Les jours, les mois et les années continuaient a s'écouler lentement. Il avait fait comme la plupart des gens : il s'était accommodé. Avait-il eu seulement le choix ? Au début il pensait être dans un cauchemar. Où même une illusion de Mysterio, un de ces ennemis récent.
Mais ce n'était pas le cas. Pire encore le temps avait fini par lui faire comprendre que personne n'allait le sauver. Parce qu'il n'était pas tout seul. Ils étaient des centaines, des milliers d’individu arraché de leur foyer. De leur monde. Aucune famille, aucun repère : rien.
Et il avait beau eu chercher, ratisser la ville celle ci semblait sans fin. Deux ans se sont écoulé et Peter se retrouvait toujours dans le flou. Il avait perdu ses aptitudes d'homme araignée. Mais il n'avait pas perdu sa capacité a se relever. Il a d'abord trouvé refuge dans un orphelinat où il put se sentir utile auprès des autres enfants perdu. Il pouvait au même titre que son alter ego arachnide aidé son prochain.
C'était toujours aussi fou pour lui de s'arrêter et de ce dire : « Ça va faire deux ans... »
Il pouvait être fier du chemin parcouru. Mais cette pensée lui donnait naturellement un pincement au cœur. Sa tante May n'aurait pas la chance de le voir entrer à l'université. C'est souvent devant le miroir en se brossant les dents qu'il laissait son esprit vaquer dans le passé. Il secoua vivement la tête avant de recracher son dentifrice.
On finira bien par trouver un moyen, se disait-il pour rester positif. Il avait pu voir tellement de choses incroyables ses dernières années. Il faut continuer d'y croire.
Après avoir fini de se préparer. Pour dire plus en détail : enfiler un jeans et une chemise a carreaux bleus trouvé en friperie. Il traversa en quelques pas le couloirs des dortoirs pour frapper à la porte. A l'instant où il fît ce geste il le regretta aussi tôt. Peut-être aurait-il dû envoyer un texto avant ? Il ne voulait surtout pas déranger. Mais c'était les vacances après tout... Rah, voilà que son anxiété montait en flèche alors que le porte s'ouvrit.
« Salut ! Je, heum... Tu sais, on s'était dit qu'on ferait un truc à l'occasion. » il tapota ses poches avant d'en sortir de celle de derrière deux tickets. « Et j'ai deux billets pour le musée. » suite à ces mots il resta un petit instant figé comme se rendant compte de quelque chose. Il se reprit très vite : « Ca semblait une bonne idée dans ma tête. Je peux peut-être réussir a dégoter des places pour le cirque. » continua-t-il de s'empourprer sans savoir comment s'arrêter où encore mieux, se sortir de ce moment gênant où il dérange son amie pour proposer quelque chose de relativement nul.
La routine, c'est quelque chose de vraiment, vraiment étrange... T'en as rêvée, quand t'étais bloquée sur Isla Nublar, à constamment craindre pour ta vie et pour celle de tes amis : pouvoir t'endormir dans le même lit tous les soirs, à l'abri du danger, et retrouver une vie... normale ? Pourtant, même avant Isla Nublar, ta vie n'était pas normale, elle ne l'avait jamais été, c'était pas si courant que tu passes deux nuits d'affilée au même endroit, constamment en train de courir partout, constamment à voyager, à explorer, à faire découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles expériences à tes vieweurs...
Tout ça, cette "routine", c'est nouveau pour toi. T'as jamais suivi autre chose que des cours particuliers, et te voilà élève à l'université, t'as jamais eu ton endroit à toi, et voilà que t'as une petite piaule étudiante, que tu te paies le luxe de ne partager avec aucun coloc. Certes, c'est pas le grand luxe, pas le grand luxe du tout, même, mais c'est loin, très loin de ce que tu pensais vivre un jour. Ici, tout t'est étranger et tout t'est familier en même temps, et c'est vraiment un sentiment étrange.
Tu sais pas trop si tu t'adaptes bien à ton nouvel environnement ou non (qui n'est pas si nouveau que ça, au passage). Tu supposes que oui, en partie, parce que tu t'es fait des amis, parce que t'as pris tes petites habitudes. Et en même temps... En même temps, tu te sens franchement seule, tu te sens sérieusement incomplète. T'as l'impression d'avoir un immense vide à la place du coeur, et tu sais pas comment le combler. T'essaies de t'échapper, tu consacres plus de temps à tenter de fuir cet endroit qu'à chercher à t'adapter. C'est difficile d'aller de l'avant quand on a toujours envie de regarder en arrière. Heureusement, certaines personnes t'aident à garder la tête hors de l'eau, et l'une d'elle vient juste de frapper à ta porte à l'improviste.
"Oh non, t'inquiète, le musée, c'est très bien", tu lui assures dans un sourire.
Un chouias hypocrite, faut avouer, parce que t'as du mal à associer les musées à quelque chose de franchement intéressant et stimulant. D'un autre côté, tout peut être intéressant si on le fait avec une personne qu'on apprécie. Et le fait est qu'avec Peter, généralement, t'as pas l'occasion de m'ennuyer.
"Tu veux boire un truc avant qu'on y aille ? Enfin... je crois que j'ai pas grand-chose à te proposer, mais je dois avoir un fond de jus de fruit qui traîne dans le frigo", tu proposes en ouvrant grand ta porte. "Oh, et fais pas gaffe au bordel", t'ajoutes en te dirigeant vers le frigo histoire de voir ce qui peut y traîner. "Tu penses qu'ils ont un espace destiné à la paléonthologie, au musée ?" Elle referme le frigo. "Bon, bah ce sera de l'eau, désolée", tu dis dans un haussement d'épaules. "Au fait, je t'ai même pas demandé : tu vas bien ?"
