Je l’ai passée à faire ce que je préfère : chanter. Danser. Me perdre dans le rythme de la musique, à m’imaginer être parmi les miens. Danser, c’est quelque chose que j’ai appris à faire comme humain, parce que sous ma forme cybertronienne, c’était un peu difficile à faire, disons. Apprendre à marcher sur deux pattes avait été difficile, alors je vous dit pas le mal que j’ai eu à apprendre à me bouger, en rythme avec la musique de plus… et pourtant c’est pour moi une libération. Quand je danse j’apprends à me connaitre plus moi-même, je retourner à mes racines et c’est comme si je pouvais suivre les ondes de la musique qui jouait. Fort, trop forte, la musique avait de quoi défoncer nos tympans et pourtant on l’endurait, on se faisait même des semblants de conversation en riant. On est sorties entre copines du cours de musique pour profiter d’une soirée spéciale rétro.
Je connais toutes les paroles et je ne me fais pas attendre pour noyer ma voix dans la clameur du club.
Et puis j’ai bu. D’abord un verre, pas trop parce que j’ai pas des centaines de dollars à dépenser, qu’importe combien je te vole de billets. Mais c’est pas important. J’ai appris que dans le monde des humains, il fallait faire attention aux hommes quand on est une femme. J’ai aussi appris que vu ce que j’aime porter, les hommes ont certaines attentes. Ils veulent trouver en moi une fille facile, ils espèrent que j’ai le feu au cul. Mais moi j’suis jeune, j’suis pas humaine, alors évidemment que ce genre de chose, je m’y connais pas. Mais si tu joues bien tes cartes, y’a certains hommes qui vont t’offrir de l’alcool comme si c’était de l’eau, dans l’espoir…
Enfin, passons. Ils sont sans importance dans mon histoire. Ils m’offrent des verres et puis moi je disparais, plus silencieuse qu’une puce quand je le veux. Mais à trois heures du matin, quand les festivités se sont terminées, je suis complètement bourrée, c’est vrai. J’ai perdu ma voix à force de chanter, mon corps et complètement exténué et chaque pas dans mes chaussures à plateforme sont un supplice, mais je suis heureuse. Je ne sens plus ce corps et ça me fait du bien.
Mais il est évident que je n’ai pas la capacité de rentrer de moi-même, alors je m’appelle un taxi.
Quand je pousse la porte de notre appartement, ça fait du bruit. Tout un tapage, c’est sûr que les voisins vont venir se plaindre demain. Je manque d’agilité et je laisse mon sac tomber sur le sol, je fais un boucan d’enfer en retirant mes chaussures, je me cogne contre un cadre de porte et puis je ris toute seule dans le noir, me dirigeant vers le réfrigérateur pour me servir un verre d’eau, sauf que j’en échappe partout et que j’ai du mal à tenir le verre avec deux mains. Je sens la sueur et l’alcool et la cigarette même si moi je fume pas, j’ai du glitter qui me colle à la peau et tout tourne…
Megatron Malto
▿ Ton univers : Transformers Earthspark
▿ Date de naissance : 04/02/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Pompier
▿ Quartier : Hogwart place
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Forme cybertronienne
▿ Canon à fusion
▿ Pseudo : Fluffy Sono
▿ Avatar : Gary Greenwood
▿ Disponibilités rp : Souvent
▿ Autre(s) compte(s) : Jack Wheel || Ratch R. Ghrian || Hizashi Yamada || Keigo Takami
▿ Messages : 80
▿ Points : 857
▿ Date d'inscription : 13/10/2023
Lun 17 Juin - 12:32
Just a normal night
Megatron sait que Kitty est partie en soirée, il sait où et avec qui mais il est inquiet. Il a dû ramasser bien trop de gens à la petite cuillère en sortie de ce genre et son instinct lui criait de refuser, et il a essayé…. Mais est-ce qu’elle a écouté? Pas forcément. Alors il ne va pas se coucher, attendant sur le canapé devant la télé, scrollant sur son portable , cherchant le meilleur moyen d’aider avec une gueule de bois parce qu’il sent que ça va être nécessaire.
« - anti-inflammatoire… eau… des oeufs pour le petit déjeuner..m un masque de nuit? »
Oh ça fait sens, pour empêcher le soleil de taper dans la tête. Tout est prêt sur la table de nuit de sa fille et il se remet sur le canapé en l’attendant, et finalement le bordel qui accompagne son arrivée a quelque chose de rassurant au moins, elle est rentrée, même s’il aurait préféré qu’elle l’appelle pour qu’il vienne la chercher, ça aurait été plus sécurisé à son avis et il n’aurait même pas posé de questions. Mais à moitié somnolant qu’il était il ne bouge pas forcément tout de suite jusqu’au bruit de verre cassé et il arrive allumant la lumière de cuisine.
« - Kitty’ ? »
Il fait attention à ne pas parler trop fort gardant sa voix à peine plus haute qu’un chuchotement.
