Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(TERMINE) Vous souhaiter un bon rétablissement (ft Loki)
AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 


DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
▿ N'oubliez pas de recenser
vos personnages dans le bottin des personnages


— VOIR LE RÉPERTOIRE DES PERSONNAGES A-H & I-P & Q-Z
-47%
Le deal à ne pas rater :
SAMSUNG T7 Shield Bleu – SSD Externe 1 To à 89,99€
89.99 € 169.99 €
Voir le deal

(TERMINE) Vous souhaiter un bon rétablissement (ft Loki)

Aller en bas
Anonymous

Invité



Sam 3 Juil - 12:08

loki & alice / juin 2021
Le cœur a ses prisons que l’intelligence n’ouvre pas.

Lorsque Alice était passée dans le bureau de la directrice ce matin, elle ne s’était pas attendue à apprendre que Loki Laufeyson, un de leurs récents donateurs, s’était fait agresser. Et autant dire que ça l’avait suffisamment perturbée pour n’avoir eu que cela en tête tout au long de la journée. En effet, Alice revoyait cet air perdu sur son visage en découvrant l’existence de l’orphelinat, mais également les blessures invisibles qu’il portait au plus profond de lui-même et qui se lisaient dans son regard, ainsi que les confidences qu’il lui avait faites concernant sa famille et ses origines. Aussi avait-elle décidé, après quelques hésitations, de venir à son chevet sitôt son service terminé. Elle ignorait cependant encore ce qu’elle lui dirait, et elle ne savait même pas si c’était décent de sa part de venir le voir, mais à vrai dire, tout ce qui lui importait, c’était de s’assurer par elle-même qu’il allait bien. Ce serait aussi l’occasion de se revoir après cette première conversation qui avait été aussi étonnante que touchante. Pourtant, Alice n’était pas du genre sociable. Mais elle devait reconnaître que l’idée de revoir Loki n’avait rien de déplaisant, au vu du déroulement de leur première rencontre. Il s’était montré prévenant, agréable et son côté sensible était parvenu à l’émouvoir. Alice était ainsi intriguée par cet homme qui semblait ne pas ressembler à tous ceux qu’elle avait pu croiser jusqu’à maintenant. Et elle en avait croisé…

Sa journée terminée, l’éducatrice se dirigea vers une supérette de quartier. Elle n’était peut-être pas la personne la plus à cheval sur les conventions, il n’empêche qu’elle refusait de venir les mains vides. Elle se souvenait comme son ours en peluche avait été particulièrement important à ses yeux durant ses années en hôpital psychiatrique puis en maison de redressement, seul vestige de son enfance heureuse, et se disait donc qu’apporter un petit quelque chose ferait sûrement plaisir à Loki. Cependant, elle ne savait si elle devait opter pour des chocolats ou des fleurs. Car d’un côté, c’était étrange d’offrir des fleurs à un homme, même en plein rétablissement dans un hôpital. Mais d’un autre, n’était-ce pas la coutume lorsqu’on allait voir une personne hospitalisée ? Au pire, elle pourrait toujours les jeter sur le chemin si, au final, l’idée ne lui plaisait plus. Par mesure de prévention, elle prit aussi les chocolats. Ses achats effectués, Alice ouvrit son sac pour ranger ses emplettes. Et là, stupeur ! Au fond de sa besace, elle vit une lame brillée. Le glaive vorpalin se tenait là, sous ses yeux, alors qu’elle était sûre et certaine qu’il n’y était pas avant, pour la simple et bonne raison que cette arme n’avait jamais existé que dans son imaginaire. A mi-chemin entre la tétanie et la joie, elle s’immobilisa, avant de se rendre compte que le caissier la regardait avec curiosité. Alice se reprit donc et sortit du magasin. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Qu’elle était à nouveau enfermée dans son propre esprit et que tout ceci, cette île et ses habitants, n’existait pas réellement ? Si ça pouvait en effet expliquer beaucoup de chose, comme par exemple le comment elle aurait atterri ici, ça laissait d’autres questionnements en suspens. Car si elle était bien de retour dans son monde imaginaire, où était le chat de Cheshire qui venait lui prodiguer conseils et avertissements ? Et le Chapelier ? Et le Lièvre de Mars ? Et la Souris ? Et tous les autres ? Plus encore, pourquoi est-ce que ça ne ressemblait à ce pays qu’elle connaissait ? Non, ça n’avait pas de sens. Alice ignorait si elle avait une hallucination, le glaive vorpalin n’était généralement présent que lorsqu’elle était dans son monde des merveilles et qu’elle devait le défendre, mais si ce n’était pas le cas, la découverte de cette arme était un nouveau mystère à résoudre. Rentrant chez elle pour déposer la lame sous son oreiller – elle doutait que ce genre de chose soit admise dans les locaux d’un hôpital – la trentenaire ramassa son sac et partit. Elle s’occuperait de ce problème plus tard. Pour l’heure, elle ne voulait pas rater les horaires de visite.

Enfin arrivée sur place, Alice se présenta à l’accueil puis arpenta les couloirs à la recherche de la chambre indiquée. Au fil de son ascension dans les étages, elle sentait un malaise la submerger. Alice avait passé trop de temps dans ce genre de lieux pour ne pas ressentir de l’angoisse rien qu’à y mettre un pied. Finalement, elle aurait peut-être dû le garder, ce glaive. Néanmoins il était hors de question de reculer. Se concentrant sur ses pas et sur le numéro des chambres qui défilaient, elle finit par tomber sur celui donner par la secrétaire. Toquant à la porte, elle attendit quelques secondes avant d’ouvrir la porte et s’insinuer dans la pièce. Pas vraiment un comportement distingué, mais du moment qu’elle quittait ce corridor et ses angoisses, elle pouvait bien se passer de dignité. « Monsieur Laufeyson ? C’est Alice, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. » Ce qui était tout à fait possible, la brune n’ayant pas la prétention de laisser un souvenir impérissable à tous ceux qu’elle croisait. Quand bien même son caractère franc et même parfois frontal en heurtait plus d’un.

@Loki Laufeyson

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mer 7 Juil - 18:00






Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme. Georges Barbarin




A présent, comme j'étais moins "comateux", comme disait les mortels, je voulais tout simplement fuir cet endroit. Ce lieu qu'on appel "hôpital" a tout d'une arène de torture, entre les asgardiens et les midgariens, le mot "soigner" n'avait visiblement pas le même sens. Après sur Midgard, personne ne connait la magie, pas même dans ce monde, enfin ça dépendait, mais d'après ce que j'avais vue dans cet hôpital, personne n'en avait la moindre connaissance. En y repensant, les mortes pouvaient souvent tomber malades, ils étaient bien plus fragiles, et je n'avais qu'à voir leur médecine pour avoir envi de fuir, qu'on ne me prenne plus de sang, qu'on cesse de me piquer pour m'injecter des fluides ou je ne sais quoi d'autre, je voulais juste sortir d'ici et point final.

