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(Mia&Clarice) Suis ton instinct

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Anonymous

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Ven 4 Juin 2021 - 8:45

Suis ton instinct
@Clarice Starling  I love you



Un cri. Doux et persan à la fois. Un cri peut exprimer tellement de sentiments, tellement de ressentie mais le message de celui-ci était clair. Ce n’était pas de la joie, pas de la peine, juste de la peur. Une peur dans une petite voix, une peur dans la voix d’un enfant. Tu en étais persuadé et pourtant, les enfants sont loin d’être ton domaine de prédilection. Bien au contraire, tu ne comprends pas vraiment l’intérêt pour ce genre de petit être mais soit, tu entends beaucoup de peur dans ce cri et la justicière en toi prend le dessus malgré ton uniforme qui demande de rester en arrière. Courir derrière un enfant n’était pas ta mission du jour, tu aimerais pourtant. Tu détestes ses jours où tu ne fais rien d’autres que te balader en uniforme censé faire régner l’ordre, cela ne te ressemble pas Mia. Tu n’es pas ce genre de femme si docile, et c’est probablement pour cela que tu as fuis ta garde en entendant ce cri. Tu n’avais pas réfléchi, tu avais simplement agi comme toujours. Donnant à ton collègue cette veste que tu détestes avant de courir aussi vite que possible en direction de ce cri perdu dans la foret. Une foret pleine de mystère, angoissante pour un adulte alors pour un enfant. Pourtant, il n’y avait qu’un cri, puis le silence alors il était difficile de dire si ce bruit unique était le présage d’une bonne ou d’une mauvaise nouvelle. Heureusement, si cette foret te semble impossible à connaitre par cœur, tu as l’habitude de ce genre d’endroit, l’habitude d’avancer à l’aveugle en ne suivant que ton instinct. Tu avançais doucement, guettant un bruit de pas que tu n’avais pas tardé à entendre, naturellement, tu avais suivi ce son pour y retrouver des pieds qui étaient loin d’être ceux qu’un enfant. Mais ceux qu’une femme. Une femme que tu ne connais pas, enfin pas vraiment puisque son visage est familier malgré tout. Tu l’avais déjà aperçu dans les couloirs du poste, au détour d’un bureau mais vous n’aviez jamais eu l’occasion de travailler ensemble. Est-ce qu’elle était pour l’enfant ? Pour l’aider ? Ou pour le contraire ? Tu n’en avais aucune idée et ta méfiance légendaire ne voulait pas en dire trop. « Bonjour, je ne pensais pas croiser quelqu’un ici. Vous êtes perdu ? »
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Anonymous

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Lun 7 Juin 2021 - 12:25


❝Daryl & Clarice❞ Suis ton instinct

Il n'est jamais simple de regarder dans le blanc des yeux un parent désoeuvré et terrifié et minimiser ses attentes, promettre tout en ne s'autorisant pas à promettre trop non plus, car l'on sait, au fond, que l'on fera du mieux que l'on pourra, et que faire de son mieux ne suffit parfois tout simplement pas. Surtout ici. Déjà dans mon autre vie, l'on savait qu'il serait parfois impossible de guérir la détresse des victimes collatérale. Je me souviens la mère de Catherine, à l'époque. Certes, cette dernière avait été retrouvée en vie, mais pour combien de victimes séquestrées, torturées, dépecées... Dans n'importe quelle circonstance, il faut admettre la possibilité d'un échec. On ne peut pas toujours sauver l'agneau, qu'on le veuille ou non, on ne peut que s'efforcer de le sauver, du mieux qu'on le peut.

Mais ici, la donne est en plus bien différente. L'on est soumis à de nombreuses variables, que pour la plupart il nous est bien impossible de contrôler. Quand on nous signale une disparition, il ne s'agit pas seulement de retrouver un individu dans une zone géographique claire et immuable, il s'agit de retrouver une aiguille dans une botte de foin. Comment promettre à ses parents en pleine détresse que je vais réussir à retrouver leur enfant ? Je vais faire tout ce qui est en mon possible, bien sûr, mais ces rues qui changent sans cesse d'aspect, cette ville qui s'étend à l'infini, n'aident pas forcément à retrouver son chemin comme on le voudrait. Mais je ne désespère pas de retrouver cette petite fille. Même, j'y tiens, et je ne ménage pas mes efforts pour cela.

C'est presque miraculeusement, au fil de mon enquête que j'obtiens un témoignage tangible qui m'oriente vers la forêt. La forêt et ses dédales de chemins qui se ressemblent, surplombée d'arbres. Ce n'est pas gagné, mais je m'engage tout de même sur la seule piste qui me paraît tangible, et après un moment d'errance, j'entends un cri, un cri qui ne peut être que celui d'un enfant. A moins que mes oreilles - ou la forêt elle-même - ne me joue des tours ? Plus rien ne me surprendrait vraiment, ici.

J'ai fait quelques pas dans les bois quand mon chemin croise celui de quelqu'un d'autre. Une jeune femme qui m'est vaguement familière, une collègue, je crois bien, mais avec qui je n'ai jamais eu l'occasion de frayer jusqu'ici.

❝Non, je suis à la recherche d'une enfant...❞ Je réponds en me demandant si je devrais me justifier de mes fonctions auprès d'elle ou non. ❝Vous l'avez entendu aussi ? A l'instant ? Ce cri...❞

Cela me rassurerait que ce soit son cas aussi. Et si elle est bien une collègue, nous serons plus efficaces à deux pour récupérer la petite.
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Sam 12 Juin 2021 - 9:09

Suis ton instinct
@Clarice Starling  I love you



Tu n'as pas pour habitude de faire confiance, Mia. Oh que non, depuis ton plus jeune âge, ta mère t'a appris la cruauté des hommes, elle t'a appris que pour faire le bien, il faut se faire ennemi et depuis que tu as quitté le chalet, tu as pris le temps d'analyser les gens. Ta confiance, tu ne l'accordes jamais vraiment ou alors qu'à certaines personnes alors quand ta route croise celle de cette femme, tu restes méfiante. C'est plus fort que toi, tu ne peux pas te confier à elle, lui dire ce que tu fais ici ou ce que tu as entendu. Tu dois aider les gens, c'est ta mission et derrière cette ville au taux de criminalité assez faible, tu n'es pas ignorante. Tu devines l'écran de fumée qui cache les trafics que personne ne veut voir et tu t'amuses à faire voler les plans parfaits pour remplir les prisons du comté, c'est ton jeu. Tu l'observes, tu veux savoir dans quel camps elle est. Pour l'enfant ? Ou contre lui ? Un enfant ne vient pas courir en pleine foret pour le plaisir, si il est ici c'est probablement par peur, pour fuir quelque chose ou quelqu'un ? « Vous lui voulez quoi à cette gamine ? » Protéger les plus faibles, c'est ta manière d'agir, ta manière d'être. Le ton de ta voix est interrogateur, tu espères que la femme en face de toi va te répondre même si tu sens bien que malgré ton ton et ton assurance, elle n'a nullement peur de toi. Cependant, tu l'avais écouté avec attention et tu avais compris que ce cri était bien celui d'un enfant, d'une petite fille seule et effrayée comme tu l'avais été sans jamais osé l'avouer à qui que ce soit. Parce que tu es la fille d'Oliver Queen, Mia. Tu es une gamine qui a appris à se battre avec des assassins alors que tu marchais à peine correctement. Ce sont des cicatrices qui restent malgré notre volonté à les oublier. « Vous travaillez avec le police ? » Pour la police même ? Agent ? Consultant ? Il y a tellement de monde qui travaillent pour la justice de la ville que tu ne sais plus vraiment qui est qui. Tu hésites un instant pourtant, elle te semble si familière et si étrangère à la fois. Tu tentes de repenser à un détail, une phrase que tu aurais pu entendre, un mot. Mais tu dois bien avouer que tu utilise plus ton rôle de flic pour savoir où chercher le soir que par passion pour l'uniforme et les protocoles interminables.


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Jeu 17 Juin 2021 - 13:12


❝Daryl & Clarice❞ Suis ton instinct

Je sens de la défiance, quelque chose qui ressemblerait presque à de la paranoïa, de la part de mon interlocutrice. Est-ce que je peux le lui reprocher ? Pas vraiment, non. Pas du tout, même, c'est normal que d'être méfiant, dans ces circonstances clairement, et dans le monde étrange où nous évoluons plus encore. C'est naturel, et c'est préférable. Pour ce qui est de la paranoïa, par ailleurs, je pense que je n'ai de leçons à donner à personne tant je suis, pour ma part, constamment sur le qui-vive. Les révélations successives, le passé qui toujours me hante, tout cela a définitivement de quoi me mettre dans des dispositions tout sauf sereine. Donc oui, je la comprends, et d'ailleurs, moi-même, je reste sur mes gardes la concernant.

