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Bloody recollections. ((Gutsca))

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Sam 7 Aoû 2021 - 17:15

Bloody recollections.
Tell me it's not true, I beg you...
ft. guts berserker
Tu n’avais pas vu Guts depuis deux semaines. Enfin, ça, tu n’en savais rien depuis que tes jours et tes nuits se confondaient et que tu avais cessé de compter. Ta vie ne ressembla plus à rien après ta sortie de cette maison si étrange qui t’avait fait vivre des événements que tu aurais préféré éviter. Casca, tu le sais que tu es à moi ? Et Guts aussi ? Vous me reviendrez. Ta marque, scarifiée au-dessus de ton sein, te lançait régulièrement depuis. Tu avais cru devenir folle dans cette maison, t’attaquant à cette voix à coup de dague dans le vide. Ton accès de rage n’était que le reflet de ta terreur ancrée profondément en toi. Pour rien au monde, tu ne souhaitais revoir ton ennemi juré, sans savoir ce qu’il vous avait fait à Guts et toi. Tu n’avais pas peur pour toi en réalité, mais plus pour le chevalier noir. Tu te souviens de ton état lors de vos retrouvailles, de cette sensation d’effroi qu’il avait rien qu’à l’idée de te voir perdre à nouveau la tête à cause de tes traumas. Et tu refusais qu’il se noie, qu’il se braque dans ses peurs et dans ses angoisses dont tu étais l’épicentre. Le pire fut quand tu avais croisé au détour d’un couloir Griffith, pas Femto. Il avait retrouvé son apparence angélique, ses cheveux d’un blanc radieux et éclatants flottant dans l’air inexistant de la bâtisse. C’était de ce Griffith-là dont tu t’étais éprise autrefois, aspirant à être autre chose que sa soldate avant que Guts n’entre dans ta vie. Viens. Il t’avait tendu sa main, comme la fois où il t’avait sauvée sur le bord de cette route alors que tu n’étais qu’une gamine. Dans ce couloir où les mètres vous séparaient, il avait tout fait pour t’attirer à lui, mais tout le contraire s’était produit. Ces mots que tu vivais comme des insultes à ton égard et envers Guts t’avaient plongé dans une rage folle furieuse. Tu crois aimer Guts, Casca, mais toi et moi, nous savons que c’est un peu de moi que tu cherches en lui. C’est au moment de planter ta dague dans cette illusion que tu compris que ce n’était qu’une hallucination. Tu aurais dû t’en douter plus tôt — Griffith ne parlerait jamais ainsi. Il était bien plus perfide que cela, bien plus tranchant, subtil et incisif. Toutefois, ces instants étranges avaient de fait réveillé en toi des choses que tu ne soupçonnais guère.

Tes souvenirs de la fin de l’Éclipse étaient le fruit de tes cauchemars qui te réveillaient en sueur toutes les nuits. Au départ, tu prenais la chose comme telle, comme des mauvais rêves et rien de plus. Tu te disais que la maison avait encore un effet sur toi et que les esprits qui la possédaient te jouaient encore de sales tours, parce que cette putain de bâtisse avait semblé éprouver un certain plaisir à te torturer comme elle l’avait fait. Or, ce n’était pas de simples songes, mais une triste et horrible vérité qui remontait à la surface, lentement, insidieusement, comme un poison. Tu aurais dû écouter Guts. Il t’avait prévenue que cela arriverait un jour. Mais toi, tu continuais d’ignorer la réalité. Et c’est bien pour cela que tes cauchemars devenaient de plus en plus violents. Ils te mettaient au pied du mur, te forçant à ouvrir les yeux. Ils ne se résumaient plus à de simples bribes. Ils étaient beaucoup plus clairs et crus, surtout un moment en particulier. Sûrement le pire de tous qu’il t’ait été donné de vivre. La tête basculée en arrière, tu voyais à l’envers Guts en train de hurler, d’une fureur indescriptible. Son visage était si déformé par la haine que tu le reconnaissais à peine. Une bête était en train de lui dévorer le bras. Un bain de sang terrible vous entourait et il ne faisait que se remplir et s’étendre à cause de ce que Guts était en train de s’infliger pour se libérer. Toi, vagabondant dans ton cauchemar qui te filait des suées et des angoisses terribles, tu te demandais ce qui était à l’origine d’une telle acrimonie de la part de ton chevalier. Puis, dans ton rêve, avec les maigres forces que tu avais, tu eus le malheur de redresser la tête et de tomber nez à nez sur Femto dans une position bien étrange. La vision d’horreur qui s’offrait à toi te dégoûtait, te perforait le cœur et tes entrailles avec une violence inouïe, indescriptible au point que tu te réveillais immédiatement, courant aux toilettes et vomissant tout ton soûl pendant une bonne partie de la nuit à cause des flashs de souvenirs qui inondaient la moindre de tes pensées. « Si les souvenirs te reviennent, j'ai peur que ça puisse te tuer... » Il te l’avait dit. Tu ne sombrais pas dans la folie, certes, mais il n’y avait rien d’autre que le vide en toi et ton cœur explosé qui t’envahissaient et t’inondaient lorsque tu te rappelais la fin de l’Éclipse. Tu refusais cette réalité. Tu niais ton trauma. Tu n’arrivais même pas à poser le mot exact sur l’atrocité que tu avais subie, bien plus violent que la réalité en elle-même. Mais elle s’imposait à toi, encore et encore, ne te laissant aucun répit. Jour et nuit. Les journées qui suivirent cette nuit d’horreur, tu les passais à vomir et à pleurer, mangeant à peine, vivant à peine. Ce que Guts redoutait arriva : tu sombrais.

Tu aurais pu aller le voir plus tôt, mais tu refusais qu’il te voie dans cet état lamentable. Tu ne voulais pas que la culpabilité renaisse en lui déjà qu’elle était plus que présente sans que tu n’aies à faire quoi que ce soit. Ce n’est qu’à la fin de la deuxième semaine, quand tu faisais moins peur et que tu retrouvais un semblant de sanité toute relative que tu te décidais à aller le voir. Il fallait que tu lui parles, que tu en aies le cœur net. Tu doutais encore de la réalité de cet événement, parce qu’il était tout simplement plus facile pour toi de te voiler la face. Mais tu savais que Guts serait franc avec toi, même si la dernière fois, il t’avait montrée qu’il voulait plus que tout te protéger. Tu te traînais dans les rues de la ville pour rejoindre la forêt, tel un fantôme hagard et l’âme en peine. Plusieurs fois sur ta route, tu dus t’arrêter pour laisser échapper tes sanglots qui te secouaient. Tu avais peur de la conversation qui t’attendait avec celui que tu aimais, peur de l’état dans lequel cela allait le mettre de te savoir en proie à une telle catastrophe émotionnelle. Sans trop savoir comment, ni au bout de combien de temps, tu arrivais enfin à sa cabane. Ton corps était en pilote automatique de toute manière depuis deux semaines, disons-le clairement. Tu voyais pourtant ce qu’il était en train de faire, rafistoler quelque chose sur son habitation, mais ton cerveau n’imprimait pas, ne percutait pas. C’était comme si tu étais là avec ton âme qui flottait à tes côtés. Tu étais à l’ouest et tu mis un certain temps avant de lui signifier ta présence, comme si tu ne réalisais pas encore que tu étais là. Ta voix était fébrile. « Guts. » Tu attendais que son attention soit tournée vers toi pour feindre un sourire si faible qu’on le distinguait à peine. Nerveusement, tu triturais les manches de ton pull (pure folie avec une chaleur pareille ! Mais tu voulais que ton corps s’efface dans la masse, qu’on ne te voit plus) pour te concentrer sur quelque chose. Pas de bonjour, ni rien. Tu n’avais pas l’habitude des politesses et des ronds de jambe de toute manière, encore moins quand tu étais en pleine détresse. Tu lui demandais de but en blanc. « Est-ce que… Mh… » Ton regard fuyait. Tu le sentais s’embuer de larmes, mais tu les retenais au point de les ravaler. Il te fallut plusieurs secondes avant de pouvoir confronter Guts à nouveau. « Est-ce que, au cours de l’Éclipse, tu as perdu ton bras ? » Façon détournée pour toi de savoir si ton viol par Femto était bel et bien vrai et pas seulement le fruit de tes cauchemars. Façon détournée pour toi de signifier à Guts que des bribes de souvenir te revenaient, qu’elles te détruisaient. Il saurait de quoi tu parles, malheureusement, si c’était vrai. En attendant sa réponse, tes mains tremblaient. Tu avais encore l’infime espoir que tout ceci ne soit qu’un mauvais rêve.
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Guts Berserker