PrettyGirl
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Mar 31 Aoû - 13:04
Les yeux toujours tournés sur le passé
Elle sourit, lui assure que c'est « très bien » et pourtant il ne pouvait s'empêcher de se traiter intérieurement d'idiot. Mais ce choix de sortie lui trottait dans la tête depuis plusieurs jours. Il avait l'impression que sa vie d'avant lui faisait des signes. Pour le torturer ? Où bien pour le guider d'une manière méconnu vers la sortie ?
Peut-être que c'était juste son imagination ? Dans tout les cas il se laissait guider par son instinct. Et connaissant la détermination de sa voisine de pallier il s'était dis que c'était la personne idéale. C'est bien connu, deux têtes en valent mieux qu'une. Mais pour l'heure, en passant là porte il se dit que s'était le moment de vendre son produit.
« Je veux bien ! » Lui-même n'avait plus grand chose dans son frigo. -c'est la fin du moins pour tout le monde- Et payer le double du prix pour une boisson à l'extérieur ce n'était pas son truc. Et ça ne l'a jamais été. « T'en fais pas ma chambre n'est pas mieux » avait-il répondu naturellement en passant la porte. Son regard ne pouvant s'empêcher de vaquer ici et là. Plus par curiosité car c'était une première de voir la chambre de Brook. Elle n'avait pas l'air d'avoir de colocataire, tout comme lui. Chose qui n'est pas mal en soi mais... parfois on pouvait tout de même se sentir seul dans cette petite pièce. « J'espère. Un musée sans une expo sur le crétacé ce n'est pas un musée d'histoire. D'ailleurs, j'espère qu'il y aura beaucoup plus a voir que dans ceux que j'ai déjà visité. » il s'expliqua ensuite « Je veux dire, si cette endroit regroupe le passé de tout le monde. -Parce que je ne le vois pas autrement. On trouvera peut-être quelque chose, une formule, un moyen, où même une personne pour nous sortir d'ici. » Le Parker était déterminé. Après avoir bon son verre d'eau il finira par avouer qu'il ne dort pas très bien ses derniers temps. Son esprit comme refusant de se mettre en stand by. « Et toi ? J'ai vu tes derniers posts et tes photos sont super cool. Ca me donnerait presque envie de reprendre un appareil. » Il s'avança encore plus dans la pièce et demanda la permission avant de s'asseoir. On pouvait voir avec son regard fuyant qu'il voulait dire quelque chose. Et qu'il semblait comme... chercher la réponse sur les murs. Il finit par se pencher et cracher le morceau, à voix basse comme ci c'était un secret. « Il ne t'est rien arrivé d'étrange récemment ? »
La perspective d'une visite au musée, en soi, ça te fait pas franchement sauter au plafond, mais ça c'est parce que tu regardes pas les choses sous le bon angle. C'est vrai que ça te ferait marrer de revoir des os de dinos et d'y aller de tes anecdotes concernant tous ceux qui ont croisé ta route (parce que tu te lasses jamais d'en parler, faut bien le dire, quitte à agacer ton entourage, avec ça), mais en fait, y a d'autres choses qui rentrent en ligne de compte dans tout ça, des choses auxquelles t'as pas pensées, que tu t'étais pas du tout imaginées. Ce que Peter dit fait carrément sens, et tu te demandes comment t'as fait pour pas y penser toi-même, tellement c'est logique, au bout du compte. Parce que oui, qu'est-ce que ça veut dire, un musée, ici.
En fait, ça peut vouloir dire que deux choses : soit ce musée s'intéresse à l'histoire de cet endroit si difficile à comprendre, et dans ce cas, c'est une très bonne chose que de pouvoir se renseigner, car c'est en comprenant où ils sont qu'ils réussiront à se tirer de là. Et même si ça doit concerner leurs histoires à chacun, ça peut être tout aussi intéressant. Bref, ce qui passait à tes yeux pour une sortie peut-être moyenne est finalement une sortie plutôt sympa, qui pourrait être intéressante, même. Ou bien complètement décevante, va savoir, mais t'es carrément plus motivée maintenant que tu l'étais au moment où il est venu te proposer cette sortie.
"Tu sais que c'est vraiment pas bête, ce que tu dis, pas bête du tout. Pas pour rien que t'es le cerveau de notre duo de choc.", tu dis avec amusement et quand même bien motivée. T'as vraiment l'impression que vous allez pouvoir aboutir à quelque chose, là, et ça te plaît. "Je pense pas qu'on ait le droit de prendre des photos à l'intérieur, c'est con... Va vraiment falloir qu'on soit attentifs au moindre détail."
Tu souris quand Peter commente tes derniers posts. Les réseaux sociaux sont devenus ton meilleur moyen d'évasion, au sens propre comme au figuré. Plus tes publications sont susceptibles d'avoir un impact, mieux c'est selon toi. Même si bon, l'impact en question est quand même pas des masses flagrant non plus pour le moment.
