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| Cette situation me fout les jetons. | |
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Lun 1 Avr - 11:41 |
| S'il y a bien une chose que j'ai apprise ici est que les gens préfèrent fêter leur anniversaire que leur non-anniversaire. C'est étrange... Pour ma part, je ne comprends pas pourquoi on devrait attendre un seul jour par an quand on peut avoir tous les autres pour faire une célébration. Après tout, je n'ai rien eu pour le jour de ma naissance, et je ne m'en plains pas. Cependant, il est aussi vrai que si c'est important, je dois m'adapter. Le souci est que la seule et unique personne dont je connais la date de naissance est Ma Dame, et encore, je n'en connais pas le jour précis. Du coup, je décide de lui offrir tout le mois d'avril en cadeau. Je pense qu'elle va apprécier ! La toute première chose que je fais est de commencer à concevoir un gâteau à son image, ou du moins à son image de chat. Je prends note des recettes, des meilleurs conseils, des idées, des endroits où je peux trouver les meilleurs ingrédients. Je vais le faire à base de lait. Le lait est un aliment facile à travailler ! Il peut être décliné façon chocolat, en lait concentré sucré, en mousse, et même en base pour certaines recettes de thé. De plus, il se consomme aussi bien sucré ou salé... Mais pour un gâteau, il sera plutôt sucré. Les pâtissiers me proposent parfois de le faire à ma place tant le projet a l'air de me tenir à cœur, mais je refuse. C'est à moi de le faire. Ensuite, l'étape deux consiste à lui offrir tout son mois. Quand je demande aux gens comment je peux m'y prendre, la plupart me répondent qu'il faut que je trouve un moyen pour qu'elle n'ait pas à travailler. Ils disent cela sur un ton rêveur qui ne trompe personne. Quelqu'un m'a même ajouté, sur le ton de la confidence, que je devrais sans doute mettre en scène un accident de travail, quoi que ça veuille dire. OK, ça, c'est facile ! Ce qu'il y a de moins simple, par contre, c'est d'entrer à l'endroit où Chess travaille. Ce n'est pas tant que les gens qui me regardent étrangement qui me font hésiter, je ne les regarde qu'à peine. C'est juste que les objets ne me sont absolument pas familiers. Ils sont presque... vulgaires... à mon approche. Ils m'apprennent que ce sont des machines à sous, quoi que ça veuille dire, et ils ont un tempérament presque racoleur avec moi. Je m'approche de l'une d'entre elle, fais connaissance, mais le courant ne passe pas entre nous. Je vais alors auprès d'un type qui distribue des cartes et m'invite d'un geste à m'asseoir. Les cartes sont si bavardes entre elles que j'ai bientôt du mal à comprendre ce qu'on me veut. Fort heureusement, l'une d'entre elle se met à crier que je la pose ici et maintenant sur la table, ce que je m'empresse de faire et le monsieur derrière son comptoir me gratifie de tout plein de jetons de plein de couleurs différentes. Au moment où une personne s'écarte, je la vois, elle, et j'en tomberais quasiment de ma chaise, des cœurs dans les yeux. Elle est belle dans cet uniforme rouge. Je m'apprête à me lever, mais le monsieur me demande de récupérer mes jetons colorés avant. Timidement, je m'approche d'elle en restant encore dans l'ombre. Avec amusement, je remarque que les jetons aussi sont très bavards entre eux aussi. L'un d'entre eux me suggère d'aller voir la croupière à la belle croupe et de simplement les lancer sur le tapis vert et laisser le hasard décider. Pourquoi pas. Je m'avance alors, le cœur battant comme celui d'un lièvre en course et prends place à la roulette avant de jeter ma poignée de jetons au hasard. Ils atterrissent sur le 42, le 37, le 0, et la colonne paire. Je n'attends pas plus que la confusion