Experience The Past | Ft. Albert W. | TW DESC. TORTURE
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Sam 3 Aoû - 19:59
Experience the past See the future
Évidemment, Cal venait d'être frappé par un autre de ses fameux éclairs de génie qu'il venait à regretter. Et pourtant, le Jedi vivait depuis quelques moments dans cette ville insolite, et aurait cru qu'il avait pris ses marques depuis.
Vraisemblablement pas.
Occupé à fuir ses assaillants louches depuis un moment, prenant des tournants ici et là pour essayer de les semer, il avait abandonné tout prétexte de subtilité en voyant les gros muscles le suivre. Cal n'avait certes plus la Force (et par la Force, le vide lui rongeait l'estomac depuis son arrivée), mais il gardait une agilité cultivée d'année d'escalade et de fuite d'impériaux : Cal savait comment grimper aux immeubles et disparaitre à la vitesse d'un Loth-Cat. S'accrochant aux murs comme le véritable félin auquel il se comparait, il se hissait graces aux divers crevasses jusqu'au dessus, se balançant sur le toit d'un mouvement et continuant sa course.
Cal les avait remarqué il y avait quelques minutes, à le suivre discrètement du coin de l'oeil. Si ça n'avait pas été de sa vie passée à fuir toute une galaxie, il ne les aurait pas remarqué. Et qu'ils puissent rester aussi cachés? Ça l'avait mit à juste titre sur les nerfs : ce genre d'aise à fuir les regards était cultivé, et non accidentel.
Les hommes ne souhaitaient pas être vus.
Il avait pris des chemins insolites afin de tester sa théorie, et lorsqu'il avait continué de les apercevoir, et qui plus est en accélérant le pas, clairement conscient que leur proie était au courant de leur filature, il s'était mit à essayer de les semer. Une chose avait mené à une autre, et le voici qui était sur les toits à sauter d'immeuble en immeuble, cherchant des yeux une issue.
Apercevant un cul de sac plus loin, et jetant un regard vers le sol où les hommes s'étaient séparés afin de le retrouver, il botta une canne sur le toit afin d'attirer l'attention d'un seul afin de le leurrer vers le piège. Le seul moyen qu'il serait capable de se défendre serait un contre un. Sautant du haut de l'escalier de secours et atterrissant en roulant à terre (non sans grimacer sous la pression sur ses genoux sans la Force pour l'aider), Cal fit semblant de paniquer face au mur. L'assaillant, clairement gonflé par sa victoire assumée, jeta toutes précautions par la fenêtre et se mangea un coup de genoux dans le ventre comme récompense.
Dernière édition par Cal Kestis le Sam 3 Aoû - 21:58, édité 1 fois
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Sam 3 Aoû - 20:38
experience the past
Pity. But after all, just another expendable grunt.
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ft. Cal Kestis
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Lockwood Hill
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Nuit
Lentement mais sûrement, Albert se fait à la ville étrange dans laquelle il s'est réveillé. S'il n'a certes plus aucune trace du virus dans ses veines, ni aucun de ses pouvoirs, il lui reste son intellect et sa volonté de soumettre le monde à des mutations bien peu naturelles - mais n'est-ce pas là le principe de la sélection naturelle, tel que Darwin l'expliquait à son époque ? Wesker ne fait qu'accélérer l'inexorable...
Cela fait plus de cinq longues années qu'il se trouve là, et en cinq ans, il n'a toujours pu recréer Uroboros - ou un virus bien plus puissant que tous ceux que la Terre a pu connaître, dans son univers. Il faut dire qu'il ne possède plus aucune donnée, quelle qu'elles soient, ce qui ralentit considérablement la recherche. En revanche, ce qu'il possède ici... ce sont des informations et des sujets d'un autre type. Ici, certaines personnes ne sont pas humaines - pas au sens que l'on entend habituellement.
Et ça, c'est du pain béni pour Wesker et ses recherches.
