Une tarte aux pommes, votre majesté ? (Lucifer)

▿ Date de naissance : 10/09/1983

Tarte aux pommes
Ft. Lucifer & Rosie

De tous les endroits de la ville, ma boulangerie était sans nul doute le lieu de repos le plus agréable de la ville. Foi de Rosie ! Après tout, je me pliais toujours en quatre pour les envies de mes clients et faisais tout mon possible pour assortir mon stock de merveilles que l’on ne pouvait trouver nulle part ailleurs. J’avoue, même si cela manque de modestie, j’en étais toujours été très fière. Mais il faut dire que j’avais toujours eu un talent certain pour donner vie à des idées et des concepts nés de l’imagination la plus fertile. Et ce n’était pas que des paroles en l’air. Je possédais réellement le pouvoir de donner la vie à des projets posés sur dessin ou sur maquette. Enfin, cela faisait une vie… ou plutôt une mort de cela. Mais jamais je n’avais perdu ma créativité et mon soin de l’esthétique. La preuve étant ce lieu d’un raffinement certain où se bousculaient toute sorte de clients… et parfois même des plus surprenants.

N'hésitant pas à mettre la main à la pâte, littéralement, je servais également au comptoir et en salle lorsque les clients s’agglutinaient en nombre au café. Je savais très bien pouvoir compter sur les talents de Nellie et John dans leurs métiers, mais c’était un petit caprice que je me permettais. Rencontrer et discuter avec mes visiteurs faisait après tout partie de ces petits plaisirs dont j’avais beaucoup de peine à me passer. D’autant plus lorsque je pouvais leur arracher quelques ragots au passage. Cela m’avait été bien utile à l’époque pour étendre mon pouvoir en Enfer. Et comment dire… certaines mauvaises habitudes ont la vie dure.

Mais si je me mêlais à la foule c’était également avec le secret espoir de pouvoir retrouver parmi mes clients, certaines têtes connues. Des personnes chères que j’avais laisser derrière moi dans cet Enfer de misère. Cette malédiction s’était montrée bien cruelles pour nos relations. Arrivée ici, je ne reconnaissais plus personne et les membres de mon cher faubourg cannibale ne semblaient pas se trouver ici. Ce qui avait eu le don de m’inquiéter au plus haut point. Avec le temps, j’avais pu retrouver certaines de mes connaissances auxquelles je tenais beaucoup. Le prince Stolas pour commencer. Un ami dont la détresse d’un mariage arrangé m’avait particulièrement touché. Et surtout mon très cher Alastor. Mon tendre ami dont la simple réapparition m’avait donné le sentiment de revivre à nouveau. Ces retrouvailles m’avaient redonné de l’espoir et je me demandais quel visage connu je croiserais la prochaine fois.

Ce jour-là, je travaillais en salle alors que John prenait sa pose. Le pauvre chou, il travaillait si dur malgré sa patte folle et restait malgré tout fier en toutes circonstances, refusant les jours supplémentaires de repos que je lui proposais aimablement. Je comprenais qu’il considérait cela comme son devoir et ne l’avait plus relancé sur ce sujet. Alors je faisais mon possible pour que mon aide paraisse la plus discrète possible sans que cela puisse le blesser dans son orgueil. C’est en passant d’une table à une autre que je finis par l’apercevoir. Un homme seul, blond à la noble stature. Il avait tout juste eu le temps de finir de s’installer lorsque j’arrivais vers lui, un sourire de circonstance planté sur mon visage.

« Bonjour ! Bienvenue à l’Emporium… C’est votre première visite ici, n’est-ce pas ? J’ai une très bonne mémoire des visages et je ne pense pas avoir encore eu l’occasion de vous croiser dans mon noble établissement. »

Je m’arrêtais quelques instants, l’observant avec grande attention. Certes, je ne l’avais jamais vu dans ma boulangerie mais son visage me semblait étrangement connu. N’était-ce que le fruit de mon imagination ? Appuyant mon stylo contre mes lèvres, le mordillant légèrement, je fronçais les sourcils.

« En revanche, il y a quelque chose chez vous qui me semble terriblement familier. Est-ce possible que nos chemins se soient déjà croisés auparavant ? Comment vous appelez-vous ? »

Puis, me rendant compte que cette question était déplacée, je chassais d’un geste de la main cette dernière. Restons un peu professionnelle, que diable !

« Oh qu’importe dans le fond, vous n’avez pas besoin de me répondre. Sauf à cette unique question… que puis-je vous servir ? Souhaitez-vous une pâtisserie ? Nous avons des tartes aux pommes et des choux à la crème à se damner. »

:copyright:️ Belzébuth

▿ Date de naissance : 01/01/1983

Une tarte aux pommes, votre majesté ?