Ce n'est cependant pas en demeurant défiantes éternellement l'une envers l'autre que nous parviendrons à venir en aide à cette enfant ainsi qu'elle le mérite. Pour cela, il est préférable que nous baissions notre garde, même si cela ne doit être que quelques secondes, afin de nous introduire proprement l'une à l'autre, et je décide de faire le premier pas, quand elle me demande si je travaille avec la police. Elle voit juste. Et confirme ma pensée première. Nous nous sommes déjà croisées au commissariat. Cela ne veut pas forcément dire grand-chose pour autant, et nous sommes si nombreux à y travailler. Mais je veux tout de même y voir une sorte de signe pour ma part. Je prends des signes où je le peux, pour faire plus simple.

❝Oui❞, je confirme d'un hochement de tête avant de tendre ma carte à mon interlocutrice pour qu'elle puisse jauger de la véracité de mes propos. Si elle est maligne, et elle me semble l'être, elle ne commettra pas l'erreur de me croire sur parole, et c'est bien normal, en fin de compte. ❝Agent Clarice Starling❞, je me présente avant de la considérer un instant du regard. ❝Il me semble vous avoir déjà croisée au commissariat.❞

Sans attendre sa confirmation, je range précautionneusement ma carte d'agent de police dans la poche intérieur de ma veste et en retire à la place l'avis de recherche que les parents de la petite ont placardé un peu partout dans l'espoir de la retrouver.

❝Ses parents sont venus nous trouver, la petite a disparu il y a deux jours, elle s'appelle Lyzzie Donnell.❞

Et maintenant, il n'est plus temps d'en discuter plus longuement, il faut que nous agissions. Ce cri, que je pense que nous avons entendu toutes les deux, ne me dit rien qui vaille, bien au contraire, et je veux rendre cette enfant en un seul morceau avec ses parents. Protéger et sauver les innocents, c'est ma vocation, c'est mon devoir, et je ne veux surtout pas y faillir. J'aurais le sentiment de me trahir, il n'en est pas question.
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Ven 18 Juin 2021 - 20:48

Suis ton instinct
@Clarice Starling  I love you



Tu sais que tu n'es pas la personne la plus sociable de la ville, Mia. Pourtant à une époque, tu étais ce qu'on appelle une figure publique, l'héritière d'un héros et tu savais parler et sourire aux caméras sans jamais vraiment dire celle que tu étais ou ce que tu ressentais au plus profond de toi. Mais ici, c'était différent. Ici, tu avais le sentiment que le nom de "Queen" ne voulait rien dire pour personne, c'était un soulagement. Enfin d'un côté, de l'autre, ton père était toujours mort mais personne ne savait que c'était pour sauver le multivers. Qu'importe pour l'instant, tu dois te concentrer sur la femme en face de toi. Elle est forte, elle est confiante, tu le sens, tu le vois. Toi qui observes beaucoup les gens, tu comprends vite qu'elle te ressemble plus que tu ne le voudrais. Tu n'es pas des plus sympathique et tu en as conscience même si tu n'as pas vraiment contrôlé le ton de ta voix. Tu apprécies que la personne ne face de toi soit bien plus diplomate et elle te confirme son identité avant de te tendre une plaque que tu connais trop bien puisque tu as la même. Tu hoches la tête, rassuré de vous savoir dans le même camp, suivant ton instinct qui te dit qu'elle n'est pas une ripoux. Oui, tu es paranoïaque mais malheureusement, la vie souvent montrée que c'était ceux dont on se méfiait le moins qui était les plus dangereux. JJ. Forcément, tu penses à lui. Lui que tu as failli épouser dans une vie avant de te souvenir que dans une autre version de ta vie, il tuait ta meilleure amie. Perturbant, non ? Assez pour te laisser des séquelles c'était certain. « En effet, agent Mia Smoak. » A ton tour, tu lui tends ta carte qui dormait dans la poche arrière de ton jean. Prenant ensuite l'avis de recherche qu'elle te tend pour y découvrir le visage qu'une petite fille. Probablement celle dont vous aviez entendu le cri quelques minutes auparavant. « Donnell ? Comme .. Personne. » Ce nom, tu le connaissais mais tu n'arrivais à savoir où tu l'avais entendu. Mais naturellement, tu te demandais si les choses n'étaient plus compliquée qu'une simple histoire d'enfant disparu. « Nous devons la retrouver et rapidement. Le cri qui nous a conduit ici était probablement le sien. » Et même si les enfants ont tendance à crier pour rien, elle avait probablement très peur. Et encore une fois, tu faisais le parallèle avec la petite fille que tu avais été. Une petite fille qui aurait pu souffrir à cause du nom de son père. Une petite fille perdue et innocente, comme la plupart des enfants. « Un cri seul, c'est étrange non ? J'arrive du Sud de la forêt, toi de l'Est, alors on va dans quelle direction maintenant ? »
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Jeu 24 Juin 2021 - 12:48


❝Daryl & Clarice❞ Suis ton instinct

Je prends le temps d'observer le badge de mon homologue pour m'assurer que nous sommes bien de la même maison et qu'elle ne me mène pas en bateau. Je ne veux pas passer pour paranoïaque (même si j'admets l'être un peu tout de même), mais j'estime qu'il est préférable de s'armer de toute la prudence nécessaire dans des circonstances telles que celle-ci, je ne veux pas pêcher par excès de confiance. Ceci dit, je suis plutôt soulagée de voir et de comprendre que mon interlocutrice est bel et bien de la maison. Nous allons donc pouvoir gérer cette situation ensemble. Je sais que ça peut n'avoir l'air de rien, une disparition d'enfant, c'est tragique mais malheureusement courant, mais ici, tout doit être considéré sous un prisme sensiblement différent. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos anciens acquis, il nous faut nous montrer plus vigilantes. Et vraiment, ce cri, terrible, qui m'a transpercé le coeur, ne me dit rien qui vaille.

❝Le plus simple est de nous séparer, nous couvrirons un plus large périmètre de cette façon❞
, dis-je en m'efforçant de demeurer le plus calme et mesurée possible.

C'est dans ce genre de situations qu'il faut s'efforcer de ne pas perdre son sang froid. Je voudrais dire que ce n'est pas un souci pour moi, mais c'est plus compliqué que ça, en réalité. Je le sais, je le sens, même si je fais de mon mieux pour que cela se remarque le moins possible : je suis une bombe à retardement, ni plus ni moins qu'une bombe à retardement, je peux vriller à tout instant, et sans même réaliser que ça a pu être le cas. Ce n'est pas un sentiment que j'apprécie, c'est en revanche un sentiment qui, à l'évidence, me dépasse.

❝Je vais partir dans cette direction❞
, dis-je en désignant un petit chemin à peine dégagé qui s'enfonce dans les profondeurs de la forêt. ❝Vous avez votre radio sur vous ? Sinon... On va échanger nos numéros. La première à découvrir quoi que ce soit appelle l'autre, d'accord ?❞

Une fois que nous nous sommes mises d'accord sur la marche à suivre, je n'hésite pas un seul instant avant de m'enfoncer plus profondément dans les bois, me frayant un chemin entre les arbres. Qui sait combien de temps nous avons devant nous ? Nous devons faire au plus vite, c'est absolument nécessaire. Qui sait dans quel état nous retrouveront cette petite.

Quelques minutes s'écoulent sans que je repère rien de suspect, pourtant, j'ai un pressentiment, ce quelque chose qui me prend aux tripes. Cette sensation m'est familière, je l'ai déjà eue, et elle m'inquiète en partie... Serais-je proche du point de rupture ? Une fois de plus... Je me ressaisis. Focus, Clarice. Focus. Mon pied bute quelque chose... Une racine... Mais elle est... Est-ce que c'est du sang ?

