Trick me once, trick me twice, Don't you know that cash ain't the only price? It's coming back around, And I keep my side of the street clean. You wouldn't know what I mean
Armé de sa resting bitch face classique et de son pull taché de café, Loras observe l’entrée du labyrinthe qui se dresse devant lui, prête à l’engloutir une fois de plus. Entre son chauffeur qui ne s’est jamais pointé, ni ce matin ni ce soir, et le feu électrique sur le plateau de tournage qui a forcé l’arrêt pour la journée, c’est vraiment la dernière chose dont il a besoin aujourd’hui. Heureusement pour tout le monde, un labyrinthe ne parle pas, on évite donc un peu de mettre de l’huile sur le feu en donnant à Loras une raison d’évacuer verbalement son hostilité. Bref. Ça ne le rend pas moins agaçant pour autant (le labyrinthe, pas Loras; quoi que…). Qu’est-ce qu’ils attendent pour le raser enfin ? S’il pouvait justifier son existence à Westeros, ce n’est pas le cas sur cette île, où les chances de voir une armée Dornienne ou Orageoise essayer de s’approprier la demeure sont, sommes toutes, plutôt faibles. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
La soleil couchant projette sur l’haie de cèdre à sa gauche une ombre dont la posture est suffisante pour illustrer l’irritation de son propriétaire. Ce soir, il se serait bien passé de cette épine dans le pied. Il en a déjà une assez massive qui le colle depuis quelques jours: le karma. Rien de moins, merci. Loras n’a jamais vraiment cru en ces absurdités supposément fruits de forces supérieures qui ne servent qu’à s'absoudre de ses fautes ou nier l’importance d’un travail acharné. À l’époque, il prétendait pour le bien des apparences, évidemment, mais ça n’en restait pas moins risible. Entendre cet appel au balancier accroché à trop de lèvres par ici ne manque jamais de lui tirer un sourire en coin et un roulement d’yeux bien appuyé. Pour lui, c’est plus simple de se tenir responsable de son propre malheur. Mais on ne s’en sort jamais sans une bonne touche d’ironie, n’est-ce pas ? Avec tout ce qu’il se prend à la gueule ces derniers jours, c’est impossible de ne pas se demander, même brièvement, qui peut bien lui en vouloir à ce point… Spoiler: la liste est longue.
Alors qu’il entreprend finalement de traverser le labyrinthe en espérant gagner la maison le plus rapidement possible, il n’a qu’une seule envie : s’affaler dans son lit et s’enfiler un bon tour de cadran de sommeil (en espérant ne pas se faire réveiller par un corbeau s’affaissant contre sa fenêtre, cette fois). L’avantage d’habiter dans une demeure cernée de haies anormalement hautes, c’est que personne ne peut vous voir traîner de la patte en maudissant l’entièreté de votre existence. Enfin, normalement. En entendant des bruits de branches qui craquent sous des pas légers, son cœur s'excite et il s’arrête brusquement dans un cul de sac, tournant sur ses talons pour découvrir le coupable. Personne. Ses sourcils se froncent, il grommelle d’incompréhension, bien que rassuré. Ça ne devrait être que le bruit du vent dans le feuillage. Il manquerait plus qu’un paparazzi bien caché au tournant, attendant l’occasion parfaite de poignarder son orgueil, pour lui filer l’envie d’éradiquer le 4 avril de tous les calendriers à venir.
En reprenant son chemin, Loras trouve pire qu’une autre âme : la confusion. Doit-il tourner à droite ou à gauche ? Il ronge distraitement l’ongle de son petit doigt pour calmer son angoisse et réfléchir.. Le bon chemin pour sortir rapidement du labyrinthe est naturellement bien ancré dans l’esprit des Tyrell, mais, en ce moment, toutes les directions s'entrecroisent dans sa tête en un nœud flou et sans sens. Puis, son regard se pose soudainement sur une ombre féminine qui ondule sur une des haies. D’abord, rien d’inquiétant, il pense aux lumières des lampadaires qui s’ouvrent lentement en prévision du soir et qui projettent la silhouette d’une des multiples statues qui habitent la structure verdoyante. Jusqu’à ce que l’ombre s’éloigne et que, sans trop y réfléchir, Loras se lance à sa poursuite. Peut-être plus par curiosité que par réelle envie d’une confrontation. Plus il se rapproche de la chevelure blonde qu’il aperçoit de temps en temps, plus elle semble lui filer entre les doigts. Ça n’a pas intérêt à durer trop longtemps. « Tu crois que j’ai que ça à foutre ce soir ? », grommelle-t-il comme s’il n’avait pas décidé de son propre libre arbitre de s’y attarder. Il accélère le pas, déterminé à ne pas la laisser se barrer trop loin.
