Nuit agitée [PV Clarence Husker]

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/!\ Attention: langage vulgaire + violence /!\

Cela faisait combien de temps, elle était arrivée ici ? 1 mois? 2 mois? Plus ? Molly n’en avait aucune idée, tous ce qu’elle savait c’était qu’elle vivait de manière précaire, la journée, elle naviguait d’un point à l’autre, faisant la manche pour pouvoir avoir quelques pièces afin de pouvoir s’alimenter, ainsi que trouver du travail. Elle et son compagnon à quatre pattes. La nuit, elle avait plusieurs spots, des accueils pour sans abris, la rue, mais le plus souvent, elle la passait dans le parc, bien qu’étant peu sereine à dormir là, surtout par ce froid, d’autant qu’elle n’était pas vêtue chaudement, après tout, au paradis, il n’y avait pas ce genre de soucis. C’était des sensations désagréables qui ne lui avaient clairement pas manqué et qu’elle serait ravie d’oublier de nouveau. Faudrait qu’elle trouve une solution pour retourner au paradis, sa mère allait s’inquiéter et si ça se trouve, son frère allait peut-être remonter de l’enfer au paradis et s’il ne la trouve pas… Elle voulait être là pour l’accueillir. Mais le destin semblait s’amuser d’elle et de son frère, les séparant une nouvelle fois. Enfin bon, heureusement, Coco était là pour elle, et sa chère amie était d’un soutien moral immense ! Heureusement qu’elle était là, vraiment. D’autant qu’elle avait un effet assez dissuasif sur les individus peu fréquentables. Pour l’instant, tout ce qui comptait pour elle, avant de retrouver le chemin du retour vers le paradis, c’était de trouver un travail et pouvoir se loger. D’autant qu’en plus de ça, il y avait tellement de choses étranges ici. C’était tellement différent de lorsqu’elle avait rejoint le paradis à sa mort, bien qu’elle savait déjà ce que c’était, après tout, au paradis, il y avait toutes sortes de personnes et de toutes sortes d’époques. Et elle avait parlé à plusieurs d’entre eux. Et heureusement, sinon, elle aurait été encore plus perdue qu’elle ne l’était déjà. Bien que ça lui paraissait étrange de voir le monde des vivants si différent.

Ce soir-là, elle se trouvait à nouveau dans le parc, assise sur un banc, partageant un sandwich triangle, les sandwichs vendus par paire à bas prix, avec Coco. Elle avait gardé une ancienne bouteille d’eau qu’elle avait acheter avec le peu d’argent récolter, afin de la remplir d’eau dans la fontaine à l’entrée du parc et l’utilisait pour faire boire sa chienne et elle-même, dans une poubelle, elle avait trouvé une sorte de contenant en plastique, elle utilisait comme gamelle pour Coco. C’était vraiment de la survie à ce niveau-là, mais elle n’avait que peu le choix. Fallait bien que sa Coco boive et elle aussi d’ailleurs. La jeune femme était frigorifiée, les nuits étaient fraiches, surtout quand on n’était pas en mouvements, ce qui était actuellement le cas, elle avait aussi besoin de reposer ses jambes et ses pieds, vu qu’elle marchait tout au long de la journée et elle avait un grand besoin d’une bonne douche. Vraiment, son rêve était de prendre une douche bien chaude et d’avoir un bon lit, parfois, elle arrivait à prendre une douche, parfois.

Elle n’avait mangé que la moitié de son sandwich triangle, prenant le plus de temps possible pour le manger. Tendant finalement le reste du sandwich à sa chienne, elle avait besoin de plus de force qu’elle. Comme si elle savait que sa maitresse avait faim, la jeune chienne le refusa, soupirant, ne refusant pas gaspiller de la nourriture, elle ne savait pas si elle pourrait manger demain également, donc, valait mieux pas jeter ce qui restait et finissait la moitié restante. Soupirant, elle se laissa allez contre le dossier du banc, regardant longuement le ciel étoile, se demandant ce que sa mère pouvait bien faire actuellement, ainsi que son frère jumeau. Son ventre gargouillait plus, mais elle savait bien qu’elle n’avait pas mangé à sa faim. Mettant une main sur son ventre, alors qu’elle était transie de froid. Ça allait être encore une nuit très longue pour elle. Fallait qu’elle se sorte de la rue… Demain, elle irait voir les restaurants, etc. Pour voir s’ils n’avaient pas besoin d’une plongeuse, ou de n’importe quoi. Le seul problème qu’elle voyait actuellement, c’était sa Coco, on n’allait certainement pas accepter sa présence facilement. Mais elle n’allait certainement pas l’abandonner, c’était hors de question, au fil des années, elle et sa chienne avait créé un lien fort.

Elle était tellement perdue dans ses pensées que Molly n’avait pas vu, ni même entendu l’homme s’approcher d’elle, ce sont les grognements de Coco qui la fit sortir de ses pensées, pour voir ainsi un homme passablement bien éméché… La jeune femme se redressa, se méfiant de cette personne. Elle savait d’expérience qu’un homme ivre pouvait se montrer dangereux, après tout, sa mère était morte sous les coups d’un homme qui était bourré à l’époque. Depuis, elle n’aimait clairement pas se retrouver près de ce genre de personne. Elle en avait quelque peu peur. Bien qu’elle savait aussi que certains n’étaient pas méchants quand ils étaient alcoolisés, mais c’était plus fort qu’elle, un homme ivre avait le don de remonter en elle de profond traumatisme de son enfance. Lee voyant se rapprocher toujours, la jeune femme tourna les talons, cherchant à partir, si ça se trouve, il voulait juste s’assoir sur le banc. C’était un bel espoir que voilà.

