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| Hasard ou pas harsard, telle est la question [PV Astarion Ancunin] | |
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Mer 13 Mar - 23:21 |
| Hasard ou pas harsard, telle est la question C'était un jour comme un autre au stand de la roulette du casino ou travaillaient Cheshire. La roulette était plutôt capricieuse et elle ne donnait pas facilement la victoire ce jour-là, mais quelques-uns avaient réussi à gruger son humeur en choisissant de parier plutôt sur la parité ou la couleur qui avaient plus de chances de tomber. Cela avait donné quelques gagnants ponctuels, mais rien d'assez énorme pour réduire réellement le profit de sa table. À la roulette, il y avait toujours beaucoup de perdants et cela permettait facilement de contrebalancer sans beaucoup d'incidence le nombre de gagnants.
Ce soir-là, le nombre de joueurs était plutôt dans la moyenne, mais ce n'était pas constamment les mêmes et il y avait un certain turn-over, ce qui permettait à Cheshire de varier les possibilités et d'analyser différentes personnalités. Elle aimait cela et ça rendait son travail beaucoup plus passionnant. Il y avait deux choses qui ravissaient la jeune chatte dans sa vie, si on omettait Marsh, évidemment, mais il n'était pas une chose. Il était son lièvre bien-aimé. En tout cas, elle était complètement enthousiasmée par le chaos, et elle adorait observer les gens et analyser leur folie. Il y avait toujours de la folie même chez ceux qui paraissaient complètement sain d'esprit. Une obsession à vouloir être parfaitement sain d'esprit on ne pouvait qu'indiquer une grande folie.
Cheshire observait donc les gens. Il y avait ceux qui s'accrochaient un porte-clés ou à un autre porte bonheur en étant persuadé que s'ils se cramponnaient à lui, la boule allait tourner en leur faveur. Il y avait ceux qui observaient d'un air intrigué, et légèrement amusé comme s'ils étaient novices et qu'ils ne comprenaient pas les enjeux. Il y avait ce qui misaient et qui attendaient le résultat sans même regarder la roue comme si le jeu ne les intéressait absolument pas. Et puis, il y avait les profils atypiques, ceux qui ne ressemblaient à rien et qui avaient leur propre façon de fonctionner. C'était presque ceux-là qu'elle aimait le plus, car il y en avait tellement à découvrir qu'elle ne s'ennuyait jamais. Ce soir, elle attendait le client qui allait lui montrer une autre vision des choses et lui faire découvrir une nouvelle façon de voir la vie.
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Lun 1 Avr - 16:02 |
| Le vol de portable était quelque chose d'assez lucratif, j'en conviens, encore que je ne sache pas très exactement quelle est la valeur de l'argent ici. J'ai pu m'acheter de quoi manger lors de mes pérégrinations. Je me suis également offert deux dagues que j'aiguise régulièrement. Ce ne sont pas les mêmes qu'avant, loin de là, mais ce sont des compagnes fidèles que j'attache soigneusement à mes chevilles. J'ai pu me trouver des vêtements dignes de ce nom par ailleurs, mais j'ai eu du mal à trouver le bon magasin. Ce soir-là, comme beaucoup de soirs, je déambule dans les rues, essayant de ne surtout pas me faire voir, profitant de plats et de mets que je n'ai jamais pu savourer auparavant, découvrant de nouvelles manières de délester mes concitoyens de certains de leurs biens.
Malheureusement pour moi, à cause d'une certaine rouquine, j'ai de plus en plus de mal à dérober de l'argent. Naturellement, je n'ai jamais volé auprès d'elle... quel intérêt ? Ce serait non seulement trop facile, mais en plus, quelque chose dans cette idée me déplairait fortement. Dans les ombres, je suis un couple jusqu'à une rue un peu moins fréquentée, sans réellement savoir ce que je vais faire. Dans ma vie d'avant, j'aurais tenté de séduire ce qui peut l'être, aurais ramené ma victime au château, et l'aurais laissée se faire prendre par mon maître sans pouvoir rien n'y faire. Mais aujourd'hui, je suis libre et...
Le couple vient d'entrer dans un endroit où je les suis. L'ambiance me force à être de moins en moins discret, jusqu'à même me faire saluer d'un "Bonne soirée, monsieur."
Les couleurs, les lumières, le bruit, tout cela contribue à me faire lâcher toute méfiance. On dirait... un bâtiment... conçu spécialement... pour voler les gens.