Inexplicablement, toutes sortes de gens se retrouvent en ville. Des mortels, communs, aux dieux déchus de l'Olympe et autres domaines - tel que lui-même. Certains regagnent leurs pouvoirs, d'autres non, et c'est un mystère que nul n'est encore parvenu à résoudre. Mais ça a le mérite d'intéresser le scientifique, qui a eu vent de par l'un de ses nombreux informateurs qu'une énième personne vient de regagner une partie de ses facultés. Un mécanicien, du nom de Cal Kestis, qui ne devrait pas être très difficile à arrêter... vu que sa capacité concerne la psychométrie ; soit le fait de découvrir des informations sur quelqu'un à partir d'un objet lui ayant appartenu.
Si le pouvoir en lui-même ne l'intéresse guère, Wesker reste toutefois intrigué par tout le phénomène autour des dons, aussi recherche-t-il toute sorte de sujets sur lesquels mener diverses expériences ; qui sait, peut-être finira-t-il par découvrir quelque chose pouvant servir ses sombres desseins ?
Quoi qu'il en soit, il a donc envoyé quatre hommes de main lui rapporter ce fameux Kestis...
... ce qui n'est pas un franc exploit, au vu du temps qu'ils mettent à revenir. Lèvres pincées, Albert décide d'intervenir lorsqu'on lui annonce par radio que l'un d'entre eux a été mis à terre par leur cible.
Quelle bande d'incompétents !
Fort heureusement, il suivait l'intervention de près, et ne met ainsi pas longtemps à arriver sur les lieux du drame, passant par les toits pour moins se faire remarquer dans la nuit noire.
C'est là qu'il les voit - un homme à terre, et trois autres colosses tentant d'encercler le Jedi dans une impasse. Ce dernier ne se laisse cependant pas faire - il se bat bien, le petiot, bien mieux qu'il n'aurait pu le croire en le voyant. Mais Wesker, contrairement aux autres, ne l'aurait pas sous-estimé pour autant.
Alors, pendant qu'ils font diversion pour lui, sans se douter de sa présence, il analyse la situation. Puis finit par se glisser derrière le Jedi, passant par les issues de secours - n'ayant plus ses propres superpouvoirs, l'ex-mutant ne peut plus se contenter de sauter du toit comme il l'aurait fait auparavant.
Albert dégaine son arme de poing, et alors que Cal se tourne vers lui, l'assomme d'un coup de crosse bien placé. Comme quoi, ce n'était pas bien compliqué...
« Ramenez-le au laboratoire. » siffle-t-il entre ses dents à ses sbires encore debout. L'arme est rapidement de retour dans son holster, n'en ayant guère besoin pour menacer les hommes s'ils se montrent récalcitrants - ce qui n'est pas le cas. On ne dit pas non à Albert Wesker, et ça ils l'ont bien compris dès le début.
Dernière édition par Albert Wesker le Sam 3 Aoû - 22:54, édité 1 fois
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Sam 3 Aoû - 22:11
TW Descriptions Brèves de Torture!
Experience the past See the future
L'ancien Jedi eut a peine le temps de se retourner vers le nouveau bruit de pas qu'il fut frappé en plein fouet par quelque chose, le noir infini engloutissant sa vision.
Se réveiller attaché à des trucs figurait peut-être dans les pires cauchemars de Cal. Il avait beaucoup trop d'expérience négative à voir le monde sur un plan horizontal, à sentir ses bras et jambes attachés à une surface dur sous son corps, la douleur et les cris des victimes précédentes empestants l'engin de torture des hurlements de la Force et des souvenirs l'appelant de leur souffrance, comme s'ils savaient que Cal était la seule personne capable de leur donné raison et de les revivre, comme s'il était leur dernière chance d'exister et de ne pas
oublier
mourir
disparaitre
Électricité parcourant ses membres sous le regard blasé des Impériaux, n'attendant que le moment où il lâcherait, où il briserait. Les cris de mille et un peuple écrasé, étouffé, censuré pour leur existence. Les pleurs de jeunes Padawans jusqu'aux prières des maitres, tous tous tous dans sa tête et martelant son psyché de tout-
Tirant sur les sangles retenant ses membres à la table en un effort futile de se libérer, adressant des regards paniqués autours de lui, le roux cherchait une issue, un endroit, quelque chose. Il s'attendait à voir une forme et présence noir comme les ténèbres incarnés, un trou noir dans la Force, un monstre de colère et de douleur, s'approcher et l'engloutir entier, jusqu'à ce qu'il ne reste de lui qu'une coquille, qu'un vide, qu'un esclave-
Non.