« Hey, ma jolie, pourquoi tu fuis comme ça ? »

Peu importe l’époque, ils avaient tous le même discourt. Elle accéléra sa marche, mais elle avait mal au pied après sa journée de marche, faisant qu’elle n’était pas si rapide, bien qu’elle vît plus loin l’entrée du parc, l’homme la rattrapa rapidement, attrapant son poignet. En le lui serrant relativement fort, assez pour que Molly grimace de douleur. Bien sûr, Coco ne resta pas sans rien faire, grognant, tout croc sorti, mais Molly l’arrêta, de peur que l’homme devienne violent vis-à-vis de son animal de compagnie. Elle intima alors l’homme de la lâcher, mais ça avait eu l’effet inverse. À croire que pour eux un non voulait dire oui.

« Allons, ma jolie, je ne te veux pas et mal, je voulais juste te proposer de t’amuser avec moi ce soir. Vu que tu es si seule dans ce parc. »

Elle secoua alors son bras, continuant de lui dire de la lâcher, mais elle était tellement en état de faiblesse, qu’elle n’avait que peu de force. Elle ne voyait que peu de solutions devant elle, lui donnant violemment un coup de pied dans le mollet, assez pour que ce dernier la lâche enfin, profitant de son inattention pour fuir. Mais c’était sans compter sur sa propre faiblesse, faisant qu’elle était plus lente qu’a l’accoutumer, l’homme n’eut pas de mal à la rattraper, l’attrapant ainsi par ses cheveux blonds.

« Salope ! Je comptais être gentil avec toi, mais tu ne me laisses pas le choix ! »

La jeune femme lâcha alors un crie de douleur, mettant ses mains au niveau de ses cheveux. Tandis que sa chienne grognait et aboyait autant qu’elle pouvait, mais n’osait pas attaquer pour autant, vu que Molly lui avait dit de ne rien faire. La jeune femme avait bon espoir qu’avec ses Cries et les aboiements de sa chienne, quelqu’un viendrait à son aide, d’autant qu’elle était proche de l’entrée à présent.

▿ Date de naissance : 20/12/1987

Nuit agitée

ft. @Molly Veleno & @Clarence Husker

Le voilà qui arrivait à l’entrée du parc qu’il comptait traverser pour gagner quelques minutes de trajet jusqu’au trou à rat qu’il devait considérer comme chez lui. Alors qu’il traversait le pas à vive allure, il entendit des éclats de voix et des aboiements. Il tourna les yeux dans leur direction en ralentissant l’allure. Une fille qui était aux prises avec quelqu’un qui tenait manifestement moins bien l’alcool que lui… Il grogna et sorti sa bouteille pour en boire une longue rasade. Le chien de la fille essayait de l’aider, mais ça avait l’air d’être peine perdue. Ce n’était pas ses affaires et il était beaucoup trop sobre pour se préoccuper de ça. Une autre longue gorgée qui lui brûlait les entrailles… Elle avait vraiment l’air d’être dans un sacré pétrin et ce n’était pas son chien qui semblait près à faire quoi que ce soit pour lui venir en aide. Dire que sa journée avait si bien commencé. Il restait planter là, à une distance qui pourrait encore le laisser prétendre qu’il n’avait rien vu, qu’il n’était peut-être même pas là. Et le chien grognait et aboyait et le type se montrait toujours plus insistant… La fille quand à elle semblait désespérée.

Allons bon, il n’allait pas se choper un syndrome du super-héros maintenant qu’il avait retrouver son âme ? Pourtant, son éducation un peu vieillotte reprenait le dessus et il laissa encore une fois échapper un grondement. Non, décidémet, il n’allait pas pouvoir faire comme si il n’avait rien vu. Le barman jura entre ses dents. Puis, une nouvelle gorgée d’alcool plus tard, il franchit la distance qui le séparait des deux autres – trois si il comptait le chien – en de grandes enjambées. Le type avait attraper la femme par les cheveux, la faisant crier et il laissa sa mauvaise humeur prendre le dessus, lui envoyant une droite bien sentie.

« Le consentement, tu connais crétin. »

Aille… son corps n’était pas aussi résistant que son corps démoniaque, même si il l’avait toujours détester, il fallait bien avoué qu’il avait tout de même quelques avantages… Enfin, il ne se plaignait pas, il aurait pu revenir ici comme le vieillard qu’il avait été au moment de sa mort. Peu importe, il avait encore son sac dans son autre main et il espérait que l’imbécile n’allait pas insister, il n’aimait pas gâcher du bon alcool et il n’avait pas assez d’argent de coté pur passer outre.

« - Espèce de... »

Il tenta de lui faire face alors qu’il semblait déjà avoir du mal à conserver son équilibre. L’ancien démon chat le fusillait du regard et, sans qu’il ne puisse le retenir, quelque chose vint trahir cette ancienne nature. Un feulement lui échappa… Il se figea un instant, pas encore habitué au retour de ce genre de réaction qu’il haïssait jusqu’au plus profond de lui-même. Une chance, l’autre en face de lui fut tout aussi choqué par l’incongruité de la situation. Cela permis au moins au barman de ne pas être surpris par une attaque alors qu’il repoussait encore l’autre ivrogne pour s’interposer entre lui et la femme. Plus qu’à espérer que le chien ne le prenne pas comme un ennemi – et éventuellement qu’il aime les chats ? Au cas où ? - et le laisse agir. L’autre sembla hésité, puis leva un poings pour le frapper. Le coté démoniaque du brun se montra un instant alors qu’un sourire mauvais aux lèvres, il intercepta l’attaque avant de répondre en le regardant droit dans les yeux :