générale autour de la table avant de crier. "Oh non, Madame, que vous arrive-t-il ?" Je saute par-dessus la table pour poser un mouchoir sur sa main. "Il manque un doigt à cette femme ! Il faut que je l'emmène aux urgences de l'hôpital de la charité des soins immédiatement !" Chess, si tu veux faire disparaître miraculeusement ton doigt, c'est maintenant. Un petit clin d'oeil sous cape quand un des agents de sécurité arrive. Ils demandent ce qui se passe, et je réitère ma demande. C'est bien plus facile de parler aux objets ! Ils mettent un temps infini à réagir et à nous laisser passer, de l'ordre de... trois secondes... au moins ! Finalement, nous voici enfin dehors où je nous fais entrer dans un taxi. Une fois sur la banquette, je fais un sourire timide à ma chatounette à moi. "Hé voilà, kidnappée pour la soirée... Ou le mois... Si tu veux qu'on aille réellement à l'hôpital." |
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Mar 9 Avr - 14:14 |
| Cette situation me fout les jetons. La cacophonie des machines à sous, du bruit des jetons sur les tables et des murmures des joueurs, discutant avec les croupiers et les autres joueurs, ou marmonnant des prières pour se porter chance, était devenue quelque chose de familier aux oreilles de Cheshire. Elle ne les entendait plus vraiment, et cela lui masquait les allusions des jetons et des machines. En tant que croupière, ça ne s’adressait pas à elle. Mais elle aimait regarder ceux qui étaient sensibles à l’appel du jeu et analyser leur comportement. C’était une activité sympathique et dénuée de l’esprit de farces et attrapes d’un jour comme le premier avril.
Mais elle ressentit soudain une présence qui ne lui semblait pas avoir sa place dans cet endroit. Il devait être très mal à l’aise, mais il était là. Et son cœur se réchauffa aussitôt, palpitant comme un cœur de lave bouillonnant. Elle sourit en le voyant s’asseoir à une table et jouer aux cartes, recevant un maximum de jetons. Son sourire fit succomber son beau Lièvre, comme à l’ordinaire. Il se dirigea vers elle, ayant manqué d’abandonner tout ce qu’il avait gagné. Elle pouffa de rire alors qu’il s’approchait et lâchait ses jetons au hasard sur les carrés de sa roulette.
« Bonjour, cher Monsieur. Votre compagnie réchauffe cette journée à mes yeux. »
Elle se demandait ce que Marsh faisait là. Mais ça ne lui déplaisait pas de le voir, bien au contraire. Elle n’avait même pas réalisé qu’il s’agissait de son anniversaire. Elle n’aurait pu y songer, Marsh avait davantage l’habitude de fêter les non-anniversaires que les anniversaires. Mais lorsqu’il se jeta sur elle en prétendant qu’elle avait un souci de doigt, elle fut interloquée. Mais pleine de joie. Elle aimait les évènements farfelus, et elle ne lui résista pas quand il l’entraîna à l’extérieur. Si quelqu’un avait un regard pour elle, un tour de passe-passe, et le doigt disparaîtrait. Mais ce ne fut pas nécessaire, dans l’embrouillamini général.
Il la glissa à l’arrière d’un taxi. Avant de l’annoncée kidnappée. Catnappée comme un petit chat dans un petit coin sombre. A dire vrai, elle n’aurait pas été contre qu’il l’emmène dans un petit coin sombre. Elle était toute émoustillée de son enlèvement et elle profita, dès que le départ eut lieu et qu’elle fut ainsi seule avec son homme pour l’embrasser passionnément. Elle ne savait pas, à ce moment là, ce qui avait motivé un tel coup de folie, mais elle aimait la folie. Et elle l’aimait lui. Il était tout ce qu’elle voulait en ce moment, et elle se moquait bien de justifier son absence.
« Emmène-moi où tu veux, beau kidnappeur. Je ne peux résister. Tu n’as plus qu’à me séquestrer et à me faire tout ce que tu veux », affirma-t-elle avec un sourire jusqu’aux oreilles.
