Dans ta tour d’ivoire, tu ronges ton frein. Tu grommèle, mécontent. Un énième coup de fil. Une énième mauvaise nouvelle. Encore un. Qu’est-ce qu’ils ont tous à se faire coffrer ? Tu ne te souviens pas avoir été aussi peu exigeant sur le recrutement ?! Tu bouillonnes, tu fulmines. Tu t’énerves, tu t’agaces seul dans ton bureau. C’est le passeur de trop. Tu te lèves et tu quittes le bureau. Tu enfiles ton plus beau manteau et tu te diriges vers la sortie du pandémonium à grandes enjambées.
Ce n’est jamais de bon augure, quand le patron se déplace en personne. Cela se voit. Cela se sent. Ils se dénoncent tout seuls, avec leur gestuel, tes employés.
Ton regard aiguisé, caché derrière ses lunettes de soleil aussi extravagante que le reste de ta tenue colorées, cherche parmi ces badauds, ces incompétents, ces gémiards, celui qui te parait le plus fragile d’un simple regard. Tu en attrapes un premier, mais c’est chou blanc. Il bégaye tellement que tu ne comprends même pas ce qu’il te dit et il ne semble rien savoir d’intéressant. Il te fait simplement savoir que pour le moment, il fait profil bas. Que la police tourne beaucoup plus souvent dans son secteur. Tu soupires une première fois et tu l’abandonnes. Tu as autre chose à penser qu’à sa punition pour être aussi nul. Aussi inutile. Ce n’est pas pour autant que tu la mets de côté, attention ! Il n’est pas à l’abri d’une idée de génie de ta part. Mortelle ou non. Tu t’éloignes jusqu’à quitter ton quartier et tu continues d’alpaguer les visages que tu reconnais. C’est globalement toujours la même chose. Les mêmes dires que le premier. Une petite dizaine passe ainsi sous ta main et ta soirée, quant à toi, elle s’annonce gâchée car déjà bien entamé.
Au point que la nuit tombe. Tes lunettes ne servent plus à rien et pourtant tu les gardes. C’est une tare étrange, comme si tu refusais de montrer tes yeux. Ça a toujours été chez toi, depuis tout gamin. Tu laisses alors les légendes se créaient autour de cette lubie. Une soi-disant question de style, ou une façon de cacher ta vraie nature. Rien de tout ceci. C’est plus exotique. Plus simple également.
Jusqu’à ce que, enfin ! Au bout de cinq heures de recherches dans ces rues crades, tu trouves quelque chose. Quelque chose d’intéressant. Il y aurait une taupe et cette histoire, elle t’emmène droit vers Baker Street Avenue. Un bar à jeu, plus précisément. C’est tellement mignon, tu vas presque chialer. Presque. En faites, tu trouves ceci assez bizarre, mais c’est typiquement le genre d’endroit qui aurait plu à Sugar. Quant à toi ; Si ce n’était pas dans ton intérêt, tu ne trainerais pas dans ce genre d’endroit. Tu préfères quelque chose de plus animées. En tout cas, cette histoire de taupe prend sa source ici, alors tu rentres. Tu ne le fais pas discrètement, tu te mets à rire rien qu’à l’idée de troubler l’atmosphère des lieux. Tu souries aux curieux, tu t’installes au comptoir et tu tapes sept coups dessus. « Eh bien, eh bien ! Quel accueil mortuaire ! Je ne manquerais pas de me plaindre au patron. Je ne fais que passer voyons. » Ton sourire ne se gomme pas, ce qui donne l’impression que tu te moques d’eux. Il y a une part de vérité, mais ce n’est pas pour leur rappeler à quel point ils sont misérablement ennuyants que tu es là. Tu reprends alors : « J’ai entendu de sales histoires à votre sujet. De quoi nuire à la réputation d’un si bel établissement. Une histoire de vol, me semble-t-il. Est-ce vrai que vous volez vos clients ? »
Ce n’est qu’un tissu de mensonge, mais ce n’est pas la réponse que tu cherches. Un oui ou un non, à vrai dire tu t’en cognes. Ce que tu veux en les accusant, c’est les faire réagir. Pas de grabuges, mais en revanche, tu n’aurais rien contre soudoyer une consommation gratuite et le droit de rencontrer le patron.
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ドンキホーテ・ドフラミンゴ
“Les pirates ce serait le mal ? La Marine la Justice ? Les valeurs ça va ça vient, ça a déjà changé tellement de fois ! Comment veux-tu qu'ils aient les mêmes valeurs ?”
Sir Crocodile
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Mar 9 Juil - 18:59
DES TAUPES DANS MON JARDIN
Mingo & Croco-chan
Dans son monde où tout lui réussissait, Crocodile était à des lieues de se douter de la vie qu'il avait pu mener avant d'arriver ici, bien sûr, il avait quelques théories assez farfelues, mais rien de très concret, rien qui ne lui donnait envie de retrouver sa vie d'avant, car même s'il était roi, imaginons, dans le meilleur des cas, à quoi ça lui servirait de déjà tout avoir ? Poursuivre un but, une voix, ça, c'était quelque chose qui lui donnait un peu plus envie. Bien sûr, ce n'était pas un but noble qu'il voyait, ou plutôt, quelques nobles larcins. Avoir le monopole d'un endroit, un quelque chose rien qu'à lui qui lui apporterait gloire et pouvoir. Laisser croire à de pauvres gens qu'il leur voulait du bien alors que c'était tout le contraire. Crocodile aimait le pouvoir, l'argent, mais surtout : duper les gens.
Il suffisait de voir ici, oh non seulement il profitait des gens dans son bar à jeux, mais en plus de ça, il en profitait pour avoir ses oreilles qui trainaient un peu partout, du fait, il était devenu indic' pour les flics, ce qui lui permettait d'avoir la paix de leur part, ce qui était fort pratique. Éliminer les petits larbins, toute forme de concurrence, pendant que lui, on le laissait tranquille à ramasser toujours plus d'argent, comme s'il était limite intouchable. En plus, de ce qu'il avait compris, pas mal de gars étaient tombés dernièrement grâce à ses informations si précieuses, dommage pour eux, il fallait être plus discret et ne pas se laisser avoir si facilement. Un ou deux, il pourrait comprendre, mais combien en fallait-il pour comprendre qu'il y avait une fuite quelque part ?
On lui avait parlé d'un gars, ce gars qui était arrivé en même temps que lui "Joker" qu'il se faisait appeler, d'après ce qu'il en savait, tout le reliait au Pandemonium, un endroit où il n'avait jamais foutu un grain de sable et ça n'était pas près de changer. Il avait tout ce qu'il lui fallait là où il était, se rendre là-bas ne serait rien de plus que de la provocation gratuite, il n'avait pas besoin de ça pour se sentir plus puissant qu'il ne l'est déjà. Mais, bien entendu, si on remontait jusqu'à lui et que les problèmes débarquaient, il se ferait un plaisir de les recevoir. Comme aujourd'hui, ce moment où le blondinet débarqua comme s'il était une vedette de cinéma et que tout le monde devait être à ses pieds.