« Je ne suis pas contre me battre, mais je suis en pleine possession de mes moyens, ce qui n’est apparemment pas ton cas. Tu es sûr de vouloir jouer. »

Il y eut un instant de flottement où le regard de l’autre passé du démon à la fille, comme si il se demandait si elle valait vraiment la peine qu’il courre le risque. Le barman savait qu’il n’avait que sa force humaine, mais il était suffisamment lié à l’alcool pour savoir que dans son état, l’autre n’avait pas la moindre chance. D’ailleurs, comme pour le certifier, le voilà qui fit un pas en avant vers l’homme, faisant pression sur son poing et le forçant à reculer. Non, il n’était pas le prince sur son chevalier blanc, d’ailleurs, sur le coup, il se disait qu’il ne la reverrait probablement plus passé ce soir-là… a moins d’un hasard de la vie au cours de l’un de ses déplacements, mais cela ne changerait rien. Il pouvait probablement être dangereux avec l’alcool… mais c’était pour lui-même qu’il était le plus grand danger et le consentement avait toujours été quelque chose d’important pour lui. C’était probablement ça qui l’avait pousser à finalement agir.

Andrea

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Non mais… Il se prenait pour qui cet abruti de l’attrapé de cette manière, sa pauvre magnifique tignasse blonde ! Elle qui avait toujours adoré ses beaux cheveux couleur blé et lui, il osait les toucher et les malmener de cette manière ?! Il avait de la chance qu’elle soit dos à lui, sinon, il aurait mangé son genou dans ses burnes et ne pourrait plus fournir de gamins à ce monde, bien que de son avis, ce n’était pas une grande perte. Mais pour l’instant, c’était quelque peu compliqué pour elle de lui foutre un coup de pied là où elle le pensait, d’autant plus que sa faiblesse musculaire n’aidait pas non plus à donner des coups dans toute leur vigueur. Putain, elle détestait le monde des vivants ! Déjà, elle n’avait plus ses membres pour se défendre correctement, et puis le manque de nourriture la rendait que plus faible… Et pour rajouter le tout, elle avait perdu ses réflexes d’avant sa mort. En gros, c’était la merde du début jusqu’à la fin. En prime, elle devait se démener pour que Coco ne réagisse pas et qu’elle ne se prenne pas un coup, par l’autre ivrogne. Se tenant toujours la tignasse, parce que bon, ça faisait un mal de chien, malgré tout.

« Lâche-moi, connard ! Tu as de la chance que je suis dos à toi, j’aurais déjà réduit tes couilles en purée, à tel point ou tes futurs gosses seront déformé ! »

Pas la phrase parfaite pour calmer cet abruti fini imbibé d’alcool, ça, c’était un fait, mais ce dernier n’eut pas le temps de répliquer qu’il se faisait reculer violemment par un coup venant de nulle part, lâchant ainsi Molly qui se massait le haut de sa boite crânienne qui était quand même un poil douloureuse après avoir été ainsi malmener. L’ivrogne se remettait après avoir reçu ce coup, faisant face à son « agresseur », prêt à en découdre vis-à-vis de celui qui l’empêchait de tirer son coup ce soir. Du moins, jusqu’à ce qu’un bruit quelque peu étrange vint surprendre l’alcoolique, mais aussi Molly qui regardait incrédule son « sauveur ». Il venait de feuler là… Comme un chat ? Cet homme venait de feuler comme un chat. La jeune femme cligna plusieurs fois les yeux, cherchant à comprendre ce qui venait de se passer, c’était bien la première fois depuis qu’elle était revenue du paradis, qu'elle entendait un truc de ce genre. Se pourrait-il que ce bel homme fût dans la même situation qu’elle ? Non… Impossible, elle se sortait cette idée rapidement de la tête, qu’elle chance sur un million pouvait elle croiser une personne dans la même condition qu’elle, c’était impossible, invraisemblable.

Attends, en pleine possession de ses moyens ? C’est là qu’elle fit le rapprochement avec le sac que l’homme tenait dans sa main… Était-elle tombée sur un autre ivrogne ? Putain, c’était bien sa veine, deux alcooliques en un soir, qu’est ce qu’il attendrait d’elle en retour de son aide de tout de suite… Elle n’avait aucune confiance vis-à-vis de ces personnes-là, qui passait leur soirée à boire comme des trous… Puis, elle vit le premier homme partir rapidement, la queue entre les jambes, ravies, Molly ne put s’empêcher une exclamation de joie.

« Vas-y, connard, fuit, espèce de gros sac à merde ! »

Non… Elle n’était pas du tout violente dans ses propos, loin de là… Non… Si un peu quand même, mais c’était génétique, son frère jumeau n’était pas mieux, même leur mère réagissait de la même manière. C’était… De famille… Et quelle famille ! Elle se tourna vers sa chienne, et la serra contre elle.

« C’est bien, ma belle, tu n’as pas réagi comme je te l’ai dit ! Tu imagines si cet enculé t’aurait fait du mal. Je l’aurais égorgé, ce fumier ! »

Elle se redressa, regardant une bonne fois pour toutes, la personne en face d’elle. Il était peut-être temps de le remercier… Mais, elle devait bien avoir qu’elle était loin d’être sereine, surtout en regardant le sac qu’il se trimballait. Son père se promenait souvent le soir avec ce genre de sac dans les rues, alors elle savait bien ce que ça contenait, une bouteille d’alcool en soi. Elle fit alors un sourire à l’homme.