Non. Il n'était plus là-bas, il n'était même plus dans son monde d'origine, l'absence de la Force une claque sur le visage suffisante pour le sortir de sa panique. Il ne pouvait pas relâcher sa panique dans l'étreinte de la Force, alors il se contenta de déglutir et de prier que la panique redescende avant la salive. Petite victoire de trouver ses gants encore présents sur ses doigtés, Cal ne manqua toutefois pas de recroquevillé ses poings afin de minimiser le contact physique avec la surface où il était attaché. Le psychométrique ne ressentait pas d'échos très puissant de la table, aussi lavée et stérilisée qu'elle avait été (et relativement nouvelle), mais il ne souhaitait pas tenter sa chance avec des possibles kidnappeurs.
Pity. But after all, just another expendable grunt.
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Nuit
Le trajet jusqu'à son laboratoire personnel, monté au fil des ans au sous-sol d'un vieux bâtiment délabré dont plus personne n'a l'utilité, se fait sans encombres. Le groupe de loubards suit Wesker de loin sans échanger un mot, passant par des petites ruelles sombres et isolées. Ralentis par le port de leur cible, ils n'arrivent à l'entrepôt qu'après leur patron, qui les attend les bras croisés avant de poser à leurs pieds la malette contenant le reste du paiement - une part moindre que ce qui avait été convenu, au vu de la tournure des événements.
Ils détalent sans demander leur reste, laissant le jeune Cal affalé sur le sol dur et froid. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que Wesker les fera tuer dans la nuit par une autre paire de sbires.
Pas de trace.
Portant le roux plutôt aisément dans ses bras - là où il se serait auparavant contenté de le jeter sur son épaule, mais sa force n'est plus la même désormais -, Wesker s'enfonce au coeur du bâtiment, sous la terre, et se retrouve rapidement sous la lumière des quelques néons grésillant éclairant un couloir sale. Celui-ci le mène dans une grande pièce bien mieux illuminée et propre, avec de grandes tables où s'amoncellent quelques instruments et machines de laboratoire. Non loin du centre se trouve une table d'examen munie de sangles en cuir épais, où Albert dépose son fardeau sans une once de bienveillance dans ses gestes.
Il prend soin de l'attacher solidement, au cas où Cal se réveillerait avant qu'il n'ait terminé, puis entreprend ce pour quoi il l'a kidnappé. Le scientifique commence par des examens sanguins, s'enterrant dans une routine à laquelle il s'était habitué voilà des années auparavant.
Assis sur un tabouret roulant, le scientifique est concentré sur un échantillon de sang qu'il examine au microscope lorsque son sujet d'expérience se réveille. Wesker entend le bruit du cuir se tendant et se pliant au gré de ses mouvements mais n'y prête tout d'abord aucune attention - il sait très bien que les attaches sont suffisamment solides pour retenir un jeune homme de la stature de Cal.
Quelques minutes passent avant qu'il ne daigne relever les yeux, griffonnant quelque chose sur une feuille déjà bien remplie. Puis, enfin, il se lève et s'approche du prisonnier, le toisant de toute sa hauteur.
« Tu peux te débattre autant que tu le veux, tu ne t'échapperas pas d'ici, et personne ne peut t'entendre crier, lui dit-il, un sourire narquois placardé sur le visage.
Il profite de sa proximité avec Cal pour récupérer d'autres échantillons de sang, resserrant brusquement la sangle maintenant son bras pour le plaquer contre la table et faciliter la chose, au cas où il chercherait à se débattre.
