ϟ Depuis plusieurs jours, Lou était irritable, la nuit elle voulait dormir avec papa, j'avais de suite compris que quelque chose n'allait pas. C'est entre deux crises de larme, qu'elle avait fini par me dire qu'elle avait mal aux dents. Effectivement, les secondes molaires de Lou n'allaient pas tarder à arriver, ça faisait que ma fille avait mal. Voir mon petit bout pleurer et souffrir, très peu pour moi, alors pour apaiser ses maux de dents, je lui avais donné un peu de glace pour soulager ses gencives, côté nourriture, je faisais davantage de purée, mais malgré tout ça, je voyais bien que Lou été malheureuse. Voir ma fille ainsi, ça me déprimé complètement, j'étais allé voir un pédiatre, mais mise à part attendre que ça passe, il n'y avait pas grand chose à faire. J'avais beaucoup de mal à avoir la tête au travail, j'étais toujours inquiet pour ma fille, c'était loin d'être la forme, entre les nuits blanches et les gencives gonflées, Lou était loin d'être heureuse. Souvent je la voyais venir vers moi, en quête d'un câlin, certes je savais que c'était passager, il y aurait du mieux, mais je ne pouvais pas rester ainsi sans rien faire. Attendre, il en avait des bonnes le pédiatre, il devait forcément y avoir quelque chose pour apaiser Lou, et tant pis si je devais trouver moi-même.
Lou était boudeuse, chose qui prouvé bien que ça n'allait pas, d'habitude, elle était la première devant la porte d'entrée, dès qu'il y avait une sortie de prévu. En lui disant que cet après-midi ont allaient en ville, elle avait juste traînée des pieds. En expliquant à Lou, qu'elle pourrait même choisir le livre qu'elle voulait, elle avait vue juste hochée la tête, tout en mordant son doudou. Devant l'état de ma fille, je devais tout de même garder le sourire, après tout ce n'était pas grave, mais il était dur de garder le sourire, et de voir son enfant avoir mal.
Il faisait beau dehors, il faisait même chaud, mais en voyant Lou bouder, je ne pris pas le risque d'y aller à pieds, à la place, je choisi la voiture. Si il y avait une crise de larme urgente, la voiture ne serait pas loin. Installant Louise, en lui volant une bise sur le front, je pris le volant, en direction de la librairie "La rose éternelle" à Hogwarts place. Je n'eu pas de mal à trouver une place, il faisait tellement beau, beaucoup de monde avait opté pour une balade à pied. Puis c'est tout en tenant la main de Lou, que j'entrais dans la librairie, saluant les vendeurs au passage. Pour commencer, je devais occuper ma fille, alors je lui laissé le temps de prendre quelques livres pour enfant, ayant attiré son regard, avant de partir avec elle, en direction des livres sur la médecine, en particulier la médecine des plantes. J'eu à peine le temps d'ouvrir un deuxième livre, que Lou commença à gémir, mordillant de plus en plus fort son doudou, c'est le regard inquiet, que je croisé celui d'une autre femme.
Dernière édition par Sam P. Bridges le Dim 4 Juil - 21:11, édité 1 fois
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Sam 12 Juin - 20:21
Le rapatrié et la sorcière
sam & morrigan
L’érudition, une nécessité autant qu’un passe-temps pour la sorcière. Et maintenant qu’elle était ici, elle devait tout recommencer, d’une certaine manière. Les plantes, par exemple, ne ressemblait en rien à ce qu’elle avait toujours connu et elle devait donc désormais faire des recherches pour en apprendre les noms, les formes et les propriétés. C’était une gageure autant qu’un plaisir. Une gageure parce qu’elle devait tout recommencer depuis le début alors que son temps lui était précieux pour étudier autre chose – comme comprendre comment ils étaient arrivés là et comment s’en aller – mais aussi un plaisir parce qu’elle avait toujours adoré se plonger dans les livres et emmagasiner encore et toujours plus de connaissances. Sa soif d’érudition était infinie. Elle n’en avait jamais assez de chercher, de comprendre, d’analyser et d’essayer. Après tout, ne disait-on pas que le savoir c’était le pouvoir ? C’est pourquoi Morrigan partageait son temps entre cette librairie et la bibliothèque, lorsqu’elle n’était pas dans sa propre boutique. Son fils, Kieran, était habitué à ce mode de vie et avait appris à apprécier la lecture, même si dans son cas il préférait les histoires d’aventures, de chevaliers et de dragons. Ça lui rappelait leur monde originel. Debout dans une autre travée à la recherche d’un nouveau livre qu’il n’aurait pas déjà lu, chose plutôt compliqué lorsqu’on passait presque tout son temps libre dans ce lieu. Morrigan, de son côté, gardait un œil vigilant sur lui, tout en continuant ses courses. Peu à peu, avec patience et détermination, elle peuplait sa propre bibliothèque. Privée de ces grimoires et amputée de sa parfaite connaissance du monde qui l’entourait maintenant que mille mondes avaient convergés ensemble pour ne faire qu’un, elle devait apprendre le fonctionnement de chacun, mais aussi de cette île. En l’occurrence, ayant ouvert un commerce basé sur les plantes, elle se devait d’être irréprochable sur le sujet pour conseiller le chaland, mais aussi et surtout pour confectionner philtres, potions, cataplasmes et autres. Ainsi, elle n’avait peut-être plus d’elfidées ni de viveracines à porter de main, mais elle avait découvert d’autres plantes, fleurs, fruits et arbres qui compensaient. Au final, si la forme et le nom changeaient, ils permettaient d’atteindre le même objectif et, pour l’heure, elle n’en demandait pas plus.