❝Mia ? J'ai trouvé quelque chose...❞

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Sam 10 Juil 2021 - 21:23

Suis ton instinct
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Tu n'avais pas pour habitude de travailler avec une personne que tu ne connaissais pas. Encore moins dans ce monde. Déjà dans le tien, il t'avait fallu du temps pour faire une place à ceux qui était comme toi, des enfants de héros, les enfants des hommes qui avaient aidés tes parents dans le passé mais la confiance n'est pas un trait que tu possèdes. Il y a toujours en toi une part de méfiance, une crainte de trahison. Si la vie tu as appris que certaines personnes iraient jusqu'à la mort pour la justice, beaucoup préfère sauver leurs peaux peu importe les conséquences. Tu étais incapable de savoir dans quel camp était la belle brune en face de toi. Ni même, dans quel camps se situait les gens les plus fous.. Mais dans cette affaire, il n'était pas question de confiance, vous n'étiez même pas vraiment obligé de vous parler, tout ce qui comptait, c'était la gamine. Et sur ce point, tu avais le sentiment que vous étiez sur la même longueur d'onde. Tu hoches la tête suite à sa suggestion même si tu préférais ne pas vous séparez par méfiance. Elle a raison et tu le sais. « Très bien, et moi par là » A vrai dire, tu n'as que ta plaque sur toi, comme souvent. Elle est le moyen d'obtenir bien des confidences dans tes enquêtes parallèle, mais également dans ce genre de cas où tu dois prouver ton appartenance aux forces de l'ordre. Tu ne portes rien d'autre qui révèle ta nature de flic quand tu n'es pas en service. Simplement parce que tu n'en a pas besoin, tu as reçu une formation aux combats qui te donnent suffisamment de sécurité pour que tu ne te balades pas avec ton arme à feu. « Je ne l'ai pas. » Tu lui tends alors ton téléphone pour qu'elle y note son numéro, espérant qu'elle en fera de même comme elle venait de le proposer. Une fois l'échange de numéros effectués, vous vous éloignez l'une de l'autre, cherchant ensemble mais séparé et probablement chacune avec une méthode qui vous est propre mais peu importe. Il faut juste retrouver cette petite fille et comprendre toute cette histoire, le reste importe peu. Et maintenant tu as un objectif en tête, cette forêt te semble de moins en moins effrayante. Il ne faudra que quelques minutes pour que la voix de Clarice se fasse entendre et que tu l'as rejoigne d'un pas rapide. Le regard et l'oreille toujours attentive aux indices qui pourraient se mettre sur votre chemin. « Je suis là, tu as trouvé quoi ? » Tu t'approches d'elle et tu découvres la racine ensanglantée. Ce ne sont que quelques gouttes mais elles peuvent justifier ce cri, un enfant est facilement effrayé, vous le savez toutes les deux. Tu te baisses ensuite pour te mettre au plus bas avant de te relever. « Par là, la terre semble tassée. » Et la lumière plus accueillante, l'enfant d dû choisir ce chemin en espérant trouver du réconfort. En ignorant qu'elle s'enfonçait encore plus dans la forêt. A moins qu'elle ne soit pas seule et que tout cela soit bien plus réfléchi qu'on ne le pense ...
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Sam 24 Juil 2021 - 21:32


❝Daryl & Clarice❞ Suis ton instinct

Je suis sur le qui-vive et surtout, je le sens, mes démons s'amusent de cette situation, rôdent autour de moi, me laissent entendre qu'à tout moment, ils seront prêts à me rattraper. Et si ça arrive, je ne serais plus bonne à rien. Il faut à tout prix que je me focalise, que je me concentre. Je dois penser à cet enfant, au danger qu'il encourt peut-être, et ne penser qu'à cela. L'aider, le sauver, le protéger. Tu peux le faire, Clarice, tu en es largement capable. Ce n'est pas la première âme en détresse, jeune ou pas, que j'ai la mission de secourir, et je sais ce qui arrivera si j'échoue, ou si je dois arriver trop tard. Je porte chacune des victimes que je n'arrive pas à sauver comme un boulet chevillé à mon corps. C'est insupportable, c'est intolérable, et au-delà de tout ce que je m'estime capable d'endurer.

Je suis heureuse, en l'occurrence, de ne pas être seule. Je ne sais pas comment je gérerais cette situation si Mia n'était pas là... Peut-être pas très bien... Parce que tous les signes avant-coureur d'une crise de panique me saisissent, et je suis devenue bonne pour les reconnaître. Mon rythme cardiaque s'emballe, j'ai le souffle court et les mains moites. Heureusement, Mia débarque très rapidement. J'ai besoin d'une prise forte, ferme, avec la réalité. Grâce à ma collègue, j'ai de quoi garder les deux pieds ancrés au sol, et ne pas me laisser dominer par mes peurs les plus irrationnelles.

C'est bien du sang, sur les racines, mais il y en a très peu. Ce ne pourrait être que le produit d'une simple écorchure, et dans ces bois, c'est une chose qui peut arriver très vite, surtout dans la précipitation. Il est même possible que le cri vienne de là, il s'est fait mal et il a paniqué. Mia m'alerte quant au fait que la terre, à côté, semble tassée. La petite Lyzzie a dû emprunter ce chemin... Seule ou pas ? Difficile à dire. Aucune trace de lutte discernable. En soi, c'est plutôt un bon signe. En tous les cas, je le vois comme tel... Je préfère rester optimiste, j'en ai besoin pour ne pas perdre pied.

❝Elle a dû partir dans cette direction.❞


Sans ajouter quoi que ce soit, je m'engage sur le chemin en question, Mia sur mes talons. Pendant plusieurs minutes, ils ne se passent rien, puis je m'interromps net. J'ai entendu un bruit, une sorte de craquement. Je fais signe à Mia de ne rien dire, de ne pas faire un seul bruit, afin d'identifier l'origine du craquement. Peut-être que ce n'est qu'un animal, peut-être que c'est autre chose. Puis j'entends distinctement une voix d'enfant. Une vois d'enfant qui crie "au secours" avant que sa voix ne soit étouffée... par son agresseur, peut-être. Elle n'est vraiment pas loin.

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Dim 8 Aoû 2021 - 23:28

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Tu n'avais pas prévu de te retrouver ici pour chercher une gamine perdue, tu avais simplement prévu d'enquêter comme toujours sur ce qu'il passe dans les ruelles sombres de la ville pour tenter de la rendre plus sécurisante. Au fond, tu as surtout peur de revivre dans un monde comme l'avait été StarCity dans ta première vie. Un monde gouverné par la peur. Mais tu avais été incapable d'ignorer un cri de détresse, tout le monde dira que cela vient de ta plaque mais la réalité est bien plus profonde. Bien plus ancienne. Cette gamine, ce cri, cela aurait pu être toi Mia. Parce que tu es la fille d'Arrow, parce que si les ennemis de ton père avait eu connaissance de ta naissance, tu aurais eu une cible sur le dos. Mais ce n'est pas le moment de penser au passé, même si depuis ton arrivée en ville, il est toujours là. Dans un coin de ta tête, dans chaque visage que tu croises en espérant y voir un visage familier. Tu ne dois pas perdre pied, jamais et encore moins maintenant. Cette gamine à besoin de toi, de vous. Parce que dans la folie de chercher une enfant dans une forêt avec moins de chance de la trouver qu'une aiguille dans une botte de foin, il y avait Clarisse. Collègue encore inconnu ce matin, partenaire maintenant.

Chacune sur un chemin, elle s'avère être plus chanceuse et c'était une bonne chose, resté des heures à marcher dans cette forêt pourrait te rendre folle. Chaque seconde qui passe se perturbe par tes propres angoisses d'enfants. Tu l'as rejoint rapidement, d'un pas décidé tout en guettant d'éventuels indices sur le chemin. Finalement, tu arrives et tu découvres le sang, en toute petite quantité mais assez pour effrayer un enfant capable de crier même sans présence d'hémoglobine. Tu observes les alentours et c'est ainsi que tu vois les marques au sol, elles ne sont pas assez clair pour savoir si ce sont des pas d'adultes ou un enfant qui aime trainer des pieds mais elles vont dans une direction précise. Tu te relevais pour partir dans la direction en question, suivant les pas de Clarisse qui n'avait pas hésité une seule seconde. Son arme dans sa main, pointer vers le sol, c'était étrange de voir un agent agir ainsi. La plupart du temps l'arme était devant eux, comme des radars qui leur permettrait de garder de précieuse secondes mais pas elle. Et tu trouvais que c'était la chose à faire, si vous étiez face à une enfant seule, l'arme n'était pas une solution appropriée. Vous marchez quand soudain, Clarisse s'arrête et te fait signe de faire la même chose. Tu t'exécutes sans poser la moindre question. La voix de la filette retentit à nouveau, mais tu ne te précipites pas tout de suite, tu attends de voir si d'autres bruits viennent vous servir d'indices. Un pleur, un bruit de fuite, vous êtes proche et si quelqu'un la retient il le sait aussi bien que vous. Alors tu lui fais un signe de la tête pour lui indiquer d'où vient le bruit et donc la direction que tu vas prendre avant d'y aller très doucement, très calmement.
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Mar 24 Aoû 2021 - 13:57


❝Daryl & Clarice❞ Suis ton instinct

J'ai l'impression que mon cœur a cessé de battre, et que je suis en pilote automatique. Je ne connais que trop bien cette sensation. Elle m'assaillit, bien trop souvent, quand je me retrouve sur le terrain, dans ces situations de crise où prendre de la distance avec moi-même, sortir de moi, semble être la meilleure manière de supporter la pression et de ne pas succomber à mes trop nombreux démons. Je prends sur moi, je fais de mon mieux. J'essaie de garder la tête haute et de ne surtout pas me trahir.