"Merci, et ouais, je suis sûre que tu ferais des merveilles avec un appareil, même si ça coûte un bras, ces machins..." Depuis que t'as plus tes sponsors et plus autant de placement de produits, tu le sens passer, en tout cas. C'est clairement pas la joie pour toi, là. Après un temps de silence, Peter reprend avec une question intrigante. "Tu veux dire en dehors du fait qu'on soit paumés sur une île chelou et que y en a pas deux pour venir de la même époque, voire de la même planète depuis qu'on a débarqué là sans savoir pourquoi ? Tout est étrange, ici." Tu observes Peter avec attention et tu reprends, avec plus de sérieux : "Il t'est arrivé quelque chose ?"
PrettyGirl
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Lun 20 Sep - 17:11
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Brooklyn & Peter
En voyant soudainement l'enthousiasme et la détermination dans les yeux de son amie Peter se sentit plus léger. Et il soupira de soulagement, il se mettait parfois trop de pression pour des détails. Il restait néanmoins bien fier de son idée et se faire traiter de cerveau de manière élogieuse il faut dire que ça lui plaisait bien. « Tu penses pouvoir y arriver ? » lança le Parker pour taquiner avant de se reprendre et se confondre en excuses « Si on est discret on peut en faire ! » Ne dit-on pas « pas vu pas pris » ? Et puis si ils découvraient des pistes intéressantes, où des choses qui peuvent les dépasser... partager des informations et des théories sont crucial pour avancer.
Peter de son côté n'est pas aussi branché sur les réseaux sociaux que son amie. -pour être à sa hauteur il fallait un certain level. Il poste des photos de temps à autres sans prétention. Surement pour suivre le mouvement et veiller sur ses amis par ce biais même ci les posts n'avaient rien avoir avec la réalité. « C'est clair. C'est pour ça que je préfère le reconditionné, c'est plus abordable. Et parfois avec de a récup tu peux faire des merveilles, tu peux demander à Teddy. » C'était les petits tips de Parker. Depuis ces quatorze ans il retape des vieux PC trouvé dans les poubelles. Il répare les portables de ces amis. C'est une activité peu commune mais c'est bien la seule qui arrive a canaliser cette boule d'énergie qu'est Peter Parker. Et Teddy c'est la dernière personne qui a reçu ses services. On ne sait pas trop si il devait être remercier par ses voisins parce que depuis qu'il a son nouveau PC de gamer il fait un boucan pas possible en jouant aux jeux vidéos. Merci non merci Parker.
Elle marquait clairement un point. Même un bon 5 points. Si Peter posait cette question s'est évidemment qu'il avait quelque chose en tête. Ça lui brûler les lèvres mais il ne savait pas a qui en parler. « C'est vrai t'as raison mais ça serait plus quelque chose en lien avec ton passé tu vois.. » Il sentait qu'il marchait sur des œufs. Ça craquait, c'était gluant et il allait pas tarder a se casser a figure pour l'image.
On en revenait toujours aux même questions. « Pourquoi moi ? » « Pourquoi moi je suis ici et pas un autre ? » n'étant pas encore tout a fait certain d'avoir récupérer comme par magie son sens arachnéen. Peter s'était demandé si c'était pareil pour tout le monde. Est-ce que tout le monde a des dons sur cette ville ? Est-ce que tout le monde commence à les récupérer ? Mais en voyant les yeux de Brooklyn sur lui i comprenait qu'il se fourvoyait magistralement. « Non je, rien en fait. » Son meilleur ami Ned était bien plus doué pour le rattraper que lui même. Qu'est-ce qu'il lui manquait. Il se leva décidément bien pressé de partir à l'aventure. « On devrait peut-être se mettre déjà en chemin ! » suggéra Peter alors qu'il n'était même pas 14 heures.
Tu hoches la tête, assez ravie de la tournure que prennent la situation et votre discussion, au bout du compte. La perspective d’une bête sortie au musée se transforme en mission d’espionnage, et d’un seul coup, ça devient nettement plus intéressant. Tu ne peux pas t’empêcher d’avoir une pensée pour Sammy, l’espionne de votre petite bande. Là, tout de suite, tu mettrais à profit ses compétences sans hésitation, mais effectivement, si vous êtes discrets juste ce qu’il faut, vous devriez réussir à les prendre, vos photos, et sans vous faire capter au passage. Pas vus, pas pris. Et dans le pire des cas… tu ne penses pas que vous risquiez grand-chose à essayer. Depuis ton arrivée ici, t’as risqué ta vie de tout un tas de manières plus stupides les unes que les autres, alors pour le coup, c’est pas vraiment une mission photos discrétos qui devrait vraiment te poser problème.
La conversation dérive, et il te faut pas longtemps pour comprendre que quelque chose ne va pas, même si Peter a pas trop l’air de savoir comment faire pour en parler. Ce qui est compréhensible. C’est dur de lâcher ce qu’on a sur le cœur, surtout ici où, même si on doit réussir à s’entourer dans une moindre mesure, on demeure quand même particulièrement seuls, sans les personnes qui savent vraiment d’où l’on vient, ce qu’on a traversé, et ce qu’on traverse encore.
"Avec mon passé ?" tu demandes sans trop comprendre où il veut en venir.
Tu sens qu’il essaie de prendre des pincettes, mais tu sais pas du tout pourquoi ni dans quel but, et t’arrives pas du tout à comprendre ce qui le taraude. Sauf que toi, y a rien qui te déplait plus que les phrases laissées en suspens, les non-dits… Peut-être qu’il est juste pas assez à l’aise pour en parler avec toi et que tu devrais laisser couler, c’est bien possible. Mais toi tu peux pas t’empêcher de vouloir creuser quand même, hein, Brooke. Parce que ça te taraude, et que t’arriveras pas à te l’ôter de l’esprit tant qu’il t’auras pas parlé concrètement.
