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DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
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(abandonné) and i hope that we meet in another life. ((elias))

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Anonymous

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Mar 17 Aoû 2021 - 17:37


as we rest here alone, like notes on a page. the finest to compose could not play our pain, with a candle through time i could still see your ghost. but i can't close my eyes for it, for it is there where you haunt me most. i hate that it seems you were never enough, we were broken and bleeding but never gave up. and i hope that i stain through your memory as we echo through times in the melody. now i hate that i need you. ( music ) -- elias && kristin.

Les yeux fermés, tu laissais cette chaleur t’envelopper. Une grande inspiration, suivi d’une expiration. Une tentative désespérée de te détendre. Tu sentais l’eau, brûlante, tomber sur ta peau, détendant chaque tissus de celle-ci. Tu sentais les tensions que tu avais jusqu’au bout des ongles se disperser, t’offrant ainsi l’opportunité de pouvoir souffler, de relâcher cette désagréable sensation qui s’emparait de toi à chaque fois. T’arrivais pas à te détendre. Jamais. Sauf quand tu étais là, sous ce jet laissant l’eau victime de la gravité tandis qu’elle recouvrait ton corps musclé. Tu savais que Luke allait sans doute encore s’énerver car tu passais des heures ici, sous cette douche. En fait, c’était peut-être le seul endroit où tu arrivais à être sereine. Aucun bruit, rien. Juste l’eau, clapotante qui s’amoncelait sur le sol de la construction et qui coulait. La chaleur salvatrice. Tout allait mieux, bien, quand t’étais là. Comme une escapade, toujours et souvent trop courte mais essentiel.
Tes bras croisés sur ta poitrine, tu laisses tes doigts glisser sur tes épaules, sentant sous la pulpe des doigts de ta main gauche la cicatrice présente, preuve de cette greffe que tu avais subis bien avant de débarquer ici. Période sombre de ton existence et pourtant tu devais admettre que ce bras était bien plus utile qu’il en avait l’air, sans compter qu’esthétiquement, on ne voyait aucune différence avec ton bras d’origine. Allure parfaitement organique, et pourtant détenteur d’une force dont toi même sous estimais encore le potentiel.
Les minutes s’écoulent, trop. Au point que l’eau semble perdre en chaleur. Alors d’un mouvement expert, tu tournes le robinet, coupant l’eau et t’extirpant enfin de cette cabine de douche, éternelle salvatrice de tes troubles internes. Tu enroules cette serviette autour de ta taille et prends enfin le temps de t’aventurer en dehors de la salle de bain, rejoignant rapidement cette chambre que tu occupais depuis que t’avais débarqué ici. Tu t’apprêtes à t’habiller, expressément, enfilant cet éternel t-shirt à l’effigie de ton ancien poste de police mais bien vite, ton téléphone qui sonne te fait revenir sur terre. Tu observes celui-ci, pour remarquer un nombre incalculable d’appels et de sms en absence : de toute évidence, tu avais passé bien plus de temps sous la douche que tu l’avais vraiment voulu. La sonnerie retentit, tu réponds. Et ton visage se décompose.
L’enquête semblait avancer. Enfin.


Une quarantaine de minutes plus tard, tu pousses les portes du commissariat d’un pas rapide. Ton regard se pose partout autour de toi à la recherche des principaux intéressés. Certains t’observent, d’autre t’ignorent. Soirée lambda en l’occurrence. T’étais pas la plus appréciée, probablement car t’étais un peu trop grande gueule. Bien vite, on te coupe la route et tu reconnais l’officier avec qui tu travailles sur ce dossier. Tu hausses un sourcil. Tu détestes le fait de pas être avec ta partenaire habituelle, Clarice car en plus d’être gentille - ce qui compose avec ton sale caractère - elle est efficace. Puis toujours partante pour jouer la gentille flic quand toi, tu dois jouer la méchante. Un rôle que tu n’avais jamais vraiment eu jusqu’à ce que ton caractère de merde refasse surface. T’avais manifesté un avis négatif à l’idée de travailler avec quelqu’un d’autre, un officier qui plus est mais apparemment, c’était normal. Parce qu’en plus il fallait le former, et ça, c’était encore moins dans tes cordes. T’avais ni l’envie, ni la patience. Rien du tout.
Un haussement de sourcil tandis qu’il te tends le dossier. — C’est les informations qu’on a récupéré. Tu ouvres le dossier, fixant alors les nouvelles informations de celui-ci. — Et alors ? Des aveux ? Il fallait. Pour inculquer le connard qui avait assassiné cette pauvre gamine il fallait des aveux, faute de preuves. — Aucune. Tu fronces les sourcils, foudroyant l’officier du regard. — C’est tout ? Vous m’avez déranger parce que vous avez une potentielle piste qui n’est même pas fiable ? On voit rien avec ça. Tu dis en retournant la photo prise par une caméra de surveillance. Rien. Juste une silhouette mais aucune information valable. — On l’a trouvé. Tu penches la tête sur le côté. — Expliques toi. — Vous passez votre temps à dire que les tueurs reviennent toujours sur les lieux du meurtre. Alors j’ai décidé d’allez en filature dans l’appartement d’en face et ça n’a pas loupé. J’ai tenté de vous appelez mais vous répondiez pas, donc j’ai appelé une patrouille et on l’a embarqué. Non sans résistance, il a péter le bras d’l’officier Darwin. Tu hausses un sourcil, observant le gamin qui est mitigé entre fierté et culpabilité. — Et vous êtes certains que c’est le tueur ? Il hausse les épaules. — Non. Encore une fois on a aucun aveux. Mais honnêtement, vous devriez voir le type, la gueule d’un mec pas très net. Il dit qu’il est détective privé, embauché par les parents d’la victime parce que notre enquête trainait trop. Ça me paraît un peu bizarre comme alibi.

Là, tu vois rouge. Pour plusieurs raison. Déjà, parce que cet irresponsable vient d’amener un potentiel suspect sans preuve. Autrement dit, si c’est pas lui vous aurez la justice au cul. Deuxièmement, car si c’est vraiment un détective privé, ils commencent à te briser les ovaires. Le jour où ils apprendront à rester à leur place, vous pourrez faire votre boulot convenablement. Tu fermes les yeux, serrant le poing de ta main libre juste pour te retenir de casser quelque chose. — Johnson ? Tu lâches, d’un ton neutre. C’est pas bon. C’est jamais bon. — Oui Lieutenant ? Tu ouvres de nouveau les yeux, le fusillant de tes prunelles brunes. — Vous connaissez la loi ? Il semble confus, perdu. Il sent la tempête arrivé. — Oui. J’ai eu les meilleures notes de ma promotion. Et là, s’en est trop pour tes nerfs. — Sans preuve tangibles ni aveux, on ne peut pas garder un suspect plus de quarante huit heures ! Tu clames en lui plaquant le dossier de ta vraie main contre le torse. — J’espère pour vous qu’il est vraiment coupable, parce que si on a ses avocats au cul quand il sortira d’ici, je peux vous jurer que je m’organise pour vous foutre aux archives jusqu’à la fin d’vos jours ! Tu hurles avant d’avancer, lui tapant dans l’épaule pour finalement avancer jusqu’à la salle de pause. Il te suit, tel un petit chien perturbé et effrayé. — Lieutenant Ortega, attendez ! Il avait dans tout les cas pas le droit d’être dans l’appartement, contaminer une scène de crime reste passible d’amende. Tu observes le café noir couler dans le mug. Tu te retournes même pas, tentant de concentrer ton esprit sur le liquide brun. — Mais ça ne fait pas pour autant de lui un tueur. Conclusion, faites entièrement votre boulot avant de me déranger hors de mes heures de service. Histoire que si ça ne soit pas le vrai coupable, ça me retombe pas dessus et foute plus en l’air ma carrière ! Le café arrête de couler et tu saisis le mug. — Désolé Lieutenant. — Vous vous excuserez devant ses avocats. Tu récupères le dossier qu’il tient d’un geste sec, avançant jusqu’aux salles d’interrogatoires. — Vous faites quoi ? — Je vais rattraper ta merde avant que le FBI s’empare du cas. Puis qui sait, si il possède une piste intéressante on pourra peut-être récupérer celles-ci. Maintenant ramène tes fesses ici, on a un interrogatoire à conduire. T’es énervé, tu jures en espagnol sur la route. Putain, si seulement t’avais été avec Clarice. Pendant un cours instant, tu repenses à Abboud et au fait qu’au moins, il aurait jamais fait une connerie comme ça parce qu’au moins, c’était un bon flic. Un vrai flic, pas un putain de bleu incapable de faire son boulot correctement. Tu pensais pas dire ça un jour, mais Bay City et ton époque te manque terriblement dans ce genre de moment.

