▿ Ton univers : Je suis une partie de chaque univers existant en ce monde.
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Dim 16 Juin - 8:32
Intrigue n°3 - Severus & Arthur
Tu te réveilles au beau milieu d’un immense château. Severus, ce château, tu le connais plus que bien. Durant des années, il t’a servi d’abri. Durant des années, tu as été élève, puis professeur au sein de ce château. Seulement, ce monde ne ressemble pas tout à fait à celui que tu as connu. Ici, tu as échappé à la mort, ici Harry Potter est mort. Malheureusement, ici, Lord Voldemort est au pouvoir. Malheureusement pour toi, tu as été découvert. Ton autre toi a été découvert. Agent double, tu faisais semblant d’être du côté du Seigneur des Ténèbres, alors qu’en réalité, tu aidais la sorcière la plus recherchée par celui dont on ne devait pas prononcer le nom. Arthur, tu l’auras compris, en te retrouvant aux côtés de Severus, tu deviens, toi aussi, un ennemi à abattre. Débrouillez-vous pour survivre. Trouvez un moyen d’échapper au Seigneur des Ténèbres et à ses sbires.
▿ Si vous êtes blessé, vous serez blessé une fois de retour sur l'île, alors attention à vous. ▿ Vous devez vous trouver tous les deux dans le même endroit, avant votre arrivé dans l'autre monde.
Severus Snape
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Je me réveillai en sursaut, le souffle court et la tête lourde. Mon regard balaya les alentours et je reconnus instantanément l'architecture familière de Poudlard. Le château semblait identique à celui que j'avais quitté, mais une étrange aura pesait dans l'air, une noirceur palpable. Me redressant lentement, je pris conscience que quelque chose n'allait pas. Ce monde, bien que ressemblant au mien, avait subi des modifications majeures.
Je fis quelques pas, chaque écho de mes chaussures résonnant dans les couloirs déserts. Les souvenirs affluèrent, me rappelant les années passées à arpenter ces mêmes corridors. Élève puis professeur, j'avais connu chaque recoin de ce château. Pourtant, quelque chose clochait. Le silence était trop lourd, trop oppressant. Mes pensées furent interrompues par un murmure de voix provenant d'une salle proche.
M'avançant prudemment, je jetai un coup d'œil à travers la porte entrouverte et vis un groupe de Mangemorts. Leur présence ici n'était pas une surprise, mais ce qu'ils disaient l'était davantage. Ils parlaient de moi, de ma double allégeance, de mon aide à la sorcière la plus recherchée par Voldemort : Hermione Granger. Un sourire cynique se dessina sur mes lèvres. Mon autre moi avait été découvert. Ils savaient. Retournant sur mes pas, je sentis une présence derrière moi. Je me retournai vivement et tombai face à face avec un jeune homme, dont le regard déterminé montrait qu'il avait aussi entendu les Mangemorts.
« Nous devons partir. Maintenant. » Ma voix n’était qu’un murmure. Nous étions dans les sous-sols de Poudlard et je connaissais les lieux mieux que quiconque, du moins, c’était ce que je pensais.
Le château semblait plus sinistre que jamais. Les portraits sur les murs murmuraient des avertissements à voix basse, les armures semblaient prendre vie dans l'obscurité. Quelque chose n’allait pas, ici. Et je compris bien vite que le Seigneur des Ténèbres avait gagné. Il régnait en maître absolu, incontesté et incontestable… Sans doute avait-il tué Potter. Sans doute avait-il percé mon secret à jour avant de me condamner à… à quoi, au juste ? J’étais en vie, j’étais à Poudlard… Cela aurait pu être pire.
Mon esprit s'activait, cherchant des solutions, des échappatoires. Nous devions rejoindre l'extérieur du château sans alerter les gardes postés à chaque coin. La tâche n'était pas aisée, mais nous devions tenter le tout pour le tout.
C’était dans ce genre de moment que j’aurais aimé posséder une cape d’invisibilité. Il aurait été si facile de nous cacher tous les deux pour fuir plus rapidement et plus facilement… mais la fuite, ce n’était pas ce que je voulais. Je n’étais pas un lâche. Je ne voulais pas en être un. Mais étais-je bien placé pour décider de ce genre de choses ? Et ce jeune homme à mes côtés, avait-il seulement un peu de magie en lui ? « Vous avez votre baguette ? » Ma question n’était guère très finaude, mais il me fallait m’assurer que je ne trainais pas un simple moldu derrière moi… si c’était le cas, il y avait de fortes chances que cela puisse être interprété comme une trahison supplémentaire de ma part. J’imaginais déjà ce que le Seigneur des Ténèbres pouvait avoir en tête de me faire subir… je m’imaginais suspendu par les tripes au-dessus d’un chaudron bouillonnant… Brrrr l’image me fit froid dans le dos.