"On a du temps", tu répliques quand Peter suggère de se mettre en route directement et sans perdre de temps.
Tu comprends son impatience, il a même réussi à te la communiquer, mais pour l’instant, t’as le sentiment qu’il y a plus urgent quand même, et c’est là-dessus que tu préfères te concentrer pour le moment. Alors tu lui attrapes le poignet pour l’empêcher de filer tel l’éclair sans te laisser l’occasion de t’exprimer.
"On va nulle part tant que tu m’auras pas expliqué ce qui se passe", décrète-t-elle sur un ton peut-être un peu trop autoritaire, mais s’il faut ça pour qu’il accepte de te parler.
PrettyGirl
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Mar 26 Oct - 15:55
Peter B. Parker a écrit:
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Brooklyn & Peter
Aïe aïe aïe, ça y est. Il avait cette pleine sensation d'en avoir trop dit. D'être dans une sacrée panade sans issu de secours. Il était très mauvais dans ce jeu de changer de sujet. Et la plupart du temps, les gens finissent par jeter l'éponge. Parce que c'est toujours mieux de rien entendre, de passé à autre chose que d'entendre Peter bégayer et sortir un blah blah sans queue ni tête à croire qu'on avait pas vu sa dérobade depuis la lune. C'était bien son truc ça, la fuite. Difficile d'imaginer ce garçon porter un costume de super héros et de foncer la tête la première dans le danger. A croire qu'ils étaient deux.
Il lisait bien l'incompréhension dans les yeux de Brooklyn. Mais même son cerveau de petit génie ne trouvait pas les mots nécessaires sans être trop direct. Le bavard Peter Parker voulait parler. Il venait peut-être de retrouver ces pouvoirs. Cette nouvelle l'enchantée trop et en même temps il ne pouvait pas s'emballer. Il pouvait essayer de se mettre dans une situation dangereuse mais il doutait que ça marche comme ça. Il avait besoin de l'aide d'une tierce personne. Il avait besoin de savoir... si d'autres vivaient la même expérience. Si il se faisait des films.
Vous l'aurez compris c'était le chaos dans sa tête. Ses idées faisaient dans tout les sens. Des inquiétudes , des espoirs... Il lui fait de grands yeux qu'en elle le stoppe net dans sa fuite. Et au fond il la remerciait même ci ça lui demander un effort. Il hésite puis finalement il ferma la porte « D'accord... mais je, ça restera entre nous ? A la vie à la mort, croix de bois croix de fer ? »
Sa vie est devenu un enfer quand le monde a su qu'il était Spider-Man. Si il n'en partageait que 10%, ça serait sans conséquence n'est-ce pas ? C'était le genre de question que Peter se posait en venant s'installer sagement sur le lit de la blonde. « J'ai un ami qui pense... avoir retrouvé quelque chose qu'il a perdu en arrivant ici. Il est, un peu spécial tu vois ? » bien sûr que non elle ne voyait pas. Arrête un peu de tourner autour du pot Parker, tu donnes le tournis. Et arrête de te tripoter les doigts comme un enfant ! « Et il se demande, si dans cette ville il y a des gens comme lui. » Il est vraiment pas du tout énigmatique celui là. C'était consternant et il s'en rendait bien compte qu'il n'avançait pas du tout. « Tu connais des gens qui ont des espèces de, pouvoirs, de faculté spécial ? »
"Croix de bois, croix de fer", tu lui promets sans même y réfléchir à deux fois quand il te fait comprendre que ça doit rester entre vous.
T'as pas la moindre idée de ce qu'il veut te dire, mais t'es bien décidée à tenir ta promesse envers lui malgré tout. De toute manière, un ami te demande de garder un secret, bah tu le gardes, c'est tout. C'est comme ça que tu fonctionnes, et tu vas pas le trahir, quoi qu'il te dise. De toute façon, ça peut pas être un truc trop gros, pas vrai ? Bah non, évidemment que non.
Et au final, t'as quand même le sentiment que, en dépit de sa promesse, il passe pas par quatre chemins mais carrément dix. Déjà, quand on commence son discours par "J'ai un ami qui", c'est rarement bon signe, mais tu laisses faire tout de même. Et peut-être que c'est vraiment d'un ami qu'il veut parler et pas de lui-même. Dans tous les cas, tu l'écoutes, tu commentes pas, et tu aviseras, tout simplement.
Tu comprends mieux quand il commence à parler de facultés, de pouvoirs, et tu sais plus trop si Peter parle de lui ou non, pour le coup, mais tu décides, dans tous les cas, de donner une réponse honnête à sa réflexion qui lui en a sans doute coûté, peut-être parce que tu as redouté qu'il te prenne pour une tarée. Mais si lui accepte que tu aies côtoyé des dinosaures au vingt-et-unième siècle, c'est normal que t'acceptes en retour de croire dans ce qui pourrait sembler incroyable. Et puis, le fait d'en avoir vu des vertes et des pas mûres de ton côté, ça aide, l'air de rien.
"J'en connais un, oui, un ami à moi - enfin c'est plus l'ami d'un ami mais on s'en fout - qui est capable de voir les morts et de parler avec. Il a invoqué le grand-père de mon pote au beau milieu du salon. Et il lorgnait sur notre pizza. Je le voyais pas, et j'ai pas tout de suite voulu le croire, mais je sais que c'est vrai. Et lui-même a des frères et soeurs qui eux aussi ont des pouvoirs démentiels." Tu affiches un sourire. "Donc tu vois, ton ami est pas tout seul."