T’arrives devant les salles d’interrogatoires, l’officier à tes pieds qui n’ose plus rien dire. Dossier sous le bras, café dans la main, tu avances jusqu’à finalement pousser la porte de la pièce d’interrogatoire. Et tandis que tu redresses le visage vers le potentiel suspect, tu te stoppes d’un coup, comme ça, net. Ton coeur loupe un battement tandis que tes yeux sont sur le bloc, assis et menotté à la table d’interrogatoire. Tu restes silencieuse, de longue secondes au point que tu manques de faire tomber ta tasse. C’est l’officier qui te rentre dedans qui te fait revenir à la réalité. Tu sais pas quoi dire. Quoi faire. Putain.
Putain.
Putain.
T’as espéré ça tellement longtemps, imaginant vos retrouvailles un millier de fois. Sauf que tu sais pas comment réagir. Quoi dire. T’avais débarqué ici juste avant d’aller récupérer Elias après son ré-enveloppement, mais rien ne te garantissait que c’était vraiment lui. Tu sais pas qui t’as en face de toi, et ça t’déchire le coeur. Parce que t’arrives pas à savoir si t’espère que c’est ton ex petit ami ou le diplo qui avait été dans son corps. — Kovacs, j’aurais dû m’en douter. Ça sort tout seul. Comme ça, tu contrôles rien. Tes jambes menaces de se dérober. Et pourtant, maintenant que t’es sur ta lancé, tu peux plus reculer. Alors tu fait comme si de rien n’était, comme si vous étiez pas dans un monde totalement différent avec de la technologie largement en retard sur la votre, dans une ville inconnue, loin de votre côte ouest. Tu avances, l’officier toujours sur tes pieds et tu balances le dossier sur la table tirant sur celle-ci pour venir te mettre en face de lui. — Vous pouvez pas vous empêcher de venir foutre votre nez dans les affaires de la police, hm ? J’espère pour vous que votre employeur possède une avocate aussi talentueuse et réactive que Prescott, parce que sinon vous êtes coincé ici pendant les quarante huit prochaines heures. Tu croises les bras sur la table en te penchant légèrement en avant. C’était horrible. Une torture plus que présente. Parce que même si Kovacs venait à être celui en face de toi, ça restait le visage de l’homme avec qui tu étais partie pour faire ta vie. Celui que tu avais perdue de la manière la plus stupide qu’il soit. Pourtant, t’es désormais tellement habitué à appeler ce visage Kovacs que ça s'est fait de la manière la plus naturelle possible. Ça pique plus autant les lèvres, comme ce fut le cas après l'enveloppement de l'envoy. Dans tout les cas, tu ignorais que tu venais de creuser ta propre tombe, augmentant le faussé venant déjà perturbé ton couple bien meurtri par tes propres actions.

(c) mars.
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Mar 17 Aoû 2021 - 19:24

(abandonné) and i hope that we meet in another life. ((elias))  Altered-Carbon-Kovacs-and-Ortega
elias & kristin (@Kristin Ortega)

Ce matin était le pire de tous, depuis déjà deux semaines les insomnies se font ressentir, alors j'ai eu la bonne et simple idée de dormir. Mais bordel que c'est dur de se lever. J'ai eu l'impression que le réveil faisait trembler le mur du petit appartement miteux où je me suis installé depuis. Malgré que j'ai dormis cette nuit, il a fallut attendre les coups de trois heures du matin pour que la fatigue daigne se montrer. Jusqu'à trois heures du matin je bossais fortement sur l'affaire de cette pauvre gosse assassinée. Cela fait aucun doute dans quatre-vingt dix-huit pourcent des cas, les assassinats sont commis par des membres de la famille, pour un quelconque motif. il me reste encore à déterminer ce motif. J'avais beau passer en revu chaque détails, chaque témoignage ... Chaque lieu, avec précaution et stupeur comme je le fais à chaque fois, mais quelque chose semble ne pas clocher comme ci il manquait un élément cruciale pour que je puisse enfin boucler ce dossier. Bien que la famille n'avait pas forcément les moyens de me payer pour autant de temps, je leur devait bien la vérité au sujet de leur gamine. Les enfants. Ils t'ont toujours un poil gonflé à être trop curieux de nature, à vouloir tout savoir et exactement.
Bordel ! La journée commence mal si je me met à penser à ça.
Je ruminais dans les treize mètre carré me servant de chambre, torse nu en train de trouver qu'est-ce qui pourrait m'illuminer sur cette affaire, mais ça semble être un casse-tête sans fin. Le travail c'est la seule chose qui peut me faire tenir, sinon il y a bien longtemps que je serais retombé dans ce trou infernale de la dépression. En parcourant les photos de la scène de crime, un cadre photo présentait un défaut. Au début j'ai cru à la qualité de l'image défaillante, car tout de même la technologie d'aujourd'hui n'est absolument pas la même de celle que j'ai connu autrefois. Mais tout autant que le défaut sur ce cadre m'a intrigué. Il faut que je vérifie de moi même.

Une fois sortie de l'immeuble, le vent me fouetta le visage. Un ciel couvert annonçant surement dans la journée des averses. Un temps bien pluvieux, qui suggèrerait sûrement de rester chez soi regarder la télé comme le ferait une personne normal - comme tu le faisait avec kristin - me souffle ma conscience. J'essaye de me concentrer sur mon but, me rendre à l'appartement de la famille qui m'a payé pour que je trouve le meurtrier et que ce salaud aille en taule. Après beaucoup de marche, c'est vrai que j'aurais pu prendre un taxi mais en soi, la marche ça permet de me vider la tête. J'arrive enfin devant le grand immeuble de brique rouge, l'odeur de la pluie sur le béton, et la verdure des quelques feuilles montantes déterminé que le quartier est assez fréquentés et pas trop mal situé ni pas désagréable, il y fait bon vivre. Une fois les escaliers montés, j'arrache la balise de la police et je me faufile dans l'appartement jusqu'à atteindre la chambre. Le cadre attire directement mon attention, je reconnais la jeune fille avec ces deux parents, posé sur une balancelle avec en arrière plan la plage et les cocotiers d'une île. Il est grand temps de m'occuper de ce cadre, que je retourne délicatement et enlève le carton qui sert à maintenir la photo. Bingo ! Une petite caméra s'y était glissé, suffira juste de devoir trouver le numéro de série et de pouvoir remonter jusqu'à l'adresse en espérant qu'il est payé par carte. Souvent les meurtrier on la pulsion d'observer et de connaître les habitudes des victimes. En prenant conscience de ça, on ne peut accusé les parents ils n'auraient pas mis de caméra pour observer ce que pouvait faire leur fille, il le savait déjà en étant en contact avec elle directement. Reste aussi à demander à la famille, qui a eu et qui avait souvent accès à la chambre de leur fille. De fil en aiguille les pièces du puzzle allait s'assembler. Mais mes pensées furent t'interrompu par un agent de police criant
Il est par là ! Vite dépêchez vous !
Merde ... Par où je vais sortir, j'avais à peine le temps de penser à ça.