Guts Berserker

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▿ Ton univers : Berserk
▿ Date de naissance : 12/04/1990
▿ Age : 34
▿ Métier : ex tueur à gage devenu Bucheron. Dans son monde, il était mercenaire.
▿ Quartier : Lockwood Hill, Forêt de Mirkwood
▿ Côté cœur : Bloody recollections. ((Gutsca)) 37ebea0c8787645f4946248db03546e558383390
Longtemps inconscient de cet amour, il finit par s'en rendre compte. Mais au lieu de pouvoir être heureux avec celle qu'il aime, le malheur c'est abattu sur eux. Toujours amoureux, son cœur se déchire quand il lit la crainte dans son regard.
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▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L'armure du Berserker
▿ L'épée Dragonslayer
▿ Pseudo : Nono
▿ Avatar : Chris Hemsworth
▿ Copyright : Chubby
▿ Disponibilités rp : Ouvert
▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Rin Yamaoka, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard & Chobei Aza
▿ Messages : 315
▿ Points : 1279
▿ Date d'inscription : 26/03/2021
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Mar 10 Aoû 2021 - 21:29


Le temps passait, lentement, mais surement comme toujours. Avoir retrouvé Casca n'avait finalement pas changé grand chose dans la vie du chevalier. En fait, il se posait juste bien plus de questions qu'avant. Lui qui depuis qu'il était dans ce drôle de monde n'avait souhaité qu'une chose, la retrouver pour la prendre dans ses bras et s'assurer qu'elle aille bien, au final, il était plus qu'effrayé. La demoiselle, sans le moindre souvenir de ce jour funeste allait bien, elle était libre. Libre d'un tas de souvenirs atroces qui l'avaient marqué au plus profond d'elle-même. Guts avait eu la force d'encaisser, de survivre, de se battre corps et âme, se trouvant rongé par une vengeance qui finira surement pas le tuer. Mais c'était son choix, sa nouvelle vie, celle de poursuivre Griffith et les quatre God Hand afin de leur faire payer le mal qu'ils ont pu faire. Une mission surement trop orgueilleuse pour un simple humain, mais que pouvait-il faire d'autre ? Marqué par le sacrifice, sa vie n'était plus qu'un vaste cauchemars, en permanence traqué par des démons voulant le dévorer. Anéantir la main de Dieu c'est tout ce qui lui reste, ne serait-ce que pour espérer une vie normale. Comment retrouve t'on une vie normale, quand elle a été autant chamboulé et marqué ? Ceci semble impossible et Guts le sait. L'être innocent qu'il était avant, ce simple mercenaire est mort le jour ou celui en qui il avait confiance, l'a vendu par vanité !

Si on n'y pense bien, le faucon a toujours été comme ça. Un être fort et fier, le chef de la meilleure troupe de mercenaire. Ils étaient capables tout, mais les ambitions de leurs chefs étaient trop importante. C'est son orgueil qui l'a poussé dans cette prison. C'est ce même orgueil qui a fait de lui un être faible et infirme suite aux différentes tortures qu'il a subit. Ce même orgueil qui l'aura poussé à trahir les siens, trahis ceux qui étaient ces amis, sa famille, pour enfin obtenir son but. En plus d'être orgueilleux, c'était un être égoïste. Finalement, Guts s'était bien trompé et pour tout ça, son vieil ami, à présent devenu son ennemi va devoir le payer très cher.

Dans ce monde différent, s'il a retrouvé Casca, il pense pouvoir retrouver ses ennemis. La prochaine étape sera donc de les trouver et de les tuer. Même si tuer est punissable, il s'en fiche pas mal. Qui pourrait ici comprendre ce qu'il a vécu ? Comprendre l'horreur que c'est de découvrir les cadavres de ses amis, déchiqueté en mille morceaux par des démons et voir la personne qu'on aime se faire violer sous ses yeux. Les recherches de l'ancien mercenaire n'ont pour l'heure mené à rien, mais il ne désespère pas.

Ne pouvant passer H24 à leur recherche, qui de toute manière ne donne rien, Guts s'occupe l'esprit autrement. Aujourd'hui, il entamait des réparations sur le chalet. Lors de la dernière pluie, qui ressemblait plus à une tempête, quelques tuiles avaient foutues le camp. Du coup, le voilà sur le toit à essayer de réparer ça comme il peut. Heureusement qu'il sait se servir de ses dix doigts et qu'il a une âme de bricoleur, même si c'est moins développé que son âme de guerrier. Le voilà tellement occupé, qu'il ne fit même pas attention à Casca qui était arrivée. En même temps, il ne s'attendait pas à voir la jeune femme. Depuis qu'il l'avait vu, le temps s'était écoulé et même s'il avait envie de la voir, au fond de lui demeurait cette immonde peur qu'elle puisse retrouver la mémoire. Ce choc pourrait de nouveau la ramener au stade de l'enfance, la faire régresser sans qu'il ne sache comment faire pour l'aider. Alors cette distance, bien que difficile, lui semblait nécessaire.

Un "Guts" prononcé par cette voix qu'il connait si bien le fit tourner la tête pour regarder plus bas. La demoiselle était là, le borgne se sentit un peu bête de ne pas l'avoir entendu venir. Un petit signe de main pour lui dire qu'il arrivait et il descendit par l’échelle pour se retrouver sur le plancher des vaches. Avant d'aller la voir, il chopa une serviette qu'il avait posé non loin pour essuyer ses mains, son visage et ses bras en sueur. La jeune femme lui semblait bizarre, son attitude n'était pas normale. Elle qui d'ordinaire est plutôt souriante et enjouée, voilà qu'elle semblait renfermée sur elle même, hésite également. Bon sang, qu'est-ce qu'il se passe ? Sa question le frappa de plein fouet. Comment est-ce qu'elle peut penser ça ? La perte de son bras... Inévitablement, la question le renvoya à ce moment.

Guts se trouvait prisonnier de la gueule d'un démon. Ce dernier lui avait choppé le bras alors qu'il courrait pour essayer de rejoindre Casca et la libérer de l'emprise démoniaque de Griffith. Ce monstre, il c'en souvient encore... Ces dents solidement verrouillées dans la chair de son bras. Et lui qui tirait dessus, se débattait avec la force du désespoir pour parvenir à se libérer mais en vain. Sa seule et unique solution avait été d'attraper ce bout d'épée cassée et émoussée pour venir la frapper sur sa chair encore et encore afin d'entailler son bras jusqu'à parvenir à le couper. Vous imaginez la force et le courage qu'il faut avoir pour faire ça ? Hélas, malgré sa libération, l'homme s'était retrouvé plaqué au sol par un autre monstre qui avec ces griffes lui avait crevé un œil. Des souvenirs douloureux, toujours présent dans son cœur. Comment Casca pouvait se souvenir de ça, de son bras ? Des réminiscences du passé ? Doit-il lui dire la vérité ou juste mentir pour la protéger ? Cette question prouvait qu'elle n'était pas sûre et qu'elle en doutait. "Pourquoi une telle question ? Tu vois bien que j'ai toujours mon bras !" ose t'il dire. Ce n'était ni vraiment une réponse, ni un mensonge, simplement un évidence, un contournement pour ne pas en parler. "Casca, il n'y a rien à savoir sur l'Eclipse. Si tu ne t'en souviens plus, c'est bien mieux ainsi." ajoute t-il comme pour essayer de la convaincre.

Guts s'approcha d'elle, après tout elle semblait étrange. Sa grosse main, quelque peu tâchée par le travail manuel vint doucement lever son menton pour la regarder dans les yeux. "Tu comptes me dire ce qui ne va pas ? C'est pas ton genre de rester silencieuse." Sa voix était plus douce qu'il ne l'aurait pensé, même rassurante et chaleureuse. S'il peut lui faire oublier cette idée de bras coupé, autant le lui faire effacer de manière définitive. La perdre une seconde fois serait terrible et la petite sorcière n'est hélas pas là pour l'aider à sauver sa bien aimée. Comme pour la convaincre, il montra son bras, totalement impeccable, entier, sans la moindre trace de coupure, juste quelques anciennes cicatrices, vestiges de coups d'épées qu'il a pu recevoir sur le champ de bataille autrefois. "Tu peux toucher, il est bel et bien réel. J'ai mon bras, je l'ai toujours eu !" assure t'il avec aplomb, mais au fond de lui, ça lui brisait le cœur de lui mentir, mais c'est pour son bien.