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Mar 16 Avr - 22:16 |
| Nous glissons voluptueusement dans la nuit, à bord du taxi. Je me demande s'il a ce genre de petite porte qui se remonte, comme on le voit parfois dans les films. Je saute sur l'invitation, et sur Chess, et l'embrasse à pleine bouche, sans perdre une seule seconde de ce mois qui s'annonce prometteur. Nous irons à l'hôpital... Plus tard. Je quitte juste un instant les lèvres de ma bien-aimée pour donner mon adresse au chauffeur de taxi, et lui demander une de mettre une musique d'amour de son choix. Tiens, j'ai la réponse à ma question, la petite porte remonte juste après qu'il a levé les yeux au ciel. Parfait. Je me retiens (de justesse) de lui arracher purement et simplement son uniforme. Je ne suis pas de ce genre-là. Je préfère très largement attendre de la voir, l'avoir, et la détailler sous toutes les coutures. Si ça se trouve, je succomberai au prestige de l'uniforme, ça serait dommage de l'endommager dès maintenant. Nous arrivons beaucoup trop vite à mon goût au salon de thé. Je paye le chauffeur de taxi et je prends ma douce par le bras. La porte s'ouvre en nous accueillant et nous montons directement à l'appartement au-dessus. "Chessounette ? Va m'attendre sur le toit, tu veux ?"Le gâteau est prêt, les boissons aussi... (oui, du thé, froid ET chaud, à l'eau, ou au lait). Je nous apporte une couverture pour que nous puissions nous installer et observer le ciel. Nous sommes ici loin du chaos ambiant, au calme. Je ne sais pas si cela va plaire à ma Chess, mais c'est ce que je lui offre. Nous aurons du chaos, plus tard, ce soir, si elle le souhaite. Sous nos yeux, la ville s'étend et nous voyons quelques farceurs du premier avril en train de coller des affiches de je ne sais pas quoi. "Alors, que penses-tu du spectacle urbain ? Il est totalement aléatoire et il se renouvelle tous les soirs."Je pose le gâteau devant elle, débordant de bougies. Je ne sais pas exactement quel âge a Chess, alors dans le doute, j'ai mis plein de bougies, des grosses, des petites, des longues et fines, des vertes et des pas mures. "Bon anniversaiiiiire !"Ainsi allumées, elles semblent éclairer tout le toit. Je me demande si cela plait à Ma Dame, si je n'en fais pas trop, si j'en fais assez. Un coup d'œil à ma montre à gousset m'indique qu'il nous reste encore quelques heures avant la fin de ce premier jour... Ou du moins, le saurais-je, si elle voulait bien s'ouvrir. Peut-être ce soir, à minuit. |
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Lun 20 Mai - 0:51 |
| Cette situation me fout les jetons. Même si elle ne voulait pas avoir des problèmes avec son travail, Cheshire ne pouvait pas résister au côté complètement allumé de ce kidnapping improvisé. En plus de lui offrir des sensations tout simplement divines, Marsh savait attirer son regard et attiser ses envies d'une manière unique que personne d'autre ne maîtrisait. Elle s'abandonnait naturellement à ses baisers et elle savourait pleinement l'instant. La raison de tout cela lui paraissait encore obscure mais elle n'avait pas besoin de raison et de logique pour apprécier les attentions de son Lièvre préféré.
Les tendres caresses dans le taxi ne pouvaient qu’être un prélude. Et le moment ne durait pas longtemps. Bientôt, le taxi s'arrêta et elle ne fut pas surprise de s'apercevoir qu'il l'avait ramenée à la maison et non pas à l'hôpital comme il l'avait prétendu. Il aurait été idiot d'aller vraiment à l'hôpital alors qu'elle n'était absolument pas blessée, mais elle avait l'impression que c'était le genre de choses chaotiques qu'ils étaient capables de faire à deux. Il n'empêche, elle était bien chez eux. Ils montèrent à l'appartement et Marsh l'invita à grimper sur le toit comme elle avait coutume de le faire.
« Ne me fais pas attendre trop longtemps », murmura-t-elle en l'embrassant délicieusement avant de se glisser sur le toit, où elle découvrit tout ce que son amoureux avait préparé avec stupeur et délice.
Le spectacle de la rue et de la ville avait fasciné depuis cinq ans la demoiselle au point qu'elle passe des heures sur les toits à contempler le monde qui l'entourait et à se repaître du chaos que cela pouvait représenter. C'était donc un point de vue idéal pour un rendez-vous et la remarque de son Lièvre ne manqua pas de la faire sourire sans qu'elle ne sache à quel point il était au courant qu'il jouait avec sa véritable nature. Elle était certaine qu'il le savait bien. Aucun des deux n'avait jamais fait de difficulté pour agir en fonction des désirs et des préférences de l'autre. Cela faisait généralement partie de leur surprise mutuelle.
