dumbledore.
- Ne sous-estime surtout pas Albus Dumbledore. Je ne doute pas de ta volonté, ma chère Queenie, mais tu n'es pas de taille pour lui.
Il n'a surtout pas envie de lui renvoyer Queenie, car nul doute qu'Albus tentera alors de la persuader de retourner auprès de sa sœur. Et pour lui perdre une puissante legilimens, ce serait bien dommage. Il connait parfaitement les raisons de sa venue dans son camp. Vinda l'a trouvé à un moment où elle était complètement perdue. Elle croit en lui, c'est certain. Mais, il sait aussi qu'elle est toujours très attaché à sa sœur et à cet idiot de Moldu. Et puis espionner Albus ou tenter ne serait-ce que de le manipuler un tant soit peu serait de la pure folie. Même lui ne se hasarderait pas à faire cela.
- Albus n'est pas notre priorité. D'autant plus qu'il redoute ce Voldemort également. Je pense en revanche que tu pourrais approcher une personne de son entourage, qu'en dis-tu ?
S'il voulait réellement tester la loyauté de Queenie à son égard, il devrait l'envoyer espionner Newt ou son frère Theseus par exemple. Mais ce serait incroyablement cruel et bien trop risqué pour le moment. Il ressent que malgré sa détermination, elle reste encore fragile et donc facilement influençable.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Sam 14 Mai - 20:20, édité 1 fois
Invité
Mer 11 Mai - 13:12
Une assistante pas comme les autres
feat Gellert Grindelwald
Albus Dumbledore, tu ne le connais que de nom et de réputation, une réputation qui le précède et qui force l'admiration par de nombreux aspects, mais qui ne te laisse pas forcément savoir à quel niveau tu seras susceptible de le berner ou non. Dans tous les cas, tu te fies avant tout et surtout aux directives de celui qui t'a prise sous son aile et que tu t'es jurée de soutenir. A son service, tu fais ainsi qu'il te le demande, sans intention de contrarier ses plans... Tu ne voudrais pas en accuser les conséquences. Tu ne le prends pas personnellement quand il te dit que tu n'es pas de taille pour Albus Dumbledore, tu le crois sur parole, et tu ne te serais jamais permis de prétendre l'inverse.
Tu l'écoutes donc et hoches la tête quand il t'affirme que Dumbledore n'est pas votre priorité. Peut-être pas, mais tu te doutes que tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre, il finira par le devenir. Personne ne le dit concrètement mais au fond tout le monde le sait, n'est-ce pas ? Quand tout s'achèvera, et peu importe quel cam l'emportera, le tout se concluera par un duel entre ces deux hommes... Mais sûrement leur faut-il décider de leur temps et de leur heure. Et toi, tu n'es qu'une actrice secondaire de la grande histoire, une histoire qui te dépasse par bien des aspects.
"Je pense que ce doit être tout à fait faisable", tu confirmes dans un hochement de tête quand il te suggère de s'approcher d'une personne de son entourage. Ce semble stratégique, en effet. "Y a-t-il des personnes que vous voudrez que j'approche en priorité ? Ou au contraire à l'écart desquels vous préférez que je me tienne ?"
Des initiatives, tu peux en prendre quelques-unes, mais rarement sans le consulter, tu as tout à fait conscience de ce que tu pourrais risquer si tu décidais de défier son autorité, il n'en est pas question. Tu dois faire ce qui est le mieux. Est-ce réellement pour le plus grand bien, tu n'en sauras sans doute jamais rien, mais c'est quoi qu'il en soit nécessaire, de cela tu es absolument certaine.
Il le voit dans ses yeux. Elle est prête à exécuter ses ordres. Elle veut faire ses preuves auprès de lui. Après tout, elle a traversé ses flammes bleues sans le moindre problème parce qu'elle croit réellement en lui. Mais depuis ce jour où elle a décidé de rallier sa cause, elle n'a plus revu sa sœur Porpentina. Il est convaincu que si son chemin croise à nouveau le sien ou celui de son Moldu, elle changera d'avis. Il est encore trop tôt pour cela. C'est pourquoi il suggère qu'elle approche plutôt une personne dans l'entourage d'Albus. Elle accepte. La liste des candidats est assez longue à vrai dire. Mais pour avoir approché l'un des sorciers faisant parti de son entourage, il a une vague idée du nombre qu'ils sont.