 
Guts The Black Knight

 
(c) Vent Parisien

 

 
 
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Lun 4 Oct 2021 - 23:52

Bloody recollections.
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La réaction de Guts te surprenait autant qu’elle te laissait interdite. Tu étais dans le même état que lui, scindée en deux, déchirée entre cette partie de toi qui voulait lui dire la vérité et l’autre qui voulait le protéger à tout prix parce que tu ne pouvais point oublier la peur qui l’avait saisi lorsque vous vous êtes retrouvés. Tu refusais qu’il s’impose moult tourments à cause du poids de la culpabilité qui pesait sur ses épaules et qui le tuait encore. Tu restais silencieuse parce que tu cherchais tes mots, les meilleurs pour ne pas braquer le chevalier. Le sujet était aussi sensible pour lui que pour toi, doublement en réalité pour Guts qui ne souffrait pas d’amnésie traumatique contrairement à toi. « Pourquoi une telle question ? Tu vois bien que j’ai toujours mon bras ! » Tu venais à douter de la véracité de tes cauchemars. Son bras était comme neuf, loin de la charpie que t’avaient offerte en vision tes mauvais rêves. Ton trouble se remarquait à cause de tes sourcils froncés. Tu ne pouvais que t’être trompée. Ce n’était que des cauchemars et rien de plus. Tu t’en convainquis, car par pure confiance envers l’homme que tu aimais, tu le croyais sans l’ombre d’un doute et même s’il te mentait pour te protéger, tu n’arriverais pas à lui en vouloir. Tu le remercierais même, car plus jamais tu ne souhaitais revivre la violence extrême imposée par tes rêves depuis deux semaines.

Ce constat étant fait, tu en arrivais à la conclusion suivante : ce que tu pris pour l’esprit de Griffith dans la maison abandonnée était en réalité une preuve de sa présence sur cette ile. Encaisser cette difficile vérité fit considérablement doubler ton rythme cardiaque. Peur et colère se mêlaient sans aucune distinction au creux de ton cœur pour former une enveloppe homogène et diffuse afin de n’épargner aucune de tes cellules. Tu faisais corps avec tes affres et le volcan en toi grondait dangereusement. Cet enfoiré était là et jouait avec toi. Putain. Toujours drapée dans ce mutisme en proie à tes questionnements intérieurs, tes yeux s’écarquillaient de rage quand tu observais le bras de Guts. Si votre ennemi de toujours été ici, il fallait l’abattre. Sans sommation. Sans aucune pitié. De terribles fantasmes jaillissaient dans ton esprit, imaginant mille et une tortures bien pires que celles qu’il avait subies dans le château du roi s’il avait le malheur de s’approcher de ton bien aimé. Tu n’avais même pas honte de ce démon vicieux que tu étais en train de créer et de cacher dans le fond de ton âme. Pourquoi avoir une once de pitié alors qu’il n’en avait eu aucune pour toi, te traitant comme un chien ? Le Faucon vous avait tellement fait souffrir que ton imagination était sans limites pour lui rendre le double. Contrairement à vous, il n’avait pas le droit de vivre dans ce monde, lui qui n’avait pas hésité à vous sacrifier pour un pathétique rêve alors que vous lui aviez dédié vos existences sans concessions. Heureusement que Guts était là pour arrêter cette escalade de violence qui se jouait dans ton esprit en attrapant ton menton, car elle était en train de te donner la nausée et de t’emporter dans des sentiments plus que mauvais.

« Tu comptes me dire ce qu’il ne va pas ? » Tu te retrouvais au pied du mur, face à ce dilemme que tu n’avais toujours pas résolu à cause de cet interlude sanglant au fin fond de ta pensée. Dis-lui ! Libère-toi !  te criait cette partie de toi en souffrance et en proie à la destruction à cause du traumatisme qui se réveillait. Protège-le à tout prix ! t’ordonnait l’autre qui vivait encore sur un rivage plus stable de ta psyché. Ne sachant résoudre ce cas de conscience, tu adoptais sans le savoir la même tactique que lui : une façon détournée d’évoquer les faits sans mentir et sans dire pour autant la vérité. « Ça fait deux semaines que je fais des cauchemars sans queue ni tête où je te vois perdre ton bras. Mais je comprends pas pourquoi, parce que je vois juste ça et c’est tout. Et ça me pèse, ça me fait mal. C’est comme si on m’arrachait mon bras à moi. Je crois que ça se mélange dans ma tête… Que mon cerveau confond tout. » Tu bottais en touche. Mais au moins, le ton rassurant et chaleureux de Guts réussit en un éclair à calmer le feu qui détruisait la forêt en toi. Tu parvins même à lui esquisser un sourire qui lui suggérait de ne pas s’inquiéter. Presque timidement, tu posais ta main sur la sienne, mais ce geste était plus dérobé qu’autre chose puisque Guts tenait à te remontrer son bras que tu regardais plus attentivement cette fois-ci. Pudique, tu le touchais à sa demande du bout des doigts, n’hésitant pas à les presser contre sa peau sur certaines zones pour t’assurer que ce contact avec sa peau était bien réel. Certes rugueuses par endroit à cause des cicatrices plus anciennes, rien ne te montrait que ce bras avait été remplacé un jour. Face à cette découverte, tu ne saurais dire si tu étais soulagée ou non — d’accord, son bras n’avait jamais été coupé, mais peut-être que cette ile magique au pouvoir étrange lui avait redonné ? Mais pourquoi restaurer son bras et pas son œil dans ce cas ? Les choses n’avaient aucun sens et te firent craindre et haïr la magie encore plus.

Délicatement, ta main retrouvait la sienne et c’est en observant vos doigts brièvement entremêlés que tu te décidais à lui faire cet aveu, par pure honnêteté et parce que tu ne pouvais pas lui cacher une telle chose qu’il finirait par remarquer si elle s’avérait vraie. « Mes cauchemars… Ils se sont pas déclenchés tout seuls. Avant ça, j’ai été attirée dans une maison bizarre, abandonnée. Je savais qu’il fallait pas que je rentre, mais j’y suis quand même allée, comme si on m’y appelait… C’était plus fort que moi. J’entendais des voix sans dire d’où elles venaient. Il y avait une autre personne là-bas, une femme avec des serpents sur la tête. Mais c’était pas le plus flippant : j’ai entendu la voix de Griffith. Puis je l’ai vu au détour d’un couloir. Il me provoquait. J’ai foncé sur lui, mais dès que j’ai voulu lui planter ma dague, il a disparu. » Tu levais tes yeux pour confronter le regard de ton amant. Il n’y avait que de la colère et de la haine dans les tiens, aucun signe d’une folie quelconque qui aurait pu angoisser le chevalier néanmoins. « Je crois que c’est lui qui fout le bordel dans ma tête, pour me retourner à sa cause et m’affaiblir. Griffith a jamais supporté qu’on lui échappe. Encore pire si on a survécu à l’Éclipse durant laquelle on devait mourir. » Tu refusais de l’appeler Femto. Ça t’arrachait la langue que de devoir faire la distinction entre les deux comme si les crimes commis par Femto ne pouvaient pas être imputés à Griffith et vice versa. Ils étaient la même personne, le même démon dangereux et l’unique raison de vos tourments macabres à Guts et toi. Hors de question de les séparer pour atténuer la responsabilité de l’un ou de l’autre. Même si tu redoutais la réaction de Guts face à cette révélation, il ne restait plus rien de la Casca fermée que tu fus en arrivant ici. Tu te sentais incroyablement forte à ses côtés, capable de soulever des montagnes et de décimer mille armées justes en sachant que le regard de l’ancien chevalier serait posé sur toi. Tu étais puissante avant lui, mais tu l’étais encore plus à cause de ce sentiment que vous partagiez — amoureuse tu l’étais et plus follement à chaque jour qui passait.

À cause de toi, la poignée tendre que vous échangiez devenait soudainement plus solennelle et franche, comme si vous étiez en train de sceller un pacte. Cette impression se renforçait à cause des propos que tu tins sur un ton qui se révélait naturellement menaçant à cause de cette hargne que tu retenais. « Si jamais j’apprends qu’il n’a touché à ne serait-ce qu’un seul de tes cheveux, je l’étripe. Et crois-moi que ce qu’il a subi chez le roi, ça passera pour une promenade de santé à côté de ce que je compte lui faire si je l’ai entre mes mains. » Ton regard ne le lâchait pas. Ta mâchoire se serrait. Colère revenait en flèche. Personne n’avait le droit de lui faire du mal. Tu avais beau savoir que Guts savait parfaitement se défendre, tu ne pouvais pas t’empêcher de jouer les gardes du corps avec lui par amour et dévotion.  Promets-moi de le massacrer de toutes tes forces si on le croiselui murmuraient tes yeux qui furent bien incapables de le lâcher. Que Guts se rassure, aucune folie à l’horizon à ton endroit, juste une haine profonde et une rage vorace s’il venait à lui arriver malheur. La première fois, bien avant l’Éclipse, tu t’étais montrée trop faible face aux multiples parjures de Griffith à ton égard. Plus jamais tu ne le laisserais prendre le dessus sur vous. Tu t’en faisais la promesse en serrant beaucoup plus fort la main de Guts.

