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| (Diego&Lila) Entre dans la danse | |
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Mer 11 Aoû - 22:33 |
| Ce soir encore, tu as prévu d'entrer dans l'arène. Ce soir encore, tu as prévu de remporter la mise. Alors, assise devant ton miroir tu peins une étoile noire autour de ton oeil. Un miroir et une trousse de maquillage, les filles normales seraient en train de se faire belle, peut-être pour un homme, peut-être pour simplement ne pas finir la nuit seule. Mais pas toi, toi, tu es une fille étrange Lila, une femme compliquée. Toi, tu ne mets qu'une étoile sur ton visage, celle à qui tu dois ton surnom de Blackstar parce que dans le monde de la nuit, il vaut mieux ne pas avoir de nom. Surtout quand on est une femme qui énerve les hommes. La nuit tombe et tu apparais, trainant dans la foule, écoutant les nouveaux pariés contre toi, regardant les plus habitués se frottés les mains en frottant les tiennes. Le son de la cloche t'indique qu'il est l'heure d'y aller, un combat simple, un contre un, avec comme unique arme vos mains. Tes mains de fer, tes amies les plus fidèles. Tout se déroulait comme tous les soirs quand un homme était apparu. Tu n'avais pas vu son visage, tu avais juste senti la panique dans la foule. Et tu avais fui l'arène pour te cacher. La police ? Tu l'as fuis, tu l'as connais trop bien et tu sais aussi que l'arrivée de l'inconnu était trop discrète pour être une descente de flic. C'était aussi ce qu'avait dû finir par se dire les autres mais tu devais reconnaitre l'audace de l'intrus. Quant à la suite de la soirée, tu savais exactement ce qui allait se passer. On allait lui demander de partir, soit il acceptait et c'était la fin de l'histoire. Soit il refusait et la tournure des choses allaient devenir bien différentes, beaucoup plus sanglante. Oui, tu aimes le sang, celui des autres surtout, tu ne le nies pas. Mais tu as ta propre vision de la justice et surtout : une envie folle de t'amuser et d'inviter un nouveau partenaire dans ta danse. Traversant la foule avec un sourire qui te qualifies, comprenant qu'il veut arrêter les combats. « Et si tu retirais ton costume de clowns et que tu jouais avec nous ? » |
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Sam 14 Aoû - 0:18 |
| C'est la même rengaine tous les soirs pour le super héro à deux balles qu'il est. Rentré à pas d'heures dans un appartement vide de tout son et activités, pas qu'il cherche réellement à en avoir; Les activités nocturnes ont finit par lui convenir et puis rien ne vaut le silence, seulement troublé par les bruits nocturnes d'une ville qui ne dort presque jamais. Les pots d'échappements comme une berceuse à ses oreilles. Alors il est encore rentré tard du boulot, c'est efforcé de mener son corps à bout pour palier à son manque de pouvoir et malgré la fatigue, il a enfilé un costume, ce costume ridicule qu'il a ressortit, enfin une copie presque conforme. Et ainsi, de noir vêtu, avec un masque en tissu à la zorro, il s'est d'abord posé sur un toi pour observer les environs, regarder les gens vivrent leurs vie normale, simple et sans soucis lorsqu'il a entendu sur les lignes de police un appel au renfort dû à un nouveau combat clandestin. Il y en avait de plus en plus ces derniers temps et si au début il avait fait mine de ne rien entendre pour ne pas se frotter à plus gros, aujourd'hui il avait envie de tout envoyer en l'air, une odeur d'amertume coulant dans ses veines, il s'est jeté tête baissé dans la gueule du loup. Alors fier le Diego, il est arrivé dans un grand fracas en déculottant un des vigils avant de hurler aux participants et spectateurs de s'en aller bien gentiment et y aurait pas de casse. Et ils avaient l'air de le respecter jusqu'à ce qu'il comprenne qu'ils ne s'étaient chiés dessus qu'à cause des sirène de police dehors qui n'interviendrait que quand les renforts arriveraient. Et ils arriveraient pas de si tôt. Faisant un pas en arrière en tentant de garder la face mais en pensant surtout à garder la vie c'est une jeune femme qui s'avança vers lui et lui offrit presque son salut. Presque. Si elle n'était pas qui elle était. Écarquillant alors les yeux de surprise, il s'étouffa presque avant de reprendre contenance et de la dévisager plus amplement. - Et toi? Si t'enlevais ton étoile ridicule L-i-l-a? Demanda-t-il presque arrogant en étant toujours sur ses gardes au cas où les autres zigotos voudraient leurs part. La dévisageant longuement, il finit par émettre un rire glaciale, toute sa rancune remontant à la surface face à ses yeux de biche. - Tu veux rentrer dans l'arène des grands petite puce? Alors vas-y, viens. |