« Je vous remercie, pour votre aide, monsieur. Vraiment. Sans vous, je ne sais pas ce qui aurait pu se passer. Merci ! »

Elle était honnête et franche, même si Molly était loin d’être sereine à l’idée d’être en face d’un homme qu’il s’alcoolisait. Mais pour l’instant, ce dernier n’avait rien fait contre elle, bien au contraire même. Il l’avait aidé à se sortir d’un sacré guêpier. Caressant alors sa chienne, comme pour canaliser sa propre peur. Que ce soit de lui, ou de ce qui venait de se passer, après tout, c’était quand même sacrément éprouvant comme expérience. Faudrait qu’elle trouve un lieu ou créchez, parce que si ça venait à se reproduire, l’homme en face d’elle, ou un autre ne serait pas là pour l’aider à se sortir de cette merde sans noms.

▿ Date de naissance : 20/12/1987

Nuit agitée

ft. @Molly Veleno & @Clarence Husker

Il avait pu voir que la demoiselle avait de la détente et pourrait probablement se défendre un moment… Mais l’alcool rendait certains un peu trop persévérant et c’était bel et bien ce que celui là était parti pour faire. Il était intervenu, calmant le jeu à grand coup de poing en maudissant ce coté félin qui l’avait fait feuler. Il avait vraiment horreur de cette part de lui-même. Au moins cela lui avait permit de prendre le dessus sans la moindre difficulté. Il avait intimidé l’autre type, cherchant plus à éviter les conflit qu’autre chose. Il avait finit par fuir et il avait entendu la fille juger et insulter le fuyard. Malgré lui, cela l’avait amusé, lui rappelant quelqu’un. Il la vit se tourner vers son chien et haussa les épaules. Au moins l’animal ne se mettait pas à lui grogner dessus. Qui sait, avec ses réactions félines, il pouvait bien en avoir la foutue odeur aussi. Il se prépara à la laisser avec son chien, maintenant qu’il était sorti de ce mauvais pas. Mais elle choisit ce moment pour se redresser et le remercier pour son aide. Il avait alors simplement lever la main pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas besoin de le remercier, puis, par la même occasion, il avait simplement repris la parole, à nouveau assez neutre.

« Tu n’as pas à me remercier, j’ai du mal avec les pourritures qui décident d’oublier toute notion de consentement… Le principal, c’est qu’il t’ai pas blessé. »

Il ne fallait pas être un grand observateur cependant pour comprendre qu’elle était encore très méfiante et qu’elle se méfiait de lui. Est-ce que c’était ces feulements où… Non, bien sûr, ce devait être sa bouteille, bien que le sac ne contienne pas que ça. Il soupira et roula doucement des yeux, elle n’allait quand même pas le comparer à celui qu’il avait fait fuir quand même ? Loin de se démonter, l’ancien démon avait poser un regard un peu ennuyer sur elle avant de lui répondre :

« T’en fais pas. Comme je l’ai dit, je suis en pleine possession de mes moyens… et même quand je suis ivre, ce n’est pas mon genre de m’en prendre aux autres. Tu devrais rentrer chez toi avant de tomber sur un autre de ces idiots, tu n’auras pas toujours quelqu’un pour t’aider après tout. »

Sauf qu’il la regarda de plus prêt… Elle lui rappelait un peu lui quand il galérait à avoir un peu d’argent pour simplement payer son loyer et son alcool. La nourriture était encore en option à ce moment là. Il la regarda encore un moment avant de froncé un sourcil, puis, son regard se posa maintenant sur le visage de la jeune femme, qu’il trouva quand même un peu pâle, elle ne devait pas manger à sa faim… Il devrait juste partir et ne pas se soucier plus que ça dee cette fille… Mais il secoua plutôt la tête avant de pousser un soupire. Quitte à se taper le syndrome du super-héro, autant le faire jusqu’au bout.

« Tu as bien un chez toi ? N’est-ce pas ? »

Oui, quitte à mettre les pieds dans le pas, autant ne pas le faire à moitié. Il ne cherchait pas à se racheter, il n’avait jamais chercher à le faire, mais si il pouvait aider cette petit demoiselle en détresse à ne pas se retrouver à nouveau dans un mauvais pas… et bien pourquoi pas après tout ? Ce n’était pas non plus comme si il comptait l’héberger chez lui, il n’était pas malade non plus. Enfin, c’était surtout qu’il avait besoin de cet endroit calme où il pouvait boire en paix… Tant que cela allait durer en tout cas, parce qu’il n’oubliait pas qu’il avait déjà signaler qu’il ne rempilerait pas pour un mois supplémentaire. Il avait une situation bien plus arrangeant pour ça… Et il devait avouer que, même si il n’était pas le plus sociable, il avait envie de revoir les autres… Et il savait que ce plan B pourrait s’appliquer à d’autres et que la Princesse ne lui en voudrait pas… En fait, elle serait même capable d’être fière de lui. Il en aurait presque pouffer à cette pensée, mais préféra juste chassé tout ça de son esprit. Il se reconcentra d’ailleurs sur la demoiselle, s’assurant de rester à distance pour qu’elle ne se sente pas acculée ou quoi que ce soit.

Il devrait reprendre sa route, mais il rechignait un peu à filer en la laissant là, surtout que l’autre corniaud serait capable de rappliquer à nouveau dès qu’il serait sortit du parc. Il ne savait pas ce que cette fille valait complètement pour se défendre, mais elle lui évoquait quelque chose de familier, quelque chose qui le poussait à rester alors qu’il avait simplement envie de reprendre sa vie, comme si de rien était.