Si vous voulez faire une tarte aux pommes à partir de rien, il vous faudra d'abord créer l'univers.

Il sortait de sa bulle, il avait retrouver son épouse – enfin – et commençait à nouveau à vivre… Encore qu’il passait encore beaucoup trop de temps à la fabrique. Il avait eut quelques formalités et s’était donc accordé un peu de repos en faisant confiance à ses employés pour faire tourné la boutique, comme c’était le cas depuis cinq ans pour ainsi dire… C’était probablement ce qui leur permettait d’avoir sa confiance. Soit. Maintenant tout était réglé et il songea à aller voir Lilith… Mais il était encore tôt, il ne voulait pas s’immiscer dans son travail sans qu’elle l’y invite. Il soupira et sorti cependant son téléphone de sa poche. Il pianota un peu en fredonnant, envoyant quelques messager à son épouse, jusqu’à ce qu’il ne reprenne sa route, mais seulement quelques minutes plus tard, son regard se posa sur une enseigne qui l’intrigua. Bien sûr, cela faisait des décénies qu’il ne l’avait pas vu, mais il n’oubliait pas qu’elle était une des rares de sa condition qu’il ait pu supporté… Il arqua un sourcil et envoya de nouveaux message avant de ranger son téléphone. Cela ne pourrait pas faire de mal probablement…

Lucifer poussa donc la porte de la boulangerie, adressant un signe de tête en guise de salut à ceux qui pouvait avoir regarder dans sa direction, mais il ne s’en soucia pas. Il s’installa à une table vide quand une femme élégante vint à ses devant. Il n’eut pas le temps de dire quoi que soit qu’elle le salua et lui souhaita la bienvenue, soulevant que c’était la première fois qu’il venait ici. Et bien, elle avait la mémoire des client, mais le regard de l’homme chercha le visage de la femme, des traits qu’il connaissait pour confirmer son hypothèse – et qu’il trouva-... Elle aussi voyait donc qu’il y avait des traits familier chez lui, comme elle le lui fit remarquer et, presque dans la foulée, elle demanda si ils s’étaient déjà croisé et comment il s’appelait. Elle semblait bien troublée pour en venir à ce genre de questions et elle s’en rendit compte elle aussi en lui disant ne pas avoir à répondre à l’exception de ce qui concernait sa commande et l’homme lui sourit simplement :

« Bonjour mademoiselle. Merci de votre accueil, mais si je ne m’abuse, il semble que nous nous connaissions bel et bien. Lucifer, Lucifer Morningstar, je pense être un meilleur client de cette boutique pour pour la précédente mademoiselle Rosie. C’est un plaisir de vous revoir. »

Oui, si elle avait aussi l’impression de le reconnaître, cela ne faisait que renforcer encore un peu plus ses convictions quand à tout ça. Il afficha donc un sourire sur ses lèvres. Il n’avait pas grand-chose à voir avec celui qu’il affichait du temps de l’enfer, mais pour autant, il restait bien présent. Mais il était vrai cependant qu’ils n’étaient plus tout à fait les même maintenant et ici. Il esquissa alors un infime geste avant de répondre à son autre question donc, toujours avec le sourire :

« Je me laisserais bien tenté par votre tarte aux pommes. »

Dit il simplement tout en gardant simplement un sourire posé sur ses lèvres, sans pour autant insister plus longtemps. Lucifer gardait une certaine noblesse de comportement, même si il ne côtoyait plus vraiment grand monde. Il était roi après tout… ou en tout cas, il l’avait été.

Arya

▿ Date de naissance : 10/09/1983

Tarte aux pommes
Ft. Lucifer & Rosie

L’homme qui se tenais en face de moi, je le connaissais. J’aurais pu mettre ma main à couper. Jamais il n’aurait autant attiré mon attention si ce n’était pas le cas. Le connaissais-je de l’Enfer ? C’était plus que probable et cela pourrait justifier pour quelle raison j’était incapable de pouvoir le situer, moi qui d’ordinaire était si bonne physionomiste. Même les humains se trouvant en Enfer pouvait connaître des transformations physiques qui pouvait empêcher de les reconnaître. J’étais bien placée pour le savoir… moi qui à cette époque-là ne semblait même pas avoir d’yeux. J’étais curieuse en tous les cas d’en apprendre plus sur lui. Au moment où il me donna son nom, j’en restais bouche bée. Incapable de pouvoir prononcer un mot ce qui, pour les gens qui me connaissaient, aurait semblé être un comble. Je commençais alors par bredouiller quelques mots.