Quel dommage cependant que tu sois terriblement dans l’erreur, que tu l’ignorais et que cette illusion dans laquelle tu te berçais ne soit qu’un pansement sur ce que tu as subi et que tu empêchais tant bien que mal de t’exploser à la figure… C’était reculer pour mieux saurer comme on dit. Mais avec Guts à tes côtés, tu n’avais aucune raison d’avoir peur face au démon qui se dressait possiblement devant vous.
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Guts Berserker

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Longtemps inconscient de cet amour, il finit par s'en rendre compte. Mais au lieu de pouvoir être heureux avec celle qu'il aime, le malheur c'est abattu sur eux. Toujours amoureux, son cœur se déchire quand il lit la crainte dans son regard.
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Ven 8 Oct 2021 - 0:22


Juste à la regarder, il voyait bien que ça n'allait pas. Oui, la jeune femme n'était clairement pas dans son état normale. Elle qui d'ordinaire est plutôt souriante et du genre à s'affirmer, là, elle était bien trop calme et silencieuse, elle manquait de pêche et surtout son visage trahissait clairement une sorte d'inquiétude, même si elle faisait tout pour le cacher. Mais Guts n'est pas du genre dupe, il la connait assez bien pour voir quand ça ne va pas. Ce qu'il craignait c'est qu'elle puisse se souvenir de ce passé qu'elle semblait avoir oublié. Ce sombre passé, ce moment particulièrement horrible et angoissant, celui de l'eclipse. Ce qu'elle a subit ce jour là, ça l'avait brisé... Clairement, après ça, elle était en petit morceau à un tel point qu'elle n'était plus la même. Le choc avait été si terrible que son esprit avait régressé. Ce fut d'ailleurs une source de traumatisme pour le chevalier, même s'il ne l'a jamais dit à personne. Voir sa bien aimé le repousser et avoir peur de lui... ce fut très difficile à encaisser et gérer. Déjà, il venait de voir ses amis se faire massacrer de la plus horrible des manières, son meilleur ami l'avait honteuse trahi et en plus de ça, ce qu'il avait fait subir à Casca était des plus impardonnable. Alors, vous ajoutez à cela le fait qu'elle ait perdu la mémoire et lui même était devenue un homme brisé et perdu. C'est clairement quelque chose qu'il ne souhaite pas revivre. Autant vous dire qu'il faut une sacrée force de caractère pour avancer après un tel évènement. Quoi que sa vie entière est une épreuve affreuse.... Devoir sans arrêt se battre, retrouver Casca pour la protéger... Sa vie ne sera jamais un long fleuve tranquille et il le sait. Mais si ici, ils peuvent retrouver une vie normale et moins... dangereuse, moins horrible, ça serait plutôt sympa.

La demoiselle lui raconta faire des cauchemars, chose qui n'est pas inhabituelle chez les humains. Mais ce cauchemar avait clairement un aspect trop réel. Ce n'était pas un rêve anodin, elle revivait le passé à travers ces songes et ça... ça c'était délicat. Le fait qu'elle voit qu'il perde son bras était clairement un mauvais signe. Pour le moment, il peut s'estimer heureux qu'elle ne voit que ça, qu'elle ne comprenne pas ce qu'il se passe en même temps pour elle. Sauf qu'il redoute que les souvenirs puissent l'envahir de nouveau. Qu'est-ce qu'il peut dire pour la rassurer, hein ? Pour le moment, elle voit le bras et le questionne pour ça, mais comment expliquer la perte de son oeil qui lui n'a pas fait son retour dans ce monde ? Le mieux qu'il puisse faire pour le moment, c'est la rassurer en montrer bel et bien son bras, toujours ici, à sa place, bien attaché au reste de son corps. "C'est normal que tu puisses faire ce genre de rêve. On était des mercenaires, le sang, la violence, les membres découpés, c'était notre quotidien ! C'est juste un cauchemar, rien de plus, ton imagination travail juste un peu trop. Ce changement d'environnement... de monde... ça influe peut-être sur toi ? On est plus des mercenaires ici, il n'y a plus de bataille. Je pense qu'il n'y a rien d'anormal. Et puis, tu vois bien, mon bras est toujours là, tu n'as donc pas à t'inquiéter, d'accord ?" Rassurer les gens, c'est clairement pas le truc de Guts, mais il fait son possible pour trouver les mots. Là, il espère que ça ait de l'effet sur Casca. Après tout, ce qu'il vient de dire, ça se tient, non ? Tout ça, n'est peut-être qu'une sorte de "manque" par rapport au passé, où juste des souvenirs faisant de nouveau surface. Le fait qu'elle puisse toucher son bras doit lui donner un aspect concret. Oui, il n'a pas perdu son bras !

Sa bien aimée lui avoua quelque chose, elle pensait que ça coïncidait avec l'apparition de ces cauchemars. Ainsi, elle lui parla d'une maison dans laquelle elle était entrée et où elle avait entendu des voix. Ceci ne lui plaisait pas, il craignait un tour d'un des God Hand, clairement ça pourrait être le style de cette horrible femme démoniaque... Puis, elle parla de Griffith, du fait qu'elle l'avait entendu et vu. Quoi ? Lui, ici ! Ses sourcils se froncèrent à l'évocation de son nom. L'ordure, si jamais il compte faire de nouveau du mal à Casca, il va vraiment le payer très cher. Sauf qu'il avait disparu quand elle avait voulu le tuer. Une illusion ? Difficile de comprendre tout ça, mais ce n'était clairement pas rassurant. La mercenaire expliqua que pour elle, c'est leur ancien chef qui était à l'origine de ce qu'elle avait vu. Guts en doute, ce n'est clairement pas le style de celui qui fut un jour son meilleur ami. Pour avoir déjà affronté Slan, il y reconnaitrait presque ces manières perverses. "Je pense que quelqu'un te joue des tours, Casca. Ce que tu as vécu et vu, ça ne ressemble pas à Griffith. Tu sais aussi bien que moi, que ce n'est pas son genre de se cacher et de jouer avec les gens. Ca ressemble plus à un autre membre des God hand... On dirait l'oeuvre de Slan !" Ce qu'il peut la détester... horrible vipère, perverse qui aime tourmenter les autres. Oui, ça ne peut être qu'elle, il en est presque certain. Là encore, il se souvient de son affrontement contre elle, de ce qu'elle a fait...

Mais Casca se montra très déterminée dans ces paroles. Parlant une fois de plus de celui qui était leur chef. Pour quoi craignait-elle à ce point qu'il puisse c'en prendre à lui ? Guts est assez fort pour se battre et heureusement qu'elle ne se souvient pas de tout ce qu'ils ont vécu. Les démons, les apôtres, il a vu tellement de combat... Et puis, il y a cette armure, l'armure du Berserker que la sorcière lui a donné pour parvenir à réussir sa quête. Mais cette armure maudite est dangereuse et à chaque fois qu'il l'utilisait, elle dévorait un peu plus Guts. Sans Schierke, l'homme serait devenu fou à plusieurs reprises, car l'armure l'aurait possédé. A chaque fois, la petite sorcière parvenait à le sauver, lui évitant la folie. Inutile qu'il parle de ça à Casca, ça ne ferait que l'inquiéter, surtout que cette fameuse armure, il l'a récupéré. "Casca, si tu retrouves Griffith, je t'en prie, ne t'attaque pas à lui ! Ce n'est plus celui qu'on a connu, il est bien plus fort qu'avant. Tu n'es pas de taille contre lui et je n'ai aucune envie qu'il puisse te faire du mal !" lui souffle t'il en venait poser sa main droite délicatement sur la joue de la jeune femme. Le fait qu'elle puisse affronter celui qui est devenu leur Némésis lui fait peur. Par le passé, on peut dire qu'il a déjà perdu Casca plusieurs fois... Une fois lors de l'éclipse quand elle a perdu la mémoire et une autre fois après un acte qu'il a commit. Alors, savoir qu'elle pourrait mourir ou pire encore... ça lui déchire le coeur. Même lui n'est pas certain d'être capable de pouvoir tuer Femto. Jusque là, il n'a tué aucun membre de la main de dieu. Les combats contre leur apôtre étant déjà bien assez difficile comme ça. "Ce n'est pas un combat que tu peux gagner. Alors, s'il te plait, quoi qu'il arrive, restes loin de tout ça. Je ne supporterais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit !" Guts voudrait presque l'implorait, mais il ne pouvait pas non plus se montrer trop dramatique au risque de lui faire peur. Alors, il essayait de faire passer le message en espérant qu'elle puisse comprendre. Sauf qu'elle est du genre têtue... Mais elle ne se souvient pas des combats qu'il a mené et du nombre de fois où la mort l'a presque emporté. Son salut, il le doit aux personnes qui étaient là pour l'aider. Bien qu'il ait de nouveau l'armure, sans la petite sorcière pour l'épauler, il doute de pouvoir redevenir lui même. Battre Griffith reste déjà une interrogation certaine, même avec le Berserker et s'il survit... son âme aura surement été englouti et dévoré par l'amure maudite, ce qui en soit n'est pas vraiment très réjouissant. "Pour le moment, ça fait plus de deux qu'on est là, on n'a ne l'a pas vu. Tu ne crois pas qu'il se serait montré s'il était là ? C'est pas son genre de se cacher." Griffith, c'est le genre de personne qui aime se mettre en avant. Alors, nul doute qu'il aurait surement tout fait pour montrer sa présence et briller au milieu de cette nouvelle société. Mieux, son rêve, jamais il ne l'abandonnera, alors, il fera forcément tout, pour essayer de devenir le maitre de cette ville.



