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DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
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Stay out of my way. ••• Gavin Reed

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Anonymous

Invité



Mar 21 Mai - 16:46



Stay out of my way. Next time, you won't get off so easy.

Tout passe en ce monde, sauf le café dans les mauvais filtres.

@Gavin Reed


Une mauvaise idée, voilà ce que cela avait été. Une très mauvaise idée.

Assit à même le sol froid et humide de cette ruelle, Connor essayait de recouvrer son souffle. Une paume écrasant fermement sa cuisse droite, notamment la plaie qui l'ornait. Echevelé, le teint rougit sous l'effort qu'il avait fournit, l'ex androïde essayait de réguler les furieux battements de son palpitant.


20 minutes auparavant.


La démarche tranquille, Connor s'était mit en tête d'effectuer quelques achats, notamment des friandises pour ses bêtes. Pour ce faire, il n'y avait qu'une seule adresse où il aimait à se rendre ; les friandises et croquettes étaient sans additifs, à la limite bio. Celui-ci souhaitant le meilleur pour ses chiens d'élevage, il était donc tout naturel qu'il se fournisse ici.

Articles dans un sac de papier, l'ex rk quittait la boutique, sourire aux lèvres. Tout aurait pu se passer au mieux, tout du moins c'était jusqu'à ce qu'il soit violemment percuté par un passant. N'ayant le temps de se plaindre, il observait la silhouette s'éloigner à toutes enjambées, des cris en arrière plan.

Un voleur.

Et c'est là que les choses prirent une étrange tournure. Connor ignore qu'elle mouche pu le piquer mais, là, tout au fond de son être, il ressentit ce besoin inexplicable et incontrôlé de courser l'homme en fuite. Était-ce son instinct d'ancien chasseur de déviants qui refaisait surface ? Avant même d'y répondre, le sac avait été abandonné, les articles éparpillés sur le trottoir et surtout, surtout.. Connor s'était lancé sur les traces de l'autre homme.

Bien qu'il n'était plus un androïde, sa condition physique demeurait bonne, de haut niveau même. C'est donc sans grande difficulté qu'il coursait le voleur, passant au-dessus d'obstacles, en évitant d'autre. Toute sa musculature le brûle sous l'effort, il court à en perdre haleine. Son coeur pompant le sang oxygéné avec efficacité. Connor sait qu'il ne devrait pas agir ainsi, ce n'est pas - plus -, ce n'est plus son rôle ; mais c'est plus fort que lui, impossible de s'arrêter, de s'en empêcher. Il se sent.. en vie. Un sourire ornant même ses commissures. Le paysage s'efface, il n'y a plus que lui et sa "proie", la sensation du vent dans ses cheveux, le fantôme de sa cravate claquant à son cou. Est-ce que CyberLife serait fier ?

Voleur se faufile dans une ruelle, le jeune homme l'y suit puis tout s'accélère. L'autre parle, pointe une arme en sa direction. Un coup de feu retentit suivit de prêt par une douleur sourde. Connor se fige, ses orbes glissant à sa jambe droite, la sensation d'un liquide chaud coulant le long de son mollet. La balle a traversée sa cuisse, épargnant, fort heureusement, l'artère fémorale au passage. Claudiquant un peu, il n'a d'autre choix que de retrouver le sol pour s'y asseoir.

C'est là que la police avait fait irruption. Plusieurs silhouettes s'étaient élancées, certaines auprès de lui, une autre assénant de multiples coups au ravisseur tout en lui aboyant dessus sa colère. Connor aurait pu répliquer, mais rien ne vient, sa gorge était serrée, sèche. Il frissonnait et tremblait un peut, la chute d'adrénaline étant en cause.


Retour à l'instant présent.


Pourquoi avait-il agit de la sorte ? Afin de ressentir en tant qu'humain ce qu'était une course poursuite ? Retrouver ses vieilles habitudes de traqueur de déviants ? Un sourire d'abord crispé vient à prendre place sur ses lippes, celles-ci tremblant par la suite. Connor retient un sanglot, baissant le faciès sous ses mèches humides suite à l'effort. Sa main libre passant sur ses traits, cachant la rougeur de ses joues, de ses yeux à présents humides. La peur lui tord les trippes, la douleur dans sa cuisse, tout comme le sang chaud sous ses doigts, lui rappelant qu'il était à présent un humain. Fragile, vivant et donc, mortel.

La jeune femme à ses côtés parlait rapidement dans le talkie, indiquant à ses collègues que le suspect avait été interpelé et qu'un civil c'était fait blessé. L'ambulance en chemin, elle restait aux côtés de l'ex rk, adressant quelques mots à l'autre homme qui l'avait suivit.