« Lucifer… Lucifer Morningstar… »

Je finis par afficher un immense sourire qui m’arriva jusqu’aux oreilles. Tapant dans mes mains, je fus soudainement très excitée, trop heureuse de ce que j’entendais.

« Mazette ! Si je m’attendais à recevoir le roi de l’Enfer dans mon établissement. Mais pourquoi tant de modestie, mon cher ami, vous auriez dû vous présenter dès votre arrivée dans ma boulangerie. »

Je regardais autour de moi et fus ravie de constater que la table du fond, que je réservais en priorité pour mes invités prestigieux, était encore libre. D’un geste, je fis signe à Nellie de s’approcher de nous. Je demeurais toujours aussi survoltée.

« Nellie, je vous prie. Allez dresser la table Numéro 9. Nous avons un invité royal. Je compte sur vous pour sortir notre meilleur assortiment de friandises ainsi qu’un plateau de mignardises. Monsieur Morningstar aura droit à tout ce qu’il demande gratuitement. Y compris la tarte aux pommes qu’il a également commandé. »

Je regardais Lucifer un instant, avant de saisir mon employée par le bras. La retenant car il me semblait avoir oublié quelque chose d’essentiel.

« Oh et pendant que vous êtes, dressez la table pour deux personnes et demander à John de me remplacer afin de vous aider au plus vite. »

Elle me salua respectueusement et s’en alla effectuer ses besognes. J’en profitais alors pour me rapprocher du monarque, lui tendant la main en espérant qu’il me rejoigne.

« Quant à vous, mon ami, je vous prie de ne pas refuser mon offre. Je tiens à savoir tout ce que vous avez fait depuis votre arrivée sur cette île… ne lésinez pas sur les détails. Après tout, vous me connaissez. Vous savez que je suis toujours aussi friande de ragots et de potins. »

La table fut dressée en un éclair et je saisis le bras de Lucifer pour le conduire jusqu’à notre refuge où un somptueux goûter avait été organisé. Cela ne m’étonnait cependant pas, je connaissais Nellie et savait qu’elle ferait toujours tout pour répondre à la moindre de mes exigences. Elle avait même songé à préparer des théières comprenant thé, café ou encore chocolat chaud.

« Je vous en prie asseyiez-vous ! »

:copyright:️ Belzébuth

▿ Date de naissance : 01/01/1983

Une tarte aux pommes, votre majesté ?

Si vous voulez faire une tarte aux pommes à partir de rien, il vous faudra d'abord créer l'univers.

Il lui avait rapidement dit qui il était et elle répéta son nom, ne semblant pas croire qu’il se trouvait bel et bien en face d’elle. L’Ange Déchu vit alors un sourire marqué les traits de la Lady et ne pu s’empêcher de sourire à son tour en constatant que sa présence semblait la réjouir. Elle se mit à le sermonner de ne pas avoir averti à l’entrée de la boulangerie, l’accusant de faire preuve de modestie. C’était amusant. Il leva simplement une main avant de simplement lui répondre :

« Bien que votre enseigne m’ait bien aiguillé, je n’étais pas sûr qu’il s’agissait bien de vous. Et je ne présente que rarement en tant que roi de l’Enfer... »

Après tout, certains pouvaient être mal à l’aise de se trouver devant le Diable alors que lui n’avait finalement pas fait grand-chose pour cela. Enfin, il n’en fallu tout de même pas plus pour que l’Overlady ne donne des ordres pour que soit dressée une table spécifique, précisant qu’il était un invité royal. Peut-être que si il avait remit les pieds sur terre plus tôt, ce genre de traitement l’aurait aidé à ne pas sombrer dans les méandre de son esprit… Il l’écouta donner des ordre en jetant un rapide coup d’oeil à son téléphone. Hum, elle devait être occupée, il s’y attendait. Son attention revint à Rosie qui semblait décidée à rester en sa compagnie… et bien, pourquoi pas ?

D’ailleurs, la voilà qui se tournait vers lui, l’invitant à se joindre à elle en lui tendant la main et en lui demandant de ne ps refuser son invitation et de lui dire ce qu’il avait vécu. Il réprima un soupire. C’était une chose qu’il aurait préférer ne pas faire, mais il savait la cannibale aussi friande de potin que de chaire fraîche. Il chassa rapidement cette pensée de son esprit et tendit la main, acceptant ainsi son invitation. Il se leva donc pour rejoindre l’autre table, son téléphone toujours en main, sans même qu’il n’y pense.