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Mar 9 Juil - 22:11
Se réveiller dans un château lui faisait bizarre, surtout qu’il ne s’était pas endormi ici. Arthur ne comprenait pas, encore un coup de la ville ? Possible, il s’était déjà retrouvé dans une situation étrange, et il avait réussi à s’en sortir. En tout cas cet endroit ne l’inspirait pas, mais il n’allait pas rester planter là, il ne savait pas s’il était en territoire ennemi. Il avança prudemment le long des couloirs, quand il s’arrêta net en entendant des voix. Il ne préféra pas signaler sa présence au vu de la discussion, cependant il écouta attentivement ce qui disait ces individus. Encore des histoires de magie, décidemment, il s’en serait bien passé. Apparemment il n’était pas le seul à se faire discret, vu qu’il se retrouva face à un homme. Il avait peut-être déjà croisé en ville sans lui parler, car il avait l’impression de l’avoir déjà vu. « D’accord, mais ou sommes-nous ? » Quelque chose lui disait qu’ils étaient dans le même camp, ou alors, Arthur était trop naïf et il allait se faire avoir. Cependant il n’avait pas le choix, donc autant suivre cet homme qui pour le moment n’avait pas tenté de lui faire du mal.
Etrangement, Arthur avait l’impression que les tableaux parlaient, mais c’était impossible n’est-ce pas ? Ou alors il était tombé dans un monde bien étrange, il aurait pu atterrir dans son château, mais non il se retrouvait dans ce lieu à l’ambiance sinistre. « Comment ça une baguette, je ne suis pas un sorcier. » Ce n’était peut-être pas la chose à avouer, mais bon ça serait su à un moment ou un autre. « Attendez, vous savez où nous sommes ? Vous pratiquez la magie ? C’est qui ces gens ? » Il restait relativement calme, mais il voulait des réponses et rentrer auprès de sa femme. Arthur entendit des bruits de pas. « On ferait mieux de se cacher j’entends du bruit. » Il n’avait pas son arc, il n’avait pas son épée, pas sur que son agilité lui suffise pour survivre dans ce genre de situation.
Le château, autrefois un lieu de refuge, semblait maintenant empreint d'une obscurité oppressante. Chaque recoin, chaque ombre semblait être le reflet d'une menace omniprésente. Lentement, je me redressai, essayant de comprendre ce qui n'allait pas.
Les couloirs, autrefois vivants de l'activité des élèves, étaient maintenant étrangement silencieux. Le seul son était celui de mes pas résonnant dans le vide. Mes souvenirs affluaient : des années passées dans ce lieu, d'abord comme élève, puis comme maître des potions. Pourtant, une inquiétude grandissante me serrait le cœur. Un monde où Voldemort régnait en maître. Harry Potter... mort. Cette pensée me laissa un goût amer.
J'entendis des voix étouffées provenant d'une salle proche. M'approchant avec précaution, je jetai un coup d'œil à l'intérieur et vis des Mangemorts réunis. Leur conversation tournait autour de moi, de ma trahison. Ils savaient. Mon double jeu avait été découvert. Le danger était palpable, imminent. Je savais que je devais fuir. Alors que je me retournai pour partir, je tombai nez à nez avec un jeune homme au regard intense, manifestement aussi surpris que moi. Il semblait avoir entendu la même conversation et réalisait la gravité de la situation, puisqu’il proposait de nous cacher.
« Suivez-moi. Et pas un bruit. » murmurai-je d'une voix pressante, ne laissant aucune place à la discussion. Nous devions quitter cet endroit avant d'être repérés. Si nous avions choisi de nous cacher, il était presque certain qu’un simple sort de révélation nous aurait immédiatement trahis.
Naviguant dans les corridors sombres, chaque bruit, chaque ombre me mettait sur le qui-vive. Les portraits semblaient murmurer entre eux, ajoutant à la tension déjà insoutenable. Je me rappelais chaque passage secret, chaque cachette potentielle, espérant que mes connaissances nous sauveraient. Mais ce monde était différent, et les règles avaient changé.
Le jeune homme me suivait de près, l'inquiétude marquant ses traits. Il me posa une question, mais je l'ignorai, trop concentré sur notre fuite. Nous descendîmes plusieurs escaliers, prîmes des détours, évitant les patrouilles de Mangemorts. Mon esprit calculait constamment les risques et les options.
« Entrez ici,» ordonnai-je. « Nous devons quitter le château… »
Dans la petite salle où nous venions d’entrer, nous étions sans doute, au moins pour quelques instants, en sécurité. L’occasion pour moi de répondre aux questions que se posait ce moldu. « Nous sommes à Poudlard, la prestigieuse école de sorcellerie…. » Je m’interrompais avant de poursuivre, le ton un peu plus brusque : « C’est le lieu le plus surveillé par le Seigneur des Ténèbres en ce moment. Si vous n'êtes pas un sorcier, vous avez encore plus de raisons de me suivre à la lettre.»
L’avantage que nous avions, peut-être, était le fait que le château disposait de pièces secrètes, de passages secrets et de lieux cachés que tout le monde ne connaissait pas. J’espérais tout de même que les mangemorts présents ici n’avaient pas eu accès à la carte du Maraudeur.
« Nous sommes tous les deux en danger, ici. Nous devons avancer… »
Je tendis l’oreille, pour essayer de percevoir des mouvements. J’ignorais si les élèves étaient encore dans l’école. Il avait dû y avoir un tri sélectif parmi les jeunes en formation dans l’école… mais je ne pouvais qu’espérer que quelques élèves aient survécu.