Andrea

**Invité**

Pourquoi fallait-il que Molly attire autant les personnes alcoolisées ? Peut-être était-ce dans les gênes des Veleno ? Une sorte de malédiction que son père avait lancée sur sa famille avec son propre alcoolisme… Heureusement, que l’homme en fasse d’elle avait fini par venir à son aide. Si elle avait été en meilleure forme, elle était certaine qu’elle aurait pu se défendre un poil mieux. Mais la faim qui la tiraillait, la fatigue qui raidissait ses membres, clairement, elle n’était pas dans sa meilleure forme. Son teint pâle, ses cheveux emmêlés, même ses vêtements sales pouvait clairement indiquer sa situation actuelle. Même la jeune femme profitait toujours des lavabos des toilettes publiques pour faire sa toilette, il serait compliqué pour elle, de lessiver ses vêtements, vêtement qu’on lui avait donné lorsqu’elle avait été pour la première fois dans un logement pour sans-abris. Après tout, elle ne pouvait pas se promener indéfiniment dans la tenue de nuit dans laquelle elle était apparue ici… Enfin bonne, heureusement, sa situation s’était améliorée grâce à l’homme. Et en prime, son chien n’avait eu aucun problème. C’était bien la première chose qui lui faisait le plus peur, qu’on fasse du mal à sa coco.

La jeune femme haussa alors les épaules, en l’écoutant parler, parlant de consentement et tout. Chic type, vraiment, pensa-t-elle, du moins jusqu’à ce qu’elle fît la conclusion, surement bien hâtive, en voyant son sac en papier. À croire qu’il avait compris se réticence, elle sentit le regard ennuyer de ce dernier, avant de l’entendre parler. Elle lui sourit, alors, peiner, avant de poser sa main sur sa nuque, réflexe qu’elle avait quand elle se sentait coupable de quelque chose.

« Je suis désolé, je ne vous comparerais pas à l’autre sale type. C’est juste que, j’ai eu très peu de bonnes expériences avec les gens qui boivent. On devient vite observateur, dans ces moments-là, et on remarque vite les similitudes entre deux situations… »

Elle s’arrêta alors, repensant à la fin de la phrase de l’homme en face d’elle, avant de détourner le regard, espérant qu’il n’attendait pas de réponse concernant ce genre de chose. Se grattant à présent, la joue. Se mettant à rire nerveusement, quand il posa sa question… Elle ne pouvait pas dire a un inconnu qu’elle vivant dans la rue, se nourrissait grâce à la générosité des passants et qu’elle pouvait faire sa toilette grâce aux w.c. publique…

« Ah…ah… Haha… Oui… J’ai un chez-moi… Un lieu où je rentre le soir… Ahah… »

Le mensonge chez elle n’était clairement pas inné… Cherchant un point où regarder… Après, techniquement, elle avait un chez elle, le seul souci, c’était qu’elle ne savait pas comment y accéder pour l’instant… Se mettant à présent à caresser le pelage doux de son chien, nerveusement. Elle soupira, clairement, le mensonge ce n’était pas fait pour elle. Alors, autant être honnête.

« Je vous remercie de vous en inquiéter, mais non, je n’ai, techniquement pas de chez moi, ici, tout du moins… Et le seul refuge pour les personnes dans ma situation n’a déjà plus de place libre… »

Elle soupira de nouveau, passant sa main sur sa nuque.

« C’est gentil, vraiment, de vous en inquiéter, mais vous avez déjà fait beaucoup pour moi ce soir, et je ne veux pas vous accabler de mes soucis personnels. »

Elle s’inclina légèrement, comme un vieux réflexe, pour le remercier. Lui souriant, alors.

« J’aurais voulu vous remercier autrement qu’avec des mots, en vous invitant à boire un café, ou manger, mais comme vous l’avez deviné, je suis actuellement dans l’incapacité à vous remercier comme il se doit. »

Oui, la jeune femme cherchait à détourner l’attention de l’homme sur un autre sujet que le chez elle, parce qu’au final, c’était un sujet qui était mine de rien assez sensible pour elle, d’autant que sa mère devait l’attendre au paradis, et avec plus de chance, son frère jumeau aussi. Que ses ailes lui manquaient à ce moment-là, avec elle, peut-être aurait-il pu voler jusqu’au paradis retrouver sa mère et son frère adoré…

▿ Date de naissance : 20/12/1987

Nuit agitée

ft. @Molly Veleno & @Clarence Husker

Il n’était pas bête et il comprenait sa méfiance, mais pour autant, cela ne l’empêchait pas d’aider la demoiselle en détresse qu’il avait pourtant déjà secouru. Il avait donc encore une fois tenté de la rassurer, tout en gardant tout de même une certaine distance. Elle s’excusa, avouant se méfier des gens qui buvait et il avait alors baissé les yeux en direction du sac qu’elle avait en main et l’ancien démon félin haussa simplement les épaules avant de prendre encore une fois la parole :

« Je comprends, mais comme je l’ai dit un peu plus tôt, j’ai l’esprit clair et je suis en pleine possession de mes faculter. Ne t’en fais pas, je ne t’ai pas aider pour m’en prendre à toi. »

Il haussa alors simplement les épaules, n’insistant cependant pas plus que ça. On verrait bien ce qui se passerait, mais en attendant, il allait continué à l’aider parce qu’elle le rendait un peu nostalgique. La regardant, il avait rapidement eut des doutes. Cette fille, elle avait bien un chez elle, un endroit où se mettre à l’abri de ce genre de type, n’est-ce pas ? Elle avait tenté de lui faire croire que oui, mais non. Elle n’était vraiment pas crédible dans sa façon de parler et il la fixa, jusqu’à ce qu’elle ne finisse par s’en rendre vraiment compte. Il secoua légèrement la tête, montrant qu’il n’était pas dupe de tout ça. Elle finit donc par tout de même avoué qu’elle n’avait pas de toit et qu’il n’y avait plus de place dans le refuge pour sans abri. Il soupira alors et posa un instant les yeux sur le chien de la demoiselle, il était sur que la Princesse allait l’adorer.

