Apprenti chimiste en lycanthropie [Baron]

▿ Date de naissance : 15/03/1990

Apprenti chimiste en lycanthropie

Oz avait eut quelques mois de répit. Deux. Deux mois où il avait renforcé sa chambre dans la crainte que ce moment arrive… Et il était arrivé. Cela avait été trois jour atroce pour lui, perdre le contrôle qu’il avait si difficilement acquis. Mais le plus dur était passé maintenant. En tout cas, pour ce cycle lunaire là. La fatigue le tenait, heureusement, ses émotions n’étaient pratiquement jamais visible sur son visage. Il avait laissé passer quelques jours de plus, juste pour être sûr et aussi pour pouvoir faire quelques recherches. Finalement, après une bonne douche, il avait sauté dans un jean, enfilé un t-shirt blanc sous une chemise brune – peut-être la plus basique de sa penderie. Il avait glissé portable et porte-feuille dans les poches de son jean avant de filer. Il était nerveux, mais rien ne se voyait au premier regard… Peut-être une légère variation dans son odeur… mais il fallait un bon odorat pour le capter. Lui il l’avait. Son loup était de retour et pour le moment, il échappait à son contrôle.

En désespoir de cause quand à savoir où il devait chercher, les pas du rouquin l’avait conduit dans un endroit qu’il connaissait depuis quelques jours maintenant : le jardin biologique. Il lui fallait plusieurs choses, de quoi pouvoir calmer la bête lors de la prochaine Pleine Lune… Il déglutit. Bon d’accord, un café ne lui ferait probablement pas de mal avant de s’y rendre, n’est-ce pas ? Il s’arrêta donc dans une boutique en cours de route et passa sa commande. Oui, il devrait trouver un boulot journalier, mais il ne pouvait pas le faire avant d’avoir réussit à calmer sa crainte de la bête qui sommeillait en lui… Non… Il faisait marche arrière. Il pensait l’avoir assimiler pourtant. Il n’y avait pas lui et le loup, il était le loup, mais ce dernier était une part plus brutale, plus instinctive… Une partie de lui qui ne cherchait pas à réfréner certaines émotions.

On l’interpela et il sursauta presque. Non, ça n’allait pas, il fallait qu’il se reprenne. Il récupéra son café et régla l’addition. Cette fois, il s’engagea dans les allées du jardin botanique, sentant les différentes odeur des plantes venir lui titiller les narines.Est-ce qu’il pourrait retrouver les plantes qu’il cherchait à l’odeur ? Il n’en était pas sûr et il préférait ne pas trop compter là dessus. Il inspira profondément et de mis à la recherche de Valérianne, il savait que c’était dangereux, mais il savait aussi que s’était nécessaire et il avait appris à la doser. Mentalement, il fit également la liste de ce qu’il aurait besoin d’autre. Il ne se rendit même pas compte qu’il avait trouvé sa cible et qu’il était arrivé devant elle la fixant comme si il ne la voyait pas vraiment.

Codage par Libella sur Graphiorum

▿ Date de naissance : 12/09/2004

Contrairement à certains, Baron n'avait toujours pas retrouvé sa forme de loup, à son plus grand dam. Lui qui n'avait toujours connu que sa forme lupine, c'était terrible d'avoir dû faire avec cette forme humaine qu'il détestait tant, apprendre les coutumes et autre de cette vie alors que tout ce qu'il voulait était vivre tranquillement dans la forêt. Il étudiait, et durement en plus, mais si on lui avait demandé son avis, il était tout aussi bien seul en forêt avec seule compagnie le silence. La seule chose qui avait de l'intérêt pour lui étaient les livres, source de savoir qui lui apprenaient tout un tas de choses.

Aujourd'hui, il trainait un peu dans le jardin botanique, sans but précis, histoire de s'occuper un peu des plantes, de voir s'il y en avait des nouvelles, et puis ça faisait toujours du bien de faire un tour dans ce jardin, ça rechargeait ses batteries et c'était beaucoup mieux que passer son temps dans un auditorium avec beaucoup trop de gens autour de lui. Il n'aimait pas le monde. Il n'aimait pas les gens. Il ne savait même pas ce qu'il était censé faire de sa vie, il ne savait même pas ne serait-ce que cuisiner un bout de viande, car le feu lui filait une peur bleue. Il était bien ici, comme protégé.

Alors qu'il fait son tour, il tombe sur ce type, qui n'a pas l'air en très grande forme, nerveux et en même temps un peu ailleurs, comme s'il était en pilote automatique. Il décide de l'ignorer d'abord, après tout, il n'a aucune raison de l'aborder, mais plus le temps passe et plus, il lui jette des coups d'œil intrigués. Quelque chose l'interpelle, mais il ignore quoi, serait-ce cet air perdu qu'il ne connait que trop bien ? Il secoue la tête et après un autre tour entre les allées, arrive finalement à sa hauteur. Qu'est-ce qu'on est censé dire dans ce genre de cas ?

- Tout va bien ?