« Le Seigneur des Ténèbres a gagné la guerre. Il veut me tuer car je l’ai trahi, en œuvrant pour l’Ordre du Phénix. Il voudra vous tuer car vous n’êtes pas un sorcier. » Il valait mieux lui dire clairement à quoi nous devions nous attendre. La pire chose qui pouvait nous arriver, c’était de nous faire tuer. Je n’avais pas beaucoup de possibilités pour protéger ce moldu, mais mon allégeance à Dumbledore me poussait à veiller sur ce garçon.
« Nous devons monter au septième étage. » Je comptais sur la salle sur demande pour trouver un refuge un peu plus sûr. Je pourrais y faire apparaître de la poudre de cheminette, par exemple, pour nous faire sortir d’ici… Je maudissais la barrière de protection qui empêchait de transplaner à Poudlard, cela aurait été tellement plus simple !
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Dim 15 Sep - 0:40
Est ce que suivre cet homme était une bonne idée ? Il n’en savait rien et puis il n’avait pas beaucoup de choix. Il était dans un lieu inconnu, sans arme et avec des gens qui n’hésiterait pas à le tuer. Arthur n’avait pas peur, mais ce n’était pas pour autant qu’il était rassuré, sa vie semblait plus tranquille à son époque. Pourtant il en avait vécu des choses, mais dans cette ville, c’était comme si tout était incontrôlable. Même sans chercher les ennuis, c’était eux qui le trouvaient. Une chose qu’il savait c’est qu’il finissait toujours par s’en sortir, même si parfois elle se retrouvait blessé, mais jamais rien de grave. Il ne prononçait plus un mot se contentant de suivre son partenaire d’infortune, ce château était envahi de personnes mal intentionnées. Finalement ils retrouvèrent tous les deux dans une salle. Peut être que les deux hommes seraient tranquilles pendant un moment. « Une école de sorcellerie ? Je ne savais même pas que ça existait. » D’un côté ils avaient sans doute traversé un autre monde, qui devait encore fonctionner différent de tout ce qu’il avait connu. « Le seigneur des ténèbres ? Je suppose qu’il ne porte pas ce nom pour rien. » Il était dans de beaux draps, surtout que lui, il n’avait aucun pouvoir et qu’il serait une cible facile. Autant suivre cet homme qui semblait être dans son élément.
« Je vous suis, vous avez l’air de bien connaître le lieu. » Seul, Arthur risquait de se perdre et de faire de mauvaise rencontre. Même s’il était quelqu’un d’endurant, pas sûr qu’il arrive à fuir en esquivant tous les sorts qui pourraient lui être jeté. « Donc nous sommes dans la même galère si je comprends bien ? Vous étiez une espèce d’agent double alors ? Et qu’est ce qu’il a contre les personnes qui ne sont pas des sorciers ? » C’était peut-être une question bête, mais même les êtres magiques dans son monde ne cherchaient pas à tuer tous les humains sur leur passage, sauf ceux qui se mettaient en travers de leur route. D’ailleurs Arthur en faisait partie, normal vu qu’il était un prince.
« Au septième étage ? On ne devrait pas plutôt trouver une porte de sortie ? » Peut être que c’était idiot, car c’était évident que l’entrée serait gardée. « Il y a plusieurs passages secrets je suppose ? » C’était un immense château donc c’était possible. Soudain, Arthur aperçu une salle entrouverte et à l’intérieur il vit des choses qui l’intéressait. Il y pénétra et ressortir avec un bouclier, un arc, et des flèches, il se sentait mieux. « Maintenant je peux me défendre, au fait moi c’est Arthur, je crois qu’on ne sait pas présenter ? » Il était prêt à le suivre, mais il aimerait aussi connaître le nom de cet homme.
Le château baignait toujours dans une atmosphère de mort imminente. Le silence qui s'abattait sur les murs, jadis vibrants de vie, me rappelait combien cet endroit avait changé... Combien nous avions changé. Arthur avançait dans mon sillage, son souffle retenu, tandis que je l'entraînais à travers les couloirs sinueux de Poudlard. Chaque pas résonnait de manière sinistre, comme une promesse non tenue, une trahison à l'ombre de nos souvenirs.
Je fis halte devant un escalier, mes yeux scrutant l'obscurité qui nous guettait. Une école de sorcellerie , avait-il dit, avec cette ignorance que seuls les moldus osaient exhiber sans honte. « Évidemment que vous l'ignoriez, » aurais-je voulu répondre avec la sécheresse qui m'était propre, mais le temps des reproches semblait dérisoire dans ce monde en déliquescence. Au lieu de cela, je me contentai de tourner légèrement la tête vers lui, un sourcil haussé. « Le Seigneur des Ténèbres ne porte pas ce nom par hasard. Et croyez-moi, ce n'est pas votre arc et votre bouclier qui vous sauveront si l'un de ses sbires vous trouve. »
Arthur avait saisi ces armes rudimentaires dans une salle que nous avions traversée, une relique de temps immémoriaux qui me rappelait les contes de Merlin et des chevaliers oubliés. Je ne pouvais réprimer un soupçon de mépris en voyant cet homme, inconscient de l'ampleur du danger, se parer d'un arc comme si cela pourrait contrecarrer les sortilèges de mort qui planaient dans l’air. Mais je ne dis rien. Il me fallait concentrer mes pensées sur la tâche à accomplir.