Et puis, karma.
« Fucking hell ! » Son pied se coince sous un boyau d’arrosage oublié par un jardinier inconscient. Et splash. Le Tyrell a culbuté tête la première dans le petit étang décoratif drôlement bien placé au centre du labyrinthe. Le vent lui paraît soudainement plus mordant, comme s’il se moquait de lui. À ce moment-là, il serait peut-être de convenance d’accepter la situation et de se laisser tranquillement noyer dans un verre d’eau, à l’instar de son téléphone. En sortant la tête de l’eau, les boucles aplaties contre son visage, il se pince l’arrête du nez pour contenir la colère qui rougit son visage. « J’espère que t’es fière de toi, au moins ? », crache-t-il avec amertume. Entre son pull trempé qui lui colle à sa peau et l'humiliation qui hérisse tous les poils de son corps… Il manquerait plus que son mascara ne soit pas waterproof pour être poussé au bout de sa vie.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Invité
Dim 21 Avr 2024 - 11:41
Karma is a cat
Felicia + Loras
Un chat ne pense pas a retomber sur ses pattes. C'est instinctif, comme par magie. (mais ça ne l'empêche pas de se vautrer de temps à autre) Et pour toi c'est pareil Felicia. Ce don que tu as retrouvé grâce au charment Harry. Ce n'est pas quelque chose que tu peux consciemment contrôler. Du moins, tu n'as pas encore le matériel pour avoir le contrôle sur les ondes que tu propages.
Pour savoir si l'intervention du rejeton Osborn à fonctionné, tu t'es rendue dans le seul endroit capable de te fournir une réponse immédiate : Le casino. Ce soir là, à peine arrivée les machines sont devenu folles. C'était le chaos, l'anarchie la plus totale. Tu aurais pu en profiter à ton tour. La roue à tournée, le casino ne gagne pas toujours. Mais ce n'est pas le genre de hold up que tu aimes. Tu aimes les vrais défis, le frisson du danger, la difficulté. Ce soir là tu as simplement pris ton pied en voyant le peuple se remplir les poches. T'es loin d'être une héroïne. Mais pour fêter le retour de ton don, tu t'es sentie d'humeur généreuse. Tu pouvais désormais poursuivre tes affaires en ayant la sécurité de ne pas être qu'une humaine.
Tu menais la belle ville, fricotant sans arrêt avec les hautes sphères. Tu détestais la majeure partie des personnes dans ce milieu. Tu n'étais là que pour profiter du cadre, du champagne. Tu observais, écouté, faisait même mine de sympathisé pour pouvoir les dépouiller dès qu'ils auraient le dos tourné. C'est ça qui te plait. Il n'y a rien de plus jouissif que de voir ses connards être dépossédé de leurs biens. C'était comme retirer une partie, même l'intégralité de leur identité. C'est risible. Et l'un d'entre eux avait malheureusement attiré ton attention, ne cessant de te faire hérisser le poil. Un charmant cobaye se présenta à toi. Né avec une cuillère dorée dans la bouche, enfant gâté arrogant. Un jeune homme a l'existance trop parfaite, ou toute les plus belles opportunités se dresse pour lui sans qu'il n'est a lever le petit doigt. Le typique genre a devoir se prendre un retour de karma pour son insolence. Ce n'était pas très bon pour toi de prendre un individu un grippe. Ça peut rapidement tourner en quelque chose d'obsessionnel. Et le jeu du chat et la souris démarra.
« C'est quoi cette merde ? » que tu songeas à voix haute en faisant face à l'immense entrée du labyrinthe. Tu avais bien saisi que les Tyrell était excentrique mais un labyrinthe, sérieusement ? Ils avaient peur de quoi, de se faire voler ? Mais finalement ça te fait sourire de te retrouver face à l'imprévu, à la difficulté. Tu te hâtes de le suivre dans la plus grande des discrétions. C'était sans doute a prévoir se qu'il allait se passer. Mais tu ne savais pas que tes ondes étaient si redoutable en sa présence. Et par la force des choses Felicia, ça risque de te retomber dessus.
Mais pour l'heure tu le suis à la trace. Comprenant qu'il va être plus difficile que prévu de le déposséder de ses biens. Tu ne manques pas d'idées. Tu songes déjà à quelques noms susceptible de t'aider dans tes plans de jardinage.