Tu ne te rends pas compte que tu parles de noms qui sont susceptibles de parler à Peter, et tu préfères ne pas balancer. Tu n'as pas l'impression que Klaus fasse un vrai mystère de ses compétences, mais ce n'est pas forcément une raison pour en parler malgré tout.
PrettyGirl
Invité
Mar 16 Nov - 17:51
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Brooklyn & Peter
La promesse est faite, il peut se sentir soulager. Mais en même temps il ne peut pas s'empêcher de tourner autour du pot. Parce qu'il n'est toujours pas sur de la quantité d'informations qu'il veut donné à Brooklyn. Enfin, dans son monde, ce dilemme était au centre même de son existence. Parce que savoir, c'est être en danger. Mais maintenant ?
Maintenant qu'il ne portait plus costume, qu'il n'avait plus toute ses responsabilités. Qu'est-ce qui l'empêché réellement de s'exprimer. De faire se qu'il a toujours voulu : ne plus rien cacher à ses amis, être entier. Il arrive finalement a baragouiner son histoire avant de regarder son amie avec inquiétude. Mais ce sentiment désagréable s'évapore très vite à sa réponse. Et ces derniers mots, dans un sens alambiqué le touchèrent en plein cœur. Pas seulement pour lui avoir partager l'histoire de son ami. Mais surtout, pouvoir garder ce sourire et cette patience avec lui. C'est dans des moments de malaises comme ceux ci qu'on découvre qui sera nos vrais amis.
« C'est super génial.. ! Je veux dire, pas pour ton ami. Ça doit être terrible de voir des fantômes. Dans le sens terriblement effrayant » il posa son poids sur ses lèvres ne pouvant cacher son sourire. Alors c'était ça ? C'était vraiment possible ? « Et toi tu n'as pas... ? Tu ne te transformes pas T-Rex après minuit ? » demanda-t-il avec un petit sourire un peu plus confiant. « Je.. Je te remercie de m'avoir partagé l'histoire de ton ami. Je pense que le mien sera content d'apprendre, qu'il n'est pas seul, et qu'il va pouvoir vivre comme avant. » Retrouver un but, se sentir utile... Il baissa les yeux sur ses mains, songeur.. « J'imagine, que tu t'es demandé si il ne s'agissait pas de moi ? »
Tu sens d’office que ta réponse a eu le don de rassurer et de soulager Peter, et c’est tant mieux. Tu vois bien que le sujet qu’il aborde avec toi est compliqué, et qu’il redoutait ta réaction. La tienne, de réaction, n’a pas été improvisée pour le rassurer. Tu le penses bel et bien, t’es du genre sincère, Brooke. Et parfois, tu l’es même beaucoup trop. Peter exprime son soulagement en y ajoutant un enthousiasme qui te fait sourire.
Bon, oui, vous êtes d’accord là-dessus, voir des fantômes, ça ne doit pas être une partie de plaisir, et ce n’est pas le fait de côtoyer Klaus qui te fera penser les choses différemment. Pas qu’il aborde si régulièrement le sujet, mais s’il est devenu… ce qu’il est devenu, tu imagines bien que la compagnie constante d’esprits autour de lui n’y est pas pour rien. Mais tu ne vas pas t’étendre sur le sujet, déjà parce que tu n’es pas concernée et que tu ne vas pas prétendre tout y comprendre. Ensuite parce que ce n’est pas vraiment le sujet, pou pas exactement, n’est-ce pas ?
Tu ris très franchement quand Peter suggère que son superpouvoirs aurait pu être de se transformer en T-rex après minuit.
"Eh non, pourtant ça m’aurait été bien utile sur Isla Nublar", tu dis d’un ton amusé.
Non, toi t’es juste une fille banale qui a eu une vie pas complètement banale… Contrairement à Peter, peut-être ? Tu sens bien que tu l’as mis en confiance, alors peut-être qu’il acceptera de t’en dire plus ? Tu l’écoutes, attentive, quand il te remercie d’avoir partagé cette histoire avec lui… Et tu attends toujours le moment où il t’avouera, en confidences, que pour sa part, ce n’est pas d’un ami qu’il parle.
"Tu imagines bien", tu réponds avec un sourire.
Tu peux continuer de jouer les naïves ou les ignorantes… mais la vérité, c’est que tu ne penses pas que ce soit nécessaire, parce que tu as le sentiment que Peter est prêt à t’en dire plus. Bon, il est aussi possible que tu te trompes complètement à ce sujet, mais dans le doute, t’as envie qu’il t’en dise plus. T’as bien senti que cette conversation lui tient à cœur. Et toi aussi, par conséquent, ça te tient à cœur.
"Quand on commence une phrase pas "j’ai un ami qui", tu sais…" Tu laisses passer un temps de silence. Tu n’as pas envie de le brusquer non plus. "Enfin, si vraiment, tu me dis que c’est pas toi que ça concerne, je te croirais. Mais si jamais il devait s’agir de toi, eh bien… je suis là, et je suis pas trop mauvaise pour écouter, il paraît."