Parlant de point, comme j'avais eu l'excellente idée de me relever trop vite, oubliant toujours que j'étais branché à un moniteur cardiaque, j'avais arraché la moitié des fils, je mettais seulement contenté d'hausser les épaules, avant d'arracher le reste, sans oublier ce qu'on appelé la "perfusion". Un petit sourire en coin, il me manqué juste ma magie pour changer de vêtement, car la chemise d'hôpital .... Non ... Me redressant davantage, je sorti du lit avant de sentir une vive douleur au niveau de l'abdomen, serrant les dents, je grognais contre la faiblesses des mortels, avant d'avancer vers la sortie de cette maudite soit disant chambre. Dans le couloir, il y avait tout qui tourné autour de moi, sans oublier tout ce blanc, qui venaient me brûler la rétine. J'avais aussi tellement cette sensation, d'apprendre à nouveau marcher, que je du m'appuyer au mur, pour ne pas tomber, avant d'être interpelé par un médecin ... Misère ... Pour en revenir au mot "point", en faite je n'eu qu'à regarder ma chemise, et le regard du médecin, tout en écoutant ses paroles, j'avais éclaté les points ... Comment ? Je n'avais pas eu le temps d'entendre grand chose d'autre, que je fus ramené dans ma chambre et ce fut bien la première fois, depuis des jours, que j'étais heureux de retrouver ce lit. Récupérant doucement, un médecin et une infirmière était présent, j'avais éclaté les points, merci j'avais compris, j'étais trop faible pour me lever, merci je venais de remarquer ... J'eu un soupire, ayant le droit à des agrafes, qu'est ce que je disais, des barbares ! On me promis une autre perfusion, oui, j'avais envi de rouler des yeux, en faite, je ne pouvais que bouder. Voila mon début de journée, après un début aussi chaotique, jamais je n'aurais pas imaginer de recevoir de la visite.

En milieu d'après-midi, me remettant toujours de mon escapade matinal, lorsqu'on frappa à la porte, et que j'aperçus Alice, je ne fis plus aucun mouvement, en faite, j'allais sans doute rester ici plus longtemps, ma tentative d'évasion pouvait tout à fait attendre. Hésitant entre sourire ou sourire (oui il existe plusieurs sortes de sourires, mais pour vous mortels, c'est trop compliqué à expliquer), je regardais la brune avec des allures gothique s'avancer. "Oui évidemment ... Et ... Vous pouvez m'appelez Loki je ... Pourquoi êtes vous la ? Enfin merci" La prochaine fois tu réfléchi avant de parler Loki, seulement si j'aurais réfléchi, je n'aurais toujours pas parlé à ce moment précis. Enfin d'un geste de la tête, j'invitais Alice à rentrer.


CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ KANE..


Dernière édition par Loki Laufeyson le Sam 31 Juil - 12:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Lun 19 Juil - 21:59

loki & alice / juin 2021
Le cœur a ses prisons que l’intelligence n’ouvre pas.

Dire qu’elle se sentait comme une idiote serait un euphémisme. Alice ne savait toujours pas ce qu’elle allait lui dire, si ce n’est lui souhaiter un bon et prompt rétablissement. Sauf que ça, elle aurait pu lui dire dans une carte qu’elle lui aurait envoyé, chose qui aurait été possible si elle connaissait son adresse. Oui mais pourquoi l’aurait-elle connu alors qu’ils ne s’étaient parlés qu’une fois ? Mince, voilà que la brune avait les synapses qui commençaient à s’emmêler à force de trop réfléchir. Bon, le mieux était de rester naturel. Quoi que… ce n’était pas forcément une bonne idée non plus. La dernière fois, elle lui avait presque volé dans les plumes. S’agaçant de pas savoir comment se comporter mais aussi de se poser autant de questions pour pas grand-chose, Alice décida d’attendre la réaction de Loki avant de faire quoi que ce soit d’autre. « Oui évidemment... Et... Vous pouvez m'appelez Loki, je... Pourquoi êtes-vous là ? Enfin merci. » Pourquoi elle était là ? Alice avait envie de sourire à cette question, vu que c’était exactement la question qu’elle se posait et à laquelle elle ne trouvait aucune réponse logique. Sauf peut-être une. Et en même temps, sa question montrait bien que, oui, sa présence était une erreur. « Je sais que ma présence peut paraître surprenante. Mais quand j’ai appris que vous aviez été blessé suite à une agression, il m’a paru évident de venir. » commença-t-elle avec sa franchise habituelle. Puis elle s’avança, comme Loki l’invitait à le faire. « On ne s’est effectivement parlé qu’une fois, mais il m’a semblé que nous avions une bonne connexion, alors je me suis dis que c’était normal de vous rendre une petite visite. » sourit-elle avec bienveillance, tout en espérant ne pas passer pour une folle. Encore que… Elle était habituée maintenant, et c’était vrai de toute façon. Pourquoi vouloir se renier ? « D’ailleurs, ces fleurs sont pour vous. Je ne sais pas trop si ça se fait de là où vous venez, ni même à cette époque, mais voilà. » Alice lui tendit le bouquet, sans trop savoir si elle devait chercher un vase où juste le laisser se débrouiller avec. Dans le doute, elle opta pour la seconde option. « Mais ce n’est pas tout. » annonça-telle en fouillant dans son sac avant d’en sortir la boîte de chocolats. « Comme je n’étais pas sûre pour les fleurs, je vous ai pris ça aussi. » Et tout en lui tendant la boîte, Alice se rendit compte à quel point ce qu’elle faisait était étrange et stupide. Venir voir Loki pour s’assurer qu’il aille bien et lui souhaiter un bon rétablissement de la part de l’orphelinat était une chose, mais venir de son propre chef et lui balancer des « cadeaux » alors qu’ils ne se connaissaient même pas était vraiment bizarre. D’un autre côté, pourrait-elle être autre chose que la fille psychotique aux actes étranges qui n’étonnaient plus ses psychiatres ? Manifestement non, même lorsqu’elle tentait d’être une personne aux actions pondérées et cohérentes.