 
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Jeu 30 Déc 2021 - 13:21

Bloody recollections.
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Pour une fois, tu ne bronchais pas. Tu aurais eu mille occasions de te rebeller contre les propos de Guts, surtout quand il disait explicitement que tu n’étais pas de taille contre Griffith. Autrefois, tu lui aurais sûrement jeté un regard noir, crier dessus, hurler qu’il te réduisait encore à ta condition de femme (enfin, tu le présupposerais) et tu te serais entêtée à lui prouver qu’il avait tort en le provoquant en duel par exemple ou en allant directement voir Griffith. Mais cette fois-ci, tu décidais d’être raisonnable et de l’écouter. Sûrement à cause de la fatigue. Ou tout simplement parce qu’il avait raison. Tu ne perdais pas une miette de son discours, car chacun de ses mots t’atteignait d’une façon particulière : il était réellement inquiet. Et ce n’était pas son genre d’afficher de tels sentiments et de dire très clairement les choses. Ça t’avait touché en plein cœur. « Je ne supporterai pas qu’il t’arrive quoique ce soit. » Et toi non plus d’ailleurs. Tu avais vécu sans lui durant trois longues années et tu ne supporterais pas d’être à nouveau seule dans ce monde curieux. D’où ta prudence, ta prise au sérieux de ses cauchemars ou encore ton envie de prendre les armes si jamais Griffith s’en prenait à lui au détriment de ta sécurité. Sa caresse contre ta joue eut également le don de t’apaiser en plus de ses mots. Tu esquissais un sourire, enfin, le premier depuis ton arrivée, posant délicatement ta main contre la sienne. Une chose rare aussi chez toi qui était plutôt brute. « T’as raison. » Mais tu restais convaincue que tes cauchemars étaient des bribes de souvenirs sans en dire un mot à Guts. Pour ne pas plus l’inquiéter en te montrant obstinée. Peut-être était-ce l’âge qui te rendait plus sage. « Il nous aurait effectivement déjà fait un coup par-derrière s’il était vraiment là. » Tu hochais en plus la tête pour appuyer tes propos ainsi que ceux de Guts. Tu retirais ensuite sa main de ta joue pour en embrasser la paume dans un élan de tendresse. Ton regard, moins inquiet, moins éteint qu’à ton arrivée, croisait le sien. Il s’emplissait de sincérité. « Mais j’ai tellement peur pour toi. Qu’on t’enlève à moi. Qu’on s’en prenne à toi. Et que j’arrive trop tard pour te défendre. Ce qui est ridicule parce que tu peux pourfendre n’importe qui sans moi. Avec ou sans épée qui fait six fois ma taille. » Tu riais. Tu te radoucissais enfin. Ton visage reprenait des couleurs et retrouvait peu à peu son éclat au côté de Guts. Tu regrettais de t’être isolée pendant deux semaines. Comme une conne. Parce que si tu étais directement venue le voir pour lui en parler, il aurait su te rassurer comme il venait de le faire à l’instant, même s’il se crut peu à même de le faire. « Tu vois que tu peux te montrer sage quelquefois. Tu vieillis grave. » Ton rire était plus franc, taquin. Joueuse, tu lui donnais même un petit coup contre son épaule pour plaisanter, sans lui faire mal. Il ne se rendait pas compte à quel point sa présence t’était bénéfique. Même en ne faisant rien de particulier. Juste en étant là. Tu te sentais vraiment toi à ses côtés. Tu passerais peut-être pour une lunatique, mais la raison de ta venue, associée à tes craintes, semblait bien loin maintenant que tu te trouvais en présence de celui que tu aimais. Tes angoisses flottaient encore, bien entendu, parce qu’elle ne pouvait pas non plus partir en un claquement de doigts, mais tu étais plus apaisée. Tu te rapprochais de lui pour lui donner un baiser certes furtif, mais amoureux. « Merci. Pour tes mots. » Un rictus discret enjolivait tes lèvres, avant que tu ne te recules de quelques pas.

Tu t’intéressais à ce que Guts était en train de faire avant que tu n’arrives en t’avançant vers sa cabane. « La tempête s’est déchainée sur ton toit ou quoi ? » Tu pointais l’endroit qu’il était en train de réparer tout à l’heure. Ce qui était certainement le plus dur dans cette nouvelle vie, c’était justement de mener une existence calme, loin de tout tracas. Une vie lambda en somme. C’était étrange pour toi, peut-être pour Guts aussi, alors que tu n’avais connu que la guerre, les batailles et conflits divers et variés. Peut-être le vivais-tu mal dans le fond… Peut-être que c’était ce mal-être qui entachait tes rêves… Peut-être qu’une nouvelle fois, Guts avait raison : normal de rêver de ce genre de choses quand on a vécu constamment dans la violence. Tu apprendrais de toute manière à vivre normalement. A ses côtés, si Guts le souhaitait. Alors tu commençais par des choses simples pour t’adapter. Comme ce toit par exemple. « Tu veux que je t’aide ? Ça sera moins chiant que de faire ça tout seul. » Tu voulais surtout passer du temps tranquillement avec lui. Sans penser à tes démons. Un énième sourire égayait ton visage. Tu étais moins pâle. Tu étais en sécurité avec Guts et c’est sûrement ça qui t’aidait à laisser tes cauchemars dans le domaine du rêve.
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Guts Berserker

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▿ Ton univers : Berserk
▿ Date de naissance : 12/04/1990
▿ Age : 34
▿ Métier : ex tueur à gage devenu Bucheron. Dans son monde, il était mercenaire.
▿ Quartier : Lockwood Hill, Forêt de Mirkwood
▿ Côté cœur : Bloody recollections. ((Gutsca)) 37ebea0c8787645f4946248db03546e558383390
Longtemps inconscient de cet amour, il finit par s'en rendre compte. Mais au lieu de pouvoir être heureux avec celle qu'il aime, le malheur c'est abattu sur eux. Toujours amoureux, son cœur se déchire quand il lit la crainte dans son regard.
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▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L'armure du Berserker
▿ L'épée Dragonslayer
▿ Pseudo : Nono
▿ Avatar : Chris Hemsworth
▿ Copyright : Chubby
▿ Disponibilités rp : Ouvert
▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Rin Yamaoka, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard & Chobei Aza
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Mar 4 Jan 2022 - 20:51


Quand on a vécu ce qu'ils ont vécu, l'horreur à l'état pure, c'est normal de faire des cauchemars. Ce n'est pas tout les jours qu'on se retrouve dans une sorte de monde étrange ou le semble semble être des visages enchevêtré. Ce n'est pas non plus tout les jours qu'on a l'occasion de se faire attaquer par des monstrueux démons, sanguinaires et violents. L’éclipse fut un véritable carnage, une boucherie anéantissant l'une des plus grandes troupes de mercenaire que ce monde avait pu connaitre par le passé. Des hommes courageux, forts et entrainés à se battre contre des armées tout aussi fortes et bien formées. Pourtant, les démons n'ont fait qu'une bouchée d'eux. Aucun n'a survécu et la terreur leur avait fais perdre leur sang froid. Voir ces compagnons morts l'avait marqué et encore, lui n'avait pas été au cœur du carnage au départ. Dans un premier temps, c'est Griffith qu'il avait suivi pour l'aider, mais en vain. Quand il a voulu retrouver les autres, retrouver Casca, il n'a trouvé que des morceaux de corps en piteux états. Des bras, des jambes, des organes et du sang... Qui pourrait ne pas être traumatisé par ça ? Ceci n'a donc rien d'étrange que sa bien aimée puisse en faire des rêves obscures. Sans compter qu'elle a oublié autre chose d'horrible et il ne veut surtout pas qu'elle se souvienne de ça. Celui qui fut un jour leur chef a commit un acte qu'il ne pardonnera jamais. Jamais !

Du mieux qu'il le put, il tenta de la réconforter et de lui faire comprendre que ça passera. Dans le fond, il sait que ça ne passera pas. Chaque nuit, il revoit ce carnage ou diverse bataille contre des démons ou des apôtres. On ne peut pas sortir indemne d'un tel passé, c'est impossible.