- Tu te demandes sans doute ce que tu fais là, lâche le blond tout en stérilisant de nouveau sa peau. Je ne te dirais rien. Cependant, si tu coopères, peut-être que tu pourras retourner à ta misérable petite vie d'avant comme si de rien n'était. »
L'aiguille perce de nouveau son épiderme, et le sang s'écoule dans les quelques fioles qu'Albert tient dans sa main.
Scrutant les murs du sous-sol où il était prisonnier, Cal testa de nouveau les sangles à ses bras lorsqu'il entendit le bruit de papier et de crayon se rencontrant. Tournant la tête du mieux qu'il le pouvait afin de jeter un regard vers l'homme, il aperçu sa tête blonde et sa grande stature, ainsi que son regard, froid et mort comme quelqu'un sans remord de ce qu'il était en train de faire. — Tu peux te débattre autant que tu le veux, tu ne t'échapperas pas d'ici, et personne ne peut t'entendre crier, Cal tira de nouveaux sur les sangles uniquement par dépit, grognant lorsque l'homme saisit son bras et le maintenu plaqué sur la chaise, frémissant sous les effets de sa peau nue contre une surface et du contact non consentant, Tu te demandes sans doute ce que tu fais là., le Jedi en question le foudroya du regard, autant pour garder son attention sur le maintenant que pour ignorer ce qu'il était en train de faire du mieux qu'il le pouvait, Je ne te dirais rien. Cependant, si tu coopères, peut-être que tu pourras retourner à ta misérable petite vie d'avant comme si de rien n'était. Puis l'aiguille perça son bras, sollicitant un réflexe de la part du roux, tressaillit contre la table. Fermant les yeux contre les souvenirs et murmures assaillant le psyché du jeune homme, il haleta, soudainement en manque d'oxygène, comme un naufragé emporté par les courants du passé. Éclat de conscience disparu rapidement des yeux verts du Jedi, orbites fixant le vide directement devant lui, sursautant par moment en observant des choses que seul lui pouvait voir.
Tant de morts, tant de souffrances dans ces gants. Dans ces mains. Tellement de hurlement humains, douloureux, puis monstrueux, contenus dans de si petit objets.
Cacophonie de souffrance dans les oreilles du jeune psychométrique, tellement fort, tellement tout, tout en même temps et frappant contre ses barrières mentales inexistantes.
Un filet de rouge s'écoula lentement de la narine du roux.
Pity. But after all, just another expendable grunt.
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ft. Cal Kestis
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Nuit
Cal a beau tirer sur les sangles, celles-ci sont bien attachées, et il ne peut se défaire de ses liens de cuir. Oh, il jette bien des regards noirs à Wesker, mais ce dernier n'en a que faire - ça l'amuse presque, même.
Il ne répond rien à sa longue tirade, mais que pourrait-il dire ? "Bouhouhou, laissez-moi partir, qu'est-ce que vous me faîtes ?" ? Bah, ce serait d'un ennui !
Puis soudain, quand l'aiguille touche puis perce sa peau, le jeune homme fait une crise, comme s'il ne pouvait plus respirer. Ca n'empêche pas Albert de récupérer le sang dont il a besoin avant de finalement lâcher son bras.
Intéressant, se contente de penser le scientifique à la vue de cette scène à laquelle il n'assiste pas vraiment - tout se passant dans l'esprit du psychomètre. Il se doute bien de quelque chose, vu le sang qui s'écoule de son nez et son semblant de perte de conscience - serait-ce la manifestation de son pouvoir de psychométrie ? Aux dernières nouvelles, Cal n'est pas malade, et une prise de sang ne provoque pas tous ces symptômes.
Alors Albert attend quelques instants qu'il reprenne ses esprits. Il ferait bien des analyses de son cerveau, au passage, tiens...
« Qu'est-ce que tu as vu ? » lance-t-il dès qu'il semble avoir repris connaissance. Il décide de tester sa première théorie en posant la question directement, sur ce même ton froid utilisé plus tôt. Un ton qui ne laisse pas place au refus - Cal lui répondra, de gré ou de force.