❝ Reed, vient veiller sur le civil pendant que je met l'autre dans la voiture. ❞

Son faciès blottis dans le plie de son coude et avant bras, Connor vient à se figer. Avait-il bien entendu ? Peut-être qu'elle s'était trompée ou que les battements frénétiques de son coeur à ses tympans avaient changés la prononciation du patronyme ? Pourtant, avec prudence, l'ancien androïde releva les yeux ; un regard vaguement fatigué, la peau opaline marqué. Il faut dire qu'une blessure par balle ne lui aurait rien fait s'il avait été fait de métal et autres alliages, mais là, en tant qu'humain. C'était douloureux.

Orbes chocolats plissant légèrement au changement de luminosité, ses iris vinrent à se rétrécir sous le choc et la surprise. Passant brièvement sa langue sur ses lèvres afin de les humecter, sa voix rompit le silence.

- Gavin..?

Il peina à y croire et pourtant. Cette cicatrice marquant l'arête de son nez, ses orbes haineuses dirigées vers lui. Ça ne pouvait être que lui. Gavin Reed.


(c) Otsana


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Anonymous

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Lun 27 Mai - 15:22


I feel the rage —

// Connor et Gavin


– On a une effraction au rez-de-chaussée d’un immeuble et une tentative de vol, dans ton secteur. Brailla l’un de ses collègues dans son talkie.

Un soupir soulèvera son torse alors qu’il fusillait sa collègue de la journée qui prenait bien trop de temps à faire ce qu’elle faisait. Il l’attendait depuis une bonne dizaine de minutes dans sa voiture de fonction. Il enchainait les petites infractions tout en laissant sa collègue faire la partie sociale. Qu’est-ce qu’il en avait à foutre des remerciements d’une gamine en pleurs. Il pianotait sur son volant, son regard passant des pleurs de la fillette à la ruelle à sa droite.

– On a une récl–
– Et j’ai qu’deux foutus pieds. On est tant en rade de flic que ça ? L’interrompu sans honte Gavin.
– Ils sont déjà en intervention.

Une insulte lui échappera et les suivantes aussi alors qu’il cognera un coup sur son volant, enclenchant le klaxon. Ça aura au moins le chic de réveiller sa collègue qui saluera la gamine pour revenir dans la voiture. À peine entrée dans l’habitacle, elle le taclera d’un :

– Je sais que t’es super pressé de finir ta journée, mais rassurer les victimes, c’est aussi dans le boulot.
– C’pas de ma faute, la ville est à feu et à sang s’lon le gars à la base. Moins de réconfort, plus d’action, c’lui qui l’a dit. Il la gratifia d’un de ses larges sourires sarcastiques et reprendra enfin la route.

La technologie du futur avait un peu de bon. Il avait perdu l’habitude de devoir autant galérer avec un gps ou de faire autant de manipulation inutile sur son téléphone pour avoir accès à une information. Et il connaissait pas assez la ville pour y rouler sans indication. En le voyant en difficulté, sa collègue lui ordonnera de regarder la route pendant qu’elle paramétrait le prochain lieu d’intervention. Il entendit le talkie brailler à nouveau et comprit rapidement que la tentative de vol s’était transformée en un tir sur civil. Il serra les dents pour retenir une flopée d’insultes et enclenchera les gyrophares. Pas une minute à perdre.
Ils arrivèrent les premiers très vite rejoints néanmoins par d’autres policiers. Gavin s’élancera en voyant le gars fuir. Il claqua à peine sa portière et lui sauta pratiquement dessus pour l’interpeller. Il ne retiendra pas ses coups, pour le désarmer et sans doute lui faire regretter son tir sur un innocent. Lui faire passer l’envie de recommencer.

On finira par dégager Gavin de là, de le bousculer pour lui faire lâcher le voleur. Le flic insultera ses collègues, mais à trois sur lui, il finira par abandonner le gars pour s’en détourner et revenir vers sa voiture. Ses poings étaient en sang, mais ce n’était pas le sien, c’était celui d’un fautif et agresseur. Non… ce n’était pas le sien. Il ouvrit la portière, prêt à retourner patienter le temps que le « social » soit fini, mais il entendit sa collègue l’appeler :

– Reed, vient veiller sur le civil pendant que je mets l'autre dans la voiture.

Un nouveau soupir s’échappera de ses lèvres, mais il reviendra vers elle. S’il s’occupait du voleur, il pourrait ne pas réussir à retenir ses coups. Il s’approchera du civil blessé sans s’en occuper plus que ça. S’appuyant simplement contre le mur pour passer le temps. Il n’était pas obligé de faire dans la parlotte.

