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They are insects ! [Mendès Bahomet]

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Anonymous

Invité



Mer 13 Mar 2024 - 9:48




They are insects !

Quelle drôle de sentiment émergeait Illyria en ces sombres instants. Le comble pour quelqu'un qui avait rendu la vie impossible à ses ennemis en leur lançant ses légions de démons au derrière. Elle avait un goût amer et semblait nostalgique, si toutefois elle était dans la capacité de ressentir quoi que ce soit. Assassinée et son esprit enfermait dans un joyau, lors de sa résurrection, elle avait pris possession du corps le plus proche. Celui de Winifred Burkle, elle ne s'en rendait pas encore compte à quel point elle ferait autant de mal. Et à l'heure actuelle, elle n'était pas capable d'en comprendre le sens. Elle n'avait jamais compris le sentiment de deuil qui encombrait le cœur de Wesley. Elle ne comprenait pas les sentiments qu'il avait développé envers Fred, ni même ce qu'était censé représenter l'amour. Sans cœur elle ? Si on ne lui laissait aucune chance, si on ne la comprenait pas, alors oui, c'est ce que penserait n'importe qui en la croisant. Si détachée de la réalité humaine. Ce fut tout de même bien pire en ce bas monde, sans personne qu'elle ne connaissait, sans même Spike, ce vampire qu'elle désirait presque avoir comme animal de compagnie. Offensant ? Pas pour elle, pour lui peut-être. Trop habituée à ce qu'on ne lui refuse rien très probablement. Détestant l'autorité au plus au point également. Passant de celle qui régnait sur le monde, à donner des ordres, à celle qui était plus vulnérable, et à qui on désirait donner des leçons de morales, des ordres et tout autre chose, ce fût plus frustrant qu'elle ne l'aurait pensé.

Elle balaya la rue du regard, restant un peu à couvert, à mi-chemin d'une petite ruelle, comme si elle jaugeait un peu les passants, se demandant ce qu'elle fichait là. Sans pouvoirs. Le pire de tout ce qui aurait pu se produire, espérant au plus profond d'elle-même pouvoir les récupérer le plus rapidement possible. Elle détestait se sentir si vulnérable, elle qui avait un penchant pour attirer les ennuis sans réellement s'en rendre compte. Probablement était-ce dû à son éloquence, à son comportement qui agissait telle une vieille habitude. Elle finit néanmoins par se résigner à traîner tel un cafard dans cette ruelle, c'était plutôt à ces fourmis de le faire, pas à elle, n'est-ce pas ? Dans sa conception des choses oui. Dans cette réalité, c'était bien plus complexe que ça. Sortant enfin de l'ombre, un homme ne prêta guère attention à elle, la prenait-il pour une personne sans-abri ? Fort possible, toujours étant qu'il l'avait bousculé. ❝Vermine !❞ Pesta-t-elle, attirant ainsi le regard du fameux gars qui avait osé bousculer la personne démone qu'elle était. Il la fusilla du regard, et lui demanda de s'excuser. Elle s'excuser ? Allons donc, pour qui se prenait-il ? Pour un dieu ? ❝Comment oses-tu t'adresser à moi sans permission ?❞ Misérable insecte, pensa-t-elle à la suite.

Elle n'avait peut-être pas récupérer ses capacités - et quelque part tant mieux pour cet individu dénué de réflexion - mais cela ne l'empêcha pas pour autant de savoir se battre. Et le fait d'avoir un public autour d'elle ne la dérangea pas le moins du monde, habituée à ce genre de situation depuis la nuit des temps. La situation dégénéra bien plus vite qu'elle ne l'aurait cru, mais au diable les bonnes manières - dont elle était de toute évidence dépourvue - et elle le frappa. Sans ménagement. Cela du le surprendre car il la regarda ahurit. Il ne savait plus trop où se mettre, devait-il la cogner à son tour au risque de passer pour un macho ? Devait-il l'insulter de tous les noms d'oiseaux qu'il connaissait ? Devait-il limite se prosterner à ses pieds pour lui demander pardon ? Non, ça c'était plutôt dans les fantasmes de la démone. Elle était prête à en découdre et à renouveller son geste si nécessaire. 

code par Laxy Dunbar

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Anonymous

Invité



Lun 18 Mar 2024 - 10:54

...insects are importants.


J'ai suivi un homme, aujourd'hui. Je ne savais pas bien quoi faire et je l'ai croisé. C'était une personne tout à fait quelconque, le regard éteint par des années de pratique à essayer d'ignorer l'ennui qui pourtant le ronge, petit à petit. Les gens se scindent eux-mêmes en deux parties : les gentils, et les méchants. Ils ont une phrase favorite : “je suis quelqu'un de sympa, mais quand on me cherche, on me trouve !” comme s'il était nécessaire de justifier une mauvaise action. Pour ma part, je vois mon monde bien différemment : il y a les gens qui acceptent de s'ennuyer, et les autres, qui n'ont pas cette paresse. Le concept du bien et du mal ne s'accroche pas à de tels préceptes… et aujourd'hui, je suis cet homme pour essayer de comprendre comment il a pu en arriver là. Il regarde son portable, comme un réflexe, comme pour prouver au monde que… non… il est utile à la société, il est surconnecté, mais moi je le vois. Il est seul. Sans aucun liens, et pire encore : sans aucune envie.