Casca était si mignonne à s'inquiéter pour lui. Pourtant, s'il y a une personne qui ne craint rien, c'est lui. Elle ignore toute cette période après l'Eclipse, ce qu'il a fait, ce qu'il a subit pour la protéger. Des démons qui l'attaquaient chaque nuit. A de nombreuse reprise, il a sauvé ses compagnons et des vies d'inconnus. Ceci a aussi faillit le tuer et pas qu'une seule fois. L'armure que la sorcière lui a donné, l'armure du Berserker, celle qui l'a aidé à devenir plus fort mais qui à chaque fois lui faisait perdre un peu plus le contrôle, prête à dévorer son âme. Des choses... il en a vécu et la mort l'a frôlé plus d'une fois. "Tu ne devrais pas t'inquiéter pour moi Casca. Je sais me battre. J'ai affronté des choses pires que tu ne peux l'imaginer et je suis toujours là. C'est pas demain que je vais mourir. Rassures toi, la mort n'est pas prête à m'emporter." Est-ce rassurant ? Aucune idée et il n'est pas le plus doué pour ça. Guts a tout de l'homme bourru et sa vie n'a pas été des plus faciles ce qui en ajoute une bonne couche.

Son contact lui avait manqué, même s'il fait son possible pour garder une certaine distance, dans le but de la protéger, de la garder loin de lui. Dès qu'elle est là, c'est comme si une puissance invisible cherchait à le pousser vers elle. Pour l'heure, il résiste, mais ce bref baiser serait capable de le décontenancer. Guts résista pour ne pas s'approcher d'elle afin de l'étreindre et de la toucher. C'est fou, il avait vraiment envie que ces lèvres viennent à nouveau caresser les siennes, mais une peur lui disait que si ça devait arriver, quelque chose viendrait pour les interrompre et chercher à les tuer.

Lui parlant de son toit, il pu reprendre contenance et se retenir de se jeter sur elle pour ne pas céder à son désir. "La dernière fois, il y a eut beaucoup de pluie et de vent. Quelques tuiles ce sont cassées et d'autres sont tombées. Alors, je répare ça tant qu'il fait beau, avant que le mauvais temps ne revienne et surtout avant l'arrivée de l'hiver." Par chance, il n'a pas tout son toit à refaire, mais ça prend du temps et il faut bien tout remettre en place pour assurer étanchéité du toit. C'est qu'il n'a pas envie d'avoir des infiltrations d'eau à l'intérieur. Même s'il sait ce que c'est de vivre à la dur, ici, il sait qu'il peut vivre mieux que de là où il vient, alors pourquoi négliger ce confort là. La jeune femme proposa de l'aider. C'est qu'il n'a pas nécessaire besoin d'aide. De plus, c'est loin d'être hyper passionnant comme activité. "Je ne veux pas t'imposer ça. C'est pas très marrant tu sais. Et puis, tu n'es pas venue là pour ça. Tu veux pas plutôt que je t'offre quelque chose à boire ? Un café, un thé, de l'alcool ? Je dois avoir des choses à grignoter aussi." Ceci lui semble mieux, même s'il n'a pas l'habitude de cette aspect "boire un coup" en dehors d'une taverne. A croire qu'il faut bien apprendre à changer un peu et c'est justement ce qu'il tente. "De toute façon, le toit n'est qu'une des nombreuses choses que je dois faire. Ce chalet demande pas mal d'entretien, mais au moins, ça m'occupe. Si t'as vraiment envie de faire quelque chose, une partie de chasse, ça serait plus intéressant, non ?" propose t'il. C'est qu'il ne va pas vraiment au supermarché. Il vit tel un ermite et évite la ville comme la peste. Alors, il fait comme à son époque, il chasse.



 
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Lun 17 Jan 2022 - 1:03

Bloody recollections.
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Tu savais que tu parlais dans le vide, mais tu n’avais pas pu t’empêcher de lui faire cette suggestion : « Pourquoi tu te prends pas une petite maison à la lisière de la forêt ? T’es encore isolé, t’es pas dans la ville, mais au moins, tu seras plus confortable. » Tu ne pouvais pas réellement le blâmer pour son envie de rester ici. Tu aurais probablement fait le même choix si on ne t’avait pas montré tout le confort qu’il y avait dans un appartement ou une maison. Mais encore une fois, c’était ton côté attentionné que seul lui connaissait qui parlait. Alors que tu n’avais fondamentalement aucune raison de t’inquiéter pour l’homme que tu aimais qui avait toujours su se débrouiller et survivre seul. Peut-être était-ce ton inconscient, qui, de manière déguisée, lui suggérait de se rapprocher de toi ? Tu n’en savais rien, et tu ne préférais pas savoir. Sinon tu allais devenir trop niaise et tu avais horreur de ça. Surtout devant lui. Tu préférais faire tes niaiseries quand tu étais toute seule chez toi et que tu pensais à lui, ressemblant à une adolescente en proie à ses premiers émois. Tu retenais un petit sourire rien qu’en y pensant. Ce monde t’avait changé, peut-être en bien, parce qu’il t’avait adoucie sur les bords, t’aidant à mieux accepter ce que tu considérais comme des futilités autrefois.

Tu considérais sa proposition à boire ou manger, puis à chasser. Tu étais plus encline à cela maintenant qu’il le proposait et la perspective de cette activité semblait bien plus réjouissante que le reste. « Tu sais quoi ? J’ai mieux : on pourrait chasser d’abord et ensuite manger et boire avec ce qu’on aura trouvé. Comme ça je reste un peu plus longtemps. T’en pense quoi ? » Tu lui adressais un sourire quand tu lui passais devant. Une façon de t’imposer en douceur pour passer la soirée avec lui si le cœur lui en disait. « Sauf si tu penses pas réussir à me supporter. » Amusée, tu lui tirais la langue comme une gamine. Tu te permettais de rentrer chez lui parce que tu avais le souvenir que, la première fois où tu étais venue, des armes étaient amassées quelque part. « En plus, il faut absolument que je te montre mes talents de cuisinière. Je crame plus la casserole et ce qu’il y a dedans, et ça, crois moi, c’est un sacré exploit. Combien de fois j’ai failli foutre le feu parce que je comprenais rien à leur truc avec plein de boutons ? J’te raconte pas… » Tu explosais de rire, complice, quand tu lui faisais cette confidence. Par talent, cela se résumait simplement à faire cuire de manière basique les aliments sans foutre le feu aux alentours. Sinon, pendant bien longtemps (et encore maintenant) ton alimentation se limitait à des plats surgelés fades et sans grand intérêt. On ne pouvait pas vraiment t’en tenir rigueur comme dans ton monde, tout ce que vous mangiez était bien frugal et cuit autour d’un feu de camp. Il n’y avait pas toutes ces conneries de gazinière ou autre et tu regrettais presque l’aspect spartiate de ta vie d’avant. Tu ne savais même pas ce que c’était de manger par pur plaisir, de chercher à contenter tes papilles. Tu ne comprenais pas le concept. Tu essayais pourtant, mais la chose restait plutôt obscure dans ton esprit. Les restaurants étaient à tes yeux une aberration sans intérêt par exemple et tu voyais mal Guts et toi vous rendre dans ce genre d’endroit. Chasser montrait bien à quel point l’alimentation était un besoin primaire à combler et non à sublimer avec quelconque subterfuge pour vous. Tu finissais par trouver un arc. Même si tu n’étais pas très bonne archère, voire pas du tout, tu le prenais quand même et le passais autour de toi. Tu n’avais pas le souvenir que Guts était meilleur que toi dans cet art, mais peut-être avait-il progressé ? Tu verras bien, du moment que ce n’est pas lui qui gagne dans cette partie en touchant le plus de gibier.

« Tu sais que j’ai rencontré une fille, un peu zinzin, mais super marrante, qui m’a appris à me servir d’une autre arme que les armes blanches ? » Vous avanciez dans la forêt. Pas de gibier à l’horizon. La phrase n’était pas engageante ni rassurante. Mais définir Lilith comme barrée n’était pas aussi dangereux qu’on pourrait le penser. Elle dénotait par rapport aux autres personnes sur cette île. Un peu comme vous deux en somme. Pendant que tu parlais, tu restais en alerte, l’œil aiguisé à la recherche d’un futur animal à débusquer et à tuer. Cela ne t’empêchait pas de regarder Guts de temps en temps. Pas trop. Parce que tu voulais rester concentrée sur la chasse. Ne pas trop te disperser… surtout sur lui… D’ailleurs, tu avais presque perdu le fil de ta conversation, mais tu te rattrapais au vol. « C’est beaucoup mieux que les lames. Ça s’appelle un pistolet. Elle, elle dit souvent flingue, et d’autres mots vulgaires, mais sinon c’est pistolet le vrai nom. » Tu lâchais un rire. « Tu connais ? » Tu l’ignorais, mais le bras canon dont Guts s’était affublé après la perte de son membre était ce qui s’apparentait le plus à un revolver. Mais les armes présentées par Lilith étaient bien plus précises et sophistiquées que cela. D’ailleurs, tu aurais bien aimé en avoir une aujourd’hui pour t’exercer un peu (pour impressionner Guts aussi), surtout avec l’animal qui venait de sortir de sa cachette à plusieurs mètres de vous : une belle biche, concentrée à dévorer les quelques pans d’herbes qui s’offraient à elle. Tu ne l’avais pas remarqué encore, trop prise par ta conversation.
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Longtemps inconscient de cet amour, il finit par s'en rendre compte. Mais au lieu de pouvoir être heureux avec celle qu'il aime, le malheur c'est abattu sur eux. Toujours amoureux, son cœur se déchire quand il lit la crainte dans son regard.
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Sam 22 Jan 2022 - 19:46