– Gavin..?
– C’lieutenant Reed. Répliquera-t-il par automatisme.

Gavin froncera par la suite les sourcils. Il n’avait pas rêvé. Ce petit ton candide, de satané labrador… Il baissera le regard sur le civil en question et restera pantois. La surprise passée et chassée, il reprendra un peu de splendeur pour ne pas montrer une quelconque affecte à cette découverte.

– Putain d’Tincan. Le passé pouvait pas se passer de sa boite de conserve favorite. Un civil, vraiment ? Ça n’intercepte pas les p’tits voleurs à la sauvette, un civil.

Il jouait la carte de la provocation, sans doute plus « doux » qu’il ne l’imaginait. Mais le choc rendait ses pensées confuses. Au point où le sang qui salissait Connor ne pouvait raisonnablement pas être celui de l’androïde. Que son air fatigué, son teint pâle, ne pouvait être dû qu’à une mise à jour pour le faire passer plus humain encore.

– Attends laisse-moi deviner, il s’appuya à nouveau sur le mur, les bras croisés en le fixant, l’air narquois. Tu reviens de notre monde, donc du futur et à la Terminator, tu veux m’empêcher d’toucher au passé et d’empêcher ta future activation ? Te manquent quelques phrases clichées pour rendre ça crédible, Dipshit.

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Anonymous

Invité



Dim 2 Juin - 19:05



Stay out of my way. Next time, you won't get off so easy.

Tout passe en ce monde, sauf le café dans les mauvais filtres.

@Gavin Reed


À combien s'élevait le pourcentage de chance pour qu'il en vienne à le croiser ici ? Le manque d'informations, d'aide au traitement de données et la confusion de ses pensées n'aida point l'ex androïde à trouver une quelconque réponse à cette question. Aussi, il se contenta de fixer l'autre homme qui le surplombait, incrédule.

- Lieutenant Reed...

Un murmure, un constat, une amertume quant au patronyme erroné. Il aurait aimé entendre un tout autre nom à la suite de cette distinction. Ses phalanges serrant sa cuisse, le pique de douleur le rappela à l'ordre. Oui, sur toutes les personnes du DPD, Connor aurait aimé tomber sur quelqu'un d'autre. D'ailleurs, était-ce le même homme qu'il avait mit à terre dans les archives ? Plissant vaguement le regard pour toute réflexion, les paroles mordantes de son interlocuteur lui firent hausser un sourcil.

- De.. De quoi est-ce que tu parles ?

Ignorant le fait qu'il avait faillit à la mission qu'il s'était confié, celle d'arrêter le voleur, l'ex rk conservait ses orbes noisettes dirigées vers Gavin. Penchant très légèrement la tête sur le côté, habitude qu'il avait conservé lorsque les choses ne lui semblaient guères claires, Connor reprit la parole.

- Je viens en effet d'un univers différent de celui-ci.. Mais qui n'a rien de futuriste, sauf si on omet les années différentes, les androïdes et autres technologies.. Dans ce cas, oui, nous venons tous deux du futur..

Son timbre de voix s'était fait monocorde, dans l'analyse, ce même ton qu'il employait à l'époque lorsqu'il avait parlé à Hank devant le Chicken Feed, lui faisant un retour sur ses découvertes quant aux déviants. Baissant la tête sur sa jambe et l'amas de sang maculant le macadam, il reprit.

- Mais ce monde n'a rien à voir avec Détroit, détective Reed.

Léger quolibet qu'il lui avait adressé par le rappel de son réel rôle au sein du DPD, l'ex androïde releva les yeux sur le concerné.

- Ce monde n'est pas le nôtre. Et je penses que tu le sais, Gavin.

Marquant un silence, il observait son interlocuteur, ce faciès, ces yeux qui l'avaient méprisés dès le premier jour. Ses lèvres contractées en une moue qu'il peinait à déchiffrer, cette cicatrice ornant l'arête de son nez. Connor c'était toujours demandé d'où est-ce qu'elle pouvait venir.

L'arrière de son crâne retrouve la dureté du mur de brique rougeâtre qui le soutenait, la base de ses cheveux vaguement humides entre l'effort qu'il eut fournit et la douleur qui irradiait dans ses membres inférieurs.

- Alors.. non, je ne suis pas là pour t'empêcher de faire quoique ce soit.. Je ne m'attendais même pas à tomber sur toi.

Sa voix était basse, plus humaine et émotive tout de même, le fantôme d'un sourire étirant ses commissures. Douce ironie de l'instant, de cette rencontre.


(c) Otsana


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