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Sam 31 Juil - 12:53






Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme. Georges Barbarin




J'en avais vécu des choses, surtout des batailles, alors disons que ce genre de situation, ce n'était jamais arrivé, du moins pas dans mes souvenirs. Certes, j'avais souvent fini dans les salles de guérison, tout comme autres asgardiens, dont Thor ainsi que ses amis, bref ... Mais personne mise à part ma mère ou mon frère n'était venu me voir, c'était vraiment une première pour moi de "recevoir de la visite". Je ne savais pas comment réagir ... J'étais à la fois étonné, pris par surprise, ce qui m'arrivait que très peu, honteux et heureux. La brune aux airs gothique, était tout comme moi discrète, elle savait ce qu'elle voulait et avait eu une vie compliquée, j'en savais peu, mais d'après ce qu'elle m'avait dit, pour elle aussi la vie n'avait pas été si rose, d'un point de vue familial et psychologique. J'admirais la belle, car oui je l'a trouvais belle, je ne pouvais le cacher, un visage de porcelaine, un regard perçant, des cheveux corbeaux, il ne lui manqué plus que la magie et elle ferait une parfaite enchanteresse. Alice pris la parole, suite à ma question dès plus stupide en passant et j'eu un petit sourire à sa réponse, elle avait le mérite d'être honnête. A nouveau j'eu envi de sourire, car pour elle, il lui avait paru évident, de venir me rendre visite, j'en fus même ému sur le moment. "Merci ... Je dois avouer que c'est la première fois que ça m'arrive, enfin, en salle de guérison je n'avais que mon frère ou ma mère". Jamais je n'avais reçu d'autres visites, pas même Odin, mais celui-ci était occupé entant que roi. Je pouvais vraiment dire que j'avais de quoi être surpris, mais j'étais aussi si heureux, j'avais du mal à réaliser ce qui était en train de se passer. Alice m'offrit des fleurs, je la voyais hésitante ce qui me fit sourire, alors qu'elle me tendit le bouquet, je le pris délicatement, des souvenirs en moi ... Ma mère m'apportait toujours des fleurs, lorsque j'étais en salle de guérison, elle aimée les fleurs et souvent, je pouvais la retrouver dans les jardins du palais, moi-même j'avais appris à prendre soin des fleurs. "Merci beaucoup et oui, ça se fait, d'ailleurs, ma mère m'en offrait lorsque j'étais en salle de guérison" puis regardant autour de moi, je cherché un vase quelque chose, seulement je ne pouvais pas bouger ... "Elles vont avoir besoin d'eau, hum ... J'aurais besoin d'aide, c'est impossible de bouger, y aurait-il un vase quelque part ?" je me senti idiot de demander ça à Alice, mais je ne voulais pas laisser son cadeau mourir. J'eu un léger rire en voyant la boîte de chocolat "Ouah ! je suis gâté ! ont partage ?" puis je me rendis compte de ce que je venais de dire, oui bon, ça me semblait évident de partager du chocolat, bref ... C'était une façon de dire merci on va dire, oui c'était ça.


CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ KANE..


Dernière édition par Loki Laufeyson le Jeu 2 Sep - 17:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Jeu 26 Aoû - 19:08

loki & alice / juin 2021
Le cœur a ses prisons que l’intelligence n’ouvre pas.

Lorsque Loki lui demanda ce qu’elle faisait là, la brune se dit qu’elle avait peut-être manqué une occasion de rester chez elle. En effet, ils ne s’étaient parlé qu’une fois et, d’un point de vue extérieure, ça pouvait paraître étrange qu’elle fasse le déplacement alors qu’elle ne faisait partie ni de sa famille, ni de ses amis. Cependant, comme elle le lui expliquait, un bon feeling était passé entre eux et elle s’était donc dit qu’elle devait passer. Que c’était une évidence. Mais à vrai dire, c’était peut-être simplement parce qu’elle était folle ? Difficile à dire. Avec toutes les années qu’elle avait passé enfermée dans un asile, puis le regard méprisant des gens dans la rue, la brune avait encore du mal de savoir si ses actions étaient justifiées ou non. Depuis longtemps elle avait pris l’habitude de s’en moquer et d’avancer à sa manière pour s’en sortir. Néanmoins, dans certaines situations et avec certaines personnes, Alice acceptait de se remettre en question. Ainsi, l’étonnement de Loki la poussa à se demander si elle avait bien agi. Alors avec sa franchise, elle lui expliqua sa démarche. « Merci... Je dois avouer que c'est la première fois que ça m'arrive, enfin, en salle de guérison je n'avais que mon frère ou ma mère. » La brune hocha la tête. Elle comprenait ce qu’il disait, mais pouvait difficilement se l’imaginer. Ayant été orpheline très jeune, jamais personne ne s’était déplacé pour lui rendre visiter et l’encourager. Mais de toute façon, aurait-elle été en état de les recevoir ? Certainement que non. Alice lui offrit ensuite les fleurs, ce qui dans son cas ressemblait plus à une tentative de se débarrasser du bouquet qu’autre chose. A sa décharge, c’était bien la première fois qu’elle offrait quelqu’un chose à quelqu’un – en dehors des enfants de l’orphelinat – et en plus à un homme ! Pour elle qui les avait en horreur, cette scène tenait du miracle. Ou d’une bonne blague. « Merci beaucoup et oui, ça se fait. D'ailleurs, ma mère m'en offrait lorsque j'étais en salle de guérison. » Un sourire naquit sur les lèvres d’Alice. Loki étant très proche de sa mère, elle était heureuse de pouvoir lui apporter quelque chose qui la lui rappelait, alors qu’il était coincé ici. « Tant mieux, sinon je les aurais ramenées avec moi. » plaisanta-t-elle. Le blessé se mit ensuite à regarder autour de lui, ce qui fit hausser un sourcil à la brune. Il avait perdu quelque chose ? « Elles vont avoir besoin d'eau, hum... J'aurais besoin d'aide, c'est impossible de bouger, y aurait-il un vase quelque part ? » C’est vrai que maintenant qu’il en parlait, il n’allait pas rester ad vitam æternam avec son bouquet dans les bras. Lançant un coup d’œil circulaire à la pièce, elle se dirigea vers la table de lit où trônait un verre et son pichet d’eau. « Il y a bien la cruche, elle est remplie à moitié, ça devrait faire l'affaire. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Alice reprit le bouquet et le plaça dans le vase improvisé. Pas sûr que les infirmières apprécient mais… elle n’en avait que faire. Elle les avait toujours détestées. Quant à la boîte de chocolats, elle fut surprise de le voir si joyeux. Elle n’était pas habituée à voir autant de bonne humeur, et l’espace d’un instant, elle s’interrogea sur sa présence ici. Car même si elle était en quête de stabilité et de donner un sens à sa vie, le bonheur était un concept abstrait à ses yeux. L’idée de se lier d’amitié avec un homme et d’être capable de sourire en sa présence était troublant. « Ouah ! Je suis gâté ! On partage ? » Alice sourit. Elle avait l’impression de découvrir une autre facette de sa personnalité. Loki n’était pas qu’un homme élégant au passé compliqué. Il avait des sentiments et des émotions, lui-aussi. « Pourquoi pas ? Comme ça, s’ils sont mauvais, je culpabiliserais moins si je souffre avec vous. » lança-t-elle une fois de plus avec amusement. A croire que la bonne humeur de Loki était contagieuse. Qui sait, peut-être arrivera-t-il à la convaincre que tous les hommes ne sont pas des pervers qu’il faut pousser sous un train ?