Habiter près de la ville ? Non merci. C'est tout simplement quelque chose dont il n'a pas envie et qui ne l'attire par du tout. Déjà, il ne se rend que très rarement là bas, il y a bien trop de monde, trop de bruit et trop de choses qu'il ne parvient pas à comprendre. En plus, chaque invention bizarre, que ce soit ces véhicules de métal ressemblant à des monstres que tout le monde nomme voiture, ou d'autres architectures étranges tel que des abris bus ont tendance à lui faire penser qu'un mauvaise sort de la main de dieu se cache derrière. Au moins, en étant loin de la ville, il évite de blesser qui que ce soit, ce qui serait vraiment malencontreux si cela arrivé. De plus, Guts a toujours été un solitaire dans le fond. Pas forcément le type le plus bavard du monde et ce qu'il s'est passé avec Griffith lui a grandement fait reconsidérer ce qu'il peut penser de l'amitié. Malgré tout, il attire les gens à lui, comme après l'éclipse où toute une petite bande n'a pas voulu le quitter quand bien même il ne voulait pas d'eux. "Tu insinues que mon chalet n'est pas confortable ?" demande t'il presque un peu vexé. Okay, c'est loin d'être le top du design, c'est un peu archaïque niveau décoration, mais c'est la faute aux gouts non developpé de Guts en la matière. Sinon, il a tout ce qu'il faut, un lit confortable, même un canapé, une table, des chaises, une cuisine et surtout une cheminée qui chauffe drôlement bien. Alors pourquoi aller vers la ville et devoir supporter le bruit de la circulation, les coups de klaxon et tout ce qu'on peut entendre ? "Je suis bien ici, je n'ai pas envie de bouger et d'aller ailleurs." Son ton était un peu ronchon, clairement, elle ne risquait pas de le faire changer d'avis. Le chevalier noir veut continuer de jouer les ermites, ça lui va bien mieux comme ça.


Histoire de changer de sujet et de laisser de côté son chalet qui semble déplaire à madame, il propose plutôt une partie de chasse. Elle semble d'accord, chasser, préparer à manger et diner ensemble histoire de passer un peu de temps en tête à tête. Guts ne sait pas trop si c'est une bonne idée, mais le plan lui convient. "Ah, je me demande toujours comment j'ai fais pour réussir à te supporter jusque là tu sais..." s'amuse t'il à dire histoire de rentrer dans son jeu. Oui, lui aussi peut-être joueur. "Alors, allons chasser !" Se défouler, il en a besoin. La forêt ne sera peut-être pas bien généreuse aujourd'hui, mais qu'importe, ceci lui rappellera le bon vieux temps. La troupe devait bien être nourris et souvent, les mercenaires partaient chasser le gibier, en général en groupe pour plus facilement rabattre l'animal sur un autre groupe qui pouvait donc le tuer facilement. Quand Casca parla de son nouveau "don" de cuisinière, il tenta de se retenir de pouffer de rire. La demoiselle n'a rien d'une cuisinière. Clairement, dans les auberges et même les rades les moins bien tenus, la bouffe était toujours meilleure et savoureuse que ce qu'elle était capable de faire. Par contre, il comprend que le côté technologie d'ici puisse être compliqué, lui aussi a mis du temps à comprendre cette fichue gazinière et même le four, à tel point qu'il préfère en général faire chauffer et cuir sa nourriture à sa cheminée. Au moins, là, il n'y a pas besoin de bouton et de régler la température, ça se fait naturellement et à l'ancienne, certes c'est plus long, mais ça ne le dérange pas.

A l'intérieur, elle se servit et prit l'arc de Guts, bon, on dirait qu'elle est plus que décidée pour aller chasser le gibier. N'ayant qu'un arc, il se laissa donc tenter par l'arbalète, une arme tout aussi mortel, un poil plus rapide et aussi mortel que la précédente. Son épée quant à elle, restera accrochée au mur, il n'a pas besoin d'elle pour abattre un sanglier ou tout autre animal. Les voilà donc en chemin sur un sentier de la forêt. La demoiselle lui parle alors d'une rencontre, une fille bizarre et vu la bref description, il se demande si c'est une bonne idée de fréquenter cette personne. Cette personne aurait donc enseigner le maniement d'un nouveau type d'arme à sa chère et tendre. Ceci le rend curieux et il attend la suite des explications. Les armes en questions, ce sont les armes à feux, ce qui ne lui est pas inconnu puisqu'il a lui aussi appris à s'en servir ici, même s'il en déteste l'usage. Ce n'est absolument pas raffiné et très bruyant bien que ça soit plus léger à manier qu'une épée. Pratique quand il s'agit de se battre à distance, mais pratiquement inutile au corps à corps. En tant que tueur à gage, il a dû s'habituer à l'armement de ce monde. "Je connais, j'en utilise parfois quand j'ai un contrat. Je trouve ce type d'arme... désagréable ! Trop bruyant et sans charme." Son truc à lui, ça à toujours été la force brut. Une arme à feu ne demande pas de force, juste de la précision. Alors, tuer avec ça, c'est comme tuer sans avoir rien fait. Hors, il préfère faire gicler le sang à sa manière. Bien souvent, s'il le peut, il préfère un bon corps à corps pour tuer sa cible. Oui, la brutalité, toujours !

Guts stop leur avancée en mettant une main devant Casca pour l'empêcher d'aller plus loin et de faire du bruit. D'ailleurs, il mit son index devant sa bouche pour lui indiquer de garder le silence, puis il montra d'un signe de tête l'animal au loin en train de marcher entre les arbres et par moment de manger ce qu'il trouvait sur le sol. Cette biche pourrait faire un bon repas et surtout, ça fera une réserve de nourriture assez conséquente pour le jeune homme. Elle a l'arc, il veut voir si elle sait toujours l'utiliser. "Tu me montres tes talents de chasseuse, je me demande si t'as pas perdu la main ?!" dit-il histoire que le défi la motive. Lui sait qu'il chasse aussi bien qu'avant vu que c'est son moyen de trouver à manger depuis qu'il est là. C'est qu'il ne va pas dans les magasins, il fait comme avant, à l'ancienne et ça lui va.



 
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Ven 18 Fév 2022 - 15:20



Bloody recollections.



feat. Guts.



S’il était bien difficile de tirer les vers du nez de la jeune femme en temps normal, quand elle se trouvait avec Guts, elle pouvait rapidement devenir un sacré moulin à paroles. C’était un côté de sa personnalité qu’elle avait développé ici à force de rencontrer des gens et de se sociabiliser. C’était étrange à dire, mais elle avait littéralement appris à converser contrairement à son monde où elle était plus avare en mots (moins que Guts, malgré tout). Casca aurait pu rebondir sur les raisons qui permettaient à Guts de la supporter depuis tant d’années. Elle aurait sûrement souligné le fait que sa capacité à le faire rire (ou du moins à le dérider) était l’une des principales raisons, après avoir remarqué qu’il avait été à deux doigts de pouffer de rire lorsqu’elle avait évoqué son petit don. Elle aurait pu ensuite plaidoyer en faveur des armes à feu quand son aimé lui exprimait son scepticisme quant à ce type d’armes. Elle aurait sûrement décrit en long en large et en travers ô combien elle s’était sentie puissante avec le revolver entre les mains, l’adrénaline que cela avait engendrée en elle au moment de presser sur la détente. Elle le savait, dès qu’elle maitriserait mieux les armes à feu, elles deviendraient son arme de prédilection. D’ailleurs, elle avait commencé son argumentation : « Tu rigoles ?! C’est juste l… » Mais la jeune femme fut stoppée dans son élan par Guts avec cette main qu’il mettait devant elle avant de poser son doigt contre sa bouche. Elle le regardait d’un air intrigué, les sourcils froncés. « Quoi ? » demandait-elle, dans un chuchotement si bas qu’il était pratiquement inaudible. Elle comprit vite pourquoi quand elle suivit le doigt de Guts qui lui montrait la biche. Brièvement, Casca était éblouie par l’élégance de l’animal toujours aussi impressionné par la nature et par ce qui la composait. Toutefois, à ses yeux, la biche retrouva bien vite son utilité première : elle allait les sustenter pour au moins ce soir. Casca savait que les restes pourraient servir à Guts pour les autres repas de la semaine. Une certaine adrénaline montait en elle, cet instinct de chasseuse refaisant vite son apparition. Telle était sa vraie nature et il était bien inutile de la nier. Casca avait toujours vécu dans la violence et le sang et même s’ils avaient laissé des traumatismes certains sur elle, elle ne réussissait malheureusement pas à vivre sans — en témoigne son activité de tueuse à gages et ce qu’elle s’apprêtait à faire maintenant avec Guts. 