Mes pas emboîtent les siens jusqu'à une ruelle où l'absorption de son âme dans son dispositif électronique le font rentrer, épaule contre épaule, dans une femme. L'insulte fuse, et m'interpelle immédiatement. Ce sont des mots agressifs, vibrants, vivants, ils viennent dans mon oreille pour en caresser passionnément mon tympan en un tremblement plein de promesses.

Vermine.

Mon attention est désormais entièrement consacrée à l'illustre autrice de cette insulte. Elle n'est pas comme lui, elle n'a pas renoncé, pas encore. Elle a des yeux qui sont dévorés par une vigueur féroce. Les autres passants, ainsi que l'homme, ont perdu tout intérêt à mes yeux. Il n’y a plus qu'elle qui, à mes yeux, semble brûler d'un feu nouveau et soigneusement nourrit.

Telle une reine qui a l'habitude qu'on lui obéisse sans faire de manière, elle s'adresse à lui d'une manière à la fois dégoûtée et indignée. Puis, elle frappe, rapidement, sans ménagement, tant et si bien que certaines personnes dans le ‘public’ ont sursauté. Personne ne dit rien, heureusement. L'homme hésite, la femme est prête. Il serre son poing et c'est seulement maintenant que je peux lire son envie : que quelqu'un intervienne, ici et maintenant. Il ne veut pas frapper, mais il veut encore moins tourner les talons, et encore moins se faire battre. Si le coup était douloureux, c'est son orgueil qui s'est le plus recroquevillé.

“Je ne ferais pas ça, si j'étais vous.”

Pure provocation alors que ma propre voix s'élève de l'ombre. Je pensais qu'il ne m'avait pas senti le suivre, mais à son manque de réaction, j'ai un doute.

Naturellement, je croyais l'encourager, mais la couardise est plus grande que la passion, chez lui. Il presse un regard vide vers moi, en ayant un air ravisé qui me déplaît. C'est alors qu'il fait la chose la plus ridicule qui soit. D'un geste tremblant, il sort son portefeuille qu'il jette à la femme avant de s'enfuir à toute jambe. La ruelle redevient normale presque immédiatement. Dommage.

“Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous faire perdre votre… proie.”

Je me rappelle soudainement son insulte… vermine…

“Non, pardon. Vous n'êtes pas du genre à chasser les insectes.”

Quelle présence ! Quelle… wow ! J'ai l'impression qu'elle pourrait me foudroyer sur place.

“Vous êtes très intimidante.”

Avec un sourire en coin, je baisse finalement les yeux.

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Anonymous

Invité



Jeu 28 Mar 2024 - 8:50




They are insects !

Illyria était passée par bien des étapes importantes au cours de sa vie. Lorsqu'elle fut ressuscitée, elle voulut immédiatement reprendre le contrôle du monde. Pire même, elle voulait leur faire payer. Mais en apprenant que son armée de démon fut détruite, décimée, elle s'était sentie si perdue et confuse à la fois. Elle avait toujours eu des adeptes, mais ils ne pouvaient guère se battre contre tout un monde. Elle avait perdu pied plus d'une fois, pourtant elle gardait cette tête haute, digne d'une ancienne reine qui avait régné jadis sur terre. Elle n'allait pas se morfondre sur son sort, elle trouverait coûte que coûte un prétexte pour vivre. Dans un monde peuplé d'incompétents selon elle. Même ici, même si c'était une nouvelle ville, un nouveau monde, une nouvelle dimension, appelez ça comme vous le voulez, elle réussirait à reprendre les choses en main. De son point de vue. Se fondre dans la masse semblait, en revanche, bien plus compliqué qu'il n'y paraît.

Elle ne supporte pas les mortels, elle ne les comprenait pas et ne semblait pas trop vouloir en savoir davantage sur leur cas. Sauf quand il s'agissait de Wesley. Lui, elle voulait bien essayer de comprendre. De le comprendre. Lui et ses émotions, lui et son deuil. Il détestait Illyria au début, parce qu'elle avait tué accidentellement Winifred, mais petit à petit, il n'avait pas d'autre choix que de faire avec la démone. Elle l'avait aidé à partir paisiblement lorsqu'il fut mortellement blessé. Elle avait changé son apparence en Fred pour le calmer. Ce fut la seule chose de réellement bien qu'Illyria avait pu faire pour un être humain. Enfin la seconde, bien qu'elle le mettait dans le top un. Elle avait libéré Gun lorsque ce dernier s'était retrouvé coincé dans une dimension. Ce qui lui avait valu une place au sein de l'équipe d'Angel. Même si elle ne supportait pas plus ce vampire qu'un simple homme lambda. Mais il paraît que c'est à cause de l'autorité. La démone détestait l'autorité.