L'atmosphère n'était déjà pas au meilleur de sa forme, mais alors quand Crocodile se leva de sa chaise pour se rendre d'un pas lourd d'assurance jusqu'à l'individu, on n'entendait même plus une mouche voler.
- C'est moi, le patron.
Dit-il d'une voix à la fois enrobant et menaçante, il tira lentement sur son cigare, tout en analysant l'individu de bas en haut, le jugeant de toute sa hauteur. Il se demandait bien ce qu'un gaillard comme lui venait faire ici à chercher les problèmes. Ce n'était pas le genre d'endroit où on venait se perdre ou qu'on trouvait "par hasard", s'il était là, c'est qu'il connaissait l'endroit, pourtant Crocodile ne l'avait jamais vu ici, ça le rendait un peu suspect à ses yeux.
- à qui ai-je le déplaisir de parler ?
Il plissa le regard en continuant de l'observer, n'aimait pas trop sa façon de continuer à sourire comme un débile, il avait un peu l'impression qu'il se fichait de lui, et bien sûr, il ne répondit pas à sa remarque ridicule sur le fait qu'il volait ses clients. C'était évident que c'était toujours le bar, le grand gagnant de l'histoire.
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Dernière édition par Sir Crocodile le Jeu 11 Juil - 15:43, édité 1 fois
Doflamingo Don Quichotte
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Pour patienter, ils avaient tout de même eu la décence de ne pas te laisser crever de soif. Bien aimable. Tu n’es pas très whisky, bourbon ou tout autre chose brute de décoffrage. Par politesse, tu accepterais de boire un verre aussi “pur” de bonnes intentions, mais ton palet préfère lorsque ce sont des choses plus élaborées. Un cocktail. Le petit prince, que tu étais, avait exigé un cocktail. Pour cette fois-ci, tu ne pinailleras pas trop. Tu te contenteras d’un classique mojito. Il ne faudrait pas trop les bousculer dans leurs habitudes de rustres. Tu le regardes faire, tu le juges et tu ne l’estimes pas plus, même après qu’il est terminé de préparer ton caprice. Ça manque de magie, d’effets spéciaux, de spectaculaire. Un dromadaire avec un balais dans le cul aurait rendu cette démonstration plus palpitante. Il a tout de même le mérite d’être buvable.
Ce n’est pas vraiment ce à quoi tu t’attendais. Tu es presque déçu que le patron se pointe de lui-même.
Quel manque de suspens flagrant. Quelle entrée en scène prévisible et indélicate. Ça manque de classe. De panache ! À l’image de cet établissement, finalement. Tu te retournes vers le fameux patron et lorsqu’il entre dans ton champ de vision, ton sourire ne s’affaisse pas. Bien au contraire, il s’élargit plus encore. « Pourquoi je ne suis pas étonné de te retrouver là-dedans ? Ton sens “chaleureux” de l’accueil m’avait manqué. » Sarcasme sur sarcasme. Brimade sur brimade ; Difficile à dire si tu te moques de lui ou si tu es réellement ravi. Un peu des deux. Qui aime bien châtie bien, n’est-ce pas ? Toi qui étais pressé de partir, de boucler cette affaire en posant ta menace comme une bombe à retardement, afin de retourner plus vite au Pandémonium pour te la couler douce dans ton carré VIP ; Tu as changé d’avis. Ce bar à jeu a eu un fulgurant regain d’intérêt à tes yeux, à cause de celui qui est à sa tête. « Tu pourrais au moins m’offrir un verre, avant de me poser des questions aussi stupide, Croco-chan. » Il faut tout leur dire, à ces grands ténébreux. Même les bonnes manières. Tu parles d’un patron. Il ne sait même pas recevoir ses invités. Même ceux qui s’invitent d’eux-mêmes.
Tu attends sa réaction et l’ambiance tout autour de vous n’a pas l’effet escompté sur ta personne. Non toi, ça te grise. Ça te met de bonne humeur et tu te mets à ricaner sans aucune raison apparente. Elle n’appartient qu’à toi et à ta perception distordue. Ce qui t’amuse, c’est ce blanc jeté rien qu’à cause de vous deux finalement. Ce climat de terreur que tu regardes, que tu perçois et qui se superpose à tous ces bons soldats de la Marine lors de la Guerre au Sommet, quand vous vous êtes retrouvés. Deux grands hommes ambitieux, avares de pouvoirs et d’argents, à attendre la nouvelle ère.
Dans l’attitude de ses clients, tu retrouves celle de ces marines dans tes souvenirs. L’attitude d’une meute de chien dressé, terrorisé, la queue entre les jambes et qui n’osent même pas geindre. Ils s’effacent, tu ne les voies plus. Ils ne sont pas intéressants. Il n’y en a qu’un qui t’intéresse. « Un roi ne se présente qu’une fois. » dis-tu, alors que tu as vidé ton verre. Tu ne démords pas, tu vois son amnésie comme de la comédie pour cacher sa vraie nature. Comme il sait si bien faire. Qui irait croire que le grand corsaire Crocodile est un homme rangé à tenir une bicoque pour vieux ne sachant comment occuper leurs dimanches après-midi ? Pas toi. « Qu’est-ce que tu vas tenter de faire cette fois-ci ? M’empoisonner ? Me planter ? M’attacher ? Me bâillonner ? Me virer ? Tu n’as jamais réussi à faire tout ceci, ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. Avec ou sans ta mémoire. Si vraiment tu l’as perdu, je me ferais un grand plaisir de te la rafraichir. » Tu es on-ne-peut-plus sérieux. Il ne t’a jamais fait peur. Aucun des grands corsaires ne te faisait trembler. Tu t’es méfié uniquement des empereurs et d’un seul homme, qui t’a détrôné par la suite. « Ma proposition tient toujours, cela dit. Enfin ; je la remet sur la table si tu fais un effort. » Celle de travailler ensemble, mais bon ; Tu n’es pas un idiot non plus. Difficile d’instaurer un climat de confiance, avec un type qui te demande ton nom.
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ドンキホーテ・ドフラミンゴ
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Jeu 11 Juil - 17:38
DES TAUPES DANS MON JARDIN
Mingo & Croco-chan
Ce n'était pas un secret, Crocodile détestait qu'on rit de lui ou qu'on lui manque de respect, c'était même ce qui le mettait de très mauvaise humeur en général, personne ne se risquerait à le froisser et il aimait beaucoup la peur qu'il pouvait inspirer, autant vous dire que s'il commençait à se laisser marcher dessus par le premier venu, il ne risquait pas de donner cette image encore très longtemps. Pourtant, il n'avait encore tué personne sur la place publique, ce qui était normal s'il voulait que les flics continuent de lui foutre la paix, il valait mieux que son coin soit un minimum tranquille pour que personne ne soupçonne rien. C'est pour ça, qu'en général, il n'y avait pas de bagarres, en fait son bar à jeux servait plus ou moins de couverture pour des transactions pas vraiment légales. Les parties de poker étaient là pour pouvoir se regrouper sans que cela attire l'attention, mais en réalité, c'était ici que circulaient toutes les informations.