- Il y a ces jeunes sorciers, venus vraisemblablement de notre futur. J'aimerais que tu les approches et que tu en apprennes davantage sur eux. Il y a les frères Black, une famille répondant au nom de Potter, un certain Lupin et Malefoy.
Il ne connait en effet rien de ces sorciers du futur. Mais, il serait particulièrement avantageux pour eux d'en avoir dans leurs camps. Ils connaissent leur sort à eux après tout. Le jeune sorcier qu'il a rencontré à l'université l'autre jour, ce Regulus Black. Il est né bien années plus tard dans leur futur à eux. Il connait également ce Voldemort qui serait apparu quelques décennies après lui. Honnêtement, Gellert estime que ce Voldemort est une véritable insulte pour lui. Ses desseins à lui n'ont absolument rien à voir avec les siens. Il ne s'agit que d'une brute qui veut asseoir son pouvoir. Il se fiche bien du sort de ses semblables du moment qu'il obtient ce qu'il veut. Gellert est même prêt à parier que ses connaissances sur la magie noire n'est pas aussi poussé que les siennes. Il a parcouru la moitié du monde pour enrichir ses savoirs, consulter tant d'archives, de vieux grimoires refoulant diverses magies noires, rencontré énormément de personnes cultivées. Il a mis des années avant de prouver que les reliques de la mort existent réellement. Ses connaissances de manière générale sur la magie sont immenses et ses talents ne sont égalés que par Albus Dumbledore. À côté de cela, qu'est-ce qu'à fait ce Voldemort ?
Le mage noir s'approche ensuite de Queenie et la regarde longuement avant de poser une main sur son épaule. Il a de la peine pour elle, sincèrement. Il sait qu'elle veut juste être heureuse. En décidant de le rejoindre, elle a fait le bon choix, car il est bien décidé d'aller jusqu'au bout de ses plans, c'est-à-dire offrir la liberté à leur peuple.
- Je pense en effet que tu ne devrais pas approcher Newt Scamander pour le moment. lui dit-il sans le lui dire sur un ton impérieux, mais en sachant très bien que non loin de Scamander se trouve son Moldu et sa sœur Tina.
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 7 Juil - 18:00, édité 2 fois
Invité
Jeu 2 Juin - 12:03
Une assistante pas comme les autres
feat Gellert Grindelwald
Mentalement, tu notes le nom de tous ceux que ton maître te suggère d'approcher. Tu as conscience qu'il faudra la jouer fine... Ceux qui viennent d'un avenir plus ou moins lointain ignorent peut-être qui tu es, mais s'ils le savent, ils sauront sans doute aussi qu'ils doivent se méfier de toi - enfin, tu n'es sans doute pas si importante que ton nom ait marqué l'histoire en quoi que ce soit, et ça n'a jamais été ton but dans tous les cas... Si tu parviens à ne serait-ce qu'obtenir quelques bribes d'informations de la part de tous ceux qu'il te suggère d'approcher, tu le prendras tout naturellement pour une certaine forme d'accomplissement... Insuffisante, mais c'est un début... Et au fond, tu es toi-même trop curieuse, trop intriguée par ce qu'ils pourront t'apprendre de cet avenir qui, si tu en conçois les contours, t'échappe dans sa plus grande subtilité.
"J'ignorais qu'il était ici...", tu réponds simplement d'un ton sans timbre quand il évoque Newt Scamander.
Sans surprise, s'il est là, il ne veut pas que tu ailles à sa rencontre, et tu n'as guère besoin de lire dans son esprit la nature de ses motivations pour les appréhender convenablement. Il a raison de redouter que revoir Newt puisse être pour toi dangereux... ou en tout cas dangereux pour ton allégeance. Penser à Newt, c'est avant tout penser à Tina, et à Jacob... Si tu veux tes résolutions vis-à-vis d'eux inflexibles, tu ignores à quel point elles seraient peut-être susceptibles de flancher si on te plaçait devant le fait accompli. Comment croire que tu serais véritablement capable de passer outre tes regrets, tes émotions, tes craintes, en retrouvant ceux qui te manquent tant, et celui qui ne comprendra peut-être jamais que tu as fait tout cela pour lui, et uniquement pour lui.
