The family we make (Jane)

The family we make

feat Jane

La routine a quelque chose de réconfortant... Elle peut aussi avoir quelque chose d'éreintant. En l'occurrence, tu dois reconnaître avoir bien des difficultés à te concentrer sur ces actions quotidiennes qui ne sont rien d'autre que répétitives, quand le quotidien prend le pas sur tout le reste et te fait oublier un peu trop drastiquement le reste. Tes préoccupations se sont un peu apaisées depuis que tu as retrouvé Jim, mais ce n'est pas pour autant que ta vie est encore un long fleuve tranquille, tu as bien du mal à faire la part des choses, et plus de mal encore à ne pas replonger dans d'anciens travers. Les gestes répétitifs et les habitudes routinières ont tendance à t'enfermer dans un cheminement de pensée qui ne t'aura pas toujours rendu service, mais qui a du moins le mérite de ponctuer ton temps de la manière qui te semble la plus saine et la plus juste.

Pour cette raison, quand tu t'autorises une journée de répit, au cours de laquelle tu quittes ton commerce, tu te sentirais presque désoeuvré, surtout quand tous ceux que tu pourrais retrouver ne sont pas à proximité... Mais à tout il y a une exception. En l'occurrence, alors que tu vas frapper à la porte de l'appartement de Jim, ce n'est pas lui que tu t'attends à trouver, mais bel et bien Jane, qui doit passer le week-end chez son père. Tu n'as pas fait les choses à moitié, comme à chaque fois. Tu te trimballes une boîte remplie de gaufres, ta manière à toi d'être accueillie avec les honneurs par celle que tu considères ni plus ni moins que comme ta fille de coeur.

Quand elle t'ouvre la porte, tu la gratifies d'un grand sourire, tout en agitant le paquet de gaufre devant ses yeux, pour favoriser l'accueil le plus enthousiaste possible.

"Je sais que je viens à l'improviste, mais j'ai ramené des provisions", tu dis en souriant, en espérant tout de même qu'elle n'a rien de prévu.

Toi-même, tu n'as pas particulièrement envie de rester seule dans ton coin pour le moment, tu as envie de partager un de ces moments privilégiés, tels que vous savez en partager mieux que personne.

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The family we make

feat Jane

A l’institut Xavier, Jane doit faire face à l’hostilité de certains de ses camarades, qui estiment qu’elle n’aurait pas sa place là. Elle doit reconnaître en ressentir parfois un sentiment de profonde vacuité, et de plus grande frustration encore. Le professeur Xavier lui avait adressé des promesses d’acceptation qu’elle est bien incapable de trouver directement dans le discours de ses camarades. Certes, les cours lui font du bien, elle a le sentiment d’aller mieux, et de mieux contrôler ses pouvoirs, mais ce n’est pas pour autant qu’elle se sent tout à fait… à sa place.

Heureusement, grâce à la présence de Max, et au nouveau tournant de leur relation, elle a plus de facilité à trouver sa place, et elle ne se prive pas d’apprécier chaque instant passé à ses côtés. Aussi, ses retrouvailles avec Jim avaient absolument tout changé. Il lui donne le sentiment de compter pour quelquie chose, et si son opinion tranchée sur… quasiment tous les aspects de sa vie… peut paraître assez éreintante par moments. Malgré tout, c’est chez lui qu’elle continue de se sentir le mieux, entourée, aimée et heureuse, et c’est chez lui qu’elle se trouve alors que la porte d’entrée sonne.

Jane a toujours une certaine appréhension avant d’ouvrir la moindre porte, mais elle s’adoucit immédiatement au moment de découvrir Joyce de l’autre côté. Jane, trop heureuse de la retrouver, la gratifie d’une brève étreinte. Jim s’est montré très lacunaire quant à l’évolution de sa relation avec elle, il n’empêche que Jane la voit passer de plus en plus à la maison, et c’est un constat qui lui réchauffe le cœur. Jim mérite d’être heureux. Autant que Joyce. Et il est évident que tous les deux savent se rendre heureux quand ils sont ensemble.

