On avait laissé Percy en charge de surveiller les pingouins.
Vraiment, phrase la plus improbable qu'il avait jamais entendu : Surveille les pingouins avait plus l'air d'un truc que deux mafiosos se diraient en code pour décrire de la marchandise ou des agents du FBI.
Surveille les Pingouins, on veut pas qu'ils s'échappentFusil fusil, avec les tattoos menaçants et tout.
Bon ok, c'était peut-être juste la réaction de son cerveau face à rester assis à côté de pingouins trop longtemps sans rien faire. Mais vraiment, pouvez-vous lui en vouloir? Avec comment ils se dandinaient pour se déplacer, et surtout leur tag sur leur nageoire, il était si facile de les imaginer en train de faire des transactions frauduleuses. Percy était en train de débattre mentalement si Jason serait capable de comprendre les pingouins, ou si ce serait plus lui (s'il possédait encore toutes ses capacités) lorsqu'il entendit des bruits de pas s'approchant de la vitre face à lui. Levant les yeux vers l'individu s'approchant, il leva un sourcil face à l'inconnu.
— Je peux vous aider?
Il restait assez méfiant des inconnus, surtout ceux apparaissant seuls sans préavis. Il avait vu assez de monstre se camouflant comme des gens normaux pour développer une crainte automatique des gens apparaissant comme ça. Certes, il n'avait pas croisé grand monstre dans cette ville, mais c'est la complaisance qui avait coûté la vie de plusieurs sang-mêlés, et avec les deux guerres, Percy avait apprit à rester sur le qui-vive.
— L'exposition des Pingouins est fermée, si vous vous êtes perdu je peux vous pointer le chemin.
Mais il n'en était pas devenu impoli, ça jamais. Sa mère aurait trouvé cela outrageant sinon.