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Dim 15 Aoû - 22:53 |
| L'assurance. C'est grâce à ton assurance que tu sais maitriser ta vie, que tu ne perds pas pied et que tu manipules ton petit monde. Même si la réalité, c'est que tu en manques cruellement depuis quelque temps. Ton esprit est rempli de moments vagues, de trous à combler avec des souvenirs effacés sans que tu comprennes pourquoi. Mais comme toujours, tu le caches, comme toujours, tu es une guerrière Lila, enfin tu t'en conviens et le reste de ton monde suit. Alors quand ce mec entre dans l'arène pour y imposer sa loi, tu es comme obligé d'agir, obliger de garder le contrôle. Tu n'es pas prête pour ce qui t'attend quelques instants plus tard. Pas prête pour croiser son regard qui s'avère moins inconnu que tu l'espérais. Tournant la tête sur le côté une seconde, ce regard te perturbe presque autant que les émotions que tu as le sentiment lire en lui. Est-ce que vous vous connaissez ? Tu as envie de dire "non", tu as envie de dire que tu le vois pour la première fois mais il y a des regards qu'on n’oublie pas. Le sien en fait parti. Pour le moment, tu es incapable de dire où tu l'as vu ou pourquoi tu l'as "oublié"?. Tu aurais des tonnes de questions mais tu comprends vite que tu viens de l'inviter dans la danse et qu'il a accepté, qu'autour de vous les gens sont impatients et tu ne peux pas te montrer faible, Lila. Tu ne peux pas te montrer touchable même si entendre ton prénom te fais réagir. Réveillant une nouvelle question et te prouvant que vous vous connaissez bel et bien. « A toi l'honneur chéri. » Provocatrice, autant dans la voix que dans l'attitude, accompagné d'un petit rire presque moqueur. Actrice depuis ta naissance, tu feins l'ignorance face à cet homme qui te perturbe. Pourquoi retirer ton étoile, il n'a pas retirer son costume lui. Il te parles ensuite de l'arène et un sourire apparait sur ton visage, il joue dans la même cours, tu aimes ça, Lila. « Ne joues pas à ça, tu ignores dans quoi tu t'embarques. » Ou peut-être que si, après tout, il semblait déjà connaitre ton prénom alors il en savait surement plus que tu le pensais mais tu avais confiance en toi, en ta couronne ici. Les gens se poussent alors que tu te diriges vers l'arène que tu connais par coeur, sourire en coin tu l'attends. Est-ce qu'il va aller jusqu'au bout ? |
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Mar 17 Aoû - 22:38 |
| Elle tourne la tête un instant, comme si elle refusait de croiser son regard, elle, cette femme qu'il eût aimé et qu'il s'est efforcé d'effacer parce que la peine était trop grande, parce qu'elle avait finit par partir comme toutes celles qu'il eut aimé réellement un jour. Et puis elle se tourne à nouveau vers lui, le visage dur et le regard fuyant, comme si elle se refusait à le reconnaître, comme si une pièce du puzzle manquait et qu'elle l'avait elle-même caché. Et ça, ça lui donne matière à réfléchir. Il pense pas souvent Diego, parce que c'est plus un homme d'action que de paroles, à cause de cette putain de diction à la con qui l'a jamais vraiment aidé à être habile avec les mots, mais là, ça lui fout une claque et il reste un instant hésitant. Elle le provoque et il le sait très bien, pourtant y a quelque chose dans son regard qui le retient, un tant sois peu. Un truc qui lui dit que c'est une mauvaise idée de s'attaquer à elle, mais la police est encore loin et y a cette part dans son crâne, celle qui lui donne un sens à sa chienne de vie, ce truc de super héro alors il ricane à la provocation. Se contente de pencher la tête sur le côté avec un air de chien battu quasiment caché par son masque. "Attention princesse, je pourrais te faire mal." Qu'il déclare comme un con. Trop idiot pour écouter sa raison qui se fait maltraîter depuis trop longtemps et dont la voix n'atteint plus rien aujourd'hui. Alors ouais, peut-être qu'effectivement il sait pas dans quoi il s'embarque, qu'elle tente de le mettre en garde malgré elle. Mais sa putain de fierté est trop grande, alors il la suit et rentre dans l'arène en premier. Comme si il en avait besoin de ce combat, besoin de la détruire comme elle l'a fait en s'enfuyant. Se tournant vers elle une fois au milieu du cercle de combat, il lui fait une fausse révérence avec un sourire amusé. "Alors on a le trac poupée de porcelaine? C'est bien de se cacher derrière ce maquillage ridicule mais je sais ce que tu vaux." |