PrettyGirl
Invité
Jeu 16 Déc - 16:21
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Brooklyn & Peter
Ca va faire bientôt trois ans qu'ils sont ici. Que le temps passe vite... Il avait comme beaucoup de monde perdu toute ses super facultés, zéro costume. Mais le bon côté de cette histoire et que cette lune rouge l'a sortie du tumulte qu'est devenu sa vie depuis que le monde entier à su que Spider-Man est Peter Parker. Il était retourné dans l'anonymat le plus complet. C'est à peine si le nom de Spider-Man évoque quelque chose. Il voyait ça comme un cadeau, une seconde chance. Celle d'être un ado ordinaire, tout en restant ce qu'il est : profondément altruiste.
« Tu m'étonne » répondit Peter. Il avait plutôt bien assimilé l'histoire de Brooklyn. Toute les autres aussi d'ailleurs. Avoir vécu dans un monde où les Dieux, les Aliens et même les monstres verts géants existent ça ouvre pas mal l'esprit. C'était bien le tord qu'il avait eu avec Quentin : il avait gobé toute son histoire abracadabrante d'une bouchée. Et encore aujourd'hui, il gobait tout ce qu'on pouvait bien lui dire. Mais à ma connaissance, il n'est plus tombé sur des personnes mal intentionnées depuis. Espérons que ça reste ainsi.
Il fit une petite moue coupable. C'est vrai qu'il n'a pas été très subtile sur ce coup. Il avait été grillé à 3 000 km. Mais ce n'était pas très important. « Non, si enfin... Si, c'est vraiment moi » assura-t-il en tapotant ses doigts entre eux. Il savait qu'en parler c'était prendre le risque que le cauchemar recommence. Et il n'avait rencontré personne de son monde pour que ce poids soin moins lourd. Et puis avec Brooke, dans cette petite piaule d'étudiant il se sentait suffisamment en confiance pour raconter son histoire. « Tu sais, cette ville... elle est pas très différente de chez moi. Je veux dire, niveau bizarrerie je dirais qu'on est même niveau. Genre... Un Hulk. C'est un mec qui se transforme en énorme monstre vert quand il est en colère. Il casse tout, mais dans le fond il est vraiment sympa. » commença-t-il maladroitement avec un petit sourire sans pour autant trouver la manière d'en arriver à lui. « C'est un héros. Un Super-Héros. Et c'est pas le seul heureusement. Pour nous protéger des attaques aliens. » Il devait vraiment passé pour un barge. Mais rebrousser chemin n'était pas une option. « Et ci il n'y avait que ça... en faite, ce que je voulais en venir. C'est, euh... J'étais un super-héros. Mais juste l'araignée sympa du quartier hein. J'ai même fait parti d'un groupe ! Les Avengers. » est rien que ce nom avait le don de lui donner plus d'entrain et d'espoir. « Et si il y a bien des personnes capables de nous faire sortir d'ici c'est bien eux ! Sauf que, eh bien... je n'en rencontrais aucun dans cette ville.. » avoua-t-il plus mollement.
Sans surprise, c'est bien de lui-même que Peter parlait. Bon, au moins, il a l'honnêteté de te le dire maintenant. Tu n'es pas surprise, mais en revanche, tu es particulièrement curieuse, et tu attends qu'il t'en dise plus. Sans vouloir le presser non plus, des dizaines et des dizaines de question affleurent déjà à la surface de tes pensées, prêtes à être posées. C'est que, forcément, il a réussi à t'intriguer, le bougre.
Tu l'écoutes te parler de la ville de laquelle il vient... il a une manière bien à lui de le faire, qui t'amuse pas mal, mais tu penses que t'arrives à suivre. Chez lui, donc, il y a un homme qui est capable de se transformer en monstre vert, mais qui est en fait un type super sympa. Donc, chez lui, les super-héros existent. En même temps, c'est apparemment le cas dans cet étrange monde également. Pour toi, ça reste abstrait, tout ça, mais t'écoutes attentivement, et sans remettre en question la parole et l'histoire de Peter. En même temps, tu serais qui pour faire une chose pareille, hein, Brooke ? Toi et tes dinos.
"L'araignée sympa du quartier ?" tu répètes en étant pas complètement sûre de tout suivre. Pour toi, qui es légèrement arachnophobe, les araignées sympa, c'est bof... Oui bon, entre une araignée et un T-rex, normalement, y a pas photo, hein, mais c'est difficile d'expliquer les peurs les plus irrationnelles. "Je vois... enfin, je crois que je vois... C'est pas parce que tu ne les as pas encore croisés qu'ils ne sont pas là, tu sais", tu dis dans l'espoir de le réconforter un peu. "Donc... t'as des pouvoirs spéciaux ?" tu demandes, maintenant super intriguée.
Peut-être qu'il va te trouver trop indiscrète, mais quand même, t'as bien envie de lui demander une démonstration. Pas parce que tu le crois pas, en fait, tu le crois carrément, mais t'es juste très curieuse. Lui, c'est le premier vrai super-héros que tu rencontres, alors c'est bien logique que ça t'intrigue, pas vrai ?
PrettyGirl
Invité
Sam 22 Jan - 0:18
Continuez d'avancer
Brooklyn & Peter
Il avait l'impression de se perdre dans ses explications et ça ne le rendait que plus nerveux. Citer Hulk comme exemple, sérieusement ? Il aurait pu trouvé mieux. Mais ce qui le réconforté était bien le regard de Brooke. Elle ne le dévisageait pas et semblait même à son écoute. Et c'est dans ce genre de moment qu'on sait reconnaître les vrais amis. Chacun à son histoire, chacun à sa façon de voir la normalité. Enfin, qu'est-ce que la normalité ici ? Vous avez une heure.