Le septième étage. La Salle sur Demande. C’était notre seul espoir, du moins, pour le moment. La situation avait basculé si rapidement : les Mangemorts s'étaient emparés du château, et mon nom n'était plus qu'une malédiction à chuchoter entre deux respirations haletantes. Je devais fuir, avec ce moldu dans mon sillage, une ironie cruelle quand on considérait l’antipathie que j’avais toujours nourrie pour les siens.
Sa voix d’Arthur résonna, chargée de naïveté. « Oui, il y a des sorties. Des centaines. Mais chacune d'entre elles est surveillée par des sorts que vous ne pourriez même pas imaginer. Nous n'avons qu'une option, et elle ne se trouve pas au rez-de-chaussée. Elle se trouve ici, au cœur même du château. »
Nous reprîmes notre marche. Le jeune homme posait des questions incessantes, cherchant sans doute un réconfort dans les réponses. Un agent double, avait-il dit... Oui, cela semblait être la vision simpliste qu’il s’en faisait. Mais la vérité était bien plus complexe, bien plus obscure, un enchevêtrement de loyautés brisées, d’allégeances douteuses, et de sacrifices innommables. Je n'étais pas seulement un agent double... J'étais un homme enchaîné par des serments dont il ne comprenait pas l'ampleur.
« Vous n'êtes qu'une pièce de plus sur ce vaste échiquier. Un simple moldu, pour qui Voldemort ne réserve qu’une mort rapide, peut-être, s’il est clément. Et croyez-moi, il ne l’est pas. » Je me tus un instant, les mâchoires crispées à l'idée de partager davantage avec lui. Mais l’urgence de la situation nous liait d’une manière que je ne pouvais ignorer. « Ce que vous devez savoir, c'est que dans ce château, les sorciers comme moi ne sont plus maîtres de leur destin. Tout ce que j'ai fait, tout ce que j'ai sacrifié, n'a servi qu'à une chose : retarder l'inévitable. Mais maintenant, nous n'avons plus de temps. Si nous échouons à atteindre la Salle sur Demande, il n'y aura plus d'échappatoire. »
Mes doigts se crispèrent sur la baguette dissimulée sous ma cape, chaque fibre de mon être tendue vers cet unique objectif : survivre. Pour moi-même, pour... elle. Un instant, des souvenirs fugitifs de Lily effleurèrent mon esprit. Mais je les chassai avec l’efficacité d’une lame tranchante. Ce n’était pas le moment de faiblir.
Nous atteignîmes enfin un couloir plus large, la lumière faiblarde des torches vacillant sur les murs de pierre. Chaque mouvement, chaque ombre me semblait suspecte, comme si le château lui-même conspirait contre nous.
« Le septième étage, » murmurai-je. « C’est là que nous trouverons notre salut. Si nous y parvenons. » Les pas de patrouille des Mangemorts résonnaient de plus en plus près. Un frisson parcourut mon échine. Ils savaient que j'étais ici. Ils sentaient certainement ma présence.
« Continuez à me suivre. Ne faites pas de bruit. » Mon ton ne laissait aucune place à la discussion. Une seule erreur, une seule maladresse, et nous serions découverts. Nous bifurquâmes vers la gauche, puis un escalier en colimaçon apparut devant nous. La Salle sur Demande ne nous avait jamais semblé aussi lointaine, et pourtant... elle était notre seule chance.
« Arthur. » Ma voix s’adoucit légèrement, mais une gravité pesante s’y glissait. « Snape. Je n’ai pas besoin de savoir qui vous êtes. Que vous soyez un prince, un paysan, ou un autre de ces fous venus d’un monde dénué de magie ne change rien. Ce qui importe, c’est que vous suiviez mes ordres. Si vous vous écartez ne serait-ce qu’une seconde de ce chemin, vous mourrez. Ce n’est pas une menace, c’est une promesse. » Mes mots claquèrent dans l’air froid du couloir, aussi impitoyables que la situation.
Nous n’étions plus très loin. Je pouvais sentir la magie fluctuer autour de nous, la présence de la Salle sur Demande se manifestant, prête à répondre à mes pensées les plus pressantes. Pourtant, un cri lointain déchira le silence, suivi d’éclats de rires rauques. Les Mangemorts nous cherchaient, et ils n’étaient pas loin.