Bouche bée, je regarde les gens donner leur argent contre les jetons. Je connais cette méthode : abandonner un coupon, un ticket, ou un jeton est beaucoup plus simple que d'abandonner une monnaie à laquelle on est habitué. Ils mettent ce nouvel argent en jeu, le perdent, en rient, et passent à autre chose. Voilà pourquoi il n'y a pas beaucoup de voleurs comme moi dans les rues, parce qu'il y a carrément des institutions qui font ce genre de chose. J'avance, regardant en tous sens, profitant de la plus petite de leur manigance pour faire perdre toute notion du temps aux clients. Je me sens comme un enfant dans un cirque pour la première fois.
Rapidement, je retrouve mon couple que je suivais et observe leur posture, leurs manières, leur sujet de conversation aussi, quand je peux les entendre. Un cri de joie me fait me retourner et je vois un monsieur, les mains en l'air, avant de les abaisser sur une table et de ramasser tout ce qu'il y a dessus. C'est un genre de jeu de carte, apparemment. Je souris, sors l'un des portables que j'ai subtilisés, le regarde, et fonce droit sur le type en question... Il ne lâche pas autant de petites piécettes de plastique que je l'aurais voulu... "mon" portable, pour sa part, vole en éclat et les pièces détachés se mélangent à l'argent par procuration. Je le toise, sourcils froncés, avant de soupirer.
"Je suppose que vous avez une excellente assurance !"
Il s'apprête à protester. Non. Trop tard. Je suis très doué à ce petit jeu.
"C'est le dernier dispositif portatif de télécommunication dispendieux, le..." c'est le moment d'être créatif ! "Tout dernier modèle de chez Red Dragon TM... Je suppose que c'est vous qui allez me le rembourser !"
Et voilà ma partie préférée, restez bien assis !
"Sachez que vous ne pouvez pas, même pas en rêve ! Je pense que vous ne pourrez même pas vous offrir le... dispositif pour le recharger !"
Dans un soupir consterné, exaspéré, et re-consterné, je me penche pour ramasser les morceaux de mon "portable". Quand le type ose se pencher pour ramasser ses pièces, je souffle "Non ! N'empirez pas la situation !" et je me redresse, un sourire en coin, et quelques pièces de plastiques de plus dans ma poche.
Bien...
Victime suivante !
Je scrute et vois une table avec un genre de petit manège à bille. Il y a un client qui a l'air d'être très bien pourvu, je m'en approche, rapidement, mais il s'en va au moment où je vais le subtiliser. Mince. Sans m'en rendre compte, je me retrouve assis à la table. Je fronce les sourcils alors sur ce qui se passe. Des paris. Comme au cirque. Je me concentre pour savoir si la tenancière use de trucs ou astuces pour diriger sa bille.
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Mar 9 Avr - 17:42 |
| Hasard ou pas harsard, telle est la question Cheshire observait. Elle ne se contentait pas de prendre les paris et de lancer la balle dans la roulette. Elle regardait. Ce qui se passait à sa table. Ce qui se passait ailleurs dans le casino, ses yeux perçants cherchaient les moindres sujets de distraction, les moindres sources de chaos. Son œil expert décelait le moindre risque que quelque chose s’emballe pour devenir complètement fou et elle s’y accrochait, sans perdre l’attention de ce qui se passait au niveau de sa propre table. Elle adorait cela, surtout quand le chaos s’emballait comme elle s’y attendait. Cela n’arrivait pas toujours, mais quand cela arrivait, elle aimait ça.
Elle avait repéré quelqu’un. Un homme. Elle ne savait pas s’il était vraiment un homme. Personne n’était un homme dans ce monde, ou en tout cas pas avec certitude. Mais il avait l’air d’un homme. Ils avaient tous l’air d’être des hommes. Elle le vit faire sa petite manipulation, récupérant cette monnaie à la fois fictive et pourtant tellement réelle que le casino fournissait. Comme il s’agissait de jetons achetés, cela rendait leur valeur réelle et cet homme le savait. Il savait qu’il venait de voler, et il savait qu’il allait le refaire. Cet homme était vecteur de chaos. Cheshire était intéressée.
Un casino était la maison du vice. Même le plus légal d’entre eux, et Cheshire n’aurait pas su donner un degré de légalité à celui-ci où elle travaillait, ceux qui y jouaient n’étaient pas des enfants de chœur. Certains fumaient ou buvaient. De la drogue pouvait circuler, de l’alcool était consommé. Le casino pourchassait ceux qui faisaient du tort à l’entreprise elle-même, mais que les usagers usent de leurs usages entre eux en paix. Et même quand le casino était concerné, si le chaos promettait et dans une certaine mesure, Cheshire pouvait se contenter d‘observer. Elle aimait en arriver là.