Ce que tu constates au fur et a mesure de vos pas est que sa démarche et son attitude se fait plus hésitante. Oh, non... Alors que tu t'éloignais, comme ci s'était capable d'arranger un mal déjà fait, Loras finit par te repérer. Et la souris prit en chasse le chat. Vous vous enfoncez que plus intensément dans ce piège qui se referme. A trop vouloir jouer, on en ressort pas forcément indemne mais, ce qui en découle vu largement le coup. Tu t'étais retournée juste à temps pour voir le spectacle. Une scène que le monde aurait aimé voir. Un moment peu glorieux dont tu es l'unique témoins. « Pourquoi tu dis ça, je n'ai absolument rien fais. » que tu réponds en masquant plus ou moins ton grand sourire moqueur de ta main. Tu t'avances au abord du petit étang décoratif. « C'est pas de chance, kitty. » que tu dis d'un ton faussement compatissant. Et puis comme une couche ne suffit pas, par réflexe tu viens dégainer ton téléphone pour faire un clicher mémorable. « Tes admirateurs vont adorer. » Oui, malgré toi tu glousses un peu parce que même si vous êtes potentiellement coincé ici. La joie que te procure cette humiliation te fait oublier tout le reste. « Elles sont incroyables ! Tu veux les voir avant que je ne les poste ? Ou peut-être que je pourrais les vendre. Combien ça pourrait valoir ? Je n'ai jamais vendu de photos. » T'enfonces le clou avec le plus grand des plaisirs. Mais ce soir, le temps se fait un peu venteux. Il peut tourner à tout moment.
Trick me once, trick me twice, Don't you know that cash ain't the only price? It's coming back around, And I keep my side of the street clean. You wouldn't know what I mean
Ses iris, lourds de toute la colère du monde (à peine), toisent la blonde qui, visiblement, se moque de lui. Il est persuadé de l’avoir déjà croisée quelque part, mais où ? Aucune sainte idée, et fort probablement qu’il est en train de payer le prix d’une de ses multiples conneries ; ce serait trop simple de toujours s’en tirer indemne. À trop se jouer des cœurs pour le bien de son personnage de voleur de coeurs, il en avait probablement offensées une ou deux plus vindicatives que d’autres… Et si ce n’est pas ça, c’était une de ces personnes que son insolence proprement Tyrell avait humiliée. Des gens avec la fragilité d’esprit de Cersei Lannister, ça doit bien se faire ici aussi… Mais on se fout bien du pourquoi, le mal est fait. Un coup de vent frais pince soudainement la peau de Loras, trempée jusqu’à la moëlle. La chaire de poule qui s’empare de ses bras l’éjecte aussitôt de sa rumination, mais le froid ne dure que quelques secondes, le temps que la colère réchauffe son corps. Il manquait plus que ça. Vraiment. Les mains plaquées contre son visage, le Tyrell noie un lourd et creux grommellement contre ses paumes. On le connaît pour beaucoup de choses, mais certainement pas pour son sang froid. Il se mord l’intérieur de la joue pour se donner une chance de se calmer, mais le ton de voix de la blonde jette de l’huile sur le feu. « Tu te fous de ma gueule !? », qu’il lance à la rhétorique en plaquant brusquement ses cheveux vers l’arrière pour dégager son visage tordu d’une grimace contenant autant de dégoût que de haine gênée. « Rien, vraiment ? La notion de propriété privée, c'est une blague pour toi ? » Sans penser, il sort son portable de sa poche avant de le jeter hors de l’eau en espérant inconsciemment qu’il rencontre le nez de la jeune femme en guise de réponse à son affront, mais il fini plutôt sa vie sur la pelouse. Une belle brique beaucoup trop dispendieuse, désormais.
« T’as deux secondes p— », commence-t-il avant que les syllabes ne s’affaissent sous le clic de la caméra d’un téléphone. Son sang ne fait qu’un tour et ses yeux s’écarquillent, l’anxiété lui serre le cœur comme une envie de vomir ou de mourir. Ces clichés, aussi anodins soient-ils, lèvent le voile sur une des angoisses profondes du Tyrell : celle de perdre le contrôle. Et son image, c’est la seule chose sur laquelle il pense exercer un contrôle rigoureux, minutieusement calculé. Ça ne l’empêche pas de faire des conneries ou quoi que ce soit, mais, au moins, il les fait de son plein gré. Le geste de Félicia n’est donc rien de moins qu’une atteinte à sa liberté, à l’entièreté de sa personne.