« Ça va », dit-elle en baissant les yeux sur les gaufres. « T’as le droit d’entrer », plaisante-t-elle. « Enfin… papa n’est pas là, par contre. »

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The family we make

feat Jane

Chaque fois que tu la revois, la première chose qui te traverses l'esprit, la première pensée qui te submerge c'est : comme elle a grandi. Jane n'est plus l'enfant que tu avais connue. Elle est une jeune femme, maintenant, et tu sais qu'elle te comblera de fierté, comme elle ne cesse, également, de combler son père d'une fierté équivalente.

"Et ça tombe bien, c'est toi que je suis venue voir", tu réponds quand Jane t'apprend que Jim n'est pas présent.

Bien sûr, tu aurais apprécié de le voir dans la foulée, mais tu as bien assez d'occasions de le faire en temps normal. Depuis vos retrouvailles, et le rapprochement inévitable qui s'en était suivi, vous avez eu plus d'une occasion de vous rapprocher, tous les deux, et ça... Mais pour le moment, vous profitez de ce début de relation pour vous-mêmes.

Bien sûr, Jane n'est pas dupe, comment pourrait-elle l'être ? Elle est bien trop intelligente pour ne rien avoir remarqué.... Mais même si tu savoures cette nouvelle relation, tu n'as pas l'intention de négliger Jane pour autant. Elle est ta fille de coeur, et il te paraît plus qu'important d'être là pour elle.

"Alors, comment ça se passe, pour toi ?" tu lui demandes, en prenant le parti de fouiller le frigo pour vous servir à toutes les deux de grands verres de jus de fruit. "Ton école te plaît toujours ? Jim m'en a parlé rapidement, mais pas en détails."

Elle a remarqué qu'il ne semblait pas vraiment emballé par cet institut où sa fille avait été accueillie et qui, si elle l'avait bien compris, devait l'aider et l'encourager à mieux maîtriser ses pouvoirs. Pour toi, ça ne peut qu'être une bonne chose, et tu es prête à défendre les choix de Jane sans conteste, si vraiment cet institut doit bel et bien lui plaire. Cependant...

Tu veux t'assurer que tout se passe bel et bien de la meilleure façon pour elle... Tu as le sentiment d'être passée à côté de tant de choses... Tu veux faire bien les choses, de la manière la plus juste et la plus sûre possible. Alors, si elle devait afficher le moindre signe d'hésitation, tu n'hésiterais pas à partir au front.

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The family we make

feat Jane

Jane ne le dit pas, elle daigne à peine esquisser un sourire, quand Joyce lui confirme n'être pas venue là pour voir Jim, mais pour la trouver elle. C'est une pensée qu'elle ne se permettra pas de formuler à voix haute, mais elle doit reconnaître tout de même, si elle daigne faire preuve d'un rien de bonne fois, qu'elle redoute que la relation entre Jim et elle ne la laisse sur le côté.

Oh, elle est heureuse pour eux, et il était plus que temps qu'ils se mettent ensemble, tous les deux, vraiment. Mais quand bien même, elle est un rien possessive, et surtout n'a pas envie d'être laissée seule. Mais pour Joyce, elle est un membre à part entière de sa famille, et pas une pièce rapportée. Chaque occasion qu'elle a de le lui confirmer, même s'il ne s'agit que de lui apporter des gaufres, est toujours très bonne à prendre.

"Je suppose qu'il t'a dit qu'il détestait cet endroit ?" suggère Jane avec un sourire en coin quand Joyce s'enquiert de son quotidien, et de comment les choses se passent pour elle à l'institut Xavier.

Oui, si Jim lui en a parlé, Jane est certaine que ça ne peut pas être en bien, elle a déjà pu constater à quel point il était réticent à cette idée et comme il avait dû se retenir d'envoyer le professeur X à chacune de leurs conversations... Mais Jane sait que sa place est là où ses pouvoirs pourront être maîtrisés, même un tant soit peu.

"Ca se passe bien, vraiment, je me sens à ma place, là-bas."

Elle ment. En tout cas en partie. Elle ment de son propre chef, parce qu'elle ne veut pas avouer qu'à l'institut comme ailleurs, elle subit les brimades et le harcèlement. Pour cause, en dépit de ses pouvoirs, elle n'est semble-t-il pas assez "mutante" aux yeux de certains. A croire qu'elle ne sera jamais à sa place nulle part. Mais Jane ne veut surtout pas inquiéter sa mère de coeur. Cela ne changera absolument rien à sa situation, de toute manière.

"Papa s'inquiète pour rien. Comme d'habitude."

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