« J’ai une solution pour toi, petite. Je connais quelqu’un qui a ouvert un hôtel à Hogwarts Place, l’Hôtel Hazbin, je sais qu’elle t’accueillera au vue de ta situation. Ne t’en fais pas, elle ne te demandera rien que tu ne puisse offrir et elle acceptera sans problème ta chienne. Si tu as peur qu’elle ne le fasse pas, tu n’auras qu’à lui dire que c’est Husk qui t’envoie. »

Un sourire un peu amusé se posa sur ses lèvres, mais il n’en dit cependant pas plus. L’Hôtel Hazbin… Oui… Lui aussi allait s’y rendre bientôt, dès la fin de ce mois à dire vrai… Ce serait toujours mieux que le trou à rat qu’il occupait actuellement, et puis, il avait bien envie de revoir les autre aussi, même si il était encore loin de se rentre compte des déconvenue qu’il pourrait voir. Il voyait qu’elle était mal à l’aise face à son aide et il avait alors simplement sourit avant de lui dire :

« Cela ne m’engage à rien et toi non plus, mais autant essayer n’est-ce pas ? Ce sera mieux que de dormir sur un banc… crois moi, j’ai aussi été sans toit quelques temps après mon arrivée. »

Et encore, il y avait sa magie et son goût du jeu qui lui avait permis de gagner assez gros pour se permettre un premier loyer, même si ce nourrir avait été compliqué. La jeune femme lui parla alors de le remercier avec un café ou de la nourriture et il avait trouvé la situation assez amusante, surtout en se disant que c’était elle qui devait avoir le ventre bien vide.

« T’en fais pas p’tite. Si tu vas à l’hôtel, t’auras l’occasion de m’y croiser et si tu veux vraiment me remercier, tu trouveras bien un truc. Mais c’est pas pour ça que j’ai agis… Ni même que je le fais maintenant. Ramène toi, je vais vous nourrir ton chien et toi, ça va vous faire du bien. T’en fais pas, gamine, j’ai encore mangé personne, tu risque rien... »

Et pourtant, avec le nombre de cannibale qu’il avait côtoyé, il aurait pu. Enfin, ça ne l’avait jamais attiré. D’ailleurs, il ne cessait de la traiter comme une enfant, oubliant peut-être un peu trop qu’en arrivant ici, il avait eut droit à une cure de jouvence et que son corps était bien plus jeune que son esprit… et encore plus que son âme. D’ailleurs, il se rendit compte qu’ils ne s’étaient toujours pas présenter jusqu’à maintenant. Si il devait venir à l’aide… enfin, il s’était présenter en tant que Husk oui, mais… Enfin, il se présenta donc à la demoiselle en détresse.

« D’ailleurs, je m’appelle Clarence, Clarence Husker, mais tu peux m’appeler Husk, comme je l’ai dis tout à l’heure... »

Pas des plus engageant comme présentation, mais il ne fallait probablement pas s’attendre à mieux de sa part. Au moins, il n’exprimait plus sa mauvaise humeur, c’était probablement déjà ça de gagner.

Andrea

**Invité**

Cet homme avait vraiment l’air d’être un type bien, malgré le fait qu’elle s’était méfiée de lui à cause de sa bouteille d’alcool dans son sac en papier. Comme quoi, on pouvait boire un coup et ne pas être un monstre qui lève la main sur la première personne qu’il croise. Après, quand on a une mauvaise expérience passée avec une chose, il était logique d’en garder des séquelles, surtout quand la mauvaise expérience était liée à un membre de sa famille, là, en l’occurrence, c’était son père qui avait déjà levé la main sur mère en étant ivre mort, au point où celle-ci en avait perdu la vie ?

Donc forcément, ça laissait des séquelles dans l’esprit d’une jeune adolescente naïve qu’elle avait été à cette période-là. D’autant qu’elle avait une mauvaise vision des substances qui rendait addicte. Alcool, drogue, tabac… Bref, tout ce qui rendait une personne accroc et qui pouvait aussi altérer son comportement. Après tout, elle avait perdu sa mère à cause de l’alcool, mais elle avait aussi perdu son frère à cause de la drogue. Elle souriait alors au jeune homme, ce dernier tentant de la rassurer une fois encore.

« Encore merci, vraiment, pour votre aide ! »

On pourrait se dire qu’elle abusait un peu dans ses remerciements, mais a vrai dire, elle lui était à ce point reconnaissante pour ce qu’il avait fait. Sans lui et son aide, qui sait ce que l’autre sale type aurait pu lui faire, elle préférait même ne pas l’imaginer tant l’idée la faisait frissonner de dégouts. Comment une personne saine d’esprit pouvait faire ça, quoi que, avec l’alcool, même le type le plus gentil au monde pût faire des atrocités, comme quoi, il valait mieux se tenir loin de l’alcool, ou en consommer de manière maitrisée et sans trop grosse quantité. Enfin, connaitre ses limites en somme, voire ne pas boire du tout si tu savais que tu étais dangereux pour autrui. Puis vint la question qui fâchait, qui montrait une Molly incapable de mentir et qui aggravait son cas, en riant de manière peu naturelle, tout en cherchant un point ou posé son regard. Vraiment, elle ressemblait à Pinocchio sans le nez qui s’allongeait. Attends, Petite ? Elle tourna son regard vers lui, non pas pour contre dire la petite, bon, elle était pas des plus grande, mais elle était quand même plus grande que la moyenne féminine. Elle laissa un peu de temps se passer, le temps d’assimiler ce que ce dernier venait de dire. Elle ne comprenait pas pourquoi cet homme l’aidait à ce point, d’autant qu’ils venaient juste de se rencontrer.