Morrigan était plongée dans la lecture d’un livre pour déterminer si elle allait l’acheter, lorsqu’elle entendit du mouvement sur sa droite. Elle ne jeta pas même un regard à la personne, trop concentrée parce qu’elle lisait mais aussi par indifférence au monde qui l’entourait. En plus d’un an qu’elle était ici, elle ne s’était fait aucun ami, et ne cherchait pas à s’en faire. Elle continuait de vivre comme elle l’avait toujours fait : en marge de la société tant qu’elle n’avait pas quelque intérêt à agir autrement. Puis elle entendit des pleurs plaintifs et, si au début elle avait voulu continuer d’ignorer la scène qui se jouait à côté d’elle, la mage finit par détourner le regard et tomber sur une petite fille qui devait avoir dans les deux ans. Manifestement, ses dents la faisaient souffrir. « Vous devriez lui donner une racine de guimauve à mâcher, ça lui soulagerait les gencives. Mais cela fonctionne aussi avec des racines d’iris ou de violette si vous préférez. » conseilla-t-elle instinctivement. « Vous pouvez aussi lui appliquer de la pâte de sauge sur les gencives. » Et c’est en relevant le regard qu’elle afficha un air étonné. Cet homme, qui devait être le père de l’enfant, ressemblait à s’y méprendre à Daryl, l’homme de la forêt. Peut-être était-il de la même famille ? Si l’idée lui traversa l’esprit, il y avait cependant beaucoup d’indices qui tendaient vers une autre version. Ses habits étaient étranges – futuriste, lui avait-on dit un jour – et son regard n’avait rien à voir. Il semblait triste, alors que l’autre affichait une force brute. Autant dire que cette ressemblance l’intriguait. Cela étant, ce « double » s’inquiétait pour sa fille et n’avait qu’elle en tête. Une réaction de père qu’elle comprenait parfaitement, puisqu’elle était toujours inquiète pour son fils. D’ailleurs, elle leva le regard sur son enfant pour s’assurer que tout allait bien, avant d’en revenir à l’homme.
ϟ Lou était peut-être une petite fille très forte côté caractère, elle en avait déjà tellement, ça n'allait pas empêcher celle-ci d'être très sensible, et de passer par les étapes de sa croissance. Les dents, c'était une grosse étape, je savais que ma fille était une dur à la douleur, et lorsqu'elle pleurait autant, qu'elle ne voulait plus manger, puis recherché les câlins, ça voulait dire qu'elle avait très mal, évidemment, je ne pouvais pas rester ainsi, sans rien faire, j'adorais ma fille et je ne supporté pas la voir souffrir ainsi. Cherchant une solution, je mettais rendu dans une librairie, mais sans succès, j'avais beau faire des recherches, je ne trouvé rien et voir ma fille dans cet état finissait par m'angoisser. Je pouvais très bien l'emmener chez le médecin, mais mise à part des médicaments, des pommades, il n'y avait rien d'autre, de plus, pour Lou c'était un peu comme une torture, pour lui donner des médicaments, chose que je pouvais tout à fait comprendre, car moi même, ce n'était pas quelque chose que j'appréciais, en faite, je préféré plutôt me soigner par moi-même, évidemment pour ma fille c'était différent, enfin il faut croire que tout change ... J'avais besoin de quelque chose de plus naturel pour aider ma fille, mais quoi ? J'étais un mécanicien, je m'y connaissais en technologie et j'avais vécu dans un environnement, ou la pluie pouvait accélérer le vieillissement, jusqu'à tuer, alors côté nature, je ne pouvais pas dire que je m'y connaissais, j'avais beaucoup marché, mais pas le temps de s'étendre sur le paysage, surtout lorsqu'on se retrouve poursuivi par des échoués. Enfin voila, j'étais perdu dans mes pensées, entre le passé et le fait d'être incapable d'aider ma fille ... Désespéré, je croisais le regard d'une femme et je cru à un miracle lorsqu'elle prit la parole, cette femme devait forcément avoir un ou des enfants ... Elle travaillée dans la médecine ? Je pris Lou dans mes bras, me rapprochant de la brune, à la fois soulagé, mais toujours inquiet "Merci ... Vous, vous savez ou je pourrais en trouver ? Vous étudier la médecine ?". Pour qui j'allais passer ... "Désolé, ça fait des jours que je cherche une solution et je ne supporte pas voir ma fille dans cet état". Lou continué de mordiller son doudou, sa tête reposant contre mon épaule, elle était fatiguée, elle pourrait très bien se plaindre, mais ma fille était vraiment une dur à cuir.