Ma tête collé au capot de la voiture, le blanc immaculé de la voiture me piquait les yeux, les menottes trop serrés me bloquait quasiment la circulation du sang, une averse était bel et bien entrain de tomber. La seconde d'après j'étais balancé dans la voiture de police, qui a toute allure fonçait au poste de police. J'avais beau tenté de leur expliqué ma situation, c'est juste ce pauvre bleu qui m'écoutait.
Je suis détective privée, je n'ai rien à voir avec cette affaire , le bleu avait l'air de compatir et je sais très bien que continuer à lui dire les choses, il me dira qu'il ne décide pas. Désolé mais je ne décide pas. Et voilà qu'est-ce que j'avais dit, toute façon autant que j'attende d'être au poste pour pouvoir m'en sortir. Heureusement que j'ai eu le temps de fourrer cette foutu caméra dans ma poche et que le flic n'a honteusement pas fait son travail correctement et ne m'a pas fouillé correctement. Il a grossièrement tapotés mes poches. Dire que de nos jours tout ça est resté pareil. Vraiment des incapables les flics.

Arriver devant le commissariat pleins de mauvais souvenirs ont refait surface un peu comme un avant gout de ma chute, un peu comme du déjà-vu. Mais il en fallait peu pour me déstabiliser. Immédiatement j'ai été mis en salle d'interrogatoire, pas que j'ai la gueule de l'emploi à être coffré il fallait qu'il m'interroge. Pas qu'il me sorte la technique du méchant flic, gentil flic autant dire que directement les envoies chié et que je leur sort une histoire d'avocat. Personne ne m'a laissé dire un mot, il attendait tous quelqu'un, mais qui j'en avait aucune idée jusqu'à ce qu'elle passe la porte. C'est comme ci mon cœur avait loupé un battement mais mon visage était impassible. Donc après tout ce temps, c'est pour que le karma me revienne brutalement au visage avec Kristin qui sort tout droit du pire endroit que j'ai connu jusqu'à présent. En s'adresse à quelqu'un, mais à qui ? Je décide de briser la glace une fois qu'elle s'est installé, l'odeur de café me chatouille les narines c'est exactement ce que j'ai oublié de prendre ce matin.
Bonjour à toi aussi, décidément je sais à qui tu t'adresse, mais tu sembles avoir une dent contre lui. Les menottes n'étant pas tellement serrées, je peux aisément atteindre sa tasse de café et l'attraper pour y boire dedans.
Merci c'est ce qu'il me manquait ce matin. Le but était de ne pas montrer que la revoir me touchait et à quel point elle n'avait pas changé sa mauvaise humeur débordante quand elle était dans un commissariat m'avait toujours fait doucement rire. Ton équipe est incapable de mener à bien cette enquête quand il coffre, le seul type qui connait le coupable. C'était forcément son équipe étant donné que cela fait à peu près deux heures que je poiraute à attendre qu'on m'interroge soit disant mais je sais pertinemment comment Kristin fonctionne je serais sortie d'ici avant même que je puisse finir sa tasse de café. Et si on discutais un peu, Kristin.
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Mar 17 Aoû 2021 - 22:24


as we rest here alone, like notes on a page. the finest to compose could not play our pain, with a candle through time i could still see your ghost. but i can't close my eyes for it, for it is there where you haunt me most. i hate that it seems you were never enough, we were broken and bleeding but never gave up. and i hope that i stain through your memory as we echo through times in the melody. now i hate that i need you. ( music ) -- elias && kristin.

T’avais cette assurance certaine, fausse assurance. Tu prétendais, parfaitement en ayant pénétré dans cette salle, avec son éternel sale caractère. Mais qu’on s’le dise, si d’apparence, t’étais une dure, dans l’fond, il t’en fallait peu pour t’effondrer. Et c’est c’qui se passe à cet instant. Ton visage se décompose, tu perds toute contenance, ton aura presque impressionnant perd tout ce qui faisait de lui quelque chose .. d’impressionnant. Kovacs t’avais vu dans ta vulnérabilité ultime, il en avait même joué. Probablement une vulnérabilité que même Elias ne te connaissait pas, parce que justement, il était la raison même de cette tristesse qui s’emparait de toi depuis son accusation à tord quelques années auparavant ? (est-ce que ça faisait si lointain ? t’étais incapable de le dire. tu perdais toute notion du temps depuis que t’étais ici.)

— Elias …? Tu demandes, comprenant alors avec ses mots que tu n’avais pas le diplo devant toi mais bien ton ex petit ami qui avait sans doute été réenveloppé. Donc le terroriste de Bancroft était de retour sous glace et le pincement que tu ressens au coeur te fait prendre te sentir coupable. Parce que malgré tout c’que tu pouvais dire, malgré la manière que tu avais de le descendre constamment, il restait quelqu’un à qui tu tenais. La question persistait cependant : est-ce que tu tenais à lui pour la personne qu’il était où à cause de ce corps que tu avais tant apprécié sous toute ses coutures ? Toi même t’en était pas certaine, mais Takeshi avait fait tellement dans ton existence en si peu de temps, que forcément, t’étais perturbé, perdue, tu savais plus quoi penser ou faire. Tu baisses le regard, refusant d’assumer celui-ci. Parce qu’on s’le dise : tu t’en voulais encore. Peut-être que si tu t’étais tenue à ses côtés lors de ces accusations, rien de tout ça ne serait arrivé. Peut-être que tu aurais pu avoir cette vie que vous méritiez d’avoir. Celle qui t’avais faite rêvé malgré les engueulades constantes et les prises de bec incessantes à cause de vos deux caractères merdique.
L’officier laisse son regard glisser de toi au potentiel suspect, qui, tu te doutes, n’avais rien à faire avec cette histoire de meurtre. Un peu perturbé, totalement perturbé même. — Vous vous connaissez … ? qu’il demande, sentant d’autant plus la connerie qu’il vient de faire. C’est cette simple réaction qui te fait tourner la tête en sa direction, et il peut voir que si y avait pas de conventions particulières, tu pourrais lui exploser la tête contre la table. — Sors de là. -- Mais Lieutenant je … — Sors de cette putain de pièce. Ton ton reste stable, bas, grave. Preuve de l’énervement dont tu fait preuve et heureusement que le blond s’est emparé de la tasse car probablement que tu aurais pu l’exploser entre tes doigts. Il se lève précipitamment, et alors qu’il passe le pas d’la porte, tu te penches en arrière pour l’interpeller. — Et ramènes moi un café descends, quitte à traverser la ville ! Tu clames, balayant la tête de gauche à droite. — Cabron. Tu murmures à l’égard de c’gars là. T’avais toujours eu tendance à user de ta langue natale pour insulter les gens, parce que la plupart du temps ils comprennent pas.