"Je n'irai pas lui parler. Et quand bien même..." Tu hésites avant de reprendre. "... je les retrouvais, je sais où va ma loyauté, je ne changerai pas d'avis", tu ajoutes avec cette conviction qui a vocation à te convaincre toi-même avant toute chose, en réalité. Mais tu crois en ce que tu dis, néanmoins. Tu ne le dis pas par complaisance ou pour endormir ton interlocuteur. Tu le penses réellement. "Ils comprendront le moment venu... n'est-ce pas ?" Tu baisses le regard. "Par amour, il faut parfois sacrifier l'amour."
Et ton interlocuteur le sait peut-être mieux que toi.
Jusque récemment, Gellert non plus ne savait pas pour la présence Scamander ici. Mais grâce à l'un de ses partisans, il a pu apprendre que le protégé d'Albus se trouve dans ce monde, lui aussi. Gellert se ferait un véritable plaisir de le tuer, ce sorcier qui s'obstine à lui mettre des bâtons dans les roues, mais ce serait une grave erreur stratégique en vérité. Non seulement à cause de Queenie, mais aussi directement envers Albus qui réagirait aussitôt. Pour l'heure de toute façon, il ne représente pas une menace directe, tant que Queenie ne lui adresse pas la parole. Et bien qu'il souhaite sincèrement accorder sa pleine confiance à la jeune sorcière, il sait qu'il ne peut pas. Que ce soit Scamander, sa sœur ou encore ce non-maj, il suffirait d'une seule rencontre pour qu'elle décide de revenir vers eux. Pourtant, il voit bien dans son regard et dans ses actes qu'elle est déterminée et qu'elle croit à sa cause. Malheureusement, elle est encore trop fragile mentalement. Vinda l'avait trouvé après tout dans un moment de détresse et où elle se sentait complètement perdue.
- Je ne le savais pas non plus jusque récemment. avoue-t-il.
La jeune sorcière lui assure ensuite que même si leur chemin venait à se recroiser une nouvelle fois, elle ne faiblirait pas. Peut-être pas devant Scamander, c'est vrai. Gellert sait que tous les deux n'ont finalement que peu en commun, c'est surtout par le biais de Tina et du non-maj qu'ils se sont fréquentés. Néanmoins, il préfère être prudent. Scamander est rusé après tout et il ne doute pas un seul instant qu'il saurait suivre Queenie discrètement ou retrouver sa trace. Il n'aura qu'à faire appel à l'une de ses créatures qu'il trimballe sans arrêt avec lui dans sa valise. Et pour être tout à fait honnête, le mage noir n'a pas envie d'en arriver au point de devoir tuer Queenie, si jamais elle le trahit. Les sorciers nés avec le don de legilimencie sont très rares et ce serait donc du pur gâchis.
- Espérons-le ma chère Queenie. Malheureusement, certains ne veulent pas comprendre. Mais, je souhaite sincèrement qu''ils finissent par comprendre que tout ce que l'on souhaite, c'est trouver la paix et l'amour.
Même si ses agissements sont brutaux et parfois cruels, Gellert est profondément convaincu néanmoins qu'il œuvre pour la bonne cause. Il est vrai que désormais dans ce monde, il n'a plus besoin de briser le code du secret magique puisque la magie est omniprésente. Cependant, Gellert veut avant tout protéger son peuple et s'assurer que dans ce monde, les sorciers ne seront pas oppressés comme ils l'ont été durant des siècles par les Moldus, dans leur univers.
- As-tu d'autres questions ? Ou peut-être une requête ?
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Dernière édition par Gellert Grindelwald le Jeu 11 Aoû - 15:35, édité 1 fois
Invité
Mer 27 Juil - 11:39
Une assistante pas comme les autres
feat Gellert Grindelwald
Tu intègres doucement l'information. Newt est ici. Est-ce que Tina aussi ? Est-ce que Jacob le sait ? Tu es, en cet instant, ravie d'être celle des deux capable de lire dans l'esprit d'autrui. Grindelwald est bien asez intelligent déjà pour deviner le fond de ta pensée sans lui laisser accès à la confusion de toutes les réflexions qui s'entrechoquent dans ton esprit malmené. Quoi qu'il en soit, tu sais que tu dois te raisonner, ne pas chercher à le voir si ton interlocuteur ne te le demande pas expressément : il le faut.