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Jeu 2 Sep - 17:51






Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme. Georges Barbarin




Alice venait de réveiller une partie de moi, que j'avais cru oublié, mais non, elle était encore bien présente. C'était ce côté, ou je pouvais m'émerveiller pour pas grand chose, comme un bouquet de fleur, une surprise de mon frère, mes premières leçons concernant la magie ... En voyant cette jeune femme gérer un orphelinat, j'avais complètement été pris au dépourvu, je ne savais pas que ça existé ... C'était déjà un premier réveil, puis aujourd'hui Alice venait me rendre visite à l'hôpital, c'était un nouveau rappel, que mon enfance n'avait pas été qu'ombre et tristesse. J'avais l'habitude de me montrer toujours méfiant, de rester sur mes gardes, de ne pas hésiter à utiliser ma fourberie, seulement, la brune avait éveillé quelque chose de tellement enfoui en moi, que j'en perdais mes repères, mais pas dans le mauvais sens, je me sentais mieux, plus léger, comme ci j'avais un poids en moi sur les épaules. Certes je me sentais complètement idiot d'avoir fini ici, mais malheureusement, l'erreur est humaine (eurk je n'aurais jamais cru dire ça un jour). Prenant le bouquet de fleur, je ne pouvais m'empêcher de sourire, avant d'écouter Alice, ce qui me laissa échapper un rire "Oops dommage, je les aimes donc elles vont orner ma chambre" dis-je à la limite de la taquiner, ce qui sur le moment faillit me mettre mal à l'aise, car je connaissais à peine Alice. Voila ou je voulais en venir quand je parlé, de ce qu'elle avait éveillé en moi, on pourrait croire une innocence retrouvée, de la joie enfantine ou de la joie tout court, l'envie de sourire, de profiter de l'instant présent et non d'avoir peur, d'être jugé par le regard des autres. Alors que je voulais mettre les fleurs dans l'eau, je fus rappelé par le lit ... La joie était immense en moi, non la je suis sarcastique. La brune sauva les fleurs de justesse avec la cruche d'eau, les infirmières avaient tout de même une deuxième cruche d'eau pour moi, après tout, elles avaient plusieurs seringues rien que pour moi. "On peut me donner une deuxième cruche d'eau, de toute façon, ils ont tellement de seringues et de pansement de rechange pour moi, que je doute qu'ils ne viennent m'assoiffer". Ou se serait vraiment une bonne raison pour fuir à nouveau cet endroit, Alice pouvait peut-être m'aider ? Hum ... Puis dès que j'aperçu les chocolats, oui je du l'admettre, ma gourmandise repris le dessus, en même temps, j'en avais assez des purées, sans oublier le régime strict que j'avait eu au début, pour ne pas que ça fasse contraste avec certains médicaments et la plaie et je passe le blablabla des médecins. A nouveau j'eu un sourire aux paroles de la brune, il n'y avait pas à dire, elle avait du tact et j'adorais ça ! "Sinon ça m'en fait plus, faut pas vous en faire pour la souffrance ... Je crois qu'ont pourraient peut-être passer au tu ?" dis-je plus sérieusement, car le vous entre nous, était comme un froid, je dirais même, une sorte de courant d'air.


CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ KANE..


Dernière édition par Loki Laufeyson le Sam 25 Sep - 21:25, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Lun 20 Sep - 23:02

loki & alice / juin 2021
Le cœur a ses prisons que l’intelligence n’ouvre pas.

N’ayant jamais rien offert à personne, sauf à de rares occasions aux orphelins de son travail depuis qu’elle était sur cette île, la brune ignorait ce qui était politiquement correct d’offrir ou non. D’habitude elle ne se souciait guère des conventions, mais avec Loki, elle tenait à faire un effort. Pas parce qu’il venait d’une famille riche ou qu’elle ait quelque chose à lui prouver, pas plus qu’elle ne le faisait par pure politesse. Non, Alice avait tenu à s’encombrer de fleurs et de chocolats parce que malgré le fait qu’ils ne se soient croisés qu’une seule et unique fois, elle avait apprécié leur échange et avait été intriguée par cet homme qui ne ressemblait aucunement à ceux qu’elle avait toujours connu. Même ici, elle avait déjà eu affaire à des pervers et des abrutis. A croire qu’elle les attirait… Et au début, elle avait d’ailleurs pensé que Loki était un de ceux-là. Puis il lui avait expliqué la raison de sa présence régulière devant l’orphelinat, et leur discussion était devenue étonnamment très personnelle. Entre secrets bien gardés et souffrances intérieures qu’ils s’étaient mutuellement confiés, difficile de savoir où mettre l’indicateur de leur relation. Ce que certains se disaient sur des semaines, des mois voire des années, eux l’avaient fait en une conversation. Bien sûr ils ne s’étaient pas racontés l’entièreté de leur vie respective, mais les thèmes abordés avaient été suffisamment intimes pour que la gothique se sente curieuse et à l’aise en sa présence. Et qu’elle en vienne à lui rendre visite aujourd’hui. Bon, la gêne s’était invitée, tout comme la maladresse, mais c’était dû à son côté asocial et non parce qu’elle regrettait d’être venue. Seuls ses cadeaux la dérangeaient réellement, car elle se sentait bête avec et qu’elle ignorait la réaction qu’aurait Loki. Heureusement, il affirma aimer les fleurs et vu l’engouement dont il fit preuve en le disant, Alice ne put que le croire sur parole. « Oops dommage, je les aime donc elles vont orner ma chambre. » La brune eut un sourire amusé et hocha la tête, puis elle jeta un énième coup d’œil à la pièce. Elle n’aimait définitivement pas ce genre d’endroit. Les souvenirs qu’elle en gardait était encore douloureux. « Bonne idée, ça mettra un peu de couleur et de gaîté. » déclara-t-elle avec force, avant de reprendre le bouquet pour le mettre dans un vase improvisé, en l’occurrence une cruche d’eau qui servait normalement à désaltérer l’occupant de ces lieux et non à étancher la soif de fleurs qui se mourraient déjà. « On peut me donner une deuxième cruche d'eau. De toute façon, ils ont tellement de seringues et de pansements de rechange pour moi, que je doute qu'ils ne viennent m'assoiffer. » Alice prit le temps de réfléchir une demi-seconde avant de hausser les épaules. « Effectivement, vu ainsi, ça se tient. » Le bouquet – et Loki ? – n’avait donc pas à craindre de se faire jeter dans la poubelle au prochain passage des infirmières. Il pourrait continuer de trôner là, sur la table médicalisée ou sur la table de chevet, jusqu’à ce que les fleurs ne soient complètement fanées.