Il y a du bon et du mauvais dans le fait d'être assujetti de la sorte au stress. La peur me déserterait presque, ou plutôt elle est là mais je ne la ressens plus. En revanche, cela signifie aussi que mes réflexes peuvent s'en voir altérés, et je dois être vigilante. Ce n'est pas le moment de faire une crise d'angoisse. Il y a une petite fille dans ces bois qui a besoin de moi, de nous, et je veux être à la hauteur de ses attentes. Je veux être présente pour elle et surtout intervenir à temps. Son appel à l'aide nous aide à mieux la localiser en nous convainc qu'elle ne doit pas être bien loin, mais il peut aussi l'avoir mise en danger, pour peu que son agresseur soit avec elle.

Je jette un regard en direction de ma partenaire improvisée, qui semble sûre d'elle et professionnelle. Je suis vraiment bien tombée, je crois. J'ignore comment je m'en serais sortie si j'avais dû gérer cette situation seule. Je veux croire que j'en aurait été capable, mais au fond je n'en sais absolument rien. Il est tout aussi probable que non. Nous approchons discrètement du lieu où nous espérons trouver la gamine. Nous devons redoubler de discrétion ou de vigilance, car si l'enfant n'est pas loin, il est bien probable qu'il en soit de même pour son kidnappeur.

Et finalement je la vois. Lyzzie, c'est bien elle, je la reconnais, elle est affalée contre le tronc d'un arbre et sa cheville forme un angle inquiétant. Elle est blessée, elle semble à bout de force, mais à première vue, elle a l'air d'être seule.

❝Lyzzie...❞
Je range mon arme à ma ceinture et me précipite dans sa direction afin de l'aider, de la rassurer et de mesurer l'étendue des dégâts. ❝Tout va bien, je suis de la police, ma collègue et moins, on va te ramener à tes parents, tout va bien se passer... Tu penses que tu vas réussir à te lever.❞

Dans le regard humide de larmes et chargé de terreur qu'elle me renvoie, j'ai l'impression de voir le reflet d'une moi enfant. Tout aussi apeurée, tout aussi vulnérable.

Accaparée que je suis à l'idée d'aider Lyzzie à se lever, je ne perçois pas le mouvement, à quelques mètres de nous.
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Lun 13 Sep 2021 - 21:50

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Il y a quelque chose de louche dans cette histoire et tu le sais, tu le ressens et tu n’aimes pas cela. Tu sais mieux que personne ce que c’est de devoir se cacher à cause du passé de sa famille et il était clair que si cette enfant en était là, c’était probablement plus à cause du passé de ses parents que du sien. Et tout en la cherchant, tu te perds dans tes pensées sur ton propre passé. Tu aurais pu être cette gamine si tu étais resté à StarCity, si ta famille avait choisi de t’élever là-bas plutôt qu’au chalet. On t’avait raconté les histoires de tes parents, les histoires de ceux qui ont bien failli avoir leurs peaux plus d’une fois. Deathstroke, Drakon Brick ou encore Damien Dark, c’était pour affronter ce genre de monstre que Nissa t’avait entrainé et que ta mère t’avait forgé. Mais elle, est-ce qu’elle était prête pour un monde si noir ? Tu étais persuadé que non. Peu d’enfants le sont. Tu ignores si c’est une bonne ou une mauvaise chose. De toute manière, il est trop tard pour se poser la question, non ? Vous êtes déjà en train de la chercher et c’est un cri qui vous mets sur sa piste. L’une comme l’autre, vous savez le localiser, pas avec précision mais vu la taille de la forêt, une simple direction est déjà d’une grande aide. Vous ne réfléchissez pas et foncer vers ce cri de terreur. A proximité, la raison prend la place de l’héroïsme et vous devenez plus prudente. Tu réalises que tu ne sais rien de l’agresseur, est-ce qu’il est armé ? Tu aimerais avoir ton arc avec toi, tu dégaines plus vite qu’avec ton arme de service mais clairement, ce serait étrange. Tu en as conscience, personne ne te comprendrais même si ton arbalète de secours te démange. Non, tu dois te faire violence et te contenter de ton arme. Tu es soulagé quand ton regard croise l’enfant. Sa blessure doit être la raison de son cri, probablement une fracture. Clarice semblant plus habile que toi avec les enfants, tu l’as laissés la rejoindre et tu te contentes de les couvrir. D’une oreille tu écoutes les mots de l’enfant effrayé et de l’autre, tu guettes. Aucun prédateur ne laisse sa victime s’échapper sans raison. Et il était clair que la jeune fille n’était pas difficile à tracer et encore moins à attraper alors pourquoi l’abandonner ici ? Après s’est donné tant de mal pour l’attraper, c’était louche. Et puis, tu avais ce pressentiment qui ne te trahit pas. Bon instinct, le bruit d’une branche attire ton regard et confirme tes doutes. Par réflexe, tu tires sur l’ombre, sur l’épaule de l’homme tapi dans l’ombre pour être précise avant de le rejoindre. Tu ne réfléchis pas Mia, jamais dans ce genre de situation. Pourtant, il pourrait être armé, il pourrait vouloir se défendre mais tu t’en moques, tu fonces. Il tente de s’échapper mais c’est peine perdue, vous n’avez pas la même forme physique et il ne te faut pas plus de quelques instants pour lui mettre les menottes autour du poignet. Tu n’es pas peu fière, juste surprise par la facilité de la situation. « C’est le moment d’appeler les renforts je crois » Oui, c’était beaucoup trop simple pour ne pas être louche…
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Jeu 30 Sep 2021 - 13:33


❝Daryl & Clarice❞ Suis ton instinct

La terreur déforme les traits de la petite et l'enferme dans un effrayant mutisme. Je comprends que, peu importe ce qu'elle a traversé, elle en a vraiment bavé. Il y a des signes qui ne trompent pas. Cette lueur dans son regard... Qu'importe ce qu'ont été les intentions de son (ou ses ?) ravisseur(s), une certitude demeure, et c'est qu'elle en a terriblement fait les frais. Sa blessure la plus visible n'est peut-être pas la seule dont elle souffre en cet instant, juste la plus manifeste. Mais ce sont les blessures d'âme, de coeur et d'esprit qui mettent le plus de temps à cicatriser... et pour guérir ces dernières, il n'y a pas grand-chose à faire, malheureusement. La petite me répond quand même qu'elle pense être capable de se lever, mais quand elle s'y essaye, elle affiche une grimace qui tord son visage et me serre le coeur...

❝Ce n'est rien, je vais te porter, d'accord ?❞
dis-je avec douceur tout en me rapprochant pour qu'elle puisse enrouler ses bras autour de mon cou.

Je n'ai pas conscience de ce qui se trame dans mon dos. Je suis trop concentrée sur cette petite et l'aide que je peux lui apporter, si bien que le bruit du coup de feu arrête mon coeur et le moindre de mes mouvements une fraction de seconde. Un comble pour un agent de police que d'être à ce point perturbée par le son d'un coup de feu, mais il n'en faut pas beaucoup plus pour me rappeler à mes vieux démons. Tout en essayant d'adresser à la petite Lyzzie le regard le plus rassurant que je puisse alors que rassurée, je ne le suis pas, je me retourne, la main à la ceinture, prête à dégainer son arme.

Je me rapproche et trouve l'homme à terre, que Mia a touché à l'épaule avec expertise et menotté. Si je ne remets pas en cause cette situation, tout ceci continue de me sembler suspect. C'est comme si on nous avait tendu un piège... Et je doute fort que cet homme soit le seul péril que nous ayons à redouter, là, tout de suite. Je hoche la tête quand Mia suggère d'appeler des renforts. Aussitôt, je contacte le poste et signale notre position avant de reporter mon attention sur Lyzzie, que je porte entre mes bras. Elle n'est pas toute légère...