Son regard se plissa d'autant plus devant l'individu hautement suspect devant lui qui semblait le connaitre. Le connaissait-il vraiment ou avait-il seulement entendu son nom quelque part ? Ce n'était pas quelque chose de compliqué à savoir, mais l'assurance qu'avait le blondinet le rendait perplexe. Comment pouvait-il le traiter de la sorte comme s'ils se connaissaient vraiment et qu'il pouvait se permettre ce genre de familiarité sans craindre de finir au fond d'un lac ? Il semblait qu'il y avait vraiment quelque chose dont il n'avait pas toutes les informations, et ça, ce n'était pas normal.
- On se connait ?
Renchérit-il, pourtant l'air détaché, comme si au fond, il se fichait bien s'il le connaissait ou non, un semblant de provocation dans la voix. Peu importe qui il était, si lui se souvenait de Crocodile et pas lui, c'est qu'il ne méritait tout simplement pas qu'il se souvienne de lui. Dur réalité. Bien entendu, s'il ne se souvenait pas de lui, c'était surtout parce qu'il avait perdu la mémoire, mais ça, il n'allait certainement pas le crier sur les toits, il n'avait aucune raison valable de le faire, encore moins pour Blondie qui avait l'air de se jouer de lui. Il se souvint alors qu'on lui avait parlé d'un blondinet avec des lunettes de soleil, décontracté, qui portait des habits assez voyants, qui souriait tout le temps. Comme un psychopathe. Oui, c'est comme ça qu'on décrivait Joker, sans aucun doute la personne qui se trouvait sous ses yeux.
- Je ne sais pas trop si je dois t'offrir un verre ou te déplumer.
C'était sorti tout naturellement, mais c'était comme s'il faisait référence à quelque chose sans savoir quoi. étrange sensation qu'il avait là, mais surtout, il se demandait ce que Joker faisait ici, dans son bar, à venir le provoquer sur son terrain comme s'il voulait voir de quoi il était capable.
- Je n'imagine pas le piètre roi que tu dois être pour que je n'ai aucun souvenir de toi, tu voulais que je sois impressionné, peut-être ?
Néanmoins, la suite de son petit discours l'intrigua autant qu'il l'amusa, il semblait vraiment le connaitre et leur relation semblait assez... sulfureuse ? Chaotique ? Il ne savait pas trop comment interpréter ses mots, surtout qu'il ne semblait pas en avoir peur, loin de là, c'était presque comme si ça lui manquait.
- T'attacher me semble une bonne option, tout dépend de ce que tu veux faire.
Il eut un petit sourire en coin, il ne savait pas quelle était leur relation passée, ni ce qu'avait Joker en tête, mais il fallait bien admettre qu'il était à son goût, ce qui pourrait expliquer qu'il le provoque sans le craindre. Il commanda un Whisky avant de s'installer au bar avec lui.
- Et donc, tu as fait tout ce chemin pour cette fameuse proposition ? Il ne fallait pas te donner tant de mal, qu'est-ce qui te fait croire que je l'accepterais cette fois ?
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Doflamingo Don Quichotte
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Il y avait quelque chose d’indescriptible dans ton attitude. Rien qui ne change de la normale, pour ceux qui ne te connaissent pas assez, mais une forme d’espièglerie et quelques signes d’impatience cachées dans ta gestuelle. Tu étais sur un fil, entre intérêt et frustration, au-dessus du gouffre Colère face aux propos de ton cher croco. Tu n’as jamais été d’une grande patience, mais au fond de toi, tu y vois une occasion en or si son amnésie n’est pas de la comédie. « Pourquoi pas les deux ? » réponds-tu, par rapport à ses hésitations. Ça ne va pas l’aider à choisir, mais hey ! Tu n’es pas sa baby-sitter. C’est un grand garçon, il est capable de faire des choix tout seul. Tu n’aurais rien contre de ton côté. Ça te ferait un peu d’action, dans ce quotidien raplapla dans lequel on t’a placé. C’est toujours que d’être enfermé dans une prison, mais tous ces gens autour de toi sont trop sages, trop dociles, trop obéissants. Il n’y a aucun défi.
« C’est l’amnésie aussi qui t’a rendu aussi terre-à-terre ? Je te savais pragmatique, mais pas au point de tout prendre au premier degré. » Une façon subtile de dire qu’il ne faut pas mélanger la volonté d’intimider avec la stupidité. N’est-on pas dans un monde où la notion même de monarchie est à mettre à la poubelle ? Des titres, ça ne vaut plus rien ici. « Impressionné non. Une réaction quelconque m’aurait suffi. Je ne suis pas sûr MON terrain de jeu et je sais me tenir. Un petit peu. De temps en temps. Nous sommes, après tout, deux hommes d’affaires sachant rester courtois, même devant les cas les plus difficiles à gérer. » Tu l’attends toujours, ce verre… Tu ne comptes plus bouger d’ici de toute façon et hormis être extrêmement convainquant pour que tu le laisses tranquilles, tu n’es pas enclin non plus à le laisser en paix. En plus de ça, il est amusant. Il t’amuse ! Comment veux-tu … Ce n’est pas possible de partir. Pas maintenant.
« À l’ancienne donc. En voilà un choix ; nostalgique. Chacun son tour, je présume. » Dis-tu en haussant les épaules. C’est toi qui as le fruit du fil. C’est toi qui attaches les autres, normalement. Pour une fois, tu acceptes de laisser ton trône à quelqu’un d’autre. Parce que ce quelqu’un d’autre est l’un des rares auquel tu concèdes à laisser ce privilège.
Le fait qu’il se prête au gens te rend de plus en plus extatique. Cela t’avait manqué, depuis longtemps. Tu n’avais pas eu l’occasion de l’enquiquiner depuis ton emprisonnement à Impel Down. Dire qu’il s’en était échappé, le vilain. Il aurait pu t’y attendre sagement, tu allais finir tôt ou tard par le rejoindre de toute manière. « Sers bien surtout. Ce serait dommage de me laisser filer. Nous jouerons plus tard, pour le moment … » Tu t’arrêtes et tu constates qu’un verre a finalement fait son apparition. Tout de même ! Tu as failli attendre. Tu en prends une gorgée, que tu savoures et si tôt fait, tu reprends. « Parlons comme des grands. Parlons affaire. Au début, je comptais poser une bombe en guise d’avertissement et repartir tranquillement, mais pour toi je vais faire une petite exception. Tu m’as l’air bien trop à l’ouest pour que tu y sois pour quelque chose dans les arrestations répétées de mes petites mains. Je ne peux que constater que ta perplexité m’a tout l’air authentique. À moins que tu aies développé des talents d’acteurs, plutôt que de rester dans l’ombre pour combler cette faiblesse, hm ? »
Est-ce que tu penses sincèrement ce que tu dis ? Non. Tu n’as pas menti en revanche et c’est bien pour cette raison que tu trimballes la réputation de psychopathe ; Tu comptais réellement poser une bombe. Plus la vérité est collée au milieu de la figure, plus c’est facile de passer à côté. D’autant que tu joues sur le fait que quelqu’un de censé n’aurait jamais avoué, sans détour ni chichi, faire un attentat dans la minute. Ou alors faut être soit complétement débile, soit sacrément sûr de son coup. « Parce que tu as besoin de moi. Tu le sais. J’étofferais bien les détails, mais je n’aime pas le public quand il s’agit de parler argent. Ça attire les taupes. » Ta langue se déliera sans doute mieux à l’abri des oreilles indiscrètes. Sauf s’il tient à ce que tu l’affiches publiquement comme un pirate calculateur. À lui de voir ! C’est un cadeau que tu lui fais, de ne pas entacher sa réputation.