Dernière édition par Sam P. Bridges le Sam 7 Aoû - 13:23, édité 1 fois
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Dim 1 Aoû - 13:42
Le rapatrié et la sorcière
sam & morrigan
C’était désagréable d’entendre une personne gémir. La souffrance, c’était tout de même mieux lorsque les gens le faisaient en silence. Mais ici, il s’agissait d’une petite-fille qui avait mal à ses gencives car elle faisait ses dents. En tout cas, si elle en croyait l’attitude de la petite et les livres que son père consultait. Instinctivement, donc, Morrigan lui signala ce qu’il fallait faire pour la soulager. Pas tant par compassion que pour stopper ce bruit agaçant de gémissement. La sorcière des terres Chasinds avait ceci de paradoxale depuis la naissance de son fils : son instinct maternel pouvait se réveiller en présence d’autres enfants, et pourtant une autre partie d’elle les trouvait vite irritants lorsqu’ils commençaient à faire du bruit. Il faut dire que Kieran était un enfant absolument adorable. Il ne se rebellait jamais et acceptait le mode de vie que sa mère lui proposait, même si ça signifiait ne pas pouvoir se faire d’amis. Il était calme, responsable, sérieux, bienveillant et d’une rare innocence. Même s’il est vrai qu’un parent supportait toujours plus facilement sa propre progéniture à celle des autres, Morrigan avait de réelles raisons d’aimer son fils, au-delà du seul fait qu’il soit de son sang. Ainsi habituée à avoir un fils tranquille qui ne lui avait jamais posé de problème, ceux des autres qui se tortillaient avaient tôt fait de l’agacer. Même ici, elle devait reconnaître que c’était pour une bonne raison. La petite-fille souffrait, ce qui était bien différent d’un caprice. Donnant ainsi des conseils à son père, ce dernier, qui ressemblait à un autre père qu’elle avait déjà croisé en forêt – décidément il fallait croire qu’elle les attirait – attrapa sa fille et fonça vers elle. « Merci... Vous, vous savez ou je pourrais en trouver ? Vous étudier la médecine ? » demanda-t-il, l’air désespéré tandis que la mage haussait un sourcil devant l’impulsivité de ses gestes. « Désolé, ça fait des jours que je cherche une solution et je ne supporte pas voir ma fille dans cet état. » Au moins ça, elle pouvait le comprendre. Et en observant sa fille, elle ne put que s’imaginer ce qu’elle ferait s’il s’agissait de Kieran. « Je ne suis pas médecin, non. Je suis herboriste et je concocte toutes sortes de remèdes à base de plantes. Si vous le souhaitez, j’ai ce qu’il faut à mon dispensaire. » proposa-t-elle, consciente que cette aide la ferait quitter la librairie et retarderait son emploi du temps. Mais quelle importance ? Car lorsqu’elle posa son regard sur son fils, elle sut que c’était la bonne décision à prendre. Pour ses enfants, on était prêt à tout et c’était justement pour cette raison qu’aider d’autres parents et enfants étaient quelque chose d’essentiel. Elle voulait être un bon exemple pour Kieran, qu’il apprenne à différencier ce qui était vraiment précieux et quelles valeurs devaient être conservées. Et puis elle l’avait bien fait avec ce Daryl et sa fille Judith, elle pouvait bien faire un autre effort pour cet homme et sa fille souffrante. Peut-être même pourrait-elle comprendre d’où venait cette ressemblance frappante entre ces deux hommes ?