« Dépêchez-vous, » ordonnai-je. « Nous devons entrer avant qu’ils ne nous trouvent. »
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Dim 13 Oct - 22:15
« Ne sous estimez pas mes armes, elles m’ont déjà sauvé la vie face à des menaces maléfiques. » Il n’aimait pas ce genre de remarque, d’accord, il n’avait pas de pouvoir magique, mais il avait déjà combattu des mauvais sorciers. Il n’était peut-être pas dans son monde, mais c’était mieux que de se balader sans rien. Il saurait se montrer utile quoiqu’il arrive, même s’il ignorait tout de ce qui se passait ici, il ferait attention et de toute évidence, il était accompagné d’un expert. Après peut être qu’ils pourraient s’échapper par un endroit secret ? Du moins c’est ce qu’avait voulu suggérer le jeune prince, mais vu la réponse que lui donna l’inconnu ce n’était pas envisageable. « D’accord, d’accord, si vous le dites. » Des portes avec des sortilèges ? Décidemment la magie ici semblait bien plus puissante que chez lui, après il n’avait pas eu affaire à autant de magie que ça, c’était un autre genre, et ici ça semblait beaucoup plus dangereux. Il n’allait pas se laisser décourager pour autant, il comptait s’en sortir vivant et retourner auprès de sa femme.
Peut être que Arthur était trop bavard, mais c’était normal de tenter d’en savoir plus pour pouvoir s’en sortir, bien sûr, il ne parlait pas trop fort pour éviter d’attirer leurs ennemis. « Moldu ? J’ai déjà entendu ce nom quelque part. » Cela avait dû arriver une fois, mais ça remontait à plusieurs années en ville, ce n’était pas le moment de réfléchir à ça, ça lui reviendrait le moment venu. Enfin se faire traiter de pièce ce n’était pas très flatteur, mais si ça avait un côté poétique. Arthur avait bien compris qu’il ne fallait pas tomber sur ce seigneur de ténèbres s’il tenait à la vie. « Dépêchons-nous de nous y rendre alors à cette fameuse salle sur demande. » Quel nom bizarre, il avait l’impression que cet homme n’était pas quelqu’un de très optimiste. En tout cas ce château était immense, heureusement qu’il n’était pas tout seul sinon il se serait perdu et pourtant en tant que prince, il avait vécu dans un château, mais c’était différent.
« Nous allons y parvenir. » Bonjour l’ambiance, Arthur voulait garder espoir, ça ne servait à rien d’être négatif. Après il ignorait beaucoup de choses sur cet endroit et ça jouait beaucoup. Peut être qu’il ferait mieux d’arrêter de parler et seulement de suivre cet homme avant de se faire repérer bêtement. Il avait quand même eu le droit d’avoir un nom, Snape, un nom de famille probablement, à moins qu’ici ce soit un prénom. « Vous savez parler aux gens. » C’était un peu ironique, mais bon ça n’empêchait pas Arthur d’écouter attentivement les instructions de cet homme surtout s’il voulait s’en sortir. « Oui j’arrive, mais elle est ou cette salle, c’est vous l’expert. » Arthur commençait à s’inquiéter, mais il ne voulait pas le montrer. Il avait hâte dans cette salle. « C’est cette porte ? » Après tout il ne voyait que celle là dans les parages.
Je l'observai un instant, retenant un soupir d'agacement face à sa remarque désinvolte. Les Moldus et leur arrogance... Pensent-ils réellement qu'un arc et des flèches pourraient rivaliser avec les forces qui nous entouraient ? Il semblait que, malgré les circonstances, Arthur n’avait pas encore saisi l’ampleur du danger. Je ne pris même pas la peine de répondre à ses objections sur ses armes. Il comprendrait bientôt par lui-même combien ses illusions étaient fragiles. Mon devoir, à cet instant, n'était pas de le convaincre, mais de le protéger – bien que je me demandais encore pourquoi je m’embarrassais d'une telle mission.
« Continuez à me suivre, » dis-je d’un ton plus sec, mes pensées se concentrant sur notre avancée, mes sens en alerte pour détecter la moindre menace. Les Mangemorts rôdaient, et chaque seconde perdue augmentait nos chances de tomber entre leurs griffes.
Nous progressions rapidement dans les couloirs, mes yeux habitués à l'obscurité décelant les pièges invisibles que Poudlard semblait avoir déployés contre nous. Il avait raison sur un point, ce château était immense, et même un prince pouvait s’y perdre facilement sans guide. Heureusement pour lui, j’étais un expert, comme il le disait si bien. Pourtant, la complexité de la situation me rendait peu enclin à tolérer ses bavardages incessants. Ce château n'était pas son terrain de jeu.
« Oui, je sais parler aux gens. Mais je ne suis pas ici pour flatter votre ego ou nourrir vos illusions. Vous feriez bien de comprendre que votre survie dépend de votre silence et de votre obéissance, pas de vos commentaires sur mes talents de communication. » Mes mots claquèrent dans l’air, froids et tranchants, tandis que je jetais un coup d’œil par-dessus mon épaule. Il fallait qu’il saisisse, avant qu’il ne soit trop tard. Un murmure d’énergie magique se fit soudainement sentir, léger mais palpable. La Salle sur Demande était proche, je pouvais presque la percevoir, comme une respiration invisible qui changeait l’atmosphère autour de nous. Nous étions enfin près du septième étage, ce refuge mystérieux qui, je l’espérais, nous accorderait quelques précieuses minutes de répit. Cependant, Arthur continuait de m’assommer de ses réflexions absurdes. « C’est cette porte ? » demanda-t-il, plein d’incertitude.