« J’accepte votre invitation avec plaisir ma chère, cependant, je crains hélas de ne pas avoir beaucoup de potin palpitant à vous mettre sous la dent. »

Enfin, elle jugerait bien assez tôt. Il espérait juste qu’il ne se laisserait pas noyer… Peut-être en se concentrant sur l’image de Lilith et en guettant ces messages ? Oui, Rosie pourrait probablement comprendre cela. L’Ange Déchu changea donc de table sous l’invitation de la propriétaire des lieux et le moins que l’on puisse dire fut que son employés avait installer tout cela avec une rapidité étonnante. Rosie l’invita à prendre place, Avant cela, il tira une chaise pour qu’elle puisse s’installer. Il avait beau être marier, il n’en était pas moins galant. Une fois la femme assise, il prit également place et se mordit la lèvre. Qu’il lui parle de sa vie, n’est-ce pas ?

« Comme je le disais, je crains que mes activités sur cette île ne soient pas vraiment palpitantes. Je me suis retrouver ici, il y a… Déjà cinq ans… Et je dois avoué avoir été quelque peu… perdu par tout cela alors j’ai simplement chercher à survivre, comme nous tous je suppose... »

Il eut un rire nerveux et chercha à gagner du temps, se servant du thé avant d’en proposer à Rosie, encore une fois, un peu de galanterie, cela ne faisait pas de mal. Et cela lui laissait un peu de temps pour décidé de ce qu’il disait dans son esprit, sans forcément avoir de réactions… étranges. Pas trop en tout cas. Il inspira profondément avant de reprendre la parole, avec quelques gestes des mains.

« J’ai monter une fabrique de jouets et… Et bien… Elle a son petit succès, je dois bien l’avouer… Mais tout ça a été… compliqué et je n’ait pu commencer à chercher les miens vraiment qu’il y a peu de temps c’était trop… compliqué avant. Mais, j’ai au moins fini par retrouver Lilith... »

Et justement, quand il acheva parla, une petite mélodie de violon retentit et un sourire béat se posa sur les lèvres de l’Ange Déchu avant qu’il ne reprenne son téléphone en main.

« Justement quand on parle du loup. Excusez moi une petite seconde. »

Il parcouru les messages, puis sourit toujours avant de tapoter les touches, lui envoyant de nouveaux messages avant de reposer son téléphone à ses cotés.

« Désolé Rosie… Hum… Dites-moi… Vous avez déjà croiser Lilith ici ? »

Un moyen comme un autre de vois si sa femme avait fait de bonnes déductions quand à tout cela. Lucifer avait un sourire un peu bête sur ses lèvres, mais c’était normal quand il parlait de son épouse. Le roi des Enfers ne cachait pas l’amour qu’il ressentait pour sa femme, l’adoration même. Il ne l’avait jamais cacher. Toujours souriant, il avait reposer son regard sur Rosie, prenant maintenant sa tasse au creux de sa main, sans pour autant en boire la moindre gorgée pour le moment.

Arya

▿ Date de naissance : 10/09/1983

Tarte aux pommes
Ft. Lucifer & Rosie

Lucifer était toujours égal à lui-même. Le Roi de l’Enfer toujours discret qui avait fini par se réfugier dans son silence et dans sa dépression. Si l’overlady ne lui en voulait pas de cet était de fait. Après tout, c’était à la suite de l’abandon des responsabilités de la part des souverains de l’Enfer que les overlords avaient gagné en pouvoir et en importance. Et même si j’étais une femme des plus avenantes, je devais bien admettre que j’étais également ambitieuse. Cette liberté me plaisait donc. En revanche, je tenais beaucoup à l’amitié qui s’était tissée entre Lucifer et moi au cours de nos premiers rendez-vous. Je le trouvais vraiment charmant et sa créativité ainsi que ses rêves m’émerveillaient à chaque instant. Voilà pourquoi le voir ainsi couper les ponts avec moi m’avait fait de la peine. J’avais toujours Alastor pour colorer mes journées et les rendre merveilleuses, certes. Mais nos rapports n’étaient pas tout à fait les mêmes et il ne parvint pas à calmer ces regrets de cette amitié que je pensais brisée à jamais. Le voir ainsi devant moi était réellement une chance et cela me faisait tant plaisir. Peut-être pourrions-nous repartir sur de meilleures bases ? Après tout, nous ne vivions plus dans le même univers et Lucifer n’avait plus sa couronne. Je lui adressais un sourire chaleureux assortis d’un clin d’œil.

« Mais, très cher ami, il suffisait de vous présenter à la porte en tant que Lucifer. Pensez-vous donc que ce nom ne m’aurait rien dit ? Nous avons été amis si longtemps vous et moi. »

Sans vraiment y réfléchir, il accepta mon invitation. Bien ! Voilà qui plaçait nos retrouvailles sous les meilleurs auspices. Mon sourire s’élargit encore alors que l’aidais, poussais peut-être un peu, jusqu’à la table d’honneur que je lui avais dressée. Je chassais sa remarque d’un revers de la main.