En plus de cela, il avait la chic idée de la mettre au défi en la titillant un peu. Elle le regardait du coin de l’œil sans perdre cette lueur qui montrait sa soif de sang. Son rictus était malicieux, joueur, sûrement à la hauteur du défi lancé. Elle chuchotait : « Dis surtout que t’as juste peur de voir que je suis toujours plus forte que toi. » Pour le taquiner gentiment, elle prit alors un ton de voix foutrement pompeux et le toisait même un peu du regard. « Navrée pour vous, mon bon sieur, mais je suis encore la meilleure. » Elle fit une brève révérence en retenant un rire afin de ne pas faire de bruit. 

Fini de jouer maintenant, Casca se concentrait. Elle attrapait son arc et le bandait pendant qu’elle plaçait sa flèche. Elle fermait un œil pour viser et fit le vide dans sa tête afin de mieux se concentrer. Elle prit en compte le vent ainsi que sa force lorsqu’il caressait délicatement sa peau. Elle se moquait des frissons qu’il lui arrachait, se concentrant sur l’angle de visée pour que sa flèche ne change pas trop de trajectoire. Elle prenait son temps, ses gestes étaient subtils, suivant ceux de la biche qui menait encore une existence paisible. Elle faisait fi de son cœur qui s’emballait et qui lui hurlait de tirer sa flèche ; elle savait dans ses tripes que ce n’était pas encore le moment. Encore juste quelques secondes… 

Elle tirait. La flèche atteignait la biche au flanc. Casca pensait l’avoir eu quand elle vit l’animal choir au sol. Elle ne pouvait s’empêcher de fanfaronner en regardant Guts : « Tu vois ! Je te l’avais dit que j’étais la meilleure. » Elle lui mettait gentiment un coup dans l’épaule pour frimer. La biche n’était pas de cet avis. Si Casca pensait un peu trop rapidement l’avoir touchée au cœur, cette dernière n’était atteinte que superficiellement au muscle de sa patte. C’était la surprise qui l’avait fait tomber et elle avait profité de la prétention de Casca pour détaler. Le bruit des feuilles qui craquaient sous ses pas alertait d’ailleurs la jeune femme. « Merde ! » Elle partait à ses trousses. La biche avait beau avoir une patte blessée, elle courrait toujours plus vite que Casca qui tentait tant bien que mal de réduire la distance entre elles, tirant des flèches un peu aléatoirement dans la précipitation. « Guts...! Essaie de la prendre de côté...! » Criait-elle à travers bois, essoufflée. Elle ruminait déjà au sujet du moment où l’ancien chevalier allait la taquiner à son tour au sujet de son échec et de son excès de confiance qui n’avait, selon toute vraisemblance, pas payé.
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Guts Berserker

Guts Berserker

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▿ Ton univers : Berserk
▿ Date de naissance : 12/04/1990
▿ Age : 34
▿ Métier : ex tueur à gage devenu Bucheron. Dans son monde, il était mercenaire.
▿ Quartier : Lockwood Hill, Forêt de Mirkwood
▿ Côté cœur : Bloody recollections. ((Gutsca)) 37ebea0c8787645f4946248db03546e558383390
Longtemps inconscient de cet amour, il finit par s'en rendre compte. Mais au lieu de pouvoir être heureux avec celle qu'il aime, le malheur c'est abattu sur eux. Toujours amoureux, son cœur se déchire quand il lit la crainte dans son regard.
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▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ L'armure du Berserker
▿ L'épée Dragonslayer
▿ Pseudo : Nono
▿ Avatar : Chris Hemsworth
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▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Rin Yamaoka, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard & Chobei Aza
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Mer 23 Fév 2022 - 23:25


C'était partie pour la chasse en partie dans la forêt et la montagne qui entour le petit chalet de Guts. Ceci devrait être intéressant, il n'a pas vu la demoiselle traquer quoi que ce soit depuis qu'ils se sont revus. Lui n'a aucun doute sur ses capacités, après tout, il vit principalement de la chasse ici, il n'aime pas se rendre en ville pour prendre ces choses déjà toute faite et surgelé dans les rayons. Clairement, il préfère passer du temps dans les sentiers et hors sentiers à respirer l'air pur pas trop pollué pour traquer et trouver un sanglier par exemple. Dans ce monde, il a compris que beaucoup de personne n'aime pas la chasse, trouvant cette pratique barbare, c'est pour eux une honte de voir quelqu'un faire ça. Sauf que Guts a toujours vécu ainsi. Il vient d'une époque lointaine sans technologie et l'élevage de masse, il ne trouve pas ça plus respectueux de l'animal. Au moins, quand il chasse, les animaux ont passé leurs vies à l'extérieur, libre, a aller et faire ce que bon leur semble. Alors que les élevages... ces pauvres bêtes sont parfois enfermé dans des étables à l'architecture oppressives où ils sont trop nombreux pour vivre correctement. Et après, ce sont les chasseurs comme lui à qui ont fait des sermons... Le chasse n'est ni un sport, ni un loisir pour lui, c'est juste le seul moyen qu'il a de se nourrir. Et quand il abat un animal, ce dernier l'alimente pendant un long moment. Surtout quand il s'agit d'une biche, car vous imaginez bien qu'il ne va pas attraper des rats qui ne feraient qu'un maigre repas.

Cessant de faire parler Casca, sinon elle risquait de faire fuir leur cible, cette dernière se concentre sur la biche qui se trouve devant elle. Est-ce qu'elle a gardé la main ? Finalement, la flèche part et la bête tombe. Alors qu'elle ne cache pas sa joie d'avoir réussir à "terminer" l'animal, Guts ne manque pas de pointer son doigt vers sa fameuse cible qui se relève. "C'est normal que le diner soit en train de s'en aller ?" Oui, ça l'amuse beaucoup de lui dire ceci, c'est comme un jeu. L'expression de Casca change, un peu désarçonnait par cette biche qui compte bien fuir pour continuer à vivre. C'est une patte qui a dû être touchée. Elle finira par se fatiguer, ils vont donc devoir la traquer.

Le chevalier noir suit donc la jeune femme qui poursuit sa cible. Il voit qu'elle panique, qu'elle tire à tout va des flèches, si elle continue, quelqu'un va finir à l’hôpital, trop de précipitation ne sert à rien, elle devrait le savoir. "Cesses de gaspiler tes flèches ! Tu tires que quand tu es sûre !" lui rappelle t'il. A croire que vivre en ville, c'est comme être au beau milieu de la monarchie et se la couler douce. Les supermarché, c'est le grand luxe, il suffit de se pencher pour prendre du fromage, des choses sucrées et même de la viande. Ceci n'a plus rien à voir avec la dur vie qu'il pouvait avoir avant. Guts se souvient des heures passées à chasser ou celle sur les champs de bataille à affronter d'autres chevalier pour ne pas finir dans une fosse commune car la mort serait venue et pour échapper aussi au fait de devenir un prisonnier et finir dans une cellule ou la torture serait quotidienne.

Bon pisteur, il repère le sang qui coule de la patte de la bête sur le sol et les feuilles, indique à Casca la direction. C'est sa cible, c'est à elle de la finir. On pourrait presque sentir flotter une drôle d'ambiance dans la forêt. C'était palpable, mais pas désagréable, plein d'adrénaline. Une projection de terre suite à un démarrage rapide de la biche fut visible derrière un arbre. Guts siffla pour montrer à Casca l'endroit. Ne lui reste plus qu'à suivre, le mieux serait d'être plus discret, pour qu'elle n'ait plus peur et se poser. "Elle va finir par se fatiguer, on va suivre les traces de sang, on fait ça en silence, d'accord !" N'est-ce pas plus intéressant et excitant de mériter son repas ? Car s'ils échouent, ils n'ont rien. Alors que les supermarchés ne sont des frigos fait de métal et de vis qui n'ont rien de bien glorieux. Et ça demande en plus de ça d'avoir de l'argent. Guts vivant en autarcie, il n'est pas très familier à l'argent. Il en gagne un peu, mais ne dépense pas grand chose, du moins, pas trop pour la nourriture.


Défi du Week end, placer ces 20 mots :
Architecture, Fosse, Pur, Sentier, Fromage, Rats, Sanglier, Monarchie, Honte, Jeux, Rayon, Sermon, Vis, Terminer, Flottant, Cellule, Expression, Projection, Hôpital, Montagne



 
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