Il y eut ensuite cette histoire de chocolats que la trentenaire (de corps mais non d’esprit) n’assumait pas parce qu’elle ne savait pas quoi dire sur le sujet. Sa meilleure arme étant la franchise, elle accepta finalement sa proposition, tout en faisant remarquer que c’était pour lui éviter de souffrir seul si jamais la qualité des friandises était douteuse. « Sinon ça m'en fait plus, faut pas vous en faire pour la souffrance... Je crois qu'on pourrait peut-être passer au tu ? » Alice afficha un sourire amusé à sa réflexion. Elle ne s’était vraiment pas attendue ni à ce qu’il apprécie ces cadeaux à ce point, ni à ce qu’il se montre si jovial et amical alors que leur première rencontre commençait à dater. C’était à la fois déroutant et émouvant de constater que quelqu’un appréciait sa présence et ne lui lançait pas des horreurs à la figure. Elle fut même surprise lorsqu’il lui demanda s’ils pouvaient se tutoyer. « Euh oui, avec plaisir. » répondit-elle par automatisme, avant de se sentir piquer un fard. C’était la première fois que quelqu’un cherchait à être son ami. Autant dire que c’était un jour à marquer d’une pierre blanche. Ce nouveau départ sur cette île mystérieuse était peut-être une bonne chose au final… Loin des préjugés, des ragots et de la malveillance, elle avait un avenir qui s’annonçait plutôt radieux. Et si tout cela n’était qu’une fantaisie supplémentaire de son esprit, eh bien elle l’accepterait sans problème. Au moins, ça lui changeait des combats qu’elle avait dû mener par le passé dans son monde des merveilles. « Je ne vous ai… Euh… Je ne t’ai pas encore demandé : comment est-ce que tu te sens ? » Parce qu’à la base, c’était tout de même pour cela qu’elle était venue. Pour savoir comment il se portait après cette agression et s’il allait devoir rester longtemps à l’hôpital où s’il allait pouvoir rentrer chez lui rapidement. En tout cas, si jamais il voulait s’enfuir, elle l’aiderait avec plaisir. Au risque de se répéter, elle détestait vraiment les hôpitaux, du moins ce qu’ils représentaient.

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Sam 25 Sep - 21:27






Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme. Georges Barbarin




Quand on regarde une salle de guérison à une chambre d'hôpital, pas de doute, on choisi la salle de guérison. A Asgard tout était lumineux, déjà les murs n'était pas d'un blanc terne, le genre qui devient gris avec le temps, non, à Asgard tout n'était que lumière ! on pouvait souvent trouver des plantes dans les chambres de guérison, sans oublier des cristaux, des encens, tout était présent, pour créer des excellents remèdes, tout en donnant une ambiance apaisante pour le patient. Ici, c'était digne de la crise d'angoisse, même les prisons d'Asgard sont bien plus belles ! c'était pour dire. Cette chambre était fade et triste, mais heureusement avec Alice, ainsi que le bouquet de fleur qu'elle venait de m'offrir, ça allait déjà être moins pesant. Souvent on disait que offrir des fleurs, c'était pour les femmes, mais moi je faisais parti des personnes, du moins des hommes, qui apprécié recevoir des fleurs, car j'adorais la nature, puis ça me rappelait des bons souvenirs. Tout en regardant autour de moi, je ne pouvais que approuver Alice. "Oh oui, c'est fade ici ... Terne, de quoi conduire les patients à la dépression ..." , à la limite tu devais sortir plus mal que lorsque tu étais rentrer, voici mon observation du jour. J'eu un sourire en coin aux paroles de la brune, avant d'ajouter "Puis au pire si elles m'assoiffent, ça me fera une raison de plus pour m'enfuir d'ici, et cette fois-ci, j'aurais une excellente excuse". Car oui, le : je veux partir parce que je m'ennui, ça ne tiens pas, alors partir parce que les infirmières m'assoiffent, ça pouvait mieux passer, du moins pour moi, pour elles, se serait autre chose ... Sans doute une perte d'emploi.

Tout en dévorant les chocolats, bien meilleur que la nourriture de cet endroit, je fini par demander à Alice, si il était temps de passer au "tu", je venais de le faire, alors pourquoi ne pas continuer ? Tout en voyant Alice sourire, à mon tour j'avais envi de sourire, le fait d'être orphelin, je ne serais dire, ou peut-être son style que Stark nommé "Néo-gothique", faisait que je me sentais à l'aise avec elle ... Pourtant, il n'y avait qu'à voir la jeune femme, qu'elle en avait vue, son regard voulait tout dire, il était préférable de ne pas lui marcher sur les pieds, ça me donné encore plus envi de la connaitre. Finalement, après un petit silence, Alice repris la parole et je répondis tout en haussant des épaules "Hum ça va, comme d'habitude j'ai tenté ma fugue matinale, mais visiblement je ne suis pas encore apte à sortir, je suis un patient indiscipliné, qui ne fait que rallonger son séjour ici à force d'éclater les points de suture, mais vraiment, c'est d'un ennui ici" , oh Loki drama queen le retour, oui quand je n'étais pas content, j'aimais me plaindre et je n'aimais vraiment pas cet endroit, Thor aurait été présent, je me serais même permis de bouder. Je ne pouvais pas rester la dessus, il n'y avait pas que moi dans cette ville, alors je regardais Alice "et toi ? Je dois dire que c'est une bonne surprise, j'ai repensé à l'orphelinat ... Je suis assez perdu avec mon casino je ... Enfin je me demande si j'ai choisi le bon travail" dis-je avec un rire sans joie. Oui j'avais voulu qu'on connaisse mon nom, mais maintenant que c'était le cas, je me rendais compte que je n'étais pas si heureux que ça.


CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ KANE..


Dernière édition par Loki Laufeyson le Sam 23 Oct - 21:12, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Ven 15 Oct - 13:24

loki & alice / juin 2021
Le cœur a ses prisons que l’intelligence n’ouvre pas.