« Oh ne vous inquiétez pas pour cela. Quoique vous puissiez me raconter sur votre nouvelle existence, je suis persuadée que cela me passionnera. »

Heureusement, je pouvais toujours compter sur un personnel des plus compétant. La table fut dressée en un rien de temps et les plats apportés avec beaucoup de précaution et de soins. Voilà l’accueil que je voulais réserver à ce cher Lucifer. Un accueil digne d’un roi et préparer avec soin par une de ses vieilles amies. Je ne manquais pas de sourire lorsqu’il prit l’initiative de m’aider à m’asseoir. Un véritable gentleman ! Il reprit ensuite sa discussion, me parlant de la difficulté que la vie sur cette île avait pu être au départ.

« Oui je vous comprends. Je dois admettre que cette malédiction a été bien cruelle avec nous. Avec chacun d’entre nous. Perdre ainsi tous ces repaires, jusqu’aux personnes que nous aimions le plus au monde… cela n’a pas été facile. »

J’extrapolais sans doute ses propos mais la plus grande douleur pour moi avait été la perte d’Alastor. Moi qui pensais naïvement que nos retrouvailles en Enfer après ses 7 ans d’absence marqueraient le renouveau de nos précieux moments passés ensemble. Mais 5 ans c’était rajouté à cet éloignement. 7 ans que j’avais passé sans pouvoir, sans mon titre et en ayan perdu mon si cher faubourg cannibale ? Cela avait été une épreuve terrible à mes yeux. Mais bon c’était du passé et il n’était jamais bon de trop revenir sur son passé. Passons plutôt à l’avenir et cette nouvelle vie qui nous tendait les bras.

L’idée de la fabrique de jouets était une excellente idée. Tout à fait le reflet de sa créativité et de cette volonté qui avait toujours été la sienne d’émerveiller les gens. J’en étais très heureuse pour lui. Peut-être encore plus lorsqu’il m’annonça avoir retrouvé son épouse qu’il avait toujours si tendrement aimée.

« Eh bien, en voilà de bonnes nouvelles. Il faudra que je vienne visiter votre boutique un jour. Cela me ferait plaisir de voir quel genre de merveilles vous nous y réserver. Et je suis si heureuse que Lilith et vous ayez enfin pu vous retrouver. Comment vont les choses entre vous ? Vous qui avez été séparés durant tellement d’années. »

Bien évidemment, je ne m’outrais pas du fait qu’il puisse se concentrer un instant sur son téléphone. Cela m’amusait au contrait et j’en profitais pour boire une gorgée bienvenue de ce thé de Noël que je lui avais servi. Un peu hors du temps mais il contenait des pommes et de la cannelle… un régal lorsqu’ils étaient mélangé ensemble. Je me servis également d’un pâté en croute servit spécialement à mon attention. Je préférais bien plus les mets à base de viande, voyez-vous ! Il me demanda ensuite si j’avais croisé Lilith ce qui me fit sourire.

« Oh oui ! Bien sûr que j’ai eu l’occasion de la revoir. Je fais partie de ses clientes les plus exigeantes mais peut-être également des plus régulières. Je lui ai demandé de confectionner une robe de bal pour moi qui devrait arriver très prochainement. Lilith possède un sens de l’esthétisme certain. »

:copyright:️ Belzébuth

▿ Date de naissance : 01/01/1983

Une tarte aux pommes, votre majesté ?

Si vous voulez faire une tarte aux pommes à partir de rien, il vous faudra d'abord créer l'univers.

Lucifer n’avait pas été le meilleur souverain, c’était trop de responsabilités et de poids pour l’Ange rêveur qu’il avait été et il avait bien sûr fini par céder sous le poids et sa vie était partie en morceau, son esprit sombrant dans les Ténèbres de la dépression. Pourtant, ici, dans ce monde, il n’avait plus son trône, il n’était plus qu’un fabriquant de jouer qui mettait tout son coeur dans ses créations. Il avait retrouvé sa femme, il se savait sur le point de retrouver sa fille… Alors quand il avait vu cet enseigne qui lui avait rappelé une des rares Sinners qu’il avait pu un jour apprécier, il s’était dit pourquoi pas. Il était entré et ne s’était pas posé plus de questions que ça. Enfin, maintenant, ils étaient installé et étaient en train de discuter tranquillement.