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Jeu 1 Aoû - 21:56
DES TAUPES DANS MON JARDIN
Mingo & Croco-chan
Il n'était pas sûr de ce qu'il devait penser de ce mec devant lui qui se pavanait et qu'on devrait plutôt comparer avec un paon plutôt qu'un flamant rose. Se connaissaient-ils ou pas ? C'était le grand mystère pour lui, le blondinet pourrait tout aussi bien le confondre avec un autre après tout, il savait que dans ce monde, il pouvait y avoir très facilement des sosies, il ne serait donc pas si étonné en apprenant qu'il y en avait un autre comme lui, même s'il devrait le liquider, juste au cas où ça lui viendrait à l'esprit de faire des bêtises avec son visage ou pire, essayer de se servir de son business. Mais le fait qu'il l'appelle Croco, lui retirait un peu cette idée de la tête, il n'y avait donc plus qu'une seule explication : il venait de son monde et avait donc des informations qu'il n'avait pas.
- C'est tentant.
Mais qu'entendait-il par déplumer ? Pas sûr que les deux avaient la même signification, même si Crocodile commençait à avoir vraiment l'impression que le blondinet avait très certainement un côté maso pour venir le provoquer sur son terrain, d'autant plus s'il le connaissait, alors il devait bien savoir qu'il n'était pas le genre d'homme qu'il fallait prendre à la légère. Il plissa le regard alors que celui-ci ne comprenait pas comment il pouvait prendre ses propos au premier degré, difficile de les prendre autrement alors qu'il ne le connaissait pas et ne savait pas exactement de quelle façon il devait prendre ses propos. Il eut néanmoins un petit rire alors qu'il indiquait qu'il savait se tenir un minimum.
- Oh, alors je n'imagine même pas si ce n'était pas le cas.
Mais les choses se corsent, ou deviennent intéressantes, il ne sait pas trop, à vrai dire, il n'est pas sûr de tout comprendre. Quelle était leur relation au juste ? Car il a bien l'impression qu'il y a un petit jeu de flirt qui se met en place, sans trop savoir comment et pourquoi, le truc c'est qu'il se prend au jeu, déjà parce qu'il adore les jeux, mais surtout parce qu'il l'intéresse. Il a éveillé sa curiosité, il est effronté, le provoque, et il sait des choses qu'il ne sait pas. Il a donc toutes les qualifications pour l'intéresser, mais ce qu'il se demande maintenant, c'est s'il ne va pas s'en mordre les doigts. Parce que le blondinet a l'air quand même d'en tenir une couche et que ça peut être à double tranchant.
- J'en ai bien l'intention, pourquoi ? Tu comptais m'apprendre ?
Loin de se laisser démonter, il continue son jeu, même si, effectivement, il n'avait rien contre l'idée de l'attacher, ne serait-ce que pour le voir se tortiller. Il tire doucement sur son cigare, continuant de l'observer, de le toiser, comme s'il pouvait voir en lui, mais la réalité n'en est rien, allez savoir si ce sont ses lunettes ou autre chose, mais ce n'est pas si simple et évident de lire en lui. Il comprend finalement qu'il est là parce qu'il fait embarquer ses gars. Il comprend qu'il cherche la taupe et c'est effectivement lui, mais il le pense trop à l'ouest pour ça. Tant mieux ? Il ne tressaille pas, reste aussi stoïque qu'à l’accoutumée, à part quand il parle de mettre une bombe sur son domaine, ce qui le fait rire.
- Tu manques pas d'audace, je dois dire.
Oh, il le prend au sérieux, il se dit que c'est totalement son genre de faire ça, donc il ne sourcille même pas à l'idée et en est presque reconnaissant qu'il a abandonné l'idée pour le moment.
- Quand on a besoin de quelqu'un, c'est lui qui est censé faire le premier pas, pas l'inverse, c'est comme ça qu'on négocie. Si on allait continuer cette conversation dans mon bureau ?
Ou dessous. Ou dans sa chambre, peu importe. Il lui fit signe de le suivre et se rendit dans sa loge, au fond du bar, son endroit à lui où personne ne les entendrait et ne les dérangerait.
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Doflamingo Don Quichotte
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Ce sourire sur ton visage ne perd pas de son tranchant. Tu le toises, dément de ne pas être “terrorisé” par le grand méchant crocodile dans son Nil. Tu ne dis pas tout. Pas de manières claires et directes en tout cas. Tu ne dis rien, parce que tu veux garder tes atouts pour plus tard. Ton silence est une manière de stimuler la curiosité et puis, la confession est une marque de confiance. Tu ne fais pas confiance à un étranger. Un nouveau, même si le rookie devant toi n’est pas vraiment nouveau dans ton histoire. Un renouveau, plutôt. Toi, apprendre ? Ton sourire s’élargie. Un ricanement se fait entendre et entrouvre légèrement tes lèvres afin de s’assurer d’être audible. Ta langue passe sur tes dents et tu reprends : « Je pourrais, mais j’ai envie d’expérimenter l’autre côté. Cependant ne comptes pas sur moi pour te faciliter la tâche. Que ça soit pour t’apprendre ou pour me ficeler. Ma dignité est farouche. » Aussi farouche que tes humeurs soient changeantes. Il faut saisir l’opportunité. Tu en proposes, mais tu en saisies tout autant. Tu tisses ta toile ainsi, en piégeant les petites mouches curieuses qui se perdent dans la proposition confortable.
De l’audace ? Une façon correcte de parler de culot. « Que de politesses, mais que veux-tu ! Sans audace, je n’aurais pas fait ma place. Que ça soit ici et où ailleurs. » Ailleurs. Loin de cette ville, dans votre monde d’origine. Ce monde chaotique où le vice gouverne. Où les puissants sont ceux qui ont le droit de décider, de juger une vie. La vie des plus faibles, des petites mains, sous couvert d’une autorité “protectrice”, d’une unicité mondiale. Un monde où la liberté est étouffée par un ordre étiolé, menteur et lui-même étouffé par des pseudo-divinités. Toujours plus haute, la pyramide. La piraterie n’est pas endiguée, car dernier pavillon à battre les flots librement en faisant fit de toutes les règles stupides muselant la population civile.