« Excusez-moi, monsieur, mais pourquoi ? Vous m’aidez autant… On vient juste de se rencontrer, vous m’avez déjà sortie d’une galère sans noms et maintenant, vous m’aidez même pour trouver un toit… Pourquoi ? »

Qui aurait cru qu’elle allait tomber sur un si bon samaritain, vraiment, était-il lui aussi un ange venant du paradis ? C’était ce qu’elle se demandait, parce qu’elle aussi gentil avec une inconnue, ça pouvait n’être qu’un ange, comme elle qui avait atterri ici…

« Venez-vous du Paradis, vous aussi ? »

Alors vraiment, il pourrait la prendre pour une folle, si lui-même ne connaissait pas l’existence du paradis et de l’enfer. Mais, elle n’avait pas pu s’empêcher de poser cette folle question. D’autant que plus tôt, elle l’avait bien entendu feuler… Comme un chat. Et au paradis, elle-même avait une apparence animalière.

« Vous avez raison, un toit, est toujours mieux qu’un banc. Je ne saurais comment vous remercier, vraiment, vous m’avez tellement aidé déjà, et maintenant vous m’aidez à sortir de la rue… Je ne sais pas combien de temps ça fait depuis que je n’ai pas eu une vraie nuit de sommeil, avec Coco. »

Elle lui fit alors un franc sourire, un sourire solaire. Vraiment, elle avait beaucoup de chance d’avoir croisé cet homme, c’était une bénédiction à lui seul. Dire qu’elle allait enfin pouvoir mettre sa chienne à l’abri loin de la rue, et ainsi, également, peut être trouvé un travail pour enfin s’offrir un repas correct a elle et sa chienne. Et en prime, il lui proposait de lui offrir à manger à elle et Coco… Vraiment, c’est un ange. Si ce n’était pas le cas, il allait forcément le devenir ! Elle lui tendit la main, avec un sourire.

« Enchanté, Husk, moi c’est Molly! Et elle, c’est Coco ! C’est une grande bourrique, mais elle n’a jamais fait de mal à une mouche ! Vraiment Husk, quand on se recroisera à l’hôtel, j’insiste pour vous remercier comme il se doit ! Ce n’est pas une exagération quand je dis que vous me sauvez littéralement la vie, à moi, et surtout à ma Coco !»

C’était un fait, pour un chien de cette stature, c’était la bestiole la plus douce et gentille qu’elle n’avait jamais connue.

▿ Date de naissance : 20/12/1987

Nuit agitée

ft. @Molly Veleno & @Clarence Husker

La fille se méfiait de lui, il ne pouvait pas lui en vouloir, après tout, cette méfiance, était une bonne choe. Il tenta tout de même de la rassurer comme il le pouvait, sans pour autant savoir si cela irait. Il ne savait pas si ses paroles portèrent leurs fruits. Elle lui avait sourit, avant qu’elle ne le remercie pour son aide. Il haussa alors simplement ses épaules, le plus tranquillement du monde. Encore une fois, il avait eut un geste pour lui faire comprendre que ce n’était pas grave, il avait agit et c’était tout ce qui comptait, alors, elle n’insista pas plus que ça. Il n’insista cependant pas plus que ça, si elle s’obstinait à remercier, qu’elle le fasse, mais ce n’était pas ce qu’il voulait… En tout cas, maintenant qu’il avait commencer à l’aider, autant aller jusqu’au bout. Il voyait déjà la tête de Charlie qui se réjouirait qu’il œuvre pour sa rédemption alors que non… pas consciemment en tout cas.

La demoiselle en détresse lui demanda alors pourquoi… Pourquoi quoi ? Ah, pourquoi il l’aidait alors qu’il ne se connaissait pas. Pourquoi il lui avait parler de l’hôtel. Il s’accorda quelques secondes pour réfléchir à tout ça avant de simplement hausser les épaules, puis, il haussa simplement les épaule avant de finalement répondre en regardant la jeune femme :

« Et bien… Disons que le consentement, c’est quelque chose d’assez important pour moi et que je sais que mon amie se fera un plaisir de t’accueillir et de t’aider, c’est sa nature. Et puis…. Il y a quelque chose en toi qui me fais penser à un ami... »

Une nouvelle bouffée de culpabilité s’empara de lui pour ne pas encore avoir révélé à cet ami qui il était… mais il fallait bien avoué que la situation était complexe. Puis, elle lui posa une question ui le laissa un moment sur le cul, avant que l’ironie de la situation ne le face purement et simplement éclater de rire. Lui ? Un ange ? Et puis quoi encore ? Cependant, il riait encore quand il réalisa le « vous aussi ». Elle était bien trop innocente pour faire partie de l’armée d’Adam, ça c’était sûr. Il lui répondit tout de même.