« Don’t be a fucking bitch ! », qu’il crache, le visage rougit par la honte. Tout ce qui lui passe par la tête, c’est l’idée qu’il puisse devenir un meme viral si cette conne partage ne serait-ce qu’une seule de ces photos. Au point actuel de sa carrière, chaque petit geste compte ; hors de question de laisser sa réputation être ruinée aussi facilement ! « C’est pas aujourd’hui que tu vas commencer, connasse. », qu’il grommelle en secouant la tête, déterminé à l’éjecter au plus vite du labyrinthe. Mais avant : aucun d’eux ne sortira d’ici avant que toutes les traces de l’existence de ces photos aient été effacées ! Le Tyrell se tire d’un bond hors de l’eau, entraînant avec lui un des nénuphars resté agrippé à son pull, grenouille non incluse (heureusement). Son regard tremble d’angoisse plus que de colère. Les sourcils froncés et les lèvres pincées en une moue boudeuse, facile de ne pas le prendre au sérieux. Il agrippe pourtant fermement le poignet de la jeune femme pour essayer de lui prendre son téléphone afin d’effacer les photos. « Je sais pas à quoi tu joues, mais sâche que je déteste perdre. Si une seule de ces putains de photos est publiée, je vais m’assurer personnellement que ta vie sois infernale. », ses yeux ne quittent pas les siens et sa voix se fait basse, comme s’il craignait d’être entendu (une vieille habitude de Westeros, là où tous les murs ont des oreilles). « On se comprend bien ? », qu’il aurait demandé fermement si sa voix n’avait pas déraillé en sentant le cadeau d’une mouette s’affaisser contre son front. Un muscle trésaute tranquillement sous son oeil droit.
Loras laisse mollement tomber la main de Felicia, ses lèvres s’étirant en un fin sourire de désespoir alors qu’il inspire un bon coup avant de lui tourner le dos. Le poing serré, il mord son index pour se retenir d’exprimer son désir de tuer quelqu’un ; il ne sait pas qui, mais quelqu’un.
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Invité
Dim 30 Juin 2024 - 16:21
Karma is a cat
Felicia + Loras
Le grand garçon est rouge de colère. Il n'aborde plus cette allure distinguée, cet air hautain qu'il adresse au monde extérieur. Il n'a sans doute jamais été aussi naturel aux yeux d'une personne hors de son cercle familiale. Tu lui souris, tes iris brillent comme deux joyaux en comprenant que les biens matériels ne sont pas les seuls à avoir une grande valeur. Ce moment est d'une grande valeur comme les images que tu ne vas pas tarder a capturer. Tu demeures sereine alors qu'il tremble de colère, rougit par la honte. Et il avait raison d'avoir honte. Tu comptais répliquer quand il sortit son téléphone de sa poche pour.. te le lancer dessus ? Tu supposes. Tu suis alors le vol plané du smartphone avec de grands yeux ronds. Étonnée par son aptitude a s'enfoncer avec toujours plus de vigueur dans le ridicule. Est-ce vraiment toi qui lui fait cet effet là ?
« T'es vraiment grossier » que tu commentes en passant en mode vidéo d'un geste du doigt. « Tes fans méritent de voir ton vrai visage. » que tu répliques, amusée au plus haut point par la détresse du petit prince. Tu pourrais presque t'en arrêter là. Estimant qu'il avait eu son compte. Mais il fait l'erreur de vouloir t'intimider. Tu tiens fermement ton téléphone. Tes poils s'hérissent à son simple contact entrainant une frisson désagréable le long de ta colonne vertébrale. Ces menaces ne font pourtant pas disparaître ton charmant sourire, au contraire. Vos visages sont proche l'un de l'autre. Tu peux en sortir toute les mauvaises ondes irradier de son corps, le feu. Il n'a fallu qu'un geste de ta part pour déposer un baiser sur ses lèvres. Tu recules ensuite ton visage et comme ci les planètes étaient alignée pour tu échappes in-extrémis à un cadeau de mauvais genre tombé du ciel. Toi aussi t'es sous le choque. Il relâche ton poignet, surement épris de trop d'émotions à la fois. Que tu peux comprendre. Et quand la surprise passe, tu ne peux pas t'empêcher de pouffer derrière ta main. « Mais qu'as-tu fais pour avoir un karma pareil ? » demandes-tu en toute innocence. Quel dommage que ton téléphone n'est pas filmé cette scène mais elle sera précieusement gravé dans ta mémoire à jamais. « Rien n'arrive par hasard, Sir Tyrell. » Tu viens à sortir un mouchoir blanc de ta poche, que tu tends à droite de son visage pour entrer dans son champ de vision. Ce n'est pas ainsi qu'on signe la paix ? Où une trêve dans le meilleur des mondes. Tu ne comptes pas non plus t'enraciner ici.