Tu affiches un fin sourire quand il reprend la parole et t'abreuve de ces discours qui t'ont convaincue de le rejoindre pour commencer. Aujourd'hui, la donne est différente. Tu restes campée sur tes convictions, mais le doute s'est frayé un chemin dans ton esprit, et tu n'es pas capable de l'occulter : tu n'en es plus capable. Trouver la paix et l'amour. C'est tout ce que tu as toujours désiré, toi. Pouvoir vivre ta passion au grand jour, vivre en harmonie, sans secret, être heureuse. Aujourd'hui, ces objectifs te semblent lointain, inatteignables, mais tu n'as plus que ça. Grindelwald a été là, présent quand personne d'autre ne l'était. Tu lui dois énormément pour cette main tendue autrefois, qu'il t'a tendue de nouveau dans ce nouveau monde où tu n'avais alors plus personne. Tu ne pourras jamais lui retirer cette importance-là, sous aucun prétexte.
"Non. A moins que vous en ayez une à me formuler, je pense que je vous ai tout dit", tu réponds quand il te demande finalement si tu as d'autres questions.
Des requêtes, peut-être, mais tu sais qu'aucune d'entre elles ne saurait être accessible. Ce n'est pas concevable ni acceptable. Alors tu en fais définitivement le deuil. Il vaut sans doute mieux que votre conversation s'arrête ici. L'essentiel a été dit, et vous savez l'un et l'autre où vous vous situez, ce qui est bien sûr l'essentiel.
Son regard posé sur Queenie, Gellert attend la réponse de la jeune femme. Elle finit par répondre qu'elle n'a rien d'autres à ajouter. Il hoche alors doucement la tête. Si se retrouver dans ce monde comporte certains avantages par rapport à leur monde d'origine, il y a bien évidemment d'autres obstacles sur leurs chemins. Révéler l'existence de la magie au monde entier ne représente désormais plus une nécessité puisqu'ici, la magie est omniprésente. Mais Grindelwald est un homme prudent, réfléchi. Il a œuvré pendant si longtemps pour réaliser son objectif, qu'il a autrefois partagé étroitement avec Albus, qu'il n'est pas prêt à tout laisser tomber d'un seul coup. Son combat demeure le même finalement, il change simplement d'angle. Après tout, il ne connait rien de ce monde. Le danger pour les sorciers peut être n'importe où. Aussi, il préfère se tenir prêt, car il est hors de question que son peuple se fasse une fois de plus oppresser par un autre peuple. Et si cela doit le conduire à une guerre, il est prêt. Après tout, c'était ce qu'il envisageait de faire dans leur monde : briser le code du secret international magique pour se révéler pleinement aux Moldus. Et une fois cela accomplit, nul doute que cela les aurait tout droit conduit à une guerre.
- Dans ce cas, je ne te retiens pas davantage. Tu sais ce que tu as, à faire.
D'un signe de tête, il fait comprendre à la jeune sorcière qu'elle peut disposer. En apprendre davantage sur ces jeunes sorciers venus de leur futur serait un bon début. Ils nagent littéralement dans des eaux troubles pour le moment et se faire de nouveaux alliés ne serait pas trop de luxe. Gellert est certain qu'il pourra en convaincre certain de le rejoindre. Orateur né, il a une certaine facilité à convaincre les gens de rallier sa cause. Il sait déjà que ces sorciers ont affronté un autre mage noir de leur époque, un certain Voldemort. Mais Gellert a bien plus à leur offrir que ce Voldemort. Et si ce dernier représente un frein à ses projets, il ne doute pas un seul instant qu'il peut s'en débarrasser. Il connait l'étendu de ses pouvoirs et ne craint nullement d'affronter en duel un autre mage noir. En vérité, cela serait même amusant.
- J'attendrais de tes nouvelles d'ici quelques jours. ajoute-t-il pour conclure cette petite réunion.
Une fois que Queenie eut disposé, il replonge un certain temps dans ses pensées, avant de retourner à ses tâches de directeur, plus qu’ennuyeuses.
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