« Et bien, j’ai eut l’occasion de voir que j’avais au moins un homonyme en ville, mais je tacherait de m’en souvenir pour mes prochaines visites. »

Il lui avait alors adressé un sourire. En quelques instants, il avait apparemment eut droit à tout les honneurs de la maîtresse des lieux. Il n’y n’allait pas vraiment s’y opposer. Elle lui avait demandé des nouvelles de sa vie, mais il n’y avait pas vraiment grand-chose à dire à ce sujet. Pour autant, elle poussait à ce qu’il parle, mais il n’avait pas grand-chose à dire. Encore moins quelque chose de passionnant comme elle espérait entendre. Il se contenta donc d’avoir un geste assez vague tout en disant :

« Je vous le dis Rosie, il n’y a rien de passionnant. J’ai mon entreprise et j’y travaille avec un certain acharnement… Rien de plus. »

Il s’était également plaint des difficultés qu’il avait à se faire à ce monde et aux difficulté de ce monde. Rosie disait qu’elle comprenait. Elle avait aussi dit que la malédiction avait été cruelle envers eux et que ce n’avait pas été simple. Le regard de l’Ange Déchu se perdit un instant dans le vite.

« Au moins, cela m’a permis de retrouver un peu de Sa lumière… »

Il avait parlé de ça pour lui-même. Contrairement au Sinners ça faisait des siècles qu’il n’avait pas pu voir la Lumière accordé aux Hommes… Et il n’en avait pas vraiment profité ces cinq dernières années, puisqu’elle avait été occultée par les Ténèbres de la dépression qui entouraient son esprit. Il chassa cela de son esprit pour le moment, cela ne valait pas la peine de se hanter pour si peu. Il lui avait parlé de la fabrique et du petit succès qu’il rencontrait. Mais il avait aussi parler de la recherche de sa famille et bien sûr, de ses retrouvaille avec Lilith, taisant en revanche qu’il y avait beaucoup à reconstruire entre eux. Rosie s’emballa alors et la voir heureuse pour lui mis du baume au coeur à Lucifer. Après tout, il y avait bien longtemps qu’ils s’étaient perdu de vue. Elle parla de venir visiter sa boutique un jour et il avait alors simplement hoché la tête avec un sourire toujours posé sur les lèvres. Cependant, avant de lui répondre, il la laissa poursuivre sur sa lancer en disant être heureuse qu’ils se soient retrouvé après avoir été séparé des années. Son sourire s’estompa quelque peu.

« Ce sera avec plaisir que je vous y accueillerais, Rosie. Et si cela doit être à un moment où je suis dans mon bureau ou mon atelier, n’hésitez donc pas à me faire appeler. » Il déglutit un instant, un peu mal à l’aise. « Pour ce qui est de Lilith et moi… et bien, je dirais que cela se porte aussi bien que possible avec cette séparation. Mais nous avons décidé de prendre le temps d’apprendre à nous redécouvrir avant toute chose. Je pense que nous passerons à l’occasion, d’ailleurs, elle et moi. »

Est-ce que cela rendait bien leur relation ? Il ne savait pas… Oui, ils s’étaient donné du temps pour apprendre à se connaître à nouveau, s’apprivoiser à nouveau… Mais cela ne les avait pas empêcher de se montrer leur amour, de s’embrasser et… non, autant ne pas penser à plus, il risquait de se mettre à rougir et il ne tenait pas particulièrement à parler de ça. Rosie en revint cependant bien rapidement à Lilith, expliquant qu’elle l’avait déjà croiser et cela lui fit un coup. Oui, il avait vraiment mis du temps à retrouver son épouse et il n’aimait pas penser à ça. La propriétaire de la boulangerie complimenta le sens de l’esthétisme de son épouse et il ne pu s’empêcher de sourire en entendant cela, allant même jusqu’à compléter :

« Oui, Lilith a toujours eut un grand sens de l’esthétisme, c’est quelque chose d’inné chez elle, alors ça ne m’étonne pas qu’elle se soit lancer dans ce domaine. »

Quand il parlait de sa femme, son expression se faisait plus douce et débordait d’amour. Mais, maintenant que tout allait à nouveau bien entre eut, on pouvait surtout voir une certaine fierté quand à ces capacités dans tout ce qu’elle entreprenait.

Arya

▿ Date de naissance : 10/09/1983

Tarte aux pommes
Ft. Lucifer & Rosie

Je ne manquais pas de sourire devant la modestie de l’ancien Roi de l’Enfer. Tout du moins de cet Enfer qui avait été notre foyer. J’appréciais la délicatesse et la discrétion chez l’ancien ange déchu. Ce n’était pas une qualité donnée à tout le monde, et encore moins à un homme qui avait exercé de si lourdes responsabilités dans ce royaume. Il me parla de cet autre Lucifer et je hochais la tête. J’avais toujours aimé me tenir au courant de ce qui se passait dans notre ville. A l’époque où je vivais en Enfer et dirigeais mon cher faubourg cannibale, ce genre d’informations étaient indispensables pour assurer mon pouvoir. Et cette volonté de contrôle était une manie dont je n’avais pas su me départir en arrivant dans ce nouveau monde, je devais bien le reconnaitre.