Je me retins de lever les yeux au ciel. La Salle sur Demande ne se révélait pas de cette manière aux ignorants. Elle répondait à ceux qui savaient l'invoquer, et seuls les plus avertis pouvaient en percevoir la présence. C’était précisément pourquoi cette salle représentait notre unique chance de fuite.
« Non. Ce n’est pas cette porte. Vous ne la verrez que si vous en avez réellement besoin, et en ce moment, je doute que vous compreniez ce besoin autant que moi. » Je fis quelques pas supplémentaires, m’approchant du mur face à nous. D’un mouvement calculé, je parcourus les lames de parquet du regard, concentrant toute mon énergie mentale sur l’apparition de la salle. Mes pensées s'alignaient, projetant l’urgence de notre situation, l'abri dont nous avions désespérément besoin, et, enfin, je la vis... une mince fissure apparaissant sur le mur, avant de se déployer en une porte majestueuse, presque invisible pour les yeux non avertis.
« Voilà, » murmurai-je, ouvrant la porte avec un mouvement brusque, révélant l’intérieur sombre de la salle, qui se conformait à nos besoins immédiats : un espace clos, sans fenêtres, avec une cheminée qui éclairait faiblement l’endroit, et plusieurs meubles épars. Ici, je pourrais préparer un plan. Je me retournai vers lui. « Entrez, vite. » Nous n’avions plus de temps à perdre. Les Mangemorts devaient déjà sentir ma présence, leur flair implacable se resserrant sur nous comme un filet invisible. Une fois qu’il fut entré, je refermai la porte derrière nous, espérant que la salle soit capable de nous dissimuler pour l’instant. Je me postai face à lui, le regard dur, scrutant ce jeune homme qui semblait aussi déterminé que mal préparé. « Vous tenez vraiment à vous défendre avec cette... arme ? » J’avais failli dire “ce jouet”, en désignant l’arc qu’il portait toujours avec lui. « Écoutez-moi bien. Il n’y a pas de place pour l’erreur. Ce château est désormais une prison pour quiconque se trouve du mauvais côté de cette guerre. Si vous voulez vous en sortir, vous devrez comprendre une chose essentielle : la magie ici dépasse tout ce que vous avez pu rencontrer dans votre monde. Elle est ancienne, elle est dangereuse, et elle est implacable. » Je marquai une pause, mes yeux se plissant légèrement. « Et elle vous détruira si vous ne me faites pas entièrement confiance. »
Je fis quelques pas dans la pièce, mes pensées dérivant rapidement sur la suite des événements. La Salle sur Demande nous protégerait un temps, mais elle ne serait pas un refuge éternel. Poudlard était devenu un piège, un labyrinthe où les proies ne pouvaient que se faire dévorer si elles restaient immobiles trop longtemps. Nous devions partir, et vite.
« Le réseau de cheminettes est notre seule issue, » dis-je finalement, en croisant les bras, la voix plus mesurée. « On ne peut pas transplaner à l’intérieur de Poudlard. Je vais essayer de trouver un moyen de activer le réseau à partir d’ici. La Salle peut nous fournir la poudre nécessaire, mais le système de protection du château complique les choses. » Je me tournai de nouveau vers lui, croisant son regard. « Cela signifie que si nous échouons... vous devrez être prêt à vous battre. Et croyez-moi, ce que vous affronterez sera bien plus terrifiant que tout ce que vous avez connu… »
Mon ton ne laissait aucune place à la plaisanterie. Nos vies étaient en jeu, et si Arthur ne parvenait pas à comprendre la gravité de la situation, sa fin serait aussi brutale que celle de tant d’autres avant lui.
« Prenez un moment pour vous préparer, » ajoutai-je en me tournant vers la cheminée où la poudre de cheminette pourrait apparaître à ma demande. « Cette salle peut vous fournir du matériel si vous y pensez suffisamment fort. Mais dans le château, tout ce qui est électronique ou qui nécessite de l’électricité ne fonctionnera pas. »
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Ven 1 Nov - 0:44
Pas sûr que ce soit le début d’une grand amitié, cependant, Arthur était reconnaissant que cet inconnu l’aide. D’accord il était sec avec lui, mais c’est qu’il y avait une raison. Après tout Snape aurait pu l’abandonner aux milieux des ennemis, mais non il l’emmenait avec lui, donc il avait forcément un bon fond. Le jeune prince avait envie d’accorder sa confiance, de toute façon il n’avait pas le choix, du coup il le suivait quoiqu’il arrive. Bien sûr il s’était assuré de récupérer de quoi se défendre, il ne tenait pas à être un gène pour son partenaire d’infortune.