« Je n’attendais que cette proposition. Je te suis, Croco-chan. » Tu lèves ton verre et tu le termines. Tu lui laisses prendre un peu d’avance pour le dévisager et dévisager les alentours. Tu prends tes repères pour ton prochain coup de théâtre.
Petit prince, tu te lèves et tu surplombes les badauds assis avec cette esquisse narquoise. Tu es fier d’avoir réussi ton coup, d’avoir eu ce que tu souhaitais. Un souhait qui a viré de bord en cours de route, certes. Ton déplacement sera moins amer, moins motivé par l’agacement. Vous disparaissez dans cette loge et à cet instant, c’est comme s’il y avait eu une dépression. L’atmosphère était plus légère, moins oppressante et la vie a repris son cours dans le bar. Tu t’installes et tu te mets à l’aise. Tu t’avachis sur le canapé de la loge et tu reprends de manières moins théâtrales, moins exubérante, puisque vous n’êtes plus que deux. Tu n’as donc pas besoin d’autant de mise en scène, si aucun spectateur n’accomplie son devoir de voyeurisme sur ta prestation, ton improvisation. « As-tu vraiment perdu la mémoire ? » Tu es moqueur, mais réellement intéressé par la réponse. Tu es d’ailleurs encore en train d’y réfléchir. Tu pourrais en profiter. Quelle idée. Quelle brillante idée ! Cela te fait sourire, vicelard.
« Dire qu’on était coéquipier et plus que ça, même ! Je suis terriblement secoué d’apprendre que toutes nos petites affaires et aventures sont parties aux oubliettes, mais qu’à cela ne tienne, ce n’est pas si grave ! La prison ne nous aura pas tant fait de tord que cela. Pour le moment, j’ai surtout besoin que tu arrêtes de coffrer mes gars. Tu devrais savoir à quel point trouver de la main-d’œuvre efficace est compliquée. J’ignore le bénéfice que tu tires à travailler avec la police, mais je te propose quinze pourcents supplémentaires et une protection de cette bicoque. En échange de quoi, tu fermes les yeux sur mes petites mains. Comment je ferais sans mules pour acheminer les petits plaisirs pour tous, hm ? »
C’est un jeu. Bien entendu tu serais ennuyé d’avoir une perte d’argent sur les activités “annexes” de ta boite, celles qui ne sont pas déclarées et qui lui permet toujours plus d’agrandissement et de folie festive, mais tu sauras rebondir. Le seul souci étant que pour toi, si la police finit par remonter ton fil et te trouve, tu n’auras plus qu’à dire tchao à ta petite vie aisée. « Imagine ; tous ces petits malfrats que tu as envoyé au trou, ils vont tôt ou tard chercher à te faire payer, à te pourrir la vie et à finir par faire de l’ombre à ta petite vie. Il te faut quelqu’un pour les mater, avec suffisamment d’autorité sur eux pour les tenir en laisse, hm ? » Tu as cette autorité. Tu es celui qui les paye et qui leur offre une vie luxueuse, mais qui peut tout autant décider du jour au lendemain, à la moindre contrariété, d’y mettre fin avec une balle entre les deux yeux. Des humeurs changeantes et dangereuses donc, qui font autant le respect que la crainte chez les criminels, car ils sont convaincus que la justice ne se mettra pas de leur côté avec leurs mains tâchés de sang.
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ドンキホーテ・ドフラミンゴ
“Les pirates ce serait le mal ? La Marine la Justice ? Les valeurs ça va ça vient, ça a déjà changé tellement de fois ! Comment veux-tu qu'ils aient les mêmes valeurs ?”
Sir Crocodile
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Mer 21 Aoû - 17:55
DES TAUPES DANS MON JARDIN
Mingo & Croco-chan
De toute évidence, son prénom n'était pas sans sens, car il se sentait effectivement comme un chasseur devant sa proie. Mais par n'importe laquelle, une proie de choix, de qualité, une de celle sur laquelle on a envie de fondre, mais dont on n'est pas tout à fait sûr que ce soit une bonne idée et que ce n'était pas simplement un piège ou une arnaque. Crocodile se méfiait, parce que le flamant rose réveillait son instinct, lui qui était bien tranquillement derriére son bureau, sans se mouiller, sans avoir besoin de faire quoique ce soit, voilà qu'on venait le chercher tout droit dans sa planque.
- ça ira, je suis un grand garçon, je saurai me débrouiller. Mais il est vrai que ta dignité va certainement en prendre un coup.
Un sourire en coin, visiblement de plus en plus amusé par cette conversation, il ne fallait pas le provoquer si on n'était pas prêt à mettre sa dignité sur le tapis, et clairement, Crocodile n'allait pas faire comme s'il n'avait rien vu, rien entendu, laisser passer une chance de le faire taire ? Non, mieux, le faire crier. Certainement pas. Il ne fallait pas agiter un steak devant le nez du lion et s'étonner d'avoir des problèmes, surtout que généralement, un steak est loin d'être suffisant pour rassasier un lion.
- Je ne sais pas encore si ça me plait ou si ça me tape sur les nerfs, t'emballe pas.
Ça lui plaisait. Beaucoup trop pour son bien, d'ailleurs. Il y avait quelque chose chez cet homme qui lui plaisait, et le fait qu'il le provoque alors que personne d'autre n'oserait, ça c'était quelque chose d'incroyable. ça lui donnait vraiment envie de le remettre à sa place, mais pas d'une façon habituelle, il avait vraiment envie de quelque chose de plus particulier, plus personnel. Plus intime. Il ne connaissait personne qui avait éveillé son intérêt de cette façon, en tout cas pas depuis très longtemps. Finalement, il l'invita dans son bureau, c'est ce qui était le mieux pour être loin des oreilles indiscrètes, et puis, il pourrait enfin dire et faire ce qu'il veut. Une fois à l'abri des regards, la porte fermée pour ne laisser qu'eux, le blondinet prend ses aises, et ça l'amuse. Pendant ce temps, il se sert un scotch, laissant un léger silence s'installer.
- à ton avis ?
Il haussa un sourcil à son encontre, l'observant de son regard impénétrable tout en portant son verre à ses lèvres, comme s'il l'invitait à essayer de lire dans son esprit et essayer de voir si c'est la vérité ou un mensonge. Mais ce n'est pas du bluff, il ne se souvient pas de lui, il n'a cependant pas l'impression d'avoir perdu la mémoire pour autant. Il ne se souvient pas de son monde ni de ce qu'il faisait, mais il sait qui il est, n'est-ce pas suffisant. Il arbore un sourire sardonique alors que Joker s'est lancé dans un monologue, mais il n'a repéré qu'un subtil détail dans tout cela, comme s'il se fichait bien du reste.
- "Plus que ça", hein ? J'ai du mal à faire confiance à quelqu'un dont je ne peux même pas voir les yeux.