(c) princessecapricieuse
Dernière édition par Morrigan O'Donnell le Sam 18 Sep - 9:44, édité 1 fois
ϟ Lou avait déjà bien trop vue, sans oublier que j'étais déjà inquiet concernant sa croissance, le fait d'avoir était un an dans une capsule, est-ce que ça avait joué sur sa physiologie ? Bref, pour le moment j'allais au plus urgent, ma fille avait mal à ses dents et je ne supportais plus de la voir souffrir. Tout ce qui était médical, disons que c'était délicat de faire confiance aux médecins, surtout après ce que j'avais vécu, de même que Lou ... En faite, j'avais davantage confiance en la nature, et si je pouvais trouver un remède à base de plante pour Lou, ce ne serait pas plus mal. Seulement voila, je ne trouvais rien, et voir Lou aussi épuisée me rendait malheureux. Puis il y eu cette femme qui vint me donner conseil, reprenant espoir, je pris ma faille dans mes bras, voulant en savoir plus sur notre mystérieuse sauveuse. Est-ce qu'elle étudiée la médecine ? Était-elle herboriste ? Peut-être qu'elle était elle même mère, puis qu'elle avait trouvée cette solution ? Puis où pouvais-je trouver cet ingrédient ? Oui c'était sans doute beaucoup de question à la fois, et n'étant pas du genre bavard, disons que j'allais au plus rapide. Je fus soulagé que la brune réponde à mes questions, elle aurait très bien pu m'envoyer promener, j'eu alors un immense soupire de soulagement, pendant que Lou regardait avec curiosité cette femme. Dès que Lou voyait un nouveau visage, surtout celui d'une femme, je voyais bien qu'elle été à la recherche d'une figure maternelle, grandir sans mère ... Elle devait ressentir se manque. "Je vous remercie, je veux bien et j'ai ce qu'il faut pour payer" Sam rappel toi la base "Oh je me nomme Sam et ma fille Lou" . Mon bonheur, celle qui me donné la force d'avancer dans ce monde, mon espoir, mon miracle même. "Hum ... Je vous laisse sans doute terminer ..." voila, maintenant j'étais mal à l'aise, heureusement que j'avais Lou avec moi, pour trouver l'excuse de détourner la tête, pour jeter un regard vers ma fille, qui ne cessant de mâchouiller son jouet, preuve qu'elle avait mal, mais tout en restant silencieuse, sans doute bien trop curieuse envers cette femme, pour laisser échapper quelque pleurs, ma fille était toujours la première à me surprendre.
Dernière édition par Sam P. Bridges le Ven 24 Sep - 13:17, édité 1 fois
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Sam 18 Sep - 10:53
Le rapatrié et la sorcière
sam & morrigan
Sa décision était prise, elle allait les aider. Morrigan ne put toutefois s’empêcher de se demander combien de père avec son enfant elle allait encore secourir dans les jours et semaines à suivre. La redondance des faits en un laps de temps si court était étonnante. Mais sans doute moins que cette ressemblance physique avec Daryl qui, elle, était vraiment troublante. Quoi qu’il en soit, sa proposition faite, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Ce n’était pas comme si elle en avait l’intention cependant, plutôt qu’elle réalisait qu’elle allait devoir quitter la librairie et revenir plus tard. « Je vous remercie, je veux bien et j'ai ce qu'il faut pour payer. » Ah oui, de l’argent contre des services. Un moyen de troc intéressant, bien qu’en ce qui la concernait, Morrigan préférait être payée par de nouvelles connaissances. Hélas, que ce soit dans son monde originel ou ici, ces rondelles de métal étaient la valeur incontournable pour acquérir vêtement, nourriture, ou d’autres choses encore. Enfin, elle verrait sur le moment ce qu’elle ferait, accepter son argent ou non. Après tout, ses habits lui faisaient se poser beaucoup de questions. « Oh, je me nomme Sam et ma fille Lou. » Morrigan reposa définitivement le livre qu’elle tenait entre ses mains pour poser un regard plus attentif sur le père et la fille, puis elle se présenta à son tour. « Morrigan. Et mon fils là-bas, répond au nom de Kieran. » L’intéressé, absorbé dans un livre traitant de chevalerie, leva aussitôt ses iris vers sa mère à l’entente de son prénom. Elle lui fit signe de venir, et le garçon obtempéra dans la seconde. Lorsqu’il se rendit compte qu’elle était en pleine conversation avec un homme et sa fille, elle sourit en voyant la curiosité dans son regard. « Bonjour. » fit-il poliment une fois aux côtés de sa mère. « Hum... Je vous laisse sans doute terminer... » proposa le père, de la gêne dans la voix alors qu’elle souriait toujours à son fils. « Non, c’est inutile, je repasserai plus tard. » Si l’on considérait qu’elle passait presque quotidiennement ici, un jour sans lire un énième livre dans cette librairie ne la tuerait pas. De toute façon, elle avait aussi une boutique à faire tourner, même si cette dernière était plutôt ouverte l’après-midi et en soirée.