Comme pour lui offrir une fête à domicile, c’était à sa table que l’agent du chaos vint s’installer. Il cherchait à analyser, il ne jouait pas. Comme elle, il observait. Ca ne la dérangea pas. Il avait l’air tout à fait idéal pour passer une journée des plus fascinantes. Il pouvait regarder, analyser, réfléchir. Cheshire faisait tout ce qu’elle pouvait pour que l’imprévisible demeure et ne cherchait pas à l’influencer. Elle préférait mettre les mains dans le chaos pleinement, plutôt que de maîtriser les évènements. Elle offrit à l’homme un sourire large et mystérieux.
« Vous avez privé cet homme de quelques-unes de ses armes de jeu. Il va être triste quand il n’en aura plus », affirma-t-elle, sans une once de réprobation ou de critique dans la voix, mais comme un fait tout à fait neutre.
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Sam 13 Avr - 16:07 |
| Impossible de savoir si la dame utilise un aimant, ou de la magie, pour truquer ses paris. Un peu plus loin, quelqu'un hurle aux gains. Je comprends alors qu'ils ne font gagner qu'une petite partie d'entre les clients pour les appâter. Malin. Très malin. Donc si je comprends bien, il faut que je devine sur quel chiffre la bille va tomber. Non, pas seulement. Je peux parier sur les nombres d'une certaine couleur, ou une autre, ou les verts, d'ailleurs, qui sont au nombre de deux. Je jette un œil au tableau des précédentes réponses. Oh, je vois...
C'est uniquement maintenant que je prends conscience que les jetons doivent avoir des couleurs différentes et que je suis incapable de les différencier. Lequel a le plus de valeur ? Lequel n'en a pas ? Je passe de l'un à l'autre quand la tenancière me fait une remarque tout à fait pertinente. Sans quitter ses "armes" des yeux, je lui réponds d'un air distrait.
"Si seulement j'en avais quelque chose à faire, qu'il soit triste ou pas..." Je finis par me décider sur une paire de jetons bleus. Un que je mets sur le 37, et un autre sur la couleur rouge. Je suis le premier à placer mes pions et les autres m'imitent avec un petit temps de retard. Je remarque que celle-ci prend ses jetons directement dans son décolleté. Très malin. Celui-ci en a à la fois dans sa poche, et dans une petite pochette. Enfin, ces deux-là... Je ne sais pas, je n'ai pas encore repéré. Pour ma part, je reporte mon attention sur la croupière. "Est-ce que vous auriez des gens que vous voulez rendre triste... les voir en colère, par hasard ? De préférence des gens avec beaucoup d'"armes" sur eux."
Une fois toutes les mises posées, je me penche pour voir au mieux les gestes précis qu'elle va faire afin de nous désarmer -probablement- à son tour. Cela m'a l'air tellement étrange de parier son argent et de le perdre ainsi... Et pourtant, tout le monde semble prendre du plaisir à se faire voler. J'imagine que cette femme fait ce que je faisais jadis dans sa version légale et acceptée dans cette société.
"Vous travaillez ici depuis longtemps ?"
Dans mon monde, ceux qui font parier les gens sont des djinns. Je me demande si elle en était une. Les djinns ont cette sale habitude de ne pas tolérer la défaite. Serais-je épargné ? Peu importe... mais je trouve cela fascinant. Je me souviens que j'avais donné beaucoup d'argent à ce djinn afin de pouvoir prouver qu'il mentait et qu'il trichait. J'en éprouvais presque du plaisir à voir cette roue tourner, et cette gâchette ne jamais s'arrêter au bon moment.
Non, je ne vais pas retomber dans ce genre de travers. Ce ne sont que des jetons en plastique.
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Lun 20 Mai - 0:50 |
| Hasard ou pas harsard, telle est la question Cheshire était partagée en ce qui concernait l'individu qui venait de s'asseoir à sa table. Autant il perturbait un peu le hasard des gains et des pertes et le chaos qui en faisait naturellement partie, autant il était lui-même une telle source de chaos que cela ne pouvait que plaire à la féline croupière. Elle se doutait qu'il n'en aurait absolument rien à faire de rendre triste l'inconnu qu'il venait de soulager d'une partie de ses gains. Pour être honnête elle s'en fichait aussi. Tout ce qu'elle voulait, c'était que règne le chaos et il semblait en être un parfait agent. Elle décida donc que sa compagnie lui plaisait.