Et cet homme, face à elle, la dégoûte au plus haut point. Elle pourrait l'écrabouiller, elle en était certaine. Enfin, théoriquement, en tant que démone oui, en tant que simple mortelle - temporairement - ce fut une tout autre histoire. L'homme semble vouloir lui montrer qu'il serait prêt, mais une voix s'élève de l'assemblée qui les avait entourés quelques minutes plus tôt. Cependant, Illyria n'essayait pas de chercher de qui cela pouvait bien provenir, elle resta là, à fixer cet insecte avec dégoût. Et probablement avec une certaine envie de le tuer. Mais il prit rapidement la fuite. Bien qu'il lui balança son porte-feuille, qui ce dernier s'écrasa à ses pieds. Elle n'en comprit clairement pas le sens de ce geste. Avait-elle une tête de mendiante ?

Son regard sombre vint finalement à se poser sur l'individu qui avait dû prononcé les mots précédemment. Elle resta parfaitement droite, la tête toujours aussi haute. On pourrait penser que c'était un drôle de comportement pour une démone, mais elle n'était pas n'importe qui non plus. ❝Non, je les écrabouille sur mon passage s'ils ne s'écartent pas.❞ Renchérit-elle en observant les traits de cet homme. Que voulait-il ? Cet homme dégagea quelque chose de bien différent des autres hommes en règle générale. Et il lui fit un commentaire auquel elle ne s'attendait nullement. Intimidante ? Oui, elle l'était, et quelque part, elle aimait l'être. Mais on ne lui avait jamais avoué de vive voix. Il semblait savoir ce qu'il faisait, comment s'adresser à elle. Il était plus malin et choisissait ses mots avec minutie. ❝Qui es-tu donc ?❞ Lui, il l'avait vouvoyé, mais elle, ce n'était visiblement pas dans son concept. Elle ne connaissait pas forcément ce mode de fonctionnement, il ne fallait pas lui en vouloir.

❝Sais-tu pour quelle raison cet insecte a fait ça ?❞ Elle posa son regard sur le porte-feuille, toujours à ses pieds. Confuse.

code par Laxy Dunbar

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Anonymous

Invité



Ven 29 Mar 2024 - 18:03

...insects are importants.


Je me demande ce que cette... personne... a pu voir dans son existence. Quels ont été les étapes de sa vie, ses accomplissements, ses échecs, ses joies, ses peines et ses aspirations, pour en être là où elle est aujourd'hui. Son visage, bien qu'humain, est déformé par une expression que je n'ai guère vu que des immortels arborer. Quoi qu'il en soit, quand nous sommes seuls, je ne peux pas m'empêcher de l'aborder. Mes soupçons se confirment  de seconde en seconde. Le problème, dans ce monde, est que nous arrivons tous égaux, et qu'elle ne semble pas très portée sur l'égalité, quelle qu'elle soit. Je la crois reine, peut-être déesse.

"Je vois."

Elle me demande qui je suis. Cela me fait hausser un sourcil, et voir un visage plus amusé. Qui je suis ne l'intéresse sans doute pas, ce que je suis est plus intriguant. De toute évidence, elle ne demande pas cela pour être polie, et on ne fait pas attendre une reine.

"Qui je suis n'a que peu d'importance. Mais on me nomme Baphomet. À votre service."

Je m'incline un peu à l'ancienne.

Nos regards convergent vers le petit portefeuille que l'homme a laissé tomber par mégarde. Je comprends très bien pourquoi il a fait ça. Il a paniqué, tout simplement.

"C'est dans ce genre de chose que les gens gardent leur argent. Il ne voulait pas plus de problèmes."

C'est cela, et il l'a prise pour une voleuse, du genre qui aurait fini par le menacer pour lui prendre son argent. Quoi qu'il en soit, c'est réussi, elle ne l'a pas poursuivi, et il va pouvoir porter plainte contre X pour lui avoir volé son portefeuille. J'imagine qu'il ne contient pas beaucoup. Mon regard revient vers la créature, brillant de curiosité, assoiffé d'apprendre pourquoi le regard de cette personne me séduit par son envie aiguisée. Une envie de quoi ? C'est une excellente question. Tout ce que je souhaite, à présent, c'est savoir comment je peux la combler. Mon sourire s'agrandit et dévoile une canine pointue.

"Alors... Est-ce que je peux me permettre de vous demander qui vous étiez dans une autre vie ?"

Je m'approche, et mets volontairement un genou en terre à ses pieds. Juste pour ressentir ce petit frisson de supériorité que je peux deviner en elle. Je ramasse le portefeuille et le lui tend, avant de me redresser.

"Je suis certain que vous avez beaucoup d'histoires très intéressantes à raconter. Je me damnerai pour les entendre."

Ah, la damnation, c'est déjà fait, depuis très longtemps. Je suis même né ainsi.

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