Quittant la librairie et le quartier de Hogwarts Place, Morrigan emmena son nouveau client et sa nouvelle patiente à son herboristerie. L’endroit était spacieux, contrairement à ce que pouvait laisser penser la devanture, et le tout était aménagé avec méthodologie. « Je vous en prie, installez-vous. » fit-elle une fois que Kieran eut refermé la porte derrière eux. La propriétaire des lieux se dirigea ensuite sans hésitation vers une rangée d’étagère et prit un pot en verre contenant des racines de guimauve. Elle en sortit une, qu’elle donna directement à Lou. « Tiens, ça va te soulager. » lui sourit-elle avec douceur. Morrigan s’assit ensuite à proximité, attendant que les effets de la racine agissent. Cette plante ne provenant pas de son monde, ses connaissances étaient limitées. Mais elle ne doutait pas que, entre ce qu’elle avait lu et les essais qu’elle avait pu effectuer dessus, le résultat ne tarderait pas. « Elle a quel âge ? » demanda-t-elle finalement à Sam, sans détacher son regard de la petiote qui mâchouillait sa racine. Kieran de son côté, était derrière le comptoir et observait la scène avec intérêt.
ϟ Heureusement, c'était les dernières dents de Lou, après se serait plutôt la perte des dents de lait, ça allait être une autre histoire. D'ailleurs Lou devrait avoir une visite médical, rester ainsi, enfermée dans une capsule, j'avais peur que ça ait des répercutions sur sa croissance, ou autres. Cette femme me proposant son aide, je n'allais pas refuser, Lou était épuisée de ne plus faire correctement ses nuits, et moi, j'étais complètement à bout. Heureusement que j'étais venu ici, sinon je n'aurais jamais croisé cette femme, d'ailleurs, en la regardant de plus près, je pouvais voir comme un air mystique, elle ne venait pas de ce monde, enfin je me comprenais. Sortant de mes pensées, de suite je me présentais à la brune, celle-ci me répondit et j'hochais la tête, avant de regarder de saluer aussi son fils. Kieran était un garçon calme, la preuve, je ne l'avais même pas encore entendu parler, jusqu'à ce qu'il me dise "bonjour". "Je suis heureux de vous rencontrez tout deux" , Lou dans mes bras, celle-ci avait détournée le regard vers la Morrigan et Kieran, murmurant un petit "bonjour", avant de nouveau caler sa tête contre mon cou, celle-ci cherchant sans doute un moyen de se reposer. En voyant le fils de Morrigan, je ne pouvais que me dire qu'elle était une bonne mère, celui-ci était poli et en bonne santé, sa ressemblance avec sa mère, était incroyable ! un véritable petit homme. Voulant laisser Morrigan terminer ses achats, celle-ci me dit qu'elle reviendrait, alors je suivi la brune hors de la librairie, en quête du remède miracle pour Lou.
D'habitude Lou était du genre à vouloir courir partout, une petite aventurière, mais aujourd'hui, elle en avait même pas l'envi, elle ne voulait que les bras, signe de sa fatigue, mais aussi de sa douleur, ça me brisé le coeur. J'étais sans doute bien trop papa poule, comme on le disait, mais je m'en moqué, le bonheur de ma fille avant toute chose. Finalement, je pus découvrir la boutique de Morrigan, l'intérieur était spacieux et décoré avec goût. Légèrement timide, j'entrais tout de même, avant de laisser Morrigan à ses étagères et Kieran à ses occupations. Il y avait un grand canapé avec des coussins moelleux, j'y installé Lou, prenant soin de lui retirer ses chaussures et son manteau, de suite, ma fille vint se caler contre un coussin, celle-ci ne voulant pas lâcher ma main. Morrigan revint avec quelque chose, qu'elle donna à Lou, lui parlant avec une immense douceur, Lou ne quitté pas Morrigan des yeux, prenant la racine en question, avant de la mâchouillait, tout en continuant de regarder Morrigan. Finalement ma fille fini par me lâcher la main, et je pouvais lire un début d'apaisement sur son visage et j'eu enfin un sourire. "Elle a trois ans, elle fait ses dernières dents et visiblement c'est les plus douloureuses" je fis une courte pause avant de reprendre "Merci, elle arrive enfin à se détendre, la voir ainsi ... ça me brisé toujours le coeur".