Heureusement que les hôpitaux étaient reconnus pour aider et soigner les gens – bien qu’Alice ait parfois de gros doutes sur le sujet – parce que sinon, sûr et certain que ces endroits ne seraient rien d’autres que des lieux maudits hantés par des succubes portant le nom d’infirmière. Il faut dire aussi qu’à son époque, la médecine était loin d’être aussi aboutie qu’aujourd’hui, surtout en ce qui concernait la psychiatrie. Il n’empêche que c’était un traumatisme qu’elle garderait longtemps avec elle, si ce n’est pour toute la vie. Et Loki, qui venait d’un autre monde et avait connu ce qu’il appelait des salles de guérison, était d’accord avec elle. La manière qu’avait les humains de soigner leurs congénères manquaient de bienveillance et d’empathie. Ils ne faisaient même pas d’effort sur l’ambiance des chambres, alors que ça aiderait vraiment les patients à se sentir mieux, et donc à se remettre plus vite de leur opération. Non, tout était minimaliste, spartiate, si bien qu’un simple bouquet de fleur suffisait à égayer la pièce. « Oh oui, c'est fade ici... Terne, de quoi conduire les patients à la dépression... » A ces mots, Alice eut un sourire en coin. Sachant qu’elle avait été enfermée dans un asile pendant dix ans suite au traumatisme de la mort de toute sa famille, et de la culpabilité qu’elle avait éprouvée, pensant que c’était sa faute, elle ne pouvait que confirmer que ce n’était pas les cellules dépourvues de toute humanité qui l’avaient aidées à aller mieux. C’était par sa propre force mentale qu’elle s’en était sortie et qu’aujourd’hui elle pouvait se tenir là, solide et déterminée. « Je me demande si ce n’est pas une stratégie pour nous garder le plus longtemps possible. Après tout, les hôpitaux sont devenus des entreprises comme les autres. » suggéra-t-elle non sans une pointe de mépris dans la voix. De fait, les infirmières accepteraient-elles de lui donner une seconde cruche ou est-ce que même cela, c’était hors budget ? « Puis au pire si elles m'assoiffent, ça me fera une raison de plus pour m'enfuir d'ici, et cette fois-ci, j'aurais une excellente excuse. » La brune afficha un air amusé avant de se rapprocher en mode conspiration. « Si jamais vous avez besoin d’aide pour vous enfuir, n’hésitez pas à me faire signe. » fit-elle avec un clin d’œil, complice. De toute façon, il avait juste besoin de repos maintenant, non ? C’était quelque chose qu’il pouvait faire chez lui, avec simplement un garde-malade à ses côtés pour l’aider dans les actes du quotidien jusqu’à ce qu’il puisse recouvrer la totalité de son indépendance. Mais comment en être sûr alors qu’elle ne lui avait même pas demandé comment il allait, alors que c’était pourtant pour cette raison qu’elle était venue le voir à la base ?

S’excusant de ne le lui demander que maintenant tandis que Loki enchainait les chocolats qu’elle venait de lui offrir, ce dernier lui répondit sur un ton neutre tout en haussant les épaules. « Hum, ça va. Comme d'habitude j'ai tenté ma fugue matinale, mais visiblement je ne suis pas encore apte à sortir. Je suis un patient indiscipliné, qui ne fait que rallonger son séjour ici à force d'éclater les points de suture. Mais vraiment, c'est d'un ennui ici. » Alice était à la fois amusée et pensive. Elle se rendait compte avec étonnement que cet homme lui ressemblait beaucoup côté caractère. Il n’était pas du genre à se laisser faire, mais peut-être était-ce son côté d’enfant ayant grandi dans l’opulence ? En tout cas, elle ne pouvait qu’acquiescer à sa remarque sur l’ennui que représentait des journées passées à l’hôpital, même si de son côté, l’état catatonique dans lequel elle se trouvait faisait qu’elle n’avait pas eu le temps de voir les dix années d’asile s’écouler, ni son corps changer. « Si tu veux, je pourrais repasser et t’emmener de quoi te passer le temps. Tu aimes lire ? » s’enquit-elle naturellement, réfléchissant déjà à quels titres elle pourrait emporter dans son sac en vue de leur prochaine rencontre. En dépit de sa méfiante envers la gent masculine et de son caractère solitaire, Alice se réjouissait pourtant de cette perspective, se sentant de plus en plus proche de cet homme qu’elle découvrait avec plaisir. « Et toi ? Je dois dire que c'est une bonne surprise, j'ai repensé à l'orphelinat... Je suis assez perdu avec mon casino je... Enfin je me demande si j'ai choisi le bon travail. » Alice ne s’était pas attendue à ce qu’il lui confie un ressenti si personnelle sur son choix de vie, et en l’occurrence son travail. Eh bien, elle allait pouvoir mettre à profit ses études en psychologie. Du moins elle essaierait car elle n’avait pas la prétention d’avoir suffisamment de connaissances ni de compétences pour donner des conseils très avisés. Mais elle ferait de son mieux. « Je ne suis pas familière de ce genre d’endroit et je ne te connais pas vraiment non plus donc je ne peux pas te dire si, oui ou non, gérant d’un casino te correspond. Néanmoins, peut-être que tu devrais déjà te demander pourquoi, toi, tu as pris cette décision en premier lieu. Qu’est-ce qui t’y a poussé ? Qu’est-ce qui te plaît dans ce travail et pourquoi avoir pris connaissance de l’orphelinat te fait douter ? » Une première analyse qui l’aiderait, elle l’espérait, à y voir plus clair. En effet, avoir des doutes étaient normal mais il ne fallait pas se précipiter pour autant dans une autre voie en pensant avoir eu tort. On ne faisait jamais rien pour rien. Mais comme tout autour de nous, on changeait, on évoluait, et on avait donc besoin de réajuster le cap qu’on donnait à sa vie.