« Enfin ! Je me transforme pas en araignée rassure-toi. » Bouh, quel horreur. Quoique niveau discrétion c'est le top pour les missions furtive. Mais ça serait vraiment trop de risques. Ca doit pas être simple quand même, la vie d'araignée. Il eût ensuite un petit sourire « T'as raison. Puis il n'y a pas que les super-héros qui peuvent nous sauver. Le coup du bateau, c'était bien pensé. »
Il n'était sans doute pas le garçon qui la connaissait le mieux du campus. Mais de ce qu'il a pu voir et connaître, Brooklyn avait toute les qualités pour faire une super-héroïne. Et son histoire prouve qu'on a pas besoin de super-pouvoir pour être héroïque. Peter se gratte la tête. « C'est ça. Et euh, quand je suis arrivé ici pouf, plus rien. Plus de super force, rien. Mais il m'est arrivé un truc la dernière fois. » Il leva les yeux en l'air un instant, réfléchissant a comment expliquer la chose. « Les araignées ont un instinct de survie très aiguisé. Ma tante appelait ça « ma p'tite antenne » c'était.. comme un sens en plus qui m'alertait du danger avant qu'il n'arrive. » Il s'étonna lui même qu'au fur et a mesure de la discussion, celle devint plus fluide et moins hésitante. Ça le soulageait d'un poids. « Il y avait ce garçon, Jeff, pas un de mes plus grand fan. Il a voulu m'en coller une alors que je faisais rien, je récupérais les affaires de mon casier. Mais je l'ai senti, c'était comme un picotement. Je me suis baissé et sa main a fini contre le casier. Et depuis il ne m'est rien arrivé d'autre de particulier. Alors je me demandais si c'était un hasard où est-ce que, mes pouvoirs sont vraiment entrain de revenir ? » Il ne savait pas trop comment procéder pour en avoir le cœur net. Peut-être que Brooke aurait des idées ?
"Ouf ! Tu me rassures ! Le prends pas mal, hein, mais j'ai horreur des araignées", tu dis, amusée quand Peter te rassure en affirmant que non, le fait d'être appelée "l'araignée sympa du quartier" ne veut pas dire qu'il a le super pouvoir de se transformer en arachnide (en même temps, no offense mais ce serait un peu pourri comme pouvoir).
Et oui, toi, Brooklynn Fairbanks, qui a été coursée par le T-rex un nombre incalculable de fois, failli te faire manger par le mosasaure, a affronté des dinosaures génétiquement modifiés et eu la peur de ta vie face à des raptors plus cruels qu'il n'y paraît, toi, Brooklynn, qui a vécu dans la jungle d'Isla Nublar pendant des mois et des mois, les araignées te font flipper. T'y peux rien, c'est le genre de peur irrationnelles qu'on contrôle pas, pas vrai ? Et dans ton cas, les peurs irrationnelles ont la belle vie parce que t'as jamais bien su les gérer.
"Ouais, le coup du bateau, c'était bien pensé, mais c'est tombé à l'eau..." Tu te marres toute seule. "Pardon pour le jeu de mots, j'ai pas fait exprès", promets-tu avec un fin sourire.
Il te parle de ses pouvoirs, et du fait qu'ils ont mystérieusement disparu à son arrivée ici, mais il ne s'arrête pas là. Apparemment, certains de ses dons lui reviennent, comme une sorte de signal d'alarme là pour le prévenir du danger, apparemment. Tu fronces les sourcils, intriguée. Tu évites tout commentaire graveleux sur les termes de "petite antenne" - même si c'est effectivement tentant malgré tout, et tu le laisses poursuivre.
"Comme j'aurais rêvé d'avoir ce genre d'instinct sur Isla Nublar", tu souffles plus pour toi-même que pour Peter, tout en réfléchissant à sa situation. "Peut-être que c'est qu'un hasard, mais... tu vois, mon pote qui voit des fantômes... Bah il y arrivait plus et c'est revenu d'un coup. Enfin, pas vraiment, on faisait une séance de spiritisme et là, d'un coup, c'est revenu... C'est peut-être ça qu'il te faut ? Pas une séance de spiritisme mais... je sais pas, te mettre dans une situation susceptible de réveiller tes dons ?"
PrettyGirl
Invité
Jeu 31 Mar - 13:03
Continuez d'avancer
Brooklyn & Peter
« C'est quand même moins effrayant qu'un T-Rex ? » rigola Peter alors qu'en réalité, lui non plus n'était pas très fan des araignées. Quoi ? Vous êtes surpris ? Ce n'est pas parce qu'un beau matin une araignée radioactive l'a mordu sans son consentement qu'il s'est trouvé un amour pour cette petite bête. Puis vous vous doutez bien qu'après sa morsure, l'adolescent de quinze ans c'est tout de suite mis à la recherche d'informations sur internet. Quelle idée ! Le venin de certaines araignées pouvaient être mortel sans grande surprise. Mais connaissez vous l'araignée banane ? Son venin serait à 30 fois plus puissant que celui d'un serpent à sonnette. Parmi les symptômes provoqués par la morsure de Phoneutria fera : une érection très longue et douloureuse. De quoi traumatisé tout jeune garçon qui se respecte, à la fois des araignées, mais aussi des bananes. Prenez garde.
-Tomber à l'eau- c'est typique les jeux de mots qui plaisent à Peter. Il était bon public alors tout naturellement ils se marrèrent tout les deux. Puis après ça, Peter essaie de raconter les derniers événements qui lui sont arrivé. Bon, que Jeff veuille lui casser la gueule c'est son pain quotidien. Si il avait bien un don qui n'avait jamais disparu c'est celui d'attirer les grosses brutes.