Dernière édition par Sam P. Bridges le Lun 11 Avr - 23:57, édité 1 fois
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Mar 7 Déc - 14:39
Le rapatrié et la sorcière
sam & morrigan
Soulagé de tomber sur une personne apte à l’aider, l’homme avait une certaine agitation dans ses mouvements tant il était désireux de pouvoir apaiser les maux de sa fille. Morrigan lui signifiant qu’elle possédait une herboristerie et des racines, entre autres choses, de guimauve capable de calmer la douleur, elle appela donc son fils. En effet, il était inutile d’attendre. Autant emmener le père et la fille maintenant que la proposition était faite, d’autant que Morrigan n’allait pas la laisser souffrir. Elle était certes hautaine et méprisante, ce n’était pas un monstre pour autant. Aussi, lorsque Sam la pria de terminer ses achats, elle refusa. La santé de la petite Lou était plus importante et pressante que la recherche de livres que, de toute façon, elle avait déjà feuilletés cent fois. « Je suis heureux de vous rencontrer tous les deux. » déclara le père une fois que Kieran les eut rejoints et salués. Sa fille se retourna alors vers eux et murmura un petit « Bonjour. » à son tour, avant de se caler à nouveau tout contre son père. Un enfant qui recherchait le réconfort de cette manière ne prouvait qu’une chose, qu’elle était en souffrance et tentait de canaliser ce mal du mieux qu’elle le pouvait. Ça lui rappela Kieran, lorsqu’il était passé par-là, et la fit donc se diriger rapidement hors de la librairie pour atteindre sa boutique située à Lockwood Hill.
Là, elle invita le père et la fille à s’installer tandis qu’elle partait de suite chercher une racine de guimauve qu’elle conservait dans un pot en verre. Kieran de son côté, s’était planté derrière le comptoir et observait la scène avec curiosité. Intelligent, il apprenait rien qu’en regardant ce qu’il voyait autour de lui et, tout comme sa mère, c’était déjà un petit érudit qui aimait emmagasiner de nouvelles connaissances. Cependant, son intérêt devait sûrement se porter sur la ressemblance de l’homme avec celle de Daryl, qu’ils avaient eu à manger il n’y a pas si longtemps. A moins que ce soit son côté sensible qui s’intéresse davantage à l’état de santé de la petite Lou ? Mais pourquoi choisir. Kieran devait se soucier des deux, tout en prêtant attention aux actions médicinales de sa mère. Celle-ci se tenait accroupie en face de la jolie petite fille blonde, la regardant se faire les gencives sur la racine. Sans détourner le regard, elle interrogea le père sur l’âge de l’enfant. « Elle a trois ans. Elle fait ses dernières dents et, visiblement, c'est les plus douloureuses. » Morrigan hocha la tête, sans mot dire. Elle continuait d’observer le visage de la petite, attendant de voir combien de temps ce remède allait mettre avant de faire effet. Heureusement, ça ne prit pas longtemps, ce qui eut pour effet de coller un sourire satisfait sur les lèvres du mage. « Merci, elle arrive enfin à se détendre. La voir ainsi... ça me brise toujours le cœur. » Morrigan se leva enfin et se tourna vers le père. « Je vous en prie. Le plaisir est pour moi. Après tout, à quoi cela servirait d’avoir ce genre de savoir si on ne le dispense pas aux autres. Et puis, c’est aussi dans cette optique que j’ai monté ce modeste dispensaire dans lequel je vends également toutes sortes de baumes, cataplasmes et décoctions. Tout est naturel. Je cueille moi-même mes ingrédients et tout est fabriqué par mes soins. » expliqua-t-elle. Tout ce travail représentait du temps et de l’énergie, mais Morrigan mentirait si elle disait que ça la fatiguait ou la lassait. Au contraire, elle aimait ce qu’elle faisait, surtout maintenant qu’elle avait perdu sa magie et qu’elle se retrouvait comme une simple humaine. « Peut-être voulez-vous un remontant après toutes ces émotions ? » proposa-t-elle finalement au père de famille, qui lui était sympathique. Et puis maintenant qu’ils en étaient là, pourquoi ne pas en profiter pour faire plus ample connaissance ? Ça permettrait aussi à la petite fille de se reposer, tout en continuant de se soulager les dents.