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Sam 23 Oct - 21:14






Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme. Georges Barbarin




J'écoutais attentivement les paroles de Alice, jusqu'à ce que je retienne, qu'elle venait d'ajouter le "nous" en parlant des hôpitaux. J'en venais donc à la conclusion, qu'elle avait connu ce genre d'endroit, puis il n'y avait qu'à l'écouter, pour comprendre que c'était loin d'être son lieu préféré, ce qui était logique. Ce que je retins aussi, c'est le regard de Alice, alors qu'elle parler des hôpitaux, il y avait de la colère et c'est en voyant ce détail, que je ne savais pas si je pouvais aborder un sujet, du genre lui demander comment elle avait connu ce genre d'endroit. Non, ce n'était visiblement pas le moment, j'étais déjà heureux d'avoir de la visite, heureux de voir la brune, je n'allais pas gâcher ce moment avec ma curiosité. A la place, je me contentais de hocher la tête, pour confirmer ce qu'elle venait de dire. Les hôpitaux des entreprises ? Moi qui croyait m'être bien adapté à Midgard, je devais me rendre à l'évidence que ce n'était pas le cas. A Asgard, dans les salles de guérison, ça n'avait rien d'une entreprise, mais en regardant bien sur Midgard, on m'avait parlé d'une assurance ... Qu'est ce que c'était qu'une assurance ? Pourquoi faire ? J'avais juste arqué d'un sourcil, jetant un regard noir en direction des médecins, heureusement, on m'avait lancé tranquille juste après ça, sinon ça pourrait me donner encore une raison de plus pour m'enfuir. D'ailleurs, je n'eu qu'à parler de fuir, pour que Alice me propose son aide. De suite, j'eu un sourire en coin, c'était tentant. "Je dois admettre que c'est très tentant, mais je ne veux pas te mêler à ça, les enfants ont besoins de toi". Je n'aurais jamais cru, dire un jour ce genre de phrase, c'était ... Etrange. Puis lorsqu'elle me demanda comment c'était passé ma matinée, ce fut avec plaisir que je racontais à Alice ma petite tentative de fugue. Je répétais aussi mot pour mot, ce que l'on m'avait dit, le patient indiscipliné, mais les pauvres ... Bouuh ... Bon mère serait présente, elle ne serait pas fière de moi, j'agissais comme un enfant, heureusement Alice prononça les mots magiques. "J'adore lire ! j'ai du pratiquement lire toute la bibliothèque de Asgard et ..." Alice ne connaissait pas Asgard. "Enfin c'est une immense bibliothèque, et depuis que je suis ici, c'est vrai que je n'ai plus le temps de lire ... Alors je pourrais toujours me rattraper, du moins si ça ne te dérange pas de repasser" dis-je tout en ne sachant pas vraiment ou regarder, tellement je venais de parler, sans oublié, comment je venais de mélanger mes mots, j'étais à la limite d'avoir honte, puis disons que ... C'était aussi amusant, j'avais le sentiment d'être libre avec Alice, que je pouvais être moi même, que je n'avais pas à jouer un rôle. Puis je pris des nouvelles de la brune, c'était logique après tout, normal, il n'y avait pas que moi dans ce monde. Evidemment il avait fallut que j'en rajoute une couche, j'aurais du me mordre la langue. "En faite ... Je voulais me sentir exister, avoir du pouvoir ce quelque chose, contrôler quelque chose, être utile et finalement je me rends compte ... Que ce n'est que de l'argent, les humains viennent pour jouer, s'enivrer parfois, oublier et ... Je n'ai pas vraiment l'impression d'aider, mais de profiter". Le résultat était assez malsain, j'étais malsain, comme quoi, j'avais ce don d'être toujours aussi chaotique et narcissique. "L'orphelinat c'est tout de même venir en aide à des enfants, je sais que j'aurais aimé connaitre ce genre d'endroit ... Enfin voila, toujours moi, moi ..." je roulais des yeux, blasé par mon comportement. "Une crise existentielle ça va passer" dis-je avec un petit sourire.


CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ KANE..


Dernière édition par Loki Laufeyson le Mer 8 Déc - 19:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 30 Nov - 13:02

loki & alice / juin 2021
Le cœur a ses prisons que l’intelligence n’ouvre pas.

Quel que soit l’endroit d’où il pouvait venir, Alice était sûre d’une chose : un hôpital restait le même endroit sinistre qu’elle avait pu connaître, peu importe comment on nommait ce lieu, et peu importe à quoi il pouvait ressembler de façade. Après tout, ce n’était pas pour rien que la même odeur de désinfectants, de maladie et de mort régnait en ces lieux. Et ce n’était pas pour rien non plus qu’on ne venait ici seulement lorsqu’on n’avait plus d’autres choix. Cela dit, la brune devait reconnaître qu’elle était médisante. Sans ces établissements, beaucoup mourraient alors que la médecine avait fait des progrès. Depuis trois ans qu’elle vivait ici, c’était ce qu’elle avait pu constater avec émerveillement. La convergence de tous ces mondes avait permis un échange de savoirs tout à fait surprenant, et finalement indispensable à une amélioration globale de vie de tous ceux qui, comme elle, s’étaient retrouvés piégés sur cette île. Malheureusement, comme le prouvait la présence de Loki dans ce lit d’hôpital, cet endroit avait aussi amené des personnes peu recommandables. Son combat contre les oppresseurs se poursuivaient donc, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Encore que maintenant qu’elle avait retrouvé son glaive vorpalin, l’existence de ce lieu et ce qu’elle y vivait prenaient des proportions différentes. Peut-être était-ce son monde des merveilles qui, une fois de plus, l’emportait dans de nouvelles aventures ? C’était une possibilité. Pourtant, si tel était le cas, il était étrange qu’elle n’ait pas encore croisé le chat de Cheshire, lui qui ne manquait jamais une occasion de venir dispenser conseils et mises en garde. Alors, Loki était-il réel ou le fruit de son imagination ? Parfois, elle ne savait plus. Pour l’heure en tout cas, elle se proposa de l’aider à fuir cet hôpital, étant donné qu’il avait l’air aussi ravi qu’elle de s’y trouver. « Je dois admettre que c'est très tentant, mais je ne veux pas te mêler à ça, les enfants ont besoin de toi. » Bien qu’il arborât un sourire en coin, l’homme semblait sérieux dans ses propos. Des excuses que la trentenaire balaya d’un revers de main. « Tu insinues que je n’en serais pas capable ? Mais je sais me faire discrète, ou me battre si la situation le demande. Mieux ! Je peux me faire passer pour une des infirmières et te faire sortir de là sans éveiller les soupçons. » Improviser, Alice savait ce que c’était et, jusqu’à aujourd’hui, ça lui avait plutôt bien réussi. Elle avait même souvent l’impression que ce mot résumait bien sa vie. Toujours est-il qu’il était plutôt vexant, bien que compréhensible, que Loki refuse sa proposition alors qu’il lui expliquait juste après sa tentative ratée de fuguer. Elle afficha ainsi une moue réprobatrice. « Avec moi, ça aurait marché. » lança-t-elle avec fierté, son sale caractère refaisant surface. Puis elle changea de tactique et de sujet en se proposant pour lui amener des livres. « J'adore lire ! j'ai dû pratiquement lire toute la bibliothèque de Asgard et... » Et ? Loki s’était soudainement arrêté, laissant sa phrase en suspens. Alice haussa un sourcil. Mais avant qu’elle ait pu lui demander s’il y avait un problème, il avait repris la parole. « Enfin c'est une immense bibliothèque, et depuis que je suis ici, c'est vrai que je n'ai plus le temps de lire... Alors je pourrais toujours me rattraper, du moins si ça ne te dérange pas de repasser. » L’intéressée resta silencieuse quelques secondes, le sondant du regard. L’espace d’un instant, il s’était laissé aller, affichant un côté enfantin touchant. Puis, en s’en rendant compte, il s’était repris, manifestement mal à l’aise de s’être emporté de la sorte. Curieuse, Alice ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui pouvait se cacher derrière ce masque qu’il portait en permanence, mais qu’il laissait tomber par inadvertance à certains moments de leur discussion. « Non, ça ne me dérange pas. Au contraire, ce sera avec plaisir. » affirma-t-elle, ses yeux inquisiteurs l’observant encore pendant une poignée de secondes, avant de la laisser tranquille.