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Lun 23 Aoû - 23:19 |
| Comment fait-il ? Comment en un simple regard cet homme peut mettre autant de doutes dans ton esprit ? Comment est-ce possible ? Le seul regard que tu connais capable de te faire une chose pareil c'est celui de ta mère, un regard que tu n'as pas croisé depuis bien longtemps. Et cela ne te manques pas. Il attire ta curiosité et tu aimerais lui faire passer un interrogatoire pour mieux comprendre mais à quoi bon ? Tu comprends rapidement que tu n'obtiendras pas la moindre réponse et tu refuses de montrer la faiblesse qu'il pourrait réveiller en toi. Tu es BlackStar, c'est ainsi qu'on t'appelle ici et cela te vas très bien. Tu es le bout de femme qui fait trembler les hommes, celle qui surprend et remporte la mise. Ce n'est pas une vie de rêve, c'est de la survie et tu le sais très bien. Tu l'acceptes, tout comme tu dois accepter d'être BlackStar à cet instant et non Lila comme il vient de le dire. « Un gentleman comme toi mon chou ? » Sourire toujours affiché et fière, tu le taquines et joue des surnoms comme cela semble lui plaire. Ca t'amuse aussi, tu es une grande enfant Lila alors forcément, tu adoptes l'idée. Tu lui montres ensuite le chemin vers l'arène et tu le suis sans un mot de plus, fuyant toujours son regard, entendant la foule qui doucement s'excite derrière vos pas. Tu écoutes ses mots et tu ris comme la folle que tu es. Un rire fort, un rire moqueur et quelques mots. « Si tu le savais vraiment, tu ne serais pas là, chaton. » Tu mimes des griffes en riant légèrement comme la gamine imprudente que tu es. Puis tu t'avances vers lui avec douceur, le combat commence et tu dois avouer que tu es surprise. Tu as l'impression de te battre contre toi-même, il évite tes coups avec la même facilité que celle que tu emplois pour éviter les siens. C'est perturbant mais tu n'as pas le temps pour cela. Tu sais que le moindre erreur peut-être le début de la fin. Pour l'un comme pour l'autre... |
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Jeu 26 Aoû - 20:16 |
| "Oh non, t'as dû oublié, mais j'ai jamais été élevé comme tel princesse." qu'il ricane en l'observant. Toujours à l'affut de la moindre faiblesse, du moindre signe qui pourrait lui dire qu'elle se souvient de lui, qu'elle joue la comédie pour amuser la galerie comme elle l'a toujours fait auparavant. Auparavant... Rien que cette idée le met en rogne, parce que la brûlure de son abandon revient et si il y a bien une chose qu'il n'a jamais supporté, c'est d'abandonner sa famille. Et c'est ce qu'elle a fait Lila ce jour là en prenant une mallette et en disparaissant dans la brume, elle a laissé sa famille derrière. Et encore plus. Quelque chose qui s'est transformé en rage chez lui et qui bout maintenant en lui alors qu'elle entre sur le ring. Elle semble sûre d'elle et ça a le don d'augmenter encore un peu plus sa colère si c'était possible. "Oh je sais bien des choses à ton sujet..." il murmure entre ses dents serrées tandis que le combat commence. Et c'est un peu comme se battre contre sois-même. Il connait ses trucs et si elle semble se souvenir de quelque chose c'est de ses trucs à lui. Plusieurs minutes passent sans qu'aucun des deux n'arrivent à toucher l'autre, ne faisant que se frôler encore et encore dans une danse qui n'est pas sans lui rappeler celle qu'elle lui a fait partager, quand tout allait bien, juste avant qu'elle ne le trahisse pas une mais deux fois. Et tandis que le combat s'éternise, les spectateurs semblent perdre patience, la sirène des policiers augmentent en distance et il le sait Diego que ce n'est maintenant qu'une question de temps avant qu'ils ne fassent un raid dans la place. Parant un énième coup, il attrape alors son bras dans la volée en abandonnant sa posture de défense la surprenant assez pour la faire s'arrêter deux secondes. "Si tu veux pas te faire cramer dégage d'ici, ils rigolent pas les flics de cette ville" il ne peut s'empêcher de l'avertir parce que malgré tout, elle fait partit de la famille et quoiqu'en dise Five, elle est aussi perdue qu'eux l'était il y a quelques années. |
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