Il lui demanda s'il y avait des yeux qu'elle aimerait voir pleurer, probablement dans le but de se choisir une autre victime. Il était mal tombé avec Cheshire, elle n'était pas du genre à choisir des victimes, elle était totalement du genre à ne rien sélectionner du tout et à laisser le hasard choisir pour à peu près tout. Mais que cela ne l'empêche pas de s'amuser, ce n'était pas elle qui irait dénoncer quelqu'un qui l'amusait autant. Elle agirait peut-être différemment s'il devait advenir qu’il vienne se rendre chaotique à ses dépens mais tant que ce n'était pas le cas, elle avait plutôt envie de l'encourager.
« Je n'ai nul besoin d'attrister qui que ce soit, mais peu m'importe également qu'ils soient heureux », dit-elle alors que son sourire s'élargit. « Choisissez une cible et amusez-vous, vous ne m'aurez pas sur votre chemin, tant que cette cible n'est pas moi évidemment. Ce n'est pas tant que cela me dérange, mais ce n'est guère amusant si j'en viens à ne plus pouvoir travailler ici. Où trouver tant de chaos ? »
Depuis qu'elle avait été obligée à travailler, elle avait aussitôt su qu’il lui fallait un travail où elle pourrait savourer son plaisir pour les joies chaotiques de la vie. Elle avait l'habitude d'être entretenue jusque-là, alors il fallait vraiment l'amuser pour qu'elle trouve du plaisir à travailler. Il était difficile de motiver quelqu'un qui avait un esprit aussi félin. Les chats étaient faits pour paresser aux côtés d'humains qui les nourrissaient et c'était un crime de leur demander de faire des tâches qui leur déplaisait. Cheshire était un peu plus raisonnable que la plupart de ses comparses, mais il y avait des limites.
« Très cher, je travaille ici depuis que ça existe à ma connaissance, à moins que cette ville ne soit réellement antérieure aux cinq ans que nous avons vécu ici. Et encore, je ne sais pas si ça a du sens de mettre cette condition, puisqu'il me semble que le propriétaire des lieux l'a créé à ce moment-là. Mais est-on obligé de ne proférer que des paroles avec du sens ? Je crois que ce serait un concept bien ennuyeux et qui ne plairait aucunement à la population de mon monde d'origine. »
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Dim 23 Juin - 19:18 |
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Elle n'a pas d'ennemis ? Cela m'étonne. Serait-elle le genre d'individus qui reste loin de tout et qui n'aspire qu'à regarder sans être acteur ? Elle me fait penser à... un djinn. Oui, ce genre de personnage qui offre apparemment un jeu de hasard, mais jamais par hasard. Je me demande quelles seraient ses foudres si je venais à tricher sur son propre territoire. Je la regarde dans les yeux et pose un jeton sur le 37. Peut-elle m'envoyer dans une autre dimension ? Me voilà immensément curieux. Je lâche son regard et embrasse la foule des yeux.
Une cible, alors. Je la sélectionne bien habillée, pas trop facile, très riche... L'une de ces personnes sort du lot avec une veste brodée... mais rapidement, je vois quelqu'un qui porte la main à la taille de cette personne et qui ressort avec un petit carnet de cuir. Je suis certain qu'il doit être rempli de billet. Je continue à le regarder, intensément, jusqu'à ce qu'il attrape mon regard et se fige. Je lui fais un signe et l'invite à notre table. Le temps qu'il se décide si oui, ou non, il souhaite être joueur, je continue la conversation avec la charmante personne.
"Cinq ans ? Les gens qui sont arrivés le sont depuis cinq ans maximum ? Comment ça marche ? Par vagues ?"
Pour UNE FOIS dans mon existence -à défaut de pouvoir pleinement dire "ma vie"- j'aimerais une réponse.
"Vous savez pourquoi on est venu ici ?"
À mon avis, il n'y a aucune réponse à cela... Pas plus que "pourquoi nous ?". Je pense que c'est comme le vaisseau Illitrid qui nous a enlevé : mauvais endroit au mauvais moment... Le chaos, quoi.
J'aborde un air plus détendu quand mon nouvel ami, futur homme pauvre, vient s'installer à côté de moi. D'une manière très amusante, il n'a plus l'air sûr de lui.
"Je te paye ton prochain pari. Quel est ton numéro fétiche ?"
"Euh... le 4 ?"
J'éclate de rire, lui fais une tape sur l'épaule, lui pique un jeton au passage et le pose sur le 4. Je n'en connais pas la valeur, mais vu son regard, ça a l'air d'être plutôt beaucoup.