❝Il faut la conduire à l'hôpital sans perdre de temps❞,
dis-je plus pour dire quelque chose que parce que cette certitude aurait échappé à mon interlocutrice. ❝Je ne sais pas toi... mais j'ai le sentiment qu'on est observés. Comme si... la petite était une sorte d'appât ?❞

Mais ça n'a aucun sens, n'est-ce pas ? Dans quel but ferait-on cela ? Mais en même temps, qu'est-ce qui a encore du sens, ici... pas grand-chose, à bien y regarder... Et nous sommes soumises aux caprices d'une situation que nous ne comprenons pas.
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Ven 1 Oct 2021 - 20:42

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Est-ce que vous veniez de tomber dans un piège ? C’était une possibilité et en même temps quel était le pourcentage de chance pour que seulement deux flics se retrouvent à rechercher l’enfant ? La procédure demande des équipes de recherches, des chiens, des gardes forestiers et pas juste deux demoiselles qui ont agi à l’instinct et non avec réflexion. Et encore deux, parce que vos chemins se sont croisés, l’une comme l’autre trainant dans la forêt, vous auriez pu être seule dans le piège. Tout cela était étrange, intriguant. Tu étais aux aguets, guettant le moindre bruit, le moindre mouvement qui pourrait venir perturber le calme de la foret. Ton regard balaye l’horizon, tu ne prêtes pas attention à Clarisse ou à l’enfant. Tu sais que tu es maladroite avec eux, surement parce que tu n’en fréquente pas alors tu ne sais pas choisir les bons mots. Tu ne sais pas être délicate ou maternelle comme ta consœur semble l’être sans le moindre effort. Soudain, un bruit attire ton attention, tu sais que vous êtes en danger autant que tu sais qu’abattre un homme n’est pas possible. Pas maintenant, pas avec des témoins, encore moins une enfant déjà traumatisé. Mais surtout, tu veux des réponses et ça implique que quelqu’un te les donnes. Alors tu vises l’épaule pour qu’il lâche son arme. Un regard à Clarisse que tu vois main sur son arme et l’enfant dans les bras, elle semble gérer la situation alors vous marchez ensemble jusqu’à l’homme blessé. Tu n’aimes pas son sourire, c’est le genre de comportement qui pourrait faire ressortir ta violence mais là, tu n’es que Mia. La simple Agent Smoak alors tu ne peux pas jouer avec tes règles.

Aux mots de Clarisse, tu portes ton attention sur l’enfant dont le teint te parait bien pâle. La blessure n’est pas profonde mais tu imagines que la peur et la fatigue n’aide pas son corps à se battre. « Les renforts sont loin ? » Tu ne voudrais prendre le risque de perdre ta proie. Mais Clarisse à raison, tu sens ses regards sur vous toi aussi, tu sens cette pression. Il vaut mieux filer. « Cache ses yeux » Ta voix est ferme, pas méchante mais tu ne veux pas qu’elle tente de te dissuadé d’assommer l’homme avec la crosse de ton pistolet. Le coup n’est pas fort, juste assez pour le mettre K.O le temps que les secours le récupère ou au moins ralentir ses éventuels alliés cachés dans les bois. « Il va s’en remettre, on y va » Tu passes devant, ton arme en position, prête à te défendre. « Si on coupe par-là, on arrivera plus rapidement sur une route. » Mais plus loin de vos voitures aussi qui sont de l’autre côté mais si l’hypothèse du piège s’avère devenir réalité, il faut sortir de la forêt au plus vite. Parce que si actuellement, tu ne vois personne, cela veut probablement dire qu’ils connaissent bien les lieux, mieux que toi.
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Lun 8 Nov 2021 - 14:07


❝Mia & Clarice❞ Suis ton instinct

❝Difficile à dire❞
, je réponds à contrecoeur, insatisfaite de ne pas avoir de réponse plus franche et directe à donner sur les renforts et sur leur distance. C'est qu'ici, des renforts qui sembleraient n'être qu'à quelques mètres de nous pourraient bien mettre plusieurs heures à nous trouver ou, bien au contraire, quelques secondes seulement.

Même si j'espère que les renforts arriveront bien assez vite, pour le moment, je préfère partir du principe que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Cela me semble en soi plus sûr. C'est peut-être une erreur, mais je ne veux pas m'appuyer à tort et à travers sur une aide qui tardera peut-être un peu trop à arriver. Je me concentre donc sur la petite. Devoir la porter limite, évidemment, ma capacité d'action, mais je l'accepte, j'ai pu jauger l'efficacité redoutable de Mia, je lui fais confiance dans la tâche que les circonstances lui ont attribuées.

Je hoche la tête quand elle me suggère de couvrir les yeux de la petite, ce que je fais du mieux que je le peux. Je suis limitée dans mes mouvements, mais l'enfant semble me faire confiance. Si aisément que c'en est presque déroutant, même si, dans le même temps, rassurant. J'ai besoin qu'elle me fasse confiance, sans quoi la tâche nous sera bien plus compliquée. Je ne suis pas certaine d'approuver le choix de Mia d'assommer l'homme de la crosse de son pistolet, mais nous n'avons pas le temps de discuter éthique ou déontologie. Je préfère savoir cet homme hors d'état de nuire si cela peut me permettre de protéger l'enfant comme elle le mérite.

❝Je te suis❞
, j'affirme d'un hochement de tête quand Mia me désigne un chemin qui devra nous rapprocher de la route. J'avoue que les circonstances semblent m'avoir fait perdre tout sens de l'orientation, et j'apprécie que Mia ait gardé la tête suffisamment froide pour savoir très précisément quoi faire.

Alors que nous cheminons, je sens la petite sangloter entre mes bras, ballotée entre mes bras. Je songe à l'agneau que je gardais contre mes bras alors que j'étais à peine plus âgée qu'elle, l'innocence bercée contre ma poitrine. Sauf que cette fois-là, je n'étais pas parvenu à sauver l'innocent. Je refuse que ce cas de figure se reproduise.

❝Tu entends ?❞


Un bruit lointain, trop distant pour être identifié d'abord, mais qui se fait vite plus distinct. Des sirènes de police, non loin et qui se rapprochent. A entendre ce son caractéristique et familier, je me détends. Tout devrait bien aller.
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Mer 17 Nov 2021 - 22:34

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Tu réponds en grimaçant légèrement. Malgré ta nature solitaire, tu sais que dans ce genre de cas, il faut des renforts. Ne serait-ce que pour la gamine blessée et effrayée qui bloque ta partenaire en cas d’attaque. Tant pis, sans information et sans renfort, tu utilises tes propres méthodes qui t’ont déjà valu plusieurs remontrances de la part de tes supérieurs. Tu sais que l’éthique aurait voulu que tu lui lises ses droits et que le trimballe comme un boulet ou pire encore que tu te contentes de le menotter à un arbre mais c’était trop risqué. Encore plus si tu avais raison et que des complices étaient cachés. Là, il était clairement hors d’état de nuire mais aussi, sa blessure pourrait faire ralentir ses complices qui avec un peu de chance était ses amis et choisirait donc de s’assurer qu’il va bien plutôt que de courir derrière deux flics et une gamine. Qui ne tente rien n’a rien. Vous marchez avec beaucoup de prudence. Tu aimais la solitude de la forêt, tu aimais ce côté secret qu’elle inspirait mais tu ne t’y sentais pas du tout en confiance. Tu avais le sentiment que Clarice et toi veniez de foncer droit dans un piège qui était en train de se refermer lentement sur vous. C’était pour cela que tu avais ressenti le besoin de sortir d’ici, de t’éloigner de ses grands arbres où les cachettes étaient trop nombreuses pour que tu les repère toutes dans un temps raisonnable. Les larmes de l’enfant t’attendrissent mais tu préfères les ignorer. Tu te dois de rester concentrer, de ne pas te disperser face à cette situation qui aurait pu être la tienne. Si tu avais reçu l’entrainement de la ligue des assassins alors que tu n’étais qu’une enfant, ce n’était pas innocent même si personne ne semblait vouloir te dire clairement ce qui effrayait tes parents. Le peu de combat que tu avais vu te suffisait pour ne pas soulever plus de questions. Allez Mia, reconcentres-toi, ce n’est pas le moment de faiblir ! Tu secoues légèrement la tête pour revenir à la mission et t’éloigner de tes pensées. « Bravo pour la discrétion » Même si c’était rassurant de les entendre, elles étaient loin d’être discrète, c’était soit stupide, soit malin. Malin si il n’y avait qu’un flic qui arrivait en grand sauveur et que vous risquez d’être trois contre X. Ou stupide, de faire fuir des « voleurs » qui s’était auto pris au piège dans cette forêt et que vous n’auriez eu qu’à cueillir. Les bois s’agitent à ses sons, tu l’entends et Clarice aussi, tu en es certaine, la petite fille se blotti contre elle pour pleurer de plus belle. Alors naturellement, tu te rapproches d’elle, arme à la main, prête face à la moindre attaque.
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Ven 17 Déc 2021 - 13:02


❝Mia & Clarice❞ Suis ton instinct

Le temps me semble terriblement long, infiniment trop long, en réalité. Chaque pas que je fais est compliqué par la présence de l'enfant entre mes bras. L'innocence à portée de bras, lourde, si lourde, qui me fatigue à chaque pas, jusqu'à ce que je ne sois pas capable d'en faire un de plus. C'est un sentiment qui est loin de m'être étranger, il me rappelle à des émotions lointaine. Tenter de sauver l'agneau à tout prix pour finalement ne pas y parvenir. Si cette fois, je devais ne pas parvenir à sauver cette petite, je sais d'avance que je me le reprocherai éternellement.

Je serai incapable de vivre avec un tel fardeau. Ce serait, bien évidemment, trop pénible à vivre pour moi. Beaucoup trop pénible pour que je daigne y consentir. Alors, j'avance, pas à pas, sans trop voir ce qui se passe autour de nous. Je compte sur Mia pour m'aider et m'éclairer. J'ai de la chance de ne pas être seule dans cette opération. Encore qu'à deux, nous ne sommes pas capables de grand-chose. Il nous faut espérer l'arrivée rapide du renfort pour être tirées d'affaires.

Finalement les sirènes de police, lointaines mais bien audibles, se font entendre. Nous sommes proches, il ne faut pas faiblir. Les sanglots de la petite entre mes bras me serrent le cœur mais me convainquent par la même occasion de ne surtout rien lâcher. Je le dois, c'est l'évidence même, à cet enfant et à l'enfant que j'ai été. Nous nous rapprochons de la route quand le bruit caractéristique d'un coup de feu nous fait nous arrêter net. Puis un deuxième qui vient arracher l'écorce de l'arbre à côté de moi.

❝A couvert !❞ dis-je à voix haute avant de me pencher au sol, ventre à terre, afin d'éviter de nouvelles balles. La petite plonge avec moi dans un gémissement de douleur et de peur. J'ai sans doute été un peu brusque avec elle et appuyé sur sa blessure. Mais je n'avais pas le choix.

Des échos de voix se font alors entendre. Ceux de nos assaillants, mais pas seulement : ceux de nos renforts également, qui viennent à notre rescousse. Tirs croisés, nous nous retrouvons au beau milieu de cette rixe... Si ce n'est rester campés sur nos positions et espérer que nos collègues prennent efficacement le relai, je vois difficilement ce que nous pourrions être en mesure de faire plus exactement.
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Mer 5 Jan 2022 - 19:02

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Tu n’aimes pas cette situation, tu n’aimes pas te sentir prisonnière d’une forêt. Tu as grandi dans un chalet dominé par des bois alors tu sais. Tu sais comme il est simple de s’y cacher, simple de passer inaperçu en ayant une vision transparente de la situation. Tu as le sentiment qu’on te regarde, le sentiment qu’on t’observe et tu n’aimes pas cela. Tu n’aimes pas te sentir faible. Et comment ne pas l’être dans une forêt aussi mystérieuse que celle-ci, accompagné d’une femme qui porte un enfant dans ses bras et donc incapable de vraiment se défendre en cas d’attaques. « Tu veux que je prenne le relai ? » Est-ce que tu en a vraiment envie ? La réponse est non, tu n’aimes pas te sentir dans l’incapacité de te défendre et même si ton instinct te dit que tu peux faire confiance à Clarisse, tu as toujours cette méfiance. Pas contre elle spécialement, tu te méfies de tout le monde, tout le temps, c’est dans ta nature et cela bien avant que tu atterrisses dans cette ville. Mais tu sais que travailler en équipe était important et tu voyais bien que la situation devenait délicate pour ta coéquipière. L’enfant doit peser dans les cinquante kilos, ce n’est pas un gros gabarit pour un enfant de cet âge. Mais quand il faut la porter à bout de bras et l’écouter gindre et la voir s’agité par le mélange de peur et de douleur, la mission se complique naturellement.

Travers er la forêt pour rejoindre la route au plus vite était selon toi, la meilleure chose à faire. Et alors que vous avanciez, les sirènes commençaient à se faire entendre. Et tu mentirais en disant que tu ne ressentais pas un soulagement. Soulagement de courte durée, brisé par un bruit que vous connaissez trop bien. Un coup de feu, puis deux. Les sirènes n’ont effrayés personne mais l’arrivée des renforts les pousses à agir rapidement. D’instinct, tu te t’accroupi et tu observes, en hauteur, l’arme prête à tirer. Chose que tu fais rapidement, l’ouïe fine, tu sais identifier les sons, identifier leurs provenances. Tu jettes un coup d’œil à Clarisse, croisant le regard de l’enfant blessée. Voyant une peur que tu n’as jamais osé afficher même si elle était bien présente.

Est-ce que c’était de la folie ? Oui. Est-ce que ça valait le coup ? Tu n’en savais rien mais la vérité c’était que tu n’y avais pas pensé une seule seconde. Il fallait que tu protèges cette gamine et pour cela, tu devais attirer l’attention des tireurs, faire de toi une cible plus facile qu’une femme au sol avec un enfant était difficile mais faire de toi un trophée plus attrayant, cela par contre, c’était dans tes cordes. Tu savais que ce n’était qu’une question de temps, que tu devais juste les occuper le temps que les autres arrivent alors tu entres dans les hostilités, éloignant lentement le champ de bataille de Clarisse, allant vers eux plutôt que t’attendre l’inverse. Tendant de donner le change en attendant les secours. Espérant que l’autre flic et l’enfant s’en sorte indemne, ce qui évidemment n’était pas ton cas puisqu’une balle te frôles le bras, sa chaleur atteint ta peau mais tu résistes. Tu es soldat Mia, c’est sur le champ de bataille que tu dois faire tes preuves.
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Lun 14 Fév 2022 - 13:53


❝Mia & Clarice❞ Suis ton instinct

A Quantico, on vous apprend à prendre des décisions fermes et immédiates, dans des situations d'urgence, et qui pardonnent rarement. Il faut savoir en prendre son parti, privilégier l'efficacité à quoi que ce soit d'autre, et dans le meilleur des cas, cela peut s'avérer bel et bien payant : dans le meilleur des cas, mais pas toujours. A Quantico, on vous apprend également la patience, à ne pas vous laisser surprendre ou distraire selon les circonstances, à accepter que parfois, la meilleure parade n'est pas l'attaque directe ou même sournoise mais l'attente, le souffle court, dans l'espoir que l'on vous laisse la vie sauve.

S'il n'était question en priorité d'aider et protéger l'enfant que je garde entre mes bras, sans doute que je me jetterai dans la mêlée, m'engagerais plus frontalement dans le conflit, car j'estimerais que c'est de cette façon que je serais en mesure de jouer pleinement, dignement ma part. Mais le sort de l'enfant importe plus que le reste. Tout le reste se brouille et ne demeure que la priorité absolue : je dois le protéger à tout prix, c'est tout ce que je sais, c'est tout ce que je garde à l'esprit. Le reste a bien moins d'importance en comparaison de cette absolue et entière nécessité. Alors tout en couvrant les oreilles de la gamine pour la préserver du tumulte, je patiente, jusqu'au moment de voir ma collègue, elle, se jeter dans le feu de l'action.

❝Mia !❞

J'essaie de la dissuader, de la retenir, mais dans le fond, je sais bien qu'elle a raison, qu'elle a complètement raison : elle distrait l'attention de nos assaillants, elle nous offre une occasion de fuir, une échappatoire, nous devons saisir cette opportunité. Je n'aime pas l'idée de la laisser seule face au danger, mais je priorise. C'est d'abord la vie de l'enfant, ensuite les nôtres. Alors je me redresse, fermement décidée à ne pas manquer notre chance et je cours, je cours à toutes jambes, pour nous rapprocher de la route aussi vite que mes jambes et le poids de l'enfant ne le permettent.

Nous atteignons alors enfin la route, et notre salvation, car un policier nous prend immédiatement en charge et nous invite à monter dans son véhicule. De mon côté, mon regard se tourne avec appréhension en direction de la forêt. J'ignore ce qui est arrivé à Mia, je ne saurais dire si elle va bien ou non. J'appréhende de découvrir ce qui a bien pu lui arriver. Mais au moins, je sais que l'enfant va s'en sortir, j'ai réussi ma mission la plus absolue, et c'est déjà un soulagement.
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Jeu 3 Mar 2022 - 21:22

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La ligue des assassins, c’est un nom qui fait peur, un nom qui effraie et à juste titre. Elle y entraine des soldats, des hommes de mains que la vie a amochées. Des gens qui n’ont plus rien à perdre. Tu as eu cette enseignement parce que ta mère avait peur, peur de ce que la vie pourrait te faire mais en réalité, tu n’as que très peu de chose en commun avec la ligue. Tu n’as que Nessa qui t’a formé avec leurs techniques, qui t’a appris à canaliser ton énergie, à calmer ton instinct pour que ta tete est le temps de te guider. Ce n’est pas toujours une réussite, tu es impulsive Mia mais tu as tout de même retenu une grande partie de tes leçons. Observer, comprendre, piéger, tu es un soldat. Tu ne dois pas laisser tes émotions prendre le dessus, tu connais les risques de cela mais c’est plus fort que toi. Ton regard croise l’enfant qui se blottit en fermant les yeux et tu sais qu’il n’y a pas beaucoup d’alternative, tu sais que seule, ça n’ira pas donc tu dois gagner du temps en attendant les secours. Jouer avec la faiblesse des hommes : la fierté. Espéré que la provocation sera plus attirant que la facilité, paraitre plus faible que tu ne l’es en réalité. Un hochement de tête rapide pour faire comprendre à Clarisse tes intentions et tu passes à l’action. Ton prénom, tu l’entends et il ne te ralentit pas. Tu es persuadé qu’elle aurait fait la même chose, sans trop savoir pourquoi, elle est la première partenaire que tu as l’impression de comprendre –et inversement-.

La chaleur de la blessure te ralentit à peine. Certains diront que c’est parce que tu es folle, toi, tu mets cela sur le dos de l’instinct de survie. Si tu faiblis, ils ne te rateront pas et tu le sais alors tu dois tenir. Les tenir à distance de cette gamine dont le regard effrayée te semble si familier. Cette gamine que tu imagines en larmes, traumatisée et que tu ne peux pas abandonner, même si pour cela tu dois jouer avec le protocole. Parce que tu le connais le protocole, on te le reproche souvent : ne pas agir en solo. Tu sais qu’on va te reprocher ce choix mais tu as cru voir en Clarisse une droiture flexible quand la vie est en jeu. Les coups de feu fusent et tu regrettes de ne pas avoir ton arc ou ton arbalète avec qui tu es étrangement plus à l’aise que ton arme. Durant quelques instants, tu ne penses pas à Clarisse ou à l’enfant, tu laisses le combat prendre le dessus et quand tu accordes un regard vers leur position, c’est avec plaisir que tu constates qu’elles n’y sont plus. Mission réussi. A ton tour de te retirer avant que ta blessure ne s’aggrave et que la perte de sang devienne trop importante. Tu cris, comme si le bruit des secours étaient en train de se rapprocher, tu cris leur position tout en reculant, te rapprochant assez de la sortie pour un sprint final.

Une fois sortie de la forêt, tu vois les renforts et tu les rejoins naturellement. « Comment elle va ? » Oui, parce que malgré toute cette aventure, c’est tout ce qui compte pour toi.
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Mar 15 Mar 2022 - 13:32


❝Mia & Clarice❞ Suis ton instinct

J'ai quelques difficultés à laisser cette petite et à l'autoriser à être prise en charge, même si c'est ce qu'il y a de mieux pour elle, comme si, en l'éloignant de mes bras, je la précipitais de nouveau face au danger. Mais je sais que cette peur-ci est complètement irrationnelle, comme bon nombre, en réalité, de ces angoisses desquelles j'ai bien du mal à me défaire en dépit de ma meilleure volonté. Nous sommes en sécurité. Elle est en sécurité. C'est à moi, à présent, de prendre conscience du fait que le pire est derrière. Temporairement.

Je sais aussi, malheureusement, qu'un mal en remplace toujours un autre, et que c'est une vérité qui semble absolument inaltérable. Mais le mal auquel je peux et sais faire face, c'est une chose... c'est autre chose quand c'est une enfant innocente qui est exposée, et quand c'est le cas, je ne suis pas capable d'y réagir de la même manière. J'avais vu dans ses yeux baignés de larme ce quelque chose de l'enfant que j'étais, qui cherchais désespérément à fuir, et à sauver l'agneau. Quand Mia arrive à son tour, je dois dire être soulagée de la voir en un seul morceau, même si, ne nous leurrons pas, elle est, malgré tout, en très piteux état.

❝Elle va bien... Elle est encore sous le choc, mais elle est en sécurité, et elle va s'en sortir❞, je réponds doucement à mon interlocutrice, bien consciente de son inquiétude, et tout à fait capable de la comprendre. Car moi-même, elle ne m'a pas encore désertée. ❝Et toi, ça va aller ?❞

J'ai envie de lui demander comment les choses se sont passées pour elle, mais je décide de garder mes questions pour moi malgré tout, parce que, pour le moment, ce qui est urgent, c'est qu'elle se tire elle aussi indemne de toute cette situation. On peut le dire sans crainte d'exagérer quoi que ce soit : c'est la pure et stricte vérité, nous l'avons échappée belle, mais ça ne veut certainement pas dire que nous devons nous reposer sur nos lauriers. Parfois, le calme advient après la tempête.

Ceci dit, l'enfant est en sécurité, et Mia devrait très rapidement être prise en charge, alors le reste, en comparaison, n'a pas grande importance. En espérant que nous avons vraiment empêché nos ennemis de nuire une bonne fois pour toutes.
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Ven 18 Mar 2022 - 21:57

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Tu ne sais pas trop quoi penser de l’aventure que tu viens de vivre. D’un côté, tu sais que tu as fait ce que tu devais faire pour sauver cette gamine mais de l’autre, tu sais que ton comportement ne plaira pas à tes supérieurs. Et pire encore, qu’il pourrait t’apporter des ennuis. Tu le sais, au fond de toi tu l’as su au moment même où tu as décidé de la jouer solo et au fond de toi, tu t’en fiche. La gamine va bien et c’est tout ce qui t’importe. Evidemment, tu vas tenter d’en savoir plus sur ce que va dire l’autre flic. Tu sais que ses mots vont avoir un rôle dans tes accusations. Mais elle semble bien plus droite que toi, bien moins enclin à mentir à ses supérieurs que toi. Tu es irrationnelle, Mia. Quand tu vois un enfant en difficulté, quand on te remets sans le vouloir proche d’une personne sans défense, ton cœur prend le dessus sur ta tête et tu te moques des conséquences que cela implique.

A ton arrivée près du poste de secours, tu sais que tout est fini. Tu devines que vos asseyant ont pris la fuite et en même temps, tu as le sentiment étrange qu’ils vous traquent encore. Qu’ils sont là, cachés dans la forêt, qu’ils vous observent et tu les regarde du regard avant de la voir. Clarisse. Ca te ramène à la réalité. Le plus important, c’est l’enfant alors tu demandes de ses nouvelles. Tu l’as cherche du regard comme si aucun mot d’adulte ne serait la vérité. « Oui, ce n’est rien. On peut aller la voir ? » Tu sembles froide en apparence et tu le sais. Tu es loin d’avoir la moindre fibre maternelle mais tu as besoin de la voir. Tu en oubliais presque ta blessure qui pourtant de chatouille de plus en plus et te voles une grimace ou deux quand tu tentes de bouger ton bras. Tu le places malgré tout contre toi, immobile et tu marches en direction de l’ambulance avec l’enfant où l’un des occupants te dit qu’elle va bien si ce n’est une petite blessure à la cheville, qu’elle est juste sous le choc. Mais cela, tu le sais. Parce que l’air de rien, vous l’êtes toutes les trois et sur ce parking, vous êtes les seules à le savoir.
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Lun 21 Mar 2022 - 13:50


❝Mia & Clarice❞ Suis ton instinct

Je ne sais pas être totalement convaincue des paroles de mon interlocutrice quand cette dernière m’affirme que ce n’est rien. Certes, elle tient debout, elle n’a pas l’air en danger imminent, ça ne veut pas dire qu’elle ne doit pas être prise en charge au plus vite pour s’assurer que justement, ce qui n’a l’air de rien pour l’instant ne soit pas plus grave peut-être. Cela dit, je ne me vois pas la contredire, je n’ai pas à lui dire ce qu’elle a à faire dans tous les cas, et je devine qu’elle n’est pas de ces personnes que l’on peut convaincre ou avec qui il est possible d’argumenter quand elle a quelque chose derrière la tête.

Je ne prends pas ombrage du ton direct qu’elle emploie, parce que je pense deviner ce qu’il sous-tend. Je ne le prends pas pour de la froideur ou encore moins comme quelque chose de négatif et qui me serait adressé directement. Je pense deviner ce qui se dissimule derrière ces paroles, et ce n’est ni plus ni moins qu’une inquiétude toute simple et honnête adressée à cette enfant qu’elle s’est battue pour sauver et dont elle veut à présent s’assurer qu’elle va bien, et par conséquent, c’est finalement tout à son honneur : elle veut s’assurer le bien-être de cette enfant, et je pense que de telles inquiétudes et de telles considérations ne peuvent dissimuler qu’un grand cœur et des intentions, au fond, très pures.

❝Elle est là-bas, ils prennent soin d’elle❞,
dis-je en désignant l’ambulance.

Je m’épargne de lui dire que ce ne sera pas du luxe qu’ils prennent soin d’elle également, elle n’a pas du tout besoin de moi pour le savoir. Et ils le lui diront sur place. Je décide de l’accompagner au moment où elle se rend vers l’ambulance, moi aussi j’ai besoin de la voir, et ainsi, je peux m’assurer que Mia ne s’écroule pas en chemin, même si je ne lui propose pas de l’aide pour marcher… j’ai l’intuition qu’elle aurait sans doute refusé si je l’avais décidé. Sous le choc, que disent les ambulanciers… vous êtes bien placées pour le savoir, oui… on peut avoir vécu des événements terribles mais être toujours sonnées, pas complètement préparées quand de tels événements se produisent.

❝Vous avez des enfants ?❞
je me hasarde doucement quand je me retrouve de nouveau seule avec Mia.

Ce n’est qu’une supposition, rien ne me garantis que ce soit le cas… Mais je devine chez elle quelque chose qui se rapproche de l’instinct maternel, si un tel instinct existe.

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Jeu 31 Mar 2022 - 22:02

Suis ton instinct
@Clarice Starling  I love you



La douleur fait partie du combat, c’est à toi de décider si tu l’as laisses t’affaiblir ou pas. C’était l’une des phrases que te répétais Nyssa. Une des phrases qui se baladent ton esprit à chaque blessure. La douleur est superficielle et si tu te comportes comme un animal blessé, tu es déjà morte. Alors que tu rentres dans un combat, ce n’est plus une femme qui agit, c’est une guerrière. Une chasseuse et c’était ce que tu avais été dans cette forêt. Certains appellent cela de la folie, d’autres disent que c’est ton côté sombre qui s’éveille, toi, tu t’en fiches, toi, tu dois survivre. Et même avec un combat terminé, tu ne te sens pas en sécurité à l’abord de cette forêt. Tu sais qu’ils ont pu fuir comme des lapins autant qu’être restés là, caché dans les branches à vous observer et une part de toi est encore dans l’adrénaline du combat. Une part de toi est prête à ressortir son arme et tirer. Le ton que tu emploies n’est pas le plus sympathique et tu ne pourrais pas dire c’est volontaire ou pas. Tu n’es pas connu comme étant la flic qui parle de son week-end autour de la machine à café, tu es une solitaire et depuis que tu es en ville, c’est encore plus vrai. Tu avais beau avoir retrouvé des alliés de ton père, tu te sentais seule. William te manque, tout comme tes parents que tu avais cru pouvoir retrouver au départ. Et ton équipe, tes amis Zoe, Roy et les canaries. Ouais, en réalité, tu n’avais plus grand-chose d’une solitaire dans les années 2050. Ici c’était différent. Tu balayes le passé de ton esprit, tu dois te concentrer totalement sur le présent, tu dois être ici, prête à sortir ton arme si besoin. Prête à le cacher face à la petite fille dont on panse les blessures, mais seulement les blessures visibles. L’épisode de la forêt était traumatisant pour une enfant mais il y avait avant. Il y avait le kidnapping et les heures écoulés entre sa disparition et vos retrouvailles. Qu’est-ce qu’elle avait vécu ? Qu’est-ce qu’il lui voulait ?

« Non. » Tu n’avais pas la fibre maternelle, c’était une certitude et pour le bien de ce monde, il valait peut-être mieux arrêter la lignée des Queen. Tous têtus, tous solidaire, à se demander comme ils avaient pu finir parents, enfin ton père. Quoiqu’il te semble que tu étais le fruit d’un accident au départ, mais bref, ce n’est pas le sujet. « Mais l’enfance n’est parfois pas aussi tendre qu’elle devrait l’être. Ce qu’elle vient de vivre en est la preuve. » On était loin d’un monde rose, plein de pailleté et de licornes. « Et vous ? Vous saviez exactement quoi faire pour la rassurer. » Tu l’avais remarqué, elle avait les mots, les gestes tendres et protecteur d’une maman mais aussi la détermination d’une femme qui se bat sans penser aux conséquences. Ou pas tout le temps en tout cas.
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Mer 6 Avr 2022 - 13:45


❝Mia & Clarice❞ Suis ton instinct

Je me rends compte, en entendant la réponse de Mia, que sur ce point du moins, nous nous ressemblons sans doute plus que je ne le présumais. Si nous avons mis tant de coeur et de soin à protéger cette enfant, ce n'est pas parce que nous étions mues par cet instinct maternel dont seraient dotées toutes les femmes, et qui à mes yeux tient davantage du mythe que de tout autre chose, mais parce que nous avons été cette enfant, chacune à notre manière.

Bien sûr, je ne vais pas m'amuser à présumer de ce qu'a été le passé et l'enfance de mon interlocutrice, j'estime que ce serait totalement déplacé de ma part, et je n'en ferais définitivement rien, mais il y a des paroles qui ne trompent pas. Quand elle affirme que l'enfance n'est pas toujours aussi tendre qu'elle devrait l'être et que nous en avons eu la preuve, je sens qu'elle parle d'expérience, et une expérience que je partage. Je n'ai de mon enfance qu'un souvenir profondément marqué de plaies qui n'ont jamais complètement suturées. L'absence de ma mère, la perte de mon père, le pensionnat, le cri des agneaux... rien de tout ceci ne devrait être vécu par une fillette de l'âge que j'avais alors, mais l'on ne décide pas de ce genre de choses.

Je fais non de la tête avec un fin sourire quand Mia me retourne sa question. Je n'ai pas toujours le sentiment de savoir m'y prendre avec les enfants. Peut-être que j'ai eu de bons instincts avec cette gamine, mais je ne me verrais définitivement pas en avoir moi-même. Peut-être que cette pensée m'a effleurée à une époque, je crois bien qu'adolescente, je m'imaginais avec un mari, des enfants, un chien et une joli maison à cloture blanche. Mais le temps à passé, et irrémédiablement, j'ai changé. Et je pense que ça a été pour le meilleur, au final.

❝Oh non, je serais une très mauvaise mère❞,
fais-je avec un fin sourire.

Et je le pense. Constamment concentrée sur mon travail, incapable de gérer mon stress, mes angoisses et mes névroses. Non, vraiment, je serais une terrible mère. Et puis, je ne voudrais pas offrir à un enfant le peu d'avenir que j'entrevois dans ce monde. Sans compter que travailler pour les forces de l'ordre et avoir un enfant me paraît incompatible par bien des aspects. Mon père est mort en service quand j'étais gosse, et je ne m'en suis jamais complètement remise. C'est une chose que je n'oublie pas.

❝On a souvent tendance à projeter notre propre enfance dans les gamins qu'on croise, pas vrai ?❞


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Sam 9 Avr 2022 - 21:40

Suis ton instinct
@Clarice Starling  I love you



Tu ne sais pas grand-chose sur l’instinct maternel. Ce qu’on voit dans les films étaient loin de ta réalité même si tu y retrouvais un amour inconditionnel de la part de ta mère. Tu as eu une enfance compliqué Mia, même si tu avais William et ta mère, tu avais aussi cette peur de l’ennemi. Un ennemi plus grand que vous, un ennemi qui t’avait déjà voler ton père et traumatisait ta mère. Un ennemi qui justifiait qu’une enfant de 8 ans se battait contre Ra’s plutôt que contre un autre enfant dans la cours de récréation. Tu n’as jamais été à l’école comme tout le monde, l’école c’était maman, c’était William. Ca te convenait même si aujourd’hui cela se ressent dans tes relations. Tu te méfies, toujours un peu trop des autres. Mais Clarisse, elle a un truc. Tu ressens en elle, une chose que les autres flics n’ont pas. Peut-être un passé pas si différent du tien, un passé qui vous rapproche malgré vous dans le présent. « En tout cas, tu as été parfaite avec elle. » Cela méritait d’être souligné, elle n’avait pas hésité à mettre sa vie en jeu pour cette enfant et si on peut attribuer cela au complexe du héros, rien ne l’obligeait à avoir des mots rassurants pour elle. A la serrer fort quand il le fallait ou à cacher son regard sur les choses effrayantes. Toutes ses choses étaient plus profonde, plus personnel. « Peut-être bien. Une chose est sûre on veut les préserver de nos souffrances. Préserver leur innocence. » Tu regardes l’enfant, tu ne peux pas la quitter du regard, comme si le danger était encore là. Et c’était le cas, tu le savais. Tout cela n’était pas le fruit du hasard. Si c’était cette enfant qui avait été choisie et pas une autre, c’est pour des raisons bien précises et souvent, c’est pour atteindre quelqu’un de bien moins innocent. Quelqu’un capable du pire comme du meilleur par amour pour un enfant : un parent. Sans trop savoir pourquoi tu t’approches de Clarisse comme pour entrer en confidences pour te rassurer que ton instinct ne devient pas fou. « On sait quoi, sur ses parents ? » Oui, ta mission de flic était probablement terminé avec ce sauvetage mais tu savais que malgré la victoire, ce n’était qu’une bataille. Une question de temps avant que le nom de cette famille ne revienne se faire entendre au poste.
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