Puis ton regard se redresse vers ton ex petit ami, tu sais pas quoi dire, par où commencer. T’aimerais éviter le sujet Kovacs, éviter de lui annoncer que quelqu’un d’autre avait eu un contrôle de son corps et qu’en plus de ça, t’avais fini par toi même lui écarter les jambes. Pourtant, tu savais que ça serait inévitable, viendrait le moment où la question sortirait. L’info devrait être transmise. Tu voulais juste éviter maintenant, alors tu dirais rien. Pour l’instant, tant que lui n’évoquerait pas le sujet. Peut-être réussirais-tu à passer outre, cependant, y avait beaucoup trop de non dit entre vous. Une blessure à refermer une fois pour toute pour potentiellement repartir sur de meilleures bases. Sauf que tu savais pas si c’était possible. Si il te pardonnerait. Mais dans l’fond, t’étais pas certaine. Tu savais pas. Tu le connaissais et t’étais terrifié à l’idée d’un rejet, tandis que dans l’fond, tu te confrontais tout de suite dans le simple fait qu’il soit là. Devant toi et que peut-être, il y avait une chance pour qu’un jour tu puisses t’endormir de nouveau au creux de son épaule, comme il fut un temps quand vous aviez battit quelque chose de stable ensemble.
Sans rien dire, tu te contentes de tirer sur le trousseau que tu portes à la ceinture et tu glisses les clés dans la serrure des menottes. Tu ouvres celles-ci, posant les clés à tes côtés et tu redresses enfin tes prunelles brunes. Ton visage est loin d’être aussi sévère qu’à ton entrée, en fait, tu sembles totalement déstabilisé, et tu l’es. — J’suis désolé. Ça fait seulement quelques semaines qu’il est là. Tu peux pas le descendre comme ça, parce que sinon on va encore te faire des remontrances. — Mais quand il m’a dit qu’il avait aucune preuve tangible, je lui ai déjà fait passer le pire quart d’heures de son existence. Tu hausses les sourcils, te pinçant les lèvres. Tu balaies la tête de gauche à droite, fixant le dossier devant toi et l’ouvrant simplement, fixant alors toute les informations sur ce foutu meurtre que tu n’arrivais pas à résoudre. Avec Elias en face de toi, c’était comme un retour en arrière horrible, des flashs d’une époque révolue, pas si désagréable que ça revenaient. Le problème n’était pas cette période, le problème était celle datant d’après la mort de Mary Lou. Véritable cauchemar dans lequel il s’était lui même enfoncer et toi, t’avais pas été en mesure de le sauver de lui même. — Du coup, qu’est-ce que tu faisais …? Tu te stoppes dans ta phrase, te rendant compte de la stupidité de la situation et surtout, du malaise qui trônait dans la pièce. La dernière fois que tu le voyais, il se faisait embarquer par ton propre supérieur et celui qui était devenu ton partenaire et maintenant, il était là, devant toi.
Enfin, que tu avais vu Elias. Avant que l’inconnu du nom de Takeshi Kovacs entre dans l’équation.

Tu fermes le dossier précipitamment, presque agacée. — J’peux pas faire ça, je suis désolé. Tu dis en croisant les bras sous ta poitrine, cherchant encore et toujours à éviter son regard. — T’es beaucoup de choses, mais t’es pas un tueur. Tu venais de te tirer une balle dans l’pieds. Le simple fait de dire ça était presque un mensonge, parce que tu avais douté au début. Quand on l’avait accusé de meurtre, t’avais pas forcément remis en cause sa parole mais une petite période de doute était survenu. Parce qu’Elias n’était pas connu pour être le flic le plus droit dans ses pompes qu’il soit. Tu le savais capable de beaucoup, rien que Seattle l’avait démontré. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle tu regrettais instantanément tes paroles et ton regard paniqué qui se redresse vers lui le démontre. Tu l’sens renchérir, douloureusement, tu t’y attends. Parce qu’il va te mettre devant le fait accompli. Si. Ces deux lettres qui avaient démontré le potentiel doute quant à son implication dans le meurtre de l’agent CTAC. — Tu peux partir. Tu te contentes de dire, sentant l’étaux se resserre autour de toi. Tu dois réussir à calmer le jeu, à éviter que ça parte en vrille entre vous. Éviter une dispute et une explication claire et précise. Autrement dit, tu dois ravaler ton égo, mais t’es à la fois tellement heureuse et tellement chamboulée là, tout de suite, que ça serait pas trop compliqué. T’as tellement de choses à lui dire et pourtant, t’en es presque incapable. Putain, ça te tue.

(c) mars.
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Mer 18 Aoû 2021 - 9:29

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elias & kristin (@Kristin Ortega)

Je continuais de me délecter de se spectacle. Kristin avait l'air en forme depuis aucun changement physique, aucun changement comportementale et pourtant si différente. Je me souviens très bien des nuits qu'on passait ensemble et des journées à lutter contre le crime. Tout autant, que l'avoir comme coéquipière ne me gênait pas. Alors que son collègue semblait vraiment très incapable. Je buvais son café en luttant pour toujours avoir cette air implacable et toujours rester de marbre alors que j'aimerais la serrer dans mes bras, mais je n'oublie pas pour autant tout ce qui à pu se passer. Depuis longtemps je n'avais pas pu eu la tête en dehors du travail même si l'a tout y était un peu lié c'est comme une bouffée d'air frais d'avoir la tête qui pense à autre chose. Kristin qui lutte contre ces émotions provoquait un réelle plaisir, mais que j'aimais la voir souffrir, mais j'étais un peu comme ça, si tu fais souffrir les gens le destin ne tardera pas à te rattraper.

Oui c'est bien moi. Au fond de moi j'espérais y voir une bonne expression et pas du désarroi comme je le ressens. Comme tu n'avais pas pu la voir pendant tellement de temps, on dirait que sa relation avec moi avait changé, depuis qu'elle n'avait pas daigner lever le petit doigt pour le sauver de cette injustice, ou est-ce qu'il y a eu bien pire. Je pense qu'elle a des choses à me dire. Moi c'est le trou noir entre le moment ou j'ai été accusé et il y a quelques mois. Ces derniers mois, j'ai juste errer en quête de trouver ce que le monde avait pu subir en même temps de mettre enfoncé dans les enquêtes le travail était plus fructueux, mais aujourd'hui ce n'est plus pareil j'avais réussis à ne plus pensé à elle, mais elle l'a voyant qu'est-ce que je peux faire d'autres. Tu t'attendais à quelqu'un tu es déçu ? Je demande avec une pointe d'agressivité, il faut que je sache ce qu'elle cache parce que les secrets c'est pas vraiment ce qui fait que tout va bien. Je la laisserais parler je pense que c'est le seul moyen attendre que cela vienne d'elle même dans tout les cas elle ne peut me garder plus de quarante-huit heure, si elle ne se décide pas je pourrais partir et à nouveaux refaire ma vie en sachant ce qu'elle est devenu.

Je l'entends jurer et ensuite s'excuser pour son collègue. L'envie de sourire me prendre au tripes mais je dois résister toujours la même à envoyer chié quand ça ne va pas dans son sens impossible de garder le contrôle de ces émotions, à une époque j'étais comme, je me disais que faire entendre mes émotions était le meilleur moyen de parvenir à mes fins mais j'avais tord quand j'ai commencé à enquêter sur Mary-Lou j'étais vraiment investie, je faisais mes recherches tout comme un vrai bon flic et il a fallut que quelqu'un fasse tout capoter. Et qu'on m'accuse moi, alors que je suis chargé de la protection des habitants un propre policier condamné, vous savez ce que ça montre aux yeux de la population que même la où on est censé se sentir protéger on ne l'est pas. C'est à cause de ça que j'ai perdu pied. Quand elle me demande ce que je faisais je l'observe un moment, je crois que c'est entrain de se reproduire elle agit de la même manière que lorsqu'elle a vraiment cru que j'étais le meurtrier de Mary-Lou. Je suis obligé de voir rouge. Je me lève d'un bon, je plonge ma main droite dans ma poche avec difficulté à cause des menottes, je pose fortement la petite caméra que j'ai trouvé dans le cadre photo. Voilà ce que j'ai fais. Ma voix est lourde de sens, elle est ferme, sans colère juste avec une déception immense encore une fois elle me pense coupable d'une tel atrocité. Je pense qu'elle a sentie qu'elle était en train de refaire la même erreur surement qu'elle regrette mais pour moi, il ne suffit pas de regretter ces paroles quand tu brises la confiance de quelqu'un il faut s'attendre au retour du bâton. Je reste debout pendant qu'elle détache les menottes et qu'elle se confond en excuse pour me dire qu'elle est certaine que je n'ai rien à voir avec sa. Je suis détective privée, j'ai été payé par les parents pour enquêter de mon côté. Maintenant si tu veux bien examine cette caméra. Je marche calmement jusqu'à la porte ma mains se posant sur la poigné m'apprêtant à mettre les voiles le plus loin de Kristin. J'allais mettre le feu aux poudres, si allait des choses à me dire ça devait venir d'elle-même j'ai toujours été impassible. Le mieux est de m'éloigné.
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Mer 18 Aoû 2021 - 21:58


as we rest here alone, like notes on a page. the finest to compose could not play our pain, with a candle through time i could still see your ghost. but i can't close my eyes for it, for it is there where you haunt me most. i hate that it seems you were never enough, we were broken and bleeding but never gave up. and i hope that i stain through your memory as we echo through times in the melody. now i hate that i need you. ( music ) -- elias && kristin.

Tu observes la scène, impuissante tandis que le blond semble s’énerver, perdre en contenance. Tu sais pas si tu peux dire quoi que ça soit. En toute logique, oui. Tu pourrais. Tu devrais même. Sauf que t’en es incapable. Tu dois des explications que tu te sens incapable de fournir, percer un abcès qui continue de grossir, prendre en consistance, vous déchirant un peu plus chaque secondes que vous passez. Tu restes assise, silencieuse tandis qu’il balance cette pseudo caméra devant toi. Tu l’observes, silencieusement, immobile, incapable de dire quoi que ça soit. Et alors qu’il se lève, s’apprêtant à partir, c’est ce dont tu as besoin pour réagir. Tu te lèves, d’un coup, comme ça. — Elias, tu dis, dans la précipitation. La chaise part en arrière tandis que tu le rattrape et de ton bras désormais bionique - autre chose que tu devrais lui expliquer, tu le plaques contre la porte. Tu restes appuyées contre ses deux bras, désireuse de l’immobiliser. T’es pas assez stupide pour penser que ça marche : t’es bien plus petite que lui, il suffirait d’un rien pour qu’il te dégage de là. Mais tu prends le risque. Surtout quand toi, tu sais que t’es capable de beaucoup avec ce fameux bras qui t’as sorti de situation bien complexe et t’as notamment évité des morts certaines plus d’une fois.

Tu restes comme ça, le maintenant contre la porte. T’en as pas fini, parce que tu dois t’expliquer. Parce que tu lui dois la vérité, même si elle est douloureuse. C’est la moindre des choses. — Je suis vraiment heureuse de te voir et de te savoir sauf. Tu déclares d’une voix douce, paisible. Calme. T’es vraiment heureuse de le savoir là, ton palpitant te le fait d’ailleurs bien comprendre mais t’as vécu tellement d’trucs que c’est difficile de mettre tes pensées en ordre. — Te revoir est la seule chose que j’ai espérée pendant des mois. Tu dis d’une sincérité sans nom. Tu te contiens, parce que tu veux pas pleurer, tu veux pas craquer, mais c’est difficile. Tu sens ton nez piquer, et si les larmes ne montent pas du tout, pas tout de suite du moins, tu sais que ça peut sortir, d’un coup.
Tu sais pas quoi dire, tu gardes tes yeux ancrés dans les siens, et bien vite, tu continues de perdre toute contenance. Ton regard est victime de la gravité, tandis que tu le baisses, laissant quelques mèches de cheveux tomber devant ton visage. T’as l’air dépité, et dépité tu l’es. — J’ai échoué Elias. Tu avoues simplement, d’une toute petite voix qui s’apparente presque à un murmure. — J’ai payé l’hypothèque de ton enveloppe. Et tu sais qu’avec notre paie, c’était pas chose facile. Mais je l’ai fait, je me suis arrangée, parce que je voulais te retrouver et je refusais que qui que ça soit s’amuse à faire ce qu’il voulait de ton corps. Tu fermes les yeux, te remémorant les souvenirs, tous plus désagréable qu’ils soient. Quand t’avais appris la nouvelle par Abboud, quand t’avais su que tes tentatives n’avaient servit à rien, que tu t’étais presque endetter pour rien. T’étais prête à t’engager, t’avais voulu lui jurer fidélité jusqu’à ce que sa peine soit terminée. Mais t’avais pas pu. Parce que l’argent, c’est l’pouvoir et tout l’monde le sait, les Meths sont ceux dirigeant le monde duquel tu viens. — Mais Brancroft est arrivé. Et tu connais ces connards de Meth. Ils se croient au dessus des lois, ils demandent quelque chose, ils l’obtiennent.

T’avais toujours eu une haine certaine pour les Maths, justement car ils se pensaient au dessus de vous. De tout. Et que Bancroft avait fait cet acte, juste pour te faire chier.
Tu relâches enfin ta pression sur le blond, reculant d’un pas, confus, évitant encore et toujours son regard. Tu avoues, c’est déjà pas mal. — Il a voulu qu’on enquête sur son meurtre, mais tout laissait présager à un suicide. J’étais en charge de l’enquête, et tout le monde, tout les experts possibles et inimaginables ont tous été d’accord pour dire que c’est exactement ce que c’était : un suicide. Cependant, là où lui restait convaincu du meurtre, c’est que sa pile se sauvegardait toute les 48H. Conclusion, mourir à proprement parlé n’est pas possible puisqu’il aura toujours moyen de pouvoir revenir avec son enveloppe et sa conscience. Tu fermes finalement les yeux, visionnant tout ce que tu avais pu vivre. Si pour lui ça n’avait sans doute pas été facile - bien qu’inconscient au moment des faits - pour toi, t’avais été en première ligne. Ça avait été pire. Tellement pire. — Vu que j’ai clôturé son enquête et qu’il a refusé de laisser tomber, il a trouvé le moyen de me mettre devant mon échec. Alors il a acheté ton enveloppe. Cette dernière phrase s’envole dans les airs tandis que ta voix se tord d’autant plus. Tu commences à sentir tes yeux se remplir de larmes, et là, t’arrive pas à les retenir. Une larme coule sur ta joue. Toi Kristin Ortega, la flic la plus chiante et pète couille de l’histoire, tu pleurais. La dernière fois avait été à bord de l’Head in the Cloud, devant la pseudo mort de Takeshi - ou plutôt condamner l’enveloppe qu’il portait, à savoir le corps d’Elias. — Et il a implanté un putain de diplomatique dedans. Takeshi Kovacs. J’ai gardé un oeil sur lui, parce que j’avais beaucoup trop peur qu’il fasse des conneries avec ton corps. Et ce mec est un putain de terroriste, un vrai timbré. Tu renifles, preuve d’une tristesse, d’un trou béant qui trône au plus profond de ton coeur. Tu clignes plusieurs fois des yeux, glissant ton bras sous ton oeil pour effacer la fameuse larme. — Mais il est bon. Très bon. Si t’as été innocenté, c’est grâce à lui. Parce qu’il a comprit que le meurtre de Bancroft et la conspiration que tu soupçonnais étaient toute liées. T'avais raison pour Mary Lou, depuis le début.
Tu admets l’échec, là, devant lui. Prononce à voix haute des songes que vous aviez eux tout les deux, cette nuit là, tandis qu’il découvrait la vérité sur le corps qu’il portait. Corps qui appartenait à ton petit ami de l’époque, auquel tu tenais beaucoup trop. Il avait comprit, que si t’étais autant à cheval sur lui, c’était pas à cause de son passif de terroriste mais bien à cause de ce corps qu’il portait, de cette image et cette identité qui appartenait à celle de l’homme à qui ton coeur appartenait. Tu devais peut-être passé sous silence la nuit que t’avais passé au creux de ces même bras que tu avais tant l’habitude de sentir autour de toi, mais dont la conscience appartenait à un autre. Tu sais pas. Probablement que tu n’aurais jamais couché avec Kovacs si il avait revêtu un autre corps.

— Je suis désolé. Tu répètes. Comme si tu ne t’en voulait pas assez, tu devais te morfondre d’autant plus dans tes souvenirs et des potentielles erreurs qui n’étaient pourtant pas ta faute : tu n’étais pas une mets. T’étais pas née avec cette cuillère en bouche, t’y pouvais rien bordel. Tu soupires, croisant de nouveau les bras sous ta poitrine. — Désolé d’avoir été incapable de protéger ton enveloppe. Tu continues, fermant encore les yeux. — Et désolé d’avoir douté de toi quand tout ce que tu disais était la vérité.

(c) mars.
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Jeu 19 Aoû 2021 - 9:56

(abandonné) and i hope that we meet in another life. ((elias))  Altered-Carbon-Kovacs-and-Ortega
elias & kristin (@Kristin Ortega)

Honnêtement, je regardais Kristin dans les yeux, mais ma pensée était perdue à imaginer tout ce qu'elle me racontait. Une fois de plus, j'essayais d'imaginer mon corps avec l'esprit d'un autre, quelles sensations on peut ressentir, soudain les cicatrices me brûlent comme une piqûre de rappelle, le corps à certes était endommagé, mais rien de bien alarmant. J'essaye d'imaginer Kristin être proche de cet homme que je ne connais même pas, mais qui m'a sauvé d'une mort certaine combien de temps ait-je été hors de moi. Combien de temps ? Je demande absent, je sens soudainement la dureté du mur contre lequel je me tiens Kristin devant moi prête à fondre en larme à tout instant. Pourtant, c'était bel et bien devenue une autre femme j'ai vu la manière dont son bras a bougé pour retenir la chaise. Mais bordel, qu'est-ce qui s'est passé. Pourquoi j'étais incapable de surmonter ça. Je me sentais désormais comme un incapable, la pire chose qu'on puisse me dire qu'une femme n'ait pas pu me protéger parce que moi-même j'en étais incapable. L'espace dans la pièce semble se rétrécir à une vitesse folle, l'air semble me manquer, mais je garde la tête haute, commençant tout de même à transpirer, ma respiration se saccade. Des bribes de souvenirs resurgissent, du moins de drôles de sensations me picotent le biceps. Les mains sont tellement en train de se serrer que le sang a du mal à circuler. J'ai laissé quelqu'un que je ne connais même pas, risquer la vie de Kristin pendant que moi je foutais quoi, j'étais qu'un lâche. Elle avait beau s'excuser encore et encore, mon corps bouillonnait de rage.

D'un claquement de doigt toute la rage disparue, quand la larme glisse sur le visage de Kristin, instinctivement j'attire son petit corps dans me bras, les faisant passer sur ces épaules calant sa tête sur mon torse. Je suis là. C'était tout ce que j'étais capable, je voulais lui dire que je comprenais ce qu'elle ressentait mais impossible, car ce n'est pas le cas, parce que bordel, je n'étais pas là. Qu'elle a énormément du en baver aussi. Je ne sais pas à quel point t'en a bavé. Mais maintenant je suis là. J'essaye d'être rassurant bien que maintenant, on peut faire en sorte de relativiser, l'argent n'est plus un problème où il l'est moins, je ne sais pas ce qu'est advenu Bancroft ainsi que le Diplo, que je ne remercierais sans doute jamais assez. Mais je dois aussi me concentrer sur le présent. Je sais que ça va être dur de passer à autre chose, d'autant plus que certains souvenirs se sont accrochés à ce corps. Comme le visage d'une femme qui apparaît dans mes rêves. Mais sûrement cela sera de passage.

Quelques minutes que je la tiens dans mes bras en essayant de ne pas m'imaginer quel genre de relation ils ont pu avoir les deux. En pensant à Kristin, qui a dû gérer toutes ces choses. Moi incapable encore une fois d'intervenir un peu comme avec Mary-Lou, où j'étais tout aussi incapable, mais désormais je ne laisserais plus jamais les personnes intervenir à ma place, j'en serais capable. Je ferais mon possible pour le faire. Même si je dois transgresser la loi. Étant donné qu'avant de me lancer à corps perdu dans l'enquête j'avais ce stupide code d'honneur que je voulais à tout prix garder, mais quand on doit défendre ceux à qui on tient, tout doit disparaître et je dois m'en donner les moyens, si ce n'est pas l'argent qui m'apportera ce que je souhaite, je le prendrais de force. Ne voulant pas bouger pour ne pas que Kristin décolle son visage de mon torse et d'y voir son visage si triste qu'il me déchirerait le cœur et que je serais prêt à tout pour défoncer la gueule des gens pour la voir sourire. Mais je chasse ces pensées. Je me racle la gorge. Je dois partir maintenant que tu m'as dit tout ça. En fait, je ne sais pas quoi lui dire d'autre que de la croire, je ne vois pas pourquoi elle aurait tenté d'inventer toute cette histoire ça n'aurait aucun intérêt. Puis j'ai une enquête à finaliser. Oui le travail a pris une grande place chez moi, mais sinon je serais déjà en train de sombrer donc. Oublie pas de m'envoyer une copie des données recueillies sur la caméra. Penser à autre chose, rester stoïque et s'en aller dignement voilà mon plan. Je regarde une dernière fois Kristin dans les yeux, ce n'est pas un adieu, sûrement que je serais amené à la revoir, mais pour l'instant j'ai besoin de prendre mes distances. Je la détaille du regard, ses cheveux noirs corbeaux ont toujours été aussi brillant que maintenant ? Je me le demandais, sa peau si frêle et si délicieuse au toucher, je passe ma main sur son visage, pour la regarder dans les yeux, le brun noisette, de ses yeux est hypnotisant.
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Lun 23 Aoû 2021 - 22:50


as we rest here alone, like notes on a page. the finest to compose could not play our pain, with a candle through time i could still see your ghost. but i can't close my eyes for it, for it is there where you haunt me most. i hate that it seems you were never enough, we were broken and bleeding but never gave up. and i hope that i stain through your memory as we echo through times in the melody. now i hate that i need you. ( music ) -- elias && kristin.

T’es presque incapable de répondre. Tu sais pas combien de temps parce que t’as perdu la notion du temps. Ta seule et unique réponse se vaux être un haussement d’épaule tandis que ton air dépité démontre que tu sembles presque abandonné tout combat acharné. — Je sais pas Elias. Tu avoues d’une petite voix, timbre brisé tandis que tu pourrais sans doute t’effondrer sur tes deux jambes. Mais tu restes droite, bien que ta fierté s’est envolé. Tu te pinces les lèvres, croisant les bras sous ta poitrine. — J’ai perdu la notion du temps quand je suis arrivée ici. Mais ça fait longtemps. T’es pourtant peut-être pas objective. Parce qu’il t’avait tellement manqué. Parce que tu avais tellement eu besoin de lui. Parce que tu aurais tout donner pour le retrouver plus tôt et pourtant, il était là. Devant toi.

Et bien vite, il te prends contre lui. Tu t’laisses faire, incapable de dire ou de faire quoi que ça soit. Tu restes, immobile pendant de longues secondes savourant la chaleur de son corps contre le tiens. Tu fermes alors doucement les yeux tandis que tes bras viennent s’enrouler autour de sa taille. Un contact si réconfortant, surtout en sachant que celui se trouvant là était bien Elias. Ton Elias. Tu peux pas dire que ce contact t’avais autant été inconnu pendant toute son absence, peut-être car tu avais trouvé du réconfort dans ces mêmes bras quand Takeshi était aux commandes. Est-ce que tu devais lui dire ? Est-ce que tu devais évoquer cette potentielle aventure ? Est-ce que c’était de l’infidélité d’ailleurs ? Difficile à dire parce qu’il s’agissait d’un corps que tu avais toujours connu mais d’un esprit différent. Tu restais d’ailleurs incertaine quant à ton ressenti concernant Kovacs. Tu étais incapable de dire si c’était de l’attirance ou si c’était juste parce qu’il portait cette enveloppe que tu chérissais un peu trop. Tu t’étais permise de lui dire d’ailleurs. Quand il t’avait demandé c’que tu voyais en regardant dans ses yeux. T’avais fait que dire la vérité : ça n’était pas ses yeux. Et ça ne l’aurait jamais été. C’était douloureux, de réaliser ça. Et d’ailleurs, si aujourd’hui tu le croisais, quelles seraient tes réactions ? Comment seraient vos retrouvailles ? Tant de question qu’il faut que tu arrives à taire mais qui continuent de venir parasiter ton esprit. Tu fermes les yeux, de longues secondes tandis que tu savoures ce contact dont tu avais eu terriblement besoin. Ça t’apaise, terriblement. Cette odeur, la sensation de ses muscles sous son vêtement où ta tête reposait. Tant de choses traversait ton esprit et si le doute s’emparait d’autant plus pour toi, sa présence t’apaisait.

Tu finis par froncer les sourcils quand sa voix s’élève de nouveau. Tu redresses le regard vers lui, pleine d’incompréhension tandis qu’il se sépare de toi et que toi, tu t’retrouves comme une idiote. — Non, s’il te plait. Tu dis en attrapant sa main. Comme désireuse de pas le laisser partir, parce que t’as besoin d’lui. Putain, mais qu’est ce qui t’arrives Kristin ? D’ordinaire tu gardes si bien tes émotions, t’es si douée pour ce genre de connerie et là, d’un coup, tu t’effondres. Probablement car ça touche une partie si fragile de toi, que ça vient frapper ta culpabilité, tes souvenirs douloureux et les raisons t’empêchant de réussir à fermer l’oeil la nuit. Tout, en la présence d’Elias remontait à la surface. Tu frisonnes lorsque sa main vient caresser ton visage, et tu peux pas t’empêcher de venir déposer ta main sur la sienne en sentant ton coeur s’empaler face à l’éventualité qu’il parte. T’es pas prête à le laisser partir, trop terrifiée à l’idée de le perdre encore. Tu peux pas, tu supporterais pas. — T’es tout ce qu’il me reste. M’abandonnes pas. Tu réussis à murmurer d’une voix totalement brisée par la tristesse tandis que cette fois, tu retiens pas tes larmes. Parce qu’il est vraiment tout ce qu’il te reste. Oui, Luke est sympa et oui, t’adores vivre en colocation. Mais le reste ? Ta famille ? Ton partenaire ? T’as plus personne.
Personne. — S’il te plait.

Il te connaît comme personne. Tes supplications doivent lui permettre de comprendre les atrocités que tu as pu voir. T'es pas prête à t'étendre sur le sujet, mais il sait à quel point t'es le genre à tenir tête à tout, qu'il t'en faut beaucoup pour t'écrouler. Mais ça t'es pas arrivé depuis tellement longtemps. T's pas prête à lui dire pour ta famille, à revivre la scène de leur massacre. Toi, rentrant dans cet appartement pour finalement n'y trouver que des cadavres. Ta mère, ton frère, ses enfants. Tout le monde, tué. Et toi, impuissante. Ou encore Abboud. Le voir se vider de son sang devant toi mais trop lunée pour réaliser. Puis te réveiller et apprendre la vérité. Tant de souffrance, gens qui ont souffert à cause des connards comme Bancroft qui ne savaient pas tenir leur queue loin des emmerdes. Et si t'avais été en colère, là, tu abandonnais tout. Tu relâchais.
Tu savais pas ce que vous étiez. Tu savais pas ce que vous deviendrez. Mais Elias avait été cette épaule sur laquelle te reposer et tu voulais, espérer que ça pourrait le rester. T'avais besoin de lui. Tellement plus que tu voulais l'admettre bordel.

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Mar 24 Aoû 2021 - 13:20

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Mon sang s'est glacé, il a fait qu'une seule fois le tour de tout mon corps, un peu comme-si d'un seul coup la gravité de la pièce avait changé, comme un coup de poignard violent en plein thorax. Elle pleurait, mais ce n'était pas une simple larme de tristesse, non il y avait bien plus que ça, mais impossible de savoir. Depuis que je connais Kristin et pourtant à aucun moment je ne l'ai vu être autant dévasté. La rage me prit en ventre violemment j'étais comme une bouilloire sur le feu, un sifflement horrible bourdonnait dans mes oreilles, il faut que ça cesse, je n'arrive pas a me concentré sur Kristin, la rage me remplit les yeux. Qui peut, ou qu'est-ce qui l'a fait autant souffrir et merde, l'envie de frapper dans le mur tel un adolescent puéril qui vient d'apprendre que sa petite amie le trompe. Mais impossible pour moi de garder cette colère, j'essaye d'inspirer mais le visage de Kristin sanglotante me tord les boyaux. Mais merde à quel moment j'étais autant attaché pour voir que physiquement quand il s'agit d'elle mon corps ne répond plus de rien. Je sais à quel point elle a des attaches ici en ce moment, moi étant plutôt solitaire j'ai perdu ma seule amie, il y a peu. Mais la c'est complètement différent. J'avais bien vu qu'une fois qu'elle était rentrée dans cette pièce elle avait changé, en bien ou en mal je ne savais pas trop. Même si elle avait un sale caractère ça lui arrivait quand même plus souvent de sourire. Alors que depuis qu'on est en face dans cette minuscule pièce d'interrogatoire tellement sombre, il n'y a pas l'ombre d'un sourire sincère. Si je reste c'est pour quoi faire. Kristin, je ne sais pas si tu te rends compte, mais ce n'était pas moi dans ce corps alors quoi que j'ai pu te faire je suis désolé.

Pourquoi je m'excuse, c'est sûrement à cause du pauvre malade de diplo, ces anciens soldats étaient complètement barjo du temps où j'étais encore dans mon propre corps, leur histoire fondée sur des musées, sur des faits historiques. Ce qu'il avait combattu, comment il avait combattu. Mais tout ça c'était il y a longtemps avant que tout ça ne tombe, la vie était régi que par deux opposés, les pauvres qui sombraient par le système inégalitaire et les riches vivant là-haut. Là où Bancroft joue avec les corps humains, où il peut changer une vie rien qu'en transférant la pile de quelqu'un dans le corps de quelqu'un d'autre. Voilà, ce à quoi j'étais réduit être la marionnette de Bancroft sans pouvoir rien faire et voir Kristin vivre tout ça. Mais qu'est-ce qui pouvait bien lui causer toute cette peine. Encore une fois j'ai envie de m'excuser peut-être était-ce mon corps après tout qui lui a causé tant de mal. Mais si j'essaye de relativiser et de trouver une explication à cela. Je soupire si fort et encore une fois je me rapproche du corps de Kristin. Je vais rester. Voilà la seule chose que je trouve à dire. J'ai pas envie de lui sortir un discours, du genre je reste mais ne croit pas que cela me fait te pardonner, parce que honnêtement je ne sais pas si je pourrais lui pardonner un jour. M'avoir laisser tomber comme elle l'a fait, son regard lorsqu'elle a commencé à se méfier. Tout ça c'est ancré dans ma tête comme un schéma répétitif, comme une leçon qu'on apprendrait à l'école. Et quand la personne que l'on aime le plus sur terre, car il ne reste qu'elle au milieu de tout tes proches disparu, on peut y voir comme une trahison familiale. Un peu comme lorsque tout ton cœur se brise et que tu es happé par les ténèbres.
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Mer 25 Aoû 2021 - 15:20


as we rest here alone, like notes on a page. the finest to compose could not play our pain, with a candle through time i could still see your ghost. but i can't close my eyes for it, for it is there where you haunt me most. i hate that it seems you were never enough, we were broken and bleeding but never gave up. and i hope that i stain through your memory as we echo through times in the melody. now i hate that i need you. ( music ) -- elias && kristin.

— Mais bordel Elias ! Tu clames d’un air comme désemparée. Parce que désemparée tu l’es, parce que il semble pas comprendre qu’il n’y est pour rien. En fait l’homme ayant été dans son corps avait été un sauveur, il avait permis de sortir de la merde causée par Bancroft et il avait surtout permis de pouvoir faire avancer les enquêtes qui stagnait depuis longtemps. Sans Kovacs, probablement qu’Elias serait encore en stockage et que tu serais dans l’incapacité de savoir ce qu’il adviendrait de lui. Probablement aurait-il été utilisé pour une autre pile, un autre individu totalement inconnu et t’aurais dû l'accepter, faire avec malgré toute la douleur que cette vérité causait. — Tu comprends pas, je … Tu sais pas quoi dire pour ta défense, tu sais pas quoi dire tout cours. T’es épuisé, lessivé, à bout de force et à bout de souffle. T’as tellement retenu Kristin pendant tellement longtemps que je simple fait de pouvoir enfin lâcher prise est presque agréable. Et pourtant, la culpabilité frappe fort, un peu trop fort tout d’même. Peut-être ne devrais-tu pas te plaindre, peut-être devrais-tu te réjouir mais t’as besoin de mettre un mot sur tes émotions. De t’exprimer. Vraiment. Parce que personne ne se préoccupait de savoir si tu allais bien ou non.

Tu reprends ton souffle, fermant les yeux et te concentrant sur ta respiration pendant de longues secondes pour tenter de mettre de l’ordre dans tes pensées et ainsi offrir des explications plausibles qu’il comprendrait probablement enfin. — Je lui dois tout. Sans lui tu serais sans doute encore en stockage et je serais sans doute morte. Kovacs savait pour ton passif, probablement autant qu’Elias. Tu venais d’une famille de religieux, ils étaient tous codes Neo-C, empêchant le ré-enveloppement en cas de troubles. Toi même, tu étais connue pour avoir ete codé comme tel il y a des annees et si tu n’étais plus contre le ré-enveloppement il avait su, qu’au moment de faire un choix tu lui en aurais voulu si il t’avait ré-enveloppée dans un autre corps. Il avait pris une décision douloureuse mais il l’avait fait. Et bien sûr, que tu lui en avais voulu jusqu’à ce que tu découvres l’efficacité de ce nouveau bras qui était désormais tiens et que tu porterais sans doute jusqu’à ta mort. Puis que toi, tu refusais les ré-enveloppement. — Il a choisi de retourner en stockage et de laisser ton enveloppe pour qu’on puisse se retrouver. Tu commences simplement, te remémorant cette soirée où il avait découvert la vérité du pourquoi tu étais autant à cheval sur lui, pourquoi tu gardais constamment un œil sur lui. — C’est lui qui a comprit que ton affaire et celle du meurtre de Bancroft étaient toute liées. Si t’es là aujourd'hui c’est grâce à lui. Tu redresses enfin tes prunelles brunes vers lui, comme pour lui faire comprendre qu’en soit tu ne lui en voulais en rien et que son enveloppe n’était pas associée à un nombre incalculable de traumatisme. Parce que c’était loin d’être le cas. En fait, les souvenirs avec Kovacs étaient relativement bon, malgré quelques hauts et de bas ainsi que des débuts difficiles. Mais tu gardais un souvenir agréable, peut-être même qu’il te manquait. Un peu. — J’ai … J’ai perdu un bras. Tu continues dans tes aveux. — Y avait ce gars, le ghostwalker. Il arrivait à se supprimer de toute les vidéos de surveillance possible et inimaginable. Il etait celui que je cherchais impérativement à trouver puisqu’il travaillait en collaboration avec Dimi the twin. Lors d’un interrogatoire il a infiltré le précint et m’a agressé dans l’ascenseur avec Abboud. Tu fermes de nouveau les yeux, te remémorant les événements de cette journée tragique, te marquant encore. Le sang recouvrant les murs de l’ascenseur, la douleur, Takana. Tout. — Mon enveloppe a été tellement endommagé qu’il me fallait soit une nouvelle enveloppe soit un remplacement. Mais Takeshi savait que je ne lui pardonnerais pas s' il venait à m'implanter dans un nouveau corps. Alors avec l’argent de Bancroft il m’a payé ce qu’il y avait de mieux. Tu déclares simplement en regardant ton bras gauche. — Je lui en est voulu mais pour être honnête, ça m'a sauvé de tellement de situations que finalement j’en suis plutôt fan. Tu dis avec cette fois, un petit sourire qui apparaît pendant quelques secondes. Pourtant ce sourire disparaît presque aussi rapidement tandis que ton regard se perds en fixant un point invisible repensant a la suite tragique des événements. — Mais Abboud n’a pas eu cette chance. Il n’a pas survécu. Tu fermes ensuite les yeux, tentant désespérément de supprimer de ton esprit les images de cet événement particulièrement traumatisant. — Ma famille non plus. Ils ont tous ete massacrés. Tu le laisses enfin, reculant et haussant les épaules, croisant les bras sous ta poitrine. — C’est pour ça que j’ai besoin de toi. Parce que j’ai plus personne. Et tu te retiens de dire que c’est aussi a cause de tes sentiments envers lui. Mais tu sais que c’est déplacé. Tu sais pas comment il le prendra, alors tu preferes t’arrêter la. Simplement.


(c) mars.
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