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Dim 30 Juin - 21:47 |
| Hasard ou pas harsard, telle est la question Elle le regarda agir avec un regard mystérieux, teinté de malice. Il avait déjà repéré une proie. Si elle n’était pas la biche en cible, ça plaisait généralement à Cheshire de repérer le lion au travail. Le gars avait l'œil pour repérer le client et le bon. Il semblait que s’attaquer aux joueurs de première catégorie, qui étaient juste là pour s'amuser un peu et qui n'avaient pas vraiment d'expérience. Il préférait viser les riches, qui auraient visiblement plus d'argent mais qu'il aurait également peut-être plus de difficultés à plumer. Il aimait donc l'enjeu. Intéressant ! Elle le regarda d'un air nonchalant au moment où il lui posa la question au sujet des arrivées des autres.
« Aucune idée, mais j'ai parfois l'impression que ce monde est aussi fou que le Pays des Merveilles. N'est-ce pas une perspective formidable ? »
Intéressant son comportement mais factuellement intéressant. Cheshire n'aurait aucun intérêt à faire quoi que ce soit de cette information. Surtout si cet homme provoquait un peu de chaos dans les environs. Elle serait alors plutôt du genre à accepter avec un sourire qu'il se serve de son stand pour exercer son art. Challenge ou pas challenge, cela dit, il fallait bien reconnaître que le premier de ses petits moutons n'était pas bien futé. Le sourire de Cheshire s'élargit en le voyant faire son numéro avec force conviction. Il savait embobiner le client et elle ne serait pas étonnée qu'il trouve rapidement de quoi s'amuser à ses dépends.
« Faites vos jeux. »
Son sourire s'élargit en le voyant prendre dans la poche de l'individu de quoi lui offrir son pari. Mais loin d'être un observateur extérieur et objective, elle avait envie de mettre un peu la patte à l'étrier et une idée lui vint en tête qu'elle trouvait plutôt amusante. Elle prit en compte le pari avant de se tourner vers le nouveau venu en le regardant d’un air faussement innocent mais ayant une idée très précise en tête. Il était toujours difficile de savoir ce que Cheshire avait exactement en tête mais elle avait l'intuition que cet individu allait probablement le deviner très aisément.
« Et vous ne pariez rien pour vous-même, très cher monsieur ? »
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Sam 6 Juil - 12:00 |
| Les yeux de la personne du jeu sur moi me transpercent de part en part, sondant jusqu'au tréfonds de mon esprit... de manière invasive. On dirait Sa Majesté qui juge sans même connaître. Oui, c'est cela ! Cette espèce de contact intrusif juste pour le plaisir d'être intrusif. Je réponds à son sourire. D'ordinaire, c'est moi qui fais ce genre de chose et je la regarde dans les yeux, comme pour la défier... avant de me choisir une nouvelle cible, cible qu'elle semble apprécier.
"Vous avez l'air d'être une personne très enthousiaste. Est-ce un rôle que vous vous donnez pour ici, ou l'êtes-vous de manière générale ?"
Je secoue la tête. Je ne connais naturellement pas le Pays des Merveilles. Mon idée selon laquelle elle pourrait être un Djinn s'accentue. Les Djinns ont leur monde bien à eux, mais c'est bien la première fois que l'un d'entre eux en parle comme s'il s'agissait d'une chose connue de tous. Il est une chose sur laquelle je peux répondre.
"Personne n'est fou, ou tout le monde l'est. C'est comme voir le verre à moitié vide, ou à moitié plein, n'est-ce pas ?"
J'invite mon nouvel ami à se joindre à nous. Le quatre alors ? C'est un chiffre assez classique, un nombre pair, c'est donc une personne qui affectionne la stabilité, et aime évoluer en terrain connu.
Mon sourire tombe... Qu'est-ce que la croupière est-elle en train de faire ? S'il met la main à sa poche, il va se rendre compte qu'il lui manque une pièce ! Je lance un regard de défi avant de prendre une posture nonchalante.
"Non, je vais lui payer son propre pari."
Ah tiens... C'est une idée intéressante. Il plonge sa main dans sa poche et en sort deux jetons verts. Je ne sais absolument pas ce à quoi ça correspond. J'hoche la tête d'un air approbateur sans réellement savoir ce que j'approuve. Il me donne les deux jetons et je décide de les poser sur la case verte, où il y a plein de zéros dessus. Si j'ai bien compris, j'ai trois chances de gagner, trois fois plus que sur un numéro unique.
"Voilà madame ! On doit faire quoi maintenant ?"
Pendant ce temps, le monsieur met à nouveau sa main dans sa poche et regarde le reste de ses jetons. Il fronce les sourcils et avise celui qui est sur le numéro 4.
Madame ? Tu te dépêches ?
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