(c) princessecapricieuse
Invité
Mer 22 Déc - 21:50
Voyant Lou bien installé, celle-ci mâchouillant ce que Morrigan venait de lui donner, je pouvais lire un immense intérêt dans son regard, face à la femme. De mon côté, j'avais l'occasion de mieux observer la file de la brune, il était calme, plonger dans les livres, en faite, il me rappelait moi lorsque j'étais petit. Je n'avais jamais eu beaucoup d'ami, en faite, j'en avais pas eu du tout, il n'y avait eu que Amélie, elle était ma soeur, elle était seule qui pouvait me calmer, me rassurer, j'avais toute confiance en elle ... Quand je pense que celle-ci n'était que l'âme de ma mère adoptive, celle-ci attendant sur la grève, pour pouvoir déclencher le dernier Death Stranding. Amélie, une grande soeur que je voulais retrouver, je n'avais même pas remarqué qu'elle ne prenait pas une ride. Enfin pour en revenir au fils de cette femme, je pouvais voir un petit bonhomme calme, peut-être proche de sa mère, vue comment il l'avait regardé chercher l'ingrédient pour Lou, après, je n'en savais rien, je ne pouvais que supposer, mère et fils, puis moi j'étais un père avec sa fille. Regardant à nouveau Lou, enfin, je voyais celle-ci se détendre, après des jours et nuits à pleurer, petit à petit, elle était en train de fermer les yeux, sa tête se poser contre un coussin avant de se rouler en boule, tout en tenant d'une main son doudou. Remerciant encore Morrigan, j'affichais un sourire, à présent que je pouvais voir Lou se calmer. Aux paroles de la femme, je devais admettre que j'étais très admiratif, c'était incroyable ce qu'elle faisait et en même temps très bénéfique. "J'admire beaucoup votre travail, la preuve avec Lou, il fait des merveilles, je ne connaissais pas votre dispensaire, vous êtes ouvert depuis combien de temps ?" . Dès qu'il s'agissait de personne s'intéressant à la nature, j'étais plus sensible et plus curieux, après tout, j'avais tellement marché à travers celle-ci, seulement dans mon monde, la pluie faisait mourir la faune et la flore, enfin, tout venait à s'accélérer, c'était une science que moi même j'avais du mal à comprendre. Celle-ci me proposant quelque chose à boire, j'hochais la tête "Je veux bien merci, même si je ne veux pas abuser de ... Votre temps" dis-je tout en regardant Lou qui était parti pour s'endormir, bon, ça irait pour boire quelque chose, ma fille n'était pas prête de quitter ce canapé, visiblement elle y avait trouvé son refuge.
HJ :
Spoiler:
Faut que je trouve un autre code, car avec l'ancien on ne voit rien ^^"
Invité
Dim 27 Mar - 11:48
Le rapatrié et la sorcière
sam & morrigan
La tension qu’éprouvait le père était palpable, et s’amenuisa uniquement au fur et à mesure que sa fille retrouvait calme et sérénité, son mal de dents étant soulagé par la racine de guimauve. Une attitude que Morrigan ne pouvait que comprendre depuis l’arrivée de Kieran dans sa vie. En tant que parent, on ne pouvait être insensible à la détresse de son enfant, la chair de sa chair, et le même sang coulant dans ses veines. Toutes leurs souffrances, leurs batailles et leurs victoires devenaient les nôtres aussi. On ne vivait alors plus pour soi-même, mais pour ses enfants, par amour pour eux, afin qu’ils deviennent la meilleure version d’eux-mêmes et qu’ils vivent une belle et longue vie. Hélas, les problèmes commençaient assez vite. Comme le disait l’adage, « petits enfants, petits soucis ; grands enfants, grands soucis ». Dans ce cas précis, Lou souffrait à cause de la poussée de ses dents. Or, si ce passage était obligé chez tous les enfants, ça ne rendait pas la chose plus insignifiante ou moins angoissante pour les parents. Heureusement, il existait des méthodes et des remèdes pour apaiser ce genre de maux, et il se trouvât que c’était justement le domaine de Morrigan. Une fois la racine de guimauve entamée et au bout de quelques instants, le temps que la plante agisse, la fillette finit par s’endormir sous le regard protecteur et rassuré de son père. La sorcière, de son côté, était satisfaite de voir qu’une fois encore ses compétences était à la hauteur de ses attentes. Car si elle connaissait la nature, elle connaissait surtout celle dans laquelle elle avait grandi. Ici, elle avait dû tout réapprendre. Néanmoins, force était de constater qu’elle avait rapidement acquis ce nouveau savoir et qu’elle savait parfaitement l’utiliser. « J'admire beaucoup votre travail. La preuve avec Lou, il fait des merveilles. Je ne connaissais pas votre dispensaire, vous êtes ouvert depuis combien de temps ? » s’enquit alors Sam, manifestement sous le charme de l’efficacité des produits que proposait et vendait la brune. « Il y a presque trois ans maintenant. Mais que vous ne l’ayez pas remarqué m’étonne peu. Le quartier est plutôt malfamé ; donc rares sont ceux qui osent s’y aventurer s’ils n’habitent ou ne connaissent pas les lieux. De plus, je dois avouer que la devanture n’est guère très visible pour les personnes qui ne la recherchent pas. J’ai peut-être un peu trop misé sur le côté mystérieux et discret. » Au fil du temps, Morrigan était parvenue à se faire une belle clientèle. Mais il était également vrai que ces personnes venaient principalement du quartier de Lockwood Hill. Cependant, du moment que ça lui permettait de vivre sans attirer trop l’attention sur eux, la sorcière chasind n’en demandait pas plus.