« Eh oui ! Ce monde est plein des mystères, n’est-ce pas ? Tous ces mondes qui se rejoignent et ses vies qui s’entrecroisent alors qu’elles n’auraient jamais dû. Mais je dois admettre que c’est ce qui fait également le sel de ce nouveau monde. N’êtes-vous pas de cet avis, cher ami ? »

Bien évidemment, je ne pouvais laisser un ami dans cette situation. Ni une, ni deux, je demandais que tous les honneurs lui soient accordés. L’un d’eux étant le plaisir de ma compagnie. De cela, je n’en avais aucun doute. Après tout, nous étions amis depuis si longtemps et nos routes ne s’étaient plus croisées depuis une éternité. Je m’installais donc à ses côtés, toute ravie de pouvoir prendre de ses nouvelles.

« Quelle modestie, très cher. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoirs aussi bien s’intégrer dans ce nouveau monde, figurez-vous. Je suis vraiment ravie que vous puissiez disposer de votre usine. Et le monde des jouets est un monde qui correspond si bien à votre esprit vif et si créatif. Je suis persuadée qu’elle vous apporte beaucoup de bien-être, non ? En tout cas, c’est avec plaisir que je viendrais la visiter. »

Je souris amicalement à sa déclaration concernant la lumière du jour et posa par réflexe ma main sur son avant-bras. Je connaissais bien évidemment la légende de la création de l’Enfer. Je savais en quel sort cruel avait été réservé à mon ami pour ses initiatives dangereuses et sa grande générosité. Quel dommage que le Paradis n’ait pu comprendre ce qu’il cherchait réellement à faire.

« C’est exact ! Et l’air est tellement plus pur et respirable que celui que nous avions en Enfer. Je vous souhaite de pouvoir profiter de chacune de ses journées sur Terre, Lucifer. Vous le méritez. »

Je fus attendri par l’attitude de notre ancien monarque lorsqu’il évoqua la femme pour lequel son cœur battait depuis des siècles. Je l’enviais en un sens. Il s’agissait d’une situation que je n’avais jamais connue moi-même. Il faut dire que je n’avais jamais eu beaucoup de patience avec mes époux. Ils restaient rarement plus de quelques mois à mes côtés. J’étais ce que l’on appelait une veuve noire. Et pourtant, j’aurais bien voulu connaître cette sensation de se dévouer corps et âme à une personne. Oh bien sûr, j’avais Alastor. Mais si une relation amicale peut être aussi pure et forte qu’une relation amoureuse, elle n’apporte jamais la même étincelle, le même sel.

« Ne soyez pas trop dur avec vous-même. Ce genre de choses peut prendre beaucoup de temps. Mais le fait que vous puissiez faire des efforts l’un et l’autre pour vous rapprocher est déjà très encourageant. Je vous accueillerais bien sûr avec plaisir, tous les deux. Ne sommes-nous pas des amis après tout ? »

Nous parlions ensuite de la profession de Lilith, celle qu’elle exerçait dans ce nouveau monde. Son métier nous avait permis de nous rapprocher toutes les deux, sans doute beaucoup plus que nous l’avions été en Enfer. Il faut dire qu’à cette époque j’avais surtout été en contact avec son mari avec lequel j’avais longuement travailler sur un cadeau que le roi de l’Enfer voulait offrir à sa fille adorée.

« Vous vous ressemblez beaucoup sur ce point. Votre créativité et votre sens de l’esthétisme auront quand même permis de créer ce monde que nous avons arpenter si longtemps. »

Je bus une gorgée de mon thé avant de reprendre la parole.

« Oh mais j’y pense ! Et votre chère et douce Charlie alors ? Avez-vous eu l’occasion de la retrouver ? »

:copyright:️ Belzébuth

▿ Date de naissance : 01/01/1983

Une tarte aux pommes, votre majesté ?

Si vous voulez faire une tarte aux pommes à partir de rien, il vous faudra d'abord créer l'univers.

