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Paint it black || ft. Morticia Addams

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Gregory House

Gregory House

Paint it black || ft. Morticia Addams 5tga
▿ Ton univers : Dr House
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Lun 15 Juil - 14:20




Paint it black

@Gregory House & @Morticia Addams


La nuit précédente avait été un véritable cauchemar, mais pas de ceux qui vous réveillent en sueur avec le cœur battant à tout rompre. Non, c'était le genre de cauchemar plus insidieux, celui qui vous laisse épuisé et agité, avec des fragments de souvenirs douloureux et des visages du passé qui se superposent à ceux du présent. Cuddy, Wilson, moi-même, tous pris dans un mix de souvenirs et de regrets. Je savais bien que j’avais souvent agi comme un con avec eux, comme avec les autres d’ailleurs, parce que c’était plus facile de jouer à l’imbécile que d’assumer d’être un homme comme les autres, avec des émotions et des sentiments… Bref, dans ce rêve, j’avais pu me rendre compte à quel point Cuddy et Wilson étaient importants pour moi… le genre de relations dont on ne calcule vraiment l’importance que lorsqu’on ne les a plus…
La douleur dans ma jambe n'avait fait qu'ajouter à l'inconfort général, chaque pulsation de douleur m'enfonçant un peu plus dans ce marasme de demi-sommeil, comme si je m’enfonçais dans des sables mouvants.

Le réveil m’avait tiré d’une sale ambiance pesante. Mais c’était un de ces jours de grande flemme. J’avais même envisagé d’appeler l’hôpital en faisant mine d’être malade comme un chien. Mais qu’est-ce que j’aurais fait ? Squatter mon appartement, c’était pas vraiment le mieux à faire et j’avais déjà eu mon quota de sorties trop arrosées cette semaine. D’ailleurs, il allait peut-être falloir un jour que je remercie Aidan comme il se devait, ce type m’avait un peu sauvé, après tout.

Le matin, je me traînai hors du lit, grognant contre la routine quotidienne et la promesse de la journée à venir. Un rapide passage par la douche, un café noir – sans sucre, évidemment – et j'étais en route pour l'hôpital. Une nouvelle journée à feindre l'intérêt pour les misères des autres.

En arrivant à l'hôpital, je pris le temps de réfléchir à quelques stratagèmes pour pimenter la journée. Faire enrager Cuddy était toujours un passe-temps satisfaisant. Peut-être réorganiser les horaires de tout le personnel sans les prévenir, ou encore saboter la machine à café de l'étage des chirurgiens. Des idées amusantes qui me tenaient éveillé alors que je boitais jusqu'à mon bureau.

En entrant dans l'aile ouest, je remarquai immédiatement quelque chose d'inhabituel. Une silhouette élégante, vêtue de noir, se tenait là, comme une ombre vivante dans ce couloir blafard. Elle semblait hors du temps, une apparition gothique au milieu de ce décor aseptisé. Ses longs cheveux noirs, son allure digne et mystérieuse, tout en elle respirait une étrange fascination.

Je m'arrêtai, intrigué. Qui était cette personne et que faisait-elle ici à une heure pareille ?

« Je suppose que vous cherchez le service psychiatrique ? Deux étages plus haut, à droite après les névrosés, » lançai-je avec mon ton habituel, mélange de sarcasme et de curiosité.

Elle se tourna lentement vers moi, ses yeux sombres captant la lumière vacillante des néons. Un sourire énigmatique effleura ses lèvres couleur carmin.

« Ah, vous êtes une admiratrice ? Toujours agréable de rencontrer quelqu'un qui apprécie le talent quand il le voit,» continuai-je en roulant des yeux. « Qu'est-ce qui vous amène ici ? Vous savez, les gens normaux expliquent pourquoi ils se trouvent dans un hôpital à une heure pareille, »

J’observais son élégance distante, me permettant de commencer un rapide examen purement basé sur l’observation. Ses signes vitaux semblaient normaux, elle était peut-être un peu pâle, mais tout semblait parfaitement en ordre. Pourtant, il y avait quelque chose d'indéfinissable, une aura presque surnaturelle autour d'elle.