Finalement, appréciant la compagnie de cet homme fort sympathique qui s’occupait de sa fille comme d’une princesse, elle lui proposa à boire, histoire de se remettre de ses émotions, maintenant que Lou allait mieux. « Je veux bien merci, même si je ne veux pas abuser de... votre temps. » Le regard des deux parents se posa sur la fillette qui s’était endormie. « Vous ne nous dérangez pas. Et votre fille a besoin de se reposer. La douleur l’a fatiguée. » De ce qu’elle avait compris, voilà un moment que Sam cherchait un moyen naturel de soulager la souffrance de sa fille. Cette dernière devait donc être complètement épuisée à force de lutter et, maintenant que la rage de dents avait commencé à se calmer, elle s’était tout naturellement endormie sur le canapé, que Morrigan avait arrangé avec des coussins confortables. Autrement dit, Lou allait certainement dormir un bon moment. Or, Morrigan ne voyait pas d’inconvénient à ce qu’ils restent chez elle. Elle avait un bon pressentiment les concernant, et n’avait donc aucune raison de les mettre dehors. « Alors, que voulez-vous que je vous serve ? Plutôt quelque-chose de naturel comme un thé ou une infusion ? Plutôt de l’alcool ? Autre chose ? » Bien qu’elle doutât que le père de famille opte pour une boisson alcoolisée, Morrigan lui laissa le choix. Après tout, un bon remontant sans alcool, c’était comme un mage sans magie. Néanmoins, la belle quarantenaire était une hôte serviable lorsqu’elle le voulait, et apporterait à son invité ce dont il avait envie.
ϟ A ma question, il est vrai que pour le coup, je me trouvais assez bête. Trois que nous étions dans cette ville, jusque la, je n'avais encore jamais croiser personne, n'étant jamais née ici, mais peu importe, le sujet n'était pas la, mais surtout par rapport à ma question. Puis je me dis, que j'avais mis plus de un an pour ouvrir mon garage, ça avait peut-être été le cas pour Morrigan ? Chacun avancé comme il pouvait dans cette ville, il y avait tellement de monde, des personnes si diverses, en tout cas, j'étais vraiment tomber sur la bonne personne, la brune savait y faire avec les plantes, Lou avait même fini par s'endormir, ce qui vint me réchauffer le coeur. "Je comprend, avant je vivais dans ce quartier, puis j'ai fini par déménager pour ouvrir mon propre garage ... Dans un autre quartier, pour le bien de Lou" dis je tout en regardant ma fille. Si il n'y aurait pas eu Lou, je serais bien resté dans ce quartier, je n'aimais pas la foule, je préféré amplement vivre dans les coins les plus reculés ... Je savais aussi très bien me défendre, bon il fallait vraiment qu'on vienne m'agacer, et jusque la, c'était jamais arrivé. "Mais pour le coup, oui il y a bien un côté mystérieux et discret, après le bouche à oreille ça peut marcher, je peux toujours partager vos compétences, à moins de rester dans la discrétion, ce que je peux comprendre". En ce qui concerné le fait de rester discret, je pouvais même dire que j'étais fort, quand on doit apprendre à retenir son souffle, le plus longtemps possible, pour ne pas être retrouvé par les échoués, tout en restant accroupi, à me balader je ne sais combien de kilo sur le dos, oui, maintenant j'étais même ce qu'on pouvait qualifier de ninja. Cette période de ma vie ... Lou avait été présente, elle avait vécu tout ça, j'espérais du fond du coeur, que jamais, mais alors qu'elle n'allait jamais se rappeler cette période. Si cette femme vivait ainsi dans la discrétion avec son fils, c'est qu'elle avait appris à vivre ainsi, en général, il est rare de choisir par nous même, de s'éloigner des autres, l'être humain aime se réunir, mais il y a toujours des cas à part. Morrigan me proposant à boire, je regardais Lou endormi, avant de finalement hocher la tête. Je n'allais pas réveiller mon petit bout de choux, alors qu'elle avait sans doute des jours de sommeil en retard. J'étais heureux de voir enfin ma fille, dormir d'un sommeil paisible, mâchouillant encore la plante, sans doute par reflexe, rien que ce petit détail, ça me fit sourire. "Je vais dire que je vais prendre la même chose que vous, seulement si c'est sans alcool, merci" dis je avec un sourire assez timide, car je n'étais jamais contre une bière, mais quand je ne pouvais gérer une situation, je voulais avoir les idées bien en places, donc pas d'alcool. Peut-être que la brune connaissait des bonnes tisanes ? Au point ou j'en étais, j'allais de découverte en découverte.