Ne dit-on pas que les yeux sont le reflet de l'âme ? C'est souvent un repère, pour savoir si quelqu'un ment ou non, bien que là, il ne se pose pas vraiment la question, il est certain qu'il y a pas mal de mensonge dans ce qu'il dit, parce que lui aussi ça l'amuse, c'est un jeu pour lui aussi. Un immense plateau de jeux où tout le monde n'est qu'un simple pion. Il repose son verre et s'approche de lui, profitant qu'il soit assis pour le surplomber de toute sa hauteur, se penchant vers lui, imperturbable.
- Et j'imagine que tu as une preuve de tout ce que tu avances, tu ne serais quand même pas venu dans la gueule du Croco sans même être sûr de toi, pas vrai ?
Il glisse son doigt sous son menton, redressant son visage un peu plus vers lui, leurs lèvres à quelques centimètres à peine l'une de l'autre. Il est assuré, car il sait qu'il n'a pas laissé de réelles pistes qui le mène à lui, dans son bar à jeux, oui, parce que ce n'est qu'une couverture pour d'autres transactions. Mais Joker le sait-il ?
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Doflamingo Don Quichotte
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Qu’il est amusant. Il t’a toujours amusé à être aussi rigide. Aussi pragmatique. Aussi attaché à l’autorité. Tu as souvent trouvé que ce besoin chez lui était une façon de compenser quelque chose. Quoi ? Tu ne l’as jamais su, mais ses morsures te rendent toujours plus curieux à son égard. Toujours plus pot de colle et tu en redemandes, même loin de chez-vous. C’est un chiot qui veut se faire passer pour loup. Tu en redemandes pour voir jusqu’où il est capable d’aller. C’est drôle. Tu trouves cela terriblement grisant, surtout cet excès de confiance. Tu te redresses un cours instant. Un instant où tu te gonfles de bonheur, d’extase. Ton sourire ne perd pas de sa superbe machiavélique et tu te roules dans la joie de le provoquer. Ce steak, tu ne veux pas lui donner tout de suite. Tu veux te faire désirer, en bonne petite diva que tu es, et tu vas le faire languir devant son bout de barbaque.
C’est trop facile, trop simple ! Si tout lui était donné là, tout de suite.
Tu le suis dans son bureau, car c’est ce que tu avais demandé. Tu ne voulais pas t’entretenir avec la plèbe dans son salon. Tu voulais t’entretenir avec le grand méchant patron. Tu ne joues pas avec les amateurs. Les charognards qui se contentent des restes. Ce que tu veux, c’est le luxe. Le haut du panier. Le top du top ! Tu t’es installé, tu as fait comme si tu étais chez toi, parce que c’est vrai ! Tu es chez toi, partout où tu vas. Si quelqu’un ou quelque chose le conteste, tu l’élimines. Plus ou moins subtilement. Tu es un prince, un dragon céleste ! Tu t’estimes en droit d’avoir tout ce que tu souhaites. À ton avis ? À ton avis, oui ? Tu doutes, c’est vrai. Derrières tes lunettes de soleil, tu plisses des yeux. Son attitude est étrange, mais pas si différente que cela. On ne perd pas les vieilles habitudes et tu voies le décor autour de vous comme une façon de s’adapter et adapter ses caprices aux mondes dans lequel vous vivez. « C’est vrai que ça change des pyramides et du sable, mais un bar à jeu, ce n’est pas si éloigné que ça d’un casino. Il n’y a que le nom qui diffère, mais la patte elle, elle ne change pas. »
La malice est palpable dans ta voix, comme la pléthore de sous-entendus qu’elle abrite. Tu te fais moins extravagant, car il y a moins de public pour te dévisager. Il n’y en a même plus un seul, à par lui. Sans doute cela t’aide à te concentrer, l’idée qu’il n’y ait plus qu’une seule paire d’yeux braquée sur ta personne. Tu l’écoutes et tu te tais. Tu gardes le silence, suffisamment longtemps, et tu ne te laisses pas déstabiliser aussi facilement. Si proche de toi, et pourtant si loin. « Enlève-les, si elle te gêne à ce point, mais je pensais que tu n’en avais pas besoin. Que tu étais suffisamment perspicace pour réussir à me cerner sans avoir à te les montrer. Tu t’en ventais, même. Mon petit Croco. » Les mots se veulent être des étreintes, mais tu ne sens que des caresses sur ta peau. Des caresses qui te rendent lentement extatiques, alors que tu ne perds pas le nord. Ton humeur change. Elle prend en nuance, toujours aussi moqueuse, toujours aussi provocatrice, mais tu peines à laisser les rennes. Tu éprouves le besoin de te défendre, de t’affirmer, puisque visiblement il faut lui rappeler qui tu es.
Tu gardes ton regard rivé sur lui, le laissant seul décisionnaire de s’il veut le découvrir. S’il veut choisir la facilité plutôt que le défi. Tu lui aurais bien coupé la main pour cet affront, mais il y a toujours une exception pour confirmer la règle et c’est lui. Tu lui accordes ce privilège, alors que tes mains viennent se faufiler, se glisser jusqu’à cette cravate bien trop sérieuse. Tu ne l’empoignes pas, tu tapotes dessus. Tu manifestes la présence de tes mains sur son torse, alors que tu gardes la bouche entre-ouverte. Parti pour dire quelque chose, ton esprit se dissipe. Il peine à se concentrer sur tes beaux discours, avec ses lèvres aussi près des tiennes. « Bien entendu. » Souffles-tu. Menteur, tu ne les as pas. Tu n’es pas obligé de lui dire. « Bien entendu que je suis venu sans preuve. Est-ce que j’ai l’air d’avoir peur de te trouver dans ta tanière ? D’aller te chercher et titiller ton égo ? Je n’ai ; rien du tout. Pour le moment. Si tu es patient et que tu me crois, tu les auras. Tes preuves. » Tu n’as pas besoin de preuves, parce que tu es sûr de toi. C’est là toute la nuance, tu n’as pas besoin de te justifier, tu es juste excessivement mauvais perdant et toutes les magouilles, les filouteries, sont prétextes pour arracher une victoire. Comme un ultime pied de nez, tu tires doucement sur sa cravate pour le rapprocher un peu plus de toi et à l’instant où l’esprit s’emballe, imagine, appréhende l’acte, son verre de whisky se manifeste près de ta bouche, grâce aux tintements des glaçons. Tu lui piques une gorgée de son verre, puis tu le reposes avec un sourire narquois.
« Je n’ai pas besoin de preuve pour être sur de moi, Croco-chan. »
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Dim 29 Sep - 18:22
DES TAUPES DANS MON JARDIN
Mingo & Croco-chan
Les deux s'amusaient dans cette histoire, se taquinant l'un l'autre, se renvoyant la balle en voulant voir ce que l'autre allait répondre et ainsi de suite, à se tourner autour comme deux paons, trop fiers pour faire le premier pas, trop fiers en sachant que le premier qui fait un faux pas était celui qui aurait perdu. Joker était bien trop prétentieux pour commettre ce genre d'erreur et Crocodile... était qui il est. Il n'allait pas bouger de ses positions sans être certain que sa position allait être assuré, il n'aimait pas nager dans le flou et l'incertitude, ne pas savoir ce qui l'attendait au bout du tunnel. Y avait-il vraiment quelque chose entre eux ou le blondinet s'amusait-il simplement en espérant l'attraper entre ses fils à la façon d'une araignée ? Pourquoi se posait-il seulement la question, comme s'il pouvait s'attendre à un peu de sincérité dans son monde. Ce serait franchement bien ironique. Pourtant, son discours l'interpelle, il a l'air vraiment de le connaitre, et pourtant, Crocodile n'a pas le moindre souvenir de lui. Il parle de sable, et c'est ça qui lui fait presque croire à son histoire, car personne ne sait sa passion pour les châteaux de sable qu'il fait la nuit.