Lucifer parlait avec Rosie avec une certaine facilité. C’était assez étonnant quand on savait qu’il ne portait pas forcément à coeur tout ses anciens sujets… mais il y avait des exceptions, même si il n’avait pas chercher à provoquer de rencontre avant d’être ici. Ils parlèrent d’un autre Lucifer et la cannibale sembla bien plus enthousiaste que lui à cette idée. Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Il n’était pas particulièrement attacher à ce monde, mais au moins, il y avait sa famille et il y vivait une vie… Plus tranquille ? Oui, probablement, si on pouvait dire les choses ainsi en tout cas…

« Et bien… Je ne sais pas trop... »

Avoua-t-il simplement alors que Rosie semblait bien décidé à passer un peu de temps en sa compagnie. Qui était il pour jugé, c’était elle la patronne ici après tout. Ils parlaient de la fabrique et l’ange déchu estima ne pas vraiment avoir de mérite à ce sujet. Après tout, pendant cinq ans il n’avait été qu’un zombi dans son bureau et son entreprise ne s’était fait un nom que parce qu’il était tombé sur ses employé bienveillant… Il ne dit rien, se contentant encore une fois d’un simple geste de la main avant de reprendre la parole :

« Oui, bien sur, c’est un bon moyen pour cela, surtout quand nous pouvons leur fournir le modèle unique dont ils rêvent sans le trouver… Bien sur, c’est avec plaisir que je vous ferais visité, mais j’ai peu que vous trouviez ça quelque peu… ennuyeux. »

Et puis, pour lui, ce n’était pas grand-chose. Il ne pouvait pas donner d’aussi doux rêve en ayant renoncer aux siens, n’est-ce pas ? Peu importe à quel point il essayait. Mais cela semblait suffire à ses clients, puisqu’il n’avait pas noter de déception… encore moins depuis qu’il était… en quelque sorte redevenu lui-même. Alors c’était probablement bien ainsi. Les conversations se prolongeaient et le diable parla du soleil, la Lumière dont il avait été privé avec l’Enfer. La main de Rosie se posa sur son bras et les yeux de Lucifer se posèrent sur ce contact, un peu surpris. De la compassion… Il n’avait pas vraiment l’occasion d’en voir à son égard. Les paroles de la cannibale le perturbèrent quelque peu et il baissa les yeux sur sa tasse de thé. Il le méritait ? Et bien, cela faisait bien longtemps que quelqu’un qui n’était de sa famille ne le traitait pas comme la lie de la création et il devait avouer que cela faisait du bien… Il se contenta alors de sourire à Rosie en guise de remerciement, ne sachant pas vraiment comment il pouvait réagir face à tout cela. Il préférait donc ne pas le faire.

Lucifer parla ensuite de sa femme et de leurs retrouvailles, évoquant que, malgré cette séparation de… et bien, d’un temps variable selon à qui on le demandait, ils avaient été prêt à mettre les choses à plat et à se donner une seconde chance. Bien sûr, il faudrait faire des concessions pour cela, mais il n’y avait que pour sa famille que l’Orgueil était prêt à ce genre de chose. Sa fille chérie auprès de qui il estimait encore avoir à se rattraper et cette femme qui s’était emparé du coeur de l’Ange qu’il avait été avant d’en arrivé à cette chute. Il sourit encore une fois à Rosie lorsqu’elle sembla l’encourager à ce sujet, l’encourageant bien entendu à revenir avec Lilith et il hocha doucement la tête :

« Bien entendu, nous sommes amis Rosie. Je suis sûr que Lilith sera ravie pour que nous venions ici tout les deux prochainement. »

La conversation s’était poursuivit sur sa reine et ses choix, le métier qu’elle exerçait. Rosie trouvait que, d’une certaine façon, ils se ressemblait et un froncement de sourcil était apparu sur le visage de Lucifer. Vraiment ? Il ne parvenait qu’à y trouver une véritable ressemblance. Il pesa le poids des paroles de Rosie et de leur sens et il porta sa tasse à ses lèvres, juste le temps de boire quelques gorgée de thé et de s’accorder au passage quelques instants de plus. Puis, il souffla simplement :

« Peut-être avez vous raison d’une certaine façon... »

Lucifer aurait probablement quelque peu à réfléchir à tout ça quand il se retrouverait à nouveau seul avec lui-même, mais ce n’était pas quelque chose sur quoi il avait vraiment envie de s’appuyer pour le moment. Il préférait continuer la conversation et celle-ci se porta sur Charlie… Bien sûr. Il hésita un instant, cherchant ses mots pour penser à tout ça et se passa simplement une main dans la nuque avant de répondre :

« Lilith m’avait prévenu de sa présence alors la contacter ne sera probablement pas compliqué. J’ai cependant quelque… projet avant de pouvoir la contacter en bonne et due forme pour que l’on puisse se retrouver… Une petite lubie… Mais la trouver à finalement été… moins difficile que je ne l’aurait pensé. »

En même temps, elle avait nommé son hôtel de la même façon, alors, ce n’était pas vraiment difficile, surtout après que Lilith lui ait confirmer la présence de leur fille.

Arya

**Contenu sponsorisé**