« - laisse moi nettoyer… tu devrait aller te coucher…. Besoin d’aide? »
Je suis fatiguée; mon corps ne m’écoute plus et c’est peut-être mieux ainsi. Je ne me sens pas humaine, mais positivement autre chose de monstrueux, de sueur et de mal et le monde autour de moi tourne jusqu’à en perdre mes assisses. C’est sûrement pour ça que dans un gros « merde! » tintant, j’échappe ledit verre d’eau au sol. Après tout juste une gorgée, en plus. Et va savoir, l’alcool fait vraiment de moi une gamine – la gamine que je n’ai jamais été, au fond, parce que je suis née sans avoir besoin de passer par cette case. J’échappe le verre, donc, et c’est comme si le poids de toutes mes erreurs me revenait en pleine face, comme un film fort désagréable à regarder alors que je m’immobilise sur place de peur de me faire mal, le corps qui tangue dangereusement alors que d’une main j’attrape le comptoir me garder droite alors que je plie les genoux pour me pencher.
Mais j’ai pas le temps de me questionner sur ce choix douteux (la lumière était encore fermée, après tout) que j’entends ta voix – et que je remarque du même coup les larmes qui coulaient maintenant sur mes joues, comme si mon corps essayer d’exsuder l’alcool que j’avais consommé par tous les moyens possibles. Tes mots sont doux et ils résonnent dans ma tête, une touche de douceur qui ne vient que me faire me sentir pire. Parce que tu aurais pu être un père pour moi, mais n’est-il pas un peu tard pour ça? J’aurais pu être ta fille, mais n’en ai-je pas trop dit? « Mais pourquoi tu dois tout ruiner? » les mots sont maintenant des sanglots, prononcés entre deux hoquets alors que je constate des dégâts que j’ai causés, parce que je brise tout ce que je touche, autant ce putain de verre que notre relation.
Oh; tu penses sûrement que c’est à toi que je parle, mais non. C’est à moi que je m’adresse dans ma peine, mais je ne t’en voudrais pas, à force, de croire l’inverse. Ce serait probablement le cours normal de la conversation si je n’étais pas bourrée, après tout. C’est plus facile de rejeter tout ce qui ne tourne pas rond sur ton dos que de trainer ce bagage avec moi. J’essaie de fouiller dans la poche de ma minijupe pour en sortir mon téléphone, mais dans le processus je perds mon équilibre et tombe à la renverse, fesses premières dans la flaque d’eau que j’ai créée plus tôt. J’ai l’impression de m’être pissé dessus, c’est vraiment génial. Est-ce que j’ai envie que tu jettes tout pour juste me prendre dans tes bras et me dire que ça ira? Oui. Est-ce que ce serait un mensonge? Oui aussi. Est-ce que je t’en voudrai demain? Aussi. Parce que j'ai avant tout été un soldat et qu’il est parfois difficile de juste exister en temps qu’individus.
Megatron Malto
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Jeu 1 Aoû - 14:56
Just a normal night
L’état de Kitty lui serre le cœur, inquiétude, tristesse, pourquoi ressent-elle le besoin de se foutre en l’air ainsi ? Tout ruiner ? Ah…un soupire triste lui échappe mais il approche quand même. Il ne sait pas si elle pense tout ça ou non, il ne veux pas le savoir. Il veut simplement prendre… soin d’elle ? Oui c’est le mot. Instinct paternel comme certains diraient, ou juste la culpabilité de ses actes passés, supprimer l’innocente vie qu’elle aurait dû avoir sur Cybertron. Son regard se raffermit un peu mais sa voix reste douce.
« - doucement tu va te faire mal… »
Les sanglots de la jeune femme lui percent l’âme, il voudrait la serrer dans ses bras comme les parents font avec leurs enfants mais il est incertain de la réaction qu’elle aura. La chute survient trop vite pour qu’il ne puisse la rattraper, mais il est bien vite à ses côtés posant tout ce qu’il avait dans les bras pour chopper le chiffon pour essuyer la vaisselle en temps normal.
« - tiens essaie de sécher un peu ta tenue… je vais t’amener à la salle de bains… tu as besoin de te changer, de te doucher si tu t’en sens la force… »
Il essaie de ne pas parler trop vite ni trop fort, sachant d’expérience que le cerveau fonctionne moins vite. Oui d’expérience. Il s’est déjà pris une bonne gueule de bois avant de retrouver Kitty à son arrivée dans ce monde. Il était un vrai déchet, ne restant dans le bon chemin que pour ne pas donner une mauvaise image à l’adolescente sinon il serait rarement à la maison, souvent au bar, souvent avec des autres personnes peut-être à chercher une compagnie. Ne pas être seul avec ses pensées comme il l’est souvent ces derniers temps. Il prend doucement le téléphone de Kitty pour le poser au sec sur du papier absorbant avant de doucement prendre Kitty sous les bras pour la soulever, lentement, avec précautions pour ensuite l’amener vers la salle de bains.