- Eh bien... il faut croire qu'avec ou sans souvenir, je reste donc la même personne. Tu ne penses pas ?
Un fin sourire se dessine, il aime ce jeu entre eux, il ne peut même pas le nier. Doflamingo semble vraiment le connaitre, ou en tout cas, connaitre une version de lui qui n'existe peut-être plus. Il pourrait lui demander qui il était vraiment, ce qu'il faisait, quelle était leur rencontre, mais il n'en fait rien. Ça ne l'intéresse pas de savoir qui il était, ce qui l'intéresse, c'est maintenant, le passé n'a aucune importance. C'était peut-être une déception pour le blondinet, mais c'était comme ça que fonctionnait Crocodile, n'ayant aucune envie qu'un passé dont il n'a même pas souvenir puisse le hanter.
- Oh, mais je te cerne très bien, c'est pour ça que je ne te fais pas confiance. Qui crois-tu réellement berner ? Les gens dehors, moi ? Ou alors toi-même ?
Crocodile était tout un tas de choses, mais il n'était certainement pas dupe, il ne se laissait pas avoir, il savait très bien qu'il ne pouvait faire confiance à personne et encore moins à l'individu en face de lui. Mais que penser d'une personne qui se cache derrière des lunettes ? Est-ce parce qu'elle s'estime trop bien pour croiser le regard de ces pauvres gens, est-ce pour attirer justement les regards, pour se cacher du monde ou pour se préserver du monde, justement ? Ou l'option la plus probable : il a simplement un regard à glacer le sang. Mais ne serait-ce pas plutôt un avantage ? Que pouvait-il ne pas assumer alors qu'il assumait parfaitement de se balader en rose ? Crocodile théorisait, bien sûr, il ne pouvait faire que cela, mais il n'irait pas lui-même lui retirer ses lunettes. À peine à quelques centimètres, à un effleurement, il sent sa main sur sa cravate, son hésitation, même si le blondinet met tous les efforts du monde à se contrôler. Il baisse d'un ton, l'échange se faisant plus chaleureux, comme un secret rien qu'à eux.
- Je vois, alors tu es juste passé me voir... je te manquais à ce point ?
Si Joker n'a pas de preuves, alors il ne "sait" pas que c'est lui, il a juste des soupçons et de très fortes certitudes parce qu'il le connait justement. Mais il n'est pas trop tard pour Crocodile de mettre des hommes de paille et réussir à faire croire que finalement tout cela n'est pas de son fait. Doflamingo pourra toujours avoir des doutes à son encontre, mais ça, ce ne sera que la partie la plus drôle de l'histoire. Et alors qu'il le sent s'approcher comme pour l'embrasser, toutes les alarmes s'allument et crient au feu dans son esprit. Il est alerte, plus que jamais, comme s'il pouvait le détruire d'un seul claquement de doigt. Au lieu de ça, il vient boire à son verre avant de continuer sa phrase. Crocodile ressent un étrange soulagement et sa phrase le fait rire, un rire profond et rauque, car sa remarque le fait vraiment rire.
- C'est surtout moi qui suis sur toi.
Son genou est venu se poser à côté de lui, il s'est rapproché presque naturellement, malgré lui, comme s'il était poussé par une force extérieure, il devrait arrêter là, il le sait très bien, mais il ne peut pas. Il ne peut plus. Quelque chose chez le blondinet l'enivre, lui donne envie de le tester davantage pour voir jusqu'où il est prêt à aller. Sa main n'a pas bougé de sous son menton et il vient finalement cueillir ses lèvres dans un baiser lent et profond.
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Doflamingo Don Quichotte
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Tu prends un certain plaisir à ce petit jeu. Un plaisir qui se transcrit quelque part. Surtout au niveau de ton sourire à vrai dire. Le faux devient vrai petit-à-petit, alors que tu joues. Tu titilles le crocodile en tapotant sur le bout de son museau, à l’affut du moindre mouvement brusque, prêt à le museler s’il dépasse les limites. Tu te réinstalles, tu trouves ton confort, alors que tu ne le quittes pas des yeux derrière tes lunettes de soleil extravagantes. « Certainement. » Un seul mot, mais plusieurs sens. Ton sourire élargie le dote de sous-entendu. Tu ne démens pas, mais tu ne confirmes pas non plus. Tu n’étoffes pas ta réponse, tu as déjà donné trop d’élément, et si tu veux continuer à pouvoir te le mettre dans la poche, il ne faudrait pas que quelques vérités s’échappent par mégarde. Bavard comme tu es, ça peut si vite arriver mais heureusement, tu restes ce que tu es : un pirate, un comédien qui joue les idiots pour piéger.
En tout cas tu n’es pas déçu. Non ; tu vois l’opportunité d’avoir ce que tu n’as pas eu chez vous.
Sans perdre ton esquisse de charognard, tu as un petit bruit qui s’échappe de tes lèvres. Un bruit de négation, alors que tu t’amuses : « Tu pourrais au moins faire semblant, Monsieur le Génie. Qu’à cela ne tienne. Tu as toujours été le plus paranoïaque de nous deux, de toute façon. » Ta main part vers l’arrière en signe d’abnégation, puisque de toute façon il était visiblement omniscient pour déjouer, alors même qu’il ne se souvenait pas de toi. En vue des dispositions prises, tu jettes la faute sur un surplus de méfiance. C’est ce qui te semble le plus cohérent, alors que ta gestuelle trahie ta déception, même si tu la caches. Le vrai redevient faux sur tout visage. Tes mains se figent dans un dernier étirement. Tu veux bien te prêter au jeu, mais c’est dommage qu’il ait oublié à qui il s’adresse. Il aurait pu se souvenir que la patience n’est pas la plus grande de tes vertus. Si tu en possèdes un tant soit peu.
Moins rieurs, un peu plus sévère, tes humeurs changent aussi vite que tes idées traversent ton esprit. Des idées peu catholiques, parfois criminelles, alors que tu ne perds pas cet éclat de folie dans ton regard. Pourtant il se dissipe et sans que tu ne parviennes à le cacher, tes mimiques se font plus sincères. Tes mots aussi ; « On peut dire ça, en effet. Je commençais à m’ennuyer de cette ville. Il se pourrait que j’aie fini par trouver une bonne raison de ne pas la faire sauter... » Un acte de charité ? Il ne faudrait pas pousser. Disons plutôt que c’est dans ton intérêt de ne pas le faire. De ne pas la détruire, même si tu aurais probablement trouvé un moyen de le faire par lassitude. Par ennui, pour agiter toutes ses petites fourmis en son sein.