Contre toute attente, il lui parla de ses doutes concernant son choix de carrière. Apparemment, ses visites à l’orphelinat, la découverte de ce lieu et leur conversation ne l’avaient pas laissé de marbre et il pensait souvent. Alice voulut alors savoir pourquoi il avait choisi de gérer un casino. Peut-être qu’avec ses connaissances en psychologie, elle pourrait l’aider à y voir plus clair. « En fait... Je voulais me sentir exister, avoir du pouvoir sur quelque chose, contrôler quelque chose, être utile et finalement je me rends compte que... ce n'est que de l'argent. Les humains viennent pour jouer, s'enivrer parfois, oublier et... Je n'ai pas vraiment l'impression d'aider, mais de profiter. » Ah ! Le pouvoir. Vouloir contrôler les autres… Elle en avait connu des comme ça, dont un qu’elle avait poussé sous le train. Pourtant Loki ne semblait pas être ce genre de personne. Pas avec elle du moins, et elle sentait qu’il y avait plus de fêlures en lui qu’il ne le disait ou même ne l’admettrait. Un besoin de contrôle pour combler un manque affectif peut-être ? Alice était en train de réfléchir lorsqu’il reprit. « L'orphelinat c'est tout de même venir en aide à des enfants. Je sais que j'aurais aimé connaitre ce genre d'endroit... Enfin voilà, toujours moi, moi... Une crise existentielle ça va passer. » ajouta-t-il avec une pointe d’humour. Mais la brune voyait bien que ça le travaillait. « Peut-être quelque chose de ton passé qui te pousse à montrer de quoi tu es capable ? Peut-être même que c’est à toi que tu cherches inconsciemment à prouver ta valeur ? » Il était tout à fait possible qu’il cherche à combler un sentiment d’infériorité, comme c’était souvent le cas chez les personnes colériques ou autodestructrices. Le cerveau était complexe, et la vie subie par certains n’aidait pas. Elle savait de quoi elle parlait… « En tout cas, il n’est pas trop tard pour changer de carrière. Si besoin, tu sais où me trouver. » sourit-elle. Si ça pouvait soulager sa conscience et apaiser son âme, pourquoi pas ? Une infirmière fit ensuite irruption dans la chambre pour lui signaler qu’il faudrait songer à laisser le patient se reposer. « Ne vous inquiétez pas. Si jamais il s’endort pendant notre conversation, je vous promets de partir au lieu de le réveiller à coups de gifles. » répliqua fermement la brune, un sourire malicieux collé aux lèvres. L’infirmière haussa les épaules, jeta un coup d’œil au patient et ferma la porte derrière elle. « Étrangement, je suis persuadée qu’elle était là pour s’assurer que tu n’avais pas réitéré ta fuite de ce matin. Surprise de te voir, elle s’est retournée contre moi. » s’amusa Alice. Cependant, il fallait avouer que l’infirmière n’avait pas tort. Loki devait se reposer. On lui avait quand même tiré dessus et son corps avait besoin de toutes ses forces pour se rétablir correctement. « Enfin, je ne vais quand même pas tarder. Puisque tu ne veux pas de mon aide… » le taquina-t-elle, faisant référence à sa proposition de fugue abordée plus tôt.

(c) mars.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mer 8 Déc - 19:58






Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme. Georges Barbarin




Je ne pouvais que sourire aux paroles de Alice, ainsi, elle était malicieuse et rusée, je ne pouvais que la féliciter. Oui, faire évader une personne d'un hôpital, ce n'est pas forcément raisonnable, ni même une bonne idée, alors je me disais que j'avais juste besoin de m'armer de patience, puis je pourrais sortir, retrouver mon cabaret, retrouver cette bande ... Ah non c'est vrai ils sont morts, ça avait été une grosse nuit, mais avec une aide inattendue, j'y étais arrivé, j'étais revenu ici ni vue ni connu, mais bien épuisé à cause de cette blessure, sans oublier ce corps mortel. J'avais eu ma vengeance, je ne pourrais dire si ça faisait du bien, car je mettais moi même fait peur, mais c'était fait. Pour en revenir à Alice, c'était simple, elle n'avait pas un souvenir agréable de l'hôpital, pire, ça devait être un tout autre genre d'hôpital, ça avait laissé des traces ... Devais-je lui en parler ? J'avais peur de coller une mauvaise ambiance, et ce n'était pas le moment, que j'appréciais le temps passer avec Alice. "C'est un plan très réfléchi et qui effectivement peut marcher, et je ne doute pas concernant des capacités pour la fugue" dis-je avec un sourire en coin, le sourire d'un Loki qui se prépare à mettre son plan en place, mais pas aujourd'hui, trop épuisé "Mais je vais rester raisonnable", Thor serait présent, est-ce que celui-ci serait fier de moi ? Après tout, c'était faire preuve de sagesse, chose que j'avais oublier avec le temps. Alors que Alice me proposé de me ramener des livres, de suite je ne voulais pas que se soit une corvée pour elle, depuis quand je m'occupe du bien être des autres ? Bien Alice ... Disons que c'était Alice, je n'avais pas envi de me montrer fourbe avec elle, à croire que cette ville m'avait fait "grandir". Tout en parlant de ma carrière, entant que gérant d'un casino, Alice eu des paroles bien sages, de plus, elle avait sans aucun doute raison. J'ai toujours voulu montrer à Odin de quoi j'étais capable, que je pouvais être comme Thor, puis accomplir des grandes choses, que je n'étais pas le deuxième prince, mais que je pouvais être le premier, enfin c'était comme ça ... Maintenant je n'avais plus personne à impressionner, et c'est une fois que j'avais tout bâti, que je m'en rendais compte. Réfléchissant, puis méditant sur les paroles de la brune, j'eu un sourire, quand elle me dit que je savais ou la trouver, si j'avais besoin de changer de carrière. "Merci ... C'est vrai que je vais y réfléchir, c'est aussi un travail sur moi-même, en faite, je sais pourquoi j'ai fais ça, je m'en rends compte maintenant". Puis il fallut qu'une infirmière fasse irruption dans ma chambre, pour casser la magie installée, je roulais des yeux, soupirant de lassitude, avant de rire aux paroles de Alice. "Avant de partir, essaye quand même les gifles, tu sais, voir si elle réagit quand même" dis-je complètement amusé par la situation. Mais il est vrai que lorsque l'on passe un bon moment, on ne voit pas le temps passer, puis en regardant l'heure, j'eu un soupire, effectivement c'était passé vite ... Mais j'avais savourer cette visite, et j'étais sur de revoir Alice, alors je pouvais patienter encore un peu. "Merci d'être venu, vraiment merci, ça m'a fait énormément plaisir, du coup ... A la prochaine, pour les livres" dis-je avec un petit sourire en coin. Non je n'avais pas oublier, puis je voulais vraiment revoir Alice, c'était une jeune femme qui me mettait du baume au coeur, j'en avais bien besoin et peut-être que elle aussi.


CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ KANE..


FIN DU RP
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




Revenir en haut Aller en bas
 
(TERMINE) Vous souhaiter un bon rétablissement (ft Loki)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAD WORLD :: FLOOD :: Archives :: rps-
Sauter vers: