▿ Autre(s) compte(s) : Juvia Lockser & Nick Scratch & Perséphone Rosi & Charlie Morningstar & Millie Knolastname & Eve Smith & Isabel S. Conklin
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Dim 8 Sep 2024 - 16:58
Angels doesn't make mistake
M'enfermer, m'empêcher de sortir pour aller travailler, franchement quelle idée! Rester une journée alité avait été terriblement frustrant et je n'avais pas vraiment envie de revivre cette satané expérience. Dès que je fus remise sur pied, toute cette frustration se mélangea savamment avec ma colère et dès que mon regard se posa sur Jerry, avec ses doigts plein de graisse alimentaire, son café apporté nonchalamment à ses lèvres je ne pu me retenir de l'attraper par le col pour le soulever légèrement. J'étais peut-être -légèrement- plus petite que lui et surtout bien plus légère, ça ne m'empêcha pas de le soulever de sa chaise, le tenant bras tendus. Ils étaient de retour. Son séjour à l'hôpital avait été bien trop court à mon goût. Je ne pouvais que remarquer ce beau cadeau d'anniversaire que m'avait fait Adam, maintenant c'était à mon tour de m'en débarrasser. J'étais folle de rage et bien trop aveuglé pour comprendre que j'étais en train de faire une grave erreur. Autour de nous, les autres s'étaient agglutinés, regardant avec leur regard de merlan fris la scène, comme si c'était la seule chose intéressantes qu'ils euent l'occasion de voir de toute leur misérable vie. J'aurais pu lui broyer la gorge, le priver d'oxygène et le laisser au sol, gisant lourdement sur le parquet du poste. Pourtant, alors qu'il me regardait avec ses grands yeux en me demandant ce que j'étais en train de faire, je compris que je ne devais pas le tuer. Il mourrait probablement d'un cancer ou de son diabète d'ici quelques années. Je le laissais retomber sur sa chaise, faisant grincer les ressorts qui tenaient encore par l'opération du Saint Esprit.
- Cherub, suis moi.
Et c'est ainsi, dénoncé par l'un de mes supérieurs que j'attendais sur une des chaises en plastique inconfortables. Sérieusement cette journée été merdique. l'autre connard était de retour et on me punirait sûrement de m'en être prise à lui. Un spasme de responsabilité s'empara à nouveau de moi. Je n'étais pas celle qui était supposée agir à cause d'un manque de contrôle de ses émotions. Enfin, généralement je savais les tempérer et ne perdais le contrôle que lorsque c'était nécessaire... Cet endroit m'avait bien trop changée, je n'aimais pas ça du tout. Bien trop de pertes de contrôle, de sensibilité, d'attachement. Je bouillonnais sur place, sous le regard de Du Con qui me fixait pour être sûre que je ne parte pas égorger qui que ce soit d'autres. Comme s'ils ne méritaient pas tous que je les étripe. Finalement, l'inspecteur principal arriva et Du Con me fit entrer dans le bureau et me força à m'assoir. Je retiens un grognement, cherchant à ne pas aggraver mon cas. Nous avions vraiment besoin de ce travail, c'était grâce à lui que nous avions un endroit où vivre. Je serrais les dents, mais qu'est-ce qui m'avait pris sérieux ?
- Inspecteur Iruka, je voudrais changer de partenaire. Personne ne veut travailler avec Jerry et ce n'est pas pour rien. Il est tellement incompétent qu'il en devient un danger.
Il s’était passé cinq ans depuis qu’il était dans ce monde et il était retombé tout en bas de l’échelle. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il avait bien progresser, même si ce n’était certainement pas au niveau de ce qu’il avait fait en deux ans dans son monde. Mais les règles de celui-ci étaient plus complexe et certaines lui semblaient un peu… inutile. Enfin, tant que cela ne heurtait pas son sens de la justice, il n’allait pas s’en plaindre. Quoi qu’il en soit, il avait été amené à faire quelques petites choses en dehors du bureau et à peine revint il qu’on lui parla d’un incident qu’il y avait eut lieu durant son absence. Sa tasse en main, Koby avait froncé un sourcil. Il dit qu’il allait s’en occuper. Il s’installa à son bureau et posa son thé de coté. Le boire froid ne le dérangeait pas tant que ça, même si il se demandait si il n’allait pas investir dans une bouilloire électrique pour son bureau, lui qui n’aimait pas le café.
L’agent Cherub était entrée dans son bureau, comme il l’avait demandé et il fallu pas beaucoup plus de temps pour que le-dit agent ne commence à justifier son acte en lui demandant de changer de partenaire, s’insurgeant que personne ne voulait travailler avec Jerry, probablement l’autre agent concerné par l’incident. Elle lui avait aussi dit que c’était un danger. Un instant, les souvenirs de ses débuts difficiles avec Hermep lui étaient revenu à l’esprit… Il avait manquer de lui tirer une balle dans la tête lors de leur rencontre. Le jeune Inspecteur Principal se pinça l’arrête du nez, reportant ensuite son regard sur la subalterne.
« J’entends votre demande Inspecteur Cherub et votre petite prestation, je crois que c’est même le meilleur choix à faire, cependant... »
Il n’était pas sanctionner, mais si il ne faisait rien dans l’état actuel des choses, ce serait comme inviter à ce que cela se reproduise et… il aimait autant qu’il n’y ait pas de guerre intestine dans le commissariat. Il chercha ses mots, visiblement pas des plus à l’aise. Il repris donc la parole :
« Cependant, ne pas s’entendre avec un collègue ne signifie pas qu’il faille s’en prendre physiquement à lui. Il y a des règles et tout le monde doit les respecter. »
Hum… Oui, bon, tu parle d’un sermons, elle devait bien le savoir tout ça. Comment s’assurer qu’il n’y ait pas de souci même en la changeant de partenaire. Après tout, ce qui lui avait été relater restait relativement impressionnant. Pour les gens qui n’appartenait pas à son monde en tout cas. En attendant, pour être le plus juste possible, il réservait sa sanction à plus tard. Il attrapa ses lunettes et les plaça maintenant sur le bout de son nez avant de demander à la femme de l’autre coté du bureau.
« Bien… Si nous commencions… par la base, que reprocher vous à Jerry ? En donnant plus de cet incompétence que vous évoquez ? »
Ah non ! Il n’allait pas commencer à trébucher sur ses paroles. Quand il s’agissait de discussion privé c’était une chose. Mais face à ses subalterne il ne le pouvait pas…. Et il ne s’était toujours pas habituer à eux en cinq ans…. Bon sang ce qu’Hermep et Hibari pouvaient lui manquer ! Se concentrer sur le présent, ne pas se laisser atteindre. Il chassa ses pensées sur son passé dans la Marine et se concentra plutôt sur ce que la femme en face de lui allait pouvoir lui rapporter comme plainte. Après tout, si tout le monde se plaignait de cet agent, c’était peut-être parce qu’il avait besoin d’être… envoyer en formation ? Remis à niveau ? Bref, de combler certaines des lacunes qu’il semblait avoir en tout cas. Enfin, il fallait probablement encore qu’il le veille, sinon… Et bien, sinon il faudrait probablement trouver une solution pour qu’il ne soit plus un poids pour ses collègues. Enfin, pour le moment, il écoutait et réservait son jugement pour lui aussi.
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Mar 19 Nov 2024 - 15:42
Angels doesn't make mistake
C'était la première fois que je me retrouvais convoquée devant mon supérieur pour une erreur que j'aurais commise. C'était aussi la première fois que je ne considérais pas cette personne comme étant mon supérieur. J'aurais pu clamer haut et fort comme toutes ses ados rebelles que je n'avais ni Dieu, ni Maitre, mais c'était faux. J'étais toujours autant croyante c'était le seul aspect qui était réfutable. J'étais docile, j'étais consilience, je me pliais aux ordre, mais n'avait pas de maître à proprement parlé. J'étais quelque peu perturbée par cette convocation. J'avais... peur ? Comme si je pouvais perdre mon emploi pour quelque chose d'aussi mineur -quoi? Je ne l'avais pas tué alors que j'aurais pu !- comparé à tout ce que j'avais pu voir au sein de ce commissariat. Un soupire de soulagement m'échappa lorsque M. Iruka -à lire avec ironie bien sûr- me confirma que j'allais avoir un nouvel équipier. Pour autant, sans montrer l'insolence qui m'habitait intérieurement, toujours absolument neutre en apparence je répondis.
- Je vous remercie
Je n'aimais pas vraiment qu'il me parle des règles, qu'il utilise cet argument contre moi. J'avais toujours -ou presque- respecté la moindre règle, j'étais un modèle, un exemple et pourtant j'étais assise là, salie et jugée sur cette saloperie de chaise. Je ne montrais rien, encore et toujours. Pour ça, mes ongles rentraient doucement dans ma peau. Il fallait que je me contienne, que j'évite de retourner son bureau en lui hurlant qu'il ne valait pas mieux que les autres. Pourtant encore une fois, ce fut la lieutenante docile qui répondit.
- J'en ai conscience, cela ne se reproduira pas
J'espérais surtout ne pas avoir de nouveau affaire à Jerry. En presque un an à me le coltiner, j'avais déjà assez souffert. Si j'avais pu être moi-même et réellement montrer ce que je pensais, j'aurais ris. d'un rire amer et jaune. La question n'étais pas ce que j'avais à reprocher à Jerry, mais peut-être que faisait-il de bien ? Son existence même était une erreur. Pourtant, je pris le temps de réfléchir à ma réponse, ne pouvant pas balancer de but en blanc que sa simple présence me répugnait au plus haut point. Alors, restant assez évasive sur ce que je ressentais, je me mis à lister.
- Jerry n'est pas vraiment un accro de l'hygiène; il est partisan du moindre effort et fera tout pour rester planquer pour ne pas avoir à agir; il prend systématiquement un café dans lequel il met une épice qui sent fort et qui embaume l'habitacle du véhicule de fonction. Véhicule qui doit être plein de papier d'emballage de nourriture et dont le volant doit être collant d'un mélange de confiture à la fraise, de sucre, de miel et peut-être un peu de sirop d'érable; Il se débrouille toujours pour ne pas avoir à remplir le moindre rapport, prétextant qu'il doit aller tour à tour aux toilettes, chercher quelque chose -sans préciser quoi- ou alors qu'il doit partir tôt. Par incompétence, j'entends qu'il n'est pas capable d'effectué une seule tache qui lui est attribuée et que, dans la majorité du temps, c'est moi qui rempli ses taches pour ne pas que ce soit notre binôme qui en soit pénalisé. Je ne veux pas avoir à rester bloqué avec quelqu'un comme ça, forcée de m'occuper de retrouver un chat perdu ou alors faire traverser des enfants parce que son envie de se planquer ou bien même son manque d'ambition représentent un frein pour moi.