« - ça va aller ? Ou tu préfère ta chambre directement ? »
Il sait déjà que le lendemain elle va être infecte mais il supportera ça comme chaque fois, ne se laissera pas démonter, au moins en apparence, parce que ces derniers temps son moral en prend un sacré coups. Cependant pour le moment ça ne se voit pas.
Y aura-t-il un jour autre chose que de l’amertume entre vous deux? Non – enfin : non, parce que ce n’est même pas ce qui se trouve entre vous deux, au fond. Kitty aime bien le prétendre, mais si elle pouvait arrêter de faire semblant, arrêter de jouer le jeu, peut-être qu’elle pourrait le voir. Doucement, tu vas te faire mal – mais il est trop tard, le mal est déjà fait, il macère dans son estomac, la brûle, la ravage de l’intérieur. Elle a de grosses larmes de bébé, c’est vrai (mais n’en est-elle pas un?), et chaque sanglot est comme un appel à l’aide auquel tu réponds avec douceur. Pourtant, de toi, ce n’est pas de la douceur qu’elle demande, mais de la dureté, de la fermeté, une attitude sans pitié. Comme avant – pour justifier sa haine, pour se dire que les choses sont comme avant. Après tout, répondre à tes ordres a été son normal pendant bien, bien longtemps, quoiqu’ils aient très peu été dirigés directement vers elle, bien sûr.
Mais non; à la place tu étais doux, gentil, un papa poule en quelque sorte. Tu prenais la place de Soundwave et ça lui tordait le cœur. C’était injuste. Pour lui, pour elle… pour toi. Parce que dans toute sa peine, Kitty savait qu’elle t’emmenait vers le fond du puits avec elle. Et elle ne souhaite pas ça, pour toi. Tu as changé, tu devrais avoir droit à une nouvelle vie. Mais tant qu’elle sera là, brisée, preuve de tout le mal que tu as pu faire dans ta vie avant ici, tu ne pourras pas passer à autre chose. Elle est ton ancre – elle sera ta mort. C’est, en tout cas, comme ça que Kitty se sent. Elle prend maladroitement le linge que tu lui tends, se sèche quelque peu. De toute manière, elle aura tôt fait de tout retirer, pour se glisser dans un pyjama tout doux que tu lui as acheté : oui, ironie du sort, tous les petits et grands conforts de sa vie actuelle, elle te les doit.
« Oui pour la douche » dit-elle finalement, se laissant aider pour se redresser et aller jusqu’à la salle de bain. Certes, une fois debout, tout se remit à tourner, mais c’était surement juste le changement de position qui l’avait affectée puisqu’une fois dans la salle de bain, elle arrivait à se tenir seule, enfin, on longeant les murs pour ainsi dire, mais seule tout de même. « Est-ce que… » commence-t-elle, mais sa voix traine vers le néant et quand elle reprend, ça n’a plus du tout l’air d’une requête : « J’ai besoin de vêtements de rechange » et la voilà qui ferme la porte derrière elle (s’attend-elle à ce que tu y glisses ses vêtements pendant qu’elle se douche, par magie, sans ouvrir la porte? Oui. Fais un peu d’effort, quand même) et qui entreprend de retirer ses vêtements mouillés (ou non), non sans faire un tapage monstre en se cognant le coude ici et le genou là – mais il apparait évident, à travers ses jurons, qu’elle n’est ni tombée, ni en train de tout casser, alors ça devrait aller.
Le bruit familier du jeu de douche se fait entendre – Kitty prend habituellement des douches bien chaudes, mais quand on est saoul, ce n’est pas le mieux, alors pour une fois c’est tiède et ça a le chic de lui remettre les idées en place (pour elle, tiède, c’est aussi froid que l’eau glaciale à ce stade-ci). Plus de pleurs, plus de sanglots, elle se sent quelque peu revivre, mais si là c’est un mal de tête qui se fait connaitre maintenant que le reste est moins en alerte. Quand elle en sort, un pyjama pelucheux l’attend, composé d’un short et d’une camisole, qu’elle enfile toujours aussi maladroitement et avec tout autant de jurons qu’il lui a pris pour retirer ses vêtements plus tôt.
Pour la peine, elle se brosse même les dents avant de sortir de la salle de bain.
Titubant malgré tout dès que sa main quitte son appui sur le cadre de porte, elle fait son chemin tout de même vers le canapé du salon où tu es installé. Elle se met devant toi, le regard vide d’expression et de sens; « Ouvre » dit-elle et, finalement, fait un geste de ses bras pour les ouvrir bien grand – l’air de t’intimer de faire la même chose. Vaudrait mieux te dépêcher, puisque le mouvement en grand l’a mise dans un équilibre tout ce qu’il y a de plus précaire.
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Just a normal night ft Megatron + Kitty
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