« Vous semblez en bonne santé, » déclarai-je finalement. « Mais j'ai l'impression que vous n'êtes pas ici pour une consultation médicale de routine. »


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Morticia Addams

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Jeu 1 Aoû - 21:24

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what's pleasure without pain
J’avais fait part à mon époux de mon désir d’explorer la ville, errer dans les ruelles de notre nouveau monde et découvrir par moi-même les subtilités de ce que suis amenée à appeler “home” à partir de maintenant. Il a accepté, bien sûr, mais j’ai pu lire une certaine incertitude dans les traits hispaniques de mon autre moitié. Je ne peux que le comprendre, la crainte fugace d’être séparés à nouveau étreignant mon coeur à chaque fois que je le perds de vue. Mais nous avons bâti notre mariage sur notre dévotion à l’autre, sans pour autant sacrifier notre indépendance et c’est par ce rappel que je l’ai laissé sur le parvis du manoir alors que les rayons du soleil perçaient à peine l’horizon. Ils avaient annoncé un temps maussade pour la journée, et je ne pouvais en bonne conscience manquer l’opportunité de sortir me promener par une météo si propice. Ce qui a guidé mes pas jusqu’à l’hôpital, en revanche, je l’ignore totalement. Un vain espoir, peut-être.

Il y a toujours quelque chose qui me réconforte dans la symphonie de cris tourmentés et gémissements de douleur, et je pense que me glisser dans ce temple de vie et de mort remplace quelque peu le calme qui repose lourdement sur l’intérieur du manoir. La Maison a toujours résonné de sons et de catastrophes, à sa manière, et si Gomez a passé de nombreuses heures depuis nos retrouvailles à arracher de mes lèvres la mélodie de l’extase qu’il m’a offerte, il lui manque toujours quelque chose… Un fol espoir, peut-être, mais j’espère que si mes enfants risquent d’apparaître quelque part un jour en ce monde, je ne doutais pas qu’ils finissent ici à un moment ou un autre: ce monde était remplis de gens qui ne nous comprendraient pas et qui n'allaient pas hésiter à appeler une ambulance si Mercredi ou Pugsley venaient à jouer avec un peu trop d’enthousiasme.

Le monde était si simple, si fragile.

Je reste debout, dans le couloir, avec une lourdeur au cœur qui me fait comprendre que mes enfants n’étaient pas ici lorsqu’une voix s’adresse à moi. Bourrue. Grincheuse. Je me retourne pour faire face à l’homme qui m’a interpellée, offrant un sourire discret au ton las avec lequel il s’adresse à moi.

Je vous remercie. Je n’ai pas besoin de refuge pour la nuit, et je n’y ai pas retrouvé l’Oncle Fester, mais je vous suis reconnaissante de votre bienveillance. Pour être honnête, certains patients du service de psychiatrie me semblaient plus sains d’esprit que de nombreuses âmes croisées jusqu’alors, même si je suis déçue de ne pas avoir découvert mon beau-frère parmi les pensionnaires du service. Stupide, sans doute, il est sûr que Gomez a dû garder un oeil sur les planques habituelles de son frère depuis son arrivée ici. Oh well..

L’êtes vous? Talentueux, je veux dire , demandais-je avec un sourire en penchant ma tête sur le côté pour l'observer calmement, aussi fascinée que curieuse de découvrir ce que l’étranger allait révéler de lui-même. Il y a quelque chose à propos de cet homme qui m’intrigue, et je ne peux m’empêcher de songer à mon époux: là où Gomez se montre extraverti et fier en toute circonstance, charmant et irrévérencieux sans jamais manquer de galanterie, je devine une blessure dans l’âme de cet homme qu’il refuse probablement aux autres de voir. Le soleil de ma vie en la personne de mon Amour et la nuit de cet inconnu, bougon, introverti et faussement arrogant. Ah, la normalité, quel terrible manque d’originalité. Être normal dénote plutôt un manque de courage, ne pensez-vous pas? Pourquoi être comme tout le monde quand on peut être différent?  Je lui souris à nouveau, amusée par son attitude désinvolte mais clairement indicative qu’il n’est pas ravi d’être là. Peut-être se demande-t-il pourquoi n’importe qui serait présent dans ce bâtiment s’il n’a pas de raison de l’être. Il m’inspecte rapidement d’un regard, avant de maugréer un peu plus et déclarer que je semble être en bonne santé. Je le suis, merci. Et mon cher époux a déjà trouvé un shaman en cas de souci, même si je ne doute pas que les potions de Mama fasse l’affaire en cas de besoin. J’espérais juste… J’ai juste espéré retrouver mes enfants ici, et lorsque j’ai entendu le patient de la chambre 14b hurler, j’ai presque pu entendre le rire de ma chère Mercredi. Hélas, non. J’imagine qu’il ne supporte pas la fracture à sa jambe. Une honte, vraiment, de tels cris pour si peu , terminais-je avec un soupir vaincu. Je n’aurais jamais pensé que l’homme devant moi puisse faire partie du corps médical, même si l’absence de blouse blanche est la bienvenue.