« Ça a du être super angoissant » rebondit Peter à la réfléxion de Brooklyn. « Vous étiez resté là-bas combien de temps ? » Peter avait vu beaucoup de films avec des dinosaures dans son monde. Mais en arrivant ici, sans qu'il ne s'en rende compte : sa culture cinématographique en fût impacté. Il avait des bribes de souvenirs, parfois même rien du tout. Il était même incapable de retrouver le nom de cette série de film incroyable dont il rabâchait les oreilles ! C'est triste, car c'était un autre don irrécupérable. Cette culture là l'avait toujours aidé dans les combats. C'est grâce à ça qu'ils sauvèrent Doctor Strange, où qu'ils réussirent a mettre à terre Ant-Man qui avait pris une taille colossale.
« Une situation... » répéta Peter en songea à qu'est-ce qui pourrait bien éveiller son don. « T'aurais une idée ? Je t'avoue que là, j'ai que des idées extrême comme : attendre sur les rails d'un train les yeux bandés. Mais le risque ça serait de mourir et surtout, de mettre le train en retard. » enfin, il n'était même pas sur qu'il y est ce genre de transport sur cette île. « Quoique, c'est pas bien de se la péter mais je me suis déjà pris un Eurostar dans la gueule. » il eut un temps avant de tilter que.. « C'était pas agréable pour autant je dois dire. » il poussa une main dans sa nuque, soupirant. « De toute façon même ci je retrouve vraiment mes pouvoirs... ça ne nous aidera pas a sortir d'ici. Et j'ai entendu parlé d'aucun Avengers. » C'est déprimant, déroutant.. Même ci il avait continué d'avancer, il n'était pas encore capable de tirer un trait sur sa vie à New York. Même ci... les derniers événements là bas n'étaient pas franchement glorieux pour Peter Parker.
"A peine moins effrayant", tu plaisantes de mauvaise foi avec un sourire.
Bien sûr que le T-rex était cent fois plus terrifiant qu'une araignée, mais tu n'arrives pas à mettre les deux sur un pied d'égalité. On n'appréhende pas les peurs irrationnelles et irrationnelles de la même manières. Tes peurs purement rationnelles - celle de finir dans l'estomac dans un dinosaure par exemple - activaient ton instinct de survie, et alors t'étais presque en pilote automatique, mais les araignées, c'est pas la même... Tu sais bien qu'à moins de te trouver face à une mygale vénéneuse, y a peu de chance pour que ces bestioles te fassent du mal, mais c'est pas comme ça que tu réfléchis dans des moments pareils. Ouais, c'est assez difficile à expliquer, en fin de compte... Alors plutôt que d'essayer de l'expliquer au moins un peu, tu préfères faire de l'humour, c'est plus simple, et c'est un refuge où tu sais bien que Peter apprécie de se retrancher aussi, alors t'en joues peut-être un petit peu, c'est vrai.
"Trois mois à peu près... je crois ? On a un peu perdu la notion du temps", tu fais quand Peter te demande combien de temps tu as vécu là-bas. Le temps n'avait pas l'air de s'écouler de la même manière, sur Isla Nublar, et t'as vraiment eu le sentiment, en ce qui te concerne, que ces trois mois de ta vie équivalaient ni plus ni moins qu'à trois longues et pénibles années.
Tu évacues ces informations en ne les développant pas. Parce que ça sert sans doute à rien de retourner le couteau dans la plaie, pas vrai ? En revanche, tu t'intéresses véritablement à ce qui arrive à ton ami, et à la manière dont il pourrai parvenir peut-être, qui sait, à récupérer ses capacités. En ce qui te concerne, en tout cas, t'as la ferme intention d'être là pour lui, c'est même pas négociable. Tu pouffes légèrement à sa remarque sur le fait d'éventuellement mettre le train en retard s'il décidait de s'allonger sur les rails d'un train juste pour voir. C'est qu'à moitié drôle, mais ça te fait marrer.
"Ouais, on va peut-être éviter d'être aussi extrêmes, hein ?" tu fais avec le sourire tout en réfléchissant à une manière éventuelle de réveiller ses pouvoirs, sans pour autant le mettre bêtement en danger. "Tu t'es pris un Eurostar dans la g..." Tu ouvres de grands yeux. "Désolée, mais tu vas être obligée de me raconter ça." Tu souris. "Je pense qu'on est tranquille ici, j'ai vu zéro gare et zéro voie ferrée, pour se prendre un train en pleine tronche, j'imagine qu'il faut y aller." Tu marques une pause. "Je déteste quand les gens me disent ça mais... certains mettent dix plombes à retrouver leurs proches, mais ça finit par arriver... Avengers ou pas, faut peut-être pas désespérer. Et s'ils sont vraiment pas là... peut-être que d'autres prendront la relève ? Genre les péteux de chez Vought, là." Tu marques un temps de réflexion. "Bon... je trouve pas d'idée qui puisse te permettre d'enclencher tes pouvoirs sans te mettre en danger, et honnêtement, je préférerais que tu évites."
PrettyGirl
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Les jours, les mois et les années continuaient a s'écouler lentement. Il avait fait comme la plupart des gens : il s'était accommodé. Avait-il eu seulement le choix ? Au début il pensait être dans un cauchemar. Où même une illusion de Mysterio, un de ces ennemis récent.