« C’est un point de vue parfait pour observer la folie du monde. Oh un gâteau ! » s'écria t-elle en voyant ce qu'il avait entre les mains.
Elle ne s'attendait pas à ce qu'il se rappelle la date de son anniversaire. Elle ne se souvenait même pas de lui avoir dit exactement quel jour c'était. Mais il avait bien dû l'apprendre puisqu’elle avait devant elle un gâteau parsemé de bougies de différentes tailles et de différentes couleurs. Le nombre importait peu. même elle ne savait pas exactement quel âge elle avait. C'était le geste rempli d'amour qui comptait le plus à ses yeux. Il était venu l'enlever au travail pour lui faire une petite fête rien que tous les deux pour son anniversaire. Que voilà un amoureux parfait, digne de ce nom.
« Oh ! Tu t'es rappelé que c'était aujourd'hui mon anniversaire ! Tu es trop gentil. Et tout est parfait ! »
Elle lui fit un bisou sur la joue, avant de souffler les bougies. Un acte dérisoire qu'elle n'aurait jamais fait en tant que Chat et elle n'était pas sûre qu'il l'aurait fait en tant que Lièvre mais il n'empêchait que ce fût rigolo.
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Sam 1 Juin - 20:18 |
| Non, je ne la ferai pas attendre trop longtemps... Je ne suis pas de ce genre qui sait exactement se mettre en spectacle, ménager ses effets, et se faire désirer tout en pestant sur la personne qui ferait la même chose. J'aime, je dis que j'aime. Je veux aller, je vais. Je pense à quelque chose, je dis ce que je pense... Et oui, on me traite de fou pour ça, et c'est parfait ainsi. Je la rejoins enfin, les bras chargés de plateaux recouverts de diverses choses, de boissons, et du gâteau. Je remercie mes dernières années de service "à l'humaine" pour être capable de servir ainsi, sans renverser une seule chose, ni même mettre une seule goute hors de leur contenant. Chess semble ravie du gâteau. Elle et moi allons faire les choses à la mode humaine, ou tout du moins, ce que je pense être la mode humaine. "Il est tout pour toi !"Cette fois, je me fige un instant. "C'est... vraiment aujourd'hui ? Je n'en savais rien. Je ne connaissais que le mois, donc j'ai décidé de venir te trouver le premier du mois."Je rougis un instant au contact de ses lèvres sur ma peau, avant d'avoir un rire un peu nerveux. Je dépose le gâteau pour qu'elle puisse souffler, avant de lui découper une généreuse part ainsi qu'une belle tasse de thé au lait. "Regarde ! Ça commence !"Là, en contrebas, nous voyons les farceurs de cette journée étrange. Là, nous voyons deux hommes se poursuivre, ici, il y a une voiture qui passe totalement recouverte de bandelettes de papier toilettes... et à mon avis, ce n'est pas fini. "Est-ce que tu n'as pas trop froid ? Tu veux une couverture pour tes épaules ?"D'accord, je dis cela plus par plaisir de glisser quelque chose sur sa peau que par réel souci de son bien-être. Elle est un chat et je sais qu'elle ne souffre pas plus que cela du froid... Encore qu'elle ne soit pas réellement habillée pour les sorties. Au même instant, on peut entendre des cris affolés au loin, des gens fuir et... une gerbe d'étincelles suivit d'un début de feu d'artifice. Hm... Pile à l'heure pour le thé, c'est la réflexion que je me fais tandis que je commence à me délecter de ma propre tasse. |
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Jeu 27 Juin - 14:12 |
| div class="fondmess" style="padding:10px;"> Cette situation me fout les jetons. Installée sur le toit, ravie, Cheshire attendait impatiemment l’arrivée de son Lièvre Charmant, même si cela ne dura que quelques secondes. Il fallait toujours être impatient quand on attendait son Lièvre Charmant, même une seconde devait être une seconde d’impatience. C’était ainsi que se faisaient les choses. Mais quand l’impatience arriva à son terme, elle faillit se jeter sur lui pour l’accueillir comme si elle ne l’avait pas vu depuis très longtemps, et c’était vrai, cela faisait plusieurs secondes. Plusieurs. C’était bien trop. Mais le gâteau avait l’air trop bon pour plonger la tête entière dedans. Ou, plus probable, le renverser.