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Dim 4 Aoû - 22:04




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@Gregory House & @Morticia Addams


Si son teint pâle me rappelait tout de même un peu le manque de hâle du vampire que j’avais croisé dans l’hôpital récemment. C’était une rencontre que j’aurais préféré éviter, mais elle avait soulevé ensuite de nombreuses questions sur l’existence de ces créatures fantastiques et légendaires… Un loup-garou ou une sirène pourraient-ils venir se faire soigner à l’hôpital ou bien iraient-ils plutôt chez un vétérinaire ? Je me demandais aussi jusqu’où allait la légende et où commençait la vérité… Allais-je pouvoir me retrouver nez à nez avec une hydre ? une vraie hydre, je veux dire, avec toutes ses têtes et les migraines que ça impliquait, pas une Cuddy en colère prête à m’arracher la tête avec les ongles quand je lui parlais de lui arracher son soutien-gorge avec les dents… Et les morts sur l’île, alors, restaient-ils vraiment morts ou bien risquions-nous une invasion de zombies digne d’un opus de Black Ops ?

Elle me regarda avec une curiosité non feinte, penchant légèrement la tête comme pour mieux m'étudier.
« J’ai certains talents et des talents certains, mais je ne suis pas ici pour vous faire une démonstration de pole dance sur ma canne. »
Je laissai échapper un petit rire sec.
« Tous les trésors ne sont pas d’argent et d’or, hein ? J’ai tendance à ne pas trop aimer les gens normaux. Ils mentent, ils sont hypocrites, ils vous piquent votre place de parking… » C’était un cliché, évidemment, mais oui, clairement, les gens normaux étaient chiants. C’était pour ça que j’aimais les maladies rares, c’était pour ça, aussi, que je m’arrangeais pour ne pas marcher droit comme tous ces bons petits soldats.

Devant mon constat sur son état de santé, elle me répondit d’une façon assez étrange. Peu orthodoxe, en tout cas. Son ton était plein de nostalgie, mêlé d'une résignation douce. Elle parlait de ses enfants avec une tendresse que je ne m'attendais pas à trouver chez une femme de son apparence.

« Je dois dire que vous avez une manière intéressante de chercher votre oncle et vos enfants, » répliquai-je en l'observant de plus près. « Ils doivent être des vrais prodiges pour que vous les attendiez dans un hôpital. Dites-moi, qu’ont-ils de si… particulier ? »
Cette femme était quelqu’un d’assez marginal et dans un hôpital, généralement, quand on cherchait quelqu’un, on s’adressait d’abord à l’accueil, en demandant s’il y avait des patients portant ce nom-ci ou ce nom-là…
« Certains patients surjouent, c’est clair… je ne sais pas si c’est lié à un fantasme envers les infirmières sexy ou une façon de revivre un complexe oedipien mal résolu… » Je sortis une petite boite jaune de ma poche pour en sortir un cachet de vicodin que je gobais aussitôt, avant de proposer à cette femme : « Vous en voulez un ? »

Une proposition qui n’était ni indécente ni malvenue à mes yeux.
« Alors, vous avez un shaman… c’est original, ça aussi… Je n’en ai jamais vu un seul qui soit valable… » Je n’avais pas relevé la référence à une "Mama" qui était capable de soigner aussi cette drôle de famille en cas de besoin. Avec des potions… de deux choses l’une, soit c’était un mot un peu vieillot pour parler de remèdes de grand-mère, soit il s’agissait d’un terme de sorcellerie et, au fond, avec ce que j’avais déjà vu, je me disais que ça pouvait très bien être possible… C’était bien plus original que de se dégoter un médecin traitant.

Je me surpris à être captivé par cette femme et son monde. Elle était un contraste frappant avec l'ennui et la banalité de mon quotidien à l'hôpital.
« Alors, que comptez-vous faire maintenant que vous ne les avez pas trouvés ici ? »

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Jeu 10 Oct - 22:56


               

@Gregory House

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Dommage, dis-je avec un certain sourire. Je suis totalement dévouée à mon époux et rien ne détournera mon regard de la silhouette sauvage de mon fou Castillan, mais l’image qu’offre l’homme en face de moi m’arrache un sourire carnassier, presque malgré moi. Il est si rare de rencontrer quelqu’un qui offre une vision des choses si incongrue, après tout. J’ai envie de soulever le fait que je n’ai jamais de tracas avec les places de parking, Lurch trouvant toujours le moyen de nous arrêter près des entrées de tous bâtiments, mais je ne suis pas sûre de vouloir indiquer à l’homme s’adressant à moi que notre majordome a tendance à faire fuir les foules. Je ne suis pas certaine qu’il puisse comprendre. À l’instant où il me demande ce que mes enfants ont de si spécial, mon attention revient vers lui après avoir laissé mon regard glisser le long du couloir

Quels enfants ne sont pas spéciaux aux yeux de leur mère, me direz-vous?, je murmure dans un sourire. Ils ne manquent certainement pas de talents, mais j’avais dans l’espoir que le son familier des cris et de l’agonie humaine les réconfortent, pour le cas où ils se seraient retrouvés dans cet univers et se sentent aussi perdus que moi. Cette île est si étrange, et ils ne sont pas encore arrivés au manoir alors je me suis dit que… peut-être? C’était soit l’hôpital ou alors le poste de police, mais je n’ai pas encore trouvé l’adresse du commissariat le plus proche. Une mère peut espérer, n’est-ce pas?

J’essaie de me montrer plus forte que je ne me sens lorsque je mentionne l’espoir qui a animé mes sens en arrivant ici, et j’offre un sourire au médecin avant de me redresser un peu en faisant mine de rien. Je ne sais pas s’il a des enfants, mais si je peux lui souhaiter tout le mal possible avec la meilleure des intentions, je n’irais pas désirer quiconque d’être séparé de ses enfants. Bien sûr... Pugsley ne serait pas intéressé par les infirmières sexy, et Wednesday trouverait plus intéressant d’accompagner votre légiste pendant un mois ou deux, s'il peut supporter d'être corrigé en permanence par le savoir inépuisable qu'elle possède en la matière. Mon époux, en revanche, trouverait révoltant d’avoir l’image sexualisée de ces braves femmes ne désirant faire que leur devoir, il serait sans doute le premier à faire la leçon sur la qualité des fantasmes de tout un chacun. Certains hommes sont de véritables monstres, il faut dire. 

Il sort une petite boîte de pillule et se sert avec gusto, avant de considérer ma présence un instant et m’offrir un cachet. Je suis flattée par la solicitude de cet homme, avant de lui offrir un sourire serré mais reconnaissant et accepter la pilule avant de la glisser entre mes lèvres. Vicodin. Intéressant. Il semble tout aussi rapidement intrigué par la mention de notre shaman (enfin, pas vraiment notre shaman, plutôt celui retrouvé par Gomez lors de son arrivée il y a tant d’années), et je m’amuse de sa suspicion, si je peux appeler ça comme ça. Oh il est fort valable, Gomez me dit qu’il a déjà trouvé le moyen de faire appel à ses services à plus d’une reprise depuis son arrivée ici il y a cinq ans et il ne jure que pour lui à chaque fois qu’il se blesse en plein duel ou alors lorsqu’il fait exploser ses trains. Aimeriez-vous avoir ses informations de contact? Je suis certaine qu’il refusera, poliment ou non, la réalité des soins Addams trouvant rarement preneur dans les esprits des gens “normaux”, mais je ne peux m’empêcher de laisser l’opportunité d’en savoir plus ouverte. Je sors une petite carte, comme par magie, avant de l’offrir à l’homme appuyé sur sa canne. L’inconfort de sa position me donne presque des frissons dans le dos lorsque je me demande si je peux glisser quelques idées à mon époux plus tard.

Alors, que comptez-vous faire maintenant que vous ne les avez pas trouvés ici ?

Je suis arrachée de ma rêverie par un brutal retour à la réalité: je n’ai pas retrouvé mes enfants, je n’ai même pas eu la moindre information à leur égard, si ce n’est avoir profité du tourment qui secoue l’aile de cet hôpital.

Je… Je ne suis pas sûre. Mon époux a bien tenté de me faire comprendre que les arrivées ne sont pas si fréquentes en ville, et si je ne suis pas là depuis longtemps, j’aurais espéré avoir eu l’écho d’informations à leur sujet.. Je vais sûrement rentrer, découvrir un peu île, me perdre dans l’étrangeté de cet univers en trouvant plaisir à imaginer quels souffrances ma fille fait passer à son frère. Mais avant…. Un thé de jusquiame me ferait le plus grand bien, je pense. Est-ce que votre hôpital a une cafétéria ?  



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Jeu 17 Oct - 22:10



△ Paint it black △
feat   @Morticia Addams  

Elle penchait la tête, m’observant avec un sourire intrigué, un sourire que je n’avais pas vu depuis… enfin, depuis jamais, en fait. Elle parlait de ses enfants comme si le chaos et l’étrange étaient leur aire de jeu naturel. Je ne pouvais m’empêcher de trouver cela fascinant et… légèrement inquiétant. Les Addams semblaient avoir cette façon unique d'accepter, voire de chérir, tout ce que la plupart des gens s'efforçaient de fuir.

« Ah, les enfants... si spéciaux, n'est-ce pas ? » Je laissai échapper un sourire sarcastique. « Le mien est celui d’un homme de chair, d’os et de douleur chronique. Pas aussi spectaculaire que votre joyeuse petite bande d’apprentis tortionnaires, je suppose. »

Elle continuait, évoquant les lamentations qui se mélangeaient aux cris de cet hôpital comme des notes familières. Je pris un instant pour l’observer, mon regard perçant chacun de ses mots, chacun de ses mouvements. Elle était comme une note dissonante dans cette symphonie aseptisée de la souffrance humaine. Tout dans son attitude respirait la sérénité et la nostalgie, comme si elle s’abreuvait des gémissements et de l’agonie ambiante.
« Un thé de jusquiame, rien que ça. Malheureusement, je ne pense pas que le self-service ici soit aussi… exotique. Vous ne trouverez pas de jusquiame au menu, ni d’autres décoctions hallucinogènes. À moins que la nourriture insipide qu’on sert ici n’ait acquis des propriétés curatives depuis la dernière fois que j'ai vérifié. »

Je me laissai aller contre le mur, croisant les bras, jouant avec ma canne. « Ceci dit, la cafétéria de l’hôpital est bien réelle. Je pourrais vous y emmener. On pourrait y trouver quelque chose pour satisfaire ce goût particulier, ou du moins quelque chose qui ne vous empoisonnera pas. Enfin, pas trop rapidement, en tout cas. »

Un autre rictus sarcastique étira mes lèvres. Je fis un pas vers elle, la boiterie de ma jambe rendant mes mouvements moins fluides, presque maladroits, mais ce n’était pas un obstacle. Depuis longtemps, j’avais appris à intégrer cette douleur et cette faiblesse dans mon personnage. Parfois, même, je trouvais une certaine satisfaction à la mettre en scène.

« Alors, après votre thé hallucinogène, vous comptez faire quoi ? Retourner à votre manoir hanté pour quelques sacrifices rituels en attendant de retrouver votre famille ? Si vous avez besoin de matériel médical, je pourrais sans doute vous prêter quelques outils. Je ne les utilise pas tous les jours, après tout. »

Je laissai la question en suspens, lui laissant le temps de digérer mes paroles. Elle me fascinait autant qu’elle m’intriguait. Son monde, sa famille, sa manière d'aborder la vie et la mort avec un mélange de désinvolture et de respect… Tout cela m'intriguait d'une manière que je n'aurais pas admise. C’était peut-être ça, le secret des Addams : un regard qui transformait tout, même les choses les plus sombres, en quelque chose de fascinant.

Le couloir était désert, et le silence, seulement troublé par les gémissements étouffés des patients derrière les portes fermées, créait une atmosphère pesante. Ce silence, aussi épais que la morphine qu’on administrait aux patients en phase terminale, nous enveloppait. J’imaginais presque les enfants Addams apparaissant au détour d’un couloir, semant la terreur dans cet endroit déjà marqué par la souffrance.

« Un shaman... Si ce type a pu gérer les lubies et les "expériences" de votre mari sans y laisser sa santé mentale, c'est qu'il a des compétences hors du commun. Cela dit, ce genre de personne, ça ne me dit rien. Le seul sorcier que je connaisse ici, c’est Wilson, quand il tente de préparer du café sans faire exploser la machine. »

Je laissai échapper un soupir, feignant l’ennui. La vérité, c’était que j’étais captivé. Cette femme, ce monde dont elle parlait, tout cela piquait ma curiosité de façon presque maladive. Peut-être que cette rencontre était un moyen de fuir la banalité quotidienne, ou peut-être que c’était un défi. Elle ne semblait pas faite du même bois que les autres, et je ne parlais pas seulement de sa peau blanche comme l’ivoire ou de ses manières gothiques.

Un soupçon de sourire se glissa sur mes lèvres lorsque je repris, plus doucement : « Vous savez, la normalité est un fléau. Un véritable poison. C’est probablement la raison pour laquelle je vous trouve… intéressante. Vous et votre famille. Ça change de la morosité ambiante. »

Un éclat de malice dans le regard, je me redressai. « Je n’ai pas de thé, mais j’ai du café dans mon bureau. »

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“Ah les enfants… si spéciaux, n’est-ce pas?”

Je ne doute pas du sarcasme qui imprègne les mots de l’homme en face de moi, et ma seule réaction reste encore le sourire carnassier que je lui offre, effaçant la moindre courtoisie que j’ai pu lui offrir il y a si peu de temps, même si le ton reste cordial. 

Si vous saviez…

Carnassier et remplis de fierté, je m’amuse presque à imaginer Wednesday et Pugsley ajouter cet homme étrange à leur panoplie d’expériences diverses; je ne doute pas que ma fille se délectera à l’idée d’avoir un nouveau cobaye, surtout si je lui vends l’opportunité comme une chance de rassembler des informations sur les effets qu’ont ses séances électriques sur un sujet d’âge et constitution différente que celle de son frère. Assurément, ma chère enfant ne passera pas l’occasion de comparer ses données, n’est-ce pas?

Une fois encore, vous seriez surpris par les bienfaits d’un bon thé de jusquiame peut avoir sur votre organisme. Buvez-en assez et le frisson qui va courir le long de votre échine est absolument délicieux, et absolument pas causé par les doses de toxicité infligées à un organisme normal, non. Insipide, dites-vous? J’ai souvent entendu parler de la répugnance de tels mets, mais je n’ai évidemment pas eu l’occasion d’y goûter moi-même. Oh, je dois avouer que vous venez de m’ouvrir l’appétit. Et s’il y a le moindre risque d’être empoisonnée, quelle chance! Mon époux serait jaloux.

Je préfère taire ma préférence d'être empoisonnée loin d'un lieu où, apparemment, on peut vous en guérir immédiatement. Je doute qu'il apprécie le sentiment.

Il s’appuie contre le mur en m’observant, alors que je balaie le couloir du regard en quête d’un panneau pouvant m’informer de la direction à prendre pour me rendre à la cafétéria. Il ne tarde pas à offrir de m’y guider, non sans promettre que la nourriture ne risque pas trop de m’empoisonner.

Oh vraiment?, je lui demande d’une voix un peu plus faible, emplie de déception, au moins jusqu’à ce qu’il rajoute que l’intoxication ne sera pas trop rapide, suite à quoi mon regard s’illumine à nouveau à l’idée d’un malaise brûlant et d’une agonie sans nom m’arrachant un mal que je n’aurais jamais goûté auparavant. 

Oui… Gomez serait jaloux.

Si le menu de votre cafétéria est aussi répugnant que ce que vous semblez suggérer, j’ai bien hâte d’y arriver. Après vous? Je l’invite à avancer après l’avoir observé jongler avec sa canne. Il possède une bonne dextérité, et je reste pendant quelques instants fascinée par la danse de ses doigts sur le bois laqué.

Il s’approche, boîte légèrement et j’arque un sourcil curieux et intrigué sans permettre la moindre once de pitié dans mes mouvements; l’homme n'était pas simple à déchiffrer, et on ne peut plus curieux à mes yeux mais nul ne méritait d’être traité comme une bête de foire.

S’il s'attend à une critique ou de la pitié, il n’obtiendra rien de moi.

Au contraire, lorsqu’il se met à avancer dans le couloir pour nous amener (j’imagine) au menu promis, je garde ma foulée habituelle et contractée par le fourreau de ma robe, des petits pas dévorant de plus grandes distance qu'on ne pourrait le croire. Je n’enchaîne pas avec un rythme plus lent pour accommoder sa gêne, je ne le traite pas différemment de qui que ce soit d’autre. 

Mes rituels ont failli, jusqu’à présent, répondis-je sur le ton de la conversation, même si mon coeur s'allourdit au souvenir de ma faillite. J’ai bien retrouvé une jeune fille qui partage le même nom que ma Wednesday, et quand je plonge mon regard dans le sien je sais qu’elle est de mon sang, mais… ce n’est pas pareil. C’est la raison pour laquelle je me suis glissée ici, à observer les mourants, à écouter pour l’écho d’un rire sardonique qui me rapprocherait de ma propre fille. Mais ma magie n'a pas le même effet par ici. Si j’ai un jour eu le pouvoir de les retrouver où que ce soit, je crains n’être aujourd'hui nulle autre qu’une mère impuissante en ce monde.

Le timbre de ma voix s’efface à nouveau, songeur alors que nous parcourons lentement couloir après couloir. Lorsqu’il me propose l’usage de ses instruments médicaux, je secoue lentement la tête pour le refuser, un sourire retrouvant sa place sur mes lèvres. Malgré lui, il venait de me remonter un peu le moral. Merci, mais nous avons tout ce qu’il faut à la maison. Plus encore, même... Mon amour a passé trop d'années seul, vous n'irez jamais croire tout ce qu'li a bien pu dépenser depuis notre séparation.

Nous continuons à avancer jusqu’à ce qu’il parle soudainement du witch-doctor que j’ai mentionné plus tôt, et ne dise quelque chose qui m’arrête net dans mon avancée. Mon époux n’a pas plus de “lubies” que vous autres et votre science. Je le toise un instant, offensée par son expression et anxieuse de défendre l'honneur de mon conjoint. Je ne sais pas s’il s’est mal exprimé ou si c’est moi qui ait mal compris, mais je n’ai jamais connu le terme “lubie” ayant le moindre aspect positif et un désir de protection farouche s’est emparé de moi lorsque j’ai détecté une once de sarcasme de trop dans le ton de l’autre homme.

Ça ne vous dit rien parce que vous n’y croyez-pas ou parce que vous n’avez jamais entendu parler de tels sages destinés à aider, demandais-je froidement, un brasier nouveau brillant probablement dans mon regard alors que je cherche à défendre les convictions ancestrales de mes proches. Le reste du monde n’a jamais vraiment cru, et j’ai pensé un instant que cet homme était différent, mais apparemment non..

Son ton s’allège, un sourire vient même adoucir ses traits et je calme doucement la furie en moi qui cherche à comprendre comment il peut admirer le manque de normalité et puis sembler si critique lorsqu’on lui présente une autre vision des choses. Vous devriez passer au manoir, un jour, échapper à votre morosité. Vous pourriez même y découvrir plus que ce que vous ne pensez.

S'il y a la moindre menace dans cette invitation, il devrait lui être incapable de le déceler dans le ton conversationnel que j'ai repris avec lui. Peut-être que s'il voit de ses propres yeux le talent et l’ingéniosité de mon Gomez, il n'irait pas à faire des remarques pareilles.

Une femme peut rêver, non?

Il se redresse, avant de reprendre sa course en m’invitant à le suivre dans son bureau. La déception de ne pas goûter immédiatement au repas insipide d’hôpital s’empare de moi longtemps assez pour que je me souvienne des quelques mots qu’il a partagé un peu plus tôt.

Est-ce que votre sorcier.. Wilson? a fait exploser cette machine aussi? Je ne suis d’ordinaire pas portée à l’idée de boire ce liquide classique, mais j’avoue être curieuse de deviner si le côté “smoky” du café vient du grain ou des péripéties de votre ami. 

Je penche doucement la tête avant de balayer la voie d’un battement de main, comme pour l’inviter à avancer pour que je le suive. Après vous?



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Wild nights ! Wild nights ! Were I with thee Wild night should be our luxury ! Futile - the Winds - to a Heart in port. Done with the Compass - Done with the Chart. Row in Eden - Ah! - the Sea - Might I but moor - tonight - in Thee ! ▬ ©bat'phanie
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