« D’accord, je vous suis et je vais essayer de moins poser de questions. » Il n’était pas forcément aussi bavard d’habitude, mais la curiosité prenait le dessus. Puis il voulait en savoir un maximum pour être préparé. Il devrait sans doute parler moins fort ou le moins possible, en tout cas pour le moment ils ne s’étaient pas fait prendre. Arthur se demandait si ces gens pouvaient se rendre invisible, après tout avec la magie tout était possible. En tout cas celui qui a fait construire ce château aimait les marches. Même son royaume sa demeure n’était pas aussi immense, après peut être qu’il commençait à oublier à quoi ressemblait son chez lui. Au bout de cinq ans ce ne serait pas surprenant, il habitait actuellement un manoir avec sa femme, il n’avait pas à se plaindre. Puis ce n’était pas le genre à se pavaner en montrant fièrement ses richesses. Enfin il ferait mieux de se concentrer au lieu de se perdre dans ses pensées.
Ils avaient fini par arriver devant une porte, mais apparemment ce n’était pas la bonne, ça aurait été trop facile. « Malgré ce que vous pouvez penser de moi, je suis conscient du danger. » Il fallait arrêter de le prendre pour un idiot, cependant il restait calme, il ne s’énervait pas, mais il n’allait pas non plus se laisser faire. Finalement une porte apparue, c’était incroyable, il comprenait maintenant pourquoi il fallait trouver cet endroit qui serait sans doute dissimulés aux yeux de leurs ennemis. Il ne perdit pas de temps et entra dans cette pièce qui semblait leur fournir ce qu’ils avaient besoin. « Oui je suis l’un des meilleurs archers de mon royaume. » Un peu prétentieux, mais c’était vrai, il s’était entraîné pendant des années. « Oui je comprends, la moindre erreur et on est mort, mais je compte bien me défendre si je n’ai pas le choix. » Il était déterminé, après tout s’ils n’arrivaient pas à suivre ils devront se battre, même si d’après le discours de Snape, il y avait peu de chance se s’en sortir vivant.
« J’ai du mal à suivre qu’est ce que vous entendez par transplaner et poudre de cheminette ? » Peut être une question inutile, mais Arthur avait du mal à comprendre ce monde de magie, il n’avait jamais entendu ces termes. « J’ai tout ce qu’il me faut et je suis bon en esquive. » Une fois il avait réussi à se protéger d’une nuée de flèche, il avait fait des parcours d’entraînement, ce n’était pas un débutant, même si la situation actuellement n’était pas comparable. Arthur prépara son équipement, en plus de son arc et du bouclier, il trouva des couteaux de lancé et une épée plutôt légère, il avait quand même assez force, même s’il fallait fuir, il ferait mieux d’abandonner une partie de son équipement en cours de route. Cette salle avait donc la capacité de faire apparaître tout ce qu’il fallait, c’était fascinant. « La technologie ce n’est pas forcément mon truc. » Même s’il avait appris à se servir d’un téléphone et d’autres choses, il savait s’en passer. « Vous avez entendu ? » Il y avait comme des bruits de pas, est ce que les Mangemorts approchaient ? Arthur se mit en position, même s’il espérait que Snape les ferait vite sortir d’ici, s’ils pouvaient éviter le combat c’était tant mieux.
Les Moldus et leur obstination à chercher des explications... Chaque fois que Swan ouvrait la bouche, une part de moi luttait contre l'envie de lui lancer un sort pour réduire son verbiage à un simple murmure. Mais non, il fallait que cet homme insiste, qu’il se persuade qu’une connaissance superficielle de notre monde suffirait à déjouer les pièges qui nous attendaient. « Conscient du danger... » songeai-je avec une amertume ironique. Ses questions sur le transplanage et la poudre de cheminette révélaient son ignorance, bien qu'il essaie de masquer cela sous un masque de détermination et de bravoure.
Je pris une profonde inspiration, contenant l'exaspération qui menaçait d’éclater. Il n’était pas uniquement en jeu de lui expliquer. Il fallait lui donner des clés de survie dans un langage qu’il puisse comprendre, sans quoi son ignorance nous condamnerait tous deux.
« Écoutez-moi bien, Swan, car je ne le répéterai pas, » dis-je d’un ton qui laissait peu de place à la discussion. « Le transplanage est une méthode de déplacement instantané, un saut d’un endroit à un autre en un claquement de doigts. Mais ici, à Poudlard, ce sort est impossible. Une barrière magique empêche quiconque d’entrer ou de sortir ainsi. » Je m’approchai de la cheminée où la poudre de cheminette commençait à s’amonceler, formant un tas d’un vert pâle, presque lumineux dans la lueur des flammes. « La poudre de cheminette, elle, est un moyen de transport par le réseau de cheminées. Avec un peu de chance, nous pourrons l’utiliser pour nous éloigner de ce nid de vipères. »
Je laissai un silence calculé s'installer, l’observant du coin de l’œil tandis qu'il ajustait ses armes. Que cette salle ait pu lui fournir une épée et des couteaux me semblait à la fois risible et pathétique. Son arc, sa prétendue maîtrise de l’esquive... Des qualités qui pouvaient lui servir dans son royaume, certes, mais ici ? Les Mangemorts ne se battraient pas comme des chevaliers d’un conte médiéval. Leur art était bien plus redoutable, leurs sortilèges capables de trancher, de broyer, et de détruire en un simple murmure.