« Non, je ne suis pas un ange, loin de là même. Mais ne t’en fait pas pour autant. Je suppose que toi tu en es un, n’est-ce pas ? »

Il n’allait cependant pas en dire plus sur sa nature, d’autant plus que, malgré le Gambling et les feulement d’un peu plus tôt, il n’y avait aucune raison pour qu’il récupère ses anciennes capacités. Il ne fallu pas beaucoup plus pour que la jeune femme ne reprenne la parole. Elle acceptait d’aller à l’hôtel et parla encore une fois de le remercier. Ce n’était pas pour ça qu’il agissait ainsi. Il se contenta de lâcher un petit grognement qui n’avait pourtant rien d’agressif, il se contentait de manifester un certain agacement, rien de plus. En tout vas, la petite demoiselle débordait maintenant de bonne humeur… et il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle le lui rappelait vraiment. Il serra les dent pour ne pas laisser un soupire lui échappa.

Il avait finit par réaliser qu’avec tout ça il ne s’était pas vraiment présenter, alors, après l’avoir inviter à aller remplir son estomac, ainsi que celui de son chien, il avait remédié à cela et elle lui avait tendu la main. Il s’était légèrement crispé ne la serrant pas.

« Je préfère évité les poignées de main… Un plaisir de vous rencontrez… Si tu veux me remercier, attend vraiment que vous soyez retomber sur vos pattes… Il n’y a vraiment rien d’urgent à ça. »

Il soupira doucement et se passa une main dans la nuque, il avait l’impression de se noyer dans les remerciement de la demoiselle et cela lui rappelait pourquoi le vieux bourru qu’il était au font de son coeur se laissait rarement aller à jouer les défenseurs de la veuve et de l’orphelin. Il fit tout de même signe à la jeune femme de le suivre. Il n’y avait probablement plus grand-chose ouvert à cette heure-ci, mais ils allaient bien trouver, il ne s’inquiétait pas trop pour ça à dire vrai.

Andrea

**Invité**

Oh un papillon… Molly était comme sa chienne Coco, un papillon qui vole devant elle, et elle se déconcentrait. À vrai dire, la jeune femme était loin d’être quelqu’un de fondamentalement méchante ou autre, c’était même plutôt l’inverse, et elle était quelque peu naïve également, voyant le bon dans chaque personne, ce malgré la méfiance qu’elle pouvait montrer de temps en temps, comme plus tôt avec le jeune homme qui venait de l’aider dans cette situation compliquée quand elle vit le sachet contenant ce qu’elle supposait être une bouteille d’alcool. Tout ça parce qu’elle se souvenait que son père avait cette mauvaise manie également et que cette manie avait causé des pertes pour elle et son jumeau. Jumeau qui n’avait jamais réussi à surmonter ce traumatisme, en autre chose. Peut-être qu’elle se méfiait des gens qui se promenaient avec ce genre de sachet parce qu’elle s’en voulait ? Possible, après tout, elle n’avait pas su protéger sa mère et son frère de l’enfer de leur famille. Après tout, c’était aussi son devoir de les protéger.

Malgré tout, elle était reconnaissante vis-à-vis de l’homme en face d’elle. Elle n’était encore qu’une inconnue pour lui et malgré tout, il était venu à son aide, et en prime, il lui offrait une solution à son plus gros problème, celui d’un domicile. Son attitude était tout autant déconcertante, comme s’il faisait ça de manière totalement désintéresser. Pourtant, le monde lui avait appris bien une chose, on avait jamais rien sans rien. Ah, pas totalement désintéressé après tout, vu que Molly lui faisait penser à un ami à lui. Elle lui sourit alors, un sourire franc et innocent.

« Votre ami a de la chance de vous avoir, vraiment. Je ne sais pas s’il se rend compte qu’il a un ami en or ! »

Et elle le pensait. Pour elle, toute personne qui venait en aide à une autre était des personnes précieuses avec un bon fond, et ce, même si cette même personne niait l’évidence. Mais bon, Molly voyait toujours le bon en quelqu’un.

Il était certain qu’en parlant de paradis, elle pouvait paraitre étrange, surtout ne venant de personne qui ne venait pas du même univers qu’elle. Elle ne comprenait pas comment un si gentil jeune homme ne pouvait pas être un ange, inclinant un peu son visage, cherchant à comprendre le pourquoi du comment.

« Comment ça l’inverse ? Vous me direz, mon jumeau à bien fini en enfer, alors que c’est la personne la plus adorable qui soit au monde ! C’est vraiment fait bizarrement, tout ça ! Oui, un ange ! »

Oui, a ses yeux, c’était étrange, parce que même si on faisait des erreurs, même si son frère en avait commis, ça ne méritait pas pour autant de finir en enfer. Mais peut être que le trie était fait de manière différente ou qu’elle ignorait certain détail de la vie de son jumeau, après tout, c’était normal, il était très secret après le décès de leur mère. Pourtant, elle aussi, elle en avait fait des erreurs, elle venait même d’une famille de mafieux. Elle savait même manier des armes à feu, à vrai dire. Pourtant, elle avait bien fini chez les anges. La jeune femme redressa alors la main, souriant.

« Pas de poignée de main alors ! Vous avez de la chance, d’habitude, je suis plus câlin que poignée de main ! »

C’est un fait, elle aimait distribuer des câlins en cargaison de dix. Trop d’amour dans un si petit corps, vraiment.

« Vous êtes vraiment gentil ! vous avez beau dire l’inverse, vous avez tout d’un ange ! »

Et elle le pensait, encore une fois. Enfin, elle disait toujours tout ce qu’elle pensait, donc c’était pas bien difficile de voir qu’elle ne faisait pas dans la flatterie vaine.

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