« Enfin tu te mets à rire. Ton sérieux n’est donc pas inébranlable. Tu as raison, ris un bon coup. Je ne suis pas là pour te faire la peau, après tout. » Tu retrouves un élan d’ânerie. De plaisanterie à la fois sarcastique et décalée. La farce est une façon de se pavaner, et tu es doué pour cela. « C’est pas désagréable, j’apprécie. » Le fait qu’il soit sur toi, mais pas encore assez. Alors tu le laisses faire, tu es sage. Pour une fois. Tu le dévisages, tu l’intimes de venir. Il n’y a personne pour le retenir et ce n’est certainement pas toi qui le feras. Tu as ce que tu veux. Ses lèvres. Il n’a pas résisté. Tu pourrais te moquer d’avoir craqué le premier, mais tu n’en fais rien. Tu profites de chaque seconde et tu te sens plus léger. Tu auras pris ton temps ; furtive pensée qui traverse ta caboche, alors que tu savoures chaque seconde, chaque contact et à l’instant où tu sens ce contact se rompre, tu le rattrapes par gourmandise. Tu ne veux pas que cela s’arrête, alors tu le tires vers toi. Tant pis si tu froisses sa cravate. Tu sens tes lunettes te gêner, alors tu les relèves pour qu’elles aillent se nicher dans ta chevelure blonde.
Il faudra attendre encore un peu pour qu’ils puissent les voir, tes yeux. Ils sont fermés. Tu te coupes la vision sur le monde pour te concentrer uniquement sur chaque sensation qu’il provoque chez toi. Tu te laisses bercer par celle-ci et tu te demandes si ce n’est pas lui qui t’a rendu cinglé. En tout cas, il n’arrange rien et il s’en amuse probablement. Avec ou sans ses souvenirs. Comme tout bon effort, l’air se fait rare, alors à contrecœur, tu acceptes en bon prince une petite pause sans trop t’éloigner. Tu es comme sonné, mais ce n’est pas déplaisant. Ça te fait même rire. Un rire plus calme. Un rire plus sincère. « Être patient, donc… » Souffles-tu. Une fin de réflexion, alors que le début est resté dans un coin de ton esprit secoué.
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Même s'il ne connait pas très bien le blondinet fou devant lui, il n'a pas besoin d'être voyant pour savoir que c'est quelqu'un de dangereux. Il n'y a rien de pire que quelqu'un qui n'a peur de rien, quelqu'un qui ne se soucie pas des conséquences et qui n'a aucun remord à faire du mal aux autres. Crocodile le sait mieux que quiconque, car il est comme ça. Il est devenu comme ça, même si aujourd'hui, il ne se souvient pas de comment il en est arrivé là, il sait qu'il est comme ça et qu'il est obligé pour survivre. Là où ça devient un peu plus compliqué c'est quand des sentiments entrent en jeux... des sentiments réels, qu'il ne pensait jamais ressentir, le vieux croco qu'il était ne pouvait pas tomber sous le charme soudainement d'un beau jeune homme doué d'une folie explosive.
Il le cherche clairement. Le taquine, lui ouvre la voie, et le teste. Il essaie de comprendre, d'imaginer le genre de relations qu'ils avaient auparavant dans ce passé dont il ne se souvient pas. Il sait qu'ils ne peuvent pas être deux amants passionnés qui sont ensemble depuis des années. Mais qu'est-ce qu'ils sont ? Est-ce que comme ici, ils se tournent autour ? étaient-ils alliés comme Joker essaie de lui faire croire ? Le problème, comme il le dit, c'est qu'il ne peut pas lui faire confiance. Il se méfie de lui et c'est normal, Crocodile se méfie de tout le monde. D'autant plus d'un jeune blondinet qui vient lui conter qu'ils se connaissaient. Le fait qu'il soit là, avec lui, ce n'était pas parce qu'il le croyait, mais plutôt qu'il avait un doute, qu'il sentait cette attirance et ce petit quelque chose qu'il y avait entre eux, qui pouvait bien se révéler beaucoup plus grand qu'il le pensait. Il voulait l'embêter, le tester, et il le voit, en colère, voir même vexé, de sa réponse.
- Tu préférerais que je te mente, alors ? Mais qui te dit que ce n'est pas déjà le cas ?
En vérité, il ne sait pas, il ne peut pas savoir comment Joker est vraiment ni à quel point il peut être dangereux, par contre, il pouvait le tester et voir sa réaction. S'il n'avait pas un minimum raison, il ne serait pas aussi dépité, il réussit même un peu, légèrement, à faire perdre de sa superbe et craqueler ce masque qu'il porte pour que personne ne voie qui il est. Alors même si c'est un fou dangereux, même s'il le teste, il ne peut pas savoir qui est cette personne qu'il cache aux yeux du monde. Et il ne va pas chercher non plus à lui enlever ce masque, Crocodile est loin d'être un grand philosophe ou même quelqu'un de stable mentalement, donc c'est probablement mieux pour eux qu'il garde ses lunettes.
- Une bonne raison ? Je me demande vraiment ce qui a pu te faire changer d'avis à ce point.
Il sourit doucement, amusé, mais ne se mettant pas en valeur une nouvelle fois, car il sait que ça va probablement commencer à l'agacer et que pour être totalement honnête, il ne devrait pas s'en amuser car il n'a que trop conscience qu'il est dedans jusqu'au cou. Personne ne l'a jamais mis à ce point au pied du mur, on pourrait croire d'un regard totalement extérieur que c'est Crocodile qui le tenait, mais dans la réalité, c'est Doflamingo qui l'avait doucement amené jusque-là et finalement céder à ce besoin, cette envie à laquelle il n'arrivait tout simplement plus à résister. Il l'embrasse. Doucement, avec une ferveur grandissante, goûtant ses lèvres comme un produit luxueux auquel on a droit seulement une fois dans sa vie. Il sent quelque chose, son souffle peut-être, se couper, alors que son cœur, cet organe dont il se sert si peu, commence à s'emballer.
Il a l'impression qu'un souvenir vient à lui, un vieux souvenir qui lui vient comme si c'était une ancienne vie. Sa voix qui lui proposait de faire équipe avec lui, Crocodile qui refuse parce que... il ne sait pas pourquoi en fait. Le souvenir n'est pas assez précis. Mais il sait qu'il a refusé et il avait certainement de bonnes raisons. Même si c'est ce baiser qui lui a rappelé qui il était, du moins, en partie.
Doflamingo.
Celui-ci semble aussi chamboulé que lui de leur échange et Crocodile posa son front sur celui du blondinet, les yeux fermés lui aussi, comme s'il refusait tout simplement de croiser ceux de Doflamingo, du moins, pour le moment.
- La patience est une vertu… et on ne peut pas dire que je suis un homme rempli de qualité, qu'en dis-tu ?
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