« Tu vas bien en manger un petit bout ? Un tout petit bout avec moi. »
Le « Avec moi » pouvait impliquer quelque chose de furieusement intéressant. Pour peu que le gâteau se retrouve entre la bouche de l’un et la bouche de l’autre, il faudrait alors très vite le manger. Histoire de réunir ce qui ne devait pas être séparé. Elle sourit jusqu’aux oreilles en apprenant qu’il avait envie de le lui célébrer tout le mois entier. C’était mignon. Il fallait qu’elle profite avec lui tout le mois, que ce soit festif ou pas. De toute façon, il fallait profiter pour toute la vie avec quelqu’un qu’on aimait de cette façon. Mais là, c’était spécial.
« Ho, tout le mois », dit-elle en l’embrassant. « Mais, c’est totalement fou, mon chéri ! J’aime ça. »
Le spectacle commençait et elle regarda avec fascination tout ce qui se passait en contrebas. Elle adorait la folie qui émanait du genre humain. L’humanité était une véritable source d’inspiration en termes de folie et de chaos et elle adorait passer du temps à les regarder, à savourer le chaos qui s’échappait de tout ce monde. Elle observa avec fascination un instant ou deux avant que son bien-aimé Lièvre ne lui suggère une couverture pour qu’elle n’ait pas froid. Elle n’avait pas froid. Mais ce n’était pas ce qu’elle avait envie de lui dire. Pas le jour de son anniversaire alors qu’il venait de lui offrir le mois.
« Je n’ai pas besoin de couverture pour me réchauffer. J’ai un Lièvre » dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
Elle but une gorgée de sa propre tasse de thé avant de s’étirer comme un chat et de laisser ses yeux divaguer. Gauche, droite, gauche, droite, rien ne pourrait lui échapper, gauche, droite, gauche, droite, pile à l’heure pour le thé.
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Mar 9 Juil - 22:02 |
| Ce regard qu'elle me lance au moment où je reviens dans sa ligne de mire. Je peux voir ses pupilles fendues s'ouvrir d'une excitation certaine. C'est presque comme si elle voulait se jeter sur moi... Mais pour faire quoi ? Me manger ? Autre chose ? Je ne suis pas certain que ce soit important. Nous autres, les lèvres, nous éveillons toujours les instincts prédateurs les plus aiguisés et les plus joueurs. Les moins exigeants d'entre eux se rabattent sur les lapins, plus faciles à suivre. "Avec un très grand plaisir non dissimulé !"Parce que je souris. Mes sourires ne sont pas comme les siens, naturellement, mais ils sont sincères. Je lui dédie donc ce mois d'avril, quand les nuits sont encore fraiches, mais que le printemps s'impatiente et souhaite exploser. Pour ma part, mon mois est le mois de mars... donc je suis calmé depuis bien longtemps, encore qu'être calmé, chez moi, est tout relatif, évidemment. À sa réponse, je passe mes mains pourvues de doigts sur ses épaules. Elle porte encore sa tenue de croupière, et je dois dire que je me sens tout chose de l'avoir vue à l'œuvre. C'était agréable de la voir à l'aise, sur son territoire. Je me demande si elle regarde avec autant d'intensité la petite bille qui va de noir en rouge, comme son uniforme, noir et rouge, où mes yeux verts roulent d'une couleur à l'autre. "Je te réchaufferai alors."Je prends une part de gâteau et en glisse le bout dans ma bouche, par-dessus son épaule. J'aime les gâteaux aussi, il faut croire. Je la laisse boire mon thé et je suis ravi de la voir aussi bien installée. Nous regardons le spectacle de cette ville de folie, une ville qui semble avoir été faite spécialement pour nous. "Quel cadeau aimerais-tu avoir, en ce magnifique jour de ton anniversaire ? Une relation intime entre mon mois de folie, et ton jour de chaos."Ma main se resserre sur son épaule. |
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