« Bien. Gardez vos armes, si elles vous rassurent. Mais sachez que face aux Mangemorts, la bravoure et l’esquive ne suffiront pas. Il vous faudra plus qu’une dextérité d’archer pour survivre. Ce sont des sorciers très bien entraînés, capables d’infliger la mort sans même croiser votre regard. » Je marquai une pause, le jaugeant un instant, cherchant à percevoir une once de crainte, de lucidité dans son regard.
Mais avant même que je puisse approfondir davantage nos options, un bruit de pas résonna au-delà de la porte. Des murmures, des ricanements... leur écho s’amplifiait, rendant leur approche aussi menaçante que le grondement d’un orage. Ils s’étaient rapprochés de notre cachette, et il était clair que le temps nous manquait.
« Ils sont là, » murmurai-je d'une voix basse, tout en portant mes doigts vers la poudre de cheminette, me préparant à l’activer. « Si nous devons combattre, retenez ceci : ne perdez pas votre sang-froid. Les Mangemorts se nourrissent de la peur. Une erreur, un tremblement dans votre poignet... et ils vous réduiront en cendres. »
Je plongeai une main dans la poudre, un murmure précis formant le nom de notre destination. Mais avant que je puisse lancer le moindre sort, le bruit derrière la porte se fit plus pressant, plus proche. Les Mangemorts semblaient avoir perçu quelque chose, une aura peut-être, ou une énergie que même la Salle sur Demande ne parvenait plus à contenir.
« Préparez-vous, Swan, » dis-je, mon regard dur et résolu braqué sur la porte, tandis que je serrais ma baguette. « Si jamais ils parviennent à entrer, vous devrez tirer avec plus de précision que jamais. Et ne pas vous laisser effrayer par leurs masques, leurs propos ou leurs animaux… »
Je m’efforçai de canaliser la poudre de cheminette pour qu’elle crée notre sortie temporaire dans l’âtre, mais la magie de Poudlard continuait d'opposer une résistance, comme si elle hésitait à nous laisser échapper. Il n’y avait pas d’autre solution : ou bien la poudre parviendrait à contourner la barrière, ou bien... nous allions devoir faire face.
Les bruits s’intensifièrent. L’instant fatidique approchait, et j’étais prêt.
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Dim 17 Nov - 23:31
Arthur avait le droit à des explications, comme quoi c’était utile de poser des questions, même si ça avait l’air d’agacer Rogue au plus haut point. Est-ce qu’il risquait de se prendre un sort ? Honnêtement il ne voulait pas l’énerver, mais pour s’en sortir et se montrer utile il avait besoin d’en savoir un maximum. Peut être qu’en tant que personne sans pouvoir il serait inutile, mais il ne resterait pas sans défense. C’était intéressant cette histoire de transplanage, mais il préférait quand même les modes de déplacement classique, de toute façon c’était impossible ici apparemment. C’est bien d’avoir des techniques, mais si elles sont inutilisables quand ils en ont besoin, à quoi bon ? Il ne ferait pas la remarque, il risquerait d’exaspérer la seule personne capable de les sortir d’ici. Puis il eut le droit à l’explication de la poudre de cheminette. « Ah quelque chose d’utile alors, espérons qu’on ait de la chance alors. » Il avait un mauvais pressentiment, ce serait trop facile, puis il n’avait pas encore les explications exactes, il savait que ça avait un rapport avec une poudre et des cheminées, mais est ce qu’il fallait dire une formule ? Tellement de questions et si peu de temps.
« Oui j’ai bien compris que j’étais fichu, mais ce serait bien un peu d’optimisme, justement le fait qu’il me prenne pour une cible facile pourrait jouer en notre faveur. » Ce n’est pas possible cet homme est vraiment pessimiste, Arthur était un battant, il ferait preuve de courage quoiqu’il arrive. Il ferait bientôt ses preuves vu les bruits de pas qui se rapprochaient de plus en plus. « Je ne leur laisserait aucune chance. » Enfin il disait ça, mais il lui était déjà arrivé de se faire embobiner par le passé, cette fois ça n’arrivera pas, il tenait à rester en vie. « Je suis prêt et je suis l’un des meilleurs archers que vous puissiez trouver. » Cela manquait de modestie, mais bon il connaissait son talent, il le pratiquait depuis son plus jeune âge et encore plus quand elle est arrivée à l’âge adulte.
« Je crois qu’on va devoir se battre. » Apparemment il n’y avait pas d’autre issue. Leurs ennemis réussirent à entrer et Arthur tira directement sur l’un d’eux, par chance il réussit à le blesser, de toute évidence ce mangemort ne s’y attendait pas. Arthur eut tout juste le temps, d’esquiver une attaque et de se cacher derrière d’autres objets, il armait déjà une autre flèche. Sauf que cette fois, leurs adversaires étaient préparés. Il fallait trouver une autre technique, il observa rapidement les alentours , il y avait une espèce de lustre pas très bien accroché, il ne perdit pas de temps et tira dessus, l’objet chuta, au moins, ça leur faisait gagner du temps. « Qu’est ce qu’on fait ? » Arthur n’était pas sûr de tenir aussi longtemps, il était souvent obligé de se déplacer pour ne pas être touché, et certains sort sont passés à quelques centimètres de lui.